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LES PIQUES DE L’AS DE CE MARDI

SenePlus  |   Publication 06/12/2022

Décalage de l’Ag des maires

Prévue jeudi prochain, l’Assemblée générale des maires a été décalée. Elle devrait se tenir trois jours après c’est à dire le dimanche 11 sous la présidence du Président Macky Sall. Il serait ainsi l’occasion de renouveler le bureau de l’Associations des maires et celui des présidents de département dirigé par un retraité. Pour la succession de Aliou Sall, il se dit dans les chaumières que le Dg de l’Agetip El hadj Malick Gaye est en pole position puisqu’ayant même décroché l’onction du palais. Le maire de Ndiandane aurait même décroché le soutien d’élus de l’opposition sans compter bien évidemment les maires des communes rurales qu’il a beaucoup aidés du reste. Il aura en face de lui le maire de Ndob, le maire de Vélingara, celui de Gaye et celui de Mékhé.

La santé de Pape Alé Niang en cause

La santé de Pape Alé Niang est devenue très préoccupante. L’alerte est de son épouse qui s’est rendue hier à la prison de Sébikotane pour s’enquérir de son état de santé. Après 3 jours de grève de la faim, indique Mme Niang, l’état de santé du journaliste s’est dégradé gravement. A l’en croire, notre confrère arrive à peine à marcher et à parler. Elle informe ainsi l’opinion nationale et internationale et avise les autorités de la nécessité de prendre toutes les dispositions afin d’éviter l’irréparable.

Pape Alé Niang entendu dans le fond vendredi

Restons avec le directeur de publication du site «Dakarmatin» pour dire que la lutte de la Coordination des Associations de Presse (Cap) commence à faire bouger les lignes. Les avocats annoncent l’audition de Pape Alé Niang dans le fond vendredi prochain par le juge du 2e cabinet. Dès la fin de l’audition, le pool des avocats de notre confrère va déposer une demande de liberté provisoire. Ce sera peut-être le bout du tunnel pour le journaliste. En attendant, la Cap poursuit la lutte. Elle sonne la mobilisation pour le conseil des médias prévu ce mercredi.

Le service du commerce accule les commerçants de Thiès

Le ministre Abdou Karim Fofana ne baisse pas la garde pour faire appliquer la baisse des prix. Ses services sont en train de sillonner le pays. Mais le moins que l’on puisse dire est que le taux d’effectivité de l’application des prix homologués, à la suite des mesures de baisse des prix des denrées prises par le président de la République, est loin d’être satisfaisant. Comme en attestent les résultats de l’opération de contrôle menée hier au marché central et dans la zone escale par la brigade régionale du commerce. En effet, sur 46 commerçants (grossistes, demi-grossistes et détaillants) visités, 41 ont été épinglés. Il s’y ajoute la saisie de 39 sacs de 50 kg de riz ordinaire, 10 sacs de riz parfumé, 13 sacs de 50 kg de sucre cristallisé, 15 bidons de 20 litres d’huile de palme et 133 sacs d’aliment de bétail équivalant à une masse de 6,5 tonnes. Ils ont tous été verbalisés pour pratique de prix illicites et devront payer une amende.

Colère des producteurs maraîchers de Diogo

Les producteurs maraîchers de Diogo, dans la zone des Niayes, ont exprimé leur découragement, suite aux nombreuses difficultés qui entravent leurs activités économiques. Selon Amadou Niasse, les producteurs ont été très disciplinés lors de la pandémie de Covid-19, après tant de sacrifices. C’est ainsi qu’ils étaient dans l’impossibilité de faire face aux dettes contractées auprès des banques, mais l’Etat n’a rien fait pour les accompagner. Il souligne d’ailleurs que lorsqu’il s’est agi de distribuer des fonds de résilience, ils ont été royalement ignorés. Globalement, dit-il, les producteurs de Diogo sont confrontés à d’énormes problèmes de commercialisation, de conservation et de transformation des produits. De tels manquements ont, à ses yeux, totalement désintégré la chaîne des valeurs. Et tout cela, dit-il, rencontre le mutisme de l’Etat qui ne fait rien pour protéger ces producteurs, surtout contre la production étrangère qui inonde le marché et plombe la survie des exploitations locales. Il a par ailleurs réclamé la construction à Diogo d’un marché sous-régional dédié aux produits maraîchers. Ils ont également tapé du poing sur la table pour dénoncer le fait que l’engrais de grande qualité provenant du Maroc soit vendu partout ailleurs sauf à Diogo.

Des adjoints aux maires réclament un statut administratif

Le Collectif des adjoints aux maires du département de Diourbel a déclaré lundi vouloir mener le combat en vue de l’adoption, par les pouvoirs publics sénégalais, d’un statut encadrant cette catégorie de membres des conseils municipaux. Il s’entretenait avec les journalistes, en marge d’une réunion consacrée à cette catégorie d’agents des municipalités. Au Sénégal, l’adjoint au maire n’a pas de statut. Il est simplement assigné à certaines tâches. A la fin du mois, il prend ses indemnités et c’est terminé, a dit le secrétaire général dudit collectif, Abdou Diop, un adjoint au maire de Ndankh Sène, dans l’arrondissement de Ndoulo. Il appelle en premier le chef de l’Etat Macky Sall et les autorités compétentes à ouvrir des négociations pour régler définitivement la question du statut des adjoints aux maires, rappelant que ces derniers se sont réunis récemment à Kaolack pour plancher sur leurs revendications. Un mémorandum contenant ces revendications a été remis aux autorités, selon Abdou Diop. Ce mémorandum sera amendé lors d’une assemblée générale prévue le 15 décembre prochain à Dakar, en présence de l’ensemble des adjoints aux maires du Sénégal, at-il confié à l’«APS». Les revendications portent sur le statut des adjoints aux maires, l’augmentation des montants de leurs indemnités de fonction et d’autres points, selon M. Diop.

Un centre de santé de 300 millions de Fcfa à Cayar

En période normale, la commune de Cayar dans le département de Thiès compte 30 000 âmes ; mais entre novembre et juin, avec la saison de pêche, la population double voire triple. Et pourtant, la commune n’a pas encore de centre de santé. Tout ce monde se contente d’un poste de santé. C’est pourquoi la construction d’un centre de santé a toujours été une demande sociale. Mais cette épine sera bientôt enlevée des pieds de la population car le maire Alioune Ndoye vient de procéder à la pose de la première pierre d’un centre de santé d’un coût de 300 millions de Fcfa. Selon lui, le taux de disponibilité de ce budget laisse penser que les travaux pourront être achevés dans un délai maximum de 5 mois. Les fonds viennent des fils de Cayar vivant à l’étranger et de différents partenaires.

Hôtesse de l’air arrêtée à Dubaï

L’Etat du Sénégal est très préoccupé par l’arrestation à Dubaï de Amy Diop du nom de cette hôtesse de l’air en poste à Air Sénégal. Pour obtenir sa libération, les autorités sénégalaises ont activé déjà des leviers. Ainsi, elles ont introduit une demande de liberté provisoire. C’est ce qu’a indiqué hier le ministre du Transport Aérien. Doudou Ka était devant la représentation nationale pour défendre le projet de budget de son département. Pour rappel, Amy Diop a été arrêtée pour falsification de billets.

Plainte des députés Massata Samb et Mamadou Niang contre Amy Ndiaye

On en sait un peu plus sur les raisons de l’absence des députés Massata Samb et Mamadou Niang aux plénières depuis l’incident avec leur collègue Amy Ndiaye. Nos confrères de Kewoulo informent que les deux parlementaires qui bénéficient d’un repos médical ont déposé à leur tour hier une plainte contre la députée Amy Ndiaye Gniby pour injures publiques, violence et voies de fait et coups et blessures volontaires. D’après la même source, le député Massata Samb a obtenu une ITT de 21 jours et Mamadou Niang de 8 jours.

L’appel de la Lsdh pour préserver la paix sociale

La violence verbale et physique qui s’est installée à l’Assemblée nationale depuis son installation a fini de convaincre que le pays tangue dangereusement vers le chaos. La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh) ne semble pas surprise par la bagarre opposant la député Amy Ndiaye et deux de ses collègues du PUR. Le président de la Lsdh, Alassane Seck, condamne vigoureusement toute forme de violence d’où qu’elle vienne, notamment ce cas d’agression perpétrée contre la député Amy Ndiaye. L’organisation demande que la justice se saisisse de l’affaire. Selon M. Seck, l’absence de rigueur dans l’application du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a installé une vive anarchie qui a inévitablement débouché sur ce scandale sans nom. Pour Alassane Seck, les agressions verbales à l’endroit de chefs religieux ne sont pas de nature à ramener la sérénité dans les débats des parlementaires. A l’en croire, le respect et la considération réciproques sont les seuls gages d’une paix durable entre les différentes parties. Selon le président de la Lddh, cette tension qui est palpable et la crispation des acteurs politiques annoncent un futur incertain pour le Sénégal dans ce contexte de précampagne pour la Présidentielle de 2024. Il invite les responsables des partis politiques ou coalitions à des concertations sereines et apaisées pour préserver cette paix indispensable au bon déroulement des futures joutes électorales.

Abdoul Mbaye tire sur les chefs d’Etat de la Cedeao

L’ancien Premier ministre tire sur les chefs d’Etat des pays de la Cedeao. A en croire Abdoul Mbaye, «ils échouent à mettre en œuvre la monnaie unique Éco. Ils échouent à combattre le 3e mandat et autres coups de force constitutionnels. Par contre, ils s’entendent pour monter une force armée commune qui sera dédiée à combattre les coups d’État militaires». Pour le président du parti Act, il serait souhaitable qu’ils commencent par lui donner la mission d’éradiquer le terrorisme qu’ils n’arrivent pas à vaincre et ensuite, penser aux risques de la faire accueillir par une révolte populaire nationale lorsqu’un pays sera envahi pour réinstaller un tyran.

La commune de Pata dans les ténèbres

C’est un secret de Polichinelle de dire que le département de Médina Yoro Foulah qui n’a pas encore un mètre de goudron est dans les ténèbres. Le taux d’électrification de ce vaste département de la région de Kolda est de 2%. Cette situation a fini de révolter les jeunes, notamment ceux de la commune de Pata. Ils ont organisé hier une marche pour dénoncer les maux dont souffre la commune distante d’une soixantaine de kilomètres de Kolda. Le mouvement des jeunes de Pata, appuyé par l’opposition, a battu le macadam dans l’artère principale de la commune pour réclamer l’électrification de la localité qui est dans les ténèbres depuis l’indépendance à l’image des autres communes du département qui sont aussi dans le noir. Les manifestants réclament aussi l’approvisionnement de la commune en eau. Car malgré la construction de deux châteaux d’eau, les femmes prennent des charrettes pour chercher de l’eau potable au périmètre maraîcher. Pour le volet santé, le mouvement des jeunes de Pata réclame l’érection du poste de santé en centre de santé pour en faire un pôle sanitaire parce qu’il polarise plusieurs villages du fait de sa position géographique. Le financement des projets des jeunes et des femmes à travers les programmes tels que la Der/Fj, la clôture du lycée afin protéger les élèves contre les animaux en divagation, le bitumage de la boucle du Fouladou en commençant par l’axe Kolda-Pata qui est une promesse du Chef de l’Etat depuis 2012 et l’intervention des programmes tels que le Puma et le Pudc, figure également dans le mémorandum remis au souspréfet de Niaming par les jeunes. Ils interpellent le chef de l’Etat qui avait promis une discrimination positive pour le département de Médina Yoro Foulah.