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LES PIQUES DE L’AS DE CE JEUDI

SenePlus  |   Publication 22/09/2022

Abdou Karim Sall et le Coran

AbdouKarim Sall est connu pour être un homme très religieux. Il l’a démontré, hier. Dans les cadeaux d’adieux que lui ont remis ses désormais ex-collaborateurs au ministère de l’Environnement et du Développement Durable, à l’occasion de la cérémonie de passation de service, il y avait un livre de Coran. De facto, il a ouvert le livre et s’est mis à psalmodier la sourate Fatiha avant de clôturer sa récitation par la sourate Al-Imran. Une belle voix qui a fait chavirer de pleurs des âmes sensibles présentes dans la salle.

La ministre Victorine Ndèye prend fonction

Comme annoncé par le Premier ministre Amadou Ba lors de la formation du nouveau gouvernement, les passations de services s’enchaînent. Hier, la nouvelle ministre de l’Économie sociale, solidaire et de la Microfinance, Victorine Ndèye, a pris fonction en présence de son prédécesseur Zahra Iyane Thiam. Lors de la cérémonie, l’édile de Niaguiss a promis de s’inscrire dans la continuité de ses prédécesseurs que sont les ministres Aminata Angélique Manga et Zahra Iyane Thiam. A l’en croire, toutes deux engagées dans la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat de bâtir le Sénégal. Victorine Ndèye a averti ses collaborateurs : «Je saurai heurter souvent, déplaire certainement, agacer rarement, mais j’imposerai le fasttrack, car la situation socio-économique nous y appelle aujourd’hui encore plus qu’hier, et ne saurait être remise à demain». Selon la ministre de l’Économie sociale, solidaire et de la Microfinance, «nous sommes rattrapés par un contexte de crise mondiale auquel les mesures prises par le Président Sall ont jusque-là permis d’en atténuer les effets».

Macky Sall invité par le Chancelier allemand

Le Président Macky Sall a participé hier, en marge de l’assemblée générale des Nations unies, à un dialogue entre chefs d’Etat et de gouvernement sur les défis mondiaux actuels tels que la sécurité alimentaire, le changement climatique, les infrastructures etc.. Le Président Sall était invité par le Chancelier allemand, Olaf Scholz.

La société Marodi interdite de tenir un point de presse…

La censure du téléfilm «Rebelle » de Marodi continue de défrayer la chronique. Les responsables de cette société de production ont été interdits hier par le Préfet de Dakar de tenir un point de presse dans un hôtel de la place. Finalement, c’est dans la rue qu’ils se sont entretenus avec les journalistes pour leur expliquer les tenants et les aboutissants de cette affaire.

Alioune Tine invite Marodi à saisir la justice

Restons avec cette affaire qui a fini par intéresser tout le monde. D’après le président d’Afrikajom Center, la société Marodi peut toujours garder espoir en faisant un recours auprès des juridictions. Ce, en s’appuyant sur la liberté d’expression qui est un droit constitutionnel. Pour Alioune Tine, on ne doit pas pouvoir censurer une œuvre de l’esprit de façon aussi légère par un groupe qui s’arroge le droit de dire ce qu’on doit voir. La censure de «Rebelle» par la Direction Cinématographique pose problème à Alioune Tine, comme d’ailleurs chaque fois qu’on censure une œuvre de l’esprit, une fiction littéraire ou cinématographique. Il est d’avis que les lecteurs, consommateurs et récepteurs ont leur mot à dire.

La Direction de la cinématographie s’explique

Ne quittons pas le dossier relatif à la série «Rebelle» sans souligner que la Direction de la cinématographie est engagée dans une guerre de communication contre la société Marodi.Après la publication du communiqué de la société de production, Germain Coly est monté au créneau pour, dit-il, rétablir la vérité des faits. Il précise d’emblée que Marodi avait saisi la Direction de la Cinématographie pour solliciter une autorisation de tournage de la série « Rebelle». Le dossier joint à cette fin était incomplet du point de vue de la réglementation, indique M. Coly dans un communiqué. Ensuite, Marodi a envoyé un résumé des 07 premiers épisodes sur 45 et un teaser. En l’état, soutient M. Coly, le dossier demeure toujours incomplet. Lors d’une rencontre, il avait signifié au directeur de Marodi les sérieuses réserves par rapport à la réalisation d’une telle série dans le contexte actuel du dossier de la crise casamançaise et des effets qu’une telle série pourrait avoir auprès de l’opinion publique. Une autre rencontre a eu lieu en présence du responsable de la chaîne «Sunu Yeuf» et du réalisateur et de l’autorité ministérielle, dans le but de trouver une issue heureuse à cette situation et d’accompagner l’intéressé. Malgré tout, Germain Coly dit constater un manque de collaboration de Marodi frisant même la défiance puisque l’intéressé a continué à faire des tournages, sans autorisation, et à diffuser la bande annonce de la sortie de la série.

Capacitation des élus de Malika

Des élus locaux de la commune de Malika ont entamé hier une session de formation sur la décentralisation. L’initiative est du président du Mouvement pour la Refondation des Valeurs (Mrv), Ndiogou Sow, par ailleurs membre du Conseil départemental de Keur Massar chargé de la question décentralisée. Ces conseillers municipaux et départementaux seront initiés sur les techniques quantitatives de gestion des collectivités locales, les compétences transférées, le rôle d’un élu local, les mécanismes de mobilisation des ressources, le budget et sa clé de répartition entre autres… Ces élus ont profité de la tribune pour réclamer l’érection d’une caserne des sapeurs-pompiers, d’un hôpital et d’un stade multifonctionnel dans le département de Keur Massar. Ndiogou Sow exhorte l’État à mettre à la disposition de Malika une assiette foncière pour l’érection de ces infrastructures.

Grève des travailleurs des Collectivités Territoriales

Les collectivités territoriales tournent au ralenti. Pour cause, les travailleurs ont déclenché hier un mouvement d’humeur de trois jours. Le mot d’ordre de grève de l’Intersyndicale des travailleurs a été bien suivi sur l’ensemble du territoire national. La banlieue de Dakar n’est pas en reste. Car de Pikine à Guédiawaye, les populations ont eu du mal hier à se procurer certaines pièces d’état civil. En tout cas, si le nouveau gouvernement ne trouve pas une solution à la plateforme de revendications des travailleurs, ce sont les populations qui vont en pâtir. Ils réclament l’augmentation des salaires, le retard de la matérialisation de la fonction publique locale.

Les deux présidents de Commissions de Wallu

L’Assemblée nationale a clôturé hier sa première session ordinaire de l’année par la ratification des 14 commissions permanentes. Dans l’édition précédente, on a cité les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar qui dirigent les Commissions. Ceux de l’opposition sont maintenant connus. Pour le compte de la coalition Wallu Sénégal, le député-maire de Saraya, Mady Danfakha, pilote la commission des Affaires Économiques : (Industrie, Artisanat, Tourisme, Échanges, Commerce intérieur et extérieur, Consommation, Plan, Coopération économique, Consommation). La députée Rokaya Diouf de Wallu est désignée présidente de la commission du Développement Durable et de la Transition Écologique : (Environnement, Eau, Assainissement, Forêts et Chasse).

Les 5 présidents de Commissions de Yewwi

Restons à l’Assemblée nationale pour dire que la coalition Yewwi Askan wi (Yaw) s’est retrouvée avec cinq commissions. Il s’agit de la Commission de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, des Infrastructures et des Transports (Travaux publics, Urbanisme, Habitat, Logement et Transports) qui est présidée par Bassirou Goudiaby ; de la Commission de l’Energie et des Ressources Minérales (Électrification urbaine, Électrification rurale, Mines, Ressources pétrolières et gazières, Énergies renouvelables), dirigée par le 1er adjoint au maire de Dakar, Abass Fall ; la Commission des Affaires étrangères, des Sénégalais de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine est conduite par le député maire de Hann Bel Air, Babacar Mbengue. Quant à la tête de liste des suppléants de Yewwi Askan wi, Oumar Sy, il est désigné président de la Commission de l’Éducation, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs. La Commission des Délégations : (Évaluation et Contrôle de l’exécution des Lois votées, Suppléance de l’Assemblée dans l’adoption de mesures relevant du domaine de la loi conformément à la Constitution) est managée par le juriste Mohamed Ayib Daffe.

Le ministère de la Jeunesse ne contrôle aucun établissement public

La Coalition JUSTE relève des incongruités dans la répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique. D’après le président de cette coalition, Amadou Bassirou Ndiaye, le ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi n’a rien qui le rapproche de l’entrepreneuriat qui doit permettre la création de richesses et d’emplois. Une bizarrerie renforcée, constate-t-il pour le regretter, par l’existence de l’entrepreneuriat dans plusieurs départements ministériels tels que le ministère de la Famille avec la Direction des Organisations féminines et de l’Entrepreneuriat féminin et le Fonds national de l’Entrepreneuriat féminin, le ministère de la Formation professionnelle avec le Centre d’Entrepreneuriat et de Développement technique. Mieux, indique M. Ndiaye, la Présidence conserve la Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes qui devrait être l’outil majeur du ministère de l’entrepreneuriat. De plus, ce ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi ne contrôle aucun établissement public, aucune société nationale et société à participation publique. La coalition JUSTE plaide, par ailleurs, pour le rattachement du bureau de mise à niveau, l’Adpme et la Direction des PME au ministère du Développement Industriel et des Petites et Moyennes Industries.

Calme plat au Palais de justice

La ville de Dakar a connu des jours plus tumultueux pour le procès de personnalités politiques. En plus, si c’est celui du bouillant maire de la capitale Barthélemy Dias dont les sorties pour aller répondre à la justice, sont toujours mouvementées. C’est pourquoi hier aussi, les Dakarois avaient retenu leur souffle surtout avec l’important dispositif sécuritaire qui avait été mis en place pour faire face à d’éventuels heurts avec les membres de Yaw dont les députés avaient fait savoir qu’ils allaient accompagner leur collègue au tribunal. Mais les quelques policiers qui discutaient tranquillement devant leur fourgonnette à la Place de l’indépendance renseignent sur la situation qui a prévalu hier lors de la proclamation du verdict en appel du procès du maire de Dakar. Le palais de justice et les alentours de la capitale sénégalaise étaient en effet encadrés par les forces de l’ordre. Mais en vain. Le seul travail qu’ils ont eu faire était de fouiller et vérifier les personnes qui travaillent ou viennent chercher des documents au Palais de Justice. Sinon c’était le calme plat.