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LA GROSSE ALERTE DE L’ANCIEN MINISTRE, MOUHAMADOU MAKHTAR CISSÉ

https://emedia.sn Sous le prisme de l’adéquation formation-emploi, l’ancien ministre du Pétrole et des énergies, Makhtar Cissé, invité samedi dernier de la matinée portes ouvertes de l’Institut Edge, s’est évertué à un profond diagnostic de la situation économique du pays. Chevronné technocrate, l’ancien directeur de cabinet du Président Macky Sall, qui a renfilé sa toge d’Inspecteur général d’Etat (Ige), estime d’ailleurs que « le défi de l’emploi », s’il n’est pas relevé, expose notre pays à « l’implosion ». La matinée portes ouvertes organisée ce week-end par l’Institut Edge (Ecole de doit, de gestion et d’économie), a été l’occasion pour Makhtar Cissé, invité de marque de l’évènement, de se pencher sur les goulots qui freinent l’envol économique du pays.

Devant un parterre d’intellectuels composés, entre autres, de l’ancien procureur Ndoye, du directeur du Cres Abdoulaye Diagne, de l’ancien Dg de la Rts, Makhtar Sylla et du professeur Abdoulaye Sakho, l’ancien ministre du Pétrole et des énergies a, d’emblée, ausculté la question du chômage.

« Il y a des efforts à faire en étant à l’écoute du marché du travail et de ses pulsions, puis de comprendre ses besoins en essayant d’avoir des formations adaptées dans beaucoup de domaines. La moitié de la population du Sénégal a 19 ans et moins. 50 % des Sénégalais qui cherchent à intégrer le marché du travail, après avoir fait une formation, sont entre 20 et 25 ans. Donc, cela veut dire que la problématique de l’emploi est un défi majeur pour notre pays. Si nous ne le relevons pas, nous exposons notre pays à l’implosion. Parce que la jeunesse est impatiente. Elle a besoin de travailler, de s’exprimer, de s’épanouir », a mis en garde l’ancien ministre du Budget. Dans le domaine de l’investissement, il pointe du doigt une autre gangrène de l’économie sénégalaise en se basant sur la faiblesse du niveau d’entrepreneuriat. « On n’a pas assez d’entreprises. Et c’est un problème éminemment économique. Car il s’agit d’un problème à la fois de planification stratégique et de planification opérationnelle. C’est pour cela que c’est difficile parce que le temps du développement, il faut toujours planifier et être sur le long terme. Dire quels sont les véritables besoins de notre économie, et comment nous la voulons dans le long terme, comment la transformer pour qu’elle soit performante. C’est donc identifier les besoins en compétences et pouvoir les atteindre. Mais attendant ce temps loin, il faudra agir dans l’immédiat en produisant de la valeur, de la richesse et en créant des emplois », a-t-il préconisé.

Moins de 500 mille salariés sur 17 millions de Sénégalais

S’appuyant sur des données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), l’ancien ministre du Budget souligne qu’au Sénégal, 9 emplois sur 10 relèvent du secteur informel. « Vous ne compterez pas 500 mille contrats de travail dans ce pays, pour une population active qui n’est pas loin de 5 ou 6 millions. Fonction publique et secteur privé réunis, nous avons moins de 500 mille salariés sur 17 millions 700 mille habitants », a chiffré l’ancien directeur général des Douanes. Or, a-t-il indiqué, en économie, c’est la réalité qui gouverne. « Notre population est composée de 60% de paysans. C’est l’économie rurale qui, quantitativement, domine. Mais ce sont les services qui produisent la richesse pour plus de 60%. Ce qui est un gros paradoxe. C’est pour cela qu’il nous est difficile de décoller économiquement.La transformation structurelle de l’économie suppose que ce soit, le secteur primaire à travers des chaines de valeurs, l’industrialisation qui tire notre économie»,a froidement analysé M. Cissé.Falilou MBALLO

Une amélioration du déficit budgétaire de 8,7% au troisième trimestre (DPEE)

Dakar, 5 déc (APS) – Le déficit budgétaire est de 959,4 milliards au troisième trimestre contre 1050,9 milliards à la même période en 2021, soit une amélioration de 8,7%, a-t-on appris de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). ‘’Au terme des trois premiers trimestres de 2022, la gestion budgétaire est ressortie déficitaire de 959,4 milliards contre un déficit de 1050,9 milliards à la même période en 2021, soit une amélioration de 8,7%’’, rapporte la DPEE dans sa Note de conjoncture du 3e trimestre 2022 paru en décembre. Selon le document consulté par l’APS, ‘’cette situation reflète une hausse de la mobilisation des recettes et des dons budgétaires, combinée à un accroissement soutenu des dépenses’’. En effet, explique la DPEE, ‘’dans un contexte de poursuite de relance des activités, les ressources mobilisées à fin septembre 2022, estimées à 2514,4 milliards, ont enregistré une augmentation de 25,6%, en glissement annuel’’. Quant aux dépenses, elles sont évaluées à 3473,7 milliards, enregistrant une hausse de 13,7% comparativement à fin septembre 2021, signale la DPEE.OID/ASB

La croissance économique est ressortie à 0,8% au troisième trimestre (DPEE)

Dakar, 5 déc (APS) – L’évolution de l’activité économique est ressortie à 0,8% au troisième trimestre 2022, rapporte la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). ‘’L’évolution de l’activité économique interne hors agriculture et sylviculture, mesurée par celle de l’Indice général de l’activité (IGA), est ressortie à 0,8% au troisième trimestre 2022, en variation trimestrielle’’, indique la DPEE dans sa Note de conjoncture du 3e trimestre 2022. Le document paru en décembre souligne que ‘’sur un an, des croissances respectives de 1,6% et 2,7% de l’activité sont relevées, au troisième trimestre et sur les neuf premiers mois de 2022’’. Selon la Note de conjoncture consulté par l’APS, ‘’l’activité économique hors agriculture et sylviculture s’est légèrement accrue de 0,8% en variation trimestrielle, au troisième trimestre 2022, à la faveur du tertiaire (+2,8%), atténuée par le repli du primaire (-7,4%), du secondaire (-0,1%) et des taxes sur biens et services (-1,4%)’’. Le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture), mesuré par l’indice d’activité, corrigé des variations saisonnières, s’est replié de 7,4% entre le deuxième et le troisième trimestre tandis que le secteur secondaire s’est contracté de 0,1%, en variation trimestrielle.

Au troisième trimestre 2022, l’activité du secteur tertiaire a progressé de 2,8% en rythme trimestriel.

Cette progression s’explique par ‘’la bonne tenue des +activités financières et d’assurance+ (+9,8%), de l’hébergement et de la restauration (+4,7%), des +activités spécialisées, scientifiques et techniques+ (+14,1%), de l’enseignement (+6,0%), des activités immobilières (+3,5%) et du transport (+2,5%)’’. La DPEE signale que ‘’sur une base annuelle, une hausse de 1,6% de l’activité économique est notée au troisième trimestre de l’année 2022, à la faveur principalement des secteurs tertiaire (+8,2%) et primaire (+6,1%)’’. ‘’En cumul sur les neuf premiers mois de 2022, la croissance de l’activité économique (hors agriculture et sylviculture) est ressortie à 2,7%, sous l’impulsion du tertiaire (+4,5%) et des taxes sur biens et services (+5,7%)’’, ajoute-t-elle.OID/ASB

Progression des dépenses liées à l’alimentation et au transport au troisième trimestre (DPEE)

Dakar, 5 déc (APS) – Les dépenses liées à l’alimentation et au transport ont progressé pour la plupart des ménages au troisième trimestre 2022, rapporte la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). ‘’L’enquête de Perception de la conjoncture par les ménages (EPCM) a fait ressortir, au troisième trimestre 2022, une hausse des dépenses alimentaires et de transport pour la plupart des ménages enquêtés (respectivement 95,9% et 53,5%)’’, indique la DPEE dans sa Note de conjoncture du 3e trimestre 2022 paru en décembre. Le document signale à propos de l’électricité que ‘’71,0% des ménages ont constaté une augmentation entre leurs deux dernières factures’’.

Le texte consulté par l’APS ajoute que ‘’pour leur part, les dépenses de santé et de scolarité sont restées stables pour 50,0% et 64,9% des enquêtés, respectivement’’.

Au troisième trimestre toujours, l’enquête de conjoncture sociale fait ressortir que ‘’la plupart des ménages de Dakar ont accès à l’eau potable (99,3%) et à l’électricité (99,2%)’’ tandis que ‘’l’assainissement est resté peu accessible (30,8% des ménages)’’. Selon la DPEE, ‘’le taux moyen de scolarisation des enfants de plus de six ans à Dakar s’établit à 93,8% (92,2% dans les familles moyennes contre 96,7% dans les grandes familles)’’. La proportion de ménages ayant des enfants de moins de 18 ans qui travaillent se situe à 3,1% (3,6% pour les familles moyennes contre 0,0% dans les grandes familles), lit-on dans le document. En outre, ‘’3,0% des grandes familles ont en leur sein des enfants confiés contre 5,3% pour les familles moyennes’’, rapporte la DPEE, soulignant que ‘’la majeure partie des familles enquêtées (66,0%) assurent trois repas par jour au troisième trimestre contre 78,6% au trimestre précédent ; soit une baisse de 12,6 points en variation trimestrielle’’. Selon la Note de conjoncture, ‘’33,1% des ménages prennent seulement deux repas’’. La DPEE rapporte que ‘’l’inflation, les inondations et les délestages constituent les principaux chocs subis par les ménages au troisième trimestre 2022’’. En effet, explique-t-elle, ‘’94,8% des ménages déclarent une hausse du niveau général des prix, 17,9% ont subi des inondations tandis que 9,2% d’entre eux sont affectés par des coupures d’électricité’’. Par ailleurs, les pertes d’emploi et l’incapacité du principal soutien sont respectivement déplorées par 1,9% et 1,3% des enquêtés. La Note de conjoncture signale qu’au troisième trimestre 2022, ‘’la confiance des ménages s’est dégradée de 16,8 points par rapport au trimestre précédent’’. ‘’Les opinions des ménages sur leur situation financière et celle sur la situation économique du pays ont été défavorables sur le troisième trimestre de 2022’’, lit-on dans le document.OID/ASB

Production des services d’hébergement et de restauration : 0,8%de progression au 3ème trimestre 2022

https://www.sudquotidien.sn Les prix de production des services d’hébergement et de restauration ont progressé de 0,8% au troisième trimestre 2022, comparés à ceux du trimestre précédent, renseigne la dernière publication des indices des prix de production des services (Ipps) de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Selon les Ipps de l’Ands, « cette augmentation est imputable à l’accroissement simultanée des prix de production des services de restauration (+3,4%) et d’hébergement (+0,1%), dans une moindre mesure ». En référence à ceux du troisième trimestre 2021, les prix de production des services d’hébergement et de restauration ont augmenté « de 4,3% ». Sur les trois premiers trimestres de 2022, une hausse de 3,8% des prix de production est également notée, relativement à la même période de 202. Corrélativement au trimestre précédent, les prix de production des services immobiliers ont connu une hausse de « (+0,2%) au troisième trimestre 2022 en relation avec l’augmentation des prix de production des services de location de logements (+0,2%) ». En variation annuelle, ils se sont accrus de « 1,9% », souligne l’Ipps. De même, sur les trois premiers trimestres de 2022, les prix de production des services immobiliers ont augmenté de « 1,2%, relativement à la même période 2021 », précise la source.

Baisse des prix de production des services de soutien…

S’agissant des prix de production des services de soutien et de bureau,ils ont baissé « de 0,2% au troisième trimestre 2022 comparativement à ceux du trimestre précédent », relève la même source. Ce repli est principalement lié à la réduction des prix de production des services de nettoyage (-3,1%). En référence à ceux du troisième trimestre 2021, les services de soutien et de bureau se sont renchéris de 0,1%. Les prix ont également augmenté de 0,3% sur les trois premiers trimestres 2022, comparativement à la même période de 2021. 

JP MALOU

Hausse de 2,4% de la valeur ajoutée du secteur de l’élevage en 2021

https://www.lejecos.com La valeur ajoutée du secteur de l’élevage a enregistré une hausse de 2,4%, passant de 469,7 milliards de francs Cfa en 2020 à 481,1 milliards de francs Cfa en 2021. L’information est rendue publique par le ministère charge de l’économie, du plan et de la coopération via la Revue annuelle conjointe (Rac) 2021. Le document explique cette performance par le que les activités d’élevage ont été relancées, à la suite de la levée des mesures restrictives de lutte contre la Covid-19, notamment, l’ouverture des frontières, des hôtels, des bars et des restaurants ainsi que la reprise des cérémonies religieuses, socio-culturelles et familiales. En effet, la production nationale de viande et d’abats a atteint un volume de 297 521 tonnes en 2021, soit une augmentation de 12 565 tonnes par rapport à 2020 et un taux de réalisation de 97% de la cible. Cette production est portée essentiellement par la viande de volaille (45%) et la filière bovine (31%). Quant à la production nationale de lait, elle a également enregistré une augmentation de 4,8% entre 2020 et 2021, pour se situer à 280,6 millions de litres, sous l’impulsion d’une part de l’élevage pastoral, qui a tiré profit de l’amélioration du disponible fourrager dans les zones d’accueil des transhumants, et d’autre part des élevages de race pure exotique dont les effectifs en production connaissent une hausse consécutive aux programmes d’importations de génisses gestantes à haut potentiel laitier de l’État du Sénégal. La cible de production de 2021 a été quasiment atteinte avec un taux de réalisation de 99%, relève enfin le rapport de la Rac 2021.Bassirou MBAYE

La production de l’aquaculture hausse de 24,9% en 2021

https://www.lejecos.com La production de l’aquaculture est évaluée à 1 374 tonnes en 2021 contre 1 100 tonnes en 2020 au Sénégal. Selon le ministère en charge de l’économie, du plan et de la coopération, cela représente une augmentation de 24,9%. Ce bon résultat s’explique par la création de 43 nouvelles fermes, l’acquisition de géniteurs et le renforcement de l’encadrement des infrastructures aquacoles (fermes et fabriques d’aliment de poisson). Malgré, cette augmentation, le ministère renseigne à travers le rapport de la revue annuelle conjointe 2021, que le résultat reste en deçà de l’objectif de 40 000 tonnes à l’horizon 2023. Toutefois, la Rac souligne que l’adoption récente du code de l’aquaculture devrait permettre de doter le Sénégal d’un cadre juridique organisant l’activité aquacole,notamment les dispositions relatives à l’autorisation d’exploitation,à l’application des normes zoo-sanitaires, phytosanitaires, environnementales et sociales.Bassirou MBAYE

L’OMVS étrenne une nouvelle centrale hydroélectrique à Gouina (Mali)

Saint-Louis, 4 déc (APS) – Le complexe hydroélectrique de Gouina (Mali), dernier né du programme régional d’infrastructures de l’Organisation pour la mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a été inauguré samedi en présence des quatre Premiers ministres des pays membres, annonce un communiqué.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du chef du gouvernement malien Bernard Goumou et de ses collègues Abdoulaye Maiga (Mali), Mohamed Ould Bilal Messoud (Mauritanie) et Amadou Ba (Sénégal).

Il y avait aussi le président du Conseil des ministres de l’OMVS, Serigne Mbaye Thiam, par ailleurs ministre de l’Eau et de l’Assainissement du Sénégal, et le Haut-Commissaire de l’organisation, Mohamed Abdel Vetah. “Le barrage hydroélectrique de Gouina est situé à 165 km en aval du barrage de Manantali, à 60 km en amont du barrage de Félou et à 74 km au sud-est de Kayes, en territoire malien”, note le communiqué. Il ajoute que la production moyenne de ce barrage, “estimée à 607 GWh/an, est repartie entre le Mali (34%), la Mauritanie (33%) et le Sénégal (33%)”. Elle représente la couverture des besoins en énergie d’environ 3 200 000 personnes. Gouina porte ainsi le productible annuel moyen de l’OMVS de 1150 à 1757 GWh, soit un accroissement relatif de 53%, signale le communiqué. Dans le cadre de sa réalisation, un Plan de gestion environnementale et sociale a été exécuté avec succès pour atténuer les impacts du projet qui a nécessité le déplacement de populations, selon la même source. Un programme d’électrification rurale a été également mis en œuvre en faveur de 89 villages dont 34 au Mali, 45 au Sénégal et 10 en Mauritanie, signale l’OMVS. Il précise que la Société de gestion et d’exploitation du barrage de Manantali (SOGEM), organe spécialisé de l’OMVS, est en charge de la gestion des ouvrages hydroélectriques réalisés par l’organisation.AMD/BK

Plus de 250 milliards de francs CFA alloués au Développement communautaire et à la Solidarité nationale

Dakar, 5 déc (APS) – Les député ont voté, dimanche, le budget 2023 du ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale arrêté à la somme de 253 milliards 901 millions 559 mille 411 francs CFA. Le budget a été voté par 86 députés; 70 autres ont voté contre. Aucune abstention n’a été notée. Les travaux de cette plénière ont démarré à 10 heures 30 minutes et ont été dirigés par le président de l’Assemblée nationale, Docteur Amadou Mame Diop. Le ministre en charge de ce département ministériel, Samba Ndiobène Kâ a défendu ce projet de budget, en présence de ses collègues des Finances et du budget, Mamadou Moustapha Bâ et du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, Samba Sy.AT/OID

L’Etat reste devoir plus de 29 milliards aux mutuelles de santé (Samba Ndiobène Kâ)

Dakar, 4 déc (APS) – La dette due par l’Etat aux mutuelles de santé s’élevait à 29 milliards 565 millions de francs CFA. en octobre dernier, a indiqué, dimanche, le ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, Samba Ndiobène Kâ. La dette “due aux mutuelles s’élevait à 29 milliards 565 millions de francs CFA en octobre 2022”, a-t-il dit dans des propos rapportés par un rapport parlementaire consacré au projet de budget, pour l’exercice 2023, du ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale. Kâ, cité dans ce document, a donné le détail de la structure de cette dette, précisant que 769 millions de francs CFA concernent les subventions générales aux mutuelles de santé, alors que 19 milliards CFA sont destinés aux bénéficiaires de la Bourse de sécurité familiale et des carte d’égalité des chances. Les frais de  remboursement de césarienne représentant 2 milliards 340 millions de francs CFA, 3 milliards 609 millions de francs CFA reviendront au Plan sésame et 2 milliards 248 millions de francs CFA relèvent du volet prise en charge des enfants de 0 à 5 ans. “Un plan d’apurement est en cours d’élaboration », en collaboration avec les ministres des Finances et du budget et de la Santé et de l’Action sociale, a annoncé Samba Ndiobène Kâ.AT/BK

Développement communautaire : Samba Ndiobène Kâ explique la logique des pouvoirs publics

Dakar, 4 déc (APS) – La création d’un ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale « vise essentiellement à corriger, voire réduire, de manière significative, les inégalités sociales et territoriales sur l’ensemble du territoire » sénégalais, explique Samba Ndiobène Kâ, en charge de ce département ministériel. “La création de ce département ministériel si transversal vise à corriger, voire réduire, de manière significative les inégalités sociales et territoriales sur l’ensemble du territoire”, a dit le ministre, cité dans un rapport parlementaire portant sur le projet de budget, pour l’exercice 2023, du ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale. Selon le ministre Samba Ndiobène Kâ, la création du département ministériel qu’il pilote est “le fruit d’une réflexion mûrie” et aussi une réponse “à une logique fort cohérente”. Il ajoute que la création de sous-secteurs tels que la Solidarité nationale et l’Equité sociale et territoriale sont une “réponse aux disparités existantes entre les localités du pays, dans ces différents volets”.AT/BK

le ministère du travail, du dialogue social et des relations avec les institutions est arrêté à 5 838 979 034 milliards FCFA de budget.

https://www.dakaractu.com Le projet de budget du ministère du travail, du dialogue social et des relations avec les institutions est arrêté à 5 838 979 034 milliards FCFA en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Le projet de budget est réparti en trois (3) programmes. Il s’agit d’abord du Programme 1006 axé sur le Pilotage, la Coordination et la Gestion administrative dont les crédits de ce programme sont arrêtés à 1 728 699 262 milliards FCFA. Le programme 2019 centré sur la gouvernance du marché du travail, a été crédité de 3 614 218 280 milliards FCFA. Par contre, le programme 2107 concentre sur la protection sociale des travailleurs pour l’exercice 2023, et les crédits de ce programme sont évalués à 496 061 492 millions FCFA en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Le ministre du travail, du dialogue social et des relations avec les institutions, Samba Sy, a défendu le projet devant les parlementaires. Il est assisté par le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba…

Pape Sagna Mbaye, ministre des pêches : «Aucune licence n’est délivrée sans passer par le circuit réglementaire»

La problématique des licences de pêche, les chambres frigorifiques non exploitées, les pirogues en fibre de verre ont été abordées par les députés lors du passage du ministre des Pêches et de l’économie maritime, Pape Sagna Mbaye, à l’Assemblée nationale. Se prononçant sur l’attribution des licences de pêche à des navires étrangers, le Ministre a soutenu qu’aucune licence n’est délivrée au Sénégal sans passer par le circuit de la commission d’attribution de la licence de pêche. Les députés ont adopté avant-hier, samedi 03 décembre, le projet de budget 2023 du ministère des Pêches et de l’économie maritime qui s’élève à 21 473 996 259 FCFA, contre 43 537 000 000 FCFA l’année précédente, soit une baisse de l’ordre de 22 000 000 000 FCFA. Lors des débats généraux, beaucoup de députés ont dénoncé l’attribution des licences de pêches à des bateaux étrangers. Prenant la parole pour défendre son budget, le ministre des Pêches et de l’économie maritime Pape Sagna Mbaye a soutenu qu’aucune licence n’est délivrée au Sénégal sans passer par le circuit de la commission d’attribution de la licence de pêche. Une commission composée, dit-il, de plusieurs représentants du secteur. « Nous avons 127 licences pour les bateaux sénégalais et 25 pour l’Union Européenne (UE), donc moins de 150 licences, là ou d’autres pays comme la Guinée Bissau disposent de plus de 292 et la Mauritanie, plus de 300 licences », indique-t-il. Pape Sagna Mbaye a manifesté toute sa disponibilité, particulièrement vis-à-vis de l’opposition qu’il invite à l’objectivité et à l’honnêteté de reconnaître que dans le secteur de la pêche, certains efforts ont été faits. Le ministre trouve qu’une bonne partie des députés est loin de maîtriser les sujets dont ils parlent, notamment sur la pêche. Ce qu’il fustige, c’est que ces parlementaires aient boudé l’hémicycle au moment où il donnait les réponses aux différentes interpellations. « Ils devaient être là pour écouter les vérités premières. Ceux qui ont été les plus virulents, et parfois avec une audace imprudente, ont pris la clé des champs. Mais nous allons faire tout pour être adeptes de la philosophie de la complémentarité et capables d’être sur les hauteurs », a martelé Pape Sagna Mbaye.Sudquotidien.sn

COUPURES INTEMPESTIVES D’ÉLECTRICITÉ À KOLDA : La colère des populations 

https://www.enqueteplus.com Dans la capitale du Fouladou, les coupures intempestives d’électricité mettent les populations dans tous leurs états. Les activités en prennent un coup et des dégâts matériels sont enregistrés, suite à ces délestages. Depuis quelques semaines, la fourniture de l’électricité n’est pas du tout stable et cela impacte le quotidien des habitants de la capitale du Fouladou. Une situation qui fait qu’aujourd’hui, les consommateurs subissent d’énormes pertes dues à ces coupures intempestives. ‘’Les dommages s’expliquent par le fait que les populations ne sont pas informées des coupures. Moi, j’ai perdu mon téléphone portable, mon téléviseur et même mon frigo. Tous ces dégâts sont dus à ces coupures intempestives de l’électricité’’, se désole Harouna Cissé trouvé dans sa boutique au quartier Doumassou. Son voisin Elimane Seydi d’ajouter  : ‘’Nous, consommateurs, ne sommes pas satisfaits. La Senelec doit corriger ces problèmes. Parce que la demande n’est pas du tout satisfaite.’’ Moussa Soumboundou, lui, veut savoir ce qui se passe au niveau de la société, pour que la fourniture soit aussi défaillante. ‘’Il faudrait que les agents osent faire face aux populations pour leur expliquer les causes de ces coupures de courant’’.

‘’Les factures sont chères’’

Pendant ce temps, les factures, elles, deviennent de plus en plus chères, selon les consommateurs. ‘’Pour le même matériel que j’utilise à chaque fois, je me retrouve avec une facture de 80 mille francs CFA, alors qu’auparavant, je payais 25 à 35 mille francs CFA. Et parfois, quand tu réclames, les agents te disent que tu dois payer. Parce que c’est toi qui as consommé ça’’, explique Moussa Diallo, boutiquier au quartier Hilèle. Un autre commerçant de poursuivre  : ‘’Vraiment, nous ne comprenons pas cette augmentation des factures. En réalité, s’il y a trop de coupures de courant, il devrait y avoir une baisse au niveau des factures, mais non, c’est le contraire. La Senelec doit nous expliquer les raisons de cette hausse des factures et ces coupures à répétition.’’ Interrogée, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) n’a apporté aucune réponse par rapport à ces coupures répétées.NFALY MANSALY

« ALLER AU-DELÀ DES DÉNONCIATIONS  » (ALIOUNE TINE)

https://emedia.sn L’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) a restitué, mercredi, ses rapports 2020 et 2021 sur le respect des dispositions du Code des marchés publics. Sur 7 629 marchés passés par les 117 autorités contractantes auditées  : 84 l’ont été par entente directe, dont 2 par offres spontanées négociées. Saër Niang soutient que pour les performances peu ou pas satisfaisantes, il est constaté des cas de violations graves telles que des commissions de marchés dont la composition n’est pas conforme, la non-inscription de marchés dans le Plan de passation des marchés (Ppm) ou l’Avis général de passation des marchés (Agpm), des offres qui sont signées de façon anonyme sans indication du nom et de la qualité des signataires, l’attribution de marchés à des candidats dont l’objet social est sans lien avec le marché.

« Aller au-delà de la dénonciation »

Alioune Tine, qui réagit, s’interroge sur la suite à donner à ces dossiers. « La grande question des mécanismes de régulation de la gouvernance et de lutte contre la corruption au Sénégal, c’est le fait qu’ils n’aillent pas au-delà de la dénonciation, exactement comme les Ongs. Car en dehors des manchettes de la presse que dalle », a écrit le militant des droits de l’homme sur les réseaux sociaux. Dans sa publication sur twitter, il n’a pas manqué d’interpeller l’Assemblée nationale, arguant que « le Parlement doit agir ». Die BA

Situation nationale du Sénégal : L’analyse et les recommandations de la CNTS

Le Bureau confédéral de la Confédération nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS), s’est réuni 26 novembre 2022, à la Bourse du Travail Madia Diop, sous la présidence de son Secrétaire général Mody Guiro. Analysant la situation socio-économique du pays, le Bureau confédéral a tout d’abord salué les décisions prises par le gouvernement de procéder à la baisse des prix des denrées de première nécessité et du loyer, tout demandant à l’Etat de prendre les dispositions nécessaires pour rendre effectives, les mesures annoncées. Le Bureau confédéral a ensuite déploré la persistance des conflits sociaux dans certains secteurs privés, publics et parapublics, au mépris des principes et valeurs du Dialogue social, qui demeure l’instrument le plus approprié pour parvenir à des accords consensuels, facteurs de progrès et de paix sociale. La Confédération nationale des Travailleurs du Sénégal invite le gouvernement et les Employeurs, à privilégier le Dialogue social et la négociation, pour une sortie de crise dans les entreprises privées, publiques et parapublics, en proie à l’instabilité du fait d’une mauvaise gestion des préoccupations légitimes exprimées par les travailleurs.

Il s’agit :

– de procéder à la suppression du système des équivalences dans le secteur de l’hôtellerie; – de poursuivre les négociations avec les syndicats des travailleurs des collectivités territoriales et de parvenir à un Accord profitable à tous; – d’examiner avec attention et équité la situation des travailleurs contractuels du secteur de la santé victimes d’injustice dans leur traitement salarial; – de finaliser les négociations avec les travailleurs du secteur primaire (élevage, agriculture et pêche) sur les salaires; – de respecter les droits des travailleurs des plates-formes d’hydrocarbures offshore et des stations-services; – d’engager une réflexion inclusive sur La Poste, en vue de redresser et sauvegarder cet important outil. Le Bureau confédéral invite par ailleurs le gouvernement à examiner avec les Employeurs, la possibilité d’une augmentation généralisée de salaire dans le secteur privé ou l’octroi d’un crédit fiscal pour améliorer les conditions d’existence de ces travailleurs qui souffrent aussi du renchérissement du coût de la vie. Par ailleurs, le Bureau confédéral note avec inquiétude, la reprise des perturbations dans le secteur de l’enseignement public et demande au gouvernement, de veiller au respect des différents protocoles d’accord signés avec les syndicats pour garantir la stabilité du secteur.

Dans ce même ordre d’idées, le Bureau Confédéral demande au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour procéder aux renouvellements des organes délibérants des Institutions de prévoyance sociale (IPRES et Caisse de Sécurité Sociale), non renouvelés depuis 2013.

Abordant les questions d’actualité, le Bureau confédéral a tenu à condamner fermement les violences verbales et physiques constatées au sein de l’Assemblée nationale et appelle la classe politique sénégalaise, pouvoir comme opposition, à la sérénité et au sens des responsabilités, tout en invitant le gouvernement et l’Assemblée nationale à prendre les dispositions nécessaires pour la Ratification de la Convention 190 de l’OIT sur la violence et le harcèlement. Concernant la 4e conférence nationale des femmes travailleuses, le Bureau Confédéral demande aux organisations affiliées, de préparer cette activité, dans un esprit de solidarité et de recherche de consensus, pour faire de l’événement un grand succès. Examinant le rapport du 5e congrès mondial de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) tenu à Melbourne, en Australie, du 16 au 22 novembre 2022, le Bureau confédéral a salué la Déclaration adoptée par le congrès et demande au gouvernement et au patronat, d’oeuvrer pour l’adoption d’un nouveau contrat social, inclusif et basé sur les droits le travail décent, pour sortir de la crise multidimensionnelle que traverse le monde du travail. Le Bureau confédéral réaffirme son soutien et sa solidarité à tous les travailleurs en lutte et lance un appel à l’unité et à la solidarité de l’ensemble des travailleurs, pour plus d’efficacité de l’action syndicale.Vive la CNTS,Vive le mouvement syndical,Le Bureau confederal

Diourbel : 675 infections au VIH diagnostiquées depuis 2004 (médecin)

Diourbel, 4 déc (APS) – Au total, 675 infections par le VIH ont été diagnostiquées au centre hospitalier régional Heinrich Lübke de Diourbel (centre) depuis 2004, a-t-on appris du docteur Amadou Kane, responsable du service médecine de cet établissement hospitalier. « Notre cohorte est de 675 malades du Sida diagnostiqués au jour d’aujourd’hui au centre hospitalier régional de Diourbel depuis septembre 2004 », a-t-il indiqué dans un entretien avec l’APS. Il a signalé que la prise en charge du VIH « est effective à l’hôpital régional [de Diourbel] depuis la première semaine du mois de septembre 2004, et depuis nous avons en réalité enregistré 675 patients atteints du VIH documentés ». « Malheureusement certains patients, dès l’instant qu’ils prennent le traitement et sentent une sensation de mieux-être, ont tendance à arrêter le traitement, alors que le traitement antirétroviral est à vie. C’est pourquoi nous avons énormément de perdus de vue », a-t-il relevé. « La difficulté que nous avons dans la prise en charge effective des malades, c’est qu’on a énormément de perdus de vue », a-t-il insisté, précisant que sur les 675 patients dépistés à l’hôpital régional de Diourbel depuis 2004, « seuls 110 patients malades continuent de venir à leurs rendez-vous ».

« Donc, il y a un différentiel énorme  où peuvent se cacher des perdus de vue, des malades décédés où des malades qui ont volontairement abandonné le traitement au profit d’un traitement traditionnel », a-t-il expliqué.

En réalité, les services sanitaires n’arrivent « pas à avoir une parfaite lisibilité de ces perdus de vue qui ne viennent plus en consultation », a-t-il dit, notant toutefois que l’hôpital dispose d’un système de recherche de ces perdus de vue, avec la mise à contribution d’une assistance sociale pour la reprise des traitements. Le docteur Kane a assuré que les structures de santé de Diourbel ont les moyens de prendre en charge la maladie par le dépistage du VIH, de suivre la charge virale, de même disposent-elles d’un stock suffisant d’antirétroviraux gratuits. Il a appelé les populations « à se rendre à l’évidence que le VIH n’est plus une maladie systématiquement mortelle ». « Les médicaments sont disponibles et avec le recul, il y a des patients qu’on a dépistés depuis 2004, soit 18 ans et qui sont encore en vie », a signalé le médecin, ajoutant que cela signifie que « les médicaments sont quand même efficaces grâce à la trithérapie ». Il est revenu sur les objectifs qui lient le Sénégal et les autres pays en général à l’horizon 2030, relativement à la gestion de la maladie, à savoir arriver à ce que « sur 100 patients diagnostiqués, 95% sachent qu’ils ont le VIH, 95%  reçoivent un traitement sous ARV, et 95% des malades suppriment leur charge virale dans le sang ». Le docteur Kane fait observer que l’ONU SIDA « aimerait que d’ici 2030, il n’y ait plus de Sida dans le monde », mais « le problème, c’est qu’on est à huit ans  de 2030 et qu’il y a encore des efforts à faire pour l’élimination de la maladie au Sénégal ». Le département de Diourbel compte deux sites de prises en charge médicale et de suivi des personnes atteintes du VIH. Ces deux sites sont logés à l’hôpital régional de Diourbel et au  centre de santé Sidi Guissé.AB/BK

Oumar Pène reçoit le ‘’Prix de l’Excellence’’ de la CEDEAO pour son ‘’engagement’’

Dakar, 5 déc (APS) – Le chanteur et compositeur sénégalais Oumar Pène, lead vocal du Super Diamano, a reçu, dimanche, à Abuja (Nigeria) le ‘’Prix de l’Excellence’’ dans la catégorie  »Art » décerné par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), a-t-on appris de la RTS. Le jury a apprécié ‘’le caractère éducatif de sa musique surtout connue en Afrique de l’ouest francophone et dans le monde avec des thèmes aussi divers que la paix et l’intégration africaine’’, a dit l’Envoyé spécial de la Radiodiffusion télévision sénégalaise au 62ème sommet de la Cedeao à Abuja (Nigéria).

Cette récompense est ‘’une reconnaissance de l’engagement de l’artiste dans la promotion de l’intégration africain’’, dit le jury.

Accompagné de son épouse Bana Ndiaye, le lead vocal du Super Diamano a dédié son prix au président Macky Sall et au peuple sénégalais. ‘’C’est un honneur pour le Sénégal et pour le président Macky Sall. Comme en Afrique nous sommes panafricanistes, nous aimons notre continent et nous œuvrons pour la réussite de tous ce que vous entreprenez pour faire plaisir aux populations’’, a déclaré l’interprète de l’album ‘’Climat’’ sorti en 2021. ‘’Aujourd’hui j’ai l’honneur de représenter mon pays ici devant mon président, le premier des Sénégalais. Cela encourage tous les Africains à s’améliorer pour bénéficier de cette distinction’’, a conclu Oumar Pène. Le prix reçu par Oumar Pène est accompagné d’une enveloppe financière de 15 mille dollars US environ 9 millions 314.625 de francs CFA. Le chanteur a été récemment honoré par les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop où une place porte son nom. Le thème du changement et du dérèglement climatique traverse toute la carrière musicale d’Omar Pène, dont le dernier album international, sorti en 2021, est intitulé ’’Climat’’, huit ans après le disque ‘’40 ans en musique’’ Oumar Pène reste constant dans sa musique avec ses rythmes et mélodies, une chose qu’il dit avoir cultivé toute sa vie durant. La danseuse et chorégraphe sénégalaise Germain Acogny avait reçu ‘‘Le prix de l’excellence’’ de la CEDEAO dans la catégorie ‘’Art et Lettre’’ en 2019.  FKS/OID

TOUJOURS PLUS HAUT Par Assane SAADA

« La foule d’un match était une image complète de la Cité », d’après Jules Rimet, le 3e président de la Fifa, sous le magistère duquel la 1re Coupe du monde de football était organisée en 1934. Une assertion dont la vérité est aussi prouvée par la configuration de l’Assemblée nationale. D’ailleurs, quelle folle emprise le football et la politique n’exercent-ils pas sur des populations. Ils fascinent et sont, aujourd’hui, menés par l’argent, les passions… Ils suscitent les mêmes regards selon le beau ou le vilain jeu des acteurs. L’instinct d’attaque, de combativité, le désir de vaincre, la fièvre partisane seraient les mêmes. Comme l’œil détaché du citoyen neutre que les scénarios dramatiques déplaisent et l’éloignent de ce qui ne cesse pas de le focaliser. Après la 2e Guerre mondiale, Jules Rimet pensait que le football pouvait servir comme un excellent moyen pour dissiper la haine, les aversions, les ressentiments, les antagonismes et autres clichés… Seulement, le spectacle est là qui atteste que les antipathies et les incompréhensions gangrènent encore le football et la politique. Mais, si le football et la politique fascinent par ces temps de Mondial et de 1re session budgétaire de la 14e législature, l’exaltation, l’hystérie, le délire, le stress… sont de toutes autres natures. La philosophie des acteurs aussi. Le football est devenu cérébral. Mais, devoir respecter les dix-sept règles de base (codifiées depuis 1863) de ce sport n’altère pas des volontés. Tout le contraire d’un jeu politicien abolissant la conscience. Plus même de motif du répréhensible, un verbe incohérent.

Le luxe d’une réflexion, un combat contre la violence

Le football serait sans doute plus facile à comprendre que le jeu politicien devenu trop compliqué. Écouter des populations parler de football, sortir de leur désœuvrement, des soucis quotidiens… Voir le plaisir qui les transporte dans des discussions de schémas de jeu, de fair-play, rêver de victoires et de célébrations… « Le football est un laboratoire philosophique parfait pour des expériences de pensée. C’est exactement le lieu où penser à ce qui est et à ce qui devrait être », écrit Stephen Mumford dans son livre Football  : la philosophie derrière le jeu. Pour l’auteur, les questions que soulève ce sport ne peuvent être tranchées seulement sur le fait. « Le football offre le luxe d’une réflexion où l’on peut penser à la nature du sport et à ce qu’il nous dit de la vie, de l’éthique, du monde et de la métaphysique ». La codification du football, entamée vers 1840, c’était pour lutter contre la brutalité, la violence. Un combat qui se poursuit. Les premières feuilles de match étaient instituées dès 1854. Aussi depuis 1863, seuls des changements mineurs ont été apportés aux dix-sept règles de base du football. Tout le contraire du jeu politicien qui végète toujours plus dans des caniveaux… avec des « ultras » flirtant même avec le crime. Il ne fait plus rêver comme ces footballeurs qui visent un ciel toujours plus haut malgré leurs peines, les injures… Conscients qu’on ne leur laisse pas le choix. Pourtant ils n’ont jamais peur d’affronter la meute et ne crient jamais à la persécution. Leur grandeur leur interdit toute victimisation. Voici pourquoi ils sont adulés, portés par des millions de cœurs qui les chantent en chœur. Ils sont des perles rares. « Dans l’océan de l’illusion qui nous noie Qu’importe ce que nous réserve l’avenir C’est toujours avec le cœur que l’on joue », chantait Gilberto Gil (musicien et ancien ministre de la Culture) en hommage au Sport Club Corinthians et à Afonsinho (Afonso Celso Garcia Reis) qui « faisait carrière dans le foot pro tout en poursuivant des études de médecine. Son attitude rebelle et les valeurs qu’il proclamait incitait les sélectionneurs à ne pas l’intégrer dans la seleçao. (…) Son look, son engagement et son cursus ont inspiré l’ancien capitaine du Brésil des années 1982-1986, le docteur Sócrates ». Des sacrifices ils en font. Ils n’aiment pas qu’on parle de ce qu’ils font pour leur pays, selon l’ancien international et Ballon d’or africain El Hadj Diouf. Le football c’est le collectif. Un jeu d’équipe même si un solitaire peut surgir, faire la différence et faire gagner un match. « Mon meilleur but ? C’était une passe », disait Éric Cantona. Suffisant pour galvaniser toute une fierté, nationale et au-delà par ces temps de Coupe du monde. Il leur faut trouver un système pour gagner. Ils l’ont fait ou ils devaient le faire. Rien que ne feront des politiciens qui passent des vies à déconstruire plus qu’à mettre en œuvre un système qui fédère autant que le football. Composer une équipe qui fonctionne, joue et gagne est une leçon faite aux politiques. N’est-ce pas réussir un phénomène « émergent qui appartient à un tout et qui diffère des propriétés des parties de ce tout ainsi que des propriétés résultant simplement de l’addition ou agrégation de ces parties » (Stephen Mumford). https://emedia.sn/

Le rassemblement est prévu à partir de 10h à la Maison de la presse Babacar Touré à Dakar.

‘’Tous les journalistes, techniciens et acteurs des médias sont invités au Conseil des médias (…) », indique la CAP dans une note dont l’APS a eu connaissance. Elle appelle ‘’toute la presse et tous les citoyens qui soutiennent la cause à la mobilisation et à venir massivement’’. Le journaliste Pape Ale Niang, directeur du Site d’information Dakar Matin, très critique envers les dirigeants actuels du Sénégal, est en détention depuis le 6 novembre pour ‘’divulgation d’informations (…) de nature à nuire à la défense nationale’’, ‘’recel de documents administratifs et militaires’’ et ‘’diffusion de fausses nouvelles’. Selon Ciré Clédor Ly, l’un de ses avocats, Niang a été arrêté après avoir publié une vidéo relayant le contenu d’un rapport interne de la Gendarmerie nationale sur l’affaire Ousmane Sonko, le chef de l’opposition. Ce dernier a été inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis près de deux ans. Emprisonné à la Maison d’arrêt de Sébikotane, dans le département de Rufisque, Pape Alé Niang a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention qu’il juge ‘’arbitraire’’. En visite récemment à Dakar, le Secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a promis de faire le nécessaire pour obtenir la libération du journaliste.OID/ASB

Alioune Tine : «Macky,libérez Pape A.Niang,sa santé se dégrade dangereusement en prison»

https://senego.com Le fondateur d’Afrikajom Center s’est fendu d’un tweet pour demander au président de la République, Macky Sall de libérer le journaliste, Pape Alé Niang en prison depuis des semaines. « M. le Président Macky, nous vous prions de libérer Pape Alé Niang, sa santé se dégrade dangereusement en Prison », demande Alioune Tine. « Chers chefs d’état de la Cedeao, notre espace a besoins de paix, de stabilité et d’unité. Libérer tous les détenus d’opinion. Mettre dans l’agenda la limitation des mandats », déclare M. Tine.

Abdoul Mbaye : «A défaut de mieux les choisir,formons donc nos députés»

https://senego.com La bagarre qui s’est déroulée, ce jeudi, à l’Assemblée nationale lors de la session budgétaire consacrée au ministère de la Justice, a fait réagir le président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (Act), Abdoul Mbaye. Selon lui, il ne peut tolérer la violence d’une gifle à une femme, en espace privé ou en public. Mais au-delà de ce grave incident, il est essentiel que les députés prennent enfin conscience de leur rôle et du contenu du mandat qui leur a été confié. « Un député est un député du peuple; Il est donc représentant de chaque citoyen à travers son activité de contrôle de l’action gouvernementale et du vote des lois. Que ce dernier soit citoyen d’en bas ou d’en haut, qu’il soit chef religieux ou talibé, le député lui doit respect. Il est totalement inadmissible qu’il profite de la tribune offerte par l’Assemblée nationale pour l’invectiver ou l’accuser de quoi que ce soit en son absence », déclare Abdoul Mbaye. Pour lui, le député a pour interlocuteurs ses collègues présents dans l’hémicycle et les représentants du Gouvernement. « Comment peut-on concevoir que, pour faire plaisir à son chef politique, il s’en prenne à un autre leader politique non député, non membre du gouvernement ? », s’interroge-t-il. La députée qui s’est laissée aller à ce grave dérapage ne sait manifestement rien de son rôle et encore moins de son importance. Elle me semble persuadée de devoir sa présence à notre Assemblée nationale à son chef politique, et d’être tenue de tout faire pour la mériter », ajoute-t-il. Pour M. Mbaye, il est temps pour l’électeur sénégalais de mieux choisir ses députés. Il est impératif que ces derniers soient conscients de leur rôle, ou qu’ils le deviennent par une formation rapide en sciences politiques et en droit dispensée avant l’ouverture de la première session d’une législature nouvelle.

Violence a l’assemblée nationale : Dr Cheikh Sadibou Sakho engage la responsabilité de la classe politique

https://www.sudquotidien.sn Selon Dr Cheikh Sadibou Sakho, les actes de violence notés ces derniers temps n’ont  rien à voir avec la société encore moins avec l’institution parlementaire à laquelle appartiennent la victime et ses agresseurs. Invité de l’émission l’Objection de la radio Sud fm hier, dimanche 3 décembre, l’Enseignant-Chercheur en anthropologie et sociologie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a lié l’agression de la député Amy Ndiaye Gniby à la violence qui caractérise l’espace politique sénégalais depuis quelques temps. Alors que l’affaire de l’agression de la députée Amy Ndiaye Gniby dans l’enceinte de l’hémicycle continue de susciter une vague d’indignation, l’Enseignant-Chercheur en anthropologie et sociologie, Cheikh Sadibou Sakho, est monté au créneau pour préciser que cet acte de violence n’a rien à voir avec la société encore moins avec l’institution parlementaire à laquelle appartiennent la victime et ses agresseurs. Interpellé sur cette question hier, dimanche 3 décembre lors de son passage dans l’émission Objection de la radio Sud Fm, l’Enseignant-Chercheur en anthropologie et sociologie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a indiqué que ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale n’est qu’un prolongement de la violence qui caractérise l’espace politique sénégalais depuis quelques temps, par le fait des acteurs politiques (pouvoir comme opposition). « Je ne suis pas sûr que la violence atteigne nos institutions, parce qu’en réalité, j’entends beaucoup de gens qui disent  : « notre société est devenue violente, nos institutions etc ». En tant qu’anthropologue, je ne crois pas qu’une société puisse être violente en elle-même. En réalité, la société n’existe pas en soi. La société, c’est une construction dans laquelle il existe des sujets sociaux qui, du fait de leur processus de socialisation, se retrouvent à être auteur d’actes qui peuvent être qualifiés d’actes violents ou de propos violents », a expliqué Dr Cheikh Sadibou Sakho. Et d’inviter à faire la part des choses entre les violences qu’on connait ces temps-ci et la société de même que les institutions qui, selon lui, ne peuvent pas être violentes en elles-mêmes. « La société en tant que telle, ou les institutions en tant que telles, ne peuvent pas perpétrer des actes de violence. Ce ne sont pas des institutions actantes ou une société attente, mais les individus qui composent ces institutions peuvent être donc des sujets acteurs de violence. Et c’est pour cette raison qu’il faut dissocier en fait l’institution de l’acte en tant que tel. », a encore ajouté Dr Cheikh Sadibou Sakho tout en engageant la responsabilité de l’Assemblée nationale dans les actes violences notés ces temps-ci, lors du marathon budgétaire. « L’institution doit se montrer responsable des actes qui sont perpétrés par les gens qui sont au sein de cette institution parce que représentant un pouvoir particulier et représentant une légitimité particulière et donc représentant une voie particulière dans la société ».NANDO CABRAL GOMIS

Serigne Mor Mbaye sur le 3e mandat : «La communication de Macky est un danger pour le pays»

https://www.seneweb.com Interpellé sur une troisième candidature de Macky Sall, Serigne Mor Mbaye pense que cette communication de Ni Oui, ni Non de Macky Sall, ne fait qu’augmenter la tension dans le pays.  « Le président Macky Sall devrait depuis longtemps consolider sa parole  parce que c’est lui qui avait dit que c’était son dernier mandat. Mais qu’il maintienne les gens dans cet état  de ni Oui, ni Non, c’est un danger pour le pays», a averti Serigne Mor Mbaye, sur les ondes de la RFM. Le psychologue clinicien invite le chef de l’État à cultiver le respect de la parole : « Je pense qu’il a une grande responsabilité parce que ce peuple l’a accompagné, l’a élu. Ce qui est élégant, c’est de pouvoir dire les choses tout à fait claires. Et les choses, tout à fait claires, il les a dites, il faut qu’il le répète pour qu’on contribue à apaiser encore la situation. Il ne peut pas se  dédire, on ne peut pas manipuler un peuple mature. Il y a une lame de fond qui ne permettra jamais cela et il nous mène vers une situation qui sera regrettable pour notre pays. Je pense que ceux qui le soutiennent à l’extérieur,  et pour qui il roule, devraient savoir cela ». “Nous sommes dans un contexte sous-régional tellement délétère qu’il faudrait préserver la paix civile en respectant les choses clairement”, a-t-il poursuivi. Dans le même sillage, il juge que la multiplication des candidatures est une chose positive : « C’est une bonne chose pour le débat démocratique.  Je pense que dans les jours qui viennent, d’autres  identités vont s’affirmer, c’est une très bonne chose, c’est cela un débat démocratique ».

La dernière manœuvre idiote de Ousmane Sonko Par Madiambal DIAGNE

En évoquant le sort des gardes du corps de Ousmane Sonko, arrêtés suite aux incidents de Tchiky, des échauffourées dans lesquelles ils avaient violenté des personnes qui scandaient le nom de Adji Sarr qui accuse le leader de Pastef de viols et de sévices sexuels, Bassirou Diomaye Faye avait déclaré que ces arrestations procédaient d’une stratégie pour dégarnir la sécurité du président de Pastef et le rendre vulnérable à des attaques, à un assassinat programmé. Ce lieutenant de Ousmane Sonko annonçait dans la foulée, à travers des réseaux sociaux, qu’un projet d’empoisonnement dirigé contre la personne de ce dernier était en cours. «Nous sommes aussi au courant du projet d’empoisonnement du PROS avec l’aide de services secrets extérieurs de deux pays», déclarait-il le 3 novembre 2022. De nombreuses personnes avaient vite balayé ces élucubrations d’un revers de main, considérant que c’était un vulgaire mensonge de plus, une déclaration tendant à essayer d’allumer un contre-feu avant l’audition, prévue pour le lendemain, 4 novembre 2022, de Ousmane Sonko dans le fond de son affaire judiciaire l’opposant à la dame Adji Sarr. Les responsables de Pastef ont cette fâcheuse habitude, et aucun mensonge ou délire n’est assez gros pour eux. La rhétorique de l’éternel complot contre Ousmane Sonko, et cette fois-ci avec la nouveauté d’un projet d’empoisonnement, a été donc agitée par le truchement de divers médias. Mais puisque dans le landernau des «Pastéfiens» on voudrait avoir de la suite dans les idées les plus saugrenues, Ousmane Sonko et ses proches ont cherché à fabriquer ou fomenter, donner un semblant de vérité à un «complot» avec, à la clé, ce projet d’empoisonnement. Cet énième complot dont ils comptent sans doute se servir dans leurs manœuvres et manipulations de l’opinion s’avère bien mal ourdi. Ils sont si malhabiles que leur histoire s’est révélée cousue de fil blanc !

Ousmane Sonko m’a envoyé une personne qui «voudrait l’empoisonner» !

Un proche de Ousmane Sonko, qui chercherait véritablement à l’empoisonner, aurait-il besoin de venir jusqu’à moi et de son propre chef ? C’est la première bêtise de l’opération ! Jugez-en aussi par la maladresse stupéfiante ! Le 26 novembre 2022, un individu, se présentant sous le nom de Ibrahim Iradian, m’a laissé un message par Whatsapp pour me dire qu’il travaillerait depuis longtemps avec Ousmane Sonko et qu’il voudrait faire découvrir au monde le véritable visage du leader de Pastef. Il prétendait vouloir ouvrir les yeux aux Sénégalais, notamment les jeunes, sur les impostures de Ousmane Sonko et que, si j’étais intéressé par ce qu’il comptait me révéler, je n’avais qu’à le lui manifester par un laconique message et qu’il s’arrangerait pour me rencontrer discrètement à l’endroit que je choisirais. Je ne me fis pas prier. Ainsi, rendez-vous était pris pour le soir-même aux abords de l’aéroport de Yoff. Quand il était en route, venant du quartier de Jaxxay 2, disait-il, je l’appelai par la ligne téléphonique et grâce à un logiciel d’identification de l’interlocuteur, un autre nom apparut sur l’écran. Qu’à cela ne tienne, je continuais à jouer le jeu en lui demandant son habillement pour pouvoir l’identifier. J’avais déjà posté un veilleur pour m’assurer de son moyen de déplacement et avec qui il viendrait éventuellement au rendez-vous. Mon guetteur m’informa que la personne a été déposée par un véhicule particulier dont il me fit la description. Ibrahima Iradian m’appela à partir d’un autre téléphone et un autre nom différent apparut. J’envoyai une autre personne pour le chercher et le conduire à mon domicile, à bord d’un véhicule différent de celui que je lui avais annoncé. J’avais pu pouffer de rire en voyant la manière burlesque par laquelle il cherchait à masquer son visage et le bonnet extravagant qu’il portait. Je le mis à l’aise, me montrant très avenant et intéressé par ce qu’il aurait à me raconter. D’entrée de jeu, il était assez étonné que je le reçus à mon domicile. Je notais qu’il a menti sur son moyen de déplacement mais je ne laissais rien transparaître et me gardais de lui demander également par quel moyen avait-il pu obtenir mon numéro de téléphone. Je remarquais, rien que par la précaution avec laquelle il a disposé ses deux appareils téléphoniques sur le bras du fauteuil, qu’il enregistrait notre conversation. Je fis semblant de ne rien comprendre à son manège. L’ambiance était assez complice et il se montra prolixe en me racontant les péripéties de son compagnonnage avec Ousmane Sonko et comment il avait été amené à lui être assez proche. Il disait être introduit auprès de Ousmane Sonko par un frère de Anna Diamanka, la deuxième épouse de Ousmane Sonko. Je notai également en mon for intérieur qu’il mentait sur certains épisodes des relations matrimoniales tumultueuses de Ousmane Sonko et de Anna Diamanka dont je connaissais un bout. D’ailleurs, on peut vraiment dire que j’en savais évidemment plus que lui. Il me disait que si je révélais au grand public certaines choses dans cette union et dans la vie intime de Ousmane Sonko, cela l’aurait décrédibilisé davantage et montrerait qu’il n’est pas digne de diriger un pays comme le Sénégal. Il en arriva finalement, à force de circonvolutions, à dire que Ousmane Sonko avait cherché à le tuer pour un sacrifice, dans le but d’accéder au pouvoir. Le forfait lui aurait été révélé par le féticheur qui préconisait le sacrifice et auprès duquel il avait pourtant lui-même conduit Ousmane Sonko. Cette perfidie était pour lui une raison suffisante pour se venger de celui qui voudrait le faire assassiner, et qu’il venait me voir pour que je lui trouve du poison pour en finir avec lui et libérer en même temps le Sénégal de ce gros danger que constituerait cet homme politique. Il insistait pour me dire que Ousmane Sonko m’en voudrait particulièrement à mort, ainsi que quatre autres personnalités. Je pris l’occasion, sans l’air d’y toucher, pour faire des mises en garde à l’attention de Ousmane Sonko et de ses affidés et leur transmettre des messages précis sur bien des choses que je sais sur Ousmane Sonko mais que mon éthique m’interdit de dévoiler et quelle réponse foudroyante j’apporterais à toute attaque physique par des sbires de Ousmane Sonko contre mes proches ou leurs biens. Je tenais aussi à être clair dans mon propos, pour le dissuader d’entreprendre la moindre action violente contre son leader et surtout de ne pas chercher à l’empoisonner. Je martelai le propos à haute et intelligible voix car je tenais à ce qu’il fût nettement audible dans ses éventuels enregistrements sonores. Ma réaction le contraria et je lui promis de garder le contact avec lui, pour en savoir davantage sur Ousmane Sonko. Je lui filai la somme de cent mille francs en insistant pour qu’il ôtât cette idée de son esprit, encore que la crapule que je crois connaître et qu’il venait de me décrire ne devrait pas mériter qu’on ait à se salir les mains ou commettre un aussi gros péché qu’un meurtre. Aussitôt qu’il sortit, je demandai à le suivre pour voir par quel moyen il allait rentrer. Dans la rue, il passa un coup de fil et se fera chercher par le même véhicule qui l’avait déposé. Je lui envoyai alors un message audio pour lui répéter mon propos afin, non seulement de lever toute équivoque mais aussi pour avoir de mon côté un enregistrement sonore de la teneur de nos échanges. Il me répondit avec naïveté, en affirmant abandonner le projet d’empoisonnement. J’informai alors immédiatement mes proches et certaines autorités de l’Etat de cette affaire en précisant que ces manipulateurs pourraient s’adresser à une autre personne imprudente, qui ne se méfierait pas assez et tomberait peut-être dans le panneau. J’ai aussi appelé quelques amis proches de Ousmane Sonko pour leur dire mon dégoût devant une telle bassesse et une si sidérante ignominie. Comment peut-on respecter un personnage d’un aussi sordide acabit ? Mais le lendemain matin, Ibrahima Iradian reviendra à la charge, dans un autre message audio, pour dire, qu’après réflexion, il ne peut pas ne pas faire payer à Ousmane Sonko sa traitrise car il y va de sa propre sécurité et que pour réaliser son ambition de devenir Président du Sénégal, Ousmane Sonko n’hésitera pas à le sacrifier comme il a déjà fait sacrifier quatorze personnes à l’occasion des émeutes de mars 2021 ; un nombre de morts qui, à l’en croire, ne serait pas fortuit. Il poussa la grossièreté en affirmant que le féticheur lui aurait redit que Ousmane Sonko insistait pour un nouveau sacrifice humain. Je me résolus alors à être ferme et à changer de ton avec lui, lui interdisant désormais de chercher le moindre contact avec moi, s’il s’entêtait de parler de projet d’empoisonnement. Un autre audio suivra dans lequel il s’excusa et me remercia pour lui avoir évité de commettre une grave erreur. Depuis lors, il envoie régulièrement des messages d’amitié auxquels je ne réponds plus.

Si Ousmane Sonko n’a pas participé à ourdir le plan du projet d’empoisonnement, qu’il porte plainte !

Cette histoire loufoque révèle la personnalité de ses fomentateurs et leur crétinisme. En effet, aux Anes bien nés, la Veulerie n’attend point le nombre des années. Il faut bien être stupide pour s’imaginer que j’accorderais foi et accepterais de m’associer à un premier venu qui me proposerait un projet d’assassinat. Quelqu’un qui peut penser qu’une autre personne douée tant soit peu de raison et de jugeote mangerait de ce pain est assurément un pauvre crétin. Ibrahima Iradian s’est révélé un piètre acteur et ne tromperait pas grand monde. Au corps défendant de ce véritable foutraque, simple d’esprit, l’idiotie est du fait surtout des joueurs de marionnettes, ces esprits qui ont échafaudé une telle forfaiture et qui se révèlent être de parfaits sots, «des imbéciles dont on voit l’orgueil à travers les trous de leur intelligence», pour reprendre le mot de Victor Hugo. En effet, Valérie Lemercier disait  : «Un acteur mauvais au cinéma, ça n’est jamais de sa faute, c’est qu’il a été mal choisi ou mal dirigé.» Au demeurant, les faits sont assez graves et si d’aventure Ousmane Sonko voudrait faire croire qu’il n’aurait pas été à la base de cette démarche, qu’il ne l’aurait pas inspirée ou organisée, ou qu’il l’ignorait même, il lui est loisible de porter plainte et déjà je puis l’assurer de ma collaboration pour l’aider à mettre hors d’état de nuire des personnes qui chercheraient à lui ôter la vie. Je reste à sa disposition et à celle des institutions judiciaires pour tous les éléments décrits ci-dessus et des enregistrements vidéo des caméras de mon domicile et du voisinage. J’ai décidé de rendre publique cette affaire pour que nul n’en ignore !Par Madiambal DIAGNE – mdiagne@lequotidien.sn

Un nouveau ‘’Conseil des médias’’ pour la libération du journaliste Pape Alé Niang, mercredi

Dakar, 5 déc (APS) – La Coordination des associations de presse (CAP) tient un nouveau ‘’Conseil des médias’’, mercredi, dans le cadre son combat pour la libération du journaliste Pape Alé Niang, a appris l’APS.