La politique de l’oubli : les blessures de la ville de Dakar Par le Dr Adama Aly PAM ,Historien, archiviste paléographe
L’histoire de la ville qui se lit dans la pierre n’est pas seulement une lubie esthétique, mais une véritable présence mémorielle qui convoque le lien invisible entre des générations de bâtisseurs. Les monuments, les espaces de vie et de culte sont tous l’expression des sociétés. Ils en disent long sur l’expression du pouvoir de l’autorité publique ainsi que de la vie quotidienne des classes populaires. La Renaissance en Occident n’avait pas d’autres buts que de restaurer la glorieuse Rome antique et faire vivre à travers les arts et la culture toutes les traditions gréco-romaines. Les polyphonies architecturales, les fossés et les rues et les places publiques ont énormément de choses à nous raconter. Encore, faudrait-il que nos politiques publiques prennent en compte la dimension du patrimoine historique et culturel dans l’aménagement de nos villes.
Au moment où des débats enflammés sur le déboulonnage de statues coloniales fait rage au Sénégal et un peu partout dans le monde, il est urgent de ne pas céder au populisme mémoriel et à la confusion entre histoire et mémoire et surtout repenser les villes sénégalaises dans le cadre d’une politique culturelle globale qui prenne en compte pour chacune d’elles son histoire particulière et ses lieux de mémoire.
Le sinistre vrombissement des bulldozers qui défigurent effacent du paysage des pages d’histoire de nos villes interpelle la communauté des historiens, des architectes et des conservateurs du patrimoine qui sont malheureusement réduits à jouer les cassandres et à faire le requiem pour à chaque effondrement d’un monument.
Il est certes venu le temps de décoloniser les imaginaires, mais il est aussi important d’arrêter d’essentialiser les cultures africaines. Il y a une lecture romantique fondée sur une fiction d’une culture africaine éternelle aux caractéristiques irrémédiablement figées. L’Afrique est comme tous les continents, un espace ouvert avec des expressions culturelles plurielles fécondées au cours de l’histoire par plusieurs apports internes et externes.
Inauguration du marché Sandaga, 29 avril 1935 ©Fortier
Démolition Sandaga,12 août 2021 ©
ausenegal.com
Le style colonial néo-soudanais des édifices coloniaux de Dakar résulte d’un long cheminement et des choix politiques visant à construire une identité urbaine liant la colonie à la Métropole en faisant d’elle une vitrine internationale de l’administration coloniale. Les premiers édifices coloniaux – le palais du Gouverneur (1908) et l’Hôtel de Ville (1914) – construits dans un style néo-classique. Parallèlement, les constructeurs emploient un style orientalisant néo mauresque en usage en Afrique du Nord pour la caserne de la Marine (1911), les constructions à ossature métallique du Marché Kermel (1907-1910 ; détruit en 1993 puis reconstruit) ou de la Gare du chemin de fer (1910-1914). Le choix de ce style architectural répondait également à une quête d’historicité reliant la capitale impériale à la lointaine histoire du Soudan médiéval pour établir symboliquement un lien visuel entre le pouvoir colonial et le territoire colonisé. La réinterprétation de la grande mosquée de Tombouctou dont la construction remonte au moins au 14
e siècle se lit dans différents édifices publics dont la polyclinique Roume (1931), le marché Sandaga (1935), l’hôtel de l’administrateur de Dakar (1931) reconverti en 1936 en musée (Théodore Monod), la maternité de l’hôpital Central indigène (1919) (hôpital Aristide Le Dantec) et l’Institut Pasteur de Dakar. Ce style généralisé dans toute l’AOF se retrouve même ce style associé au style néo-byzantin de la cathédrale de Dakar. Pour traduire cette vision dans la pierre, des concours d’architecture ont été organisés des emprunts mobilisés pour donner à Dakar sa physionomie. Hélas, les témoins de l’histoire de la ville de Dakar sont en train d’être méthodiquement démantelés. Après la réduction du marché Sandaga en poussières à la veille de la fête de la Tabaski, c’est le tour de la Maternité de l’hôpital Aristide le Dantec à la veille de la coupe du monde de football. Tout cela nous donne l’impression de honteux forfaits que personne ne veut porter et qu’on réalise en catimini. La politique de la ville ne saurait se réduire à débaptiser des noms de rues ou de construire des tours de verre ou des statuts d’inspiration staliniennes. On n’est d’une ville ou d’un village que parce qu’on est habité par l’histoire des lieux, par les multitudes de souvenirs, de sonorités et de liens invisibles entre les morts et les vivants qui nous attachent à la ville et au village. Pour tous ceux qui sont nés à la maternité de l’hôpital le Dantec, le craquellement des murs est aussi synonyme d’une déchirure.
Il est révolu le temps du parallélisme asymétrique du Président Poète Léopold Sédar Senghor. Heureusement, il nous a laissés les dents de la mer (1973-1975) qui concilie le style inspiré par les constructions de Djenné et de Tombouctou et les principes du « parallélisme asymétrique », le Campus de l’Université Gaston Berger, notre ambassade à Brasilia, et peut-être pour quelques temps encore, le Centre International du Commerce International du Sénégal (CICES), avant que les promoteurs immobiliers ne construisent sur les lieux des cubes insalubres.
Maternité de l’hôpital Central indigène, inauguré le 1
er mai 1914 ©Quantum
Maternité de l’hopital A. Le Dantec (ex-Hopital Central Indigène détruit en 2022 après plus de 13 ans de travaux de restauration © Jean Claude Thoret
Les villes dans la ville : de la ségrégation raciale à la ségrégation par l’avoir
Dakar comme toutes les villes coloniales furent des espaces de ségrégation raciale. Les Européens dans les quartier dits Plateaux (Dakar-Plateau, Kayes-Plateau, Abidjan-Plateau) et les africains maintenus à distance dans des villes réservées exclusivement à eux afin de préserver la santé des Européens. Entre Dakar et la Médina, l’actuel quartier Rebeuss était réputée non aedificandi et la prison centrale Rebeuss était implantée dans cette zone tampon pour rappeler au peuple le pouvoir de surveiller et de punir. Pour arriver à ségréguer les populations lébous, des règlements d’urbanismes et sanitaires ont été édictées. Interdiction de construire en pisé, incendie des cases indigènes au moindre cas de maladie contagieuses, interdiction de piler ou de ses livrer à des cérémonies festives bruyantes.
L’épidémie de peste de 1914 a servi de prétexte pour créer la Médina de Dakar et d’y reloger les populations africaines. Une zone non constructible est établie entre la ville européenne et la médina. Les infrastructures mises en place répondent à cette politique. Les camps militaires Mangin et Archinard à la périphérie de la ville européenne sont érigés pour faciliter les cordons sanitaires et les quarantaines des indigènes. Le même dispositif de pont levis avait été érigé à Abidjan entre le Plateau et Treichville.
L’hôpital central Indigène, inauguré en 1914 est dédié aux soins des tirailleurs et des populations indigènes et la polyclinique Roume inauguré en 1932, est également une véritable sentinelle de surveillance de l’état de santé des populations africaines. Ces deux institutions furent également des lieux de formation des premiers médecins africains. Il convient de souligner que l’Ecole de médecine de Dakar, premier embryon de l’enseignement supérieur en AOF sera, de sa création en 1918 jusqu’en 1931, hébergée dans l’enceinte de l’hôpital central indigène. A partir de cette date, elle a été transférée au Rond-point de l’Etoile derrière l’actuelle Assemblée nationale dans les locaux occupés actuellement par I’Institut africain de développement économique et de planification (IDEP). Des élèves comme Félix Houphouët Boigny y firent leurs humanités. La salle qui tenait lieu de morgue et de travaux pratiques de dissection de corps humains pour les élèves existe encore de nos jours.
A cause de l’instrumentalisation des crises sanitaires par les politiciens (Blaise Diagne en 1914), le gouverneur général de l’AOF décide séparer la ville de Dakar de la colonie du Sénégal en créant la circonscription de Dakar et dépendances en 1924.
Celle-ci devient la Délégation de Dakar en 1946. La politique déguerpissement, sera poursuivie dans les années 1950 avec la création de Grand Dakar, Pikine Dagoudane etc.
Senghor et la politique de la ville interdite
Au moment de l’indépendance, les politiques de la ville de Dakar ont toujours conservé les mêmes perspectives inégalitaires mais cette fois par une politique de darwinisme social. L’ancienne capitale de l’AOF illustre parfaitement le lieu où le pouvoir s’affirme et s’exerce sous la forme la plus subtile et parfois la plus crue. Les fous, les lépreux, les colporteurs et les hordes de villageois fuyant la misère des campagnes firent les frais de la stigmatisation. Senghor fut le premier à parler d’encombrement humain dans Dakar lors d’un congrès de son parti. Un arrêté de 1972 portant création d’un Comité national de lutte contre l’envahissement de Dakar par les colporteurs, lépreux et aliénés. Le terme « d’encombrement humain » est par la suite très vite officialisé lors d’un Conseil National du parti de Senghor, l’Union progressiste sénégalaise. Ce terme traduit à lui tout seul la manière dont se fait la gestion de l’espace urbain par la puissance publique. Elle a donné lieu à une politique répressive des comportements sociaux tels que le vagabondage, la mendicité et les petits métiers de rue qui furent transformés en « délits » et justifièrent des mesures à l’égard notamment des lépreux et des malades mentaux. Dans les discours officiels, les termes de bidonvilles comme une pathologie urbaine sont utilisés pour désigner les quartiers comme Fass Paillottes.Cette ville proche de Dakar fera l’objet de multiples incendies dont certaines jugées suspectes.La politique d’«haussmanisation» de Dakar n’a finalement pas épargné Fass qui fut transformé en HLM. Ces dernières années, Dakar est devenue une ville monstrueuse, sans âme où le béton et la pollution continuent de disputer droit de cité dans un espaces urbain aride et insalubre où les marchands de sommeil et trafiquants de tout genre impriment leur vision du monde.
Face à ces visions d’horreur, les ministères de l’urbanisme et de la culture du Sénégal ont le devoir de concevoir des politiques d’aménagement de l’espace public porteuses de sens. Par une stratégie d’inscription spatiale et paysagère de la mémoire dans la construction de l’identité nationale. Cela passe par la mise en cohérence de l’espace et la protection des lieux de mémoire de sorte que les habitants puissent se réapproprier leur ville, raconter son histoire et la transmettre à leurs enfants. Peut-être que la mairie de Dakar devrait songer à produire un dictionnaire des lieux de mémoire de la ville avant que le vacarme des pelleteuses n’impose le triste silence des ruines.
archeo1996@gmail.com
Revue annuelle conjointe 2022 : La production agricole a baissé de 29,8 milliards FCFA en 2021
L’As.–En présence de la ministre de l’économie et du Plan, Oulimata Sarr, la direction générale de la Planification et des Politiques économiques a publié hier la revue annuelle Conjointe (rac) 2022 de la politique économique et sociale. il ressort de ce rapport une baisse de 29,8 milliards Fcfa à la valeur ajoutée du secteur agricole en 2021.
Malgré les nombreuses initiatives et mesures qui ont été prises pour renforcer la production dans le secteur agricole en 2021, la configuration de l’hivernage a entraîné des contreperformances pour la plupart des spéculations. C’est ce qui ressort de la Revue Annuelle Conjointe (Rac) 2022. Le document révèle en effet que la valeur ajoutée du secteur agricole a enregistré une baisse de 29,8 milliards Fcfa, passant de 1 491,9 milliards Fcfa en 2020 à 1 462,1 milliards Fc fa en 2021, malgré les efforts financiers consentis par l’État dans la campagne agricole 2021/2022. S’agissant de la production céréalière constituée principalement de cinq filières (mil, riz, maïs, sorgho, fonio), elle est évaluée à 3.480.394 tonnes en 2021 contre 3.640.545 tonnes en 2020, soit une baisse de 4,4% et un taux de réalisation de 91,3% par rapport à l’objectif de 3.812.668. «La production arachidière s’est établie à 1.677.804 tonnes en 2021, soit un taux de réalisation de 86,4% par rapport à l’objectif. Comparée à 2020, elle a baissé de 119.682 tonnes», d’après le rapport pour qui ce résultat est dû aux pertes de semis engendrées par les pauses pluviométriques par endroits et aux séquences sèches récurrentes dans certaines zones, qui ont entraîné une baisse de 6% du rendement entre 2020 (1 467 kg/ha) et 2021 (1 382 kg/ha). «De même, sur la même période, les superficies emblavées ont diminué, passant de 1.225.081 ha en 2020 à 1.214.316 en 2021», ajoute la Rac.
Concernant par ailleurs la valeur ajoutée du secteur de l’élevage, le document renseigne que celle-ci a enregistré une hausse de 2,4%, passant de 469,7 milliards Fcfa en 2020 à 481,1 milliards Fcfa en 2021. Les activités d’élevage ont été relancées à la suite de la levée des mesures restrictives de lutte contre la Covid-19, notamment l’ouverture des frontières, des hôtels, des bars et des restaurants ainsi que la reprise des cérémonies religieuses, socio-culturelles et familiales
En ce qui concerne la valeur ajoutée du sous-secteur de la pêche, révèle le document, elle a enregistré une diminution de 3%, passant de 139,6 milliards Fcfa en 2020 à 135,5 milliards en 2021. Cette situation s’explique par la baisse des débarquements aussi bien de la pêche artisanale qu’industrielle. Les débarquements de la pêche artisanale sont passés de 394 888,9 tonnes en 2020 à 348.378,1 tonnes en 2021, soit une baisse de 11,7%. Ils sont évalués à 139,4 milliards de FCFA en 2021 contre 152 milliards en 2020.
Rapport–Revue annuelle conjointe 2021 : Morosité dans le secteur agricole
https://lequotidien.sn La valeur ajoutée du secteur agricole a enregistré une baisse de 29,8 milliards de francs Cfa, passant de 1491,9 milliards de francs Cfa en 2020 à 1462,1 milliards en 2021. C’est la principale information à retenir de la Revue annuelle conjointe (Rac) 2021 organisée hier par le ministère de l’Economie, du plan et de la coopération. Lors de la cérémonie de présentation du rapport qui fait la synthèse des actions déroulés en 2021, on retiendra que la production céréalière est évaluée à 3 millions 480 mille 394 tonnes en 2021 contre 3 millions 640 mille 545 tonnes en 2020, soit une baisse de 4,4%. Cette situation s’explique, selon le rapport de la Rac, par la baisse des superficies emblavées et des rendements de la plupart des spéculations, avec l’installation tardive de l’hivernage et des déficits pluviométriques dans la majeure partie du territoire. La production de riz est évaluée à 1 million 326 mille 761 tonnes en 2021, soit une baisse de 2% par rapport à 2020 où la production a été estimée à 1 million 349 mille 723 tonnes et reste en deçà de l’objectif d’1 million 600 mille tonnes.
Toutefois, le rendement du riz a enregistré une augmentation de 4% entre 2020 et 2021, pour se situer à 3482 kg/ha.
Cette tendance baissière n’a pas épargné la production arachidière qui s’est établie à 1 million 677 mille 804 tonnes en 2021, soit un taux de réalisation de 86,4% par rapport à l’objectif. Par rapport à 2020, ce sont 119 mille 682 tonnes de moins. Ce résultat est lié aux pertes de semis, engendrées par les pauses pluviométriques par endroits et aux séquences sèches récurrentes dans certaines zones qui ont entraîné une baisse de 6% du rendement entre 2020 (1467 kg/ha) et 2021 (1382 kg/ha).
De même, sur la période, les superficies emblavées ont diminué, passant d’1 million 225 mille 081 ha en 2020 à 1 million 214 mille 316 ha en 2021, d’après le rapport de la Rac. Qui assure que l’horticulture est l’un des rares segments de l’agriculture qui ont enregistré une hausse. «La production de fruits et légumes est évaluée à 1 million 583 mille 661 tonnes en 2021, soit une hausse de 4% par rapport à 2020 où la production a été évaluée à 1 million 519 mille 784 tonnes. Cette production est essentiellement tirée par les légumes dont la production a tourné autour d’1 million 304 mille 706 tonnes avec une contribution de 82,4%. La production d’oignon qui domine, est estimée à 435 mille tonnes, soit une hausse de 6% par rapport 2020, mais reste en deçà de la cible de 511 mille 602 tonnes. Quant à la production de pomme de terre, elle a enregistré une baisse de 21 mille 359 tonnes entre 2020 et 2021, pour se situer à 126 mille 626 tonnes, soit un taux de réalisation de 69,3% de l’objectif fixé à 182 mille 706 tonnes. Cette situation est due à la non-disponibilité des semences», lit-on dans le document.
Le chômage recule en 2021
Si l’agriculture a connu une année morose par rapport à l’exercice précédent, le chômage a, pour sa part, baissé. En effet, le taux global de chômage de la population active âgée de 15 ans et plus est ressorti à 23,6% en 2021 contre 22,3% en 2020, avec un taux plus important en milieu rural (28% contre 19,9% en milieu urbain). Dans la même période, ce taux est de 36,7% chez les femmes et 12,1% chez les hommes. Le taux d’activité se situe à 60,7% en 2021, contre 54,2% en 2020, et varie selon le milieu de résidence et le sexe. Il est estimé à 61,9% en milieu urbain et 59,4% en milieu rural, à 69,2% pour les hommes et 53,3% pour les femmes. Toujours selon le rapport de la Revue annuelle conjointe, le nombre d’employés salariés dans le secteur des entreprises est évalué à 336 mille 968 en 2021, contre 311 mille 280 en 2020, soit une hausse de 8,3%. Cette évolution résulte principalement, de l’augmentation des effectifs dans la construction, les services et de l’industrie, qui ont connu une hausse respective de 39,3%, 8,5% et 5,6%.
De même, les rémunérations globales ont progressé de 8,7% sur la même période. Les heures hebdomadaires moyennes travaillées par employé ont également augmenté de 1,1% sur la période, pour s’établir à 41,7 heures en 2021. Ils sont 6 mille 608 demandeurs d’emploi en 2021 contre 2 mille 178 en 2020.
mgaye@lequotidien.sn
Des résultats satisfaisants dans la production de l’oignon et de la pomme de terre (officiel).
Saly Portudal (Mbour), 29 nov (APS) -Le Secrétaire général du ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises (PME), Samba Ndao, a salué, mardi à Saly, les résultats satisfaisants dans la production de l’oignon et de la pomme de terre.
‘’Alors que la production d’oignons a dépassé la barre des 400.000 tonnes en 2021, la production de pomme de terre est passée de 67 485 tonnes en 2016 à 122 000 tonnes en 2021, soit une augmentation moyenne de 80%’’, a-t-il dit.
Ndao présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier bilan de la Campagne de commercialisation horticole 2021-2022.
Cette rencontre de trois jours à l’initiative de l’Agence de régulation des marchés (ARM) a regroupé tous les acteurs des chaines de valeurs pour discuter des problèmes et apporter des solutions en vue d’améliorer les conditions de commercialisation.
Selon lui, ‘’la production de carottes est quant à elle estimée à 30.000 tonnes en 2021’’. Tous ces ‘’résultats satisfaisants s’expliquent en partie par un accompagnement de l’Etat’’.
Les producteurs ont bénéficié de subventions sur les semences et engrais, suivies de mesures de contingentement des importations, la régulation du marché et le développement de la contractualisation entre producteurs et commerçants, a-t-il expliqué.
‘’Grace à la régulation du marché, la production locale, en oignon, pomme de terre et carotte arrive à couvrir les besoins de consommation pendant au moins 9 mois de l’année’’, a indiqué le secrétaire général du ministère.
Samba Ndao a cependant soulevé les défis de stockage et de conservation des produits auxquels font face les petits producteurs.
C’est dans ce sens que le ministère est en train de mettre en œuvre un ambitieux programme de renforcement des infrastructures de commercialisation et de stockage pour 2022-2024.
Ainsi, ‘’cinq plateformes seront installées dans les zones de Mbane, Ndiaye Mberesse (Dagana), Rao (St Louis), Ngoméne (Pout), Ross Bethio (St Louis) et une chambre froide d’une capacité de 1500 tonnes à Fass Boye’’, a-t-il annoncé.
A en croire le Secrétaire général du ministre du commerce, les marchés pour la réalisation de ces infrastructures de conservation ‘’sont déjà lancés et les travaux vont démarrer au plus tard au début du mois de janvier 2023’’, a assuré Samba Ndao.FD/OID
COMMERCIALISATION ARACHIDE : L’ouverture des exportations, le gros écueil
https://www.enqueteplus.com Hier, le Premier ministre Amadou Bâ a présidé un Conseil interministériel sur la campagne de commercialisation de l’arachide. Naturellement, le ministre de l’Agriculture Aly Ngouille y a pris part, aux côtés du secrétaire général du ministère des Finances et des acteurs de la filière arachide.
Ces derniers, situés à diverses échelles de la chaine de production, ont partagé quelques une de leurs préoccupations. Pour l’essentiel, elles ont été prises en compte et des consensus trouvés, sauf pour la date d’ouverture des exportations.
Les producteurs veulent qu’elles soient ouvertes une dizaine de jours après le lancement de la campagne de commercialisation. A défaut, qu’une taxe soit imposée sur les exportations.
‘’Je vais demander au ministre de recevoir les exportateurs. Ensemble, ils vont discuter. Le gouvernement a des propositions, mais comme nous l’a suggéré le président de la République, nous préférons que les acteurs fassent d’abord des recommandations. On verra s’il faut ouvrir maintenant et mettre une taxe ou s’il faut décaler la date’’, a dit Amadou Bâ.
Par ailleurs, des acteurs ont évoqué leurs difficultés à rembourser leurs crédits. Amadou Bâ les a rassurés. Il a annoncé une rencontre entre les producteurs et le secrétaire général du ministère des Finances et du Budget, pour établir un plan et des modalités de remboursement de la dette paysanne, les dettes certifiées.
À cette rencontre, a été rappelé le prix plancher fixé pour la vente du kilogramme de l’arachide. Il est fixé à 275 F CFA. ‘’Si quelqu’un trouve un meilleur prix, il a le droit de le vendre à ce prix choisi. Il n’y aura aucune réprimande. Ce qui est interdit, c’est de vendre en deçà de 275 F CFA’’, a rappel Amadou Bâ.
Commercialisation arachidière : le prix plancher vise « uniquement » à protéger les producteurs (opérateur)
Kaolack, 29 nov (APS) – Le prix plancher du kilogramme d’arachide pour cette campagne agricole vise « uniquement » à protéger les producteurs, a déclaré, mardi, le président de l’antenne centre de la Fédération nationale des opérateurs privés stockeurs et transporteurs (FNOPS/T.
Le chef de l’Etat a fixé le prix plancher d’achat au producteur du kilogramme d’arachide à 275 FCFA contre 250 FCFA lors de la précédente campagne.
« L’État a pris cette décision pour uniquement protéger les producteurs. A travers cette mesure, le gouvernement a sécurisé la vente car désormais personne ne peut plus acheter le prix du kilogramme en deçà de 275 francs CFA », a notamment dit Cheikh Tall.
S’exprimant lors d’un point de presse à Kaolack, M. Tall a jouté qu’il s’agit du prix plancher, soulignant que certains opérateurs achètent le kilogramme à plus de 300 francs CFA dans le monde rural.
Pour permettre aux points de collecte des graines d’arachide de pouvoir bien fonctionner, il a invité l’Etat à solder ses dettes auprès des opérateurs, acteurs incontournables dans cette campagne de commercialisation.
Interpellé sur les gros porteurs qui avaient été interceptés vers la localité de Missirah, il a renseigné qu’après les vérifications d’usage, ils ont repris le chemin de leur route.
Selon lui, les gendarmes ont pu constater que ces graines d’arachide ont été achetées plus que le prix plancher.ADE/ASB/OID
Plus de 35 milliards de l’Allemagne pour le digital et le foncier
Dakar, 29 nov (APS) – Le gouvernement du Sénégal va recevoir une aide financière de 35, 5 milliards de francs CFA (54 millions d’euro) de la République fédérale d’Allemagne en vue de promouvoir la digitalisation des services dans l’administration publique et la modernisation de la gestion foncière, a appris mardi l’APS.
Les conventions d’aide ont été paraphées, mardi, à Dakar, par la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, et l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Sénégal, Sönke Siemon.
Le directeur du Bureau régional de la coopération financière allemande (KFW) à Dakar, Karl Von Klitzing, a également pris part à la cérémonie de signature.
Le premier accord concerne la promotion de la digitalisation de l’administration publique (PRODAP) pour une enveloppe d’environ 19 milliards de francs CFA, a précisé la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
Selon Oulimata Sarr, ce projet a pour but ‘’d’améliorer l’efficacité, la transparence et l’accès aux services publics pour renforcer le réseau informatique national de l’Administration afin de le rendre plus performant ».
Le second accord, d’un montant d’environ 16,5 milliards de FCFA, est relatif au Programme de modernisation de la gestion foncière (PROMOGEF), a précisé Oulimata Sarr, saluant le ‘’dynamisme » de la coopération germano-sénégalaise.
Elle a notamment insisté sur le projet ‘’Compact with Africa’’ que le gouvernement allemand compte mettre en œuvre dans le but notamment de contribuer à ‘’la création d’emplois qualifiés pour la jeunesse sénégalaise ».
Selon le directeur du bureau régional de la coopération financière allemande (KFW) à Dakar, Karl Von Klitzing, ‘’la digitalisation de l’Administration et la sécurisation des titres fonciers sont deux thèmes très importants pour rendre le Sénégal plus attractif pour les investisseurs étrangers’’.
‘’En signant ces deux contrats, aujourd’hui, nous poursuivons la dynamique extraordinaire qui caractérise notre coopération économique », s’est félicité l’ambassadeur d’Allemagne au Sénégal, Sönke Siemon.AN/SMD/ASG
Ressources extérieures budgétaires : Les clarifications de Moustapha Ba
Le ministre des Finances et du Budget a apporté des précisions, dans le cadre de l’examen du budget du ministère de l’Eau et de l’Assainissement. Il a été arrêté à 131,7 milliards F CFA pour 2023.
Soit le triple en 10 ans.
Sur ces crédits, il faut retenir, selon Moustapha Ba, que près de 93 %, soit un montant de 122,23 milliards F CFA, sont consacrés exclusivement aux investissements au profit des populations et seulement 7 % sont alloués aux dépenses de personnel et de fonctionnement, soit 9,5 milliards F CFA.
Moustapha Ba a précisé que ce budget est financé à plus de 50 % sur ressources externes. Soit 73,2 milliards F CFA dont 54,4 milliards constitués de prêts-projets et 18,8 milliards de dons en capital.
À cet égard, il a souligné que l’intérêt de ce secteur est que tous les prêts contractés comportent un élément don d’au moins 35 % (élément de libéralité) acquis généralement dans le cadre de la coopération bilatérale. «Tout pays qui s’endette avec au moins un élément don de 35 % peut maîtriser le risque de surendettement. En conséquence, c’est un choix assumé de recourir au financement externe parce que simplement, il y a certains secteurs de souveraineté nationale, à savoir le ministère des Forces armées (272,3 milliards F CFA en 2023) et le ministère de l’Intérieur (180,2 milliards F CFA en 2023) qui sont intégralement pris en charge sur ressources internes. Pour des secteurs comme l’agriculture, la santé, l’eau et l’assainissement et autres, l’État a fait le choix de lever des ressources extérieures tenant compte des options tenues dans la stratégie d’endettement du pays», explique le ministre des Finances et du Budget.
Risques budgétaires, catastrophes naturelles
S’agissant des risques budgétaires, notamment ceux liés aux catastrophes naturelles, il a indiqué que son département prévoit toujours des mesures de mitigation ou d’atténuation, ex ante et ex post, pour les prendre en charge.
Moustapha Ba affirme, en outre, avoir pris bonne note du plaidoyer pour un renforcement de certains mécanismes de mitigation comme ceux figurant dans la Matrice des actions prioritaires (MAP) de lutte contre les inondations, qui bénéficie d’une dotation de 1,9 milliard F CFA en 2023.
En ce qui concerne les factures impayées des établissements publics évaluées à 8,4 milliards F CFA, il a fait noter que des mesures ont été prises afin de s’assurer de la couverture budgétaire des dépenses obligatoires liées aux factures d’eau et d’électricité avant la validation des budgets desdits établissements. Aussi, il a indiqué que les agents comptables particuliers de ces établissements sont autorisés à payer directement ces dépenses obligatoires, sans ordonnancement préalable.
Bonne tenue du secteur primaire en septembre 2022
https://www.lejecos.com En septembre 2022, le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) s’est renforcé de 11,0% en variation mensuelle, à la faveur essentiellement du sous-secteur de l’élevage (+12,6%).
L’information est contenue dans la dernière publication de la Direction de la prévision et des études économique (Dpee) « Point Mensuel de Conjoncture @ novembre2022 ».
Sur la période, la pêche s’est également bonifiée de 3,6%. Sur un an, il est toujours noté une hausse de 7,9% de l’activité du primaire est notée en septembre 2022, en liaison avec l’élevage (+16,3%).
Toutefois, cette performance est atténuée par la contraction de 19,7%, du sous-secteur de la pêche, sur la période sous-revue
. Adou FAYE
Baisse de l’activité économique interne en septembre 2022
https://www.lejecos.com Selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), l’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) s’est repliée de 0,5%, en variation mensuelle, au mois de septembre 2022, en liaison avec la contreperformance du secondaire (-4,5%) et des taxes sur biens et services (-5,9%).
Sur la période sous revue, la Dpee souligne que le primaire (+11,0%) et le tertiaire (+2,6%) se sont bien tenus. Sur un an, l’activité économique a légèrement progressé de 1,0% au mois de septembre 2022, à la faveur des secteurs tertiaire (+10,0%), primaire (+7,9%) et secondaire (+2,2%).
Adou FAYE
Victorine Anquediche Ndeye met en exergue l’importance de l’entreprenariat social et solidaire
Dakar, 29 nov (APS) – La ministre de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire, Victorine Anquediche Ndeye, a mis en exergue, mardi, l’importance de l’entreprenariat social et solidaire.
‘’L’entreprenariat social et solidaire sera l’un des moteurs du développement inclusif, pourvoyeur d’emplois et l’assurance de revenus décents à des centaines de milliers de nos compatriotes, femmes et jeunes actifs, les acteurs de cette économie populaire’’, a-t-elle dit.
Elle s’exprimait lors de la cérémonie de clôture de la ‘’Quinzaine de l’économie sociale et solidaire’’.
‘’Nous sommes réunis ce jour, au terme d’une série de visites de travail qui nous a conduit, mes équipes et moi, dans le pays profond, au cœur des terroirs et au contact des populations de Ziguinchor, Sédhiou (…) auprès de celles et ceux qui font l’économie réelle’’, a-t-elle relevé.
La ministre a indiqué que l’étape de Dakar, avec la présence des acteurs de l’économie sociale et solidaire, des jeunes et des femmes réunis, ‘’constitue aussi un moment fort d’échanges et de partage sur l’économie sociale et solidaire comme vecteur d’inclusion socio- économique dans les terroirs’’.
Ce secteur polarise la moitié des actifs du pays et peut constituer un véritable accélérateur de croissance, a rappelé Victorine Anquediche Ndeye.
Selon elle, ‘’une telle consécration marque la détermination du chef de l’État à promouvoir et à développer ce secteur qui est un véritable gisement d’opportunités’’.
Pour Mme Ndeye, la lutte contre le sous-emploi, l’exclusion, l’exode rural et l’immigration irrégulière ‘’se gagnera lorsque l’économie sociale et solidaire servira de cadre d’inspiration, d’orientation et d’impulsion des politiques de développement’’.GIB/OID
Eau–Fourniture en eau à Dakar,Thiès et Mbour : Kms3 en plein régime en 2023
https://lequotidien.sn Les 210 mille m3/jour de la troisième usine Keur Momar Sarr (Kms3) seront injectés dans le réseau de Dakar, Thiès et Mbour, qui concentrent 80% de la consommation d’eau du Sénégal, en 2023. C’est Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’assainissement, qui en a fait l’annonce hier, lors de son passage à l’Assemblée nationale, pour les besoins de l’examen du projet de budget de son département.
De longues files de femmes, bassine à la tête, à la recherche d’eau ! Ce spectacle désolant va être un mauvais souvenir en 2023, selon les autorités. L’usine de Keur Momar Sarr (Kms3), d’une capacité de plus de 210 mille m3/jour, va pouvoir tourner à plein régime. Le suppresseur de Mekhé, qui est en cours de finition, va permettre à Kms3 d’atteindre sa vitesse de croisière. En 2023, Dakar Mbour et Thiès, qui enregistrent 80% de la consommation en eau du Sénégal, vont sentir une amélioration de la distribution d’eau. C’est Serigne Mbaye Thiam qui l’a annoncé hier, à l’Assemblée nationale. Le ministère de l’Eau et de l’assainissement affirme que le problème d’eau ne sera qu’en partie résolue. «Dakar, Mbour et Thiès ont besoin de 580 mille m3/jour. Ce chiffre sera de 760 mille m3/jour en 2025 et 1,1 million en 2035», a déclaré Serigne Mbaye Thiam. En attendant de trouver une solution, le ministre de l’Eau et de l’assainissement a évoqué le contrôle exercé sur Sen’eau. «La direction du patrimoine et du contrôle de l’exploitation de la Sones exerce de façon permanente, un contrôle administratif, technique et commercial. Aucun manquement justifiant la remise en cause du contrat d’affermage n’est constaté à date. Le non-respect des engagements souscrits par Sen’eau entraînerait la mise en œuvre des stipulations contractuelles prévues à cet effet», a-t-il dit.
Interpellé par Guy Marius Sagna sur le choix de Sen’eau, Serigne Mbaye Thiam a affirmé que cette dernière «est une société de droit sénégalais dans laquelle la part nationale est majoritaire avec 55% du capital dont 20% détenus par l’Etat. Suez en détient 45% à la différence de la Sde qui, bien qu’étant elle aussi une société de droit sénégalais, est majoritairement détenue par des capitaux étrangers et l’Etat du Sénégal n’y détenait que 5%». Sur une augmentation des factures de la Sen’eau, Serigne Mbaye Thiam a précisé que le tarif unitaire n’a pas connu de hausse depuis 2015 et est fixé par arrêté conjoint du ministre des Finances et celui de l’Eau. «Cependant, il peut y advenir des hausses jugées trop importantes dues aux volumes d’eau facturés. Dans ce cas, il appartient à l’usager de faire des réclamations auprès de la Sen’eau», a expliqué le ministre de l’Eau et de l’assainissement. Qui a rappelé que la tarification se fait suivant 3 tranches. Il s’agit de la tranche sociale qui est de 202 francs Cfa le mètre cube pour un volume compris entre 0 et 20 m3. La tranche intermédiaire est de 631 francs Cfa pour un volume compris entre 21 et 40 m3. La dernière tranche est de 655 francs Cfa pour 41m3 et plus.
«Une réflexion est en cours sur la révision de la structure tarifaire», a annoncé Serigne Mbaye Thiam. Qui a indiqué que la tranche sociale est subventionnée à hauteur de 17 milliards Cfa environ par année, à raison de 1100 Cfa le mètre cube en plus du renoncement de la Tva sur les deux premières tranches.
S’agissant des problèmes issus de la délégation de service public, Serigne Mbaye Thiam a affirmé que l’étude commandée atteste que «la réforme est pertinente, mais il fallait prendre des mesures d’accompagnement, notamment une meilleure communication avec les populations, l’implication des collectivités territoriales et des Asufor». Et pour les manques d’eau en milieu rural, Serigne Mbaye Thiam a pointé du doigt l’absence de réseau interconnecté. Dans cette même logique, il a annoncé qu’une étude de restructuration est en cours pour une entrée du Fonds souverain des investissements stratégiques (Fonsis) dans son capital et l’implication des collectivités territoriales.
Le secteur Eau et assainissement financé par des ressources externes
Le budget du ministère de l’Eau et de l’assainissement pour 2023 est arrêté à 131 milliards 746 millions 775 mille 790 francs Cfa. 93% de ce montant, soit 122,3 milliards de francs Cfa, sont consacrés aux investissements.
Naturellement, 7% du budget sont alloués aux dépenses de personnel et de fonctionnement, soit 9,5 milliards de francs Cfa. Selon le ministre des Finances et du budget, «ce budget est financé à plus de 50% par des ressources externes, soit 73,2 milliards de francs Cfa dont 54,4 milliards de francs Cfa constitués de prêts projets et 18,8 milliards de francs Cfa de dons en capital». Mamadou Moustapha Ba a souligné que l’intérêt de ce secteur est que tous les «prêts contractés comportent un élément don d’au moins 35%, acquis généralement dans le cadre de la coopération bilatérale. Tout pays qui s’endette avec un élément de don d’au moins 35% peut maîtriser le risque de surendettement. C’est un choix assumé de recourir au financement externe».
Par Malick GAYE
Contrat d’affermage de l’eau-SMT défend son prédécesseur Mansour Faye,tacle Guy M.Sagna et récolte les hourras des députés de Benno
https://www.dakaractu.com Le contrat d’attribution au groupe français Suez du marché de la distribution d’eau dans le pays aurait fait perdre au Sénégal 50 milliards de Francs CFA sur une durée de 15 ans pour avoir arraché la gestion de l’eau des mains de la SDE qui proposait 285,9 francs le m³ pour la confier à Sen’Eau une entreprise française qui demande 298,5 francs le m³ avec le coût du branchement encore plus cher avec 90.000 F pour la SDE contre 231.000 F pour Sen’Eau. C’est en tout cas ce qui est ressorti de la prise de parole de Guy Marius Sagna ce mardi 29 novembre lors du vote du budget du ministère de l’eau et de l’assainissement à l’Assemblée Nationale. Même s’il n’était pas responsable du secteur en cette période, le ministre Serigne Mbaye Thiam a tenu à défendre son collègue aujourd’hui chargé des transports. « M Sagna, ce que vous dites n’est pas conforme à la vérité », a-t-il d’abord remis en place la tête de file du mouvement « France Dégage » provoquant une cohue générale, avant de se lancer dans des argumentaires pour démonter la position du parlementaire. Aux députés du pouvoir qui lui venaient en soutien, le Ministre de les rassurer en disant qu’il « n’est pas un manchot »
Baisse des loyers à Dakar : «Le gouvernement promet des sanctions»(Abdou Karim Fofana)
https://senego.com Baisse du prix du riz, de l’huile, du sucre, des fournitures scolaires ou encore des loyers : les différentes mesures annoncées par Macky Sall début novembre seront d’abord appliquées dans la capitale. À Dakar, où réside près d’un Sénégalais sur quatre, l’inflation galopante et la bulle spéculative du logement rendent la situation intenable pour une grande partie de la population. L’ancien responsable du ministère de l’Urbanisme Abdou Karim Fofana, nommé ministre de la Consommation et du Commerce, et porte-parole du gouvernement a détaillé les enjeux d’une telle décision aux confrères de Jeune Afrique.
Les populations bénéficiaires peuvent, d’ores et déjà, commencer l’application de la décision. Les nouveaux tarifs sont de 5% pour les loyers de plus de 500 000 FCFA, de 10% pour ceux allant de 300 000 FCFA à 500 000 FCFA et de 20% pour ceux inférieurs ou égaux à 300 000 FCFA.
Le ministre sénégalais du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana a promis des sanctions contre les bailleurs qui ont décidé de ne pas appliquer la mesure.
A propos des denrées alimentaires, les différentes mesures annoncées par Macky Sall début novembre sont d’abord appliquées à Dakar, où réside près d’un Sénégalais sur quatre.
Soixante-cinq agents de commerce sont mobilisés pour contrôler 35 000 boutiques répertoriées à Dakar.
Le simple fait de ne pas publier les affiches d’indication des prix pourra faire l’objet d’une sanction. Les dispositifs seront ensuite étendus au reste du pays, avec une légère différence de prix due aux coûts d’acheminement des produits.
Les 10 pays en Afrique où la connexion internet est la plus rapide
https://www.sikafinance.com Le site spécialisé en études comparatives
Cable.co.uk vient de publier son classement 2022 qui compare les offres internet dans 220 pays à travers le monde. En nous appuyant sur ce classement dont l’étude s’est déroulée sur une période de 12 mois jusqu’au 30 juin 2022,
Sika Finance vous dévoile le top 10 des pays en Afrique où la vitesse de connexion est la plus rapide.
Avec une vitesse internet moyenne nationale de 52,17 mégabits par seconde (Mbps), le
Rwanda, 48ème au niveau mondial, est le pays où le débit internet est le plus rapide en Afrique un peu plus que
La Réunion (37,44 Mbps) et l’
Afrique du Sud (28,62 Mbps) qui occupent respectivement la 2ème et 3ème place.
Le
Madagascar se positionne à la 4ème place avec une vitesse de connexion moyenne de 19,29 Mbps quand
Nigéria (15,37 Mbps),
Les Seychelles (14,89 Mbps) et
la Mauritanie (13,44 Mbps) suivent respectivement à la 5ème, 6ème et 7ème.
La connexion internet plus rapide au Burkina qu’en Côte d’Ivoire
Avec une vitesse de téléchargement moyenne de connexion de 13,43 Mbps, le
Burkina Faso gagne sa place à la 8ème place de ce top 10 des pays en Afrique où la vitesse de connexion internet est la plus rapide, loin devant la
Côte d’Ivoire (15ème avec 10,14 Mbps) et le
Sénégal ( 26ème avec 6,53). Selon les détails, pour télécharger une vidéo de 5GB au Burkina il faut compter environ 51 minutes alors qu’en Côte d’Ivoire et au Sénégal il faut respectivement compter 1heure 7 minutes et 1heure 44 minutes.
Le top 10 de notre classement se referme avec le
Maroc (9ème avec 13,03 Mbps) et le
Kenya (10ème) avec une vitesse internet moyenne de 12,42 Mbps.
A noter qu’en Afrique, la région d’Afrique du Nord enregistre les vitesses Internet globales les plus faibles, avec une moyenne de téléchargement de 7,45 Mbps contre 8,88 Mbps dans la zone subsaharienne.Olivia Yao
WOODSIDE ANNONCE L’ACHÈVEMENT DE LA PHASE DE CONSTRUCTION DE L’UNITÉ FPSO
https://emedia.sn La phase de construction de l’installation flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) pour la première phase du projet Sangomar au large du Sénégal est achevée. C’est du moins ce que renseigne l’australien Woodside. « La phase 1 de développement du champ de Sangomar est actuellement achevée à environ 70 % et sera le premier projet pétrolier offshore du Sénégal. Le développement comprend le FPSO, 23 puits et l’infrastructure sous-marine de soutien, conçue pour permettre le raccordement des phases suivantes. Woodside est l’opérateur et détient une participation de 82 % dans le projet, le Sénégalais Petrosen détenant les 18 % restants », renseigne notre source.
Il faut dire que l’installation FPSO est spécifiquement conçue pour le traitement des hydrocarbures et le stockage du pétrole avant d’être transporté vers les marchés du monde entier. Le FPSO, qui devrait démarrer l’année prochaine, aura une capacité de production d’environ 100 000 barils/jour de pétrole brut. « Bien qu’il s’agisse principalement d’un projet de production pétrolière, Woodside envisage également d’exporter des quantités commerciales de gaz naturel vers la côte. Woodside a finalisé l’acquisition de la totalité de la participation de Far, cotée à Sydney, dans la coentreprise RSSD au début du mois de juillet de l’année dernière », poursuit notre source. Avant de conclure que le FPSO est maintenant transféré au chantier naval Tuas de Keppel Offshore & Marine à Singapour. Keppel terminera l’intégration des topsides et soutiendra les activités de pré-mise en service et de mise en service de l’installation. Cheikh Moussa SARR
En Afrique subsaharienne, les actifs de la finance islamique ont augmenté de 20% en 2021 (rapport)
(Agence Ecofin) – Les banques islamiques et les sukuk représentent 60% des actifs de la finance islamique dans la région. Mais les actifs sous gestion des fonds d’investissement « charia-compatible » progressent rapidement, notamment en Afrique du Sud.
Les actifs de la finance islamique ont atteint 10 milliards de dollars en Afrique subsaharienne en 2021 contre 8 milliards de dollars en 2020, selon un rapport publié le 28 novembre par la Société islamique pour le développement du secteur privé (ICD) et Refinitiv, un fournisseur américano-britannique de données et d’infrastructures sur les marchés financiers.
Le rapport révèle que les banques islamiques opérant au sud du Sahara disposent de 3 milliards de dollars d’actifs, soit 30% du total des actifs de la finance conforme aux préceptes de l’Islam dans la région.
Les sukuk (obligations islamiques) absorbent aussi 30% des actifs contre 2 milliards pour les fonds d’investissement « charia-compatible ». Le reste est réparti entre les compagnies d’assurances takaful et d’autres catégories d’institutions financières islamiques comme les sociétés spécialisées dans la microfinance, les compagnies de leasing, les fintech et les sociétés de courtage.
Bien que les actifs de la finance islamique en Afrique subsaharienne demeurent très modestes comparativement à d’autres régions du monde, plusieurs pays africains figurent dans la liste des pays où la finance islamique enregistre la croissance la plus rapide.
Le Nigeria figure dans le Top 5 des pays où les actifs de la finance islamique ont enregistré les plus fortes progressions en 2021. Ce pays d’Afrique de l’Ouest où 53% de la population est de confession musulmane a enregistré une hausse de 101% des actifs de cette finance fondée sur les principes de la loi islamique, grâce notamment à la forte augmentation du nombre des sukuk souverains (obligations islamiques émises par l’Etat) et coporate (obligations islamiques émises par des entreprises).
Les banques « halal » représentent 70% des actifs
Le rapport révèle également que le Burkina Faso et l’Ethiopie occupent respectivement le 3è et le 4è rangs dans le classement des pays où les actifs des banques islamiques ont fortement progressé durant l’écoulée (+27% et + 26% respectivement).
L’Afrique du Sud occupe, quant à elle, la 7è position à l’échelle mondiale en termes de nombre de fonds d’investissement islamiques (101 fonds) et le 9è rang en termes d’actifs sous gestion par les véhicules d’investissement (environ 2 milliards de dollars).
Le rapport souligne d’autre part que les actifs de la finance islamique à l’échelle mondiale ont atteint 3958 milliards de dollars en 2021, en hausse de 17% par rapport à 2020. Ces actifs, qui ont presque doublé depuis 2015, devraient continuer à croître durant les années à venir pour s’établir à 5900 milliards de dollars en 2026.
L’Iran arrive en tête du classement des pays où les actifs de la finance islamique étaient les plus élevés durant l’année écoulée (1235 milliards de dollars), devant l’Arabie saoudite (896 milliards), la Malaisie (650 milliards), les Emirats arabes unis (252 milliards) et le Qatar (186 milliards).
La répartition des actifs de la finance islamique par région révèle que les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Oman, Koweït, Bahreïn, Émirats arabes unis et Qatar) accaparent plus de 40% de ces actifs ( 1617 milliards), devant les autres pays de la région Moyen-Orient & Afrique du Nord (1300 milliards), l’Asie du Sud-Est (803 milliards), l’Europe (113 milliards), l’Asie du Sud (107 milliards), l’Afrique subsaharienne (10 milliards) et les Amériques (8 milliards).
La répartition des actifs de la finance islamique à l’échelle mondiale par branche d’activité fait par ailleurs ressortir que 566 banques « halal » accaparent 70% du total de ces actifs (2765 milliards).
Les sukuk arrivent en deuxième position avec une part de 18% du total des actifs (713 milliards de dollars), devant les fonds islamiques (238 milliards), les autres institutions financières islamiques comme les établissements de microfinance et les sociétés de leasing (169 milliards) et les compagnies d’assurances takaful (73 milliards).
Pétrole et gaz : Macky Sall,Idrissa Seck et le «syndrome hollandais»
https://www.seneweb.com Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté hier, lundi, un Avis intitulé «Exploitation pétro-gazière et compétitivité économique». C’était en présence, notamment, du ministre du Pétrole et des Énergies, Sophie Gladima.
Le président de l’institution, Idrissa Seck, a profité de l’occasion pour saluer l’approche du Président Macky Sall dans la gestion des ressources pétrolières et gazières du pays. «Il nous plaît ici de féliciter à nouveau le chef de l’État pour sa vision prospective qui a conduit à mettre en place un dispositif efficace pour un bon encadrement de l’exploitation prochaine des hydrocarbures», a-t-il déclaré dans des propos repris par Le Soleil.
Parmi les éléments de ce dispositif, Idrissa Seck cite, entre autres, «le cadre législatif et réglementaire innovant adopté pour une exploitation judicieuse et bénéfique des ressources pétro-gazières, l’objectif étant de préserver notre pays contre le ‘syndrome hollandais’».
Le «syndrome hollandais» est la dépendance d’une économie à une rente. «L’expression provient des effets de la découverte de gaz en mer du Nord sur l’économie des Pays-Bas, renseigne une site spécialisé. (Cette découverte) a provoqué, du fait de la redistribution d’une partie de cette rente, une rapide désindustrialisation du pays. Dans la plupart des cas, lorsque l’exploitation des ressources naturelles domine une économie et lorsqu’une richesse est acquise hors du cycle de production, en particulier dans les situations d’extractivisme, ce processus est observé.»
Réunion plénière de la commission technique du Giaba : le Sénégal réitère son engagement à lutter contre la criminalité financière
https://www.sudquotidien.sn La tenue de la 38ème réunion plénière de la Commission technique du Giaba a démarré à Saly-Portudal en présence de Mamadou Ndiaye, le conseiller technique représentant Mamadou Moustapha Ba, le ministre des Finances et du budget du Sénégal. Selon lui, le Sénégal a vite fait de prendre la pleine mesure des enjeux de la lutte contre la criminalité financière et s’est engagé à lutter contre le fléau qui corrompt nos économies.
Mamadou Ndiaye, conseiller technique représentant Mamadou Moustapha Ba, le ministre des Finances et du budget du Sénégal a réaffirmé son engagement à combattre la criminalité financière et, de manière particulière, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, en relation avec les Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). En ce sens, le représentant du ministre des Finances et du budget a insisté sur l’importance de la mission du Giaba et de l’ensemble des acteurs supranationaux et nationaux dans la lutte contre les activités financières criminelles dans le cadre global de la mise en œuvre de la politique de nos États en matière de sécurité. Ainsi, il a rappelé l’espace d’échange d’expériences offert par le Giaba entre ses différents pays membres : « un cadre de facilitation de la convergence de nos dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et de lutte contre le financement du terrorisme, afin de les conformer aux standards internationaux ». Pour le conseiller technique, le travail de veille du Giaba sur les risques, l’étude des tendances et méthodes de la délinquance financière en plus de l’évaluation régulière des dispositifs de lutte des Etats membres contre ces fléaux demeure un acquis important dans le cadre de la prévention des menaces sécuritaires, contribuant de fait au renforcement du dispositif sous-régional de bonne gouvernance et de transparence. Selon lui, les actions de la lutte contre les crimes financiers pour la préservation d’un système financier contre toutes formes d’agressions constituent une partie intégrante de la mission régalienne de sécurisation des territoires et des populations. Il a pour autant réitéré l’engagement du Sénégal pour y parvenir. En rappel, il a fait part des progrès notables Sénégal depuis l’adoption de son rapport d’évaluation mutuelle à titre du deuxième cycle en 2018 à Banjul en Gambie et son inscription dans le processus de surveillance renforcée du Groupe d’actions financières (Gafi) en février 2021. Par conséquent, Mamadou Ndiaye a déclaré : ’’En effet, conscient des enjeux financiers et sécuritaires de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans le contexte régional actuel, le gouvernement du Sénégal s’est résolument engagé à combattre ces fléaux en mettant en œuvre les mesures de remédiation de ses lacunes stratégiques en matière de Lbc/Ft et sortir de ce processus de surveillance du Gafi ».
Samba Niébé BA
Sénégal-Roumanie-« La promotion du commerce,la base de notre coopération… »
https://www.igfm.sn La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD) a reçu lundi le Vice-Ministre de la Roumanie Tralan HRISTEA, accompagné de l’Ambassadeur de la Roumanie au Sénégal, Nicolae Nastase. Ce dernier a plaidé pour « la promotion du Commerce, base de leur coopération »
Affaire des phosphates de Matam : Cheikh Amar obtient gain de cause
https://senego.com Le préfet de Kanel avait fait arrêter les activités de la Société d’études et de réalisations des phosphates de Matam (Serpm) pour la reprise d’exploitation de la petite mine des phosphates de Ndendory. Ce dernier invoquait un risque de trouble à l’ordre public.
La chambre administrative de la Cour suprême a rejeté l’arrêté du préfet de Kanel qui suspendait les activités de la petite mine. Toujours est-il que Cheikh Amar, propriétaire de la Serpm avait aussi attaqué l’arrêté du préfet.
Dans sa décision rendue le 24 novembre dernier et parcourue par Libération, la Cour suprême a tout simplement suspendu l’arrêté ainsi que tous ses effets.
Rappelons que la Cour suprême avait désavoué le ministère des Mines et de la géologie qui s’était opposé à la reprise d’exploitation de la petite mine des phosphates de Ndendory qui suscite des convoitises de la part des hommes d’affaires.
Implantation usine métallurgique, désastre écologique : les habitants de Keur Mor Ndiaye appellent le Gouvernement au secours
https://www.pressafrik.com La question taraude tous les habitants de Keur Mor Ndiaye. Surtout que le désastre écologique à venir pourrait remettre en cause une zone qui est connue comme un poumon vert de la ville de Thiès. « Malgré toutes les alertes et avertissements portées à la connaissance des autorités de l’Etat pour signaler la construction d’une industrie métallurgique dans la zone très inappropriée de Keur Mor Ndiaye, qui constitue le poumon vert de Thiès et de ses environs, la fonderie d’une puissance étrangère s’étale sans états d’âmes et sans soucis dans ce milieu exclusivement dédié à l’agriculture et à l’élevage de la volaille. Sinon, pourquoi y avoir implanté l’Ecole nationale d’agriculture Ensa, l’école de football de Keur Mor Ndiaye, la Sedima, … etc. » souligne une source dirigeante des populations de Keur Mor Ndiaye, dans les colonnes du journal Le Témoin.
Laquelle ajoute qu’ « il est à noter d’ores et déjà que l’implantation de cette unité industrielle, qui est un scandale écologique notoire, est déjà à l’origine d’un début de dissension sociale parmi les habitants des dizaines de village qui ceinturent Keur Mor Ndiaye… En effet, tous ceux qui ont trempé d’une manière ou d’une autre dans l’érection de cette usine, se dressent comme étant les « ‘’avocats’’ de cette fonderie.
Ces affairistes du genre «Madoff «, qui ne détiennent rien mais veulent tout régenter, poussent les autres habitants de la zone qui ne mesurent pas encore les effets toxiques et néfastes de cette réalisation, à se mettre en première ligne et à vouloir défendre vaille que vaille les intérêts de ce projet afin d’avoir accès aux bienfaits des nouveaux messies.
Et malheureusement, pour Keur Mor Ndiaye, l’histoire risque de se répéter à nouveau car, dans un passé pas trop lointain, un autre industriel s’activant dansl’embouteillage et la vente de jus de fruits avait acquis dans des conditions similaires un espace dans cette contrée pour ses activités. Au final, aucune des promesses miroitées ne fut tenue et l’usine, flamberge au vent, continue de narguer les habitants déboussolés ».
Pas d’études d’impact environnemental,le ministre Alioune Ndoye interpelé
« Ce que ce genre d’activistes ignorent ou font semblant d’ignorer c’est que les lois en vigueur dans ce pays permettent allègrement à un tiers de céder ses terres à autrui en conformité avec la législation mais, par la même occasion et dans les mêmes conditions, fait obligation à l’acheteur de déclarer clairement aux niveau des autorités compétentes l’utilisation qu’il en fera ultérieurement. S’il apparaît que ledit projet répond aux normes environnementales de cette zone, ceci permet de lui accorder un quitus pour sa réalisation. Dès lors, la question que tout le monde se pose est celle de savoir si ce monsieur qui construit nuit et jour en mode fast track dispose d’une étude d’impact environnemental dûment délivrée par le ministère de l’Environnement » ?
D’après l’interlocuteur du journal. « A-t-il été confronté à une audience publique où l’ensemble des populations concernées donnerait un avis relatif à leur bien-être social, financière et physiologique par rapport à cette usine qui risque de les priver d’une bonne partie de leurs sources de subsistance ?» se demande-t-il encore. Il reste catégorique pour dire que le Chinois n’a pas obtenu une étude d’impact puisque les populations de Mor Ndiaye n’ont jamais été associées à des audiences publiques d’impact environnemental dans cette affaire. A Keur Mor Ndiaye, on estime que le nouveau ministre de l’Environnement Alioune Ndoye doit prendre en charge ce dossier pour soutenir le combat des populations, indique Le Témoin.
Les chercheurs africains en Fixation Biologique d’Azote sollicitent l’accompagnement des Etats
Dakar, 29 nov (APS) – Les membres de l’Association africaine pour la fixation biologique d’azote (AABNF) ont sollicité, mardi, l’accompagnement des Etats pour une bonne vulgarisation de leurs recherches.
‘’Nous avons besoin d’aide et d’appui fort de la part des autorités étatiques pour une bonne vulgarisation de nos recherches’’, a déclaré Dr Saliou Fall, chercheur à l’Institut sénégalaise de recherche agricole (Isra).
Fall s’exprimait ainsi à l’occasion du 19e congrès de l’AABNF, un collectif de chercheurs issus des pays africains qui s’activent dans le domaine de la fixation de l’azote, un processus qui permet à un organisme de produire des substances protéiques à partir de l’azote qui est la pierre angulaire de toutes les activités biologiques existantes dans l’écosystème.
Selon lui, les autorités étatiques doivent ‘’donner plus de crédibilité pour promouvoir la recherche et le développement dans le domaine de la fixation d’azote qui est la pierre angulaire de toutes les activités biologiques existantes dans l’écosystème’’.
’’Un simple chercheur, dans son laboratoire ne peut rien faire s’il n’ a pas derrière lui une volonté politique à haute échelle pour appliquer ses résultats’’, a-t-il fait savoir.
A l’en croire, des ‘’résultats probants existent’’, en termes de recherches liées à la fixation biologique d’azote. Mais, ‘’il y a un défaut de moyens pour les vulgariser’’ a-t-il déploré.
Pour sa part, le président du comité d’organisation du congrès, le professeur Abdelkade Békki, a souligné que ‘’l’application de la recherche est du rôle des décideurs.’’
’’Les résultats issus des laboratoires ne voient jamais le jour s’ils ne sont pas appliqués. Malheureusement, ce n’est pas du rôle du chercheur d’aller sur les champs et d’appliquer’’, a-t-il expliqué
Sur ce point, il a relevé qu’il ‘’faut donc une volonté politique pour une concrétisation’’ de leurs recherches.MDD/MK/OID
L’État invité à accompagner les familles des migrants disparus
Dakar, 29 nov (APS) – La présidente de la Croix-Rouge sénégalaise (CRS) a invité, mardi, à Dakar, l’Etat à accompagner les familles des migrants disparus.
‘’L’État doit connaître les problèmes auxquels sont confrontés ces familles », a t-elle déclaré. Mme Bâ s’entretenait avec des journalistes en marge d’une table-ronde sur la thématique des migrants portés disparus.
Selon elle, le chef de l’État sénégalais, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA) doit ‘’porter ce plaidoyer au niveau le plus élevé en Afrique parce que ce n’est pas seulement le Sénégal qui est confronté à ces problèmes’’.
‘’Tous les pays africains connaissent ce problème (…) nous voulons que les effets négatifs de ce phénomène soit atténué’’, a t-elle plaidé.
A travers le programme d’accompagnement des familles des migrants (FMD) mis en place par la Croix-Rouge sénégalaise, les personnes disparues et leurs familles vont pouvoir bénéficier d’un soutien psychosocial et socio-économique.
‘’Nous leur faisons un suivi psychosocial pour avoir des informations concernant leurs motivations, leurs difficultés rencontrées en cours de route. C’est comme ça qu’on fait pour les remettre dans la société », a fait savoir Mme Bâ..
‘’En plus de cela, nous leur soutenons financièrement et actuellement 600 familles soit 1300 personnes ont reçu des financements pour mener des activités génératrices de revenus’’, a t-elle ajouté.
La cheffe de la Délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Dakar Valentina Bernasconi, la Coordinatrice de la protection du CICR Simona Ferrara, entre autres personnalités, ont pris part à cette table-ronde.CN/CGD/AMN/OID
Une responsable du CICR évoque la »souffrance » des familles des migrants portés disparus
Dakar, 29 nov (APS) – Des milliers de familles sénégalaises souffrent d’un manque de nouvelles de leurs proches disparus lors de tentatives de migrations irrégulières, a déclaré, mardi, la cheffe de la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Dakar, Valentina Bernasconi.
Mme Bernasconi en a fait la révélation lors d’une table ronde sur les migrants disparus et leurs familles. Elle a surtout insisté sur la souffrance des familles dont des proches ont disparu en tentant de rallier clandestinement l’Europe.
Valentina Bernasconi n’a toutefois pas donné de chiffre exact sur le nombre de familles qui seraient en souffrance, soulignant l’importance d’une ‘’synergie » d’actions entre sa structure et la Croix-Rouge sénégalaise en vue d’apporter plus ‘’d’assistance » à ces dernières.
Elle signale que des personnes ont été enrôlées dans le cadre d’un programme du CICR consacré aux familles des migrants portés disparus (FMD).
Selon Valentina Bernasconi,
ce programme déjà en cours a impacté 1.648 familles de migrants qui ont pu bénéficier d’une aide économique’’.
Il a également permis de former quelque 130 personnes avec comme perspective d’accompagner les familles dans cette ‘’période d’incertitude ».
‘’607 familles dont plus de 300 enfants ont reçu un soutien psychologique, voire psychosocial’’, dans le cadre de ce programme, a-t-elle précisé.
Valentina Bernasconi a toutefois insisté sur la nécessité de bâtir un ‘’programme multisectoriel » qui va toucher tous les aspects des problèmes qu’une famille de migrants portés disparus peut vivre au quotidien.AMN/CN/CGD/SMD/ASG
MENACE D’EXPULSION : Réfugiés ivoiriens en détresse au Sénégal
https://www.enqueteplus.com Plus de 10 ans après la chute du régime de Laurent Gbagbo et l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara, la situation semble se normaliser en Côte d’Ivoire. Mais des familles ressentent encore les stigmates de la crise jusque dans la capitale sénégalaise.
La situation des réfugiés au Sénégal se détériore jour après jour.
Sans protection, sans assistance, sans possibilité de travailler, certains vivent dans une extrême précarité et peuvent, à tout moment, se retrouver dans la rue. Les ressortissants de la Côte d’Ivoire, qui avaient fui leur pays à cause de la crise, ne sont pas en reste.
Établi au Sénégal depuis 2012, Loua Diomandé exprime le calvaire qu’il endure dans son logement avec son bailleur :
‘’C’est une situation extrêmement difficile. Depuis quelques jours, notre bailleur restreint même nos entrées et sorties de la maison, parce que nous lui devons un mois d’arriéré. Elle nous empêche d’utiliser certaines pièces comme la cuisine… Pour nous pousser à bout, elle nous interdit également d’utiliser l’eau des fûts. C’est une véritable torture pour nous pousser à sortir de la maison par la force. Je n’en peux plus ; il faut que je trouve un autre endroit le plus rapidement possible pour mettre en sécurité ma femme et mes enfants…’’
Abandonnés par le bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Loua et les siens avaient passé plusieurs mois dans la rue, dormant à la belle étoile devant le siège du HCR à Mermoz pour solliciter leur droit à une assistance. Mais l’organe onusien était resté sourd à tous leurs cris de détresse.
Finalement, la représentation du Vatican et Caritas Sénégal étaient venues à leur secours, les aidant à trouver des hébergements pour quelques mois. Reconnaissant, Loua salue cette belle action et en appelle à l’aide d’autres bonnes volontés. Il déclare : ‘’Vous me permettez d’abord de remercier Caritas Sénégal qui nous a payé, tous, six mois de location. Depuis que nous sommes là, elle n’a eu de cesse de nous porter assistance. Nous demandons à toutes les bonnes volontés qui le peuvent de venir nous aider. Pour ma part, ce qui m’inquiète le plus, c’est que nous sommes en pleine année scolaire et l’une de mes filles doit passer le Bfem, l’autre n’ayant que quatre ans. Je dois dire qu’elles ont pu reprendre leurs études grâce à l’appui de l’Église catholique. Nous l’en remercions vivement.’’
Aujourd’hui, cet engagement de Caritas Sénégal est arrivé à terme. Et les réfugiés, ivoiriens comme autres nationalités, sont tous menacés de se retrouver à nouveau dans la rue. Sans documents, ils ont du mal à trouver un emploi pour assurer le paiement du loyer et assurer la continuité de leurs contrats respectifs. Pendant ce temps, le HCR leur refuse toujours toute forme de protection, sous le prétexte qu’ils ne sont pas reconnus au Sénégal.
En fait, Loua et Cie avaient acquis le statut de réfugiés en Gambie, sous le régime de Yaya Jammeh. Persécutés dans ce pays, ils avaient fui et avaient déposé leurs baluchons au Sénégal. Depuis, le HCR leur refuse toute assistance. Les amis de Loua en appellent à la bienveillance de la nouvelle équipe dirigeante pour étudier leurs dossiers. ‘’Aujourd’hui, insiste Diomandé pour le cas des Ivoiriens, avec la clause de cessation, le HCR doit contacter nos premiers pays d’accueil pour la régularisation de nos situations. Il est prouvé que certains ne peuvent pas rentrer chez eux, parce que leurs vies y sont en danger. Je pense qu’ils doivent pouvoir bénéficier de l’exemption qui leur permet de ne pas retourner dans leur pays d’origine’’.
Alors que les Ivoiriens sont en pleine réconciliation avec le retour de plusieurs personnalités de l’ancien régime dont l’ex-président Gbagbo et l’ancien ministre de la Jeunesse Blé Goudé, les réfugiés de Dakar, eux, estiment qu’un retour au pays ne saurait être à l’ordre du jour, puisque les bourreaux de leurs familles respectives sont toujours sur place et les menaces toujours d’actualité. A les en croire, ils ont d’autant plus peur qu’ils ne peuvent pas bénéficier des mêmes garanties que les personnalités en question. Au total, il y a à Dakar trois familles de réfugiés ivoiriens qui vivent dans une situation d’extrême précarité. Elles sont dans la même situation avec d’autres demandeurs d’asile venus du Liberia, de la Sierra Leone ainsi que du Congo
Ziguinchor doté de la plateforme »rapid protection » pour la géolocalisation des enfants victimes de violence
Ziguinchor, 29 nov (APS)-La plateforme « rapid protection », devant recueillir toutes les informations relatives aux enfants exposés à des ‘’situations dangereuses », a été installée, mardi, à Ziguinchor (sud), après les départements de Pikine, Guédiawaye et Rufisque, a constaté l’APS.
“Rapid protection” est une application digitale développée par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). La plateforme permet de créer des échanges d’informations par SMS, ou à travers la messagerie instantanée WhatsApp ou Messenger, lit-on dans un document remis aux journalistes.
Elle a été lancée et pilotée depuis 2018 par le département de Pikine. Avant cette étape de Ziguinchor (sud), la plateforme a été installée dans les départements de Rufisque et Guediawaye (Dakar), en 2021, a-t-on appris lors de la cérémonie d’installation qui s’est déroulée en présence du préfet du département de Ziguinchor Chérif Blondin Ndiaye.
‘’(…) L’application fonctionne sur la base de flux de SMS dans le but de rapprocher les communautés des services responsables de la prise en charge des enfants victimes de violence », a expliqué le directeur de l’Education surveillée et de la Protection sociale, une structure rattachée au ministère de la justice.
S’exprimant lors de l’atelier d’installation de ladite plateforme à Ziguinchor, Amadou Ndiaye a notamment parlé d’un réseau de signalants constitué d’acteurs communautaires (délégués de quartier, badienou gox, ASP).
Il a indiqué que ces acteurs communautaires seront formés pour une meilleure utilisation de la plateforme chargée de détecter les cas d’enfants ayant besoin de protection.
« ‘Rapid protection’ est un outil qui permet aux acteurs d’échanger rapidement et d’alerter sur les cas de vulnérabilité détectés », a ajouté le directeur de l’Education surveillée et de la Protection sociale.
« C’est une plateforme virtuelle qui collecte toutes les informations préoccupantes et essentielles sur les codes de vulnérabilité extrême, de maltraitance ou de violence qui peuvent être exercées sur des enfants », a-t-il poursuivi.
« C’est un outil extrêmement important (..) qui va nous permettre de prendre en charge les questions de protection de l’enfant au niveau du département », s’est réjoui le préfet de Ziguinchor, Chérif Blondin Ndiaye.
Il s’est également ‘’félicité » d’un outil qui va contribuer à la lutte contre la ‘’rétention d’information ».MNF/SMD
‘’Religions et identités dans un monde fragilisé’’ au menu du 14ème colloque annuel pour le dialogue interreligieux
Dakar, 29 nov (APS) – Le 14ème colloque annuel pour le dialogue interreligieux ouvert mardi à Dakar planche sur le thème ‘’Religions et identités dans un monde fragilisé’’.
La rencontre de deux jours se tient à la Maison de la Culture Douta Seck.
‘’Tout ce qui apporte la stabilité dans la cohésion sociale est bienvenue car nous sommes aujourd’hui dans un monde, dans une sous-région qui est un peu marquée par le conflictuel’’, a souligné la Représentante-résidente de la Fondation Konrad Adenauer à Dakar, Caroline Hauptmann, lors de la cérémonie d’ouverture.
L’ambassadeur d’Israël au Sénégal a, pour sa part, noté que ‘’dans un monde en crise (…) certains cherchent à pervertir le concept d’identités et de religions pour mieux nous diviser’’.
Mbagnick Ndiaye, le Directeur de la promotion du développement territorial, a rappelé que la richesse ‘’n’est pas seulement économique ni environnementale. Elle est sociale, surtout culturelle et religieuse’’.
L’objectif général de ce 14ème colloque annuel pour le dialogue interreligieux ‘’est de comprendre l’articulation de l’identité personnelle et collective, des dynamiques de la religion et des traditions culturelles comme facteur de cohésion sociale, de solidarité, de stabilité et de paix’’.
Il s’agit surtout de ‘’créer un cadre d’échange sur les causes profondes des replis identitaires et de leurs conséquences ; contribuer à la connaissance et à la préservation du patrimoine culturel et religieux comme base de cohésion sociale ; encourager les acteurs de divers domaines de la société (politique, économie, culture, religion, sécurité) à assumer leurs responsabilités dans la construction de la paix et de la stabilité’’.
Le thème du colloque sera disséqué à travers différents panels : ‘’Identité et religion sous une perspective historique : Réflexion sur le judéo-christianisme’’ ; ‘’quand la religion devient culture, peut-on envisager une dissociation des notions de religion et d’identité humaine ?’’
‘’L’ethnicisation des religions abrahamiques : le cas de l’Islam au Sénégal ?’’ ; ‘’Mise en valeur du patrimoine d’une ethnie dite minoritaire, les Bedick’’.
Les panélistes aborderont également ‘’Religion, identité et diplomatie’’ ; ‘’Etat et pouvoir religieux, laïcité et exception sénégalaise’’ ; ‘’Entre syncrétisme ou reproduction de l’identité religieuse en basse Casamance’’, etc.SN/OID
RSF va lancer les activités de son bureau pour l’Afrique subsaharienne, mercredi, à Dakar
Dakar, 29 nov (APS) – Reporters sans frontières (RSF) va tenir une réunion de lancement des activités de son bureau pour l’Afrique subsaharienne, mercredi à 18 heures, à l’hôtel Novotel, à Dakar, annonce un communiqué reçu à l’APS.
Cette rencontre aura lieu en présence de Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF.
Reporters sans frontières a décidé d’élargir la couverture de son bureau de Dakar pour l’Afrique de l’Ouest à toute l’Afrique subsaharienne.
‘’Nous voulons profiter de cette occasion pour (…) lancer nos activités en Afrique à partir de Dakar et créer des moments de discussion entre journalistes, défenseurs des droits humains et acteurs de la défense de la liberté de la presse’’, explique le communiqué.
Pour ce faire, RSF va réunir ses correspondants en Afrique à Dakar, selon le texte reçu de Sadibou Marong, le directeur Afrique de l’Ouest de cette organisation de défense de la liberté de la presse.ESF/OID
La fan zone de la Corniche Ouest bascule dans la joie après la victoire des Lions
Dakar, 29 nov (APS) – Les supporters venus assister en masse au match Sénégal contre l’Equateur à la fan zone de la Corniche Ouest de Dakar, ont laissé éclater leur joie, après la qualification de l’équipe nationale du football en huitièmes de finale de la Coupe du monde Qatar 2022, a constaté l’APS.
Le Sénégal a dominé (2-1) l’Equateur, ce mardi, et termine deuxième du groupe A derrière les Pays-Bas.
De nombreux supporters avaient très tôt pris d’assaut cet après-midi, la corniche ouest où une fane zone a été installée au bord de la mer
Sur les lieux, la brise et le vent frais qui soulevaient les foulards arborés par certaines supportrices n’a pas empêché les inconditionnels des Lions de transformer, le temps d’une soirée, ce coin par nature paisible, en un véritable chaudron, après la victoire du Sénégal.
Arborant des maillots, des écharpes et des drapeaux aux couleurs de l’équipe nationale, ils ont vibré durant 90 minutes au rythme du match.
Des cris, des pas de danses et une joie rageuse ont accompagné le coup de sifflet final de Clément Turpin, l’arbitre français du match.
‘’On l’a fait ! Il fallait forcer le destin ! Les joueurs ont répondu présents durant tout le match!’’, s’exclame Moussa en sursautant de joie.
‘’J’ai eu peur au début. Mais l’équipe a montré le visage d’un champion avec beaucoup de caractère’’, a pour sa part analysé Fatim dont la joie se lit facilement sur le visage.
Partageant les mêmes émotions que son amie, Awa Samb se dit également ’’très satisfaite de la prouesse des coéquipiers de Kalidou Koulibaly, le défenseur central et capitaine des Lions du Sénégal.
‘’Ils ont fait un bon match. Et je ressens beaucoup de bonheur’’ a-t-elle-laissé entendre, en esquissant un grand sourire qui laisse entrevoir ses dents blanches.
Durant tout le match, ces adeptes du ballon rond ont répondu tantôt avec des applaudissements nourris, tantôt avec des moments de frissons comme lors du but égalisateur de l’Equateur, à l’heure de jeu.
‘’On s’est fait peur avec le but de l’Equateur mais l’équipe est restée dans le match. Finalement, on a marqué dans les minutes qui suivent’’, retient Gabriel.
‘’Nous devons continuer sur cette base’’, dit-il, estimant que ‘’cette équipe qui a le talent qu’il faut peut encore nous offrir une meilleure prestation dans cette compétition ».ABD/MK/OID/ASB
«LE SPORT NE DOIT PAS ÊTRE L’OPIUM POUR OUBLIER PAPE ALÉ NIANG»
https://emedia.sn Dans l’euphorie collective qui accompagne la saga des Lions du Sénégal au Mondial Qatar 2022, le coordonnateur d’Amnesty Sénégal rappelle que le sort du directeur de Dakarmatin.com ne doit pas être rangé aux oubliettes. « Prières ferventes et soutien indéfectible aux Lions du Sénégal pour une qualification au 2ème tour de la Coupe du monde 2022. Mais le sport ne doit pas être l’opium qui nous fait oublier que le journaliste d’investigation Pape Alé Niang et de nombreux activistes croupissent dans les prisons sénégalaises pour avoir critiqué le Président Macky Sall et son régime ou divulgué des informations dignes d’intérêt pour le public dans un Etat démocratique », a déploré a twitté Seydi Gassama.
Macky tombe dans le piège de son « cabinet »…le dossier du 3ème mandat validé
https://www.xibaaru.sn Il aura beau vouloir jouer au grand démocrate respecté de tous comme son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, mais le pressing des membres de son « shadow » cabinet a eu raison de Macky Sall. Ces conseillers fantômes, bien présents dans le cabinet, ont concocté un dossier « troisième mandat » qui vient d’être validé par le Président sortant. Comment ces conseillers occultes ont-ils pu faire changer d’avis au Président Macky Sall ? Quels arguments ont-ils mis devant le Président ? Et qui sont ces conseillers « fantômes » du cabinet du Patron…?
Il faut dire qu’ils ont vraiment su travailler à l’oreille le Président de la République Macky Sall au point de le convaincre de présenter sa candidature à un troisième mandat en 2024. L’un des arguments avancés par eux pour convaincre Macky Sall, c’est que rien aux yeux de la loi ne l’interdit à présenter sa candidature en 2024, d’autant que la Constitution parle que
nul ne peut briguer plus de deux mandats constitutifs de cinq ans. Alors que lui, le Président de la République en est à son premier mandat de 5 ans. C’est sous son premier mandat qui était de 7 ans que l’actuelle Constitution a été adoptée en 2016 par voie référendaire.
Un autre argument brandi toujours par ces conseilles occultes du Président de la République Macky Sall qui le poussent à se présenter en 2024, c’est que s’il ne le fait pas, ce sera laisser la voie libre à Ousmane Sonko qui va être élu Président de la République. Or, dans leurs arguments pour convaincre le Président Macky Sall, ils sont parvenus à lui faire croire que Sonko au Palais, ce sera une chasse aux sorcières contre lui, toute sa famille et tous ses proches.
Dans leurs entreprises, ils ont fini par rallier à leurs arguments tous les responsables de l’Alliance pour la République (APR) qui n’hésitent plus à militer ouvertement en faveur d’une candidature de Macky Sall en 2024. Tous ont peur de perdre le pouvoir en 2024, et partant de là tous leurs privilèges acquis. C’est pourquoi, c’est le branle-bas de combat au sein de l’APR, il ne manque pas un seul week-end sans que l’on ne voie ces responsables de ce parti, courir vers leurs bases pour organiser des semblants de mobilisation afin de demander à leurs militants d’adhérer tous à l’idée de la candidature de Macky Sall en 2024.
Ils s’activent et mettent la pression sur le Président de la République pour qu’il se présente en 2024. Pour le moment, ce dernier ne veut faire de déclaration publique pour annoncer sa candidature, mais tout fait croire qu’il n’est pas insensible aux arguments soulevés par ces conseillers. Certains parmi eux, en réalité sont identifiés. Il s’agit de
Cheikh Kanté, de Abdou Fall, de Abdoulatif Coulibaly, d’un juriste français et d’un homme d’affaires français résidant au Maroc.
D’ailleurs, Cheikh Kanté ne s’en cache pas. Si l’on se fie à son dernier meeting, il vient d’appeler à la mobilisation les militants de l’APR à Fatick pour soutenir la candidature de Macky Sall en 2024. Pour eux, peu importe qu’il y ait des soulèvements populaires au cas où Macky Sall prononcerait sa candidature en 2024. Ils pensent mettre les Sénégalais sur le fait accompli, comme c’était le cas pour Me Abdoulaye Wade en 2012. Sauf qu’ils oublient que même si Me Abdoulaye Wade avait imposé sa candidature, il a été sanctionné au moment du vote par les Sénégalais. Et, c’est ce même sort que risque de subir Macky Sall en 2024.
Macky Sall aurait voulu éviter une fin du pouvoir comme son prédécesseur. Et comme son ancien mentor, Abdoulaye Wade, il a été « forcé » par ses proches qui lui ont fait miroiter une victoire à partir de meeting montés de toutes pièces avec des faux militants, payés et transportés…Et aujourd’hui, avec des attroupements préfabriqués devant le Palais à l’occasion des victoires des Lions en coupe du Monde, Macky Sall est convaincu que le «
Peuple l’aime« …Et pourtant, il va droit sans le mur…Papa Ndiaga Dramé pour
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Mamadou Lamine Diallo : «Menace sur le foncier des hôpitaux par le régime de Macky Sall»
A l’hôpital le Dantec, sur 3,42 ha, le gouvernement a validé une offre spontanée de construction d’un hôpital clef en main par un groupe espagnol avant la fin de l’année 2023. Aucune information sur le coût, le mode de financement et l’endettement de l’Etat qui en résulte. Il reste environ 3 ha sur l’emprise de l’hôpital. Nul ne connaît les desseins de l’Etat BBY. Je peux parier que ce foncier sera livré à des prédateurs liés à la dynastie FayeSall.
A l’hôpital Fann également, cette fois-ci, c’est le ministère qui grignote sur le foncier. En vérité, le foncier de l’Etat dans le Dakar qui a une façade maritime, est recherché par les prédateurs pour l’immobilier de luxe. Ainsi, le foncier de la santé est menacé sous prétexte qu’on peut construire en hauteur des établissements de santé et libérer du foncier pour des prédateurs.
Vigilance absolue pour la santé et l’éducation de même. Le foncier de l’ENEA est aussi menacé. La cession à Sertem annulée suite à une protestation générale en soutien au Saes, syndicat de l’enseignement supérieur, est sans doute un recul tactique. Une partie de l’ENEA a déjà été amputée par le ministère des finances.
De quelle école parlez-vous, Monsieur, le ministre C.O. Hanne ?
Le ministre Cheikh Oumar Hanne est venu regretter le niveau du débat à l’AN. Il veut un débat sur l’école alors que les députés BBY demandent surtout la constitution d’écoles, la suppression d’abris provisoires et de fournitures de tables bancs.
Je lui propose deux thèmes. D’abord, l’enfant à l’école. Sept millions d’enfants devraient être à l’école. Or, l’école de la république ne scolarise que 3,5 millions, les Daara, un million (daaraisés). Il reste 2, 5 millions qui sont en dehors de l’école apprenant des métiers chez les mécaniciens, pêcheurs, les éleveurs, etc, (janguisés). La République s’intéresse très peu aux daaraisés et ignore les janguisés.
Pour les élèves de la République, M. Hanne qui parle au nom de Macky, met en cause la croissance démographique pour expliquer le retard dans la construction d’écoles, de collèges et de lycées.
L’opposition estime que l’argent de la corruption massive et les dépenses HCCT, les fonds politiques, permettent de faire face au besoin de scolarisation de nos enfants.
Enfin, il reste les valeurs qui fondent l’éducation. Celles de l’élite APR, le non-respect de la parole donnée, la prédation des ressources publiques, le renoncement à l’intérêt national sous couvert d’ouverture au monde sont historiquement insignifiantes. Les cultures fortes retenues par l’Histoire les rejettent.
Enfin dans l’enseignement, il est temps de revoir le statut des décisionnaires par équité sociale.Mamadou Lamine Diallo
Attaques groupées contre le leader de L’APR : Les Cadres et femmes de Mimi 2024 crachent du feu sur Macky
Le « Mimi 2024 » ne rate jamais l’occasion pour cracher du feu sur Macky Sall. Cette fois-ci, ce sont les cadres et les femmes de Mimi 2024 qui se sont livrés à une attaque groupée contre le leader de l’Alliance pour la République.
Les « Mimistes » ne lâchent pas le « Macky ». Tout comme leur leader, Aminata Touré, qui se saisit de toute opportunité depuisle 12 septembre dernier pours’en prendre à son ancien leader, les cadres et les femmes du mouvement « Mimi 2024 » ont entrepris eux aussi de flinguer le « Macky ».
Et c’est les cadres de Mimi 2024 qui ont été les premiers à demander à Maître Oumar Youm — qui a soutenu, relativement à la demande faite par l’ancienne Première ministre au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, de dissuader le président de la République d’effectuer un troisième mandat, que les affaires du Sénégal se règlent au Sénégal —, ces cadres « Mimistes », donc, demandent à Me Youm de relire la lettre du candidat Macky Sall qu’il avait adressée au Haut-commissariat des Droits de l’Homme de l’ONU en date du 1er Février 2012.
« Il est navrant que l’avocat Oumar Youm veuille se transformer en avocat de l’impossible 3ème mandat du Président Macky Sall. Me Youm se rappelle-t-il que le candidat Macky Sall avait écrit au HautCommissariat des Droits de l’Homme exactement le 1er février 2012 pour attirer son attention sur les violences nées d’un mandat illégitime du Président Abdoulaye Wade ? Au cas où Me Oumar Youm l’aurait oublié, nous partageons avec lui la lettre en question signée de la propre main de M. Macky Sall, candidat de la Coalition Macky 2012 », rappellent les cadres de Mimi 2024.
Selon eux, vouloir revenir sur cette question de « troisième mandat définitivement réglée par la Constitution de 2016 ne sera pas accepté par les Sénégalais et que Me Oumar Youm se le tienne pour dit, tous ceux qui attiseront le feu seront co-responsables des dégâts et perte en vies humaines qui en découleront », préviennent les « poulains » de Mimi Touré.Le Témoin
«Macky candidat du PS en 2024» : L’IRAS demande la traduction du député Cheikh Seck devant la commission disciplinaire
https://senego.com L’idée du député socialiste, Cheikh Seck de faire de Macky Sall leur candidat à la présidentielle de 2024 n’est pas du goût des membres de l’Initiative de réflexions et d’actions socialistes (IRAS). Mieux, ses membres du Parti Socialiste estiment que le député « a ravalé sa dignité et son honneur pour conserver son mandat contre la volonté de la majorité des militants du Parti socialiste ».
« Plus royaliste que le roi muet sur ses propres ambitions, du haut de la tribune de l’Assemblée nationale, Cheikh Seck sans aucun mandat, a fait du Président Macky Sall le candidat du Parti socialiste à la présidentielle de 2024 », dénonce l’IRAS dans un communiqué.
Selon l’Initiative de réflexions et d’actions socialistes (IRAS), la déclaration du député Cheikh Seck n’engage ni le parti socialiste ni ses militants. Pire, depuis 2012, Cheikh Seck ne fait que piétiner et violer les textes et les décisions du parti socialiste.
Sur ce, l’Initiative de Réflexions et d’Actions Socialistes ( IRAS), tout en dénonçant et condamnant les propos du député, demande la traduction de Cheikh Seck devant la commission disciplinaire pour violation de la charte du militant socialiste.
Aussi, l’IRAS exige du secrétariat exécutif national du parti la convocation d’une réunion extraordinaire du bureau politique pour statuer sur les sanctions prévues proportionnellement à la gravité des faits reprochés au camarade Cheikh Seck.
«Fraude» ou «Bara Yeego» deux députés de Wallu donnent leur délégation de vote à Benno
https://www.jotaay.net L’examen du budget du ministère de l’Intérieur pour l’année 2023 restera gravé dans les mémoires. Après les nombreuses suspensions de séance notées le dimanche, celle du lundi a elle aussi connu quelques secousses dont des contestations concernant les délégations de vote. Tout est parti d’un appel au règlement de Ibraha Diop de Wallu pour exercer son droit de vérifier les délégations de vote. A la suite de cela, il a été relevé deux délégations de vote signées par un seul député remises à deux députés différents. En effet, Ousmane Thiam de Wallu absent de la séance a signé deux délégations de vote : une à Nafi Fofona de Wallu et une autre à Seydou Diouf de Benno.
Ce que récusent les députés de Wallu, mais Seydou Diouf a assuré que Mame Diarra Fam est au courant parce que Ousmane Thiam l’a avisée.
Et puisque Seydou Diouf a joint la pièce d’identité de M. Thiam à son document, le président de l’Assemblée nationale a dû compter la voix pour Benno.
Wallu n’était pas au bout de ses surprises car Ibraha Diop a aussi découvert que Abdou Mbacké Dolly avait confié une délégation de vote à Oumar Youm, président du groupe parlementaire de Benno. Ce qui fait déjà deux voix de plus pour la majorité. Le budget a donc été validé avec 85 voix contre 79.
Dr Alphousseyni Gaye, le gynéco qui a examiné AdjiSarr, en danger
https://www.jotaay.net En voilà une information qui mérite qu’on s’y attarde. Le Docteur Alphousseyni Gaye, le gynécologue qui a examiné AdjiSarr dans la nuit du 2 au 3 février 2021, est en danger. C’est Mamadou Lamine Diallo, qui a grandi avec lui, qui l’a dit hier à Antoine Diome à l’Assemblée nationale lors du vote du budget du Ministère de l’Intérieur. Selon Mamadou Lamine Diallo, Dr Alphousseyni Gaye est persécuté. Le leader de Tekki ne dit pas, par contre, par qui et pourquoi…
Mort par noyade : le Sergent Fulbert Sambou repose désormais à Saint Lazard de Béthanie
https://www.jotaay.net Familles, proches, parents, amis ont tous tenu à accompagner le Sergent Fulbert Sambou à sa dernière demeure. Le renseignement militaire repose désormais au cimetière Saint-Lazard de Béthanie. Si l’église des Martyres de l’Ouganda était visiblement très petite pour contenir tous les fidèles venus assiter à la cérémonie de messe, l’émoi et la consternation étaient les sentiments les mieux partagés au Cimetière. Gagnés par l’incompréhension, les membres de la famille de Feu Fulbert Sambou, notamment ses sœurs et nièces, étaient inconsolables. D’ailleurs, elles étaient nombreuses à tomber en syncope et certaines exigeaient au moment de l’inhumation à voir le corps du défunt. Dans la foule, on remarquait aussi l’assistance des militaires et certains d’entre eux n’ont pu retenir leurs larmes tant l’émotion était vive.
Portés disparus depuis la soirée du samedi 19 novembre, le Sergent Fulbert Sambou a été retrouvé mort sur les falaises du Cap manuel tandis que Didier Badji, son frère d’arme, est toujours introuvable. Les circonstances de la mort du Sergent Sambou n’ont pas été dévoilées d’autant que le corps a été épargné d’une autopsie.
Amadou Dia (Actusen.sn)
LES PIQUES DE L’AS DE CE MARDI
SenePlus | Publication 29/11/2022
Macky Sall charme les «Nittu daara»
Coup de communication ou décision spontanée ? Quoi qu’il en soit, le président de la République Macky Sall a séduit les religieux et les quelques 1500 maîtres coraniques qui étaient dans la salle. En effet, alors que le maître de cérémonie était en train de présenter les délégations, le Président Macky Sall a interrompu la communication de ce dernier pour permettre aux religieux d’effectuer la prière du zénith (14h). Ce qui a provoqué des «Allahou Akbar ! » dans la salle. Rappelons qu’il présidait hier la rencontre avec la communauté des daara pour mettre à la disposition des populations une offre répondant à leurs aspirations, dans un souci d’équité et d’égalité des chances. Macky gâte la championne du monde de récital de Coran La championne du monde de récital de Coran, Sokhna Ndatte Cissé a été honorée hier par le président de la République. En effet, Macky Sall a offert la somme de 10 millions Fcfa à la lauréate. Le chef de l’Etat a voulu aussi rendre un vibrant hommage au maître coranique de cette dernière en lui octroyant 2 millions Fcfa.
Danger au lycée Limamou Laye de Guédiawaye
Les apprentissages au lycée Limamou Laye de Guédiawaye se déroulent actuellement dans des conditions très difficiles à cause des bâtiments en état de délabrement avancé et qui peuvent s’effondrer à tout moment. Ce qui fait que les élèves s’entassent dans certaines salles de classe. Pire, le bloc administratif a été délocalisé pour des raisons de sécurité, car une partie de la toiture de la salle des professeurs de cet établissement préfabriqué, installée depuis 1978, s’est effondrée. Ces problèmes d’insécurité, en plus de la recrudescence des vols, ont poussé le conseil de gestion du lycée à monter au créneau pour dénoncer cette situation. Gagnesiry Fall demande au président de la République d’intervenir pour la réfection du lycée dont le budget est estimé à 06 milliards.
Aminata Touré reçue par le Khalife général des mourides
La députée Aminata Touré a été reçue à Darou Miname par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. L’ancienne Première ministre qui s’est rendue à Touba pour un ziarr auprès du guide religieux s’est longuement entretenue avec ce dernier. Selon une note reçue à «L’As», leurs échanges ont porté sur la situation du pays. D’après la même source, Mme Aminata Touré a remercié le khalife général des Mourides pour sa disponibilité à chaque fois que de besoin, mais également pour les conseils. Elle a sollicité des prières pour son engagement pour le Sénégal. Quant au guide religieux, il a rappelé à Aminata Touré ses liens avec sa famille, notamment son père qui était son grand ami.
Une hôtesse d’Air Sénégal citée dans un trafic de faux billets…
L’hôtesse de l’air de la compagnie Air Sénégal Sa répondant du nom d’Amy Diop est dans de beaux draps. Elle a été interpellée par les services sécuritaires à Dubaï alors que son vol faisait une escale technique sur le sol du pays des Émirats. Le vol avait pour destination le Qatar. D’après des sources de Dakaractu, l’hôtesse est impliquée dans une histoire de faux billets d’avion avec son identifiant en lien avec un ressortissant africain dont on ignore encore la nationalité. Ainsi, Amy Diop aurait travaillé dans un passé récent pour la compagnie Emirates Airlines. Dakaractu a appris que les autorités sénégalaises interviennent depuis son interpellation pour la tirer d’affaires. En tout cas, l’affaire est très sérieuse.
L’Uemoa accompagne 400 jeunes à Thiès
Pour se dresser contre l’émigration clandestine, à travers la mise en place d’une alternative crédible, l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) accompagne à Thiès le processus de formation de 400 jeunes sur une période de 4 mois, sur le thème : « Jeunesse et entrepreneuriat dans un contexte d’intégration sous-régionale, marqué par une globalisation des échanges ». C’est dans le cadre du programme Archipelago déroulé par la Chambre que des Bénéficiaires auront un diplôme certifié par l’Etat du Sénégal dans les domaines de l’horticulture, des fruits et légumes, des produits forestiers, de l’agriculture, de la transformation des produits locaux, de l’emballage, des produits laitiers, de la charcuterie. Il s’agit d’aller vers une meilleure prise en compte des enjeux de formation et d’employabilité des cibles, le renforcement des compétences pour une employabilité assurée. Selon Mme Aïssa Kabo représentante résidente de la commission de l’Uemoa au Sénégal, le problème aujourd’hui est que beaucoup de jeunes franchissent des limites inimaginables pour aller chercher des activités hors des frontières et malheureusement, avec beaucoup de conséquences désastreuses. A l’issue des échanges, nous sommes satisfaits par la qualité de la formation qu’ils ont reçue, qui est très riche, à la fois pratique et théorique (au centre de formation de Peycouck et à l’ISEP de Thiès), avec des immersions dans le monde professionnel. A l’en croire, les jeunes sont également prêts à travailler en réseau, mais aussi à créer de l’emploi.
Warang : L’ancien ministre Abdoulaye Diop cité dans un litige foncier…
Warang, l’un des plus grands villages de la commune de Malicounda, connaît souvent des litiges fonciers. Très en colère, les populations ont fait face à la presse hier pour dénoncer une spoliation foncière du domaine maritime. L’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Abdoulaye Diop, est cité dans ce contentieux. Le président du conseil villageois, Cheikhou Diakhaté, dénonce une spoliation foncière sur une superficie de 1090 m². A l’en croire, tout récemment, un promoteur immobilier du nom de Mouhamed Faye est venu réclamer 587m² dans le domaine maritime du village. A l’en croire, le promoteur Mouhamed Faye veut démarrer des travaux sur le site. D’après ses dires, c’est un ancien ministre du régime de Wade, en l’occurrence Abdoulaye Diop, qui est derrière ce projet. Mais Cheikhou Diakhaté confie à Dakaractu que les populations défendront leur patrimoine parce que seul cet espace reste à Warang. Il lance un appel aux autorités avant qu’il n’y ait un soulèvement de la population de Warang. D’après Cheikhou Diakhaté, le promoteur immobilier a soutenu chez le chef de village que c’est l’homme d’affaires mbourois, Samba Fall, qui a vendu le site à Abdoulaye Diop. Seulement, ajoute-t-il, le promoteur est toujours incapable de montrer le permis d’occuper qu’il dit détenir.
…Le plaidoyer du maire Maguette Sène
Restons sur ce litige foncier pour dire que la maire Maguette Sène veut y trouver une solution. Car, les populations veulent être édifiées sur le statut juridique du site, sa superficie réelle et l’objet de l’attribution. En tout cas, l’édile de Malicounda a précisé que le terrain est du domaine public maritime ; par conséquent, la commune n’a pas compétence à l’administrer. A l’en croire, l’intéressé est détenteur d’une autorisation d’occuper signée par le ministre des Finances. Toutefois, le terrain constitue le seul point d’accès des populations de Warang à la plage. Ainsi le maire compte faire un plaidoyer auprès des autorités pour que l’espace soit rétrocédé au village.
L’Afrique contre l’Amérique du Sud
Un fait qui n’a pas échappé aux amateurs de football. Trois équipes africaines vont jouer leur qualification contre trois équipes d’Amérique du Sud. L’Afrique croise l’Amérique du Sud lors des derniers matchs de poules. Par exemple, le Cameroun va affronter le Brésil, le Sénégal fera face à l’Équateur et le Ghana sera aux prises avec l’Uruguay.
5,5 milliards pour restaurer 10 000 ha dans le bassin arachidier
La coopération belge (Enabel) veut restaurer 10 000 hectares de terres dans le bassin arachidier pour une meilleure résilience des communautés face aux changements climatiques, a constaté l’APS. En tournée dans le bassin arachidier, les responsables d’Enabel ont tenu des réunions publiques de sensibilisation à Birkelane, Guinguinéo et Gossas pour expliquer les enjeux de ce projet intitulé Portefeuille thématique climat Sahel (PTCS). L’objectif global au niveau des trois départements ciblés est de restaurer 10 000 hectares de terres qui sont dégradées en raison de problèmes de salinisation, d’érosion ou des causes éoliennes et hydriques, a expliqué Pierre-Henry, chef du projet à Enabel. D’un montant de 5,5 milliards de francs CFA, ce projet vise à améliorer la gestion durable des ressources naturelles et la restauration des écosystèmes naturels des trois départements ciblés au niveau du bassin arachidier. Il s’agit de Gossas, Guinguinéo et Birkelane.
La garde rapprochée de Sonko édifiée sur son sort ce mardi
Les cinq membres de la garde rapprochée d’Ousmane Sonko seront édifiés sur leur sort ce mardi. Il en est de même pour Omar Ndione, membre de l’Alliance Pour la République (Apr), accusé d’avoir orchestré les incidents de Tchiky (commune de Diass). Après une demande du procureur qui a réclamé deux ans dont 12 mois de prison ferme contre les éléments de sécurité du leader de Pastef et 1 an dont 6 mois ferme contre Omar Ndione, le tribunal de Mbour va prononcer son verdict aujourd’hui.
Le député Dr Mohamed Ayib Daffé tacle Antoine Diome
Le député Mohamed Ayib Daffé n’a pas raté le ministre de l’Intérieur hier lors de l’examen du projet de budget dudit ministère. Citant un rapport de 2021 du Département d’Etat (Amérique) sur la sécurité au Sénégal, le député a dressé un tableau sombre de la justice sénégalaise marquée par des exécutions illégales ou arbitraires, extrajudiciaires commises par le gouvernement ou en son nom, des tortures ou traitements cruels et dégradants, des conditions carcérales pénibles délétères, arrestations et détentions arbitraires, prisonniers politiques, confiscation liberté de la presse, violences ou menaces de violences contre les journalistes, censurés et incrimination de la diffamation. Il indexe la responsabilité du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome qui, révèle-t-il, a fini de militariser la police en collusion avec les nervis qui ont le permis de tuer et de torturer. Des interdictions de manifestations pacifiques condamnées par la Cour de justice de la Cedeao. S’adressant à Antoine Félix Diome, il déclare : « Vous êtes désigné à tort ou à raison comme étant l’homme des complots politico-judiciaires contre Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko qui ont tous échoué. Le guet-apens électoral contre la coalition Yewwi-Wallu, là également, vous avez lamentablement échoué parce qu’elle a 80 députés à l’assemblée nationale».
Le député Dr Mohamed Ayib Daffé tacle Antoine Diome (bis)
Restons avec le député de l’opposition qui disqualifie l’actuel ministre de l’Intérieur pour l’organisation des élections de 2024. «De par votre zèle partisan et votre brutalité à l’égard de l’opposition et combattant contre la démocratie, vous êtes disqualifié pour organiser les élections de 2024. Nous exigeons un ministre chargé des Elections non partisan. Vous êtes une menace à la stabilité politique et sociale du Sénégal. Vous en êtes vous-mêmes un risque budgétaire. On doit vous inscrire dans le document sur le registre des risques au même titre que la guerre russo-ukrainien et le Covid», déclare le député Yewwi de Sédhiou. Autant de raisons, dit-il, qui le poussent à ne pas voter ce budget qui va servir à réprimer l’opposition, mater les combattants de la démocratie, étouffer des journalistes et réprimer les Sénégalais.
La réponse salée de Farba Ngom à Guy Marius Sagna : « Il y’a des terroristes internes qui voient le mal partout, il faut essayer de reconnaître les faits! »
https://www.dakaractu.com Ce mardi 29 novembre à l’Assemblée Nationale, s’est tenu le vote du budget du ministère de l’eau et de l’assainissement. Comme à chaque fois que l’occasion se présente, le député-maire des Agnam se fait un malin plaisir de recadrer ses collègues députés du camp de l’opposition. Aujourd’hui, c’était la fête de Guy Marius Sagna qu’il a taxé de « terroriste infiltré » qui ne fait que saboter, refusant même d’accepter les nombreuses réalisations de l’État. Il invite ce dernier à plus de responsabilité et d’honnêteté pour qu’ensemble ils puissent concentrer leurs énergies pour l’intérêt du peuple sénégalais.