Ce que nous souhaitons c’est que ce soit un lieu d’affirmation de l’union autour du Président de la République actuel et que tous les partisans de PASTEF arrêtent de le considérer comme un « Président de transition » ou de le prendre pour un « Président légal » alors que le Président de PASTEF Ousmane Sonko serait le « Président légitime ».
Dieu nous a doté d’intelligence et nous devons, au Sénégal, où le peuple a consacré constitutionnellement sa croyance en Dieu, apprendre à réfléchir en vrais croyants, convaincus qu’il n’y a aucun domaine de la vie (rapports sociaux, vie politique, médias et gouvernance des affaires publiques) qui échappe au contrôle de Dieu, et qu’Il est le Seul Pourvoyeur de tout : pouvoir, avoirs, santé, savoir, etc. C’est cette attitude qui permettra à nos gouvernants et à nos hommes politiques d’être en mesure de décoder les messages de Dieu portés par tout ce qui se produit, savoir ainsi ce que le Tout-Puissant attend d’eux et pouvoir ainsi bien se conduire pour optimiser le soutien qu’ils recevront de Lui.
Nous sommes convaincus que les gens de PASTEF ont tout intérêt à arrêter de planifier tout ce qui est en dehors d’un SOUTIEN LOYAL au Président de la République actuel pendant les deux mandats qu’il a la possibilité de faire.
Le Régime nous a vendu « Sénégal 2050 Agenda national de transformation » avec une « Stratégie nationale de développement 2025-2029 ». Nous supposons donc que si ça ne dépend que des responsables de PASTEF, ils devraient être à la tête du pays jusqu’en 2050.
2024–2050 c’est seulement 26 ans. Le Président Abdou Diouf a fait 19 ans au pouvoir et les libéraux (Abdoulaye Wade et Macky Sall) un total de 24 ans. Donc PASTEF, sur lequel de nombreux patriotes qui ne sont d’aucun parti politique comptent pour les ruptures systémiques attendues depuis 2000, peut bien faire trente (30) ans au pouvoir avec trois Présidents.
Mais la condition sine qua non pour que cela soit possible, c’est de ne pas tomber dans la précipitation ; car Dieu n’aime pas les calculateurs, ceux qui veulent Le forcer à exaucer leurs désirs.
Dans le combat politique, ce sont les moments d’épreuves qui révèlent les vrais croyants et la solidité des cœurs.
Le Président Idrissa Seck, pendant plus de 30 ans, a été dans le système libéral et a fini par en être victime ; Khalifa Sall, de son côté, après avoir longtemps combattu Macky Sall, a fini par l’accompagner. C’est dire que nul ne sait ce que Dieu a prévu pour lui !
Nous devons donc laisser Dieu dérouler Son plan et éviter de brûler les étapes.
Il faut que les patriotes sincères aident le Président actuel à réussir ses deux mandats dans la paix, la stabilité, la justice et le travail, pour que le pays soit remis sur les rails. Ensuite, que le Président Ousmane Sonko, en 2034, puisse venir consolider et approfondir les acquis de ce travail, en toute légitimité et avec l’expérience accumulée.
Ceux qui veulent aujourd’hui précipiter la fin du mandat du Président ou l’empêcher d’être candidat en 2029 sont en train de combattre la volonté de Dieu.
L’essentiel, c’est d’avoir un plan d’ensemble :
• faire réussir la Stratégie 2025–2029 ;
• consolider les institutions ;
• pacifier le pays ;
• et créer des organes solides et indépendants pour traiter la reddition des comptes et les crimes contre l’humanité.
C’est pourquoi il faut :
1️⃣ Mettre en place une Commission nationale de recouvrement des biens spoliés ;
2️⃣ Créer une Commission nationale d’enquête et de concertation composée de personnes indépendantes, compétentes et crédibles, pour traiter les crimes contre l’humanité et tout ce qui concerne la justice transitionnelle.
Ainsi, on pourra aller vite, apaiser les cœurs et poser des bases solides pour une véritable réconciliation nationale.
Nous comprenons qu’il puisse y avoir des divergences de méthode entre le Président et le Premier ministre : l’un voulant apaiser et rassembler, l’autre voulant justice et vérité. Mais il faut de la clarté : le Premier ministre doit se ranger derrière la vision du Président, et ce dernier doit expliquer clairement les objectifs, le processus et les limites, pour que le peuple comprenne et adhère.
Il ne faut surtout pas que la gouvernance actuelle accentue la fracture sociale. Il faut au contraire rassembler toutes les forces du pays autour d’un idéal commun : la construction d’un Sénégal juste, stable et prospère.
C’est en cela que le Tera Meeting du 08 novembre 2025 doit être un moment fort d’unité, de loyauté et de lucidité.
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Colonel (er) Tabasky DIOUF
Initiative Citoyenne Jog Ngir Seneegal
