La plateforme des syndicats les plus représentatifs dans le secteur de l’éducation composée du SELS, SIENS, SNELAS-FC, UDEN a fait face à la presse ce 29 Mai au siège du SELS à Dakar pour se prononcer sur la situation actuelle de l’école sénégalaise marquée par des troubles et un statu quo dans la mise en œuvre des accords signés avec l’Etat.
Cette plateforme dénonce le comportement de certains ministères, exige le rétablissement du dialogue et orevient le gouvernement sur les conséquences que cela pourrait engendrer notamment en cette période cruciale de l’année scolaire et dans ce contexte bouillant qui impacte tous les secteurs , celui de l’éducation en particulier.
Les syndicats ont émis des points à satisfaire pour ramener la paix et la sérénité dans le secteur. La situation des décisionnaire, les abris provisoires, les 5 mille enseignant, l’enseignement arabe, les manuels scolaires, les prêts DMC entre autres, sont les points que on peu retenir dans le texte luminaire de la conférence des syndicats.
Matam:des enseignants invitent le gouvernement à sécuriser les écoles
Matam, 29 mai (APS) – Le coordonnateur de la section du Mouvement national des enseignants républicains (MNER) de Matam, Ciré Mamoudou Dia, a invité le gouvernement à prendre toutes les dispositions utiles pour sécuriser les écoles.
»Nous invitons le gouvernement à prendre toutes les dispositions utiles pour sécuriser les écoles. Nous en appelons à la responsabilité de tous et de chacun dans un contexte politique tendu », a-t-il dit.
M Dia intervenait, dimanche, au cours d’une conférence de presse tenue à Ourossogui par le Mouvement national des enseignants républicains de la région de Matam (MNER).
Selon lui, l’Etat et les parents doivent prendre leurs responsabilités vis-à-vis des enseignants qui appellent les élèves à participer à des manifestations politiques.
Le conseiller municipal dans la commune de Ourossogui a invité les enseignants engagés en politique à laisser les élèves en dehors de toute activité politique.AT/OID
Université de Bambey:Le CROUS annonce la réouverture des restaurants du campus
Bambey, 29 mai (APS) – Le centre régional des œuvres universitaires sociales de l’université Alioune Diop de Bambey (CROUS-UADB) annonce la réouverture des restaurants des campus de Bambey, Diourbel et Ngoundiane, fermés au lendemain de dernières manifestations estudiantines.
Selon le communiqué du CROUS-UADB parvenu à l’APS, dimanche, tous les restaurants seront fonctionnels à partir de 19h, suite notamment à la levée du mot d’ordre de grève de l’amicale des étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey qui réclamaient »une amélioration de leurs conditions de vie dans les campus ».
Les responsables du campus social annoncent également l’installation d’un réfectoire provisoire au campus 1, des abris pour se protéger du soleil et un réaménagement des horaires dans tous les restaurants, pour soulager davantage les étudiants, obligés, parfois, de faire la queue plusieurs heures.MS/MK/OID
Angélique Kidjo donne les raisons de l’intervention de sa fondation à Kolda et Sédhiou
Dakar, 29 mai (APS) – La fondation Batonga a décidé d’étendre ses activités de promotion sociale et économique aux régions de Kolda et Sédhiou, situées dans le sud du Sénégal, pour entre autres missions y combattre les mariages précoces, a déclaré à l’APS sa présidence et fondatrice, la chanteuse franco-béninoise Angélique Kidjo.
‘’Je choisis toujours les régions où on me signale des besoins’’, a répondu Kidjo, dans une interview accordée à l’APS, à la question de savoir pourquoi elle s’investit dans l’‘’autonomisation’’ et le ‘’leadership des filles et des femmes’’ dans cette partie du Sénégal.
C’est la première fois, depuis sa création en 2006, que la fondation Batonga étend ses activités au-delà du Bénin, a-t-elle précisé.La chanteuse franco-béninoise aux nombreuses et prestigieuses distinctions dit avoir choisi les régions de Kolda et Sédhiou pour aider à éviter les mariages précoces, qui y sont monnaie courante.
Elle ajoute avoir pris la décision de s’investir dans la promotion sociale et économique des filles et des femmes de ces deux régions sénégalaises en raison de leur appartenance au monde francophone.
‘’Sur le plan international, les pays anglophones sont de [loin] devant nous […] Nous des pays francophones sommes derrière les anglophones. Ça se voit dans les organisations internationales […] Nous avons pourtant les mêmes problèmes que les adolescents des pays anglophones’’, a commenté Angélique Kidjo.
‘’Le rôle de la fondation Batonga est de faire entendre la voix des francophones africains en apprenant aux adolescentes à entreprendre et à participer au bien-être de leur famille et de leur communauté’’, a-t-elle ajouté.
La célèbre chanteuse tient à préciser que sa fondation ne vient pas au Sénégal pour remettre en question l’autorité des parents sur les enfants.
Batonga ‘’aide les filles à trouver du travail, à faire du business et à gagner de l’argent’’, a-t-elle dit, ajoutant : ‘’C’est ce que j’ai envie de faire dans ces deux régions du Sénégal. Que les parents comprennent qu’on n’est pas là pour arracher quelque chose, mais pour leur venir en aide.’’
La fondation veut offrir ses services à quelque 3.000 filles et femmes du Sénégal, dans une première phase, et n’exclut pas d’étendre ses activités à d’autres régions du pays, selon sa présidente.
Le lancement de ses activités au Sénégal aura lieu ce mardi au King Fahd Palace, à Dakar. Angélique Kidjo se rendra ensuite dans les régions de Kolda et Sédhiou.
Elle affirme avoir appris à connaître le Sénégal grâce à Youssou Ndour et à ses activités d’ambassadrice de l’Unicef, l’agence des Nations unies chargée de l’enfance.FKS/ESF