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Il y a exactement quatre mois, le RESTIC prévenait sur l’urgence de conjuguer les forces et initiatives pour faire face aux cyber pirates et les nouveaux terroristes des temps modernes. Les attaques massives ce week-end orchestrées et orientées vers le système informatique de l’État semblent donner raison au rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication qui avait ainsi écrit une lettre le 25 janvier 2023 destinée aux autorités. 

 Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) avait invité le nouveau ministre de l’économie numérique, Me Moussa Bocar Thiam, à coordonner  une initiative publique et privée d’envergure pour lutter contre la cybercriminalité et la cybersécurité  qui sont  un terrorisme d’un genre nouveau.  

Le Restic qui considère que la cybercriminalité et la cybersécurité sont inséparables dans un environnement numérique interconnecté, a jugé urgent de mettre en place un task force national de haut niveau pour conjurer ces nouveaux fléaux et délits qui font perdre des milliards aux administrations et entreprises privées.

En effet, les données qui transitent dans les réseaux informatiques sont devenues un élément essentiel de toute économie moderne, des sources indispensables dans nos civilisations qu’on appelle d’ailleurs écosystème digital. Ainsi les blocs de données ou big data sont devenues des cibles lucratives pour les groupes terroristes. D’où la pertinence de mettre en place un système sécuritaire compatible avec les valeurs reconnues par les sociétés démocratiques, notamment la liberté d’échanger des pensées et des idées, la libre circulation des informations, la confidentialité des informations et des communications, la protection appropriée des informations personnelles, l’ouverture et la transparence…

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