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Dakar, 25 mai (APS) – Le taux d’exécution des investissements de l’Etat pour l’année en cours est actuellement de 43,5 %, ce qui correspond à 691,3 milliards de francs CFA du montant de 1.588,6 milliards voté pour cette rubrique du budget national, a déclaré, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

Il répondait au député Ayib Daffé, qui l’a interrogé sur la dette de l’Etat envers les entreprises du bâtiment et des travaux publics.

C’était lors d’une séance plénière consacrée à des questions d’actualité adressées par les députés aux membres du gouvernement.

Les fonds engagés pour l’exécution des dépenses d’investissement sur ressources internes sont de 370 milliards de francs CFA sur les 920 milliards prévus, soit un taux d’exécution de 40,2 %.

Les tirages sur ressources externes ont atteint 321,3 milliards de francs CFA sur une prévision de 667,9 milliards, soit un taux d’exécution de 48 %.

Le taux d’exécution de 43,5 % est la moyenne du cumul des ressources internes avec les ressources internes, a précisé Mamadou Moustapha Ba.

Il rappelle que l’Assemblée nationale avait voté un budget concernant les investissements de 1.588,6 milliards de francs CFA.

‘’Ce qu’il faut noter, c’est que l’Etat a engagé d’importants chantiers d’investissements depuis plusieurs années, qui impliquent la mobilisation et le paiement continus de sommes importantes au profit des entreprises, aussi bien sur ressources internes que sur ressources extérieures’’, souligne le ministère des Finances et du Budget dans un document.

Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, par exemple, doit exécuter un budget d’investissement de 238,5 milliards de francs CFA pour l’année 2023, dont 118,866 milliards sur ressources internes et 120,7 milliards sur ressources extérieures, a-t-il expliqué dans le document reçu des services de son ministère à l’occasion de la séance plénière.

Selon M. Ba, ces investissements sont destinés à plusieurs projets, dont l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack (centre).

Le projet de Bus Rapid Transit, une importante infrastructure de transport en construction à Dakar, fait partie de ces projets, selon le ministre.AN/ESF/MTN

Croissance économique:Amadou Ba table sur un taux de 6,4% à la fin de l’année

https://lesoleil.sn Le Premier ministre, Amadou Ba, a déclaré, hier, à l’Assemblée nationale que le Sénégal mise sur un taux de croissance de 6,3 à 6,4% à la fin de l’année. « Nous espérons atteindre une croissance de 6,3 ou 6,4% à la fin de l’année », a déclaré le Chef du Gouvernement, qui répondait aux questions d’actualités des parlementaires.

« Pour l’année prochaine, nous tablons sur une croissance d’environ 9%. Nous avions tablé sur 10%, mais l’exploitation du pétrole et du gaz va débuter dans les derniers jours du mois de décembre », a-t-il, notamment indiqué, rappelant que le Gouvernement tient à la transparence, c’est pourquoi il a réalisé des résultats importants ces 10 dernières années. « En moyenne, on n’a eu une croissance de 6% lors de la dernière décennie. N’eut était la Covid-19, survenue en fin 2019, on allait être dans une autre situation meilleure que celle-là »

Le Premier ministre a souligné que « le Gouvernement a négocié avec le Fonds monétaire international (Fmi) et nous avons trouvé des accords, mais je rassure honorable député Seydou Diouf pour lui dire que la politique sociale déjà entamée après le Sénégal, restera intacte ». Mieux, a-t-il rassuré, « les axes engagés avec le Fmi seront respectés que ce soit la gestion des finances publiques, et les questions d’environnement, entre autres ».

M . Ba est, d’ailleurs, convaincu que grâce à ses fondamentaux économiques, le Sénégal a pu tenir le choc de la crise économique. « Au total, 700 milliards F Cfa en subvention ont été dégagés pour une meilleure prise en charge des ménages », a-t-il révélé.

“LE TRÉSOR PUBLIC A PAYÉ 210 MILLIARDS F CFA”, (MINISTRE)

https://emedia.sn Le Premier ministre Amadou BA et son Gouvernement étaient à l’Assemblée nationale ce jeudi 25 mai 2023, dans l’après-midi, pour répondre aux questions d’actualité soulevées par les parlementaires.

Une question touche la dette intérieure due aux entreprises sénégalaises. Le Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la construction de bâtiment, du bois et des travaux pratiques privés (SNTC/BTP), Alassane Ndao, s’exprimant lors d’une conférence de presse donnée par le SNTC/BTP pour ‘’dénoncer la situation que vivent les entreprises du BTP au Sénégal’’, le 27 avril dernier, estimait la dette à payer par l’Etat du Sénégal aux entreprises du BTP à plus de 200 milliards F CFA. Quels sont les délais de paiement ? S’est enquis le député Ayib Daffé, membre du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (Yaw), entre autres préoccupations.

Voici la réponse du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba : “Dans la dette dont on parle, il y a trois (3) catégories à distinguer. Tout d’abord, il y a les paiements directs par nos partenaires financiers. À date, tous les décomptes qui ont été soumis au gouvernement et qui devaient être payés par les partenaires techniques et financiers l’ont été pour un montant de 101,5 milliards F CFA), (ressources extérieures), au titre de la gestion 2023.

Au niveau des ressources internes, à date, le Trésor public a payé pour le secteur des Infrastructures, au total 210 milliards 400 millions F CFA. Il reste 10 milliards 600 millions F CFA à payer. C’est une situation dynamique qui évolue. Vous avez parlé du mois d’avril. Entre-temps, ça a évolué.

Le troisième axe de la dette, c’est le paiement des droits et taxes sur les financements extérieurs. Au Sénégal, quand un projet est financé sur ressources extérieures, par des prêts, on ne l’exonère pas, il y a des droits et taxes à payer. C’est là-bas où se situent les arriérés. On a, à peu près, 100 milliards F CFA de droits et taxes et 73 milliards F CFA sont prévus au titre de cette gestion, avec la Direction de l’ordonnancement des dépenses publiques”. Dié BA