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Signature de deux conventions d’environ 26 milliards CFA entre Dakar et l’IFTC

Dakar, 30 jan (APS) – Le Sénégal et la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) ont signé, lundi, à Dakar, deux conventions portant sur le plan de travail annuel entre le gouvernement et l’ITF dont le montant global est d’environ 26 milliards de francs CFA, a constaté l’APS. Les documents ont été paraphés par la ministre sénégalaise de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, et le directeur général de la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), Hani Salem Sonbol. Il s’agit de deux documents de programmation relatifs au plan annuel de travail 2023 d’ITFC et au programme prévisionnel de travail dénommé « Fonds de commerce Arabo-Afrique (AATB) », a expliqué Mme Sarr. « En ce qui concerne le plan annuel de travail entre le gouvernement et ITFC, il est d’un montant global d’environ 26 milliards de francs CFA et retrace les prévisions de financement, d’importation et d’exportation de produits de base essentiels, notamment les produits raffinés et l’arachide », a-t-elle dit lors de la signature de ces deux conventions. Elle a aussi cité le financement du secteur privé à travers les institutions bancaires, en particulier la Banque islamique de développement (BID).

Le programme prévisionnel de travail s’étale sur une durée de 3 ans, soit entre 2022 et 2024, a précisé la ministre de l’Economie.

Il porte sur les interventions de renforcement de capacités, de promotion du commerce dans divers secteurs, comme l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, entre autres, a-t-elle souligné. « À ce jour, après seulement trois ans, environ 64 % de l’objectif de l’accord cadre est déjà atteint, avec des approbations dépassant l’équivalent de 966 millions de dollars [près de 600 milliards FCFA], mettant ainsi l’ITFC sur la bonne voie pour dépasser les attentes de l’accord-cadre », a souligné le DG de l’ITFC. Hani Salem Sonbol a par ailleurs exprimé sa gratitude à l’endroit de la République du Sénégal pour la solide coopération avec l’ITFC, marquée par une approbation d’un financement total de plus de 842 milliards de FCFA depuis la création de l’ITFC.AMN/ASB/ASG

Le rôle prépondérant de Thiès dans l’économie sénégalaise s’accroît (gouverneur)

Thiès, 30 jan (APS) – Le rôle prépondérant de Thiès dans l’économie sénégalaise n’a cessé de croître ces dernières années à la faveur de ses atouts et des importants projets de développement qui sont entrain d’y être exécutés, a expliqué lundi le gouverneur de la région Alioune Badara Mbengue. Il s’entretenait avec l’APS à moins d’une semaine de la tenue d’un conseil interministériel délocalisé et d’un Conseil présidentielle sur l’investissement en présence de Macky Sall. ‘’La région de Thiès joue un rôle extrêmement important dans l’économie du pays. Il y a, par exemple, la zone économique spéciale intégrée (ZESI) de Sandiara avec l’implantation d’ usines de recyclage, de transformation qui emploient beaucoup de jeunes’’, a-t-il fait valoir. Le gouvernement a également évoqué d’autres initiatives de développement des infrastructures de grande ampleur; notamment la construction d’un port à containers de Ndayane, l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) entre autres. ‘’D’ailleurs, on a même un projet qui avance à grands pas qui consiste à faire de l’AIBD un hub aéroportuaire’’, a fait valoir Alioune Badara Mbengue qui cite également des projets routiers qui continue d’assurer le maillage de la région. Affirmant que le développement passe ‘’forcément » par des infrastructures routières, aéroportuaires et portuaires, le gouverneur de Thiès rappelle que l’autoroute Dakar-Saint-Louis va passer par Thiès. Alioune Badara Mbengue a par ailleurs assuré que des logements sociaux seront implantés dans la région de Thiès, notamment à Daga Kholpa, Notto Diobass, entre autres, qui vont permettre à Thiès d’être le prolongement naturel de Dakar.ADE/AKS

Thiès : la station balnéaire de Pointe Sarène a impacté positivement le développement du tourisme (gouverneur)

Thiès, 30 jan (APS) – Le gouverneur de Thiès, Alioune Badara Mbengue, a salué, lundi, l’avènement d’une nouvelle station balnéaire à Point Sarène, dans le département de Mbour, estimant qu’elle avait contribuer à booster le secteur du tourisme dans la région.

‘’L’érection d’une nouvelle station balnéaire à Pointe-Sarène, dans le département de Mbour, a un impact très positif en ce qu’elle a permis de booster davantage le tourisme dans la région de Thiès », a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé à l’APS à moins d’une semaine de la tenue d’un Conseil des ministres décentralisé et d’un Conseil présidentiel.

Le gouverneur a notamment souligné que cette nouvelle dimension accordée à Pointe Sarène consolidait le premier rang de la région de Thiès . Cette place de leader a été renforcée par l’ouverture et le fonctionnement de réceptifs hôteliers autour de Pointe Sarène dont celui de Riu doté d’une capacité de 522 lits en plus d’aires de loisirs, a laissé entendre M. Mbengue. Le tourisme occupe une ‘’place de choix’’ dans la région de Thiès et dans le classement des régions touristiques du Sénégal, a expliqué le chef de l’exécutif régional qui préconise une diversification de l’offre afin de rendre davantage attractive la destination Sénégal. ‘’Actuellement, il y a plusieurs offres à développer. De plus en plus, on voit des touristes qui sortent des hôtels et autres réceptifs hôteliers à la rencontre des populations pour assister à des séances de lutte traditionnelle, de dégustation culinaire, de démonstrations culturelles et artistiques’’, a relevé Alioune Badara Mbengue. Il a fait remarquer le tourisme balnéaire était ‘’presque dépassé’’ au Sénégal, laissant place à d’autres formes de tourisme, avec des touristes qui vont vers les populations, créant un ‘’brassage culturel’’ et des échanges entre touristes et populations locales. ‘’Cela permet aux touristes de découvrir les réalités de notre pays, à travers le +donner et le recevoir+. Parce que les populations qui reçoivent les touristes apprennent aussi de ces derniers. Sans compter les retombées économiques et financières’’, a fait valoir le gouverneur de Thiès.ADE/AKS

Mamadou Kassé met en exergue le rôle de la presse dans la promotion du consommer local

Dakar, 31 jan (APS) – Le journaliste et formateur Mamadou Kassé estime que la presse en tant qu’acteur de la vie publique peut jouer un rôle primordial dans la promotion du consommer local au Sénégal.

‘’La presse en tant qu’acteur de la vie publique, régulateur de la vie sociale, vitrine du Sénégal et instrument de promotion et de valorisation du made in Sénégal, a un rôle primordial à jouer dans le consommer local’’, soutient Kassé dans une contribution à l’occasion d’un webinaire organisé récemment par l’Université La Sorbonne (France) sur la problématique du consommer local.

Dans cette contribution intitulée ‘’L’agriculture urbaine et périurbaine au Sénégal, un levier pour le consommer local, passer du slogan à la réalité’’, dont l’APS a pris connaissance, l’auteur aborde le sujet à travers le jeu des acteurs et notamment la communication et les médias. Pour le journaliste-formateur, les médias peuvent ‘’accompagner le processus d’information, d’éducation et de communication au consommer local ; assurer une bonne promotion des produits locaux dont la qualité est avérée, en insistant non seulement sur la valeur des produits mais aussi sur la qualité des emballages’’. Selon lui, les journalistes peuvent aussi jouer un rôle primordial dans la promotion du consommer local à travers des rubriques et des programmes, des reportages sur le terrain, en faisant intervenir les acteurs locaux et en mettant en exergue les meilleures pratiques. Dans son intervention, Mamadou Kassé appelle à la création d’une ‘’Journée phare’’ pour décerner ‘’des récompenses et distinctions’’ aux leaders des différents corps de métiers et aux organes de presse et journalistes ‘’ayant consacré les meilleurs articles ou émissions au consommer local (…)’’. Il plaide aussi pour la création d’un réseau des journalistes sur le consommer local. Kassé ajoute que les écoles de formation en journalisme pourraient mettre à profit leur mission pour ‘’assurer des modules sur le consommer local en interaction avec tous les autres secteurs du développement durable’’. Selon lui, ‘’une bonne compréhension du contexte socio-économique et des acteurs de même qu’une bonne connaissance des textes de lois permettraient de réussir le pari de la formation au consommer local’’.

Mamadou Kassé a également évoqué ‘’le profit que les médias, tous secteurs confondus (écrits, audio, audiovisuels, électroniques) peuvent tirer d’une telle initiative qui permet un important retour sur investissement à travers la publicité de ces produits’’.

‘’C’est dire que la presse a tout à gagner dans la promotion du consommer local qui peut booster le marché publicitaire et permettre aux organes de presse si souvent déficitaires du fait de l’absence de produits publicitaires d’obtenir enfin des parts de marché dans l’économie sénégalaise’’, soutient le journaliste. Il souligne la nécessité d’un partenariat entre l’Etat, les acteurs du consommer local, la recherche et la presse. Selon lui, ‘’promouvoir le consommer local suppose nécessairement la mise en place d’un partenariat dynamique entre l’Etat, les acteurs du consommer local, la presse et la recherche qui doit assurément être réhabilitée et replacée au centre du dispositif’’. OID/ASB

Abdou Karim Fofana prône un nouveau modèle de gestion des marchés

Ziguinchor, 30 jan (APS) – Le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, a préconisé lundi à Ziguinchor (sud) « une vraie introspection sur la gestion des marchés » au Sénégal, pour que le pays puisse se doter d’un nouveau modèle de fonctionnement des lieux de commerce garantissant plus de sécurité.

« Un marché, c’est une gestion, c’est des heures d’ouverture et de fermeture. Il nous faut un nouveau modèle de gestion des marchés au Sénégal », a plaidé M. Fofana, également en charge de la Consommation et des PME.

Il était venu s’enquérir de l’état d’avancement des chantiers engagés au marché Tilène de Ziguinchor, en présence du gouverneur Guedj Diouf et du préfet Chérif Blondin Ndiaye. La ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Victorine Ndèye, a également pris part à cette visite, de même que la coordonnatrice du Programme de modernisation et de gestion des marchés (PROMOGEM), Yaye Fatou Diagne. Des responsables du marché Tilène ont également assisté à cette visite du ministre Abdou Karim Fofana, par ailleurs porte-parole du gouvernement.
  1. Fofana considère que « la gestion des marchés doit revenir à des gestionnaires bien formés avec des compétences qui leur sont assignées ».
« Nous sommes fiers de voir l’état très avancé du marché Tilène. Avec le PROMOGEM, nous avons pris toutes les dispositions en nous donnant comme objectif de finaliser les travaux avant le 31 mars 2023, dans deux mois », a avancé le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME. Mais, a-t-il dit, pour ouvrir le marché Tilène de Ziguinchor, « il y a des prérequis, à savoir la signature d’une convention de gestion du marché avec la commune de Ziguinchor et la mise en place des dispositifs de sécurité ». « J’appelle les commerçants autour d’une table pour mettre en place ce dispositif d’ouverture après avoir respecté les prérequis sécuritaires et toutes les procédures administratives et techniques », a lancé Abdou Karim Fofana. « Il nous faut respecter les normes de sécurité des marchés pour sécuriser les investissements de l’État et l’activité des commerçants », a insisté le ministre.

« Ce qui arrive au Sénégal n’est pas normal. Nous devons avoir une introspection. En un mois, nous avons connu trois incendies de marché et deux accidents d’une taille incommensurable. Il nous faut une vraie introspection sur la gestion des marchés », a-t-il dit.

Selon le ministre du Commerce, il est de la responsabilité de tous de faire en sorte que le pays puisse disposer de marchés dotés d’installations gérées  »avec rigueur ». Abdou Karim Fofana a rappelé que le marché Tilène de Ziguinchor, réhabilité à hauteur d’un milliard de francs CFA, avait subi un incendie en août 2018, lequel avait occasionné 300 sinistrés. Depuis cette date, « le chef de l’État avait donné des instructions pour la construction de ce marché », a-t-il indiqué.MNF/BK/ASG

Afrique : Quels sont les pays affichant les taux hypothécaires les plus bas et les plus élevés ?

https://www.sikafinance.com Déterminant le coût de l’emprunt pour les acheteurs de maisons, les taux d’intérêt hypothécaires jouent un rôle important dans toute économie. Ils ont notamment un impact sur la demande de logements et peuvent influencer la stabilité du marché immobilier. En Afrique, l’évolution des taux d’intérêt hypothécaires varie considérablement d’un pays à l’autre en raison de facteurs tels que la stabilité économique, la politique monétaire et la solvabilité des emprunteurs.

Quels sont alors les pays du continent où les taux d’intérêt hypothécaires sont les plus élevés et/ou les plus bas ?

Pour ce faire, nous avons identifié les 10 pays africains qui pratiquaient les taux d’intérêt hypothécaires les plus élevés en 2021. Ce sont dans l’ordre le Zimbabwe avec un taux de 50%, suivi plus loin de la Zambie avec 30%. On retrouve également dans ce classement l’Angola, le Mozambique, le Malawi et la Sierra Leone avec des taux hypothécaires supérieurs à 20%. La République démocratique du Congo, l’Ouganda, la Gambie et le Rwanda avec des taux hypothécaires compris entre 18% et 19%, clôturent ce classement. Inversement, nous avons identifié les 10 pays du continent ayant affiché les taux d’intérêt hypothécaires les plus bas. Il s’agit de la Libye, l’Algérie, le Burkina Faso, le Djibouti, l’Egypte, le Maroc, le Bénin, la Guinée équatoriale, le Niger et Sao Tomé et Principe avec des niveaux de taux oscillant entre 5% et 8%. La Côte d’Ivoire, quant à elle, a affiché un taux d’intérêt hypothécaire de 10% en 2021, un niveau qui fait également partie des plus faibles du continent. En somme, il est important de noter que les taux d’intérêt hypothécaires élevés peuvent dissuader les gens d’emprunter pour acheter une maison, ce qui peut ralentir la croissance du marché immobilier. A l’opposé, des taux d’intérêt bas peuvent stimuler la demande et contribuer à une croissance du secteur immobilier, et in fine de l’expansion économique. Par ailleurs, les taux d’intérêt hypothécaires peuvent également affecter la décision des investisseurs de consacrer des fonds à d’autres types d’investissements.Dr Ange Ponou

«LE SÉNÉGAL A OUVERT PLUSIEURS PERSPECTIVES DE COOPÉRATION SUR LE MARCHE IBÉRIQUE» (ASPT)

https://emedia.sn La 43e édition de la Feria Internationale del Turismo (FITUR) s’est tenue du 18 au 22 janvier 2023 au parc des expositions de l’Institución Ferial de Madrid – IFEMA. En effet, cette rencontre a enregistré la participation d’une importante délégation d’acteurs touristiques issus du privé et du public. C’est ainsi que plusieurs rencontres avec les opérateurs ibériques et latino-américains, ont ouvert des perspectives de collaboration dans l’optique de renforcer les flux de voyages et d’investissements vers la destination Sénégal. Sur ce, l’ASPT a mobilisé d’importants moyens pour réussir la participation sénégalaise à ce rendez-vous considéré parmi les plus importants au monde, dans l’industrie du voyage et du tourisme. Dans un communiqué de presse, l’ASPT renseigne que dans le but de de récupérer les performances de l’année 2019, elle et ses partenaires (SAPCO, AIBD, ANACIM, Air Sénégal et le secteur privé) ont tenu plusieurs réunions avec les acteurs majeurs des marchés ibériques et d’Amérique Latine tels que Binter Canarias, Solferias, Indra et les autorités touristiques des îles Canaries ainsi que Turespana, organe chargé de la promotion de la Destination Espagne.

D’autres rencontres, selon toujours l’ASPT, ont été également organisées avec les grands prescripteurs, TO et compagnies aériennes spécialistes du marché ibérique avec l’objectif de renforcer le bon positionnement de la Destination Sénégal. L’ASPT a, en outre, lancé sa lettre d’informations mensuelle ‘’Les Echos de la Destination’’ dont l’objectif est d’assurer la mise à disposition permanente d’informations sur l’industrie touristique du Sénégal.

A en croire le document, le lancement de ce périodique est intervenu lors des journées dédiées au grand public de la Foire Internationale du Tourisme (FITUR). « Le climat favorable aux affaires qu’offre le Pays de la Teranga, sa bonne connectivité, ses infrastructures modernes, sa stabilité politique, ses nouvelles offres touristiques et ses nombreux atouts, ont été au menu de deux rencontres qui se sont tenues les 16 et 17 janvier organisées en prélude du FITUR. Ces deux journées se sont déroulées en présence de la Confédération espagnole des agences de voyages et des tours-opérateurs (CEAV) ainsi que d’un public composé d’investisseurs et hommes d’affaires espagnols et européens », renseigne le communiqué. Avant de finir : « le Sénégal qui a eu le plus grand stand dans le pavillon UEMOA, a profité des deux derniers jours du FITUR, ouverts au grand public, pour dérouler son programme d’animation. Ainsi, des activités culturelles et artistiques, des spectacles musicaux, de la danse et des dégustations gastronomiques ont provoqué une ruée des visiteurs au stand du Sénégal ».

Polémique sur la propriété et rentabilité socioecomique et/ou financière du ter : chronique d’un micmac permanent

https://www.sudquotidien.sn «A qui appartient réellement le Ter ?» C’est la question que se posent nombre de Sénégalais. Après les polémiques sur le coût, l’opportunité et la rentabilité du projet, voilà que surgit un autre débat sur la «propriété réelle» de l’un des plus gros investissements, en matière d’infrastructures, du régime du président Macky Sall, réalisé dans le cadre du Plan Sénégal émergent, référentiel des politiques publiques au Sénégal (Pse). Tout est parti d’un reportage du journal français Le Figaro, paru le 26 janvier 2023, montrant que le Train Express Régional (Ter) est une propriétaire exclusivement française, pilotée par la Société Nationale des Chemins de Fer Français (Sncf), qui est «très en retard sur ses objectifs financiers mais aussi de fréquentation», un an après son inauguration. En réponse, le porte-parole du gouvernement sénégalais, Abdou Karim Fofana, précisant que le Ter n’est pas régie par un contrat de concession, en ce sens que la Sncf, via sa filiale Seter, «est un prestataire en exploitation et maintenance, détenteur d’un contrat dont la durée n’excède pas trois ans», affirme que le patrimoine du Ter, porté par la Société nationale Senter (rames, gares, trains) et les recettes appartiennent à l’Etat du Sénégal. De là à croire que ce micmac et autre imbroglio sur la rentabilité économique et/ou financière du Ter, sont une manière de pousser le Sénégal à des négociations pour la prorogation de ce contrat de «prestation en exploitation et maintenance» de trois ans le liant à la Sncf, comme ce fut le cas de l’autoroute à péage quand il s’est agi de revoir à la baisse les tarifs de péage, il n’y a qu’un pas que des observateurs n’hésitent pas à franchir.Fatou Ndiaye

Train express régional (ter) : une controverse sans fin

https://www.sudquotidien.sn La nouvelle polémique sur la propriété sénégalaise ou non du Train express régional (Ter), n’est aucunement une nouveauté. Depuis son montage, sa conception, l’infrastructure a toujours suscité des interrogations. Le coût du Ter avait suscité une vive controverse. A la cérémonie de lancement de l’infrastructure, le président de la République, Macky Sall, avait dit que le montant du financement était de 568 milliards de F CFA. Plus tard, un prix contradictoire a été donné. Sur le site officiel du Bureau d’information gouvernemental (Big), il est dit que le Ter a couté 656 milliards de F CFA : 568 milliards au début du projet et un avenant de 88 milliards, soit 15% du coût de départ, signale-t-on. Aussi, dans la même source, il est mentionné que 5 milliards de F CFA ont été prévus pour l’indemnisation des impactés. Mais, finalement, 50 milliards F CFA ont été payés. D’ailleurs, le député et ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, Ousmane Sonko, a toujours contredit la version officielle. Selon lui, le projet, qu’il qualifie de «mégalomanie», va coûter 1300 milliards de F CFA à l’Etat. A cause de son coût important, des Sénégalais, notamment la classe politique, particulièrement le leader du Pastef, Ousmane Sonko, ont émis des réserves quant à l’utilité d’un tel projet dont le montant injecté pouvait servir à autres choses, selon ses détracteurs. Le Ter, c’est également un lot de problèmes que les habitants de certaines quartiers traversés par ses rails vivent, en attendant la réception définitive du projet. De Fass-Mbao, Route de Boune, à Keur Massar, Yeumbeul et Rufisque, en passant par Guinaw-Rail (Pikine) et Thiaroye-Gare, des voix se sont élevées pour dénoncer des manquements liés aux travaux du Ter notamment les indemnisations, l’enclavement, l’envahissement de maisons et quartiers entiers par les eaux de pluie pendant l’hivernage, entre autres.

Plusieurs dates de livraison du Ter ont en outre été annoncées, puis reportées, avant l’infrastructure ne soit sur les rails. Après la réception en grande pompe de l’infrastructure, en janvier 2019, à la veille de présidentielle de la même année, comme programmée par le président de la République lors du lancement des travaux de l’infrastructure en 2016.

Alors que les Sénégalais spéculaient sur les multiples reports, l’ambassadeur de la France au Sénégal, Philippe Lalliot, au Grand Jury de la Rfm du 9 février 2020, rajoutait une couche sur le débat. Il disait, à cet effet ; qu’il n’est pas convaincu d’une possibilité de mettre le Train express régional (Ter) sur les rails au mois d’avril, pour une exploitation commerciale. «C’est en tout cas, ce que me disent les entreprises françaises. Les Sénégalais verront le Ter circuler. Mais ils devront attendre pour pouvoir l’utiliser». Concernant l’explication, disait le diplomate, «il reste à faire un certain nombre de choses qu’on ne voit pas, mais qui sont absolument indispensables pour que le train roule à son maximum de performance et en parfaite sécurité. L’impératif de la sécurité, il est absolu. On va faire circuler 100 mille personnes par jour avec ce train. Il faut que ce soit en parfaite sécurité».

LES DELAIS DE LIVRAISON, L’AUTRE SOURCE DE DISCORDE

Alors que le chef de la diplomatie française montrait son scepticisme, les autorités sénégalaises avaient multiplié les annonces. En effet, lors du vote du projet de loi portant deuxième loi de finance rectificative pour l’année 2019, le ministre des Finances et du Budget d’alors, Abdoulaye Daouda Diallo, avait fixé l’échéance en fin 2019. «Les travaux du Ter ne sont pas arrêtés. Au contraire, l’essentiel des infrastructures de circulation est terminée. D’ici le 31 décembre 2019, le Ter sera totalement réceptionné», avait-il dit. Pendant ce temps, son collègue en charge des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement d’alors, Me Oumar Youm, avait, quant à lui, auparavant, pris date pour septembre 2019, au plus tard. «Les travaux du Train express régional (Ter) avancent très bien. Nous avons retenu la date contractuelle du 14 juin 2019 pour la fin des travaux. Il y aura une période de pré-exploitation, dont le démarrage est imminent et qui devra se terminer au plus tard en septembre 2019». Quelques mois plus tard, lors de son passage à l’Assemblée nationale, le 4 décembre 2019, Me Youm avait fixé à nouveau le démarrage du Ter en avril 2020. Déjà, le mercredi 14 décembre 2016, c’est un président Macky Sall, enthousiaste et galvanisé par des souteneurs qui ont pris d’assaut la grande salle du Centre de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio, qui avait donné une date aux Sénégalais. «Je donne rendez-vous aux entreprises partenaires le lundi 14 janvier 2019 pour inaugurer la ligne et faire le premier trajet Dakar-Diamniadio en Ter». Mieux, avait-il ajouté, «j’exhorte toutes les entreprises partenaires et toutes les autorités impliquées à différents niveaux dans la réalisation du projet à faire preuve de la même diligence dans l’exécution des travaux. Ensemble, nous avons pris des engagements ; ensemble, respectons nos engagements. Alors, au travail et en avant pour les autres étapes. Et, croyez-moi, je ferai souvent des visites de chantier, sans prévenir». Cette même date du 14 janvier avait été choisie par le chef de l’Etat pour faire le voyage inaugural. Finalement, c’est le 14 janvier 2019, que le président de la République a réceptionné le Ter, mais il n’avait pas quitté le gare. L’exploitation commerciale du Ter n’a finalement commencé que le 27 décembre 2021, près de deux ans après la réception par le président Macky Sall.Fatou NDIAYE

Rapport Cour des comptes : «Le peuple sénégalais en a assez des cas d’impunité récurrents»,Birahim Seck

https://senego.com Le Forum civil accule le gouvernement sénégalais dans l’affaire du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds du Covid-19. Dans un entretien accordé Rfi et exploité par Senego, Birahim Seck dit toujours attendre des sanctions. « Nous avons l’impression qu’au Sénégal, la culture de l’impunité est une politique publique voulue et entretenue par le président de la République, monsieur Macky Sall. Nous nous attendions à des sanctions administratives à l’encontre des personnes indexées par la Cour des comptes mais également à des poursuites judiciaires », a-t-il indiqué. Selon lui, il n’est pas du tout « acceptable que les citoyens sénégalais mais aussi des pays amis du Sénégal, il faut le rappeler, mettent leur argent ou bien mettent des montants assez conséquents dans les réponses contre le Covid-19 et que cet argent puisse finir dans les poches de membres du gouvernement, de membres de l’administration sénégalaise ou de leurs complices. Le peuple sénégalais en a assez des cas d’impunité récurrents ».

Hamidou Diop,Sg du Cnp : «La déclaration de Adama Lam n’engage pas le Cnp»

https://lequotidien.sn Le responsable exécutif du Conseil national du patronat se prononce à quelques jours des Assises de l’Entreprise, un rendez-vous annuel qui a été longtemps repoussé du fait du Covid. M. Diop évoque aussi les négociations sur la hausse des salaires, demandée par les syndicats des travailleurs. Et en passant, le Numéro 2 du Cnp se démarque des déclarations du président de la Cnes, concernant les rencontres du patronat avec le chef de l’Etat.

Les Assises de l’Entreprise devraient se tenir les 16 et 17 février 2023. Quels sont les thèmes, objectifs et attentes de cette édition ?

Nous sommes restés trois ans sans organiser nos Assises de l’Entreprise à cause de la pandémie et ses impacts financiers au niveau de l’activité économique. La dernière édition a eu lieu le 16 avril 2019. 2023 est une année de relance économique et des projections de taux de croissance de l’ordre 10% ont été faites. Donc un nouveau contexte, avec de nouveaux enjeux et défis. C’est pourquoi nous avons décidé d’innover en ayant comme thème majeur de nos Assises de l’Entreprise 2023 : «Dakar, une place financière de référence.» Nous avons dans un premier temps partagé cette ambition avec l’Apix avant de le retenir. Cela nous a permis de constater, ensemble, à quel point le développement de places financières africaines est aujourd’hui une condition sine qua non d’une réelle émergence économique et d’une meilleure insertion dans l’économie mondiale. Des hubs financiers se développent de plus en plus en Afrique pour capter les flux d’investissements et de placements internationaux, promouvoir l’intégration financière africaine, renforcer la présence de l’Ide (Investissement direct étranger. Ndlr) en Afrique, saisir les opportunités de la zone de libre-échange continentale et valoriser le potentiel énergétique et minier de l’Afrique. On peut ainsi citer Casablanca, Cape Town, Jo­han­nesburg, Mauritius, Kigali, Nairobi, Lagos. En plus, Lomé a également cette ambition d’être une place financière. Alors, au Cnp, nous avons réuni nos trois groupements professionnels, à savoir, les banques, les assurances et la Fintech, pour apprécier ce projet et sa faisabilité. Tous ont reconnu qu’il ne fallait pas attendre, et qu’il était urgent de le réaliser au regard de l’évolution de l’écosystème financier et du numérique aux niveaux national, africain et international. Le président Baïdy Agne également s’est longuement entretenu avec le Premier ministre Amadou Ba. Ils ont estimé que la réalisation du Projet «Dakar, place financière de référence» se justifie pleinement pour plusieurs raisons, notamment, d’un, les projets structurants du Plan Sénégal émergent (Pse), ainsi que le potentiel à valoriser dans les secteurs du pétrole, du gaz, des mines, de l’agro-industrie, etc. Ensuite, les infrastructures de qualité et de dernière génération dans les domaines de la connectivité, des transports, du Btp et de la production (Diamniadio, Zones économiques spéciales, Agropoles). Il y a également la présence de plus en plus forte au Sénégal de banques et d’établissements financiers, les opportunités de la finance islamique, l’écosystème du numérique et de la fintech, le plateau médical public et privé en constante progression, la promotion immobilière soutenue. N’oublions pas non plus, la position géographique avantageuse de Dakar, carrefour de plusieurs destinations commerciales africaines et mondiales, ville attractive pour les conférences internationales et rencontres d’affaires, la stabilité et la paix sociales, ainsi que les ressources humaines jeunes, qualifiées et innovantes, et le cadre réglementaire et juridique des contrats Ppp. Nous sommes persuadés que ce projet «Dakar, place financière de référence» vient à son heure. Les autres évènements de nos Assises de l’Entreprise sont tout d’abord, le Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen). Le thème choisi par Optic est : «Accélérer la transition numérique pour renforcer l’intégration économique au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.» Puis vous avez le Salon/Expo «Dakar Industries : Le Made In Sénégal». Il est important, au moment où nous parlons de plus en plus de souveraineté économique et alimentaire, ainsi que de mesures contre la cherté de la vie, que l’on mesure davantage toute l’attention que nous de­vons porter à notre secteur in­dustriel, étant le 1er pourvoyeur d’emplois décents et durables, ainsi que la 1ère activité productrice de valeur ajoutée conséquente avec des produits de qualité répondant parfaitement aux normes internationaux. Un autre secteur d’activités que nous entendons mettre également en exergue est celui des Assurances, plus précisément le rôle économique et social des compagnies d’assurance dans notre pays. Il n’y a pas que l’indemnisation aux assurés, vous avez les placements sur les marchés financiers, la contractualisation de la dette publique, les titres sur les marchés de capitaux, les obligations, les garanties d’investissements, la protection sociale, etc. Il y aura également d’autres activités que je ne vais pas développer ici, pour ne pas être trop long.

Où en est la concertation publique-privée ? Y’a-t-il une rupture depuis 7 ans, comme l’a souligné le président de la Cnes, Adama Lam ?

Non, pas du tout… Nous sommes même très surpris de cette déclaration. Pour preuve, nos Assises vont se tenir en présence de l’Etat et ses démembrements. Il n’y a jamais eu de rupture. Je ne sais pas les raisons pour lesquelles le président de la Cnes, Adama Lam, a fait cette déclaration, mais j’avoue ne pas la comprendre et cela ne saurait nous engager Pour rappel, pendant le Covid-19, en 2020, donc il y a moins de 3 ans, le chef de l’Etat a reçu les organisations du secteur privé en présence de Feu le président Mansour Cama. Ensuite, il y a eu différentes rencontres d’échanges et de concertation avec le chef de l’Etat dans le cadre de conseils présidentiels sur la relance économique (Pap 2A, Preac, etc.). Pour ce qui nous concerne, le chef de l’Etat et l’ensemble du gouvernement ont toujours été à notre écoute à chaque fois que nous avons eu à leur soumettre des dossiers portant sur les préoccupations des entreprises. A titre d’exemple, concernant les plateformes pétrolières logistiques portuaires, le chef de l’Etat a fortement soutenu le secteur privé national, de même que pour les Ipp dans le secteur de l’énergie, et le contenu local dans le secteur des hydrocarbures, etc. Le ministre des Finances également ! Souvenez-vous des décisions positives qu’il a prises après nous avoir reçu suite aux difficultés des industriels meuniers, la nouvelle taxe douanière Promad, la taxe plastique, le soutien au secteur du tourisme, etc. Maintenant, peut-être que nous le Privé, ne communiquons pas publiquement après chaque audience avec le chef de l’Etat ou le ministre des Finances. Ce n’est pas l’objectif que nous recherchons, mais plutôt, le règlement des questions portées à leur attention. Je dois dire d’ailleurs que nous avons rencontré plusieurs fois le Premier ministre Amadou Ba sur des dossiers bien précis nécessitant son intervention, et qu’il nous a dit avoir prévu de tenir très prochainement des concertations avec les organisations du secteur privé.

Quelle suite avez-vous réservée à la demande des centrales syndicales de travailleurs d’augmenter les salaires dans le secteur privé ?

Nous avons en effet été saisis de la demande des centrales syndicales pour l’augmentation du Smig de 17%, la revalorisation des salaires catégoriels de 30% et l’augmentation de la prime de transport de 20 800 F Cfa à 50 000 F Cfa. Nous ne sommes pas surpris de cette demande syndicale au regard de la cherté de la vie, et en conséquence de la baisse du pouvoir d’achat des travail­leurs. Cette demande est donc parfaitement compréhensible et nous allons l’examiner en toute responsabilité. Je dois dire que dans notre pays, nous avons une démocratie sociale tripartie (Etat/Em­plo­yeurs/Tra­vailleurs) qui fonctionne bien, et fait montre de responsabilité pour préserver la paix sociale en prenant en compte les préoccupations de chaque partie-prenante. Je n’ai donc aucune inquiétude, un accord sera trouvé avec les centrales syndicales de travail­leurs. Nous avons tenu une première réunion tripartite présidée par le ministre du Travail, M. Samba Sy. Nous avons souligné toute l’importance qu’il convient d’accorder aux difficultés auxquelles les entreprises sont confrontées avec cette série de chocs exogènes allant du Covid aux hausses substantielles des coûts des matières premières et du fret maritime, au conflit russo-ukrainien. En commençant par la dette intérieure, il y a la nécessité pour l’Etat de procéder au paiement des dettes échues afin que les entreprises puissent faire face à leurs difficultés de trésorerie, aux échéances bancaires et de leurs fournisseurs, ainsi que leurs obligations fiscales et sociales, sans oublier les retards dans la réalisation des projets d’investissements. Et à cela, il faudra bien entendu ajouter non seulement les nouveaux tarifs de l’électricité et du carburant qui vont impacter des secteurs tels que celui de l’industrie, mais aussi tenir compte de la volonté du chef de l’Etat lors du Conseil présidentiel sur la vie chère, de préserver le pouvoir d’achat des Sénégalais. Nous analyserons les possibilités des entreprises en fonction de leur taille, des effectifs et des secteurs d’activités. Je précise que l’exercice n’est pas facile car la Pme n’a pas les mêmes capacités qu’une grande entreprise, les professionnels de l’hôtellerie et du tourisme ont été très impactés par le Covid-19, et vous avez également une masse salariale très importante dans des secteurs comme l’agro-industrie, la sécurité privée et la manutention maritime. Je souligne par ailleurs que plusieurs entreprises résilientes n’ont pas attendu cette demande de hausse généralisée des salaires. Elles ont pris d’elles-mêmes l’initiative et c’est une bonne chose. Les négociations sociales vont se faire par étape. Aucune décision ne saurait être prise sans évaluation d’impacts financiers et supportables. Il faut bien comprendre que la dernière hausse des salaires dans le secteur privé date de 2020, et que l’Etat, en augmentant les salaires en 2022, a tout simplement rejoint, après 2 années, le secteur privé. Puis, nous engagerons les discussions avec nos partenaires travailleurs, chaque partie mettant sur la table de négociations ses propositions. Je rappelle que nul ne connaît mieux que les travailleurs la situation de leur entreprise, et nul ne connaît mieux que l’employeur la situation de ses travailleurs. Je précise que l’exercice ne sera pas facile car c’est juste avant la pandémie sanitaire Covid-19 que nous avons procédé à une augmentation généralisée des salaires. En 2019, une hausse du Smig et du Smag de 45%, en 2020 une hausse des salaires catégoriels de 8% de la 1ère catégorie à la 3ème, et une hausse de 5% pour toutes les autres catégories.Propos recueillis par Mohamed GUEYE

«IL EST DANS SA LOGIQUE DE MÉPRIS DU PRIVÉ NATIONAL» (DR ABDOURAHMANE DIOUF)

https://emedia.sn « Nous avons entendu M. Adama LAM de la CNES rappeler que cela fait 7 ans que le président Macky Sall n’a pas reçu le patronat Sénégalais. Il est dans sa logique de mépris du secteur privé national ». Cette sortie est du Président du parti Awalé, Dr Abdourahmane Diouf qui connaît bien l’environnement du patronat pour avoir été Directeur exécutif du Club des investisseurs du Sénégal (CIS). « Pourtant, il y a deux ans et demi, il s’est expressément déplacé à Paris pour participer à l’université d’été du MEDEF, le patronat français. Et il y avait vanté le savoir-faire français. Le mépris de soi-même renforce le mépris des autres envers nous », poursuit-il pour étayer son assertion publiée dans son compte twitter. Le candidat à la présidentielle de 2024 n’y va par quatre chemins pour partager sa pensée à propos du débat sur le Train express régional du Sénégal. « Le TER, en l’occurrence, est une idée française, avec de l’expertise française, des financements français, des dividendes français et des pertes et des dettes sénégalaises », argumente-t-il. Avant de considérer que « les inutiles subtilités sémantiques n’y feront rien ! » MT

DOUANE : Les prouesses et performances d’Abdourahmane Dièye

https://www.rewmi.com C’est un jeudi 2 janvier 2020 qu’il est sorti de l’ombre, accédant à la Direction générale de la Douane. Quand il a été nommé DG de la Douane, beaucoup de Sénégalais se sont interrogés : « Mais qui est cet homme ? ». Et seule une lecture capillaire de sa personnalité y répond. Il s’appelle Abdourahmane Dièye, un nom dont la tonalité arabe rend compte de l’ancrage de sa famille dans la religion musulmane. Une divine coïncidence fait qu’il s’appelle Abdourahmane Dièye, un nom qui renvoie à Abd ar-Rahmān, « Adorateur du tout rayonnant d’Amour ») qui est un nom arabe et musulman. Abdourahmane a été composé à partir de l’un des 99 noms divins, celui qui est révélé en second dans le Coran, immédiatement après le nom d’Allah (sourate 1, Fatiha, verset 1). Dès sa nomination, immédiatement, il impose l’image d’un homme d’Etat serein et impétueux, déterminé à relever le défi de management de la Douane. La Douane n’est pas seulement pour lui une lourde responsabilité, mais une question d’honneur, ce qui l’a amené à faire le serment d’accomplir en apothéose ce qu’il a commencé. Marié et père de 4 enfants, le nouveau patron des Gabelous est un homme du sérail.

A 45 ans, ce natif de Thiès traine une expérience de 16 ans, témoin d’une ascension rapide au service des Douanes sénégalaises.

Sous son entregent, les recettes douanières sénégalaises sont chiffrées en 2022 à quelque 1385 milliards FCFA contre 1176 milliards CFA l’année précédente, soit une progression de 209 milliards FCFA en valeur absolue. Cette année, bien que le déficit budgétaire soit rétréci, mais le taux de croissance qui s’est établi à 4,8% devrait atteindre un niveau de 10% en 2023, avec le début de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Les ressources intérieures ont augmenté de 23% au cours de l’année 2022, grâce à la bonne performance des régies financières qui ont réussi un taux de recouvrement de 90% par rapport à l’objectif fixé. Plus de 85% des dépenses publiques ont été couverts. En tête des régies financières, la Douane a réalisé une performance inédite à la date du 31 décembre 2022 mobilisant près de 1340 milliards FCFA de recettes. Ce chiffre de 1340 milliards FCFA ne prend pas en compte les liquidations des budgets intérieurs (25 milliards FCFA) et de la Direction des Enquêtes douanières (20 milliards FCFA). En faisant le cumul, le chiffre global des liquidations s’élève à 1385 milliards FCFA. L’année dernière, les liquidations douanières affichées par le système « GAINDE » se sont chiffrées à 1176 milliards de francs CFA contre 1020 milliards, en 2020. Une prouesse qui a valu au directeur de la Douane les félicitations du ministre des Finances, Moustapha Bâ. Ce dernier a, au nom du Président Macky Sall, vivement félicité le Directeur général des Douanes, M. Abdourahmane Dièye et l’ensemble des agents des Douanes pour ces performances dans la mobilisation des recettes et la lutte contre la fraude mais aussi pour les acquis sociaux au profit du personnel.

Parcours d’un quadra

Marié et père de 4 enfants, Abdourahmane Dièye a un parcours plus qu’élogieux. Après le Baccalauréat décroché, en juillet 1995, au Lycée Malick Sy de Thiès avec la mention ’’Assez Bien’’, il a réussi brillamment la Maîtrise en Sociologie des organisations, à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, avec la mention ’’Très bien’’. Avant le Master II, avec mention ’’Bien’’, en Politique et Négociation commerciales internationales, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), en 2010, il a validé, dans le cadre de sa formation, le Brevet à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), en Régie Economique Section Douanes. Le Colonel Dièye a également obtenu plusieurs de certifications telles que celle de chef de service surveillance à l’Ecole nationale Des douanes de la Rochelle France, en juillet 2006, sur l’Accord sur les aspects des droits de la propriété intellectuelle, touchant au commerce, en mars 2004, sur les méthodologies des contrôles des opérations commerciales à l’Ecole Nationale des Douanes de Tourcoing en France, en avril 2004, entre autres. Le nouveau Gabelou en chef a reçu la médaille d’honneur de la Douane Hors Contingent (avant les 15 ans de service requis pour ladite médaille) en Janvier 2016. Inspecteur Stagiaire à la Direction des Systèmes Informatiques Douaniers, à ses débuts, Abdourahmane Dieye a gravé les échelons, entre 2003 et 2020. Il fut le Directeur Régional Ouest des douanes. Auparavant, Dieye a été Vérificateur Dakar Port Nord, en 2004, Chef des Sections du Bureau des Douanes de Dakar Yoff, en 2007, Chef des Sections Bureau des Douanes de Dakar Port Nord, en 2009, Chef du Bureau des Douanes de Dakar Yoff, en 2010, Chef de visite Bureau des Douanes Dakar Port Sud, en 2012, Chef de Bureau des Douanes de Dakar Port Nord, en 2015, et Conseiller Technique du Ministre de l’Economie et des Finances, en 2018.

Abdourahmane Dièye raconté par ses proches

Il est un authentique fils de Thiès. Et qu’on le lui concède ou non, il charrie en lui des valeurs ataviques. Il est imperturbable. Il est prévenant. Il est pondéré. Il ne trahit jamais. Il ne trompe personne. Il déteste la mauvaise foi, racontent ses proches joints par Rewmi Quotidien. Il est accessible et est d’une simplicité rare chez ceux qui détiennent un pouvoir. Et c’est parce qu’il croit en des valeurs que jamais il ne se considère supérieur à quelqu’un malgré son statut institutionnel. Il respecte tout le monde, étant naturellement courtois. Et dans le cadre de ses fonctions, il réfléchit et réfléchit toujours longuement avant d’agir ou de s’exprimer. Il n’est pas impulsif. Il dégage plutôt une certaine timidité et parle très peu. Il est discret, secret et circonspect. C’est pourquoi, même s’il fait face à des problèmes graves ou complexes, il les garde pour lui et œuvre à les résoudre sans jamais en être perturbé, nous confie-t-on.

Imam à la mosquée de son quartier

Il est un homme pieux. Il nous revient qu’il fait office d’imam à la mosquée de son quartier dakarois. Sa foi et sa discrétion est telle qu’il ne se confie pas trop pour surmonter des épreuves. Il préfère les affronter. Pour connaitre son mal ou déchiffrer son stress, ses proches ont besoin de le questionner. Mais sa forte personnalité ne permet à personne de s’introduire dans ses affaires personnelles. Pourtant, même s’il ne demande guère d’aide, il n’hésite jamais à donner un coup de main à celui en qui il a amitié et confiance. En fait, Abdourahmane Dièye a la faveur de la retenue. Il garde toujours le sourire même en cas de difficulté. Si on l’attaque, il laisse passer, étant pacifiste. Il ne sait pas faire mal à autrui et même devant les brûlantes contradictions, il s’exprime avec civilité et urbanité. Ceux qui ne l’aiment pas ou le contestent le respectent parce qu’il ne connaît ni invective, ni sarcasme. Au contraire, sa parole impose autorité et apaise. Consciencieux, patient et appliqué avec un esprit de structuration et de méthode, il aime travailler dans un cadre calme et organisé. Des sources renseignent que travailler avec lui n’est pas toujours facile car il ne connaît ni délassement, ni relâchement. A ses collaborateurs, il impose un sacrifice et se donne lui-même trop à fond. « Il travaille trop. Tard le soir, son bureau est éclairé. Il oublie que l’Administration fonctionne selon une heure de montée et de descente. Il est tous les jours et toutes les heures au travail», souffle-t-on. Son sens de responsabilité ne lui fait craindre aucun défi. Son esprit de sacrifice et son instinct d’innovation sont ses principaux atouts. Mais si travailler avec lui n’est pas si facile en raison de son dynamisme, il a quand même l’art de détendre toute atmosphère de pression et de stress pour galvaniser ses troupes. Dans la gestion des affaires publiques, la fiabilité et l’honnêteté le rendent impartial. Et pour être à l’aise dans ce qu’il fait, il s’accommode de valeurs d’honnêteté de loyauté. Le désordre l’indispose. La mauvaise foi le désarme. La fourberie l’écœure. Les combines et les compromissions le révoltent. L’irresponsabilité l’exaspère. La paresse l’agace. Le manque de dévouement le chagrine. Quels que soient la mission et le but qu’il se donne, il se met au travail avec toute la force dont il est capable et cette force est une énergie intérieure redoutable qui ne fléchit pas. Quand il prend une décision, rien ne l’arrête. Mais avant de la prendre, il se donne le temps de peser le pour et le contre ce qui donne l’impression qu’il hésite et ne sait pas ce qu’il veut. Mais comme il sait ce qu’il veut et où il va ! Seulement, avec lui, la réflexion et le discernement sont fondamentaux pour bien accomplir une mission. Et dans l’exécution de celle-ci, il s’impose une obligation atavique de rendre compte et de présenter des résultats. Ainsi est Abdourahmane Dièye.

Diourbel–Crd sur la politique d’urbanisme : vers la révision du Code de l’urbanisme

https://www.sudquotidien.sn Un Comité régional de développement (Crd) sur l’élaboration d’un projet d’une Politique nationale d’urbanisme au Sénégal a réuni hier, lundi 30 janvier 2023, les acteurs du développement. Il était question de partager et d’échanger avec les acteurs de la région de Diourbel sur tout ce qui se fait en matière d’urbanisme, d’habitat et de cadre de vie, en vue de doter les communes d’un document stratégique et opérationnel.  Le projet d’une Politique nationale d’urbanisme au Sénégal a réuni les acteurs du développement de Diourbel. Abdoulaye Diouf, le Directeur du Développement urbain durable, de la Planification et de la Réglementation au niveau de la Direction générale de l’Urbanisme et de l’Architecture au ministère de l’Urbanisme, du Logement et l’Hygiène publique, explique : « la politique nationale d’urbanisation découle d’un nouvel agenda urbain. Chaque pays doit être doté d’un document dénommé la Politique nationale d’urbanisation. Or, dans le Code de l’urbanisme, il faut que le Conseil national se réunisse pour que le président puisse prendre des orientations en matière d’urbanisme. Cela doit faciliter la Politique nationale d’urbanisme. On a privilégié l’approche participative et inclusive, au niveau de chaque région, pour voir ce qui se fait en matière d’urbanisme, d’habitat et de cadre de vie, depuis l’indépendance jusqu’à nos jours. Au cours de chaque séance, un rapport sera dressé. La fusion (des rapports des séances, ndlr) de ces 14 régions permettra de proposer au président de la République un projet qu’il va approuver lors d’un Forum national qui va regrouper l’ensemble des acteurs du Sénégalais et des experts internationaux ». Et il poursuit : « les enjeux au niveau de Diourbel portent sur la délimitation des collectivités territoriales, avec les anciennes communes et les nouvelles, avec l’Acte 3 de Décentralisation. Il y a les questions de la planification urbaine. Une bonne partie des communes ne dispose pas de Document stratégique et opérationnel. Ensuite, il y a les problèmes du foncier et l’extension de certains villages, avec des lotissements d’extension avec une procédure très lourde. ADAMA NDIAYE

A Diourbel, la future politique d’urbanisation va consister à planifier les villes et à délimiter les collectivités territoriales

Diourbel, 30 jan (APS) – La future politique nationale d’urbanisation va essentiellement consister, dans la région de Diourbel (centre), à des travaux de planification urbaine et de délimitation des collectivités territoriales, a-t-on appris lundi du directeur du développement urbain durable, de la planification urbaine et des réglementations, Abdoulaye Diouf. « A Diourbel, les enjeux portent essentiellement sur la délimitation des collectivités territoriales, ainsi que la planification urbaine, car une bonne partie des communes ne dispose pas de documents stratégiques et opérationnels » en matière d’urbanisme, a-t-il dit lors d’un atelier consacré à la future politique nationale d’urbanisation. Des représentants des collectivités territoriales, de la société civile et des services techniques de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire ont pris part à cette rencontre, à l’initiative du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique. L’atelier de Diourbel fait partie d’une série qui va se dérouler dans toutes les régions du pays en vue de la définition d’une nouvelle politique nationale d’urbanisation de l’Etat, selon M. Diouf. Ces rencontres vont servir à faire un “diagnostic exhaustif et inclusif” de ce secteur, afin de déceler « toutes les forces et les faiblesses » de la région de Diourbel. Au cours des ateliers, les pouvoirs publics vont évaluer les politiques menées par l’Etat en matière d’urbanisme, d’habitation et de cadre de vie depuis l’indépendance du pays. Un « projet de politique nationale » va découler de cette concertation, et un forum national sera organisé en présence d’experts internationaux en vue de la définition d’une « nouvelle politique d’urbanisation », selon Abdoulaye Diouf.MK/ESF/BK

Thiès : le gouverneur annonce le recasement de tous les bénéficiaires de terrains à Mbour 4

Thiès; 30 jan (APS) – Les bénéficiaires de terrains sur le lotissement de Mbour 4 seront recasées sur des parcelles qui ont été déjà immatriculées, a révélé lundi à l’APS, le gouverneur de la région de Thiès, Alioune Badara Mbengue. ‘ ’Le problème sur lotissement de Mbour 4 sera bientôt derrière nous. Tous ceux qui ont eu à bénéficier d’un terrain dans ce fameux lotissement-là seront recasés’’, a assuré Alioune Badara Mbengue dans un entretien avec l’APS. ‘’Cela est la volonté du chef de l’Etat et nous sommes là pour l’exécuter’’, a insisté le gouverneur de la région de Thiès. Des dizaines de constructions jugées irrégulières érigées sur une partie de la forêt classée de Thiès, avaient été détruites par la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS), en janvier 2021, provoquant un grand tollé médiatique. Un collectif des populations de Mbour 4 s’était ainsi constitué pour permettre aux personnes qui s’y étaient implantées de disposer de parcelles régularisées. Lors d’une visite à Thiès, le Chef de l’Etat Macky Sall avait déclaré avoir instruit le gouverneur de Thiès, d’affecter aux populations de ce quartier les terres sur lesquelles elles avaient construit leurs maisons. Selon Alioune Badara Mbengue, qui n’a pas donné plus de détails sur le nombre parcelles, des  »recensements ont été faits, un plan d’aménagement dégagé, et des équipes sont sur le terrain pour procéder à l’aménagement, au remblai et au bornage ».  »L’immatriculation a déjà été faite, a-t-il encore renseigné, relevant qu’il ne reste qu’à procéder aux attributions aux ayants-droits, pour que tout attributaire d’une autorisation en bonne et due forme puisse prendre connaissance de l’emplacement de sa parcelle ».ADI/MTN/AKS

Manque de soutien de la centrale : Le Sutsas annonce son divorce d’avec l’Unsas

https://lequotidien.sn Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) dans le cadre de la coalition Itcts-And Gueusseum lutte depuis des mois pour « l’augmentation des salaires et l’harmonisation du paiement de l’indemnité de logement à tous les ayants droits pour l’équité et la justice sociale. » Toutefois, le Comité exécutif national dudit syndicat qui a constaté l’indifférence des centrales syndicales a donné mandat au Ben de se désaffilier de l’Unsas. – Va-t-on vers un divorce entre le Sutsas et l’Unsas ? En tout cas le Comité exécutif national (Cen) du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a donné mandat au Bureau exécutif national de se « désaffilier » de l’Unsas. Le Cen qui s’est réuni en session ordinaire le samedi dernier à l’Endss à cinq jours du 41ème anniversaire dudit syndicat (02 février 2023), explique cette résolution par le fait « que le front social est en constante ébullition dans l’indifférence générale de ces centrales syndicales face à la banalisation de la grève par le gouvernement ». En prenant cette décision, les camarades de Mballo Dia Thiam veulent « créer les conditions de la réalisation d’une nouvelle centrale syndicale ou de former un pôle combatif avec la Fgts-B », la centrale syndicale dirigée par Sidya Ndiaye et avec laquelle ils ont constitué la coali-tion Intersyndicale des collectivités territoriales du Sénégal (Itcts)/And Gueus-seum. Dans un document, ils soulignent que cette volonté découle de « l’appel solennel du bureau confédéral de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts-B)».

Dans cette démarche pour l’unité, un appel à « une collaboration franche et sincère pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de toutes les catégories socio-professionnelles du secteur de la santé et de l’action sociale » a été aussi lancé au Sames.

Le Comité exécutif dudit syndicat a également dénoncé « les agressions morales dont sont victimes de nombreux agents de santé et d’action sociale ». Très remontés contre la ministre de la Santé et de l’action sociale, les auteurs du document l’accusent de participer « à cette agression par des décisions provocatrices et partisanes notamment à l’hôpital régional de Ourossogui ». Dans la même veine, ils dénoncent « la poursuite effrénée de la médicalisation du système de santé au détriment des agents paramédicaux allant jusqu’à la privation d’ouverture de cabinets de soins à certains anciens Infirmiers Chef de poste de santé (Icp).» Ce qui d’après eux, « aurait pu élargir l’offre de soins aux populations ». Face à cette situation, le Cen demande au Ben du syndicat « d’intensifier la présente lutte pour l’application dans la globalité des deux protocoles et la remise de Monsieur Sano dans ses fonctions de Chef de Service des Soins Infirmiers (Cssi) » et de « déclarer le docteur Ousmane Guèye, directeur de l’hôpital régional de Ourossogui Persona non grata». En outre, il est demandé aux membres de cette organisation de « dénoncer au niveau de toutes les unions régionales les notes d’affectation arbitraires des camarades Amadou Lamine Sano et Youssoupha Diop par des points de presse». Par Dieynaba KANE dkane@lequotidien.sn

Omar Dramé, nouveau Secrétaire général du Sytrapas

Dakar, 30 jan (APS) – Omar Dramé a été élu, ce week-end, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la pêche et de l’aquaculture du Sénégal (Sytrapas), a-t-on appris lundi. Il a été élu lors du congrès ordinaire du syndicat organisé au Centre national de formation des techniciens de la pêche et de l’aquaculture (CNFTPA) à Thiaroye sur Mer (banlieue de Dakar). Dramé est arrivé largement en tête à l’issue d’un vote, récoltant 176 voix contre 24 voix pour Abdoulaye Roger Dieng, le Secrétaire général sortant, précise un communiqué reçu à l’APS. La cérémonie était présidée par Lamine Fall, premier Secrétaire général de la confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), dont le sytrapas est affilié. Omar Dramé, qui devient le 6è secrétaire général du Sytrapas, a décliné sa feuille de route devant l’Assemblée générale. Les récentes augmentations obtenues par les travailleurs du secteur de la pêche constituent ‘’un intrant majeur pour l’atteinte des objectifs », a-t-il dit. A côté de ce point positif, a-t-il signalé, ‘’beaucoup de choses restent à améliorer pour rendre meilleur et performant notre secteur qui a une forte contribution au PIB’’. ‘’C’est pourquoi, nous sommes convaincus que la pêche devrait faire partie intégrante du socle sur lequel repose toute politique cohérente dans le cadre de l’atteinte de la souveraineté alimentaire tant vantée par le gouvernement du Sénégal’’, a estimé le nouveau SG du Sytrapas. Il a fait savoir que le recrutement des diplômés sortants des écoles et instituts de formation de la pêche et de l’aquaculture, la formation, le renforcement de capacité et des partenariats avec les acteurs du secteur figuraient parmi ses préoccupations. Le renforcement des capacités, la formation professionnelle et le problème de reconnaissance et de reclassement des diplômes seront aussi au cœur de son mandat.ASB/OID

Lancement de la formation de 2000 jeunes dockers : Mountaga Sy engage le combat pour l’insertion et l’emploi des jeunes au port de Dakar

https://actusen.sn Le président de la république Macky Sall peut désormais compter sur le soutien de la Direction générale du Port autonome de Dakar (Pad) pour lutter contre le chômage au Sénégal. Cette structure dirigée par Mountaga Sy, va lancer ce mercredi 1 février la formation de 2000 jeunes dockers. Selon la cellule de communication de ladite société, «le port de Dakar maillon incontournable du système économique sénégalais, car il représente 90% des échanges commerciaux internationaux du Sénégal, et contribue à hauteur de plus de 70% des recettes collectées par la Douane, permet ainsi à des jeunes sénégalais d’accéder à l’emploi». «Le rythme et la cadence récemment imprimés par le nouveau directeur général Mountaga Sy nommé le 28 septembre 2022 à travers un Plan d’urgence contre la congestion terrestre et maritime font que désormais Tout va vite et très vite au Port autonome de Dakar», ajoute la note. La direction du port renseigne qu’«en 2 mois nous sommes parvenus à désengorger l’ensemble des quais et fait accoster plus d’une quarantaine de navires. A l’heure actuelle, aucun bateau n’est en rade. Le maintien sans relâche de tous ces efforts en vue de pérenniser la continuité de l’activité portuaire au bénéfice de l’économie nationale». D’après le communiqué, ce rythme et cette cadence d’arrivée des navires ont occasionné un déficit de main d’œuvre d’où cette campagne de recrutement d’enrôlement de 2000 jeunes dockers. «Ce projet a été porté dans le cadre d’un partenariat réussi entre la direction générale du Port autonome de Dakar, le Syndicat des auxiliaires de transport du Sénégal (SATS) et le Syndicat des entreprises de manutention des Ports du Sénégal (SEMPOS). Sur les 3000 jeunes qui ont répondu à l’appel à candidatures, 2000 ont été retenus à l’issue d’une sélection rigoureuse menée de concert par le SATS et le SEMPOS», renseigne-t-il. Revenant sur le recrutement de ces jeunes, la direction du Port de Dakar précise qu’à l’issue d’une visite médicale d’aptitude aux métiers de dockers, 2000 jeunes ont été enrôlés le 02 janvier 2023 dans une campagne de formation en relation avec le 3 FPT (Fonds de financement de la formation professionnelle et technique) et le Centre de Formation aux Métiers Portuaires et à la Logistique (CFMPL). «Cette formation articulée autour de la formation des circuits ou trajectoire des curricula de ces jeunes dockers au métier au port va se poursuivre. Ces jeunes futurs dockers seront à l’échelle de la chaîne logistique portuaire, car étant au début et à la fin de la marchandise. Cette formation ouvre la porte aux 2000 jeunes aux métiers portuaires et à l’emploi rémunéré», conclut le communiqué.

Indicateurs de bonne gouvernance : Le Sénégal parmi les dix pays africains évoluant dans 7 secteurs de développement prioritaire (rapport IIGA 2022)

https://www.dakaractu.com Le rapport de l’Indice Ibrahim de Gouvernance en Afrique apparaît dans un contexte socio-politique particulier avec notamment une inflation persistante, une tension sociale, et une perspective électorale en 2024. S’agissant indicateurs de performances, le Sénégal obtient un score supérieur à la moyenne du continent concernant 70 des 81 indicateurs. Depuis 2012, le score du Sénégal établi par l’IIAG s’est amélioré concernant 47 des 81 indicateurs et il a régressé concernant 31 autres.

Par ailleurs, selon l’Indice Ibrahim de Gouvernance en Afrique, trois indicateurs n’enregistrent aucune évolution.

Dans 10 secteurs, l’Indice note favorablement le Sénégal. Il s’agit de l’évolution depuis 2012, de l’absence de migration forcée et celle de conflit armé, du renforcement de l’enseignement, notamment dans les ressources humaines avec les recrutements d’enseignants; Les libertés d’expression et de croyance, l’ouverture de l’espace socio-politique accordé à la société civile, l’absence de violences à l’encontre de la population civile, la mobilisation des ressources fiscales et celle des ressources fiscales. Dans le domaine de la santé également avec un contrôle des maladies contagieuses sans oublier l’accès au marché en milieu rural. Dans le lot des secteurs où le Sénégal, en terme de gouvernance est faible, nous avons une série de 10 domaines qui ne franchissent pas la barre des 45% en terme de score. Il s’agit de l’accès au numérique, de la protection contre la discrimination, de la scolarisation, de la transparence des archives publiques, des filets de protection sociale, de l’accès à des services bancaires, de l’achèvement des études, des libertés d’association et de réunion, des réseaux de transport et postal et de la qualité du système éducatif Il est à préciser dans le rapport, que le Sénégal s’est amélioré dans toutes les sous catégories concernant le développement humain. La catégorie dans laquelle le plus grand nombre de sous-catégories se sont détériorées est participation, droits et Inclusion. En 2021, le Sénégal obtient un score supérieur à la moyenne du continent dans toutes les sous-catégories et figure parmi les dix pays les mieux classés concernant 7 catégories de secteurs tels que : la Santé avec une tendance progressive de 9,1 pour un score de 65,8%, les Infrastructures, avec une tendance de plus de 8.7 pour un score de 45%, l’environnement des affaires et du travail (tendance 6,0) avec un pourcentage de 61,4. Toujours dans ce lot qui porte le Sénégal le plus haut parmi les dix mieux placés d’Afrique, nous avons la protection sociale et services sociaux avec une tendance de plus de 5.1 et un score de 55,7%. La lutte contre la corruption (Tendance + 4,8, score 61,1) l’État de droit et justice (+ 3,5, score 71,0) l’Éducation tendance + 3,2, score 53,0), Droits (tendance + 1,4, score 66,9 et l’environnement durable avec une tendance de 0,8 et un score sur le plan africain de 57,9%.

Indicateurs de bonne gouvernance : Le Sénégal parmi les dix pays africains évoluant dans 7 secteurs de développement prioritaire (rapport IIGA 2022)

https://www.dakaractu.com Le rapport de l’Indice Ibrahim de Gouvernance en Afrique apparaît dans un contexte socio-politique particulier avec notamment une inflation persistante, une tension sociale, et une perspective électorale en 2024. S’agissant indicateurs de performances, le Sénégal obtient un score supérieur à la moyenne du continent concernant 70 des 81 indicateurs. Depuis 2012, le score du Sénégal établi par l’IIAG s’est amélioré concernant 47 des 81 indicateurs et il a régressé concernant 31 autres.

Par ailleurs, selon l’Indice Ibrahim de Gouvernance en Afrique, trois indicateurs n’enregistrent aucune évolution.

Dans 10 secteurs, l’Indice note favorablement le Sénégal. Il s’agit de l’évolution depuis 2012, de l’absence de migration forcée et celle de conflit armé, du renforcement de l’enseignement, notamment dans les ressources humaines avec les recrutements d’enseignants; Les libertés d’expression et de croyance, l’ouverture de l’espace socio-politique accordé à la société civile, l’absence de violences à l’encontre de la population civile, la mobilisation des ressources fiscales et celle des ressources fiscales. Dans le domaine de la santé également avec un contrôle des maladies contagieuses sans oublier l’accès au marché en milieu rural. Dans le lot des secteurs où le Sénégal, en terme de gouvernance est faible, nous avons une série de 10 domaines qui ne franchissent pas la barre des 45% en terme de score. Il s’agit de l’accès au numérique, de la protection contre la discrimination, de la scolarisation, de la transparence des archives publiques, des filets de protection sociale, de l’accès à des services bancaires, de l’achèvement des études, des libertés d’association et de réunion, des réseaux de transport et postal et de la qualité du système éducatif Il est à préciser dans le rapport, que le Sénégal s’est amélioré dans toutes les sous catégories concernant le développement humain. La catégorie dans laquelle le plus grand nombre de sous-catégories se sont détériorées est participation, droits et Inclusion. En 2021, le Sénégal obtient un score supérieur à la moyenne du continent dans toutes les sous-catégories et figure parmi les dix pays les mieux classés concernant 7 catégories de secteurs tels que : la Santé avec une tendance progressive de 9,1 pour un score de 65,8%, les Infrastructures, avec une tendance de plus de 8.7 pour un score de 45%, l’environnement des affaires et du travail (tendance 6,0) avec un pourcentage de 61,4. Toujours dans ce lot qui porte le Sénégal le plus haut parmi les dix mieux placés d’Afrique, nous avons la protection sociale et services sociaux avec une tendance de plus de 5.1 et un score de 55,7%. La lutte contre la corruption (Tendance + 4,8, score 61,1) l’État de droit et justice (+ 3,5, score 71,0) l’Éducation tendance + 3,2, score 53,0), Droits (tendance + 1,4, score 66,9 et l’environnement durable avec une tendance de 0,8 et un score sur le plan africain de 57,9%.

État de droit : La note du citoyen sénégalais octroyée au régime de Macky Sall depuis 2012 (IIAG 2022)

https://www.dakaractu.com Dans son étude mettant à contribution différents experts sur la gouvernance globale de la deuxième alternance menée par le président Macky Sall, l’Indice Ibrahim de Gouvernance en Afrique (IIAG) dévoile les secteurs porteurs de développement de 2012 à 2021, mais également, ceux qui ne progressent pas. Est-ce des secteurs négligés par les gouvernants ? En tout état de cause, le citoyen qui se fait une idée de l’évolution de ces secteurs, note le régime. Concevant que le citoyen est le bénéficiaire final de la gouvernance et du leadership public, l’Indice Ibrahim de Gouvernance en Afrique, dans cette étude mesurant la bonne gouvernance en Afrique ne saurait s’appuyer et se limiter uniquement à des évaluations officielles réalisées par ses experts. Ainsi, l’IIAG est accompagné d’un ensemble de données complémentaires regroupées dans la section « Voix des citoyens » dans le rapport et visant à évaluer la perception par les citoyens africains des performances en matière de gouvernance des États.

Pour le Sénégal, depuis 2012, la perception des citoyens de la sécurité et de l’État de droit a considérablement baissé. C’est d’Indice qui le démontre dans un schéma légendé sur le rapport de 24 pages lu à Dakaractu et qui montre les insuffisances qui, depuis 2012 persistent. 

En cette année qui voit l’avènement de la deuxième alternance, détaille le rapport, la tendance par rapport à la sécurité et à l’État de droit était de 56,4%. Mais 10 ans après, la régression est sstupéfiante. En 2021, c’est une tendance de 35,5% qui est enregistrée. L’Indice Ibrahim de Gouvernance Africaine ne s’en est pas limité à cette remarque. En matière de gouvernance globale, en 2012, le Sénégal en était à 49,7%. La régression est toutefois lente, car en 2021, elle est de 47%. Pour ce qui est de la perception des citoyens en matière de participation, de droits et Inclusion (2012-2021), les tendances sont progressivement de (68,5 et 69,5). Ces sénégalais perçoivent le développement d’une manière progressivement lente avec notamment sur le développement humain 37,4% en 2012 pour atteindre 40,4% en 2021. La tendance sur les opportunités économiques a subi une légère évolution avec une pente qui quitte la barre des 36,5% en 2012 pour atteindre 42,7% en 2021.

Bonne gouvernance : Le Sénégal, 9e sur 54 pays en Afrique s’améliore en matière de sécurité et Etat de droit, mais stagne en termes de transparence,de parité et d’inclusion sociale (Rapport décennal IIAG 2022)

https://www.dakaractu.com Il faut partir de l’avènement du régime actuel pour faire le survol de la gouvernance et des chiffres qui ont été mis en évidence après l’étude de l’indice Ibrahim de Gouvernance en Afrique connue sous le sigle (IIAG) qui évalue les performances de 54 pays africains en matière de gouvernance au cours des dix dernières années. Cette entité de mesure de performance des Etats africains créée par l’homme d’affaires et philanthrope milliardaire soudanais, Mo Ibrahim en 2006 définit la gouvernance comme la fourniture de biens publics dans les domaines politique, social, économique et environnemental que chaque citoyen est en droit d’attendre de l’État, et que tout État est tenu d’offrir à ses citoyens. Pour le Sénégal depuis 2012, après l’avis des experts qui donnent les indices de performances, un score de 62,4 a été trouvé en termes de gouvernance globale.

Le Sénégal se classe 9e sur 54 en matière de gouvernance en 2021.

Ainsi, cette progression est notée depuis 2012 avec une nette amélioration mais qui a ralenti, selon l’Indice Ibrahim de Gouvernance en Afrique durant cette décennie dans les domaines comme, participation, droits, inclusion et parité. En effet, selon ce rapport parcouru par Dakaractu, il est clairement noté une régression de la participation avec 59,3% de même que la parité qui est à 61,6%. Ces points même si, n’étant pas totalement non appréciables, sont toutefois à améliorer. Les droits humains ainsi que l’inclusion sociale, pour ne pas dire qu’ils sont des parents pauvres, méritent également des efforts de la part des gouvernants. Dans le domaine de la sécurité, le Sénégal, depuis 2012 est dans une phase de progression notamment dans le cadre spécifique de la sécurité et de la sûreté avec un pourcentage de 84,5% de même que l’Etat de droit et la justice. Par contre, la lutte contre la corruption, même franchissant la barre des 60%, demande plus d’efforts de même que la redevabilité et la transparence. Le développement humain et les opportunités économiques, déclinés par l’Indice Ibrahim de Gouvernance en Afrique notamment dans les secteurs de la santé, de l’environnement, de l’Education, de la protection sociale et des services sociaux. L’environnement des opportunités économiques aussi en progression avec l’administration publique, 73%, les secteurs de l’environnement des affaires et du travail, 61,4% et l’économie rurale 63%. Dans le secteur des infrastructures, le 45% de tendance doit bien être en progression. En définitive, dans les domaines de sécurité publique, de l’Etat de droit, de l’administration publique et de la justice, le Sénégal obtient la bonne note mais n’évolue pas en matière de transparence, de redevabilité, d’éducation et du côté des infrastructures. L’inclusion et la parité, quasi inexistante dans la marche de la gouvernance de 2012 à 2021 qui marque ainsi les dix ans évalués par l’IIAG.

Lutte contre la corruption : «après le recul,il renoue avec la stagnation»,regrette Birahim Seck

https://www.pressafrik.com L’Indice de perception de la corruption 2022 (IPC) publié ce mardi par Transparency International relève une situation désastreuse en Afrique subsaharienne dans le cadre de la lutte contre la corruption. Le Sénégal a obtenu en 2022 la note de 43/100, la même mention l’année dernière. Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil a regretté cette stagnation. « Les résultats de l’indice de perception de la corruption 2022, publié partout dans le monde par Transparency International, représenté au Sénégal par le Forum Civil, montre que le Sénégal reste dangereusement dans la zone rouge avec une note de 43/100. Le Sénégal avait obtenu cette même note l’année dernière », a regretté M. Seck, pour qui, « après le recul, le pays renoue avec la stagnation », Selon lui, cette note de 43/100 n’est pas en soi une surprise car, depuis le départ de madame Nafy Ngom Keïta de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). Il a soutenu que « le Sénégal a perdu plus de 6 ans dans la lutte efficace contre la corruption ». De plus, a-t-il poursuivi, « aucune réforme allant dans le sens de promouvoir l’indépendance de la justice n’a été faite sans compter l’opacité constatée dans la régulation et la gestion des marchés publics ». « Le Sénégal est dans un immobilisme chronique en matière de lutte institutionnelle contre la corruption, exacerbée par des dossiers mis sur le coude par le président de la République, Macky Sall. Celle-ci se manifeste aussi au niveau de la prévention par l’absence de loi sur l’accès à l’information, de texte sur l’encadrement des financements des campagnes électorales et de parti politiques, par l’obsolescence de texte sur la déclaration de patrimoine et par le fait que le Sénégal s’éternise sur la liste grise en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux », a expliqué coordonnateur du Forum civil. Par ailleurs, M. Seck a noté que « l’adoption d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption en 2020 n’a pas été jusque-là d’un grand apport en termes d’efficacité et de mise en œuvre ».Salif SAKHANOKHO

Rapport Cour des comptes sur les fonds force covid-19 : Y aura-t-il l’ouverture d’une information judiciaire ?

https://www.pressafrik.com La Chambre des Affaires budgétaires et financières de la Cour des comptes a rendu public en décembre, son rapport définitif, consacré au contrôle de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 au titre des gestions 2020 et 2021. Il ressort du document, des malversations financières de plus de 6 milliards de FCFA. Pour, tirer cette affaire au clair, l’institution a fait plusieurs recommandations dont l’ouverture d’une information judiciaire. Des députés de l’opposant et les responsables de la société civile ont mené des actions pour exiger l’application de ces mesures. Mais depuis, tout semble être au point mort. Le rapport définitif de la Cour des comptes sur la gestion des fonds de lutte contre le Covid-19 qui fait état de plusieurs malversations financières, avait provoqué la colère de l’opposition et de la société civile au Sénégal. Une grande manifestation, à l’initiative des organisations de la société civile, a été organisée le 30 décembre pour exiger l’ouverture d’une information judiciaire. Le gouvernement sénégalais a relativisé ces accusations et affirme que 99% des fonds ont été bien gérés. Malgré les démarches entamées pour traduire les responsables en justice, le dossier semble être rangé aux oubliettes. Mais pour le collectif « Sunu’y milliards du ress » (nos milliards ne vont pas disparaître), il n’est pas question de reculer. Joint par PressAfrik, un membre dudit collectif confie : «Après notre rencontre avec le Premier ministre, Amadou Ba, nous avons décidé de donner un peu de temps au gouvernement pour voir ce que ça va donner. Dans les jours à venir, nous allons tenir une réunion d’informations pour faire le point. A partir de ce moment, nous verrons quelle est la prochaine étape. Mais il n’est pas question de reculer ». Parmi les 85 recommandations de cette juridiction financière, 12 concernent l’ouverture d’informations judiciaires à l’encontre de plusieurs responsables de l’administration sénégalaise dont un ministre. De son côté, Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, a mis l’accent sur les cas d’impunité. « Nous avons l’impression qu’au Sénégal, la culture de l’impunité est une politique publique voulue et entretenue par le président de la République, monsieur Macky Sall. Nous nous attendions à des sanctions administratives à l’encontre des personnes indexées par la Cour des comptes mais également à des poursuites judiciaires. Il n’est pas du tout acceptable que les citoyens sénégalais mais aussi des pays amis du Sénégal, il faut le rappeler, mettent leur argent ou bien mettent des montants assez conséquents dans les réponses contre le Covid-19 et que cet argent puisse finir dans les poches de membres du gouvernement, de membres de l’administration sénégalaise ou de leurs complices. Le peuple sénégalais en a assez des cas d’impunité récurrents », a-t-il déclaré au micro de RFI. Le rapport de la Cour des comptes a été déjà transmis au Procureur de la République qui à son tour devra faire le nécessaire relativement aux recommandations de l’instance de contrôle juridictionnel des comptes des comptables publics, du contrôle de l’exécution des lois de finances, du contrôle du secteur parapublic et de la sanction des fautes de gestion, disait le représentant-résident du Fmi, Mesmin Koulet-Vickot. « Nous avons échangé avec le ministre de la Justice sur le rapport et il nous fait savoir que le rapport a été transmis au procureur », a-t-il fait savoir au cours d’une conférence de presse.

« On n’est pas obligé d’ouvrir une information judiciaire même s’il s’agit de délits ou crimes économiques »

Beaucoup de Sénégalais ne croient pas à une suite judiciaire de cette affaire. Le doute s’est agrandi après la sortie du ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall qui avait déclaré que «l’ouverture d’une information judiciaire n’est pas une obligation ». Sur le plateau de la RTS (Point de vue), le Garde des Sceaux avait révélé que la juridiction financière n’a aucune prérogative d’imposer l’ouverture d’informations judiciaires contre les épinglés de la gestion du Fonds Covid-19. « On n’est pas obligé d’ouvrir une information judiciaire », a déclaré le ministre de la Justice. Il avertit qu’il saisira le Procureur pour non pas ouvrir des informations judiciaires, mais pour utiliser d’autres modes alternatifs comme l’enquête préliminaire confiée à la police judiciaire, demander aux incriminés de produire les pièces justificatives qui leur manquaient ou de justifier les surfacturations. Il précise : « l’information judiciaire nous enferme, nous sommes en train de voir l’ensemble des faits incriminés et il faut souligner que la Cour des comptes n’a pas pour rôle de qualifier des infractions, délits ou crimes économiques ». Ismaïla Madior Fall a enterré définitivement les espoirs de voir la reddition des comptes tant chantée par Macky Sall. De plus, le Garde des Sceaux a blanchi le ministre et beau-frère du chef de l’État, Mansour Faye qui ne va pas déférer devant le procureur. « Mansour Faye comme les autres ministres épinglés ne seront pas trainés devant aucun procureur. Ils ne sont justiciables que devant la haute Cour de justice et il faut l’approbation du Président de la république », a précisé le Garde des Sceaux. C’est dire que ce n’est pas demain la veille que les épinglés seront sanctionnés.Salif SAKHANOKHO

Kaolack/prise en charge des maladies tropicales négligeable (mtn) : Marie Khémesse Ndiaye pour une forte mobilisation communautaire

https://www.sudquotidien.sn Le ministre de la Santé et de l’action sociale a présidé hier, Lundi 30 Janvier, à la Foire internationale de Kaolack (Fika), la seconde édition de la journée nationale de lutte contre les Maladies tropicales négligées (Mtn). Faisant ainsi face à la persistance de ces motifs de consultations dans notre pays, elle a une fois encore appelé à la vigilance, mais surtout à une forte mobilisation communautaire pour faire face à ce fléau devenu pendant plusieurs années une question de santé publique. Mme Marie Khémesse Ndiaye a pour ce programme spécifique mis en avant l’ensemble des personnels du ministère de la Santé et de l’action sociale à qui elle ne cesse de renouveler sa sympathie et sa reconnaissance par rapport à la gestion des questions les plus compliquées dans le déroulement du système sanitaire au courant de ces dernières années. C’est par la suite qu’elle s’est adressée aux agents communautaires, » Badjan nu Gox » et l’ensemble des sensibilités populaires en faveur d’une stratégie nationale qui débouchera sur une éradication absolue des Mtn ou leur réduction à la plus faible échelle. Déjà depuis quelques années, le Sénégal est entré en croisade contre 14 maladies tropicales négligées, composées d’affections endémiques sur le territoire national. Aussi des Mtn qui reflètent des niveaux de prévalence différents selon les régions ou les zones concernées par le programme. Sur ces 14 Mtn, cinq (5) font périodiquement l’objet de campagne de masse chimiothérapie préventive. Il s’agit en effet du trachome, de la bilharziose, de la filariose lymphatique, de l’onchocercose, ou de la cécité des rivières, des géo helminthiases entre autres Mnt. Les neuf (9) autres sont diagnostiquées ou traitées au cas par cas. Le ministre de la Santé et de l’action sociale estime par contre que les résultats et autres succès obtenus dans le combat contre les Mtn permettront aux décideurs de pouvoir édifier et lire les nombreux défis qui freinent souvent la marche vers l’éradication des Mtn au Sénégal. Ces défis, comme identifiés, gravitent autour de la durabilité des acquis, du renforcement du partenariat, de la mobilisation des ressources nationales et internationales, de la poursuite des mouvements de coordination et d’action multisectorielle, entre autres.ABDOULAYE FALL

Rupture de tests de dépistage rapide du paludisme dans le public : quand les parents se rabattent vers le privé !

Depuis une dizaine de jours, plusieurs structures de santé sont en manque de tests de diagnostic rapide pour le paludisme. Le recours à la goutte épaisse est adopté par le personnel soignant, toutefois il faut aller en week-end dans le privé pour être édifié sur sa situation palustre.

Au niveau de plusieurs structures de santé de la place, les tests de diagnostic rapide pour le paludisme sont absents de la table des soins. Les malades qui présentent des signes de paludisme sont orientés en laboratoire pour faire la goutte épaisse, une prise de santé qui permet de déterminer si le parasite est dans le sang ou pas afin de poser le traitement

. Aux heures de descente, en urgence, le personnel soignant est obligé de référer les malades dans les laboratoires privés pour le test. Un vrai parcours du combattant qui fragilise le malade mais rend nerveux l’accompagnant. Dans la nuit du 21 au 22 janvier dernier, un couple s’est ainsi rendu à la pédiatrie de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff. Après consultation, le médecin leur signale qu’il n’y a pas de Tdr pour poser le diagnostic du paludisme car l’enfant présentait des frissons, une fièvre, des vomissements. Tout portait à croire que l’enfant avait attrapé le paludisme. Il s’y ajoute qu’il venait d’une zone où il y avait beaucoup de moustiques. Le médecin fait alors une prescription pour faire baisser la fièvre et arrêter les vomissements tout en prescrivant une série d’analyse à faire dont la goutte épaisse pour être édifié pour le paludisme. Dans l’urgence, la famille est orientée au laboratoire Bio24. « Il n’y a plus de tests à la pédiatrie, le laboratoire est fermé, la seule alternative est d’aller dans le privé. Une fois les résultats en main, vous pouvez me l’amener » a confié le médecin à la maman de l’enfant qui nous rapporte l’information. Dans le but de faire cette analyse, la famille s’est rendue au service Urgence dudit l’hôpital pour voir si le personnel soignant pouvait faire à l’enfant le test de diagnostic rapide. Le professionnel de santé signale aussi à la dame une rupture de Tdr. « Nous n’avons pas de Tdr, mais c’est au médecin traitant d’appeler les autres services de l’hôpital pour voir s’il y avait une disponibilité mais pas à vous de venir vers nous», se désole le soignant. Comme l’hôpital était en manque de Trd pour le paludisme et inquiet de la situation de leur enfant, la famille se rend alors au centre de santé de la place. Avec la prise en charge de la couverture maladie universelle qui touche gratuitement les enfants de 0 à 5 ans, les parents n’avaient rien à craindre. Après l’enregistrement, le médecin de garde fait savoir à la famille qu’il n’y avait pas de Tdr disponible et montre la boite vide. « Depuis quelques temps, nous avons un problème de disponibilité de Tdr pour le paludisme. Il faut aller dans le privé pour réaliser l’analyse, c’est la seule option », a-t-il renseigné alors. Et de poursuivre : « nous avons besoin d’aide pour ces Tdr, si seulement l’Etat était au courant, cela soulagerait le médecin et les patients ». A l’idée de se rendre à la structure de Gaspard Camara pour le Tdr, le médecin de garde déclarée : « nous dépendons du district de santé e Gaspard Kamara. Nous assurons la garde dans plusieurs structures mais cette rupture est une réalité. Attendez le lendemain pour aller dans le privé où le lundi pour réaliser la goutte épaisse et l’amener au médecin de l’hôpital Idrissa Pouye ».

La Pna en stock de Tdr

Au niveau de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna) qui assure le ravitaillement en médicaments dans les structures de santé du public, les tests de diagnostic rapide du paludisme sont disponibles en quantité suffisante. Selon une source autorisée, une commande pour l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff a déjà été livrée. Toutefois, elle renseigne : « si les structures de santé ne font pas leur commande, c’est un problème. Elles tiennent leurs registres et elles sont les seules à pouvoir exprimer leur besoin. Mais les tests sont bien disponibles à la Pna »

Une situation qui profite au privé

Se rendre dans les structures de santé du public reste un défi. Si on est confronté à l’urgence pour faire des analyses et une radiographie, il faut recourir au privé. Et dans cette situation, il faut mettre la main à la poche pour payer le double et même le triple d’une prise en charge dans le public. Le rétablissement des Tdrs pour le paludisme demeure une urgence pour le personnel soignant mais aussi les malades en cette période de haute portée de paludisme dans plusieurs zones du pays.DENISE ZAROUR MEDANG

CGPE : un personnel enseignant dévoué à la réussite des futurs ingénieurs

Thiès, 31 jan (APS) – Des enseignants des Classes préparatoires aux grandes écoles ( CPGE) de Thiès, ont fait part à l’APS de leur fierté de contribuer à la formation des premiers étudiants enrôlés dans cet établissement tout en faisant preuve d’optimisme quant à leur réussite aux futurs concours d’accès aux grandes écoles d’ingénieur.

 ‘’C’est un sentiment de fierté car on peut maintenant faire ici ce que les gens partaient faire en France. On est donc on est fier de pouvoir contribuer à la formation de la future élite du pays’’, a dit Gora Dièye, enseignant de physique en classe de PC (physique chimie) et ingénierie.

Cette première promotion compte 50 étudiants enrôlés à la suite d’une sélection rigoureuse à laquelle ont participé 514 candidats sur la base fichier de l’Office du Baccalauréat. L’école compte cinq enseignants permanents, quatre enseignants vacataires et trois expatriés (deux français et un tunisien). Le jeune enseignant évoque un sentiment de redevabilité envers l’État qui a payé ses études. ‘’C’est à notre tour de transmettre notre savoir et notre engagement aux jeunes qu’on a envoyé ici en première année’’, a expliqué l’enseignant.
  1. Dièye estime que les pensionnaires ont un très bon niveau puisqu’ils ont été choisis parmi les meilleurs du pays.
‘’Ils ont un très bon niveau et sincèrement, ils sont à la hauteur parce que la sélection a été très rude. Ce n’est pas une sélection facile. On a pris les meilleurs parmi tous les bacheliers du Sénégal et on a fait en sorte qu’ils soient mis dans d’excellentes conditions’’, a-t-il souligné. Les étudiants des classes préparatoires ont un rythme d’étude élevé qui occupe la quasi-totalité de leur quotidien avant leur entrée dans les grandes écoles. ‘’On leur donne la chance de ne pas faire le choix tout de suite parce qu’ils sont très jeunes (y en a qui ont 16 ans) donc on leur donne deux ans encore de mûrir leurs projets professionnels ou d’études. Cela leur donne le temps de faire un meilleur choix’’, a-t-il expliqué. Son collègue enseignant physique et MPSI (mathématiques, physique-chimie et science de l’ingénieur), Alain Kassine Ehemba juge les étudiants de cette première promotion ‘’très réceptifs’’.

‘’C’est un programme qui peut sembler nouveau mais les élèves se donnent à travers les cours théoriques dispensés en classes mais également les épreuves pratiques au niveau des laboratoires’’, a-t-il fait valoir.

Pour relever le défi assigné par les autorités, l’administration, les enseignants et les étudiants se battent au quotidien pour enregistrer de bons résultats lors des concours. ‘’On se bat tous les jours pour les résultats. On sait que dans un an, on va passer des concours et tout le Sénégal s’attend à ce que l’on fasse de bons résultats. On y travaille tous les jours aussi bien les enseignants que les étudiants’’, a indiqué M. Ehemba. Pour ce faire, il est impératif de mettre les étudiants dans de bonnes conditions d’apprentissage avec des équipements qui répondent aux normes qui puissent répondre aux attentes des différents acteurs.

Le CPGE dispose d’un Labo de science industrielle d’ingénieur de qualité

Le professeur des sciences industrielles de l’ingénieur, Lefi Abdellaoui a vanté la qualité du matériel dont dispose le laboratoire du centre des classes préparatoires des grandes écoles de Thiès. Il estime que ‘’le labo de science industrielle d’ingénieur qui est bien équipé’’ et assure que ‘’c’est le meilleur’’ au monde comme l’atteste ses collègues de l’Union des professeurs de sciences techniques d’ingénieur (UPSTI) dont il est membre. ‘’Le labo est équipé avec 23 systèmes qui coûtent énormément cher mais c’est très important pour la formation des futurs ingénieurs du Sénégal. L’ingénieur c’est l’outil de développement d’un pays donc c’est important d’investir dans pour le développement du pays’’, a assuré M. Abdellaoui.

L’enseignant tunisien qui a monté des CPGE en Mauritanie entre 2015 à 2018 a voulu apporter son expertise au Sénégal.

L’ancien chef de département de CPGE de l’Institut préparatoire aux études scientifiques et techniques (IPEST) de Tunisie se dit ‘’optimiste’’ dans la mesure où toutes les conditions sont réunies pour enregistrer de bons résultats aux concours. Le professeur accompagnateur, Pascal Bougard espère que le centre va enregistrer des résultats très intéressants au terme des deux années d’étude. ‘’L’objectif c’est de former des gens de compétences élevées à travers une formation qui en elle- même est exigeante’’, a expliqué le professeur venu de la France pour apporter son expérience et son expertise accumulées au fil des années. Le quotidien de ces futurs ingénieurs au niveau centre est dominé par des cours théoriques et des travaux pratiques et dirigés en plus disciplines classiques à savoir les mathématiques, physique, chimie, français, anglais. Pour leur part, les étudiants ont magnifié la disponibilité des enseignants et les conditions scolaires qui favorisent leur épanouissement dans ce CPGE ‘’C’est très difficile donc au début on est un peu chamboulé mais on espère qu’avec l’aide des professeurs et sur la base de nos compétences qu’on pourra faire de bons résultats’’, a assuré Christine Raissa Senghor, élève en classe de physique-chimie (PC).

‘’On ne fait qu’apprendre’’, a précisé l’élève en PC qui a un emploi du temps assez chargé allant 8h à 17 h 30 sans compter le travail personnel. ‘’C’est toujours ou presque tout le temps l’apprentissage’’, a-t-elle insisté.

Son camarade Sette Touré trouve que c’est un programme ‘’un peu dur’’ mais se dit conscient de l’attende des autorités à leur égard. ‘’Nous sommes conscients de ce que le pays attend de nous. En tant que futurs scientifiques, nous sommes prêts à tout donner et où que nous soyons, nous sommes prêts à revenir’’, a-t-il assuré répondant à une question relative à la fuite des cerveaux.FD/AKS

Classes préparatoires : L’Etat a mis les moyens pour que les étudiants réussissent (coordonnateur)

Thiès, 31 jan (APS) – L’Etat a mis tous les moyens pour que les 50 meilleurs bacheliers admis en octobre 2022 aux Classes préparatoires aux Grandes Ecoles réussissent, a soutenu lundi son coordonnateur, le professeur Maguèye Diop. ‘’L’Etat a mis les moyens pour que les étudiants réussissent. Chaque étudiant a une bourse d’excellence locale’’ a indiqué le coordonnateur des Classes préparatoires aux Grandes Ecoles, le Professeur Magueye Diop.

‘’Ne serait que le laboratoire de sciences industrielles et d’ingénieurs a coûté entre 500 millions et 1 milliard de francs de CFA’’ a-t-il ajouté dans une interview avec l’APS.

Selon Lefi Abdellaoui, professeur expatrié de nationalité tunisienne, qui accompagne les étudiants dans l’utilisation de ce laboratoire de sciences industrielles et d’ingénieurs ‘’c’est le meilleur au monde avec 21 systèmes et c’est important pour la formation des futurs ingénieurs car ils ont un outil de développement’’. En ce qui concerne la fuite des cerveaux, le professeur Diop a indiqué que ‘’dans le texte de création des CGPE du Sénégal, il y a un article qui mentionne des mécanismes incitatifs de retour au pays même si certains partent’’. ‘’Nous avons noué des partenariats avec des entreprises nationales pour trouver des postions de stage même s’il part en France, l’étudiant sera obligé de faire son stage ici. Il aura toujours un pied au Sénégal. C’est comme cela que nous avons au département génie électrique de l’Ecole supérieure technique de Dakar avec le parrainage des étudiants qu’ils vont recruter à la sortie’’, a t-il expliqué. Selon le coordonnateur des Classes préparatoires, ‘’l’Etat dépensait autour de 300 millions de francs CFA avant ». ‘’Actuellement, nous sommes autour de 60 millions de francs CFA pour gérer ces étudiants aux Classes préparatoires ouvertes ici à Thiès’’ a-t-il dit. ‘’Tout début est difficile, Quand le chef de l’Etat demandait à démarrer en octobre 2022, nous n’avions pas de budget. Avec le ministère de l’Enseignement supérieur, nous avons pu démarrer et avoir des laboratoires pour commencer nos Casses préparatoires’’, a insisté le professeur Diop. SKS/ADC/AKS

Les Classes préparatoires aux grandes écoles vont monter en effectifs d’ici à 5 ans (coordonnateur)

Thiès, 31 janv (APS) – Les capacités d’accueil des Classes préparatoires aux grandes écoles du Sénégal vont être renforcer afin de permettre à l’établissement de pouvoir accueillir jusqu’à 800 pensionnaires d’ici à 5 ans, a annoncé le coordonnateur du programme d’installation des CPGE, le professeur Maguèye Diop. ‘’Dans les trois années à venir, nous allons monter à 300 élèves et dans les 5 ans à 800 élèves », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’APS.

‘’L’année prochaine, nous allons déjà avoir avec deux classes de 36 élèves. Ce qui fera 72 élèves plus ceux qui seront en deuxième année’’, a-t-il souligné.

‘’Nous voulons faire des émules pour que les élèves des lycées puissent profiter des perspectives de poursuite d’études en sciences. C’est pour cela que nous avons démarré avec des CGPE scientifiques et plus tard des CGPE économie, commercial et littéraire vont venir’’, a déclaré M. Diop. Il a ajouté : ‘’Nous allons réunir les directeurs d’écoles pour voir si nous pouvons organiser l’implantation d’un concours national dans les écoles d’ingénieurs parce qu’il y a des élèves qui veulent rester même après les deux ans comme l’ESP, l’ENSA, l’EPT l’IST’’. Il s’y ajoute que pour permettre aux élèves d’avoir d’autres débouchés, le système LMD sera appliqué, a dit le coordonnateur du programme en avançant qu’à l’issue des deux années, ils auront 120 crédits, cela va leur permettre de valider un cursus classique Licence, Master et Doctorat parce qu’il y en a qui veulent devenir des professeurs agrégés et revenir aux CGPE. SKS/AKS

Saint-Louis/quatre heures d’affrontements entre étudiants et gendarmes à Sanar : l’UGB renoue avec ses démons

https://www.sudquotidien.sn Les responsables de la Coordination des étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ont décrété hier 72h de cessation de toutes activités pédagogiques et 120h de journées sans tickets. Ils ont encore barré la Route nationale no.2 dans la matinée d’hier, lundi 30 janvier en bloquant le trafic sur cette voie pendant trois tours d’horloge. Ils se sont affrontés rudement aux forces de l’ordre dans un cocktail de jets de pierres et de tirs de grenades et gaz lacrymogènes. À l’origine de leur colère, les étudiants évoquent le mutisme et le manque de considération des autorités internes et celles étatiques à leur égard face aux nombreux problèmes qu’ils endurent. Au total, 8 blessés ont été enregistrés chez ces étudiants et évacués au niveau du Centre Médical du Centre des œuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS). La Route nationale no.2 a été complètement méconnaissable au niveau de la façade de l’entrée principale du l’UGB dans la matinée d’hier. Les morceaux de pierres et les cendres qui jonchaient la chaussée constituent le décor qui renseigne sur les affrontements ayant eu lieu entre les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et les forces de l’ordre composées d’éléments de la Gendarmerie Nationale. Au cours des échauffourées avec les gendarmes, les étudiants ont enregistré dans leur camp 8 blessés qui ont été évacués vers le Centre médical du CROUS. Au terme de leur manifestation, les responsables de la Coordination des étudiants de Saint-Louis ont décrété 72h de cessation de toutes activités pédagogiques et 120h de journées sans tickets. Ils ont réuni tous leurs membres au niveau du « Tour de l’Oeuf » pour délivrer leur message tout en déplorant avec la dernière énergie l’attitude adoptée par les autorités internes qui négligent leurs revendications. « Les autorités internes et celles étatiques ne sont pas sensibles du tout aux énormes difficultés auxquelles les 17.000 étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis sont confrontés au quotidien pour survivre dans leur campus. Nous souffrons d’un déficit notoire de salles de cours, de problèmes de restauration avec des queues interminables devant les restaurants universitaires, d’un manque d’eau potable au niveau des villages, nous vivons à 6 voire 7 dans les chambres au moment où de nombreux bacheliers continuent d’être orientés vers cette Université de Sanar », a dénoncé Amadou Ndiaye, Président de Séance de la Coordination des étudiants de Saint-Louis. Il a mis en garde les autorités en menaçant de descendre à nouveau sur la route nationale pour bloquer le trafic.YVES TENDENG 

DR ABDOURAHMANE DIOUF, LEADER AWALE : ‘’Nous gagnerions à profiter des savoir-faire des produits issus des écoles coraniques’’

https://www.enqueteplus.com Pour son deuxième symposium, le parti Awalé d’Abdourahmane Diouf s’est intéressé aux « Domou Daara », d’où le thème de cette rencontre « La place des Domou Daara dans la République du Sénégal ». Pour son deuxième symposium tenu vendredi dernier, le parti Awalé a misé sur l’innovation, en évoquant la question des ‘’Domou Daara’’ et de leur place dans la République sénégalaise. « Après un diagnostic, nous nous sommes rendu compte que tous les savoir-faire ne sont pas mis à contribution pour le développement du pays. Depuis l’indépendance, beaucoup de choses ont changé, mais notre système éducatif est resté en l’état. Certains sont privilégiés au détriment d’autres. Il faut corriger. L’école française n’est pas meilleure que les autres formes d’apprentissage.

Les Daara, par exemple, sont laissés en rade. C’est une anormalité à corriger de façon de diligente », a dit le Dr Abdourahmane Diouf.

« Car, poursuit le leader d’Awalé, nous gagnerions à profiter des savoir-faire des produits issus des écoles coraniques. Si nous voulons construire un Sénégal qui nous ressemble et nous rassemble, toutes les franges de la population doivent être mises à contribution », a-t-il ajouté. Dans son intervention, le Dr Diouf a pris l’engagement d’inclure les conclusions dans son programme de campagne en vue de la Présidentielle de 2024. « Je m’engage solennellement que tout ce qui sortira de ce symposium servira de levier pour mon programme électoral en vue de l’échéance de 2024. En outre, la politique, ce n’est pas uniquement en période électorale ; il nous faut aussi ce genre de palabre qui met sur la table les vraies questions qui interpellent la société. Nous manquons cruellement, dans ce pays, d’espaces qui favorisent le débat. Nous avons au sein d’Awalé une délégation qui s’occupe exclusivement des Daara », a dit l’ancien lieutenant d’Idrissa Seck. Cette nouveauté a été saluée par Cheikh Samb, Chef du Département arabe de la Fastef. « C’est inédit et nous applaudissons. Dans un pays majoritairement composé de musulmans, nous ne devons pas marginaliser l’enseignement de l’islam d’une manière générale. Sous l’ère socialiste aussi, rien n’a changé. Ce n’est qu’avec l’alternance de 2000 que les Daara ont pris un certain envol, avec l’amorce de la rénovation du système, avec notamment la modernisation des Daara. Même cela a été critiqué par certains. Aujourd’hui, il est clair que c’est un univers qui mérite d’être soutenu. Il faut beaucoup de moyens financiers et la formation des formateurs et un cadre administratif. Si nous avions conservé les Daara et tiré le meilleur de ce système, nous aurions dépassé ce stade. Des citoyens modèles, conditionnés par le Coran ». Homme politique et guide religieux, Cheikh Oumar Sy est aussi venu prendre part à ce symposium. « Nous avons malheureusement deux types de citoyens dans ce pays. En outre, la demande d’éducation pour le Daara est beaucoup plus importante que celle pour l’éducation française. Alors comment, avec tout cela, l’État continue de faire encore la sourde oreille ? Et pour finir, la différence entre un ‘Domu Daara’ et un autre qui a fréquenté l’école française, c’est surtout l’éthique. Avec toutes les dérives que nous vivons de nos jours, notamment sur les réseaux sociaux, vous ne verrez jamais un ‘Domou Daara’ être à l’origine de certaines pratiques dégradantes », a commenté M. Sy.Mamadou Diop

Réengagement à la gendarmerie : Les auxiliaires libérés des contingents 2015,2016,201,2018,2019 et 2020/1 rappelés…

https://www.dakaractu.com Après la police, c’est au tour de la Gendarmerie nationale de rappeler les militaires libérés qui avaient porté la tenue bleue durant au moins deux ans. Dans un communiqué lu à Dakaractu, il est informé que le programme de réengagement des gendarmes-auxiliaires libérés est élargi aux contingents 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020/1. À ce titre, le document signé par la haute autorité de la gendarmerie invite les intéressés à se présenter, à partir du lundi 30 janvier 2023 à 08 heures, à la division admission mobilisation sise au quartier Samba Diéry Diallo, à Colobane, munis de leurs livrets militaires.

Démocratie : 85% des Sénégalais sont pour la limitation des mandats à deux (Afrobarometer)

https://www.pressafrik.com Une étude de Afrobarometer sur la démocratie en Afrique révèle que 85% des Sénégalais sont pour la limitation des mandats à deux. Soit « 71% tout à fait d’accord et 14 % d’accord ». Les enquêtes au titre du Round 8 de Afrobarometer ont été réalisées dans 34 pays au cours des années 2019-2021, en même temps que bon nombre de ces progrès et reculs démocratiques, et à cheval sur le début de la pandémie.

L’armée doit se tenir à l’écart de la politique

Le document fait remarquer « qu’en dépit des nombreux efforts déployés pour affaiblir les normes et les libertés démocratiques, les citoyens continuent d’y adhérer. Ils estiment que l’armée doit se tenir à l’écart de la politique, que les partis politiques doivent rivaliser librement pour conquérir le pouvoir, que les élections sont un outil imparfait mais essentiel pour choisir leurs dirigeants et qu’il est temps que les les vieillards qui s’accrochent au pouvoir se retirer. » Par contre, il s’avère que la réalité politique est souvent « en deçà de ces aspirations : C’est souvent l’offre de la démocratie qui laisse à désirer pour les citoyens. La perception d’une corruption généralisée et qui s’aggrave est profondément corrosive, entraînant une insatisfaction croissante des citoyens à l’égard de systèmes politiques qui ne répondent pas encore à leurs aspirations à vivre dans des sociétés gouvernées de façon démocratique et responsable. Et, bien que les citoyens disposent d’une multitude de moyens pour exprimer leurs préoccupations, ils ont le sentiment que leurs gouvernements ne les écoutent pas. » Concernant les mesures restrictives croissantes imposées aux partis d’opposition, le Sénégal est devancé par le Bénin, s’en suit la Tanzanie.   Fana CiSSE

Clarifications sur les notions de durée et de nombre de mandats présidentiels Par Henri Valentin B. GOMIS

Après moult interpellations sur mon article paru sur SUD QUOTIDIEN et SUD QUOTIDIEN.SN et intitulé « Le second et dernier mandat ! », il convient à la suite d’une démonstration juridique et scientifique, de faire cette fois-ci une démonstration empirique c’est-à-dire chronologique pour les non-juristes et non-constitutionnalistes. Celle-ci va s’articuler autour de deux notions essentiellement : la durée du mandat d’une part et le nombre de mandats d’autre part.

Sur la durée du mandat présidentiel

Pour mieux comprendre la durée du mandat, remontons à 1960 pour arriver à nos jours. Sous l’égide de la Constitution de 1960, la durée du mandat était de cinq (5) ans (quinquennat). Sous l’égide de la Constitution de 1963, la durée du mandat était de cinq (5) ans (quinquennat). A ce niveau, il faut noter que le mandat de cinq ans était illimité c’est-à-dire sans limitation donc illimix. Durant toute la présidence de Senghor jusqu’en 1981, la durée du mandat était de cinq ans. En 1981, avec l’article 35 nouveau modifiant l’article 35 de la Constitution de 1963, le Président Abdou Diouf accéda à la Magistrature Suprême de notre Nation. Et là encore, le mandat était de 5ans. Il fut réélu en 1988 et en 1993 pour un mandat successif toujours de 5ans. Sous l’égide toujours de la Constitution de 1963, le Président Diouf en 1993 à la suite d’une modification constitutionnelle porta le mandat de 5 ans (quinquennat) à 7ans (septennat). C’est la première fois dans l’histoire du Sénégal, en 1993, que la durée du mandat a été portée à 7 ans (septennat). Il gouverna alors de 1993 à 2000 pour un mandat de 7ans. En 2000, il fut battu par Abdoulaye Wade qui devient ainsi le 3ème Président du Sénégal. Cette date fut historique, car pour la première fois également, les Socialistes perdent le pouvoir et se retrouvent dans l’opposition. Le Président Wade gouvernera pendant 7 ans, de 2000 à 2007, sous l’égide de la Constitution de 1963. Mais en cours de mandat, un an après son accession à la Magistrature Suprême, il initia une nouvelle Constitution par référendum en 2001. Sous l’égide de la Constitution de 2001 (sous Abdoulaye Wade), la durée du mandat est ramenée à 5 ans. Le Président Wade revient au quinquennat (5ans). Réélu en 2007 pour un second mandat de 5ans, il rétropédala en 2008 pour revenir au septennat (7ans). La fin de son mandat prévu en 2012, verra un débat sur le nombre de mandats avec l’intervention du Conseil Constitutionnel en 2011. En 2012 toujours est-il que le Président Macky Sall accéda à la Magistrature Suprême, sous l’égide de la Constitution de 2001, qui du reste nous gouverne toujours et est encore en vigueur à ce jour. Son mandat ira de 2012 à 2019 (7ans). En 2016, le Président Sall introduit une réforme constitutionnelle qui ramènera le mandat de 7ans à 5ans. C’est pourquoi réélu en 2019, son nouveau et second mandat de 5 ans court jusqu’en 2024.

Ainsi toujours sous l’égide de la Constitution de 2001, le Président Macky Sall aura :

– un mandat de 7ans (2012 – 2019) – un mandat en cours de 5 ans (2019-2024) Faudrait-il déduire de façon péremptoire que le premier mandat de 7ans n’en est pas un, alors que tous les deux mandats successifs et consécutifs (7 et 5ans) ont pour fondement légal la Constitution de 2001 ?

Sur le nombre de mandats présidentiels

Il est heureux de signaler que c’est le Président Wade qui, pour la première fois dans l’histoire politique et démocratique de la nation, a introduit la limitation de mandat présidentiel. Pour lui, le mandat présidentiel ne doit point être un mandat illimix. Voilà pourquoi en 2001 (7 janvier 2001) avec une nouvelle Constitution qui abrogea celle de 1963, en son article 27 (TITRE III), le Président Wade inscrivit : « La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans » (alinéa 1er). Et ajoute : « Le mandat est renouvelable une seule fois » (alinéa 2). Ce bout de phrase en dit long. En effet, cela voudrait dire que le mandat est limité à deux « 2 ». Toujours sous l’égide de la Constitution de 2001, mais à la faveur d’une réforme constitutionnelle en 2016, le Président Macky Sall reprend : « La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans » (alinéa 1er). Et rajoute « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs » (alinéa 2). Seul l’alinéa 2ème a changé de formulation pour devenir plus explicite : en lieu et place de « Le mandat est renouvelable une seule fois » formule de Wade, Macky a mis de façon plus catégorique « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ».

Cette clarification permet au peuple non juriste et/ou non constitutionnaliste de comprendre la problématique « de la durée » et « du nombre » de mandats qui sont deux notions différentes. La limitation de mandat dont il est question en ce moment au Sénégal concerne le nombre de mandats et non la durée.

Donc il est clair dans l’esprit comme dans la lettre de la Constitution de 2001, les deux présidents Wade et Sall ont eu pour ambition de rompre avec la spirale de violences issues du débat des interminables mandats sans fin et illimix. C’est tout à leur honneur. Seulement, le problème se trouve toujours dans l’application de cette limitation pour des questions purement politiques. Par ailleurs, il convient de dire que dans une démocratie, la volonté du peuple est la source du pouvoir. Le peuple est le pouvoir constituant en tant que première manifestation de la souveraineté du peuple. En droit constitutionnel on appelle pouvoir constituant, un pouvoir qui a reçu mandat du peuple pour créer ou réviser la constitution de la nation (norme fondamentale qui régit la nation). Il s’agit du parlement « Assemblée Nationale » ou du peuple par voie de référendum (comme en 2001 et en 2016). Or, il est heureux de constater que la Constitution de 2001 et sa révision en 2016 sont toutes deux issues d’un référendum, manifestation directe de la volonté et de la souveraineté du peuple. Cette volonté et cette souveraineté, c’est la limitation de mandats à deux consécutifs. Il est baroque dans ce débat, de tout ramener à la saisine et à la décision du Conseil Constitutionnel qui tient sa légitimité et sa légalité du peuple. Alors où est le peuple dans ce débat ? Il est d’un adage Wolof qui dit : « Mbendjum kanam borom mo koy fadjial bopom» conformément aux dispositions de l’article 26 de la Constitution de 2001 en vigueur.Henri Valentin B. GOMIS , Avocat à la cour , 1er Secrétaire de Conférence , Maitrise en Droit Public , Master II en Droit de l’Homme , Master II en Droit Maritime , Master II en Management de l’Energie et des Ressources Pétrolières (en cours) https://www.sudquotidien.sn

Retard du décret fixant la date de la présidentielle 2024 : jeu trouble autour du processus électoral

https://www.sudquotidien.sn Le retard dans la publication du décret fixant la date de la prochaine élection présidentielle, souvent rendu public au plus tard le mois de janvier de l’année précédant celle du scrutin fait planer sur le Sénégal une autre crise. En effet, du fait de ce retard, tout le processus de préparation de ce scrutin, notamment la révision des listes électorales, se retrouve bloqué. Le Sénégal semble vraiment dans une mauvaise passe. En effet, déjà coincé entre le marteau du procès prévu devant la chambre criminelle du leader de Pastef, Ousmane Sonko, et l’enclume de la troisième candidature contestée de l’actuel chef de l’Etat, le pays est aujourd’hui sous la menace d’une nouvelle crise liée notamment à l’organisation de la prochaine présidentielle de 2024. Le président de la République qui devait signer le décret fixant la date de ce scrutin tarde toujours à s’exécuter alors que ce décret était souvent rendu public au plus tard le mois de janvier de l’année précédant celle du scrutin. Conséquence, aucune information n’est à la disposition des requérants concernant les opérations relatives aux nouvelles inscriptions, aux demandes de modifications de circonscription électorale, de changement de statut civil à militaire ou paramilitaire et vice versa ainsi qu’aux radiations sur les listes électorales. La preuve, les autorités préfectorales qui avaient l’habitude de prendre des arrêtés fixant la composition des Commissions de révision ordinaire des listes électorales, 5 jours avant la date de démarrage de ces opérations (1er février au 30 juin), n’ont rendu public aucun acte dans ce sens jusqu’à la date d’hier, lundi 30 janvier 2023. C’est la première fois depuis 2012 que notre pays fait face à une telle situation. Pour la présidentielle de 2012, le décret fixant la date de ce scrutin a été signé le 15 novembre 2010 par le président Abdoulaye Wade, soit 15 mois environ avant. Cette mesure avait permis à l’ancien ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, d’enclencher le processus de préparation pratique de cette élection présidentielle de 2012 en informant par voie de communiqué de presse, les responsables des partis politiques et les citoyens, d’une révision exceptionnelle des listes électorales instituée par décret n° 2010-1521 du 16 novembre 2010. Pour la dernière présidentielle de février 2019, c’est le 22 janvier 2018 que l’actuel chef de l’Etat avait signé le décret portant fixation de la date de la prochaine élection présidentielle.NANDO CABRAL GOMIS

Ababacar Fall, Sg gradec et expert électoral : «Il est impératif que le Président Macky Sall prenne le décret fixant la date de l’élection».

https://www.sudquotidien.sn/ « La loi électorale énonce le principe de la permanence des listes électorales. Ainsi en son article R 28 – alinéa premier, le Code électoral stipule que la révision ordinaire des listes électorales a lieu sauf cas de force majeure ou de révision exceptionnelle, chaque année du 1er février au 31 juillet inclus. L’article R.29 à sa suite précise qu’au plus tard 5 jours avant le début de la révision des listes électorales, les autorités administratives compétentes instituent par arrêté, des commissions d’établissement et de révision des listes électorales et précisent les horaires ainsi que les lieux où elles doivent siéger. Le problème qui se pose maintenant c’est de savoir comment inscrire les jeunes qui auront 18 ans révolus au jour de l’élection si la date de l’élection n’est pas connue. En référence à l’article 31 de la Constitution, le scrutin pour l’élection du Président de la République a lieu 45 jours francs au plus et 30 jours francs au moins avant la date de l’expiration du mandat du Président de la République en fonction. Sous ce rapport, la date de l’expiration du mandat du Président de la République étant connue, il est impératif que le Président Macky Sall puisse prendre le décret fixant la date de l’élection afin que les commissions administratives de révision des listes électorales prennent en compte le droit de suffrage des jeunes ayant atteint la majorité électorale à la date de l’élection. Je pense que cela ne saurait tarder puisque c’est une obligation légale à laquelle le Président ne peut se soustraire. En tout état de cause, le respect des délais légaux est une exigence républicaine dans la gestion du processus électoral ».RECUEILLIS PAR NANDO CABRAL GOMIS

Des rappeurs, animateurs et hommes politiques exigent la libération de Nif Doff

https://www.pressafrik.com Des rappeurs, animateurs et hommes politiques … ont fait face à la presse, ce lundi pour réclamer la libation de leur camarade Mor Talla Guèye dit «Nit Doff » arrêté par la Sûreté urbaine (Su) de Dakar. En effet, le procureur de la République s’est autosaisi en ordonnant l’interpellation du rappeur puis l’ouverture d’une enquête, suite à un live dans lequel Mor Talla Guèye avait proféré ‘’des insultes à tout-va, et appelant à la révolte’’. Selon ces camarades, le procureur a changé les chefs d’accusation pour charger l’accusé. Nit Doff est poursuivi finalement pour « diffusion de fausse nouvelle, outrage aux magistrats et menace de mort ». « Le procureur de la République s’est autosaisi en ordonnant l’interpellation de Mor Talla Guèye suite à son live qu’il avait fait le 12 janvier. Ils sont restés jusqu’au 18 janvier, au lieu de lui apporter une convocation, ils sont allés le cueillir directement chez lui comme si c’était un criminel. Ils l’ont conduit au commissariat central où il a été mis en garde à vue. Le procureur dit qu’il est poursuivi pour appel à l’insurrection, outrage à magistrat, appel à la violence, etc. Après un autre retour de parquet, qui n’a aucune nomenclature juridique, il a été remis au doyen des juges le 24 janvier qui l’a placé sous mandat de dépôt. Tout ce que le procureur a mis comme charge dans ce dossier, le juge n’a pris que juste trois : diffusion de fausse nouvelle, outrage aux magistrats et menace de mort sur les autorités judiciaires », a rappelé Ben Talla. Pour son producteur Shaeim Diop, « Mor Talla Guèye a toujours été la cible des autorités au pouvoir. S’il y a de grands concerts où il y a des hommes politiques derrière, ils te disent clairement n’inviter pas Nit Doff. La preuve les étudiants de l’UGB de Saint-Louis avaient invité Nit Doff pour animer leur concert. Ils ont envoyé le cachet est tout, mais le jour du concert nous sommes allés. Arrivé à l’entrée de Saint-Louis, c’est là qu’on nous a bloqués. On nous dit qu’il pleuvait donc nous ne pouvons pas tenir ce concert. Nous avons appelé les étudiants qui nous ont dit qu’il n’y a rien de tout cela. Nit Doff m’a demandé de surseoir à tout. Ce qui montre qu’il n’est pas un homme de violence. C’est ainsi que nous avons replié pour éviter des problèmes. Beaucoup de nos activités ont été annulées, bloquées de façon injuste. Il a toujours été victime d’injustice ». Kilifa ne dira pas le contraire. « Nous savons tous que si vous militez pour un parti appelé Pastef, vous savez ce qui vous attend. Alors Nit Doff est juste victime de cela. Un rappeur engagé a deux facettes. Parfois, il est doux, comme il peut être violant face à l’injustice. Quand j’ai vu les chefs d’accusation, je me suis dit est ce qu’il n’y a pas un autre live. Quand j’ai réécouté tout le live, il n’y a nulle part ou il a menacé quelqu’un de mort, ou d’appeler à la violence. C’est leur méthode et tout le monde le sait. Mais j’interpelle directement le président de la République qui est derrière tout ça. Et je demande aux magistrats qui acceptent le jeu de l’exécutif d’arrêter. Trop, c’est trop. Nit Doff, son seul tors, est qu’il n’est pas apériste. Il est juste victime de son appartenance politique. Nous allons continuer le combat pour sa libération immédiate », a interpellé Killifa de Yen à marre. Simon kouka, Kilifa, Malal Talla, Yanko, Ndongo Darra-J, RexT, Pape Sidy, animateur de la 2stv, des hommes politiques etc… ont tous répondu présent à cette conférence de presse pour soutenir Nit Doff. Tous pour les mêmes causes et le même combat : la libération de l’artiste.Ibrahima Mansaly

Thiès : tout est  »fin prêt » pour accueillir le Conseil des ministres délocalisé (gouverneur)

Thiès, 30 jan (APS) – La région de Thiès est fin prête pour abriter le Conseil des ministres délocalisé prévu officiellement du 6 au 9 février, a déclaré lundi, à l’APS, le gouverneur Alioune Badara Mbengue. La nouvelle couche de goudron sur la route principale à l’entrée de la gouvernance, abritant pour l’occasion un imposant chapiteau, ainsi que les quelques ouvriers trouvés sur les lieux renseignent sur l’état des préparatifs de la région pour accueillir le prochain Conseil des ministres délocalisé prévu à Thiès officiellement du 6 au 9 février.

‘’Quand l’on a un hôte de marque, on met ses plus beaux habits », a dit le gouverneur en faisant allusion au séjour du chef de l’Etat et l’ensemble du gouvernement dans la capitale du rail.

Des visites de proximités, des cérémonies d’inauguration ainsi que des lancements de grands travaux sont au menu du calendrier du président Macky Sall à Thiès, détaille le gouverneur. Il ajoute que les infrastructures à inaugurer portent notamment sur la santé, les routes et l’énergie. Cette visite du chef de l’Etat dont les cérémonies les plus en vues vont se dérouler à la gouvernance, devraient permettre ‘’d’évaluer l’état d’exécution des engagements qui ont été pris par le gouvernement lors du Conseil des ministres délocalisés à Thiès en mai 2014’’, souligne le gouverneur de la région de Thiès Alioune Badara Mbengue. Elle permettra également de ‘’ressortir les besoins exprimés par les populations pour le développement économique et social de la région’’, a-t-il poursuivi. Outre le conseil des ministres, Macky Sall va également présider un Conseil présidentiel sur le développement économique et social de la région de Thiès, renseigne le gouverneur. Evoquant des visites dans les trois chefs-lieux de département (Thiès, Mbour, Tivaouane), le gouverneur a également annoncé que des ‘’actions prioritaires de la région seront identifiées pour les trois prochaines années’’.SMD/AKS

LE MESSAGE DU CHEF DE L’ÉGLISE SÉNÉGALAISE

https://emedia.sn Une forte délégation du Groupe E-media, conduite par le Directeur Général, Mamoudou Ibra Kane, a rendu visite, ce lundi, à l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. C’est pour lui présenter les condoléances du Groupe à la suite du décès de son frère Raphaël Ndiaye, un universitaire connu et respecté tant au plan national qu’à l’international. À cette occasion, Mamoudou Ibra Kane a rendu un vibrant hommage au défunt, grand frère de l’actuel dirigeant de l’église sénégalaise. « Apprécié par sa grande culture, mais on peut aussi dire avec votre autorisation que c’était le dépositaire de l’héritage du président Léopold Sedar Senghor. Ce n’est pas donné à tout le monde. De tout cœur avec vous dans cette douloureuse épreuve », a dit le PDG du groupe de presse. Par ailleurs, Mamoudou Ibra Kane a abordé la question des tensions sociales notées ces derniers temps dans notre pays. « Monseigneur, vous êtes un régulateur social. Votre voix ne fait pas que compter, mais elle pèse. Elle pèse lourdement dans les cœurs et dans les esprits. À chaque fois que vous avez pris la parole, l’ensemble des sénégalais vous ont écouté avec beaucoup d’attention et beaucoup d’intérêt », a-t-il dit.

Très honoré de cette visite, Monseigneur Ndiaye a salué le travail du groupe, notamment son rôle pour le dialogue interreligieux avant de formuler des prières pour notre pays.

« Merci pour tout ce que vous faites en termes de communication. Comment faire pour que notre société n’explose pas sous l’effet de violence tapis qui sont là et qui sont multiples. Ce qui s’est passé à l’assemblée nationale était vraiment lamentable. On ne peut pas dire autrement. Merci aussi pour ce que vous faites en termes de sensibilisation sur la pluralité religieuse », a dit le religieux. Abordant l’actualité, notamment les tensions sociales et l’utilisation des réseaux sociaux, le chef de l’Église sénégalaise a lancé un message pour un retour à l’orthodoxie. Monseigneur a révélé également que l’église de Dakar a invité au Sénégal le Pape François qui entame une tournée africaine à compter de demain. Une invitation dont il se dit sûr qui sera acceptée, estime-t-il, grâce à l’exemplarité du Sénégal dans le dialogue interreligieux. Mamoudou Ibra Kane, pour finir, a dit toute l’importance que son entreprise de presse accorde au dialogue islamo-chrétien à travers ses différents supports. Il a réitéré devant le chef de l’église sa disponibilité à couvrir les activités de sa communauté.

UNE PLAISANTERIE PAR ASSANE SAADA

Emédia La politique serait devenue une plaisanterie qu’une parole n’est presque plus sincère. Des acteurs ayant imprimé sur sa face une marque d’une irrévocable hideur. La politique serait devenue une plaisanterie qu’une parole n’est presque plus sincère. Des acteurs ayant imprimé sur sa face une marque d’une irrévocable hideur. Dans son Dictionnaire amoureux de l’éloquence, Mathilde Lévesque écrit : « La parole politique permet de gouverner autant que de s’opposer. L’enjeu pour les orateurs est de taille, car les mêmes procédés qui rendent un discours efficace sont ceux qui le rendent suspect : l’ornement agace autant qu’il séduit. » Selon Mathilde, malgré toute prohibition du mensonge, la parole politique ne cherche pas à établir une vérité. Seul « l’ethos de la sincérité est indispensable ». En effet, un politicien doit pouvoir emporter l’auditoire, « donner un sens : une direction à suivre, mais aussi une valeur aux propos ». Toutefois, « en contexte démocratique, l’éloquence politique doit tour à tour savoir apaiser les passions et savoir entraîner le peuple lorsque des décisions s’imposent ». Dans un essai sur le mal politique (Ce que l’homme fait à l’homme) Myriam Revault d’Allonnes explique : « Même si la politique se dit dans ce langage qui n’est pas (et ne sera jamais) la « prose du vrai », même si elle ne maîtrise pas le sens qui advient, même si elle vacille, erre et se fraye un chemin dans la fureur et la désolation, elle parle (elle nous parle) tant qu’elle peut encore s’adresser « à ceux qui naîtront après nous ». Mais, « à mauvaise cause, forces paroles », dit un proverbe. Et un autre de poursuivre qu’« on connaît l’oiseau par son nid ; et par les paroles, l’esprit ». Aujourd’hui que la parole continue de parler, la parole du politicien ne parle plus. Elle n’est plus dite selon des codes de la parole et de l’éloquence. Aussi, des pensées sont de moins en moins à condition de paroles. « Parole n’est pas flèche et n’en perce que mieux ». L’espace politico-médiatique en souffre comme hier encore, car rien de bien nouveau.

Personne n’ignore ces banalités

« Que la politique soit maléfique, qu’elle charrie avec elle tout un défilé de pratiques malfaisantes, implacables ou perverses, c’est là une plainte aussi vieille que la politique elle-même, une plainte aussi vieille que le monde. La politique est le champ des rapports de force. La passion du pouvoir corrompt. L’art de gouverner est celui de tromper les hommes. L’art d’être gouverné est celui d’apprendre la soumission, laquelle va de l’obéissance forcée à l’enchantement de la servitude volontaire. Personne n’ignore ces banalités, et pourtant elles n’en existent pas moins » (dixit d’Allonnes dans son ouvrage sus-cité). Et une plaisanterie politique de continuer à faire la Une. De nouveaux acteurs émergent des flots dans lesquels d’autres avaient sombré. Sans ce talent qui faisait leurs devanciers. Sauf qu’on continue à s’émouvoir… à frémir des mots qui ont perdu du sens. Ému de colère, d’indignation, de compassion, de pitié… d’admiration, une vague se met en mouvement. Un branle-bas, une agitation… Tout qui ondule et transporte vers des frustrations comme seuls des politiciens savent en créer. Parce que le carcan mensonger dans lequel s’enferme leur discours n’a pas tué l’autorité de la parole. Celle qui passionne, incite à une confrontation, accuse sans jamais chercher de causes réelles… « En se construisant, le discours détruit aussi ceux qui font qu’il existe : Chaque mot devient une bombe à fragmentation », d’après Mathilde Lévesque. Seulement, quand tout devient conflit, sous ce masque d’une polémique propre au combat, la cité en perd sa fille qu’est la raison lucide. Et le chancellement, le vacillement scrutés et redoutés seraient à chercher dans une altération d’une relation avec le réel. Alors, des lamentations qui n’arrêtent pas d’être proférées… Des populations qui ont du mal à se libérer du joug des politiciens.La liberté s’exerce quand elle se libère de la politique, selon d’Allonnes pour qui «le règne de la liberté commence là où s’achève celui de la politique ». Au demeurant, en rapport avec la situation politique actuelle du Sénégal, relisons ces mots de Myriam Revault d’Allonnes dans La scène et le miroir : « (…) parler de « crise » suppose que nous vivons un moment pathologique, l’altération d’une situation normale et saine, d’une représentation originelle qui n’aurait pas été en proie au malaise et au trouble. Il y aurait donc, en filigrane, une « bonne » représentation qui traduirait la coïncidence du représentant et du représenté et serait le révélateur d’un être-en-commun entièrement accordé à lui-même. Mais a-t-elle jamais existé ? Y a-t-il jamais eu une représentation parfaite, adéquate, sans tension ni discordance entre représentants et représentés ? » Peut-être qu’on s’y perd dans une démocratie de jets de mots et de pierres. Des matériaux qui devraient servir à construire un pays où le cousinage à plaisanteries autoriserait une parole politique à charge oh combien plaisante.

La France «insulte» Macky et «crache» sur son 3ème mandat…

https://www.xibaaru.sn La question du troisième mandat commence à polluer les relations du Sénégal et certains pays occidentaux. Depuis quelque temps, la France semble être sur la voie de lâcher le Président Macky Sall soupçonné de vouloir faire un forcing en 2024. Le pays de Macron multiplie les actions visant à réduire le chef de l’Etat et son projet contesté, à leur plus petite expression. La dernière action visant à humilier le locataire du Palais vient d’un célèbre journal Français. Un véritable affront pour une nation souveraine comme le Sénégal. En effet, le Figaro a complètement humilié le Sénégal avec son article sur le Train Express Régional (TER). « Sénégal 0, France 1 En attendant les prochaines prolongation », voilà le titre insultant de ce média de propagande français sur le TER. Dans son développement, le quotidien tente de démontrer que ce joyau de plus de 600 milliards FCFA n’appartiendrait pas au Sénégal… Pire, le journal français rajoute que le déficit de la SETER (Société d’Exploitation du Train Express Régional) est à la charge de l’État sénégalais. Mais, en raison de la situation internationale et de la forte augmentation du prix des matières premières, le gouvernement s’est retrouvé en difficulté et a multiplié les retards de paiement. Des allégations démontées de toutes pièces par le gouvernement. Mais le but de cet article selon beaucoup d’observateurs, est d’humilier le président Macky Sall. Le chef de l’Etat a fait du TER l’une de ses réalisations dont il est le plus fier. Dire que le TER, implanté au Sénégal et utilisé par 17 millions de sénégalais, n’appartient pas à notre pays est plus qu’une insulte. C’est une humiliation. Mais la plus grande insulte est le titre du Figaro. Une traduction simple du titre permet de comprendre que la France s’est payée la tête du Sénégal dans ce projet. Et les prolongations du journal laissent entendre que les « colons » vont continuer de sucer notre pays. Cet article du Figaro paru à treize mois de la présidentielle est une suite logique de la France. L’Elysée est sur le point de laisser tomber le président Macky Sall qui marche vers le troisième mandat. Le Figaro, France 24 ou RFI, sont des médias de propagande français, comme disait Ousmane Sonko. Alors ces derniers n’auraient pas pris le risque de faire un article aussi chargé sur le TER s’il n’était pas sur le point d’abandonner le soldat Macky sur la route du troisième mandat. Désormais le locataire du Palais va comprendre que la France et les Etats-Unis n’ont pas d’amis. Ces pays n’ont que des intérêts. Ce qui expliquerait l’interview controversée de Sonko avec des médias occidentaux qu’il a toujours pris pour cible. Il n’y a plus de doute que la France va lâcher Macky Sall. Les occidentaux ne veulent plus voir leur nom compromis en Afrique. La preuve, de nombreux députés n’ont pas voulu soutenir le projet d’extradition judiciaire entre le Sénégal et la France. Lors des débats à l’assemblée nationale française, débat qui n’a pas eu lieu au Sénégal, un des députés a soulevé la question. « Au Sénégal les vagues de violences anti-françaises alimentées par des gens comme Kémi Séba ont lieu, si vous regardez bien la chronologie des événements, au moment où la France donnait à tort ou à raison l’impression de soutenir Macky Sall face à une opposition qui est majoritaire », a déclaré explicitement un parlementaire. Cette vidéo qui a fait le tour des réseaux a été fortement partagée par les anti-troisième mandat. Ce qui en dit long sur la position de la France sur cette question qui continue d’alimenter les débats. Avec le contexte sécuritaire dans la sous-région, l’Elysée ne va plus prendre le risque de se mettre à dos ses alliés. Soutenir d’une manière ou d’une autre Macky Sall dans ce projet, serait une manière pour la France de se faire détester davantage par les sénégalais. Alors, le pays de Macron fait les yeux doux à la bande à Sonko tout en laissant le président Sall en chute libre. La France est dans la préservation de ses intérêts en Afrique. Chassée du Mali et du Burkina, elle ne commettra pas la même erreur au Sénégal. Dans l’optique d’être vue d’un bon œil par les sénégalais, la France fait mine d’être contre le troisième mandat tant contesté. Désormais elle va ramer contre Macky Sall qui a toujours partagé la politique d’Emmanuel Macron. Mais attention ! La France a suffisamment démontré que tout ce qui l’intéresse, c’est la sauvegarde de ses intérêts. Et non la nation sénégalaise. Alors que les anti-troisième mandat ne jubilent pas très vite.Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru

Serigne Mansour Djamil : «Je ne suis pas pour la limitation des mandats [..] ni pour la durée à 5 ans…»

https://senego.com Serigne Mansour SY Djamil n’est pas du genre à cacher son avis sur des questions essentielles. Abordant la question des mandats et de leur durée au Sénégal, le marabout chef de Parti dit être contre. C’était à l’occasion du Gamou de Louga en hommage à Serigne Mansour Sy Jamil.

Evoquant les relations d’amitié profondes qu’il entretient avec le Président Macky Sall, Mansour Sy Djamil a fait savoir que c’est « un ami de longue date, mais les vicissitudes de la vie m’ont un moment donné poussé à m’arrêter et réfléchir, car je n’avais pas l’impression de comprendre sa direction ».

Il ajoute que sa « relation avec Macky Sall est particulière », sans omettre de rappeler que sa première rencontre avec Macky Sall a eu lieu au Qatar, alors que l’actuel locataire du Palais était Directeur de Petrosen, « il n’était ni ministre, ni député, ni Président de la République ». Sur la question des mandat, le marabout nous rappelle cette anecdote révélatrice : « Un jour, je suis allé voir le président de la République, Macky Sall, pour discuter avec lui sur la question du Référendum. Je lui ai posé la question à savoir si réellement il voulait respecter son engagement de faire 5 ans au lieu de 7 ans, comme il l’avait annoncé devant les Sénégalais, mais il m’a répondu qu’il était toujours dans les dispositions de respecter cet engagement qu’il avait pris. Alors, je lui ai fait savoir que si au Sénégal, les marabouts sont très respectés, c’est qu’ils restent constants dans leur déclaration. Mais, puisqu’il avait déjà promis aux Sénégalais de faire 5 ans, je lui ai conseillé de le respecter, même si moi, je n’étais pas pour. Avant de me séparer de lui, je lui ai d’ailleurs fait comprendre que j’allais me battre pour le respect de la Constitution, afin qu’il fasse 7 ans. J’ai toujours été contre la limitation ou la diminution des mandats. Je me suis exprimé publiquement sur cela lors des Assises nationales.

C’est pourquoi j’ai voté et fait voter contre le Référendum de 2016 ».

Entre autres, Mansour Sy Djamil nous renseigne que c’est Macky Sall himself qui lui a proposé de nouer une relation amicale avec lui. « On avait un ami commun du nom de Cheikh Mbacké Sakho, il passait souvent par lui pour me demander un soutien financier », précise le Patron de Bess Dou Gnak.

Candidature de Macky en 2024 : 160 anciens maires (ELAN) annoncent une tournée nationale

https://senego.com Au Sénégal, 160 anciens maires de communes membres de la mouvance présidentielle ont créé un mouvement dénommé ELAN. Avec à sa tête l’ancien député maire Alé Lô de Taiba Ndiaye, ces membres de ce mouvement disent tous soutenir et porter la candidature du président de la République Macky Sall à la présidentielle de 2024. A côté des maires en exercice de la mouvance présidentielle, ils viennent en appui afin de forcer le dispositif. Selon le président Ale Lô, il estime qu’il faut ratisser large pour consolider les acquis et de permettre au président de la République de remporter largement les élections. Pour convaincre les populations, ELAN a prévu d’organiser une assemblée générale dans les prochains jours et aussi de sillonner après tout le pays à travers une tournée dans l’ensemble des 14 régions pour mobiliser tous les acteurs qui se sentent découragés et de tendre la main à d’autres cibles qui sont très proches de la politique du chef de l’Etat. Ils comptent lors de cette tournée s’approcher d’anciens élus qui ont été des PCR, des maires, des députés, des ministres, des membres des Haut conseil des collectivités territoriales, du Conseil économique, social environnemental, les autorités traditionnelles et chefs de village. « Le Sénégal est à la croisée des chemins et est entouré par une ceinture de feu qui nous obligent en tant que responsables de nous mobiliser pour ensemble relever le défi en raison des risque qui nous guettent de toutes parts, sans oublier ‘es risques d’insécurité, de pauvreté et de sous emploi. Nous pensons qu’il y a deux opportunités à saisir, à savoir le bilan de Macky Sall qui est très positif, notamment sur les infrastructures, mais également la place du Sénégal dans le dispositif international de même que ses relations internationales », a souligné l’ancien maire de Taiba Ndiaye et ancien président de l’Association des Élus Locaux. Il cite également les relations de notre pays avec les pays développés et les partenaires au développement. Il ajoute que la conjoncture mondiale aujourd’hui est extrêmement difficile pour les pays en voie de développement. Alé Lô appelle ainsi à « un sursaut national, à un dépassement de soi pour ensemble relever tous les défis, certes c’est pour accompagner le président Macky Sall en 2024, mais aussi c’est parce que nous avons l’intime conviction que c’est lui le meilleur choix dans le contexte mondial que nous vivons ».

Serigne Abdallah Sall à Macky : «Tu n’a pas droit à un 3e mandat.Le dossier Sonko,un complot…»

(vidéo) https://senego.com Serigne Abdallah Sall ibn Serigne Abass Sall de Louga a adressé un message fort à l’endroit du président pour la stabilité du pays. Tentation pour un 3e mandat, les nombreuses arrestations, la justice, le rapport des cours des comptes, l’affaire Sonko qu’il assimile à un complot, entre autres… le guide religieux n’a rien laissé. Avant de débuter ses propos, le marabout a précisé qu’il a tout tenté pour rentrer en contact avec le président, mais en vain. « Comme tu avais dit que tu va faire deux (2) mandats, bientôt c’est la fin de ton règne. Alors, le conseil que je donne, est d’organiser une rencontre avec l’opposition pour une meilleure sortie. Parce qu’un forcing pour un 3e mandat va anéantir « toutes ces réalisations », a-t-il laissé entendre. Le fils de Serigne Abass Sall a déclaré haut et fort que le procès de Sonko contre Adji Sarr qu’il assimile à un satan (chéetanne) et le 3e mandat risquent de brûler le pays… C’est ainsi qu’il a appelé les guides religieux : les Khalifes des Mourides, des Tidianes, des Khadres, entre autres, à s’impliquer dans ses dossiers…

Dr Babacar Diop : «En vérité, nous n’avons pas de régime démocratique dans notre pays…»

https://senego.com Les Forces Démocratiques du Sénégal (FDS) ont procédé, ce dimanche à la cérémonie de clôture du premier congrès de leur parti. Dans son discours, le Dr Babacar Diop, maire de Thiès a dénoncé les « scandales financiers » et les harcèlements à l’endroit de l’opposition. « Le principe de souveraineté est un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple« , a rappelé Dr Babacar Diop. Car, d’après lui, « ce dernier est la source et la finalité du pouvoir. Ce principe est menacé par la fétichisation du pouvoir qui est la corruption généralisée de la politique et se réduit à la gestion des intérêts privés et particuliers. Un État est souverain s’il n’est obligé ou déterminé que par la volonté de ses citoyens« .

Souveraineté économique…

Il poursuit : « Notre projet de souveraineté se décline en souveraineté politique en ne vivant sous le diktat d’aucune institution internationale, en souveraineté économique en ne bradant pas nos ressources aux multinationales de ce monde, en souveraineté alimentaire en produisant nos propres nourritures, en souveraineté monétaire en battant notre propre monnaie, en souveraineté sanitaire en soignant nous-mêmes nos populations, en souveraineté militaire en assurant la défense et la sécurité de nos citoyens« .

« Harcèlement » des opposants…

D’après le maire de Thiès, « nous devons restaurer là un État de droit dans lequel tous les citoyens demeurent égaux devant la loi, ce qui est loin d’être le cas du Sénégal d’aujourd’hui. L’exemple des scandales financiers du magistère de Macky Sall et le harcèlement des opposants en sont des exemples éloquents. Nous nous engageons à dépasser cette démocratie de basse intensité qui se réduit à l’organisation d’élections souvent truquées. Cette réforme passera par l’élargissement et l’approfondissement de la démocratie dans tous les segments de la société« .

Régime démocratique…

Selon lui, « en vérité, nous n’avons pas de régime démocratique dans notre pays. Par régime démocratique, nous entendons un régime qui sauvegarde les libertés fondamentales sans aucun compromis. Ce régime de liberté se caractérise par une justice indépendante et des institutions qui fonctionnent selon leurs attributions avec la séparation des pouvoirs. La relation politique que nous avons actuellement avec le pouvoir se vit encore sur le mode de la domination, c’est-à-dire, une utilisation démesurée de la force et de la violence brute« .

Abdoulaye Diagne (Meer),valide Macky Sall en 2024 et répond à une demande de sa base politique

https://senego.com La politique est un long et périlleux parcours qui demande audace, prestance et courage pour arriver à ses fins. Elle requiert une approche sociale des acteurs pour un meilleur maillage du terrain souvent l’objet de plusieurs tiraillements.

Ce samedi, le benjamin de l’Assemblée nationale, Monsieur Abdoulaye Diagne a répondu à une doléance de sa localité en procédant à des dons de moulin à mil et des matériels médicaux à la commune de Ndiob, dont une ambulance de dernière génération sous la présence effective des autorités coutumières, religieuses et administratives à l’image du Sous- préfet, du chef de District de Diakhao et de toutes les autorités de la commune et de l’arrondissement de Ndiob.

Prenant la parole, le jeune républicain a expliqué combien il était préoccupé par le bien être de la population de Ndiob. Il ne manquera point de rappeler les efforts consentis par le Chef de l’État pour l’accès universel aux services de santé et ce, à côté d’initiatives comme le programme de couverture maladie universelle et d’autres plans qui complètent la longue liste des réalisations du gouvernement dans le secteur de la santé partout dans le pays. En outre, il s’est saisi de l’occasion pour féliciter le Ministre des transports aériens et de développement des infrastructures aéroportuaires, Monsieur Doudou Ka qui a mis à sa disposition l’ambulance et le Directeur des infrastructures, des équipements et de la maintenance pour les matériels médicaux. Abordant la question liée à la présidentielle en 2024, sans ambages, le coordonnateur national du MEER de préciser que son parti (Apr) n’a ni un plan A, ni un plan B, encore moins un plan C, mais seulement le plan M comme Macky, ceci pour dire à l’opposition que leur seul et unique candidat, c’est bien le Président Macky Sall pour un second quinquennat.

Expulsion de Mimi Touré de l’AN : Mbaye Ndiaye appelle au dialogue pour la stabilité du pays

https://www.dakaractu.com Venu présenter ses condoléances à la famille éplorée de Serigne Modou Niang et au monde de la lutte, le ministre Mbaye Ndiaye a profité de l’occasion pour se prononcer sur l’actualité du pays. L’affaire Mimi Touré et le discours du leader de Pastef, Ousmane Sonko ont été au cœur des sujets évoqués. Selon le ministre, l’expulsion de l’ex première ministre Aminata (Mimi)Touré de l’Assemblée est totalement différente de la sienne et de celle de Moustapha Cissé Lo. « C’est dommage parce qu’ elle avait déjà pris ses responsabilités. En tout cas je ne lui souhaite que du bien parce qu’on a cheminé ensemble et le président de la République Macky Sall lui a donné les postes de responsabilité les plus stratégiques du pays. Mais c’est Dieu qui l’a voulu ainsi, ce qui lui est arrivé est totalement différent de ce qui m’y est arrivé avec Moustapha Cissé Lo… » Quant à Ousmane Sonko, le premier ministre de l’Intérieur de l’ère Macky Sall l’appelle à favoriser le dialogue. Selon lui, les discours qui peuvent brûler le pays ne doivent pas venir de personnes qui ont une forte population derrière elles. « Je lui conseille de revoir sa façon de vivre et de parler avec les guides religieux, car au Sénégal nous avons nos réalités… »

Procès Sonko : Abdoul Mbaye demande que le droit soit dit

En prélude au Magal, le président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) s’est rendu hier à Porokhane. Interrogé sur le procès Adji Sarr et Ousmane Sonko, Mbaye s’est voulu clair dans sa réponse. « C’est une affaire qui est en justice. On ne doit pas en parler. On doit au moins ouvrir les yeux et les oreilles et être très attentifs… On ne peut pas dans ce Sénégal commencer ce qui n’a jamais été. Je ne vois pas comment, il est possible à un citoyen de refuser d’aller répondre à la justice. Cela ne s’est jamais produit avant l’indépendance et après l’indépendance », déclare Abdoul Mbaye au micro de Dakaractu. Poursuivant, il : « Ce procès aura lieu et il faut une mobilisation générale au Sénégal et à l’étranger pour que le droit soit dit et que cela ne soit pas une énième affaire mise à profit pour liquider un opposant. »

Me Moussa Bocar Thiam à Ousmane Sonko : «nous ferons face à vos dérives»

https://actusen.sn Le ministre de la communication, des télécommunications et de l’économie numérique n’a pas mâché ses mots pour répondre au leader du Pastef. Me Moussa Bocar Thiam a attendu d’être à Matam, lors d’un meeting d’investiture de leur candidat pour mettre en garde Ousmane Sonko. «Le peuple sénégalais, le vrai peuple, le peuple du Sénégal fera face. On fera face à Ousmane Sonko. Les jeunes de Macky Sall sont prêts pour faire face aux dérives de l’opposition», a-t-il dit. En effet, il convient de préciser que les responsables de Benno Bokk Yakaar dans le département de Matam ont fortement mobilisé ce week-end pour renouveler leur confiance au chef de l’Etat. C’est par une démonstration sans faille que les ‘‘apéristes’’ ont officiellement lancé la campagne «pour la réélection de Macky Sall en 2024».

Renvoi de Sonko à la chambre criminelle : Les étudiants de l’Ucad prêts pour le «Gatsa-gatsa»

Les étudiants patriotes de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) se sont retrouvés ce lundi 30 janvier 2023 au sein du campus pour mettre en garde le régime de Macky Sall sur le procès de leur leader, Ousmane Sonko. Face à la presse, ce lundi, les étudiants se disent prêts à en découdre avec le régime actuel pour protéger leur leader, Ousmane Sonko. Selon les étudiants patriotes de l’Ucad, Ousmane Sonko n’ira pas répondre à la justice et ils sont prêts à sacrifier leur vie, s’il le faut dans ce combat. « Nous avons fait notre testament et nous sommes prêts ! », scandent-ils Pour eux, contre vents et marées, Ousmane Sonko est leur candidat pour la Présidentielle de 2024.Regardez ! https://senego.com/renvoi-de-sonko-a-la-chambre-criminelle-les-etudiants-de-lucad-prets-pour-le-gatsa-gatsa_1511612.html

LES PIQUES DE L’AS DE CE MARDI

SenePlus | Publication 31/01/2023  

Ndongo D monte au créneau…

Restons avec le mouvement Hip-hop pour souligner que l’artiste Ndongo D du groupe «Daara J family », qui a toujours prôné le politiquement correct, est cette fois-ci monté au créneau pour dénoncer cette « injustice » qui menace la liberté d’expression artistique. Pour le binôme de Fada Freddy, c’est la musique dans son ensemble qui est en sursis. D’autant que « les artistes participent à l’éveil des consciences. En 2021, nous avons reçu deux annulations injustes de spectacles à cause de notre engagement dans deux titres de notre album de 2020. L’autorité veut bâillonner les artistes du mouvement Hip-hop. Cela est impossible ! La place de Nit Doff, ce n’est pas la prison », entonne Ndongo D.

Des boîtes de pharmacie aux écoles de Tivaouane

La fondation action solidarité développement (ASD) de Dr Mbaba Gaye Sall a mené ce week-end sa première activité sociale de l’année. C’est à travers la remise de boîtes de pharmacie aux 32 écoles élémentaires publiques de la commune de Tivaouane et à l’infirmerie de la Zawiya El Hadji Malick Sy. Il s’agit de médicaments diversifiés, pour assurer les premiers soins en cas de besoin. Selon Abdou Ndéné Sall, Directeur Général de Senter, c’est un geste de haute portée humanitaire, bien apprécié par toute la communauté de Tivaouane. C’est d’autant plus important, dit-il, que l’action touche le cœur de métier de Dr Mbaba Gaye Sall, présidente de la fondation, par ailleurs son épouse et qui est pédiatre. Il ajoute que la fondation est habituée à ce genre d’actes posés depuis 2009. C’est ainsi qu’elle a eu dans le passé à procéder à la distribution de dons aux enfants défavorisés, dans les écoles, les mosquées, la maison d’arrêt et de correction (MAC). Il s’y ajoute l’accompagnement des familles pendant le Ramadan, le Gamou, la rentrée des classes, etc.

Les Démocrates Réformateurs en congrès

En perspective de la Présidentielle de 2024, tous les partis organisent des congrès. Les Démocrates Réformateurs ne sont pas en reste. En réunion de comité directeur, le président du parti les Démocrates Réformateurs/Yeesal (LDR/Yeesal), Modou Diagne Fada, a annoncé aux membres du comité directeur du démarrage imminent du renouvellement de toutes les structures pour aller vers le premier congrès ordinaire du parti. A cet effet, il indique que des commissions de renouvellement seront incessamment installées. Aussi une réunion de la commission d’orientation stratégique du parti (COS) sera convoquée dans les meilleurs délais pour évaluer la situation politique nationale en vue de faire des propositions à la direction du parti. Le comité Directeur demande aux organes internes et structures verticales de procéder à l’évaluation du compagnonnage politique avec le Président Macky Sall et la coalition Benno Bokk Yaakaar. Par ailleurs, Modou Diagne Fada a informé le comité directeur de la création de la pépinière des cadres réformateurs (PCR). Cette nouvelle structure qui vient enrichir la cartographie des organismes internes du LDR/Yeesal sera présidée par la sœur Nafissatou Touré dite Ségo, indique-t-on dans un communiqué.

Le PAD forme 2 000 jeunes dockers

La Direction générale du Port autonome de Dakar (Pad) contribue à la lutte contre le chômage des jeunes. Dans le cadre du renforcement des politiques publiques sur la question de l’emploi des jeunes, elle lance à partir de demain au Grand théâtre une séance de formation des 2000 dockers. Représentant 90% des échanges commerciaux internationaux du Sénégal, et contribuant à hauteur de 70% des recettes collectées par la Douane, le Pad veut faciliter aux bénéficiaires l’accès àl’emploi. Sur les 3000 jeunes qui ont répondu àl’appel à candidatures, 2000 ont été retenus à l’issue d’une sélection rigoureuse menée de concert avec les auxiliaires de transport du Sénégal (Sats) et le Syndicat des Entreprises de Manutention des Ports du Sénégal (Sempos). Ils sont en formation depuis le 02 janvier 2023, en relation avec le 3 Fpt et le Centre de Formation aux Métiers Portuaires, et la Logistique (Cfmpl). Cette formation articulée autour des circuits ou trajectoire des curricula de ces jeunes dockers au métier du port va se poursuivre demain. Ces futurs dockers seront àl’échelle de la chaîne logistique portuaire, car étant au début et àla fin de la marchandise. Le Port a jugé nécessaire de renforcer l’effectif des dockers car la cadence d’arrivée des navires a occasionnéun déficit de main d’œuvre.

Un engin heurte mortellement un agent de la CSS

Un employé de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (Css) a trouvé la mort dans un accident survenu lundi matin dans les installations de ladite entreprise à Bardial, dans la commune de Mbane, informent nos confrères de l’«Aps». La victime s’est fait heurter par un engin de l’usine en même temps que deux de ses collègues. Ces derniers sont pris en charge par les services médicaux de la Compagnie sucrière sénégalaise. Le défunt était originaire du département de Bignona, selon la même source..

UGB : Plusieurs blessés chez les étudiants

La tension a été vive hier à l’Université Gaston Berger. Après les échauffourées de la semaine passée, les étudiants de Sanar ont remis sur la table leurs revendications en déplorant les mauvaises conditions d’études et les orientations abusives des nouveaux bacheliers. A la suite de cela, les pensionnaires de la deuxième institution ont barré la RN2, poussant ainsi les gendarmes à faire usage de leurs grenades lacrymogènes pour contrer les contestataires. Ces affrontements ont fait plus d’une vingtaine de blessés du côté des étudiants qui, pendant deux tours d’horloge, ont livré une rude bataille contre les gendarmes. Pour Mamadou Ndiaye, président de séance de la Cels, rien n’est fait pour améliorer les conditions de vie des étudiants qui ne savent plus à quelle autorité se fier. L’orientation des nouveaux bacheliers (ndlr : 4 000 au total) est à l’origine du courroux des étudiants. « Nous sommes descendus sur la route nationale pour déverser notre mécontentement. Depuis le mois d’octobre, la Cesl est en train d’alerter l’opinion publique et celle internationale sur les conditions précaires que nous sommes en train de vivre. Pourtant, nous avons eu une rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation mais elle n’a rien donné malheureusement. Nous étions partis avec des propositions qui n’ont pas été étudiées par la tutelle », a signalé Mamadou Ndiaye. Pour lui, leurs propositions « pouvaient apporter des solutions palliatives aux problèmes que les étudiants sont en train de vivre actuellement au niveau de l’Ugb ». Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp

Le TER en terre Sénégalaise Par Dr Abdoulaye Balde

Objet de toutes les attentions, le TER est l’un des projets phares du plan Sénégal Émergent initié par le Président de la République. En concevant le projet du TER, S.E.M Macky SALL a voulu mettre l’accent sur un développement durable du transport urbain et ainsi palier le problème des embouteillages. Ce moyen de transport utilisant les dernières technologies a depuis sa mise en circulation commerciale le 17 janvier 2022 permis le déplacement de plus de 17 millions d’usagers.  Les Sénégalais peuvent désormais rallier Dakar à la banlieue en moins de vingt minutes ou encore Diamniadio en moins de quarante minutes. Soucieux du pouvoir d’achat des Sénégalais, le gouvernement a fait appliquer un tarif social pour faciliter l’accès à ce moyen de transport ultra moderne à toutes les couches de la population, en subventionnant le prix du transport. Ainsi, la rentabilité socio-économique du projet n’est plus à démontrer d’autant que l’État en sollicitant le concours de ses partenaires techniques et financiers a voulu améliorer la mobilité urbaine entre Dakar et sa banlieue. Il ne s’agit donc pas pour le Président de la République de chercher une rentabilité financière du projet TER. A titre de comparaison, en 2021, l’État français a subventionné les TER et les Transiliens de la SNCF à hauteur de 9,4 milliards d’euros (plus de 6100 Milliards F cfa). Autrement dit, un projet de transport public à la dimension du TER de Dakar ne vise point encore une fois la rentabilité financière. Sans subvention de la part de l’État, le TER serait hors de portée du Sénégalais moyen, comme partout ailleurs dans ce type de transport de masse.

Maitre d’ouvrage délégué du projet APIX-SA a été dès le départ chargée de :

-Conduire les études techniques ; -Libérer les emprises et mettre en œuvre un plan d’accompagnement social ; -Passer les contrats avec les entreprises ; -Piloter les travaux ; -Réceptionner les ouvrages ; -Assurer la gestion de la pré-exploitation ; -Procéder au transfert du patrimoine à la société de patrimoine étatique qui est la SENTER ; Sous ce rapport, le transfert progressif a démarré depuis le 18 janvier 2023, date à laquelle est intervenue le transfert de responsabilité de l’exploitation du TER entre la SENTER et APIX-SA. A titre de rappel, plus de 6000 emplois directs et indirects ont été créés permettant à des milliers de jeunes Sénégalais de trouver un emploi, et par ricochet de qualifications professionnelles pointues. Du reste ce projet a permis le retour au pays de plusieurs jeunes cadres Sénégalais qui occupaient de grandes responsabilités dans les plus grandes multinationales ferroviaires au monde. De même, des entreprises sénégalaises de renommée telles que CSESERTEM et GETRAN et plusieurs autres co-traitants ont œuvré dans la réalisation du projet.

Le TER serait-il victime de son succès ?

Ce qu’il convient de retenir est qu’à la date d’aujourd’hui le patrimoine du TER appartient entièrement à la République du Sénégal. En ce qui concerne la SETER, qui est une société de gestion, un contrat d’exploitation et de maintenance a été signé pour une période de 3 ans avec le Ministère des Infrastructures, des Transports Terrestre et du Désenclavement (MITTD).  Ledit contrat, signé pour une durée de 3 ans stipule clairement que l’État du Sénégal dispose de 34% (ce qui constitue une minorité de blocage selon les règle de l’OHADA) et que la SETER détient les 66% du capital de la société qui est de droit sénégalais. Il convient de relever que les recettes issues de la vente des tickets sont entièrement versées au trésor public qui paie à la SETER ses prestations. In fine dans cette relation la SETER assure une mission de délégation de service public pour le compte de l’État du Sénégal, pour une durée de 3 ans et ne dispose d’aucun patrimoine du TER et de ses installations qui sont une propriété exclusive de l’État du Sénégal.  Par ailleurs, pour mieux répondre aux besoins de mobilité des Sénégalais, S.E.M Macky SALL a instruit APIX-SA d’une commande de rallonge de sept (7) autres trains pour renforcer les quinze rames qui desservent actuellement Dakar et sa banlieue, et bientôt l’Aéroport International Blaise Diagne dont les travaux de la phase 2 ont très bien avancé.  Au vu du succès déjà enregistré par le TER, la relance du transport ferroviaire de personnes sur toute l’étendue du Sénégal est devenue une forte demande des populations.  La décision de S.E.M Macky SALL de prolonger le TER entre Diamniadio et AIBD est une première réponse sociale à cette demande. Il convient de souligner que la volonté exprimée de S.E.M est de prolonger le TER vers Mbour et Thiès, et même au-delà.  Le TER en Terre sénégalaise est bien une propriété entière et exclusive de la République du Sénégal.DR ABDOULAYE BALDE, DIRECTEUR GÉNÉRAL APIX-SA.