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Zone de libre-échange continentale africaine : une niche d’opportunités pour les économies africaines

https://www.sudquotidien.sn L’effectivité de la Zone de libre-échange continentale africaine pourrait relancer les économies africaines estiment les dirigeants d’entreprises, responsables politiques, intellectuels et journalistes réunis lors de la 53ème édition économique mondial en Suisse.  Lancée en juin 2015, à Johannesburg (Afrique de Sud), la Zone de libre-échange continentale africaine serait d’un grand apport pour le continent, fait savoir la Commission économique pour l’Afrique (Cea) des Nations Unies lors de la 53ème édition du forum économique mondial de Davos, la première session d’hiver depuis la crise du Covid de 2020. Selon la Commission économique pour l’Afrique (Cea), la mise en œuvre de « la Zlecaf pourrait accroître le commerce intra -africain de 52,3 %, en éliminant les droits de douane à l’importation, et même le doubler, si les obstacles non tarifaires sont réduits ». Aujourd’hui encore plus que jamais, après la pire crise sanitaire mondiale, la Zlecaf devrait jouer un rôle significatif dans le redémarrage des économies africaines, en réduisant la fragmentation des marchés africains et en soutenant, à moyen et long terme, les stratégies nationales de développement, outre le renforcement de la capacité de résilience des pays aux chocs futurs, d’après la Cea.

La Banque mondiale pour sa part, dira que la mise en œuvre de la Zlecaf pourrait accroître le revenu régional de 7% (soit 450 milliards de dollars), accélérer l’augmentation de la rémunération des femmes et sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté, d’ici 2035.

Co-présidant mercredi dernier, un débat sur la thématique : « Les amis de la Zone de libre-échange continentale africaine », la cheffe du gouvernement, Tunisien Najla Bouden Romdane a dit que la Zlecaf offre des opportunités de coopération entre les pays membres, d’une part et avec les partenaires stratégiques d’autre part. Mettant en exergue l’approche Tunisienne, elle dira : « Il faut accorder l’importance nécessaire aux start-ups tel que la Tunisie la qualifie de ‘’modèle innovant d’entrepreneuriat’’ ». Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan et le président du Forum économique mondial (WEF), Borge Brende en présence de directeurs exécutifs de grandes multinationales, dont Novartis, Pfizer, Wolkswagen et Coca Cola ont participé à la toute première édition d’après covid-19. JEAN PIERRE MALOU

Croissance économique de l’Afrique : la BAD surclasse les prévisions mondiales 2023-2024

https://www.sudquotidien.sn La Banque africaine de développement (Bad) semble plus audacieuse que la Banque mondiale, en termes de perspectives économiques 2023-2024 de l’Afrique. Dans son rapport semestriel Performance et perspectives macroéconomiques de l’Afrique, lancé le jeudi 19 janvier 2023 en Côte d’Ivoire, la Bad table sur une croissance d’environ 4% en moyenne en 2023-2024. Rapporté aux moyennes mondiales prévoyant 2,7% et 3,2%, ce chiffre est de loin plus audacieux. Et, selon l’analyse complète de la croissance régionale, le rapport montre que les cinq régions du continent restent résilientes, avec des perspectives stables à moyen terme, bien qu’elles soient confrontées à d’importants vents contraires résultant des chocs socio-économiques mondiaux. Il identifie également les risques et appelle à des mesures monétaires et fiscales robustes, soutenues par des politiques structurelles, pour y faire face. Tenant compte des risques mondiaux, le rapport émet une réserve sur les perspectives, compte tenu des risques mondiaux et régionaux actuels. Ces risques comprennent la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, le durcissement des conditions financières mondiales et l’augmentation connexe des coûts du service de la dette intérieure. Les changements climatiques – avec leurs effets néfastes sur l’approvisionnement en denrées alimentaires et le risque potentiel d’un changement de politique dans les pays où se tiendront des élections en 2023 – représentent des menaces tout aussi redoutables. Le rapport préconise l’adoption de mesures politiques audacieuses à l’échelle nationale, régionale et mondiale pour aider les économies africaines à atténuer ces risques cumulés. Le rapport Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique sera publié aux premier et troisième trimestres de chaque année. Il vient compléter le rapport annuel de la Banque sur les Perspectives économiques en Afrique, qui se concentre sur les principaux thèmes politiques émergents qui sont pertinents pour le développement du continent. Selon le rapport, la croissance moyenne estimée du Produit intérieur brut (PIB) réel en Afrique a ralenti à 3,8% en 2022, contre 4,8% en 2021, dans un contexte de défis majeurs consécutifs au choc du Covid-19 et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Malgré ce ralentissement économique, 53 des 54 pays d’Afrique ont affiché une croissance positive. Les cinq régions du continent restent résilientes, avec des perspectives stables à moyen terme.Jean Pierre MALOU

La production industrielle recule de 2% à fin novembre 2022

https://www.sikafinance.com Au Sénégal, le volume de la production industrielle a enregistré un léger repli de 1,9% sur les 11 premiers mois de l’année 2022, en glissement annuel, après une baisse de 2,3% sur les 10 premiers mois précédents, selon les chiffres officiels. Cette contreperformance porte essentiellement la responsabilité des industries extractives dont la production a fortement chuté de 15,7% à fin novembre 2022, en rythme annuel, du fait d’un recul des activités d’extraction de minerais métalliques (-8,1%) ainsi que des autres produits des industries extractives (-24%). Les industries manufacturières avec une production restée stable sur la même période, n’a pu compenser l’importance baisse de production des industries extractives. Toutefois, la hausse de la production des industries environnementales (+25,2%), associée à celle des industries de production d’électricité, de gaz et d’eau (+8,3%) a contribué à atténuer le repli de la production su secteur industriel sénégalais.Dr Ange Ponou

Marché des titres publics de l’Uemoa : le Sénégal lève 41,35 milliards

https://www.sudquotidien.sn L’Etat du Sénégal a procédé, hier vendredi 20 janvier 2023 à une adjudication pour un montant global de 50 milliards FCFA, de titres publics portant sur des maturités de 91 jours, 364 jours et 3 ans. Les résultats ressortis de cette adjudication sont ainsi présentés : montant mis en adjudication 50 milliards ; montant soumissions 51,85 milliards soit un taux de couverture de 103,7% ; montant retenu en considération des objectifs ressortissant à la stratégie d’endettement 41,35 mds, soit 79,75M de taux d’absorption. Il est constatable que pour les propositions faites par le Trésor public sénégalais, seuls les investisseurs excepté le Sénégal à savoir la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Bénin ont soumissionnés. Dans l’Uemoa, les propositions des géants économiques à savoir le Côte d’Ivoire et le Sénégal ont pratiquement été toutes retenues. S’agissant des Bons assimilables du Trésor, ils sont ainsi répartis : BAT 91 jours 12,5 mds avec un taux moyen pondéré de 3,5240% ; BAT 364 jours : 10,5 mds avec un taux moyen pondéré de 3,6490% ; OAT 3 ans, pour 18,3 milliards avec un rendement moyen pondéré de 5,8480%.JEANPIERRE MALOU

Bilan à mi-parcours du PAAME2 : les acteurs manifestent leur satisfecit

https://www.sudquotidien.sn Le secrétaire général du Ministère de l’Éducation nationale a présidé mercredi 18 janvier 2023 l’atelier Bilan de la première année de généralisation du Projet d’amélioration des apprentissages en mathématiques à l’élémentaire (PAAME2), financé par la JICA. La rencontre qui s’est tenue à Diamniadio, a non seulement enregistré la participation des représentants des académies de Kaffrine, Kaolack, Rufisque, Thiès et Fatick, mais aussi de l’équipe technique du PAAME et des directions pédagogiques. Elle a permis de recueillir et d’intégrer les propositions d’amélioration de la stratégie d’intervention du projet. « Je me réjouis des appréciations positives issues du comité technique sur les premiers résultats du projet. Elles me confortent dans l’idée que le PAAME2 est sur la bonne voie « , a déclaré Mme Khady Diop Mbodj, qui par ailleurs, « s’est félicitée également des performances obtenues entre le pré-test et le post-test. » A ce titre, le coordonnateur du projet a indiqué que « d’importants résultats sont obtenus au niveau de l’exécution technique notamment sur le volet mobilisation communautaire. », rapporte les services communication du ministère. La rencontre a été une occasion pour l’équipe technique du PAAME2 de présenter le modèle amélioré et le plan de travail annuel 2022/2023. D’importantes recommandations ont été faites en vue d’orienter et de faciliter la coordination des activités en perspective.OG

Kaolack/renforcement du système d’irrigation dans les zones rurales : 800 ha de bas-fonds prévus d’être aménagés cette année

https://www.sudquotidien.sn Dans une perspective de consolider les acquis enregistrés pendant ces dernières années d’exercice et promouvoir un nouveau renforcement de son prochain programme destiné aux producteurs des régions, le projet d’Appui régional à l’initiative d’irrigation au Sahel (PARIIS) en partenariat avec les services techniques régionaux de l’Agriculture, a poursuivi hier jeudi 19 Janvier à Kaolack, la mise en place d’un comité régional de suivi. Ce comité aura pour mission de sélectionner les futurs projets qui lui seront soumis par les producteurs en perspective de la prochaine année d’activités dans cette partie du centre. Un prétexte pour ce projet sahélien de pouvoir exploiter en aval l’énorme potentiel d’aménagement de bas-fonds afin de faire profiter aux producteurs d’un système d’irrigation performant et booster la production rizicole au niveau des bassins et les sites à exploitation régulière. Et ce, pour une contribution plus dynamique à l’autosuffisance alimentaire, mieux la souveraineté alimentaire dans le pays. Ainsi pour cette année, ce programme préconise de réaliser un périmètre de 800 Ha de bas-fonds et périmètres maraîchers. Une démarche qui vise non seulement la mise en contribution des producteurs privés, mais surtout celle des groupements de femmes et les nombreux jeunes villageois en quête d’activité pendant la saison sèche. Ainsi, après cinq (5) années d’intenses activités sur le terrain, ce projet d’appui à l’irrigation peine à atteindre les 28.000 producteurs qu’il prévoit de toucher dans le cadre de son programme au plan national. Et avec l’Agence national de Conseil Agricole ( Ancar), les directions régionales de développement rural (Drdr), le service des Eaux et Forêts, les Agences régionales de développement (Ard) et les autres services régionaux en activité dans l’agriculture, le Pariis entend développer une nouvelle stratégie d’adoption pour renverser cette tendance et renforcer le système d’exploitation agricole en contre- saison.ABDOULAYE FALL

VA-T-ON VERS UN NOUVEAU BLOCAGE DU SECTEUR AU SÉNÉGAL ?

https://emedia.sn Après la hausse des prix à la pompe des carburants, des étincelles sont provoqués dans le butane à usage domestique. La cause n’est point une question de disponibilité de ce produit hautement stratégique, mais le problème se pose au niveau des bonbonnes et de leur distribution par les différents acteurs. Moins d’un an après la pénurie alors provoquée par le refus d’un des acteurs du secteur à se conformer à la réglementation à propos de l’interchangeabilité des bouteilles au détail, on semble se diriger vers la même situation de blocage. La raison ? Le même distributeur, en l’occurrence Total, continue à traîner les pieds dans le but de ne pas appliquer la loi sur l’interchangeabilité des bonbonnes. Et la situation du récent changement intervenu à la tête du ministère du Commerce à la faveur du dernier remaniement, Abdou Karim Fofana remplaçant Aminata Assome Diatta, la multinationale française chercherait-elle à pousser l’actuelle équipe ministérielle à faire marche arrière ?

La question est loin d’être saugrenue.

Du coup, le tout dernier projet d’arrêté ministériel instituant le mécanisme d’interchangeabilité des bouteilles de gaz butane, qui était en passe d’être signé sous Aminata Assome Diatta, après validation des différents acteurs du secteur, dont Total, est toujours bloqué sans raison apparente si ce n’est une volonté de faire plaisir au distributeur français qui n’est plus que 4e du secteur en termes de parts de marché, après s’être fait doubler par Puma Gaz et les deux distributeurs nationaux Touba Gaz et Lobbougaz. Pour les services du ministère sénégalais du Commerce, ce retard est plus du au changement opéré au niveau du top management de Total parce que l’ancien Dg avait déjà validé l’arrêté, mais le nouveau a voulu remettre ça en question. « Nous avons tout simplement voulu associer le nouveau DG, le mettre à niveau avant de le faire accepter l’arrêté. Notre soucis c’est d’être le plus inclusif possible », souligne notre source. La dernière fois qu’une telle situation s’était présentée avec le refus manifeste de Total de se plier à la réglementation, cela avait abouti sur une fausse pénurie causée par l’absence de bouteilles du distributeur français qui, en plus de sa stratégie, se distingue par un refus d’investir dans le sous-secteur du gaz butane, notamment dans l’achat de bonbonnes aux normes de sécurité requise et le renouvellement de son parc au moment où ses concurrents multiplient les initiatives pour renouveler et renforcer leurs stocks en bouteilles. Selon le projet d’arrêté dont nous avons obtenu copie, les distributeurs avaient déjà signé, en 2017, la convention d’interchangeabilité de bouteilles de gaz butane. Ladite convention permet au consommateur de pouvoir échanger au point de vente, sa bouteille vide de marque X a une bouteille pleine de marque Y sans payer plus que le prix officiellement homologué. Et il appartient alors aux distributeurs d’opérer aux changements des bouteilles ainsi récupérées en amont, avec un système de compensation fixée par l’arrêté. Sauf qu’en refusant de renouveler son parc, le distributeur se retrouve dans une situation de blocage qui finit par impacter la circulation des bonbonnes. Dans la note de prévention du projet d’arrêté, il était d’ailleurs fait le constat qui suit : « Le secteur de la distribution de gaz butane à usage domestique enregistre actuellement des perturbations liées aux blocages constatés dans le système d’échanges de bouteilles de gaz butane, régi par une convention signée le 19 décembre 2017 entre acteurs gaziers et les membres du Groupement professionnel de l’industrie du Pétrole (GPP). Celle-ci avait pour objectif de parer à tout disfonctionnement dans l’approvisionnement du marché. » Ainsi, pour régler définitivement le problème, il était question, après observations de tous les acteurs concernés, d’instituer « un mécanisme d’interchangeabilité des bouteilles de gaz butane », « applicable à tout distributeur de bouteille de gaz butane, en l’occurrence, dans les points de vente exclusivement dédiés, tels que les dépôts grossistes, les grandes surfaces, les stations-services et les boutiques » (article 1). L’article 2 précisait que « ce mécanisme d’interchangeabilité consiste à l’obligation, pour chaque distributeur de bouteille de gaz butane, de procéder, sur demande de tout autre distributeur, à l’échange des bouteilles vides de marque différente, dès lors qu’elles sont de même type et de même capacité. »

Selon nos informations, tous les membres de la commission Gaz ont donné leur accord sur ces deux premiers articles.

L’article 3 organisait les compensations au niveau des centres emplisseurs ainsi qu’il suit : « – Tous les distributeurs ont l’obligation de communiquer journalièrement les stocks de bouteilles concurrentes détenues dans les centres emplisseurs ; – un échange quotidien de bouteilles de gaz butane au niveau des centres emplisseurs ; – une compensation financière, dès lors que les bouteilles de gaz butane vides appartenant à un autre distributeur sont stockées dans un centre emplisseur tiers pendant une période d’un (01) mois. » À propos de ce troisième article, il n’y a pas eu de consensus sur la période de compensation. En effet, pendant que Total et Lobbougaz proposaient une période de 6 mois, Touba Gaz et Puma Gaz proposent une période de 2 mois et enfin Ola Energy optait pour 3 mois. Le document précisait qu’en cas de compensation financière, « la déconsignation du stock détenu par l’autre distributeur se ferait sur la base du taux de consignation en vigueur (avec un taux légal de compensation à fixer). »

Enfin, il a été noté également que tous les acteurs avaient confirmé les taux de consignation en vigueur ci-après :

Bouteille 6KG à 6000 FCFA Bouteille 9KG à 8500 FCFA Bouteille 2,5 KG à 4500 FCFA Bouteille 12 KG à 12000 FCFA Bouteille 38 KG à 40 000 F CFA. À ce propos, « tous les membres sauf LMDB demandaient une revalorisation des taux de consigne des bouteilles, Puma proposant que les prix d’acquisition des bouteilles de gaz soient fixés comme taux de consigne. » Il est donc étonnant quelques mois plus tard, qu’un des acteurs, qui perd de plus en plus du terrain dans le secteur du gaz butane, cherche à faire faire machine arrière à l’État du Sénégal, au point de risquer un nouveau blocage dans la circulation des bouteilles alors ou que le ministère du Commerce continue de traîner les pieds pour faire appliquer les textes et valider un arrêté dont les arguments ont été soulevés par l’Etat depuis… 2017 ! À en croire les services du ministère du Commerce, les techniciens et les acteurs du secteur ont convenu d’une réunion en début de semaine. « Vu l’urgence, on est en train de travailler avec Total pour voir comment débloquer la situation », souligne M. Wade du ministère du Commerce. Selon lui, il n’y a pas encore péril en la matière parce que y a un suivi régulier et permanent de ce processus d’interchangeabilité des bonbonnes de gaz butane. « Total a posé un certain nombre d’observations et l’État se voulant inclusif et participatif, a du surseoir à l’application de l’arrêté en attendant une réunion de validation qui sera consensuelle », explique le technicien du ministère sénégalais du Commerce.M. THIOBANE

La BADEA accorde un financement de 39 milliards FCFA pour l’autoroute Dakar-Saint Louis

https://www.sikafinance.com Le projet de construction de l’autoroute Dakar-Tivaouane-Saint-Louis va recevoir un appui financier de 65 millions de dollars, soit 39,3 milliards FCFA, de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique. La convention de financement a été signé le 15 janvier dernier entre l’institution de financement et le ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération. Longue de 200 km et d’un coût de 800 millions de dollars (483 milliards FCFA), l’autoroute Dakar-Tivaouane-Saint-Louis est un axe routier stratégique qui va permettre de désenclaver de vastes zones rizicoles situées dans la partie septentrionale du pays, de faciliter l’acheminement rapide des produits halieutiques et jouer un rôle majeur dans le développement économique et touristique le long de la grande côte Dakar-Saint-Louis. Le projet va consister concrètement en la construction d’une autoroute 2×2 voies, extensibles en 2×3 voies à terme, à la réalisation de réalisation de 8 échangeurs et de 113 passages piétons, à la construction de 50 km de routes secondaires et 8 km de routes intérieures avec éclairage public solaire. On rappelle que ce projet a déjà bénéficié d’un financement de l’Arabie de Saoudite à travers son Fonds pour le développement.

Mamadou Moustapha Ba, Ministre des Finances et du Budget : «Le cadre actuel de gestion des finances publiques permet une bonne programmation des ressources et leur exécution

En acceptant de se confier sans détours à Regards Magazine, Mamadou Moustapha Ba, le Ministre des Finances et du Budget se dévoile. A travers cet entretien vérité, l’argentier de l’État affirme que le taux d’endettement du Sénégal se situe actuellement à 68% du PIB 2022, pour un plafond fixé à 70%. Toutefois, l’Etat du Sénégal, sous le leadership du Président Macky SALL et avec le concours des partenaires techniques et financiers, s’attèle de manière résolue à ramener le ratio d’endettement actuel à ses niveaux historiques d’avant crise. La trajectoire d’endettement devrait s’inscrire dans une dynamique de baisse continue dès 2024. Droit dans ses bottes, Mamadou Moustapha Ba, descendant direct de Maba Diakhou BA, déclare n’avoir d’autre ambition que de servir le Sénégal et de mériter la confiance dont le chef de l’Etat a bien voulu l’honorer.

Regards : Monsieur le Ministre des Finances et du Budget, qui est Mamadou Moustapha Ba ?

Mamadou Moustapha Ba :  Tout d’abord, permettez-moi de m’incliner devant la mémoire des 41 personnes décédées il y’a quelques jours, suite au tragique accident routier survenu à Sikilo, dans le département de Kaffrine. Je présente mes condoléances attristées à leurs familles, mais aussi à la nation sénégalaise tout entière car ce drame nous touche tous. Aux 99 personnes blessées recensées, j’adresse mes vœux de prompt rétablissement. Pour en venir maintenant à votre question, vous conviendrez avec moi qu’il est très difficile de parler de soi. Mais pour ne pas me soustraire à l’exercice, je dirais en résumé que Mamadou Moustapha BA est un Sénégalais bon teint, un mari et un père de famille, un pur produit de l’école sénégalaise, un fonctionnaire ayant consacré toute sa carrière au service de l’État.

De Nioro, au cœur du Saloum, à l’immeuble Peytavin, que de chemins parcourus par l’enfant du Rip ! Quels en furent les étapes et temps forts ?

Je suis effectivement natif de Nioro-du-Rip, dans la région de Kaolack, où j’ai grandi. J’ai étudié respectivement à BantankountouMaoundé (département de Kolda) et à Mbour, avant d’intégrer le Prytanée militaire de Saint-Louis. Après le bac, j’ai rejoint l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée (ENEA) d’où je suis sorti avec le diplôme d’Ingénieur des travaux de planification en 1991. J’ai également poursuivi des études de troisième cycle en Belgique, d’où je suis revenu avec un Diplôme de Politique de Développement ainsi qu’un Master en Gestion et Administration Publiques, obtenus respectivement en 1998 et 1999. Avant cela, j’ai intégré le Ministère de l’Economie et des Finances en 1992. J’ai été, tour à tour, Chargé de programmes à la Direction de la Coopération Économique et Financière, la DCEF, de 1992 à 2000, puis Chef du Bureau Primaire dans cette même Direction entre 2001 et 2006. En 2007, j’ai été nommé Directeur-Adjoint de la DCEF, poste que j’ai occupé jusqu’en 2012, avant de passer Directeur. Je suis donc un vrai produit de la DCEF, dont j’ai gravi les échelons de la base au sommet. C’est un service qui m’a beaucoup marqué car, pour peu que l’on accepte de s’investir pleinement dans le travail, il permet d’acquérir une expertise pointue sur les finances publiques, une connaissance transversale des politiques sectorielles de l’État mais aussi une parfaite maîtrise des relations avec les partenaires techniques et financiers. C’est en tant que Directeur de la DCEF que j’ai eu l’honneur de participer à l’élaboration et la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent, le PSE qui constitue le référentiel des politiques publiques du Sénégal pour la période 2014-2035. Vous me permettrez de saisir l’occasion pour rendre hommage à la mémoire de mon ami, mon compagnon avec qui je formais un tandem bien connu, feu Pierre Ndiaye, à l’époque Directeur de la Prévision et des études économiques, avec qui j’ai beaucoup travaillé sur le PSE, et qui a été arraché à notre affection cela fait deux ans maintenant. En 2014, j’ai été nommé Directeur général des Finances. Puis, en avril 2017, avec la réforme des structures du Ministère des Finances visant l’efficience et la performance dans le sillage des directives de l’UEMOA, la DGF s’est muée en Direction générale du Budget. J’ai dirigé la DGB jusqu’en septembre 2022 avant ma nomination comme Ministre des Finances et du Budget.

Le Saloum est réputé terre de refus, de résistance et d’érudition, mais aussi d’excellence qui a vu naitre Maba Diakhou BA, Baye Niasse, Ibrahima Seydou Ndaw, Valdiodio Ndiaye, Babacar BA, Moustapha Niasse et Mamadou Lamine Loum entre autres, vous reconnaissez vous en l’un d’entre eux ?

Je suis moi-même un descendant de Maba Diakhou BA, dont je suis naturellement fier au regard de son parcours, de son histoire et des valeurs cardinales qu’il a portées. Pour autant, je me reconnais aussi en chacune des personnalités que vous avez citées, de même que dans tous les autres dignes filles et fils du Sénégal qui, par leur action, ont contribué à bâtir la nation que nous avons réussi à devenir.

A quoi tient votre rapport si fort à l’Etat, alors que vos talents pouvait vous mener vers les affaires ou vers une carrière internationale ?

Ce rapport tient, je crois, à la vocation que je me suis choisi, à bas âge, qui est celle de servir mon pays. Mon passage au Prytanée Militaire a sans doute ancré et renforcé ce sentiment. Même si je n’ai pas choisi la voie militaire, je me considère jusqu’à présent comme un soldat. Que ce soit dans une tranchée, fusil à la main, ou dans un bureau, ou dans une salle de classe, ou sur un chantier, tout agent de l’État est un soldat dans la bataille pour le développement économique, le progrès social, l’enrichissement culturel, le bien-être de nos concitoyens.

Au cours de votre expérience de plusieurs décennies dans la haute administration publique, quels expériences et enseignements en avez-vous tiré sur les hommes qui l’animent ?

Il y a beaucoup de bonnes choses à dire sur les hommes qu’il m’a été donné de côtoyer pendant plus de trente ans de service au sein de l’Administration. Mais j’aimerais insister sur au moins deux choses. La première qui me vient à l’esprit c’est le grand professionnalisme, le haut degré d’expertise et, surtout, le dévouement qui caractérisent les femmes et les hommes qui animent l’Administration sénégalaise. La seconde est l’importance des valeurs comme la patience, la tolérance et le sens du dépassement de soi, comme des facteurs de succès dans la conduite des affaires de l’Etat.

Vos rapports avec les politiques ?

Ce sont des rapports très sains, faits de respect mutuel, de courtoisie et de loyauté. Et j’oserais même rajouter : quel que soit le bord où ils se trouvent. Bien entendu, ma loyauté et mon engagement pour le Président Macky SALL sont sans bornes, mais je m’honore également d’entretenir des relations cordiales et mutuellement respectueuses avec les membres de l’opposition que j’ai l’occasion de croiser dans le cadre de mon travail, notamment lors des travaux parlementaires sur les lois de finances.

Ministre des finances et du budget, vous faites la quasi unanimité sur votre compétence technique, votre expertise et votre talent de persuasion, selon vous, à quoi attribuez-vous ces qualités managériales ?

C’est là une appréciation bien flatteuse pour ma modeste personne. Mais je crois pouvoir dire que j’ai été forgé par une éducation familiale qui m’a transmis des valeurs fortes, une école qui m’a donné une excellente formation et j’ai eu la chance de côtoyer, tout au long de mon parcours, de grands cadres qui m’ont formé et inspiré.

Seriez-vous une illustration de l’excellence de l’école et de la formation supérieure sénégalaises, qui ont produit entre autres Babacar Ba, Mamadou Lamine Loum et Abdoulaye Diop, vos illustres prédécesseurs ?

Je ne prétends pas être un modèle mais je peux témoigner que notre système éducatif est capable de produire d’excellents cadres. L’ENEA, pour prendre un exemple que je connais, a notamment cette particularité de combiner une formation théorique très solide à une expérimentation du terrain très poussée. Cela pousse à aller au fond des choses dans l’analyse, mais aussi à privilégier la délivrance de résultats concrets, mesurables. Cela exige évidemment un engagement constant mais cela cadre avec mon tempérament, puisque je m’investis toujours à fond dans tout ce que je fais, que ce soit dans ma vie professionnelle ou dans ma vie personnelle. J’avoue j’ai été également inspiré par mes illustres prédécesseurs qui ont gravi tous les échelons au Ministère des Finances pour finalement le diriger, particulièrement Mamadou Lamine LOUM et Abdoulaye DIOP. Ce dernier est resté et restera ma référence dans le management de ce département.

Partagez-vous l’avis de celles et ceux et qui estiment que les régies financières sénégalaises sont aujourd’hui très politisées avec pour conséquences des fautes et errements aux effets dévastateurs ?

Non, sincèrement je ne suis pas de cet avis. D’abord, hormis le cas spécifique des forces et de défense et de sécurité ainsi que des corps paramilitaires comme la Douane, je ne vois pas pourquoi un agent de l’État n’aurait pas le droit de faire de la politique. Les administrations dont vous parlez regorgent de gens brillants. Si ces mêmes personnes nourrissent en sus le désir de s’investir dans la communauté, de prendre une part plus active dans la gestion des affaires de la cité, pourquoi pas ? Pour moi, c’est tout bénéfice pour le pays que le personnel politique puisse s’enrichir de l’apport de gens qui maîtrisent les finances publiques, la gestion publique, les rouages de l’État. Et puis les conséquences catastrophiques dont certains parlent relèvent, à moins avis, de l’ordre du cliché, du préjugé. Les régies financières nous valent aujourd’hui des performances remarquables, malgré les multiples crises que nous avons traversées. C’est d’ailleurs le lieu de saluer leur engagement ainsi que celui de tous les agents du Ministère des finances et du Budget.

La dette de l’Etat du Sénégal caresse le plafond, partagez vous ce constat ?

Le taux d’endettement du Sénégal se situe actuellement à 68% du PIB 2022, pour un plafond fixé à 70%. La marge semble ténue mais il suffit de rappeler le contexte ayant fortement contribué à une augmentation de l’endettement, pour se rendre compte du caractère transitoire de cette situation. La succession des récentes crises notées à l’échelle internationale a été le facteur ayant rendu nécessaire une intervention plus ferme des Etats afin d’atténuer les risques sociaux. Le cas du Sénégal en 2022 est suffisamment illustratif à ce sujet, avec un niveau de subvention dans le seul domaine de l’énergie, avoisinant 750 milliards afin de soutenir le pouvoir d’achat des ménages. Toutefois, l’État du Sénégal, sous le leadership de Monsieur le Président de la République, son Excellence Macky SALL et avec le concours des partenaires techniques et financiers, s’attelle de manière résolue à ramener le ratio d’endettement actuel à ses niveaux historiques d’avant crise. Les perspectives qui s’annoncent dans un horizon proche semblent en outre favorables pour le pays, avec l’effectivité de l’exploitation des hydrocarbures dès le quatrième trimestre de 2023. Le démarrage de l’activité de production de pétrole et de gaz aura un impact significatif sur les fondamentaux de l’économie, eu égard notamment à la vigueur de la croissance, à l’amélioration des recettes fiscales et, in fine, à la contraction du déficit public devant en découler, avec la poursuite de la stratégie de maitrise de l’exécution des dépenses publiques. Assurément, la trajectoire d’endettement devrait s’inscrire dans une dynamique vertueuse de baisse continue dès 2024.

Quelle politique financière et budgétaire peut contribuer à répondre aux défis majeurs de la pauvreté grandissante, de l’autosuffisance alimentaire, de la résorption du chômage, de l’édification d’une école de développement et d’une société paisible et harmonieuse ?

Nous avons le PSE qui est une excellente stratégie de développement et les défis que vous évoquez constituent des priorités, d’ailleurs réaffirmées dans le Plan d’actions Prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) 2019-2023 et qui seront, avec d’autres, reprises dans le prochain PAP (2024-2028) qui entre en préparation. Maintenant, la prise en charge des besoins suppose que les ressources internes comme externes nécessaires à leur financement soient mobilisées. Il s’agira donc de poursuivre la politique de mobilisation des ressources, pointée par le PSE, grâce aux instruments susmentionnés mais aussi en renforçant les réformes tendant à rendre notre pays plus attractif. Une gestion responsable de l’endettement du pays continuera d’être appliquée, avec la stratégie mise en place à cet effet qui devrait nous permettre de maintenir nos ambitions en matière d’investissements publics. Pour le reste, le Sénégal garde sa crédibilité au niveau international, ce qui lui permet de disposer des niveaux de ressources indispensables à la trajectoire vers l’émergence. Les ressources pétrolières et gazières, attendues à partir de la fin de cette année, devraient contribuer à l’atteinte des objectifs en la matière. Par ailleurs, le secteur privé, aussi bien national qu’étranger, est davantage attendu dans le financement de l’investissement public à travers des modalités qui n’auront pas d’impact direct et immédiat sur l’endettement du pays, comme les PPP. Le cadre actuel de gestion des finances publiques permet une bonne programmation des ressources ainsi que leur exécution. Les informations relatives au budget et à son exécution sont disponibles sur le site internet du Ministère, pour une bonne information du public. J’ai eu le plaisir, comme Directeur général du Budget, à présider une rencontre avec les acteurs non étatiques, afin de partager le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuel qui fait l’objet, chaque année, du Débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale.

De nouvelles ressources financières sont attendues des secteurs du gaz, du pétrole et de l’exploitation de l’or, du fer et du zircon. Vont-elles contribuer à sortir le Sénégal de son état actuel ?

Naturellement, le Sénégal compte sur l’exploitation optimale de ses ressources, y compris celles minières. Tout à l’heure, en parlant de l’endettement, des besoins de financement sans cesse plus élevés car liés à l’ambition d’émergence, j’ai souligné l’importance du défi de la mobilisation des ressources. Je vous renvoie à la loi de finances pour l’année 2023 qui revient sur les attentes placées sur l’exploitation du gaz et du pétrole, lesquelles devraient contribuer à relancer l’activité économique avec un taux de croissance supérieur à 10% en 2024. Si au plan externe le Sénégal dispose toujours d’atouts, l’objectif est de renforcer la mobilisation des ressources internes. Il ne faut pas oublier que notre pays a accompli ces dernières années des progrès continus dans la mobilisation des ressources internes qui ont notablement accru les capacités de financement.

Leur gestion sera-t-elle sécurisée et profitable aux populations sénégalaises ?

Bien sûr, et à ce titre l’exploitation du pétrole et du gaz constitue un bel exemple. En effet, les recettes d’hydrocarbures financeront principalement des dépenses prioritaires d’investissement. Deux fonds ont été créés, un « Fonds intergénérationnel » et un « Fonds de stabilisation », pour lesquels des dispositions sont mises en œuvre pour le traçage des ressources et leur suivi. Le cadre normatif qui encadre tout cela est très robuste.

Technocrate, on vous connaît, seriez-vous tenté par la politique ?

Je n’ai pas d’autre ambition que celle de servir le Sénégal, et de continuer de mériter la confiance dont le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a bien voulu m’honorer.

Quels rapports entretenez-vous avec le sport en général et le football en particulier ?

J’adore le sport ! Particulièrement le football. Je n’ai hélas plus le temps de le pratiquer, compte tenu de la lourdeur de mes charges professionnelles, mais je ne rate jamais les matchs importants de notre équipe nationale.

D’où vient le surnom « Bosquier » ?

Ce sont mes amis d’enfance, avec qui je jouais au football, qui me l’ont donné. Bernard Bosquier était un footballeur international français, qui a fait les beaux jours du championnat de France dans les années 60 et 70. Il parait que mon style de jeu était similaire au sien : sur le terrain, il ne lâchait rien, jusqu’au coup de sifflet final. Je pense effectivement que cela me ressemble un peu, y compris dans le traitement des dossiers de l’État (rires).

LES BIZARRERIES D’UNE ENTENTE DIRECTE : L’Armp casse la demandede Ges Petrogaz en faveur du cabinet Mazars Sénégal

https://www.jotaay.net L’Armp a stoppé net le gré à gré entre Ges Petrogaz et le cabinet Mazars Sénégal pour une étude afin de disposer d’un diagnostic et d’une actualisation des différents postes de la structure officielle des prix des hydrocarbures raffinés en vigueur d’un coût de 23.600.000 F Cfa TTC, après un premier contrat de plus de 76 millions. Un niet catégorique de la Dcmp puis de l’Autorité de régulation des marchés publics qui a recommandé la mise en place d’un appels d’offres ouvert. L’Autorité de régulation des marchés publics a vidé le contentieux opposant la Direction centrale des marchés publics et le Ges Petrogaz. Ladite structure a voulu passer une entente directe avec le cabinet Mazars Sénégal. Pour étayer ses arguments, le chef d’unité de Ges Petrogaz soutient que les associations des professionnels privés évoluant dans le secteur privé du pétrole et du gaz ont commandité une mission pour la révision de la structure des prix des hydrocarbures raffinés. D’ailleurs, il renseigne que cette mission a été réalisée par le cabinet Mazars Sénégal pour un coût de 76.700.000 F Cfa. Seulement, poursuit le requérant, «c’est lors de la restitution du résultat des travaux dudit cabinet que le ministère des Pétroles et des Énergies a pris la décision de compléter l’étude pour pouvoir disposer d’un diagnostic et d’une actualisation des différents postes de la structure officielle des prix des hydrocarbures raffinés en vigueur et de faire une analyse comparative entre les marges fixées et les coûts réellement supportés par les acteurs sur les différents segments (importation, raffinage, stockage, distribution, vente en gros et en détail). C’est ainsi que le chef d’unité de Ges Petrogaz a saisi la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) pour obtenir l’autorisation de passer un marché complémentaire, par entente directe, d’une durée d’exécution de 4 mois, avec le même cabinet pour un coût de 23.600.000 F Cfa TTC.

Refus catégorique de la Dcmp

Une demande qui va se heurter au refus de la Dcmp qui estime que la saisine de l’autorité contractante ne visait pas les conditions de recours à l’entente directe tel que prévu par l’article 76 du Code des marchés publics. Se basant sur les arguments de l’autorité contractante, la Dcmp fait remarquer que la mise en œuvre des dispositions de l’article 76.2.b du code précité nécessite une urgence impérieuse résultant de circonstances imprévisibles, irrésistibles et extérieures à l’autorité contractante, imposant une action immédiate, pour conclure à un avis défavorable tout en relevant que les motifs invoqués par l’autorité contractante militent plutôt en faveur d’une réduction des délais de préparation des offres des candidats plutôt qu’à une restriction de la concurrence. Sur ce, l’organe de contrôle a recommandé à l’autorité contractante de recourir à l’appel d’offres ouvert en procédure d’urgence suivant les dispositions de l’article 80.2 du Cmp. Pour finir, la Dcmp fait savoir que les conditions de recours à un marché complémentaire prévues par la réglementation ne sont pas réunies et a relevé que le marché de base, conclu par une association de droit privé, n’est pas un marché public passé selon la procédure d’appel d’offres. Une décision pas du tout en faveur de Ges Petrogaz qui déclare que «l’organe de contrôle n’est pas logique puisque les services requis doivent être confiées à la société Mazars ayant déjà réalisé la première étude».

L’Armp donne raison à la Dcmp

Malgré les arguments du chef de Ges Petrogaz, l’Armp a suivi les recommandations de la Dcmp en soulignant qu’une mise en concurrence, même restreinte, doit être organisée par l’autorité contractante et rappelle auGes Petrogaz que l’un des principes fondamentaux de la commande publique est relatif à la mise en concurrence des candidats ayant droit à l’accès notamment aux marchés publics.Samba THIAM

Trente projets de science et de la technologie présentés à Somone

Somone (Mbour), 22 jan (APS) – Des étudiants de l’Université américaine en Sciences et Technologies de Dakar (Dust) ont présenté samedi, à Somone, dans le département de Mbour (Ouest) au total, 30 projets dans divers domaines dont l’Environnement, la Santé, l’Agriculture etc.

‘’Cet événement a été un moment pour l’Université, de montrer des projets technologiques réalisés par les étudiants durant le dernier trimestre. C’est environ 30 projets qui ont été présentés ’’ a expliqué Dr Sidy Ndao fondateur et recteur de Dust. 

Il s’exprimait en marge de la seconde édition du Salon des innovations technologiques ‘’DAUST IMPACT’’ de l’Université américaine en Sciences et technologies de Dakar. ‘’ces projets s’inscrivent pour la plupart dans le biomimétisme qui consiste à s’inspirer de la nature et l’environnement pour créer des objets innovants’’, a expliqué pour sa part, Mamadou Diobé Diop, directeur des études de cette Université. Selon lui, des étudiants de Dust , dans leurs travaux de recherche, s’inspirent des reptiles qui ‘’s’accrochent sur un mur sans tomber pour créer des robots capables d’escalader des murs ou des obstacles ».

 ‘’On a des thématiques dans les Sciences et les Technologies orientés sur l’environnement pour des drones sous-marins qui peuvent faire de la cartographie.

Dans le domaine de l’agriculture, nos étudiants ont fabriqué un tracteur, il y a quelques mois mais également une machine pour découper les herbes‘’, a-t-il renseigné. Selon le directeur des études cette Université créée en 2017, ses étudiants travaillent également sur des systèmes pour faire le monitoring et mesurer le degré salinisation des eaux. Ils travaillent aussi sur des projets tels que le soft robotique, sur des drones de livraison de médicaments ou de vaccins etc. Il a dit que ce qui est intéressant avec cette exposition, c’est le fait de montrer les avantages de l’approche de l’apprentissage par la pratique instituée à Dust. ‘’Tous les étudiants de Dust ont des projets technologiques annuels qui commencent en septembre mais après trois mois de recherche, ils viennent présenter une étape de l’évolution des projets’’ a-t-il-expliqué.ABD/SG

LE MINISTRE ABDOULAYE SAYDOU SOW FAIT LE POINT

https://emedia.sn L’État du Sénégal souhaite donc éradiquer les bidonvilles à l’horizon 2035 et accélérer l’offre de logements décents et accessibles par la construction de 100 000 logements sociaux. Invité de l’émission Jury du Dimanche, Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, a expliqué les raisons qui ont causé les lenteurs dans l’exécution des travaux. « Nous étions dans une situation de 5.000 productions d’unité par an. Et logement d’habitation signifie logement et parcelle viabilisée. Le président Sall dit qu’il faut changer totalement de paradigme en passant à 20.000 par an. Ce qui va faire 100.000 en 5 ans. Selon le président Sall, la principale difficulté à laquelle sont confrontés les promoteurs publics et privés c’est la question de l’aménagement. Il crée donc la société d’aménagement du foncier et la rénovation urbaine. Deuxième problème auquel les gorgorlous sénégalais sont confrontés, c’est la garantie au niveau des banques. On met en place un dispositif bancaire mais à côté, il a créé le fond pour l’habitat social », a confié le ministre à Mamoudou Ibra Kane sur les ondes de Iradio. « Nous avons signé 22 conventions avec le secteur privé national pour une production globale durant les 4 à 5 ans de 141.000 logements. Certains promoteurs ont un problème d’accès au foncier. Nous y travaillons. Nous sommes en train de discuter avec les populations de Daga Kholpa où 40 hectares seront aménagés. Nous allons faire quelque chose dans les 46 départements. Dans beaucoup de départements, les projets ont commencé à sortir de terre. Nous sommes à 272.000 demandes sur la plateforme. Nous sommes en train de discuter avec ces sénégalais », a-t-il déclaré. Par ailleurs, poursuit-il, voyant la lenteur au niveau des promoteurs sénégalais, le président Sall a ouvert les discussions avec l’international. « Nous avons des partenaires qui viennent du Qatar, de Dubaï, etc. Avec ces partenaires, c’est sûr que nous aurons 20.000 logements par an à partir de 2023. (…) C’est pour éviter le blanchiment et la fuite de nos capitaux que le processus est lent. Nous sommes dans un État de droit et ce n’est pas avec un coût de baguette magique qu’on va tout régler », a-t-il aussi dit. Cheikh Moussa SARR, Abdoulaye SYLLA (Photo)

Rencontre Gouvernement-transporteurs : Mansour Faye reste ouvert au dialogue,malgré les désaccords

https://lesoleil.sn Après 4 tours d’horloge, les discussions qui ont eu lieu à huis clos entre le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, et l’Intersyndicale des Transports routiers du Sénégal (Itrs), à Diamniadio, n’ont débouché sur aucun accord entre les parties. A l’occasion de cette réunion, l’Intersyndicale des Transports routiers du Sénégal, principalement composée par le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs), dirigé par son Secrétaire général Alassane Ndoye et l’Union des routiers du Sénégal (Urs), conduite par son Secrétaire général Gora Khouma, a remis une plateforme revendicative qui comprend trois points. Lesquels sont entre autres, la poursuite des discussions sur les points ouverts lors de la grève des transporteurs routiers de décembre 2021 ; la refonte des 23 mesures prises par du Conseil interministériel sur la sécurité routière du 09 janvier 2023 ; la mise en place d’un comité permanent de dialogue entre le Ministère en charge des Transports et les syndicats des transporteurs routiers, pour le suivi régulier et l’évaluation permanente des accords entre les deux parties. Dans sa réponse, le ministre-maire de Saint-Louis a affirmé son accord sur les points 1 et 3 de la plateforme revendicative. Mais, il a tenu à indiquer que les échanges, qui devraient être permanents, seraient facilités si tous les transporteurs sénégalais étaient mieux organisés et regroupés dans une entité telle que le Conseil national des transports terrestres créée par la loi n° 2020-25 du 03 juillet 2020 portant orientation et organisation des Transports terrestres. Le ministre Mansour Faye a expliqué que «le Gouvernement reste déterminé à les faire appliquer, en raison de la nécessité urgente et impérieuse de réduire les accidents de la route». Toutefois, il manifeste son ouverture au dialogue, sa disponibilité constante et celle de tous les services de son département ministériel à discuter avec les partenaires sociaux du secteur pour mettre fin à cette pomme de discorde.

TRANSPORT PUBLIC TUMULTEUX A PIKINE : Des grévistes vandalisent des bus, tentent de brûler des pneus sur le péage et se font arrêter

https://www.jotaay.net Ce fut une journée tumultueuse, samedi dernier, sur l’autoroute à péage. Des grévistes du secteur du transport public ont envahi le péage et vandalisé des bus Tata non-grévistes, avant de tenter de brûler des pneus sur l’axe en question dans le but de paralyser le trafic routier. Ils ont été identifiés puis mis aux arrêts. L’autoroute à péage a été envahie par des grévistes du secteur du transport public. Qui voulaient vaille que vaille empêcher leurs collègues non-grévistes à travailler.

Ils enjambent le mur des Baux maraîchers et envahissent le péage

Samedi dernier, vers 12h, un groupe de jeunes, dont la plupart sont des apprentis-chauffeurs de bus, en grève et immobilisés à la gare des Baux maraîchers de Pikine, concoctent un plan et décident de contraindre par la force leurs collègues du secteur du transport public à respecter le mot d’ordre de grève. Ainsi, ils se dirigent à pas de velours vers le mur de clôture de la gare routière, l’enjambent et se retrouvent sur l’autoroute à péage. Ils se regroupent sur l’asphalte et érigent des pneus au milieu de la chaussée dans le but de paralyser le trafic routier. Comme si cela ne suffisait pas, ils versent de l’essence sur les pneus en question et tentent d’y mettre le feu.

Des gendarmes débarquent,les grévistes balancent des projectiles et détalent

Alertés, des gendarmes du peloton autoroutier débarquent sur les lieux et surprennent les manifestants. Qui tiennent à accomplir leur besogne avant de partir. Mais, face à l’opposition des hommes en bleu, les grévistes disjonctent et laissent éclater leur colère. Ils opèrent un repli stratégique, s’emparent de toutes sortes de projectiles et les balancent à tout va sur l’autoroute à péage. Ils engagent une épreuve de force avec les pandores, qui organisent une foudroyante riposte et tiennent à rétablir l’ordre public et par ricochet restaurer l’autorité de l’Etat.

Ils se planquent dans des bus à la gare et se font identifier par des témoins

Craignant d’être pris, les grévistes renoncent au combat, se dispersent et se fondent dans la nature. Tandis que d’autres prennent la direction des Baux maraîchers et se planquent à l’intérieur des bus en stationnement dans la gare routière. Informés, des agents du commissariat d’arrondissement de Pikine, appuyés par un adjudant de la section d’intervention rapide (Sira) et des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi), débarquent dans la gare et fouillent les coins et recoins. Après renseignements, ils identifient vingt-quatre (24) individus parmi les grévistes et vandales et les interpellent. Ils les embarquent dans la fourgonnette et les conduisent au commissariat.

24 grévistes interpellés dont la plupart sont des apprentis-chauffeurs

Les mis en cause se nomment Baye B. B, apprenti-chauffeur, Ndiaga B, apprenti-chauffeur, Atou S, apprenti-chauffeur, Alioune S, chauffeur, Ablaye F, apprenti-chauffeur, Daouda K, apprenti-chauffeur, Ibou S, apprenti-chauffeur, Pape Ibrahima Ng, chauffeur, Diamé S, chauffeur, Bouya D, apprenti-chauffeur, Mame Waly S, apprenti-chauffeur, El hadji T, pêcheur, Mafal T, apprenti-chauffeur, Fallou Nd, apprenti-chauffeur, Abdou Samath B, menuisier, Abdourahmane S, apprenti-chauffeur, Ameth D, apprenti-chauffeur, Alassane Mb, apprenti-chauffeur, Maleyni B, apprenti-chauffeur, Modou T, apprenti-chauffeur, Serigne Abdou M, apprenti-chauffeur, Lamine Nd, apprenti-chauffeur, Saliou B, apprenti-chauffeur, Saliou B, apprenti-chauffeur et enfin Papa Nd, apprenti-chauffeur.

Des chauffeurs de bus Tata se disent victimes de vandalisme et enfoncent les mis en cause

Face aux questions, les mis en cause ont tous versé dans des dénégations sans emporter l’adhésion des enquêteurs. Ils ont été placés en garde à vue. Et devraient être présentés aujourd’hui devant le parquet pour manifestation non déclarée, trouble à l’ordre public, acte de vandalisme et destruction de biens appartenant à autrui. Deux chauffeur de bus Tata ont enfoncé les mis en cause en les accusant d’avoir cassé les parebrises et autres vitres de leurs véhicules sur l’autoroute à péage.Vieux Père NDIAYE

Dakar : la mobilité urbaine à l’épreuve des embouteillages Par Pathé NDOYE

La circulation dans la capitale sénégalaise est devenue intenable aux heures de pointes. Déjà, à la descente du travail, un parcours de 10 km, à partir du centre-ville, peut durer 1h30 à 2 heures de temps environ. Sans mesures urgentes de limitation du nombre de véhicules en circulation et d’adaptation de la ville aux besoins des citadins, les bouchons continueront à asphyxier le quotidien des Sénégalais.

Cette situation s’explique par :

– une explosion démographique marquée par l’étalement du tissu urbain vers les communes périphériques (croissance de 3,5% de la population entre 2021 et 2022, prévision de 11% à l’horizon 2025), – une mauvaise répartition spatiale des activités économiques créant ainsi des flux de migration pendulaires entre le centre-ville et la banlieue, – une forte croissance des véhicules particuliers individuels (entre 8 et 9% par an) due à la mesure de 2012 faisant passer l’âge des voitures admises au Sénégal, en provenance de l’étranger de 5 à 8 ans, – le déficit de capacité des infrastructures de transport et une offre de transport de masse largement insuffisante. La forte concentration des besoins de déplacements, qui en résulte, est aggravée par le défaut de planification des grands projets, le mauvais phasage des travaux sur les axes stratégiques, les défaillances sur le contrôle du code de la route, l’indiscipline voire l’incivisme de certains automobilistes. Certes, de grands projets d’infrastructures structurantes ont été réalisés dans la capitale et vers l’Est du pays pour faciliter le déplacement des biens et des personnes. Cependant, très rapidement, échangeurs, autoponts et axes routiers stratégiques ont fait les frais de la croissance vertigineuse du trafic. Les embouteillages, au niveau des autoponts récents de Saint Lazare, de la cité keur Gorgui et du Giratoire de Lobatt Fall en constituent une parfaite illustration. Le système de mobilité est inefficace car la durée du parcours au kilomètre enregistrée est généralement supérieure à 12 min/km pendant les heures de pointes. Aussi, la majorité des personnes préfèrent-elles se déplacer en véhicule particulier pour pallier le manque de confort constaté dans les taxis urbains et les lenteurs des véhicules de transports collectifs. Obligées de quitter leur domicile une heure à deux heures plus tôt pour se rendre à leur lieu de travail, une fois au centre-ville, elles sont confrontées à l’équation du stationnement. Du coup, utilisant les trottoirs réservés aux piétons et une partie des voies de circulation pour se garer, les usagers réduisent la largeur roulable de la chaussée, engendrant, du coup, un désordre indescriptible. Le système de mobilité est aussi inefficient, au regard de son coût élevé. Les véhicules, bloqués dans les congestions, consomment beaucoup de carburant subventionné par l’État. Leur exposition à l’environnement de la route, la chaleur et le risque considérable d’accidents accélèrent leur rythme de vieillissement. Ces facteurs, combinés à l’état des routes, augmentent la fréquence des pannes et génèrent des surcoûts d’entretien aux frais des conducteurs et des passagers. En outre, le système de mobilité, consommant énormément d’énergie et produisant beaucoup de gaz à effet de serre (GES), devient polluant. Le couple accélération –décélération en augmente le danger, non sans rendre les citoyens particulièrement vulnérables aux maladies respiratoires. Le recours massif au transport individuel accroit fortement les besoins en consommation de carburant. La prolifération des stations-services sur les axes structurants est un exemple de la hausse de cette option. La prolifération des embouteillages, de plus en plus inquiétante, recommande un nouvel examen d’un certain nombre de mesures dont celle portant sur l’âge des véhicules admis au Sénégal, en provenance de l’étranger, fixé à 8 ans depuis 2012. Cette dernière a certes permis de baisser le coût d’acquisition des véhicules d’occasion, mais son effet dévastateur sur la capacité des infrastructures de transport interroge sur son efficacité. En revanche, il nous semble important d’insister sur ces fortes suggestions. L’une des leçons, tirées de la douloureuse pandémie de la Covid-19, est l’impertinence de toujours se réunir physiquement pour atteindre les objectifs. La plupart des pays, ayant pris des mesures de restriction de circulation, ont relevé, à cette période, une réduction de 70% du volume des déplacements quotidiens, et de 39% des distances parcourues par rapport à un jour ouvrable en présentiel. Aussi, le décalage des horaires de travail de l’administration avec une incitation des entreprises privées à cette mesure (7h – 16h, 7h30 – 16h30, 8h – 17h, 8h30 – 17h30 et 9h – 18h) permettrait-il d’étaler les heures de pointes entre 06h – 09h et 16h – 21h pour répartir ainsi le trafic sur une plage plus large afin de soulager les voies. Néanmoins, une analyse sociologique des conditions de travail prévalant au Sénégal aiderait à prendre en compte les limites de cette solution. La forte nécessité de renforcer la capacité du système de transport de masse s’impose aussi. Partant, les autobus conventionnels, les métros et trains express, avec leur capacité de transport jusqu’à 80 passagers, par wagon, et jusqu’à 15 000 passagers par heure, sont à mettre fortement à contribution. C’est pourquoi l’initiative du Gouvernement du Sénégal, consistant à lancer, durant ces quatre dernières années, deux projets innovants comme le Train Express Régional (TER) Dakar – Diamniadio et la ligne de Bus Rapide Transit (BRT) est à encourager. Toutefois, le TER est aujourd’hui confronté à un déficit de rames aux heures de pointes. Quant à la future ligne de BRT, elle permettra certes de reprendre le trafic des véhicules de transport en commun en améliorant la qualité de service, mais le rétablissement des voies existantes de circulation sur un profil en travers avec une (01) voie par sens ne fera qu’accentuer les embouteillages. Une panne d’un poids lourd sur la voie bloquerait le trafic pendant une heure, voire plus. Les usagers de l’Autoroute de l’Avenir Dakar – AIBD font aussi les frais des bouchons sur les sorties, résultant principalement des remontées des embouteillages du réseau secondaire et sur la section courante entre Thiaroye et Rufisque dont les seuils de circulation saturée sont déjà dépassés. En outre, il serait judicieux de développer le covoiturage avec les véhicules particuliers personnels. Un système de covoiturage performant, avec une application efficace de mise en relation des usagers avec les conducteurs, permet d’augmenter jusqu’à 1,5 voire 2 le taux d’occupation moyen des voitures (actuellement inférieur à 1,2 personnes par voiture au Sénégal) et de réduire d’un 1/3 le trafic aux heures de pointes. Il contribue aussi à l’efficience du système de mobilité par la réduction du coût de trajet en partageant les frais de carburant et de péage. Pour illustration, au Sénégal, un aller Dakar – Thiès, par autoroute, revient sur l’Autoroute en moyenne à 10 000 FCFA pour 70 km, en voiture individuelle. En covoiturage avec trois autres passagers, les frais sont réduits de 70% environ pour le conducteur. Par ailleurs, interdire et verbaliser rigoureusement les arrêts et stationnements sur les artères principales deviennent une exigence. Sur de nombreux axes routiers en 2 x 2 voies, les véhicules sont stationnés sur l’une des voies de circulation, et souvent, en quinconce. Ce désordre oblige les conducteurs à slalomer et dégrade le niveau de fluidité. L’encombrement permanent des barreaux de liaison Autoroute – Route nationale à hauteur de « Poste de Thiaroye », de Pikine en est suffisamment révélateur. Il s’y ajoute la nécessité de la mise en place d’un système de « Péage de congestion ». À Dakar, trop de véhicules accèdent au centre-ville alors que les voies de circulation et les places de parking, aménagés selon les règles de l’art, ne sont pas dimensionnées pour cette sollicitation. Une limitation des flux de trafic du centre-ville permettrait de réduire fortement la formation des bouchons. Cette mesure nécessite forcément la mise en place d’un système de transport de masse par télécabines, lignes de bus, ou tramways, ayant produit des résultats encourageants dans les pays développés. La prise en charge du « dernier kilomètre » demeure une autre suggestion. Généralement, les congestions sont repérées sur les extrémités des axes de circulation structurants menant au centre-ville. Pour gérer ce bout de trajet, le recourt à une politique d’aménagement et de gestion du territoire, qui favorisent une mobilité durable, est indispensable. Enfin, la réduction des besoins de déplacements constitue un des remèdes. Cette mesure se décline par un meilleur aménagement du territoire avec le développement de pôles mixtes regroupant les fonctions résidentielle, administrative, éducative, commerciale et sociale. Le projet du pôle urbain de Diamniadio, lancé depuis 2015, était censé répondre à cette préoccupation. Mais, le retard de réalisation des VRD, des services annexes collectifs et du respect des échéances des promoteurs, atténue son opérationnalité. En définitive, la question de la mobilité urbaine demeure une véritable équation. Le mouvement de plus en plus intense, dicté par la loi du profit, met les systèmes de transport sous pression. La seule augmentation de la capacité des infrastructures présente ses limites. Par conséquent, il revient au Gouvernement de multiplier les initiatives et favoriser le dialogue avec tous les protagonistes du développement socio-économique, afin de trouver les réponses efficientes à cette épineuse question de la mobilité.Pathé NDOYEExpert en infrastructure de transport , https://www.sudquotidien.sn

Djibril Samb ou l’empire du quelque chose Par DR IBOU DRAME SYLLA

Notre époque offre le spectre d’une humanité oublieuse d’elle-même. Des attitudes qui épousent la pente de la régression occupent les commentaires et autres analyses à travers les médias où se relayent les spécialistes. Le constat semble effarant : l’homme semble se plaire dans l’abîme de la cruauté s’il n’est pas dans le confort de l’indifférence. Le pessimisme est un poison qui cherche à loger dans le cœur pour malmener la conscience. Et l’un des traits caractéristiques de notre époque est la montée du pessimisme. Les hommes sont habités par un tourment diffus qui n’est pas prêt à quitter. C’est sans doute à point nommé que le philosophe Djibril Samb publie le tome 5 de L’heur de philosopher la nuit et le jour, publié en coédition par Les Presses universitaires de Dakar et L’Harmattan en 2021. En effet, le journal philosophique que tient D. Samb n’est pas un journal intime qui gagnerait, lui, à être dans l’ordre de l’intime. Mais ce qui attire l’attention, avant tout, c’est ce regard pénétrant et cette touche toute particulière qu’il offre au lecteur assidu de L’heur de philosopher la nuit et le jour. Il faut le signaler : ce cinquième tome poursuit et clôt, momentanément, les réflexions tilogiques telles qu’elles sont déclinées par l’auteur lui-même.

Le titre programmatique de ce cinquième tome, « Qu’il est difficile de rester humain », nous met face au chantier de l’humain. Nous pouvons penser à l’idée de « perfectibilité » chère à Rousseau ou au vacillement entre l’ange et la bête, chez Pascal. Seulement la particularité de la démarche sambienne est de nous conduire en 221 pages dans les compartiments de l’humaine condition.

Le lecteur acceptant le contrat avec l’auteur lirait la « Préface » dans laquelle D. Samb donne une information capitale. Il écrit en termes clairs que le tome 5 clôt le cycle de L’heur de philosopher la nuit et le jour. Il est, en se définissant, via Aristote, tel que décrit par Montaigne, en ces termes : un « ruminant intellectuel » (p. 73), ce qui ne manque pas de faire penser à Nietzsche. En explorant le vaste champ du quelque chose – le ti – qui englobe aussi l’humain, notre philosophe réinvestit la pensée kantienne pour y opérer une « révolution copernicienne ». Ce qui est à l’envers doit revenir à l’endroit. Nous ne sommes plus dans la palette du permis, mais dans le giron de l’interdit. Quittant le positif, le philosophe de ce temps s’intéresse au négatif qui est à comprendre, ici, non sous l’angle du mal, mais de la limite, voire de la limitation. Toujours dans la « Préface », D. Samb répondant à la question « Qu’est-ce que, proprement, être humain ? » note : « c’est réussir à maintenir le contrôle de l’homo spiritalis sur l’homo animalis, empêcher le débordement du second, voire son explosion, menace permanente. Il peut arriver qu’à l’échelle d’une société tout entière, ce contrôle soit perdu, parce qu’on ne sait plus se poser la bonne question, la question utile, non pas, selon le style kantien : « Que m’est-il permis de faire ? », mais plutôt : «Que ne m’est-il pas permis de faire ?»La vraie question porte sur la limite, non sur l’étendue.Je ne parle pas d’espérer,car il n’y a jamais rien à espérer, mais de faire.» (p. 9.). Penser avec D. Samb revient à s’engager sur le chemin de la reconquête de soi. Ce chemin est un chantier tout en étant un sentier. D’abord, une épreuve qui nous tire de l’immédiateté avant de nous rendre disponible pour la quête, donc pour l’ouverture vers le monde. Un travail de l’en-commun doit être mené au nom de l’humain. S’engager pour un idéal est une véritable raison de vivre. L’homme n’est pas seulement celui qui donne sens ; il en porte dans son être même. L’exigence absolue de son vécu ne réside pas dans la palette de ses possibles, mais dans son refus de laisser prospérer ce qui ne doit pas advenir. Des mots qui disent la vie dans ce qu’elle a de plus authentique et de plus profond : l’humain. Vivre, ce n’est pas seulement occuper un espace et un temps bien déterminés. C’est fondamentalement porter témoignage des autres et de soi-même. Des intersubjectivités éclairées par la réflexion défilent à travers les pages qui peuvent être lues en tous les sens. Être, c’est être à l’école de l’humain, où tout est source d’apprentissage. Le philosophe de ce temps nous invite à exercer notre esprit, à recevoir des leçons de la vie en ouvrant grandement notre cœur. Samb œuvre dans la réflexion, cette pensée critique, qui ne laisse aucune région du réel. L’humaine condition occupe une place de choix dans ses investigations sur le « ti». En effet, pour lui, l’homme est le « quelque chose humain vivant » (p. 9). Les turbulences de l’histoire ne laissent pas le philosophe de ce temps indifférent. Cette histoire dont l’acteur principal est l’humain est en perpétuelle ébullition. Étant donneur de sens, l’humain est celui qu’il voit dans l’immense empire du « ti » comme l’édificateur d’un nouvel ordre. Dans la lignée de Térence, le philosophe sénégalais professe son humanisme intégral et radical : « Je dois d’abord rappeler que, à la différence notable de nombre de nos idéologues, je suis un humaniste radical » (p. 18). L’humanisme radical du philosophe Samb et révélant son idiosyncrasie est contenu dans cet appel à toujours faire le bien sans se préoccuper d’une quelconque rétribution. C’est ainsi qu’il déclare : « Si faire le bien ne sert à rien, c’est néanmoins ce qu’il faut faire, car le bien fait toujours du bien au bienveillant » (p. 201). Sa position est sans nuance quand il est question de la dignité humaine. Nous pouvons lire sous sa plume ceci : « Sachez-le : chaque fois que vous humiliez un humain comme vous, vous déchoyez de la dignité de l’humaine condition, et c’est à vous-même d’abord que vous faites du tort » (p. 23.). Évoquant la question des honneurs, de la gloire, de la reconnaissance derrière quoi courent tant d’hommes et de femmes, D. Samb conclut sa méditation du 28 avril 2019 en une formule on ne peut plus édifiante : « la satisfaction intérieure suffit à l’homme sage » (p. 81). La société génère ses propres logiques de violence et de reproduction. Elle établit des zones de marges où certains peuvent opérer impunément. D. Samb interpelle la classe intellectuelle de l’Afrique qui préfère garder le silence sur des questions sérieuses comme le génocide rwandais. Il signale non sans amertume : « L’Afrique pensante ne semble pas prêter une attention suffisante à la création le 5 avril dernier, par le président français, d’une commission de neuf membres sur les archives concernant le Rwanda » (p. 70). À la décharge honorable de Boubacar Boris Diop, qui en fait son cheval de bataille, nous constatons un silence qui frise l’indifférence, ce cancer moral, le drame rwandais semble être une honteuse affaire qu’il faut taire. Le philosophe de ce temps s’en inquiète, s’il ne s’en offusque pas. Loin de lui une attitude raciale ; il n’est pas régionaliste non plus. Son analyse de la crise nous invite à faire en sorte que pareille situation ne se reproduise. La classe politique africaine, qui est plus à la remorque qu’actrice, a montré ses limites. D. Samb a compris que l’horreur n’advient que là où on lui aménage un lieu de culte. Ce lieu, c’est le silence. Pire, l’indifférence. Il reste alerte parce que constamment éveillé face à la dynamique historique des peuples. Cette posture sambienne est à comprendre sous l’angle d’un réalisme intellectuel consistant à se rendre à l’évidence qu’en ce qui concerne l’Histoire et les peuples, aucun acquis n’est irréversible. C’est au cœur de la civilisation que la barbarie se donne comme réalité tangible. Face aux glorieuses victoires, chacun revendique sa belle part. Au cœur de nos tragédies nationales, voire continentales, chacun scrute le visage de l’autre pour lui faire porter le chapeau de la responsabilité. La classe intellectuelle africaine excelle dans un fait désastreux : elle brille dans l’art d’ajourner les urgences. Djibril Samb est dans la sphère du « petit nombre de grands esprits, d’une fraicheur et d’une indépendance exceptionnelle, surgis au cours des millénaires » (Jaspers). Et parce que la pensée philosophique se manifeste dans « la façon dont s’accomplit, au sein de l’histoire, la condition d’un être humain auquel se révèle l’être même » (Jaspers). Dans le domaine de la pensée, D. Samb n’est pas un détaillant, mais aucun détail n’échappe à son inspectio mentis. Sa pensée ne s’inscrit nullement dans la contingence ; le philosophe est plutôt sous la conduite d’une exigence absolue. La pensée critique seule guide sa conduite avec une ouverture qui actualise en permanence cet accueil si cher aux humanistes.

En portant son regard sur la vie humaine et ce qu’elle recèle comme richesse, notre penseur nous met face à nous-mêmes. C’est dans cette perspective que les trajectoires de Adawiyya Rabia et Vincent Lambert sont évoquées d’une manière diachronique.

Les différents portraits de Rabia sont établis avec minutie (p. 104) en déclinant les étapes de sa vie (p. 88). D. Samb, pour accéder à Rabia, passe par la production poétique de celle-ci. C’est ainsi qu’il s’évertue à étudier les quatorze poèmes de Rabia (p. 88). Cette vie se décline en trois phases. La première étape : débauche, deuxième étape : l’amour voué à un homme, et troisième étape : orientation vers Dieu. Cette dernière phase a pour conséquence l’oubli, voire l’effacement de soi pour laisser toute la place au Divin. Rabia passe de l’humain au divin (p. 102). Un homme peut se lasser d’aimer quelqu’un d’autre, mais l’amour de Dieu ne déraille pas ; il n’est pas dans une visée intéressée, voire égoïste. Finalement, tout se passe comme si Rabia, déçue d’un amour non réciproque, décide de se tourner vers son Seigneur qui ne trahit pas. D. Samb donne un avis global sur Rabia : « Quoi qu’il en soit, je garde, pour ma part, de Rabia, l’image d’une femme puissamment humaine […] Ce qui est étrange, c’est que malgré l’élévation de son idéal mystique, dont l’amour est le foyer irradiant, elle soit restée, encore aujourd’hui, une figure irremplaçable de la piété populaire » (p. 106). Rabia mourut octogénaire. L’accident de Vincent Lambert (p. 124) et les rebondissements qui s’ensuivirent sur le plan judiciaire ont intéressé notre philosophe. Dans son analyse de ce qu’il est convenu d’appeler le « cas Vincent Lambert », D. Samb montre qu’au-delà de l’aspect juridictionnel qui entoure cette affaire avec des positions conflictuelles, voire contradictoires, des protagonistes, il nous faut tenter d’en saisir la dimension métaphysique. Cette problématique métaphysique est au cœur de cette question sambienne : « Si la vie n’est maintenue, littéralement, que par des procédés artificiels, doit-on en conclure pour autant que cette vie n’est plus une vie ? » (p. 122). Vincent Lambert a vécu dans le coma pendant onze longues années. Notons que Rabia et Vincent Lambert sont deux figures humaines, parmi d’autres, qui servent de fondement illustratif à notre philosophe pour instruire le chantier qu’engage l’humaine condition. Notre philosophe conseille : « Si tu veux bien commencer ta journée, et bien la passer, commence par t’installer dans une disposition bienveillante à l’égard de ton prochain, quel qu’il soit ! » (p. 67). Déjà, dans la « Préface », il parlait de l’exigence pour tout homme de cultiver « la bienveillance envers son prochain », celle-ci étant « enracinée dans l’amour de la paix » (p. 9). Toutefois, il reste lucide et réaliste en portant un regard sur l’humaine condition. « Nous sommes tellement humains par nos travers et nos petits cotés » (p. 85). Samb engage une lecture d’un roman, dans ses méditations, qui profite à son lecteur. Le monde de l’an 3000, tel que décrit dans le roman de Souvestre, semble avoir des germes bien plantés au cœur de notre civilisation (voir p. 210-211.). Face à la logique performative, l’homme contemporain érige en échelle d’évaluation non pas la bête et l’ange, mais la bête et la machine. Le problème de l’argent-roi qui régente la vie des hommes est analysé avec beaucoup de minutie par notre philosophe. Il inscrit le combat, ce corps à corps, avec l’adversité, au cœur de la vie en soutenant : « Il n’y a d’avenir que pour ceux qui se battent, car ceux qui se battent sont ceux qui vivent » (p. 194). L’humanité est malade de ses hommes dont la lourdeur rive au sol. Disparition de la poésie, donc de la liberté de rêver. Le lecteur de D. Samb revient saisi et même frappé en faisant une jonction entre la vie en l’an 3000 et le cas typique de Vincent Lambert. L’abolition des frontières entre les disciplines constituées donne accès à des choses inédites. C’est là que tout prend sens et acquiert une portée. Penser sur l’œuvre de D. Samb tient plus à une entrée dans un sanctuaire plutôt que d’en sortir. Une œuvre qui vous habite par la force argumentative et la précision conceptuelle. Chez notre philosophe, le rien même est digne d’intérêt. Dans la série des méditations (t.1 à t.5), D. Samb s’inscrit dans une pratique philosophique qui va au-delà de la contingence et même de la nécessité. C’est ainsi que dans le tome 5, il décline sans ambages sa posture intellectuelle en notant que le philosophe de ce temps « aime la liberté et réprouve l’oppression » (p. 129.). Notre philosophe pose le problème du vécu humain et du couronnement de celui-ci – la mort – en termes philosophiques et plus globalement humanistes. D. Samb, en fidèle lecteur de Platon et platonisant, adopte aussi une attitude stoïcienne. De là, sa lecture de la douleur, de la peine et de la souffrance est assez édifiante sur son élévation spirituelle. Dans son entreprise d’enquête et d’analyse du « ti », le philosophe Samb met sa propre pensée à l’épreuve d’un regard objectif. Cette marque éthique est une force morale qui témoigne de sa grandeur. Ce tome 5 est une somme, un trésor. Tout ce qui est traité par Djibril Samb acquiert une portée heuristique. En D. Samb, il nous faut vénérer « cet effort lourd de signification accompli » (Jaspers).DR IBOU DRAME SYLLA,Professeur de philosophie, https://www.sudquotidien.sn

FESNAC : Des chefs traditionnels prônent un retour aux valeurs culturelles et historiques

Kaffrine, 22 jan (APS) – Des chefs traditionnels de communautés locales, invités à la onzième édition du Festival national des Arts et Cultures (FESNAC), ouverte samedi à Kaffrine (centre), ont appelé les jeunes à la discipline et au retour aux valeurs culturelles et historiques, pour le bien commun.

« J’invite la jeunesse du Sénégal à plus de discipline et de retour à nos valeurs culturelles et historiques », a indiqué dans un entretien avec l’APS, la reine de Bignona, Toulaye Sagna, appelée Amand Etamé, son nom de couronne.

La cheffe coutumière Diola (une ethnie sénégalaise), couturière auparavant, a aujourd’hui laissé tomber ce métier pour se consacrer entièrement à l’entretien du legs de ses ancêtres. Devenue reine, elle passe son temps aujourd’hui, à prêcher pour l’unité, la paix, la bravoure et la conciliation entre les communautés et recevoir les communautés en audiences. Elle ne cesse de prier aussi pour que les populations restent ‘’ancrées’’ dans l’histoire de leurs ancêtres. La reine de Bignona a au lendemain de l’ouverture officielle du Fesnac, magnifié l’importance de cette activité qui met en lumière les arts et les cultures du pays. Elle était à cette occasion habillée en tenue traditionnelle, constituée de pagnes tissés de couleur blanche et bleue, accouplés de pagnes indigo, avec des gris-gris autour du cou et des bracelets de tout genre. La cheffe coutumière a aussi fièrement mis sur sa tête, un bonnet de calebasse, bordé de perles et cauris. « Le Fesnac est un moment fort de notre histoire. Vous savez, la culture est très importante pour nos peuples, car elle permet de garder nos valeurs culturelles et historiques. C’est la seule voie de salut pour nos enfants qui doivent redoubler d’efforts pour connaître leurs histoires’’, a-t-elle avancé. La cheffe traditionnelle qui a remercié ministre de la Culture (Aliou Sow) d’avoir invité à ce Fesnac, des guides coutumiers, a prié pour la paix et la prospérité au Sénégal. Le roi du Ndoucoumane (terroir correspondant à la région de Kaffrine) a pour sa part, insisté sur le rôle de régulateur social que jouent les chefferies traditionnelles. « Le chef traditionnel est un régulateur social, un conciliateur, un éducateur, un homme de paix et de référence à travers ses qualités de bravoure, de respect et de dignité », a expliqué Talla Néné Ndao, dont le nom de couronne est Beulem du Ndoucoumane. Il fut un ancien agent d’une société automobile, aujourd’hui, à la retraite. Le chef traditionnel estime que ‘’malgré la modernité, les coutumiers continuent de garder toujours leur royauté’’. « C’est le temps de la modernité certes, mais nous devons quand-même garder nos valeurs culturelles et historiques, signe de la stabilité du pays. Les jeunes doivent davantage revisiter l’histoire de leurs ancêtres’’, a-t-il souligné. ‘’C’est important pour éviter certaines dérives constatés’’, a recommandé Beuleum du Ndoucoumane. Le Grand roi du Ndoucoumane a en outre fustigé les dérapages constatés à travers les réseaux sociaux. ‘’Le Sénégal ne mérite pas cela », a-t-il indiqué.

Le roi du Saloum (terroir correspondant à la région de Kaolack), El Hadj Thierno Ndao est lui, un ancien commissaire à la sécurité alimentaire au Sénégal à la retraite

. Il a lui aussi, lors de ces échanges avec l’APS, réitéré son appel aux jeunes à plus de respect de leur tradition. « Le Sénégal, c’est une terre de culture et de paix. Nous devons renforcer cet acquis, j’invite la jeunesse au respect de la tradition, pour garder nos valeurs culturelles et historiques. Les chefferies traditionnelles restent des modèles de fidélité, de la fraternité, de bravoure et de sincérité », a-t-il fait savoir. ‘’Cette présence de toutes les communautés traditionnelles à Kaffrine facilite le brassage culturel et raffermie les relations entre les gardiens de la tradition’’, a souligné de son côté, Djaaraf Youssou Ndoye de la communauté Léboue invité d’honneur du Fesnac. Le guide traditionnel a rappelé que le Sénégal est ‘’un et indivisible’’, et que ‘’nous devons tous cultiver la paix et prier pour un Sénégal prospère et dynamique ».CTS/FKS/SG

Kolda : Des femmes demandent le relèvement de l’âge du mariage chez les filles

Kolda 22 jan (APS) – La section de Kolda de l’union des associations des femmes catholiques du Sénégal, a appelé samedi, les divers acteurs notamment les parents à œuvrer pour le relèvement de l’âge de mariage des filles dans une démarche de lutte contre les mariages précoces dans cette région sud du Sénégal.

‘’Il faut que les parents tiennent en compte les intérêts des adolescentes afin d’éviter d’éventuelles complications à ces jeunes mises en couples très tôt. Nous disons non aux mariages d’enfants. Il faut que les parents donnent leurs filles en mariage à partir de 18 ans’’, a déclaré Antoinette Nzally.

Elle s’exprimait lors d’une marche de sensibilisation contre les violences basées sur le genre particulièrement les mariages précoces des filles, organisée dans la ville de Kolda. ‘’La fille mariée à 16 ans qui n’est encore qu’une adolescente ne peut être consentante et souvent elle est obligée par des parents à contracter un mariage forcé. Et marier son enfant à cet âge, c’est de la priver de l’éducation si elle était à l’école et de l’exposer aux risques de connaitre des complications dans sa maternité’’, a expliqué Antoinette Nzally. ‘’Cette pratique (mariage précoce des filles) reste d’actualité à Kolda où, le taux de prévalence est très élevé avec 68 % par rapport à la moyenne nationale qui est de 33%’’, a indiqué Marième Diarra, venue représenter lors de cette marche, la Boutique de Droits de Kolda. Les organisatrices de la marche de sensibilisation contre les violences basées sur le genre ont aussi plaidé pour l’harmonisation du Code de la famille avec les textes internationaux ratifiés et signés par l’Etat du Sénégal,afin de protéger les adolescentes contre les mariages précoces.MG/SG

Tentative d’infiltration à l’Est du pays–Le Jihad frappe à la porte

https://lequotidien.sn Faisant partie d’un groupe de 3 présumés djihadistes, un individu armé a été appréhendé par les populations de Sadatou et battu à mort. Ses deux présumés complices sont parvenus à échapper à leurs poursuivants. Les populations disent avoir voulu décourager toute tentative d’infiltration dans leur région.

Depuis longtemps, tout le Sénégal est sensibilisé au danger jihadiste, qui guette le pays depuis les frontières orientales.

Au point que même dans les zones les plus éloignées de la capitale, des personnes se tiennent en état de vigilance. C’est ce qui est arrivé dans la nuit du vendredi au samedi, dans la commune de Kidira, précisément dans la communauté rurale de Sadatou, non loin de Keniéba. Trois personnes ont été appréhendées, avec des armes à feu. Présentées comme des jihadistes dont la présence avait été signalée dans la zone depuis quelques semaines, les populations les ont pris en chasse. Pour certains habitants de la zone, ces présumés jihadistes étaient en repérage, dans l’optique de préparer des attentats de grande envergure. Une fois localisés, ces trois individus ont été pris en chasse par les populations de Sadatou. Deux de ces présumés jihadistes sont parvenus à semer leurs poursuivants et ont pu leur échapper, à la faveur de l’obscurité. Le troisième, qui n’a pas eu cette chance, a été lynché sur place. Les populations l’ont battu jusqu’à ce que mort s’ensuive. Les images prises avec des téléphones montrent des scènes insoutenables. Les Forces de l’ordre, dépêchées sur les lieux, n’ont pu que constater la fin du drame, car la personne avait même été ensevelie sur place par ses bourreaux. Parmi les personnes interrogées, celles qui ont accepté de parler ont indiqué que cela était, à leurs yeux, le meilleur moyen de dissuader des terroristes de prendre leur zone pour base d’éventuelles opérations criminelles dans le pays. On ne sait pas encore, à l’heure actuelle, quelle sera la réaction des Forces de défense et de sécurité face à cette dernière occurrence. Par M. GUEYE – mgueye@lequotidien.sn

«IL EST DÉMONTRÉ QUE LA COUR S’EST TROMPÉE»(ABDOULAYE SAYDOU SOW)

https://emedia.sn La Cour des Comptes a publié son rapport sur l’audit de la gestion des fonds Covid-19, conformément à ses missions d’assistance au président de la République, au Gouvernement et à l’Assemblée Nationale, missions prévues par la Constitution ainsi que par la loi n° 2012-23 du 27 décembre 2012 abrogeant et remplaçant la loi organique n° 99-70 du 17 février 1999 sur ladite Cour. La juridiction a relevé des manquements dans certains ministères. Face à Mamoudou Ibra Kane lors de l’émission Jury du Dimanche sur Iradio, Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique et maire de Kaffrine a commencé par dire : « je dois me satisfaire que nous soyons dans un État de droit soumis à la bonne gouvernance. Il faut se souvenir que les pouvoirs de la Cour des comptes ont été renforcés sous l’autorité du président Macky Sall. Les magistrats ont été renforcés. Dans le cadre de la Covid, c’est le président de la République qui a décidé que tout le budget qui est soumis à ce fond sera audité d’abord par une commission qu’il avait mise en place dirigée par le général François Ndiaye qui a rendu compte. Et que ce même fond soit soumis à l’appréciation de la Cour des comptes. Sur le principe, il faut se satisfaire de cette posture du gouvernement du Sénégal. Il faut dire que sur les 1.000 milliards il y’a 6 milliards qui ont été contestés encore que la contestation c’est 2,5 milliards dont on parle au ministère du Développement communautaire où on parle du prix du riz. Cela est démontré que la Cour s’est trompée. Le prix du riz n’est pas fixé en 2013. On est en 2022 ».

« Les sénégalais doivent féliciter le ministre Mansour Faye »

Sur une question de savoir est-ce qu’il ne faut pas respecter ladite Cour, il a rétorqué : « autant il faut respecter la Cour des comptes, autant il faut respecter les ordonnateurs qui sont les ministres. Le prix du riz vous pouvez l’apprécier. Les sénégalais doivent féliciter le ministre Mansour Faye dans cette opération. Qui est-ce qui s’est réellement passé ? Parce que les fonds Covid ont eu une dérogation sur les procédures des marchés publics. Malgré cette dérogation, le ministre Mansour Faye avait décidé de lancer un appel d’offre et il y avait 28 soumissionnaires. Parmi eux, il a pris le moins disant, où est le problème ? ». Interrogé sur les recommandations de la Cour notamment l’ouverture d’informations judiciaires dans certains cas, il a rappelé que : « le chef de l’État a dit, lors de son adresse à la nation, que toutes les dispositions légales et réglementaires seront respectées. Auparavant, il faut que les soupçons soient avérés pour pouvoir passer à l’autre étape. Il faut respecter la présomption d’innocence. Avant la bataille judiciaire, il faut d’abord gagner la bataille d’opinion. Les gouvernants doivent s’expliquer », peste-t-il. Cheikh Moussa SARR, Abdoulaye SYLLA (Photo)

HAUSSE DES FONDS DE DOTATION

https://emedia.sn Les fonds de dotation de la décentralisation entre les départements, les communes et les services de l’Etat ont connu cette année une hausse de plus d’un milliard. En 2022, les fonds de concours accordés aux départements et aux communes au titre du fonds d’équipement des collectivités territoriales de l’année étaient de 28 972 061 216 francs pour l’allocation guichet globale et 45 000 000 du guichet « allocation spéciale » du FECT (fonds d’équipement des collectivités territoriales). Pour cette année, l’arrêté interministériel en date du 28 décembre 2022 portant répartition du fonds de dotation de la décentralisation entre les départements, les communes et les services de l’Etat au titre de l’année 2023 renseigne que les fonds de concours sont de 30 381 893 371 francs. Ils sont ainsi répartis. Les 7 019 884 224 sont alloués aux 43 départements. Les agences régionales de développement (ARD) reçoivent 900 000 000 francs. Pour les 558 villes et communes, l’enveloppe est de 20 370 609 147 francs. Les 14 régions, les 46 départements et les 127 arrondissements reçoivent 336 400 000 francs. Pour le fonctionnement de l’agence de développement local, il est prévu un montant de 550 000 000 francs. Pour cette année, 150 000 000 sont prévus pour le fonctionnement du centre national de la fonction publique locale et de la formation. La direction des collectivités territoriales va recevoir 50 000 000. Là où l’Association des départements, l’Association des maires et l’Union des associations d’élus locaux vont disposer respectivement de 175 000 000, 400 000 000 et 200 000 000 FCFA. La nouveauté, cette année, c’est l’allocation d’une somme 230 000 000 destinée au fonctionnement du dispositif d’appui à la coopération décentralisée franco-sénégalaise. Si les différentes entités ont reçu les notifications des sommes qui leur sont destinées, force est de comprendre que l’argent ne sera disponible que vers le mois de Mars. Malick SY

L’armée aux trousses des rebelles du MFDC

APA-Dakar (Sénégal) Par Abdourahmane DialloLes Forces de défense et de sécurité mènent des actions ciblées pour empêcher toute reconstitution des bases rebelles du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC). En Casamance, dans le Sud du Sénégal, le crépitement des armes a repris de plus belle malgré l’accord de paix signé le 4 août 2022 entre Dakar et le comité provisoire des ailes politiques et combattantes du MFDC. Depuis le 14 janvier 2023, l’Armée nationale y mène « des actions ciblées pour interdire toute tentative de sanctuarisation de la plus petite portion du territoire national par les bandes armées du MFDC », lit-on dans un communiqué de sa Direction de l’information et des relations publiques (Dirpa). Cette offensive entre « dans la continuité des grandes opérations déjà menées » en mars 2022 et qui avaient permis de chasser les rebelles de plusieurs de leurs bases. « Les actions en cours, entamées depuis le 14 janvier 2023, ont permis aux Armées d’atteindre tous les objectifs fixés, et de produire les effets recherchés sur les forces hostiles en errance dans la zone transfrontalière avec la Gambie », assure la Dirpa. Au cours des opérations, souligne la note, les Armées ont perdu au combat un militaire, le soldat de 2e classe Waly Faye du Bataillon de commandos. Ils ont aussi enregistré sept blessés dont six légers pris en charge et déjà sortis de l’hôpital militaire de Ziguinchor et un blessé évacué par voie aérienne militaire et présentement en soins à l’Hôpital principal de Dakar. Les victimes bénéficieront tous des honneurs militaires à la hauteur de leurs sacrifices au service de la Nation, et des mesures d’accompagnement sociales prévues par le commandement et les hautes autorités de l’Etat, promet la grande muette. Depuis la fin des opérations de mars 2022, un calme précaire règne en Casamance. Les rebelles du MFDC veulent mettre à profit cette situation pour trouver et sécuriser des espaces favorables à la poursuite de leurs activités criminelles, principalement centrées sur la culture et le trafic du chanvre indien. Dans son communiqué, l’Armée réaffirme, quant à elle, sa détermination à poursuivre ces actions de sécurisation et à préserver, à tout prix, l’intégrité du territoire national.ARD/cgd/APA

DÉMONSTRATION DE FORCE DE SONKO ET SES ALLIÉS À KEUR MASSAR

https://emedia.sn Pour rendre hommage à feue Mariama Sagna, une responsable de Pastef à Keur Massar assassinée chez elle après un meeting dans son quartier, Ousmane Sonko et les « Patriotes » ont réussi une mobilisation mémorable. Une véritable démonstration de force surtout après son renvoi devant la chambre criminelle dans le cadre du dossier l’opposant à l’ex-masseuses Adji Sarr. La mobilisation en images. Le maire de Ziguinchor demande à ses troupes de se préparer pour le combat contre le régime. En meeting hier à Keur Massar, Ousmane Sonko a déclaré en avoir fini avec le dossier Sweet Beauty. « J’ai déjà fait mon testament », a-t-il prévenu. Pastef montre sa force de frappe. En meeting à Keur Massar hier, une foule monstre a bravé la fraicheur du soir pour entendre Ousmane Sonko. Renvoyé en chambre criminelle dans l’affaire Sweet Beauty, le leader de Pastef a décidé d’opposer au régime un combat de rue. « Je suis arrivé́ au terminus dans ce dossier. J’en ai fini ! On pensait qu’après les évènements de mars 2021 et les demandes des guides religieux, Macky Sall allait arrêter. Mais c’était juste reculer pour mieux sauter. Il ne respecte pas nos chefs religieux », a déclaré le maire de Ziguinchor devant Habib Sy, Déthié Fall, Maimouna Bousso, Cheikh Tidiane Youm, Cheikh Tidiane Dieye, entre autres responsables de la coalition Yewwi askan wi.

« Je donnerai une consigne incessamment »

Galvanisé par ses milliers de militants qui disent n’attendre que le « niguel » (la consigne), le leader de Pastef a défié le pouvoir. « On joue avec moi dans ce dossier. Je suis allé prier sur la tombe de mon défunt père. Je suis allé voir ma mère pour recueillir ses prières. C’est- pour vous dire que j’ai déjà fait mon testament. Macky Sall va prendre nos vies ou le contraire s’il veut continuer dans ce dossier. Restez attentifs, je donnerai une consigne incessamment », a-t-il lancé. D’après Ousmane Sonko, Macky Sall est « le pire individu sur terre ». Habillé en jacket et d’un jean vert, écharpe aux cou- leurs nationales autour du cou agrémenté par le morceau navétane de Elage Diouf, le chef des Patriotes a soutenu qu’il n’est pas un criminel qui doit être renvoyé en chambre criminel- le. « On va se battre avec Macky Sall. Ce sera lui ou moi. S’il pense que les Forces de l’ordre peuvent tuer toute le monde, tout le monde sera tué. Il n’a qu’à se préparer », a ajouté M. Sonko. Porteur d’un discours à la fois souverainiste et panafricaniste pourfendant les élites et la corruption, l’opposant de 48 ans estime que « Macky Sall et ses amis se servent du Sénégal ». Il poursuit : « N’écoutez pas ceux qui disent que vous êtes violents. Est-ce que vous êtes prêts ? Moi, je suis prêt. Macky Sall, s’il continue dans ce dossier, il ne va pas continuer son mandat. » Désormais, Ousmane Sonko a décidé d’user de la formule œil pour œil, dent pour dent. « Ils n’ont qu’à l’appeler appel à l’insurrection mais je l’assume. Les magistrats n’ont qu’à respecter le Peuple et éviter defaire le sale boulot de Macky Sall qui persécute les Sénégalais. Les magistrats ont trop fait souffert ce pays. » Boudal NDIATH

Keur Massar,la véritable démonstration de force de Sonko

https://www.pressafrik.com Quatre jours après l’ordonnance de renvoi délivrée par le Doyen des juges Maham Diallo qui a décidé de porter l’affaire Sweet Beauté devant la Chambre criminelle de Dakar, le leader de Pastef Les Patriotes a appelé à un grand meeting à Keur Massar. Et le moins que l’on puisse dire est que la mobilisation est inédite et très réussie. Les militants de Ousmane Sonko ont pris d’assaut le « Terrain Yékini » qui accueille ce grand rassemblement dédié à Mariama Sarr, du nom de cette responsable de Pastef violée et tuée en octobre 2018, après un meeting dudit parti. Sur les Réseaux sociaux et sur les sites en ligne présents sur place, le constat est unanime : c’est une véritable démonstration de force. Les images se passent de commentaire. Le lieu du méga meeting est noir de monde. Certains internautes ont comparé cette mobilisation à celle de l’accueil des « Lions » de retour à Dakar après avoir remporté la CAN en février dernier.AYOBA FAYE

A Keur Massar les militants de Sonko intenables : « On n’a pas été payé pour venir… on est prêts à donner notre vie »

https://www.pressafrik.com Les militants d’Ousmane Sonko qui ont répondu massivement à l’appel de leur leader affirment qu’ils sont venus de leur plein gré. Rencontrés à Keur Massar où ils sont venus prendre part au meeting organisé par leur leader, les patriotes ont réaffirmé leur confiance à Sonko. « On n’a pas été payé pour venir. Nous sommes venus pour accueillir notre espoir pour 2024. On a vu toute l’injustice dont il a été victime parce qu’il a dit la vérité. On le soutiendra et on viendra à chaque fois qu’il nous appellera », soutiennent-ils. Lançant des piques aux militants de BBY, ils soutiennent qu’ils n’ont pas reçu d’argent pour venir. « On est venu avec nos propres moyens. Nous ne sommes pas comme les apéristes, on ne nous paie pas pour remplir un meeting », ironisent-ils Poursuivant, ils soutiennent qu’ils sont prêts « a donne notre vie pour Ousmane Sonko. On est prêt à le défendre contre tout et tous. Nous croyons en lui et il nous suffit, car c’est quelqu’un qui est loyal et juste raison pour laquelle on est ici à Keur Massar. »Ndeye Fatou Tour

”PLUS D’UNE DIZAINE DE FOURGONNETTES DE TRANSPORTS DE TROUPES REMPLIS D’ÉLÉMENTS

https://www.sudquotidien.sn Ousmane Sonko, le président de Pastef/Les Patriotes, est attendu à Keur Massar où il doit présider un grand rassemblement, ce Samedi 21 janvier 2023. Avant la venue du leaders des Patriotes, un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé, depuis vers 9h, dans la zone où est prévue le « méga meeting », le terrain de l’Unité 2 des Parcelles Assainies. Cette même place qui avait abrité un meeting du Pastef à l’issue duquel une militante et inconditionnelle de Sonko, du nom de Mariama Sagna, avait été assassinée, en octobre 2018, chez elle vers 21h. Donc juste après le rassemblement auquel elle venait de prendre part, par des charretiers. Plus d’une dizaine de fourgonnettes de transports de troupes remplis d’éléments, des véhicules blindés stationnés sur les principales voies menant au terrain de l’Unité 2, en face de la Maison des Femmes des Parcelles Assainies de Keur Massar, notamment sur la route des Niayes à hauteur de la pharmacie 24h. Aussi des pick-up et autres petits véhicules de compagnie de Gendarmerie de Rufisque font la ronde et même au-delà jusque vers le croisement de Tivaouane PeulhSource Sud quotidien

Meeting de Sonko à Keur Massar : des convois de militants arrêtés par les gendarmes

https://www.pressafrik.com Deux convois avec à leur bord des militants d’Ousmane Sonko ont été arrêtés par les gendarmes alors qu’ils tentaient de rallier Keur Massar. Concernant le premier convoi qui vient de Mbour, Saer Kèbè renseigne à travers sa page Facebook qu’il a été au rond point Malicounda vers le péage. « Je descends pour demander le motif, le gendarme me dit : on nous a demandé de retourné le convoi », dénonce M. 𝐊ébé. De leur côté, les patriotes de Thiés ont été aussi interpellés par les hommes en bleus au niveau de l’autoroute à péage. Les passagers qui ont relayé l’information, disent que le motif qui leur a été fourni est : « la vérification du bus suite à un signalement de bus volé ».

Meeting de Sonko à Keur Massar : un bus venu de Mbour arrêté par la Gendarmerie,les militants conduits à la Brigade de Thiès

https://www.pressafrik.com L’affluence des militants de Pastef vers la ville de Keur Massar ce dimanche semble avoir perturbé le régime en place. Un bus rempli de militants venu de Mbour a été arrêté au niveau de la station Toghlu de l’Autoroute à péage par des éléments de la Gendarmerie. Après vérification, les gendarmes leur auraient signifié que le véhicule correspond au signalement qu’ils sont reçu à propos d’un bus volé. Quelques minutes plus tard, le bus et ses occupants, qui sont au nombre de 55 ont été conduits sous escorte à la Brigade de recherche de Thiès. D’après des témoins sur place, les agents sur place refusent de libérer ces militants de Ousmane Sonko. Ils attendent le commandant de brigade. Sur les Réseaux sociaux, les militants de Pastef dénoncent cette attitude et accusent le régime de Macky Sall derrière.

Éventuelle élimination de Sonko en 2024 : Bassirou Diomaye Faye prévient Macky Sall et alerte

https://www.pressafrik.com La présidentielle 2024 sans l’opposant Ousmane Sonko, c’est une chose impensable pour Bassirou Diomaye Faye. Le secrétaire général du Pastef qui s’exprimait sur l’affaire sweet beauté renvoyée devant la chambre criminelle, a mis en garde le président sénégalais Macky Sall et son régime lors de l’émission Grand jury de la rfm ce dimanche. « Le peuple sénégalais ne l’acceptera pas. On acceptera pas un président qui, par la volonté des Sénégalais et des urnes, a succédé à son prédécesseur, et décide depuis des années, qui va aller en compétition avec lui et qui ne va pas. Cette fois-ci, ce sera la goûte d’eau de trop. Il l’a fait à Karim Wade, à Khalifa Sall, et avec la liste de Yewwi des titulaires de Yewwi en 2022. Là, on l’attend en 2024″, a prévenu M. Faye. Pour le cadre du Pastef, le peuple sénégalais a des choix : le choix de laisser faire. À notre niveau, nous avons fait ce que nous devons faire et nous continuons à le faire. C’est-à-dire se battre avec des armes conventionnelle dans le champ politique. Si le peuple sénégalais laisse faire et que le président Macky Sall trompe, à un moment donné, nous serons tous obligés de nous aplatir parce qu’on aura plus le choix ». Le secrétaire général du Pastef estime que quand « vous avez un président qui est foncièrement méchant, il ne faut pas lui donner les moyens de se pérenniser à la tête d’un État. Parce qu’il va dérouler une dictature sanglante. Et si nous laissons le président Macky Sall forcer une 3e candidature, corrompre l’élection et la gagner, il va enlever la limitation des mandats par voix référendaire ou par une autre voix. C’est ça qui est en train de se jouer… » Par ailleurs, à en croire Bassirou Diomaye Faye, le Pastef n’a pas de plan B, en cas d’élimination de Sonko. Pour lui, Ousmane Sonko est leur « plan A, B, C, jusqu’à Z. Personne ne peut l’empêcher de se présenter. Il y sera et il vaincra », a-t-il promis.Salif SAKHANOKHO

MAITRE DIAGNE, NOUS IRONS TOUS AU PARADIS,MAIS LES COMPLOTEURS PRENDRONT LE CHEMIN DES ENFERS PAR DIATOU SOW DIOP

Ourdir un plan sordide et manier ensuite la langue fourche pour empêcher Sonko d’accomplir son destin est un acte purement désespéré. vos boules puantes sonnent faux et votre médiocre explication de texte est un aveu de votre culpabilité Tout comme les corbeaux sortent des ténèbres, la sortie de Maître Dior Diagne nous montre la détermination des conspirateurs à nuire aux honnêtes gens. La tristement célèbre épouse du ministre de l’intérieur, Antoine Diom, qui n’a pas hésité à envoyer ses snipers tirer sur la foule et massacrer des jeunes sénégalais, lors des manifestations de mars 2021, est finalement sortie de sa torpeur… Madame Dior Diagne, régulièrement citée comme ayant pris une part active dans le complot visant à nuire et à éliminer Ousmane Sonko a pris sa plume noire pour invoquer le messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui). Seulement, madame Diagne, sait-t-elle que l’élu nous a aussi enseignés que « la manœuvre perfide n’enveloppe que ses propres auteurs » ?!

Cette affirmation coranique nous renvoie à une vérité qu’il serait utile de rappeler à l’avocate conspiratrice : ceux qui soufflent le mal et complotent le mal ne feront du tort qu’à eux-mêmes.

Et leurs actes reviendront les hanter d’une manière qu’ils n’oseraient pas imaginer. Sachez-le madame, pour les comploteurs, le chemin des enfers s’ouvrira bien assez tôt. Ourdir un plan sordide par la ruse et la dissimulation, et manier ensuite la langue fourche pour empêcher Ousmane Sonko d’accomplir son destin est un acte purement désespéré. Madame, vos boules puantes sonnent faux et votre médiocre explication de texte est un aveu de votre culpabilité. La sérénité d’Ousmane Sonko vous a donc si heurtée que vous n’avez pas pu vous empêcher de vous mettre à découvert ! Quiconque a lu votre diatribe mal ficelée a pu facilement comprendre toute l’étendue de la haine que vous portez à l’endroit d’Ousmane Sonko et de ce qu’il symbolise : un Sénégal libéré des prédateurs comme vous et vos semblables. Un Sénégal libéré des criminels qui écrasent les honnêtes gens et renforcent les cercles de pouvoirs corrompus. Madame, il y a des avocats qui consacrent leur vie à combattre l’injustice et faire avancer l’État de droit. Dans de nombreux pays traversés par des tensions sociales et politiques, les avocats rejoignent la lutte des peuples et œuvrent pour le respect des droits humains. Ce fut le cas notamment en Tunisie avec le quartette du dialogue national tunisien. Nous pouvons aussi citer George Bizos qui a permis à Nelson Mandela d’échapper à la peine de mort, ou encore Gisele Halimi, qui a fait de la défense des militants de l’indépendance de l’Algérie le combat de sa vie. Quant à vous, madame, votre engagement est bien loin de tout cela, nous le savons bien. Il est de pacotille et il s’est habitué aux dorures du palais. Vous imaginez donc notre pitié pour vous ! Les Sénégalais ont bien compris que s’il vous fallait marcher sur leurs cadavres pour assurer la survie de votre clan, vous n’hésiteriez pas… Pour preuve, vous avez consacré votre temps à comploter pour nuire à un adversaire politique du régime despotique qui a promu votre époux. À présent, madame, retournez donc vous terrer dans les méandres de l’État criminel qui protège votre époux, dont la main est tachée de sang. Les Sénégalais savent très bien que son avancement politique et social est dû à un talent inné pour la violation des lois et un talent assumé pour faire des courbettes à Macky Sall, en œuvrant pour l’élimination de ses adversaires politiques.Diatou Sow Diop est cadre de Pastef.

Ngouda Mboup sur l’ordonnance de renvoi du doyen des juges contre Sonko : «On ne peut pas, pour une affaire pareille,dire qu’on renvoie en jugement»

https://www.sudquotidien.sn Ngouda Mboup est formel. L’ordonnance de mise en accusation et de renvoi devant la Chambre criminelle, délivrée par le Doyen des juges d’instruction dans l’affaire de viol et de menace de mort présumée, opposant Ousmane Sonko et Adji Sarr, constitue un sacré coup à la justice. Interpellé sur cette question hier, lors de son passage dans l’émission Objection, l’Enseignant-chercheur en Droit public, faisant état des nombreuses violations des droits du président du parti Pastef et maire de Ziguinchor, a indiqué que «le procès devant la Chambre criminelle n’a pas pour objectif la recherche de la manifestation de la vérité», mais plutôt une «volonté de condamner un adversaire politique». Pour justifier son propos, Ngouda Mboup, évoquant des dispositions du statut des magistrats, souligne que l’actuel Doyen des juges, pour avoir partagé en son temps une publication à charge contre Ousmane Sonko, ne devait pas instruire ce dossier dans lequel il avait déjà pris position, par le partage de ce message incriminant le leader de Pastef. Poursuivant son propos, il précise qu’une jurisprudence de la Cour suprême de 2011 a clairement dit qu’on ne peut pas se fonder seulement sur les déclarations de la victime pour étayer la thèse du viol. «En matière de viol, il y a une jurisprudence constante et c’est ce qu’on appelle la règle du précédent. Tout le monde sait qu’en droit, c’est la jurisprudence qui unifie et la jurisprudence de la Cour suprême, depuis 2011, a clairement dit qu’on ne peut pas se fonder seulement sur les déclarations de la victime pour pouvoir donc étayer, n’est-ce pas, la thèse du viol. Il faut des preuves précises, mais palpables réelles, parce que c’est un crime et le Droit pénal, c’est le droit de la certitude», a-t-il souligné. «On dit qu’il vaut mieux laisser des criminels en liberté plutôt que de condamner des innocents. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que dans toutes les grandes démocraties, dans toutes les grandes justices, lorsque, quand-même, il y a des preuves fournies par une partie accusée et que la partie accusatrice ne parvient pas à fournir des preuves, il n’y a pas matière à aller jusqu’au bout. Autrement dit, le Doyen des juges avait la possibilité de décerner une ordonnance de non-lieu», ajoute encore Ngouda Mboup, qui fait remarquer : «On ne peut pas, pour une affaire pareille, dire qu’on renvoie en jugement alors que l’une des parties, en tout cas, a mis sur la place publique des preuves qui le disculpent et qui, selon lui, démontrent carrément qu’il n’y a pas de viol. Qu’il n’y a pas eu même de contact et s’il n’y a pas à cette conjonction sexuelle, il n’y a pas non plus de viol».NANDO CABRAL GOMIS

Sonko n’a pas laissé le choix au juge Par Madiambal DIAGNE

Le juge d’instruction, chargé du dossier de viols opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko, a rendu une ordonnance renvoyant l’affaire en jugement par une Chambre criminelle. Les charges paraissent suffisantes au Doyen des juges Oumar Maham Diallo. Il a suivi ainsi les réquisitions du ministère public. Une audience publique sera donc tenue et chaque citoyen aura l’occasion d’assister aux débats pour se faire sa propre opinion, ne plus se suffire de ce que veulent bien en dire les avocats ou les journalistes, alimentés de manière parcimonieuse par des «fuites» avec de gros risques de manipulation. Le dossier sera ouvert en public et on saura le fin mot de cette histoire. Il devrait y aller de l’intérêt de tout le monde. Le 15 mars 2021, déjà, nous écrivions dans ces colonnes : «Vivement un procès public Adji Sarr-Ousmane Sonko.»

Le courage de Adji Sarr face aux incohérences de Ousmane Sonko

Adji Raby Sarr se déclare victime et a engagé un combat de David contre Goliath. Elle avait le culot de s’attaquer à plus fort, plus puissant, plus riche, plus influent. Si cette pauvre orpheline, à qui la vie n’a rien épargné comme supplices, a eu autant de ressources, de courage et de ténacité pour accepter de vivre le martyre, demeurer cloîtrée pour sa sécurité, perdre des années de sa vie, en restant persécutée et vivre la peur au ventre, subir toutes les insultes et injures les plus viles, c’est sans doute parce qu’elle doit avoir la vérité avec elle. Quand je l’avais rencontrée au début du mois d’avril 2021, j’avais vu une pauvre fille innocente, fragile à bien des égards, mais qui n’avait qu’un seul espoir, celui d’être entendue, d’être crue. Je l’avais soumise à mon «interrogatoire», pour me faire une idée de son histoire. Je lui avais précisé que je ne comptais pas faire un article de notre discussion. Encouragée par ses proches qui veillaient sur elle, Adji Sarr avait consenti à me conter son histoire avec Ousmane Sonko. En partant, elle m’a supplié : «Tonton, je ne veux qu’une chose, que les gens sachent la vérité. 14 personnes ont été tuées pour ça. Il a gâché ma vie. J’aurais préféré ne plus vivre.» Elle se prit la tête en sanglots, avec : «Il a gâché ma vie.» J’étais sorti de cet échange en disant autour de moi que Adji Sarr me paraissait crédible. D’ailleurs, la jeune dame n’a jamais varié dans ses déclarations, jusque dans les détails les plus torrides. Son récit devant les gendarmes enquêteurs est identique à celui fait devant le feu roulant des journalistes ou dans le Cabinet du magistrat instructeur. Sa naïveté juvénile témoigne de la vérité et de l’authenticité de ses propos. Par exemple, elle soutient avoir eu cinq rapports sexuels avec Ousmane Sonko, à des dates précises et avec une certaine régularité. Ousmane Sonko, qui refuse de répondre à la question des rapports sexuels, ne les avoue pas moins, dès l’instant qu’il ne les a jamais niés et mieux, il continue de refuser systématiquement un test scientifique pour confirmer que le sperme prélevé ne serait pas le sien. Ce postulat évacué, reste à savoir si les rapports sexuels ont été consentis ou forcés ? On peut bien croire à l’accusation de viols répétés. En effet, mon bon sens paysan me laisse croire que des tourtereaux qui entretiendraient une idylle suivie dans le temps, s’échangeraient au moins leurs numéros de téléphone et se donneraient des rendez-vous galants, et peut-être pas toujours au lieu de travail de la femme. Quand il avait à aller sur les lieux, Ousmane Sonko n’avait à prévenir que la patronne des lieux, Ndèye Khady Ndiaye. De son côté, le jour où Adji Sarr avait voulu savoir quand Ousmane Sonko viendrait au salon Sweet Beauty, elle s’était adressée à Ndéye Khady Ndiaye, mais pas directement à Ousmane Sonko. Elle devrait, en toute logique, pouvoir joindre ce dernier si tant est que les coucheries étaient consenties. Comment deux adultes consentants qui filent une relation adultérine passeraient par une autre personne pour se fixer des rendez-vous ? L’enquête n’a pu établir un échange quelconque entre les deux personnes, en dehors du salon Sweet Beauty. Les historiques d’appels ou de messagerie de leurs téléphones respectifs n’ont révélé aucun échange, encore moins un message doux ou un «tchat» entre amoureux ! C’est comme si Ousmane Sonko arrivait quand cela lui chantait, tirait son coup et repartait, comme c’était le cas notamment le 21 décembre 2020, le 31 décembre 2020, le 14 janvier 2021 et le 02 février 2021. Le premier viol aurait été commis plusieurs mois auparavant, mais Adji Sarr ne se souvient plus de la date. C’est après ce viol qu’elle avait quitté le salon pour aller à son village, avant que Ndèye Khady Ndiaye ne réussît à la faire revenir après des assurances fermes. Au vu de tout cela, on en arrive à croire qu’il prend la fille pour une moins-que-rien, un vulgaire et méprisable objet sexuel dont il nie jusqu’à l’identité ; Ousmane Sonko s’interdit de prononcer le nom de Adji Sarr. Au demeurant, Adji Sarr apparaît bien plus crédible que son vis-à-vis. Pendant que Adji Sarr est restée constante dans ses dires, Ousmane Sonko a d’abord refusé d’aller répondre aux enquêteurs, au prix d’appeler au «Mortal Kombat». Aussi, il change de version à chacune de ses sorties médiatiques. Il avait commencé par affirmer sur sa page Facebook n’avoir jamais mis les pieds au salon Sweet Beauty (son avocat, Me Tall l’avait juré la main sur le coran), avant de se rétracter et d’effacer la publication, surtout que, prise de court par la révélation du scandale, la tenancière du salon avait, elle, déjà affirmé aux médias que Ousmane Sonko était un client assidu de la maison, mais qu’elle niait qu’un viol pût se commettre dans les lieux. La presse avait aussi révélé que l’enquête de gendarmerie, grâce à une réquisition téléphonique, avait déjà établi que le téléphone de Ousmane Sonko avait été borné aux jours et heures indiqués par Adji Sarr. Ousmane Sonko servira alors la version loufoque des soins thérapeutiques pour un mal de dos qui, il faut le souligner, semble avoir disparu depuis l’éclatement de cette affaire. Ses proches dont son épouse, kinésithérapeute de son état, ne lui connaissaient pas cette maladie. Ousmane Sonko sortira la thèse d’un complot d’Etat auquel il est véritablement le seul à croire, car on ne voit pas comment des comploteurs avaient pu le convaincre de sortir de chez lui, aux heures de couvre-feu, en se cachant de ses deux épouses, de son chauffeur et de ses gardes du corps, encagoulé, pour aller au Sweet Beauty, se déshabiller sans y être contraint et se livrer aux mains de deux masseuses, jusqu’à ce qu’on en arrive à retrouver, dans le vagin de la femme qui l’accuse, du sperme qu’il est aujourd’hui question d’analyser. C’est à croire qu’un chaman officiant pour les comploteurs l’envoûtait, l’hypnotisait, le dépossédait de sa raison à chaque fois et le conduisait ainsi au Sweet Beauty. «Il n’y a ni crime ni délit, lorsque le prévenu était en état de démence au temps de l’action, ou lorsqu’il a été contraint par une force à laquelle il n’a pu résister.» Une nouvelle ligne de défense pour Ousmane Sonko ? Il est interdit de rire, le sujet est trop sérieux ! De toute façon, Ousmane Sonko a fini par changer de stratégie de défense pour refuser désormais de répondre à toute question sur cette affaire et s’en tenir à sa théorie du complot dont il va finir par accuser tout le monde. Assurément, Ousmane Sonko ferait preuve d’un crétinisme sidérant s’il arrive à se faire avoir dans un complot auquel auraient trempé autant de personnes : Macky Sall, Antoine Diome, Serigne Bassirou Guèye, Me Dior Diagne, Me Gaby So, Mberry Sylla, Maodo Malick Mbaye, Mamadou Mamour Diallo, le chauffeur de ce dernier, Sidy Ameth Mbaye, le Général Moussa Fall, Dr Alfousseyni Gaye, le juge Samba Sall et aujourd’hui Oumar Maham Diallo, entre autres. Le Commandant Abdou Mbengue qui, au moment des faits, pilotait la Section de recherches de la Gendarmerie nationale chargée de l’enquête préliminaire, a aussi été cité parmi les comploteurs. Ousmane Sonko avait même affirmé que cet officier-gendarme aurait été promu au grade de Lieutenant-Colonel en guise de récompense. La vérité est que Abdou Mbengue avait bénéficié d’une promotion de grade en décembre 2020 et que la promotion devait être effective à compter du 3 avril 2021. L’affaire Adji Sarr a éclaté le 2 février 2021. En outre, Ousmane Sonko semblait bien savoir de quoi il parlait quand le 20 janvier 2019, à l’occasion d’un meeting électoral à la Place de la Nation, il prévenait que le régime de Macky Sall allait lui coller des affaires de mœurs pour chercher à le discréditer. Il faut vraiment être un parfait crétin pour savoir ce qui se tramait alors contre soi et en dépit de cela, avoir ses habitudes dans un lupanar pour y être victime d’un prétendu complot deux années plus tard… Sur un autre registre, comment qualifier autrement l’opération de subornation de témoins, les collectes de fonds lancées par les partisans de Ousmane Sonko pour rassembler plus de 40 millions de francs pour le Capitaine Touré et autant pour Ndèye Khady Ndiaye ? Le Capitaine Touré est cet officier de gendarmerie qui a été radié pour avoir manqué à son serment et déclaré avoir délibérément sabordé l’enquête. Les avocats de Ousmane Sonko l’ont cité comme témoin dans cette affaire ! Encore une fois, Adji Sarr s’accroche à sa version et Ousmane Sonko poursuit dans les mensonges et continue d’insulter et de menacer juges, procureurs, avocats et journalistes. Le dernier revirement dans sa stratégie de défense est de refuser de répondre à toute question sur les faits pour lesquels il est poursuivi, tandis que les accusations de la plaignante restent encore si précises et circonstanciées. «Malgré la précision et la constance des déclarations de Adji Sarr, Ousmane Sonko se borne à adopter un silence éloquent sur les questions liées aux circonstances des viols ; que le silence adopté par l’inculpé ne fait qu’accréditer les accusations de la victime. Si Adji Sarr a été assez précise sur la manière par laquelle les actes de pénétration ont été commis sur sa personne par Ousmane Sonko, notamment par la menace de lui faire perdre son boulot et de lui pourrir la vie grâce à son envergure sociale, celui-ci s’est emmuré dans un silence coupable sur des questions qui auraient pu le mettre hors de cause, si tant est qu’il était innocent (…) Le fait de refuser de répondre aux questions liées aux circonstances des viols traduit de la part de l’inculpé, une absence d’arguments à faire valoir face à la constance et à la précision des déclarations de la partie civile.» On peut dire que cela n’a laissé le choix au juge d’instruction que de le renvoyer en jugement et si une telle stratégie persiste, Ousmane Sonko risquera de se livrer à la condamnation judiciaire. Assurément, le chantage à confisquer la paix civile et la menace de lancer des actes insurrectionnels contre les institutions républicaines, des bravades qui ont poussé de nombreuses personnes, de divers bords, à travailler à faire enterrer le dossier sans aucune forme de procès, n’ont pas prospéré et risquent de ne jamais l’être.

Ousmane Sonko devant la barre, le remake du procès Hissène Habré ?

Le Parquet de Dakar aura à fixer une date pour l’examen en audience publique de l’affaire. Si une certaine pratique judiciaire permettait d’examiner les cas de viols en audience à huis clos afin de préserver l’intimité de la présumée victime, l’affaire Adji Sarr devra être l’exception, et pour cause ! Cette affaire a tenu en haleine toute l’opinion publique durant ces deux dernières années, avec son lot de morts, de dégâts. La vérité étalée devant tout le monde devra être une certaine catharsis pour la société sénégalaise. L’intimité de Adji Sarr ? Elle n’en a plus ! La pauvre a été salie, bafouée, mise dans le lit de Monsieur tout le monde, comme une vulgaire pute, sans une once de dignité ou d’estime de soi. Au contraire, si elle dit vrai, Adji Sarr aura bien besoin d’un procès public pour pouvoir espérer relever la tête. Si elle mentait (et je ne crois nullement à cette perspective), elle devrait payer, par la déchéance sociale, tous les torts que cette affaire a eu à provoquer. Le procès devra être public et mieux, retransmis à la télévision pour que nul n’en ignore ! L’affaire du procès de Hissein Habré, l’ancien dictateur tchadien, devant la Justice sénégalaise, avait été diffusée à la télévision. Ce ne serait donc pas une première que le procès Adji Sarr-Ousmane Sonko-Ndèye Khady Ndiaye soit suivi en direct par les téléspectateurs. La demande de la victime pour la diffusion télévisée du procès doit être entendue. Tous les protagonistes devront d’ailleurs demander cela pour que la vérité éclate au grand jour. En effet, les Sénégalais et l’opinion publique tout entière ont besoin de savoir s’il y a eu viols ou pas et s’il y a eu complot ou pas. Devant les caméras, tout devrait être dit, étalé sur la place publique, sans fioritures, sans ombres ou cachotteries. Ousmane Sonko refusera-t-il de se présenter au procès ? Le cas échéant, il devra y être contraint comme l’avait été Hissein Habré ou comme toute autre personne poursuivie en procédure criminelle. Continuera-t-il de s’emmurer dans le silence ? C’est son droit de garder le silence, mais cela n’empêchera pas le procès de se dérouler. Hissein Habré n’avait pas voulu prendre la parole devant ses victimes et répondre aux accusations, mais ces dernières avaient été entendues et un verdict avait été prononcé par les juges «en leur âme et conscience». Par Madiambal DIAGNE – mdiagne@lequotidien.sn

Présidentielle 2024 : les instructions de Macky Sall

https://www.seneweb.com D’après Les Echos, le Président Macky Sall a reçu, samedi dernier, la task force républicaine. Une structure de l’Alliance pour la République (APR, parti au pouvoir) dirigée par le ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, Birame Faye. Au cours de l’audience, souligne le journal, le chef de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) a donné des instructions claires : Les membres de la Task force devront descendre sur le terrain et parler aux populations et surtout ne pas céder à la provocation. « Il faut préparer les élections », a instruit le chef de l’État, même si à aucun moment, il n’a déclaré qu’il allait être candidat à la présidentielle 2024, souffle la source. Laquelle ajoute, toutefois, que les « jeunes » sont sortis ragaillardis de cette rencontre avec leur leader.

Procès : «Ousmane, vous n’irez nulle part,Macky a fait des sondages…»,(Guy Marius Sagna)

https://senego.com « Il faut savoir que le seul souhait du président Macky Sall, c’est d’éliminer Ousmane Sonko politiquement », affirme Guy Marius Sagna, venu prêter main forte à Ousmane Sonko lors de son Méga meeting à Keur Massar. Guy Marius Sagna révèle que le président Macky Sall a fait plusieurs sondages pour savoir si Ousmane Sonko peut gagner les prochaines élections. « Et il trouve nettement que même si lui même participe Ousmane Sonko peut gagner les élections dès le 1er tour. C’est ainsi qu’il s’est décidé à liquider Ousmane Sonko », dira le député de la coalition Yewi Askan Wi. L’activiste conseille au leader de Pastef de ne pas répondre au tribunal dans l’affaire Sweet Beauty. « Ousmane vous n’irez nulle part. Nous disons non au procès! », a affirmé Guy Marius Sagna devant les milliers de militants qui ont fait le déplacement à Keur Massar…

Sénégal : la grande confusion Par Félix NZALE, Journaliste

Confusion totale. Le Sénégal est devenu un pays où l’on ne croit plus que le menteur ; où l’on soupçonne la personne honnête ; où les «insignifiants», sans connaissances ni moyens intellectuels et spirituels, ont confisqué la parole. Dans ce pays, l’on a renoncé à toute ambition de devenir meilleur. Il y fourmille des détournements sans détourneurs, des viols sans violeurs, des crimes sans criminels, des arrivistes cyniques et pervers. Dans ce pays, il n’y a plus de débat. Les médias qui ont vocation à structurer leur espace de sorte à rendre possible les échanges de perspectives sur des questions essentielles ont abdiqué. Le nouveau type de sénégalais a renoncé à l’affrontement sur les idées. Il est devenu un fantôme. Virulent mais invisible. Destructeur mais inconsistant. Grâce à des réseaux sociaux, c’est une bouche nocturne aux propos invérifiables qui corrodent le jugement, détruisent les réputations d’hommes et de femmes de bien, préparent les lynchages. Ce fantôme est dans la rumeur qui, soit dit en passant, n’est rien de moins qu’un virus. Dans ce pays, l’excellence sonne comme une abstraction, un non-sens. Le crétinisme, la manipulation et le chantage étant les armes de ceux qui imaginent que le bien consiste dans leur réussite personnelle, leur pouvoir, leur fortune et la satisfaction de leur avidité. Ces catégories de personnes gagnent en audience alors que celles qui sont porteuses de sens et de savoir, celles qui ont autorité à dire, sont tristement mises à l’écart. Confusion, oui. Trahison aussi. A quoi servent nos intellectuels et nos guides religieux ? Par essence l’intellectuel est celui qui nourrit le lien social, pour que ne soient rejetés dans les marges ceux qui subissent sans pouvoir dire. Il a donc une responsabilité sociale qu’il lui faut assumer. Hic et nunc. Mais pas seulement. Il doit parler et agir pour les générations actuelles, répondre pour et devant les générations futures. Dans ce pays, pour paraphraser le philosophe Julien Benda, les «clercs» sont dans la trahison. Ils ont abandonné la défense des valeurs fondamentales pour sombrer dans les passions du verbe et de l’action rémunérés. Certains se disent patriotes. Mais leur patriotisme tient plus à «l’affirmation d’une forme d’âme contre d’autres formes d’âme». La plupart de nos guides religieux et intellectuels ont répondu à l’appel du pouvoir et de ses privilèges. Ils y ont perdu leur dignité et leur honneur. Références mortes et enterrées.

De la responsabilité des intellectuels

D’autres se sont réfugiés dans ce qu’ils appellent la «Société civile». A notre sens, la séparation de la «Société civile» et de l’«Etat» procède d’un contresens théorique. Elle est devenue un alibi pratique dont le cynisme permet surtout à des intellectuels de se présenter en héros de la «Société civile» quand ils sont en réalité les hommes et femmes les plus efficaces dont dispose le système de domination et d’oppression. Dans ce pays, rien n’a plus de sens pour personne. Personne n’a plus peur de rien. En l’occurrence, ne serait-il pas nécessaire de redéfinir un autre usage de la peur qui rende possible un rapport positif entre elle et la responsabilité ? Reconsidérer la peur non comme faiblesse ou pusillanimité, mais comme signal mobilisateur précédant l’art de se poser et de poser les bonnes questions. Celles qui sont productives et qui font avancer les problèmes au lieu de tout paralyser dans une même attitude de refus pétrifié. En vérité, nos différentes postures procèdent de cette peur : peur de l’autre, peur des affrontements discursifs, peur des éventualités… Et maintenant, qui pour sauver ce pays ? Qui pour aider à lever les yeux, tourner la tête, s’étonner… lorsque nos élites font obstruction à tout mouvement d’arrachement, à toute prise de distance initiale dans la quête légitime de l’égalité des droits, de la vérité et de la justice ? La réflexion suivante d’Albert Camus est à méditer, de ce point de vue. «J’ai appris qu’il ne suffisait pas de dénoncer l’injustice, il fallait donner sa vie pour la combattre».Voilà qui est dit. https://www.sudquotidien.sn

Diourbel–tournée «dox mbokk» en vue de la présidentielle de 2024 : Khalifa Sall peaufine son projet politique

https://www.sudquotidien.sn Le président de Taxawu Sénégal était l’hôte de la région de Diourbel, au cours du week-end. Khalifa Ababacar Sall a rencontré les populations pour échanger avec elles sur son projet politique. Le but de cette visite «Dox Mbokk» est de co-construire un projet politique en vue de l’élection présidentielle de 2024. Le président de Taxawu Sénégal, Khalifa Babacar Sall, était à Diourbel, dans le cadre de sa tournée nationale dénommé «Dox Mbokk». Il s’agit, selon lui, d’une stratégie de porte-à-porte et d’échange avec les populations en vue d’une co-construction d’un projet politique en perspectives des élections présidentielles de février 2024.

Khalifa Ababacar Sall explique : <« nous sommes dans une démarche inclusive, participative, pour élaborer le projet de Khalifa Ababacar Sall 2024. Nous avons pensé qu’en la matière, il faut changer de paradigme et de démarche « . Pour lui, il faut que les projets à construire épousent les attentes, volontés et besoins des populations qu’il entende servir.

« Nous sommes à la rencontre des populations pour solliciter leurs points de vue, leurs avis et leurs appréciations de la situation nationale d’abord et de leurs conditions vie. Apres un diagnostic qu’elles auront faits, qu’elles puissent nous faire des suggestions. Et c’est cette co-construction qui nous permettra d’élaborer un programme national », a-t-il indiqué. Et le maire honoraire de la ville de Dakar d’ajouter que « le Sénégal a besoin d’une thérapie et d’une reconstruction. Les gens sont inquiets, mais surtout ils sont révoltés par leurs conditions ; les terres sont spoliées, l’eau est privatisée. La vie coûte chère. L’habitat est malmené. Il faut revoir le Sénégal des institutions, les consolider, pour que jamais un certain nombre de débats ne puissent se poser dans ce pays : débats relatifs au mandat, aux libertés, à la justice et à la démocratie. Les populations ont besoin de s’approprier de ce qui leur appartient ». Le président de Taxawu Sénégal a d’abord rencontré les anciens socialistes, Khaly Ndao et Serigne Diop de Médinatoul, Cheikh Diack de Thierno Kandji et Demba Ba du sous-quartier de Idyber, qui se sont tous engagés à l’accompagner. Cette première journée (samedi) s’est terminée à Ndindy, par un rassemblement organisé par Meissa Niang et Bara Diop.Le lendemain (dimanche), le maire de la Ville de Dakar, Barthelemy Dias, a rejoint son leader à Ndoulo où un grand rassemblement a été organisé par le maire de la commune du même nom, Mamadou Kany Bèye. Le maire de Dakar, M. Dias se veut clair : « il y aura beaucoup de remous en 2023 parce que Macky Sall est la seule personne qui ne pourra participer aux élections de 2024. Il avait clairement dit qu’il exerçait son dernier mandat, nous comptons sur notre leader parce qu’il est un homme de paix, un homme de foi et un humaniste, pour valoriser le capital humain ». Le maire de la capitale de relever : « Il n’y avait pas de lampadaires lorsqu’on m’élisait maire de Sacré-cœur, en 2014. Aujourd’hui, on est à 22.000 lampadaires ». Selon lui, leur idéologie est centrée sur l’homme. Le maire de Ndoulo, Mamadou Kany Bèye, a déclaré : « nous sommes sûrs que Khalifa Ababacar Sall sera notre candidat. Et nous remporterons les élections de 2024 ». Il reste convaincu que l’actuel président de la République, Macky Sall, est hors course.ADAMA NDIAYE 

Présidentielle 2024/AFP : Après Sicap,les sections de Guinguinéo, Kaolack et Nioro veulent un candidat du parti

Après la section de Sicap, celles de Guinguinéo, Nioro et Kaolack ont pris une résolution visant à se démarquer de Benno Bokk Yakaar pour la présidentielle de 2024. Ces sections veulent une candidature estampillée Alliance des Forces de Progrès (AFP) lors de ce scrutin. Seneweb vous propose l’intégralité de leur résolution.

“Les responsables, militants et sympathisants de l’Alliance des Forces du Progrès (AFP) des départements de Guinguinéo, Kaolack et Nioro se sont réunis en Assemblée générale le Samedi 21 Janvier 2023 , à Keur Socé pour échanger sur la Vie du parti et les perspectives politiques.

Au terme d’échanges larges et approfondis, les participants venus des trois départements, ont noté avec satisfaction la sincérité et le dynamisme du débat. Et, Considérant que la décision d’accompagner le Candidat Macky Sall prise le 10_ mars 2014 a été obtenue au terme d’une Assemblée générale démocratique, qui a duré 6 tours d’horloge avec la réserve si « les choses restaient en l’état ; » Considérant, la déclaration faite par le Secrétaire général Moustapha Niasse lors de la Célébration du 19 juin 2019, indiquant que l’AFP aura son candidat en 2024 au terme de la durée du mandat du Président Macky Sall, reprise en chœur par son directeur de Cabinet, secrétaire national chargé des élections ; Considérant que l’AFP a rempli pleinement sa part du pacte « gagner ensemble et gouverner ensemble » qui prend fin en 2024 , dans l’honneur la loyauté et la dignité ; Considérant aussi que dans le Benno Bokk Yaakar, l’AFP est devenue la variable d’ajustement des frustrations et des déceptions, Considérant que, de 13 députés en 2012, l’AFP se retrouve avec 03 députés en 2022 perdant au passage les 6 Députés de la région de Kaolack  Considérant que l’inertie de notre parti, réduit à une gestion solitaire d’un groupe, en est la principale cause, du fait du décrochage entre le sommet et la base ; Considérant enfin, que le destin de notre parti est de conquérir et d’exercer le pouvoir, conformément aux idéaux de l’appel du 16 juin 1999, qui restent plus que jamais d’actualité. Nous, responsables et militants de l’AFP, réunis en assemblée générale ce 21 janvier 2023 à Keur Socé, appelons le parti à présenter un candidat de l’AFP à l’élection présidentielle de 2024. Enfin, l’assemblée propose par acclamation, notre camarade Alioune Sarr comme candidat à l’élection présidentielle de 2024. “Fait à Keur Socé, le 21 Janvier 2023, https://www.seneweb.com

Aliou Kébé,député Afp (Bby) : «Macky est disqualifié en 2024,juridiquement et moralement»

https://senego.com Des responsables et militants de l’Alliance des Forces de Progrès de Nioro, Kaolack et de Guinguinéo, en conclave à Keur-Socé, dans le département de Kaolack, pour échanger sur l’avenir du parti, ont disqualifié le président Macky Sall pour 2024. Juridiquement et moralement ! Selon l’ancien maire et député Aliou Kébé, membre du bureau politique de l’Alliance des Forces de Progrès, « la vérité est que Macky Sall ne peut pas et ne doit pas être candidat à l’élection présidentielle de 2024. En tant que député, j’ai voté cette constitution de 2006, avec notamment l’article 27 alinéa 2, qui dit clairement que « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Le « nul » exclut tout. Qu’il fasse un mandat de 1 an plus un autre 50 ans , c’est la même chose; il est fermé à deux. » Ces responsables de l’Afp du département, Nioro, Kaolack et Guinguinéo ont, à travers une résolution, manifesté leur volonté de choisir le ministre Aliou Sarr comme le potentiel candidat de l’Alliance aux prochains joutes électorales, renseigne sudfm.

Mouhamadou Lamine Massaly : «Sonko est un ennemi de la cohésion sociale et un faussaire de la République…»

https://www.leral.net Mouhamadou Lamine Massaly ne lâche pas Ousmane Sonko. Le leader du parti Union Pour une Nouvelle République (UNR) par ailleurs PCA de l’ONFP a donné son appréciation sur le meeting du Pastef tenu, ce dimanche 22 Janvier 2024, à Keur Massar.

Selon le souteneur du Président de la République Macky Sall, Ousmane Sonko a intérêt à aller devant la chambre criminelle pour laver son honneur (on se demande s’il en a vraiment !) au lieu de chercher à berner le peuple. C’est un ennemi de la cohésion sociale et un grand faussaire de la République qui vient, ainsi, de reprendre service.

Ce qui s’était passé en Mars 2021, c’est fini. J’invite les populations et, notamment, la jeunesse, à ne pas se laisser manœuvrer par ce pervers sexuel. Je demande à l’Etat de rester debout et fort pour barrer la route à ces pyromanes qui nourrissent le dessein funeste de faire basculer le Sénégal dans un brasier », note le Président du Conseil d’Administration de l’Office National de Formation professionnelle (ONFP). Il ajoute : Le Pastef est un navire sans Capitaine qui ne sait pas où il ne va ni à quelle escale débarquer. La barque Pastef est tarabiscoté de canots percés, de petits bateaux troués, de chaloupes perforées, de voiles troués et de chalutiers taraudés qui naviguent, voguent et bourlinguent. » Massaly rembobine : «Sonko n’en est pas moins désinvolte surtout dans ses sorties médiatiques incontrôlées qui sont un grenier de bourdes. Il ne cesse de commettre des bévues qui le discréditent auprès de l’opinion publique. » « L’image d’un homme arrogant et violent qui lui colle la peau est alors à annihiler avant qu’il ne soit tard ! »

Affaire PRODAC : Mame Mbaye Niang cogne sur Sonko

Mame Mbaye Niang a fait face à la presse, ce dimanche 22 janvier. Une sortie qui intervient à quelques semaines de la convocation de Sonko, suite à sa plainte dans l’affaire PRODAC. Le ministre du Tourisme n’a pas raté le leader de Pastef.

Voici l’intégralité du discours de Mame Mbaye Niang :

Bonjour mesdames et messieurs, Je commencerai d’abord, par présenter mes sincères condoléances suite aux accidents tragiques survenus ces derniers jours et ayant entrainé de nombreuses pertes en vies humaines. Je prie pour le repos de leur âme au paradis. Il est très regrettable mesdames et messieurs, de revenir sur les propos d’un homme incongru qui, s’il avait une once de dignité, éviterait les sorties insignifiantes et demanderait pardon au peuple sénégalais. Mais hélas, il ne comprend pas que lorsque l’on est au fond du trou, il ne faudrait pas creuser davantage. Ne sait-il pas, ne voit-il pas, n’entend -il pas combien le monde entier, se plaint désormais de sa figure trompeuse. Oui, peu de nous savaient ses vices infâmes et sa concupiscence et, malgré les évidences qui font et refont surfaces aujourd’hui, il peine à l’accepter et continue de verser dans la démagogie. N’est-ce pas lui qui criait urbi et orbi d’être pressé d’aller au procès occasion pour lui d’étaler le complot absurde qui, présentement, au vu de l’opinion n’existe que dans sa tête. Ironie du sort, aujourd’hui, sachant que le procès se tiendra , il se contredit et se victimise comme à son habitude, demandant à la jeunesse de se dresser pour la non tenue du procès . Combien de fois devra-t-il encore mentir, manipuler et se renier avant de comprendre que le niveau de crédulité supposé qu’il veut installer au Sénégal, s’est dégrossi car les sénégalais l’ont démasqué et vomi et seul les esprits faibles qui, heureusement sont minoritaires et minorisés, suivent ses inepties. Il ira au procès contre Adji Raby Sarr qui fera un récit certes, salace mais vrai de ses nombreuses virées au lupanar sweet beauté spa car étant seul responsable de cette situation, guidé par ses sombres vices. Qu’il soit pour une fois un homme en assumant ses responsabilités et en allant répondre à la justice pour laver son honneur. Retiens bien Ousmane, le 02 février, cette date que tu redoutes tant, car incapable de produire un rapport fictif que tu es le seul à détenir, j’ose espérer que tu ne te déroberas pas cette fois ci, comme à ton habitude. Oui, le procès pour propos diffamatoires et mensongers à mon encontre, un sujet que tu feins d’évoquer dans tes sorties, aura bien lieu. De quoi as-tu peur ? ne détiens-tu plus tous les documents ? N’es-tu plus l’homme le plus informé du pays? Pourquoi te caches tu des huissiers de justice? Je ne parlerai pas au nom de l’État ou de la Justice car au vu de la tournure des événements, les choses semblent prendre les voies idoines pour faire maintenir la paix publique et appliquer impartialement la loi. Il ira répondre à toutes les plaintes qui seront déposées contre lui car tu n’étant ni plus ni moins qu’un justiciable et aucune mouche ne bougera à plus forte raison la République. Qu’il soit rassuré, avant, pendant et après ces procès et quels qu’en soient les verdicts et les conséquences dans ses sombres ambitions politiques, le Sénégal restera entier et personne ne pourra déstabiliser notre pays, surtout un homme, qui après avoir assouvi ses viles pulsions appelle le Sénégal à être son bouclier. Avais t’il appelé le Sénégal à l’accompagner lors de ses multiples virées au sweet beauté? Avais t’il pensé au Sénégal quand il portait des accusations mensongères sur des personnes honorables? Le mensonge et la manipulation ne doivent être les mamelles nourricières de l’ambition d’un leader politique et tout porte à croire qu’il est allergique à la vertu. Autrement, il aurait perçu les conseils sages réitérés de nos Évêques, Khalifes Généraux et Dignitaires coutumiers. Si les événements regrettables de mars 2021 dont il se vante sans honte d’être l’instigateur, semblent lui procurer, lui et ses sbires, une immunité et leur garantir une impunité de leurs dérives, alors ils peuvent déchanter. J’appelle solennellement la jeunesse, la diaspora et le peuple sénégalais à ne pas être actionnaire de cette entreprise maléfique et diabolique de destruction de notre pays hérité de nos valeureux ancêtres. Oui, barrer la route à Ousmane Sonko ne constitue plus un acte politique mais un acte civique et citoyen, sacerdoce de tout sénégalais épris de justice et de valeurs républicaines. Qu’il sache que ses tentatives d’actes insurrectionnels seront encore étouffées. Et les ennemis de la République qui voudront lui prêter mains fortes en prendront pour leur compte. «Que la paix soit sur quiconque suit le droit chemin !»TAHA sourate 20 verset 47.Je vous remercie pour votre aimable attention.

L’administration sénégalaise en deuil

https://www.sudquotidien.sn Le sous-préfet de l’arrondissement de Sessène, Mamadou Lamine Goudiaby, est décédé ce dimanche 22 janvier 2023, à Dakar. Le natif du village de Djinaky, département de Bignona, a, selon des sources proches, piqué d’une crise cardiaque, avant d’être interné en urgence à l’hôpital Principal de Dakar, où il a finalement rendu l’âme. Secrétaire administrative, Mamadou Lamine Goudiaby, était précédemment Adjoint au Préfet du département de Bakel, avant d’être nommé Sous -préfet de l’arrondissement de Niaguis, département de Ziguinchor, le jeudi 17 octobre 2013. En 2018, il est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Sessène.Ousmane Goudiaby

Un feu de brousse ravage le Ranch de Dolly : la députée Anyeu Mbengue sur les lieux pour assister les éleveurs

https://actusen.sn Un violent feu de brousse s’est déclaré mardi dernier au Ranch de Dolly situé dans la commune de Thiel, département de Linguère. Le feu a ravagé plus de 200 hectares du tapis herbacé. La brigade des Eaux et forêts du Ranch de Dolly aidée par les riverains s’était mobilisée pour éteindre le feu qui avait fait déjà fait beaucoup de dégâts. Suite à ce feu de brousse, la députée Anyeu Mbengue s’est rendue sur les lieux pour assister les éleveurs qui sont dans le désarroi total. Elle a été sur les lieux avec le député Yoro Sow et le ministre de l’Elevage, Aly Saleh Diop.Mansour SYLLA

LES PIQUES DE L’AS DE CE LUNDI

SenePlus | Publication 23/01/2023

Macky Sall dénonce la profanation du Saint Coran

Une nouvelle agression de l’Islam et de la communauté musulmane. Cette fois, elle porte la signature d’un leader politique suédois. L’extrémiste de droite suédois, Rasmus Paludan, a brûlé un exemplaire du Saint Coran. Réagissant à cet acte ignoble, le Président Macky Sall condamne «très fermement l’acte odieux de l’extrémiste de droite suédois Rasmus Paludan qui a brûlé un exemplaire du Saint Coran». A l’en croire, l’islamophobie et la haine des musulmans sont abominables et doivent être combattues sans concession.

Les Évêques au Palais

Restons avec le chef de l’Etat qui a reçu samedi les Évêques sénégalais. Selon la présidence, les religieux catholiques se sont entretenus avec le Président Macky Sall au sujet de l’évolution des chantiers comme celui du sanctuaire marial de Popenguine. A l’issue de la rencontre, les évêques ont prié pour que la paix continue de régner au Sénégal. Par ailleurs, le Président Sall a accordé une audience à la secrétaire d’État au Trésor américain en tournée africaine. Janet Yellen affirme que le Sénégal est un partenaire privilégié des États-Unis. Les défis communs tels que la sécurité alimentaire ont été abordés lors de cet entretien.

23 transporteurs en garde à vue au commissariat de Pikine

Trois bus de Dakar Dem Dikk ont été saccagés par des transporteurs en grève depuis quelques jours. La direction générale de Dakar Dem Dikk condamne ces actes d’incivisme commis sur ses bus samedi, aux environs de la gare des Baux Maraîchers. Les forces de l’ordre qui veillent sur le transport depuis le début du mouvement d’humeur ont interpellé 23 personnes qui sont placées en garde-à-vue au commissariat de Pikine. La société nationale de transport public compte ester en justice contre les auteurs de ces actes. Des biens de plusieurs passagers ont aussi été saccagés, renseigne Dakar Dem Dikk qui compte sur les forces de défense et de sécurité pour assurer sa mission de service public.

Grève de 72h des travailleurs des Collectivités Territoriales

La méga coalition ITCTS-And Gueusseum poursuit son mouvement d’humeur après l’évaluation du 8e plan d’actions. Ce, dit-elle, à cause de la banalisation des grèves par un mutisme déconcertant et une logique de pourrissement du pouvoir. Ainsi face àcette posture du gouvernement, indique-t-on dans un communiqué, la meǵa coalition a décidé d’intensifier la radicalisation dans la durée avec des grèves perlées accompagnées du boycott du programme élargi de vaccination (Pev), parachèvement du boycott de l’ensemble des programmes de santé et la rétention des données sanitaires et sociales. S’agissant du ministère des Collectivités Territoriales, la meǵ a coalition fustige la lenteur du recensement du personnel dont le délai de rigueur était fixé au 20 janvier 2023 par le chef de l’Etat, tout autant que l’attitude de certains maires qui font tout pour freiner le processus pourtant inéluctable. C’est pourquoi l’intersyndicale des travailleurs des Collectivités Territoriales du Sénégal (ITCTS) décrète une grève totale de 72 heures les mardi 24, mercredi 25 et jeudi 26 février 2023. Ils vont conduire d’abord le même mot d’ordre de grève de 72h les mercredi 1er, jeudi 02 et vendredi 03 février 2023.

And Gueusseum aussi à partir du 1er février

Restons avec la méga coalition ITCTS-And Gueusseum qui va paralyser le système sanitaire à l’image des Collectivités Territoriales. Selon Mballo Dia Thiam et Compagnie, le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) traîne les pieds dans l’extinction des foyers de tension au Centre Talibou Dabo, à l’hôpital régional de Ourossogui, à Polymed (Mbour) sans oublier le règlement des arriérés de 104 millions de primes COVID-19 dus aux travailleurs des collectivités territoriales. Sans oublier les 20 milliards de créances de l’ANACMU dus aux services med́ ico-sanitaires et la révision du traitement salarial des conseillers en travail social, entre autres, par le ministère des Finances et du Budget. Ainsi And Gueusseum décrète une grève de 72 heures les mercredi 1er, jeudi 02 et vendredi 03 février 2023 avec respect des urgences et du service minimum. Cette fois, ils vont boycotter le programme élargi de vaccination (PEV) àpartir du 1er février 2023 ainsi que tous les autres programmes et activités de formation, de supervision et des réunions de coordination et réunions de staff et la rétention des informations sanitaires et sociales.

Le cadre de vie agressé à Thiès

«Dès les premiers jours après mon installation à la tête de la Ville de Thiès, mon constat a été que le cadre de vie a été agressé dans tous les domaines ». Les propos sont de Dr Babacar Diop, maire de Thiès. Ce qui lui a permis, dit-il, de noter que la ville était envahie par les saletés, l’insécurité, l’obscurité, sans compter l’absence de jardins publics. C’est dans ce cadre que des opérations de nettoiement ont aussitôt été engagées. Et il s’en est suivi une opération ville lumière, mais aussi intelligente avec l’installation d’un wifi gratuit sur la promenade des Thiessois. Pour Dr Babacar Diop, une ville doit être protégée et organisée. C’est ainsi qu’il a engagé ce week-end, une opération de désengorgement des artères comme les avenues de Caen, Léopold Sédar Senghor, la voie de contournement Nord (VCN), le marché Sahm, etc. L’opération est baptisée, « pour un meilleur cadre de vie et de sécurité, la Ville de Thiès travaille pour vous ».

Le cadre de vie agressé à Thiès (bis)

Restons avec le maire de Thiès qui a mené une véritable opération contre l’installation sauvage de panneaux publicitaires, de kiosques etc. Il s’est agi également, au-delà des supports publicitaires, des étals, des échoppes, d’enlever les épaves de véhicules. En ce qui concerne les panneaux publicitaires, il renseigne avoir reçu beaucoup de demandes depuis son arrivée, mais il a préféré attendre de mettre de l’ordre dans le secteur, en dégageant tous les supports n’étant pas en règle. Selon lui, l’opération relève tout simplement d’une volonté de protéger le cadre de vie à Thiès, pour en faire la première ville politique, sociale, économique, touristique, etc. Il s’est par ailleurs réjoui de la tenue prochaine du conseil des ministres décentralisé à Thiès et en tant que démembrement de l’Etat, dit-il, la ville travaille à faire en sorte de créer les conditions d’un très bon séjour du président de la République et de son gouvernement.

Le nom du Pr Sourang à l’ISEP de Thiès ?

L’Alliance pour la Solidarité (AS) s’associe à tous ceux qui souhaitent la bienvenue à Thiès au Président Macky Sall, et qui apprécient ses tournées économiques, afin de booster les politiques territoriales pour l’équité et la justice sociale. L’Alliance en a profité pour proposer que l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel (ISEP) de Thiès soit baptisé au nom du Pr Moustapha Sourang.Au regard de tout ce qu’il a fait dans ce pays, en tant que doyen, puis Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, indique Papa Latyr Ndiaye (président de l’AS), le Pr Moustapha Sourang mérite une telle reconnaissance en tant que Thiessois. A l’en croire, , l’idée de lancer une pétition pour en faire la demande avait commencé à germer, mais il a demandé aux initiateurs de ne pas emprunter cette voie, étant convaincu que le président de la République sera sensible à la question.

UASZ : les doléances des étudiants et des enseignants

L’Université Assane Seck de Ziguinchor traîne quelques difficultés liées à l’achèvement de certains chantiers et au déficit d’infrastructures. Profitant de son séjour à Ziguinchor, le ministre de l’Enseignement Supérieur a visité la bibliothèque, les amphis et toilettes en construction depuis quelques années. Au terme de sa visite, Pr Moussa Baldé a rencontré la Coordination des Étudiants de ladite université, les PATS, le SUDES et le SAES UASZ. Ensemble, ils ont passé en revue les problèmes de l’université qui ont pour noms : déficit d’infrastructures, lenteur dans l’achèvement des travaux de construction des salles de cours, des logements, du nouveau restaurant, du complexe sportif entre autres. Les différents acteurs ont réclamé la finalisation des chantiers au regard de l’augmentation chaque année du nombre d’étudiants. Ils ont, par la même occasion, demandé l’augmentation du nombre d’amphis, la construction d’une autre bibliothèque, l’attribution à chaque Ufr d’un bus. La question de la session unique a aussi été posée sur la table devant le ministre. Les étudiants ont également réclamé l’érection d’un complexe sportif, un terrain de football, de handball, de basket entre autres. Ils n’ont pas manqué de rappeler la finition des chantiers de l’Ufr Santé et l’équipement de ses laboratoires. Le ministre de l’Enseignement Supérieur a tenu à rassurer les étudiants quant à sa détermination à résoudre définitivement leurs doléances par priorité.Il dit avoir pris bonne note des doléances des enseignants.

Guy Marius Sagna demande à Sonko de boycotter le procès

Si le président du Pastef a laissé planer le flou sur son procès contre Adji Sarr, malgré son discours va-t-en-guerre, le député Guy Marius Sagna, quant à lui, n’y est pas allé par quatre chemins. «Le mot d’ordre, c’est que Sonko n’aille pas répondre», lance-t-il devant la foule. Pour lui, Sonko n’écarte pas l’idée d’y aller. «Mais tu ne vas pas y aller et on attend Macky Sall sur le tournant. S’il touche à un cheveu de Sonko, il nous trouvera sur son chemin », dixit le député.

Trafic illicite de bois : dix charrettes saisies à Bounkiling

Les services des Eaux et Forêts de Bounkiling dans la région de Sédhiou ont saisi dix charrettes transportant du bois en partance vers la Gambie, a appris dimanche l’APS. Les dix charrettes, remplies de troncs d’arbres, ont été saisies dans la nuit du 21 au 22 janvier 2023, indique une source sécuritaire jointe par l’APS. Elle ajoute que ces charrettes ont été interceptées à quelques 3 kilomètres du village de Saa-sita, proche de la frontière gambienne.