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Dette publique : Les projections en fin décembre 2022 prévoient un montant de 11.447,2 milliards FCFA, soit 67,9% du PIB… (Ministre des finances)

https://www.dakaractu.com Les députés sont en train de faire l’étude du projet de loi du ministère des finances et du budget pour l’année 2023. Ce jour coïncidant avec la dernière ligne droite du marathon budgétaire permettra au ministre des finances et du budget, après les travaux en commission, de soumettre l’information relative à la marche du budget du Sénégal de l’année qui s’achève dans quelques jours. Dans le rapport final lu ce matin par le rapporteur général, le ministre des finances et du budget a fait une évaluation de la dette publique. Le ministre dira que l’encours de cette dette qui correspond au stock des emprunts contractés par l’État du Sénégal, doit être analysé en référence à celle de l’administration centrale, d’autant plus que la dette contingente des autres administrations publiques n’est pas prise en compte.

Par conséquent, il a indiqué que la dette de l’administration publique reste le référentiel en matière de comparaison, tout en informant qu’elle était estimée, fin juin, à 11 326 milliards de FCFA, soit 67% du PIB. Toutefois, les projections, poursuit-il, pour l’encours de la dette en fin décembre 2022 prévoient un montant de 11.447,2 milliards FCFA, soit 67,9% du PIB.

Il fera également noter que la dette transcende les régimes politiques. D’ailleurs, dans l’encours de la dette publique actuelle, figurent des prêts ayant permis la réalisation de projets importants effectués avant l’année 2000, notamment le barrage de Diama et de Manantali dont une partie du financement a été mobilisée avec le Fonds koweïtien de Développement. Sur un autre plan, il a indiqué que de 2000 à 2012, la question de la mobilité, avec notamment le financement de l’autoroute, ainsi que celle de l’électricité, à travers la recapitalisation de la Senelec, se sont traduites par des emprunts qui impactent pour plus de 2.000 milliards de FCFA l’encours actuel de la dette. Selon Moustapha Ba, de 2012 à maintenant, le recours aux prêts concessionnels, semi concessionnels et aux marchés financiers a été amplifié pour financer le développement du pays. Il en est ainsi des infrastructures publiques, de l’électrification rurale, des politiques d’équité territoriale et d’inclusion sociale.