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Ministère de l’agriculture,de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire : Le projet de budget arrêté à 268 408 535 578 Fcfa

https://www.dakaractu.com Le marathon budgétaire se poursuit toujours à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui c’est au tour du ministre de l’agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, de défendre son projet de budget 2023 devant les parlementaires. Pour cette année, au titre de l’exercice 2023, le projet de budget du Ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Sécurité alimentaire est arrêté à 268 408 535 578 FCFA en autorisations d’engagement (AE) et à 187 630 633 780 FCFA en crédits de paiement (CP). Les travaux ont commencé depuis ce matin. Les députés se penchent déjà sur l’examen du projet de budget soumis à leur appréciation…

Aly Ngouille Ndiaye s’engage pour l’amélioration du circuit de distribution des semences

Dakar, 1er déc (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a fait part de son ambition de travailler à l’amélioration du circuit de distribution de semences et d’engrais pour l’année 2023.

“Notre objectif pour l’année prochaine est d’améliorer le circuit de distribution, que ça soit pour les semences ou pour les engrais, et faire de sorte que l’argent de l’agriculture aille aux agriculteurs”, a-t-il déclaré.

Il intervenait mercredi lors de la plénière de l’Assemblée nationale consacrée au vote du budget du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire pour l’exercice 2023. Le ministre de l’Agriculture a invité les députés et les maires à œuvrer avec le gouvernement pour arriver à cet objectif, avant d’évoquer la problématique de la mise en place des semences d’arachide. Selon Aly Ngouille Ndiaye,  82590 tonnes de semences, dont 57932 tonnes certifiées, ont été mises à la disposition des producteurs  lors de la campagne agricole 2022-2023, pour une subvention d’un montant de 14,412 milliards FCFA. Pour l’engrais subventionné, a ajouté le ministre, “plus de 155.000 tonnes” ont été distribuées aux producteurs pour un montant de 47 milliards FCFA, sans compter que des initiatives sont en train d’être mises en œuvre pour le développement de l’engrais biologique. Il a de même signalé que son département est en train de travailler sur une Stratégie nationale de la politique de la souveraineté alimentaire qui doit être soumise au chef de l’Etat avant fin décembre, conformément à ses instructions. Le budget du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a été arrêté, pour l’exercice 2°23, à 268. 408. 535. 578 francs CFA en autorisations d’engagement et à 187.630.633.780 FCFA en crédits de paiement.AN/BK

Cinquante-trois milliards CFA pour le nouveau programme d’équipements agricoles

Dakar, 1er déc (APS) – Le ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire réserve 53 milliards de francs CFA de son prochain budget pour la mise en œuvre d’un nouveau programme d’équipement et de réalisation d’entrepôts.

Le ministre Aly Ngouille Ndiaye, en charge de ce département, en a fait l’annonce mercredi lors de la plénière de l’Assemblée nationale consacrée au vote du budget de son ministère pour l’exercice 2023.

S’adressant aux députés, il a dit que 53 milliards de francs CFA “sont prévus, pour l’année 2023, pour le matériel agricole, dans le cadre d’un nouveau programme d’équipement et de réalisation d’entrepôts”. Ce programme devrait permettre au Sénégal d’acquérir “dans les trois prochaines années 700 tracteurs dont une bonne partie en 2023”, a-t-il précisé. Il a rappelé les “efforts importants” réalisés par le gouvernement dans ce domaine, signalant qu’entre 2012 et 2022, « 77212 unités de matériel de culture attelée » ont été mis à la disposition des agriculteurs. Les paysans ont de même reçu “8845 unités motorisées, 64 moissonneuses batteuses et 200 motoculteurs », le tout ”pour un montant global supérieur à 66 milliards FCFA », a ajouté le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire. Il a promis que ces efforts seront poursuivis en vue de faciliter l’acquisition de davantage de tracteurs pour renforcer la productivité. “Des mesures vont être prises pour que dans chaque commune, les agriculteurs puissent disposer d’engins”, a assuré Aly Ngouille Ndiaye, avant d’inviter les petits producteurs à mutualiser leurs efforts afin de faciliter l’accompagnement de l’Etat et des banques pour l’acquisition de tracteurs. Il a par ailleurs annoncé que le ministère de l’Agriculture est en train de travailler sur la mise en œuvre d’un programme de 120 magasins de stockage de produits agricoles et horticoles, dont les 20 sont des entrepôts frigorifiques.

“Nous avons également d’autres privés qui sont dans le secteur avec qui nous sommes en train de travailler  pour optimiser l’implantation de ces magasins de stockage”, a-t-il indiqué.

Le budget du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a été arrêté, pour l’exercice 2023, à 268. 408. 535. 578 francs CFA en autorisations d’engagement et à 187.630.633.780 FCFA en crédits de paiement. Les crédits destinés à ce département ministériel sont répartis à travers quatre programmes dont ceux portant sur le pilotage, la coordination et la gestion administrative, ainsi que la sécurisation de la base productive et le développement des infrastructures rurales. Il y a aussi le volet augmentation de la production et valorisation des produits agricoles, le dernier programme concernant l’accompagnement à la production à travers le financement, la recherche, la formation et l’appui-conseil.AN/BK/ASG

Des résultats satisfaisants dans la production de l’oignon et de la pomme de terre (officiel).

Saly Portudal (Mbour), 29 nov (APS) -Le Secrétaire général du ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises (PME), Samba Ndao, a salué, mardi à Saly, les résultats satisfaisants dans la production de l’oignon et de la pomme de terre. ‘’Alors que la production d’oignons a dépassé la barre des 400.000 tonnes en 2021, la production de pomme de terre est passée de 67 485 tonnes en 2016 à 122 000 tonnes en 2021, soit une augmentation moyenne de 80%’’, a-t-il dit. Ndao présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier bilan de la Campagne de commercialisation horticole 2021-2022. Cette rencontre de trois jours à l’initiative de l’Agence de régulation des marchés (ARM) a regroupé tous les acteurs des chaines de valeurs pour discuter des problèmes et apporter des solutions en vue d’améliorer les conditions de commercialisation.

Selon lui, ‘’la production de carottes est quant à elle estimée à 30.000 tonnes en 2021’’. Tous ces ‘’résultats satisfaisants s’expliquent en partie par un accompagnement de l’Etat’’.

Les producteurs ont bénéficié de subventions sur les semences et engrais, suivies de mesures de contingentement des importations, la régulation du marché et le développement de la contractualisation entre producteurs et commerçants, a-t-il expliqué. ‘’Grace à la régulation du marché, la production locale, en oignon, pomme de terre et carotte arrive à couvrir les besoins de consommation pendant au moins 9 mois de l’année’’, a indiqué le secrétaire général du ministère. Samba Ndao a cependant soulevé les défis de stockage et de conservation des produits auxquels font face les petits producteurs. C’est dans ce sens que le ministère est en train de mettre en œuvre un ambitieux programme de renforcement des infrastructures de commercialisation et de stockage pour 2022-2024. Ainsi, ‘’cinq plateformes seront installées dans les zones de Mbane, Ndiaye Mberesse (Dagana), Rao (St Louis), Ngoméne (Pout), Ross Bethio (St Louis) et une chambre froide d’une capacité de 1500 tonnes à Fass Boye’’, a-t-il annoncé. A en croire le Secrétaire général du ministre du commerce, les marchés pour la réalisation de ces infrastructures de conservation ‘’sont déjà lancés et les travaux vont démarrer au plus tard au début du mois de janvier 2023’’, a assuré Samba Ndao.FD/OID

La production d’arachide projetée en baisse de 11% (ministre)

Dakar, 1er déc (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a déclaré que ses services tablent cette année sur une baisse de 11% de la production d’arachide. “Cette année, dans nos prévisions, nous avons à peu près 11% de baisse pour la production d’arachide. Nous passons de 1.600.000 tonnes à1.500.000 à peu près”, a-t-il dit aux députés. Il intervenait lors de la plénière de l’Assemblée nationale  consacrée au vote du budget du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire pour l’exercice 2023. Selon Aly Ngouille Ndiaye, ses services tablent par ailleurs sur ‘’une baisse de 36 %’’ de la production de niébé pour l’année 2022. Il a souligné en revanche que ‘’des efforts considérables ont été consentis  pour le maïs, le riz ainsi que pour les autres espèces diverses’’, sans donner plus de détails Le budget du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire pour  l’année 2023 est arrêté à 268.408.535.578 FCFA en autorisations d’engagement et à 187.630.633.780 FCFA en crédits de paiement. AN/BK/ASG

Aly Ngouille Ndiaye s’engage pour l’amélioration du circuit de distribution des semences

Dakar, 1er déc (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a fait part de son ambition de travailler à l’amélioration du circuit de distribution de semences et d’engrais pour l’année 2023.

“Notre objectif pour l’année prochaine est d’améliorer le circuit de distribution, que ça soit pour les semences ou pour les engrais, et faire de sorte que l’argent de l’agriculture aille aux agriculteurs”, a-t-il déclaré.

Il intervenait mercredi lors de la plénière de l’Assemblée nationale consacrée au vote du budget du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire pour l’exercice 2023. Le ministre de l’Agriculture a invité les députés et les maires à œuvrer avec le gouvernement pour arriver à cet objectif, avant d’évoquer la problématique de la mise en place des semences d’arachide. Selon Aly Ngouille Ndiaye,  82590 tonnes de semences, dont 57932 tonnes certifiées, ont été mises à la disposition des producteurs  lors de la campagne agricole 2022-2023, pour une subvention d’un montant de 14,412 milliards FCFA. Pour l’engrais subventionné, a ajouté le ministre, “plus de 155.000 tonnes” ont été distribuées aux producteurs pour un montant de 47 milliards FCFA, sans compter que des initiatives sont en train d’être mises en œuvre pour le développement de l’engrais biologique. Il a de même signalé que son département est en train de travailler sur une Stratégie nationale de la politique de la souveraineté alimentaire qui doit être soumise au chef de l’Etat avant fin décembre, conformément à ses instructions. Le budget du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a été arrêté, pour l’exercice 2023, à 268. 408. 535. 578 francs CFA en autorisations d’engagement et à 187.630.633.780 FCFA en crédits de paiement.AN/BK

Vote du budget du ministère de l’agriculture : la problématique de la distribution des intrants encore agitée

https://www.sudquotidien.sn/ Les députés ont voté hier, mercredi  30 novembre, le budget 2023 du ministère de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire qui est arrêté à 2 68 408 535 578 F CFA en autorisation d’engagement et à  187 630 633 780 F CFA  en crédits de paiement. Lors des débats généraux, les parlementaires sont  revenus sur la problématique des intrants, du matériel agricole et la campagne de commercialisation de l’arachide. En séance plénière hier, mercredi 30 novembre, pour le  vote du budget 2023 du ministère de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire, les députés ont sollicité l’évaluation de la distribution des intrants dans le secteur agricole. Sur ce, ils ont demandé leur mise en place à temps utile  au profit des ayants droit que sont les agriculteurs. Ils ont ainsi dénoncé la cherté de l’engrais et des semences. Selon eux, cela est dû aux intermédiaires qui sont entre l’Etat et les producteurs.  « Il faut régler la question de la distribution des engrais. Il faut enlever dans le circuit les opérateurs économiques qui sont à l’origine des malversations notées dans la distribution des intrants », indique le député Samba Dang. Le matériel agricole a aussi beaucoup intéressé les députés. A ce sujet, ils ont souligné la faiblesse des quantités distribuées avant de demander  davantage de petits matériels, de décortiqueuses, de moissonneuses batteuses. Certains ont dénoncé le fait que souvent ce matériel agricole est affecté à des personnes autres que les agriculteurs qui vont l’utiliser à d’autres fins. Ces manquements notés dans la distribution des intrants et du matériel agricole ont amené le député Guy Marius Sagna  à  exiger de l’Etat un audit du matériel agricole. « La quantité insignifiante de matériel que vous distribuez est affectée à des businessmen et des opérateurs qui vendent ces matériels  en Gambie  ou les louent. Ça, c’est de notoriété publique, ils vivent sur le dos des paysans. Ça doit suffire », se désole-t-il. Prenant la parole pour défendre le budget de son département, le ministre Aly Ngouille Ndiaye a rappelé la mise en place de 82590 tonnes  de semences dont  57932 tonnes  certifiées pour la campagne agricole 2022-2023  pour une subvention d’un montant  de 14,412 milliards  FCFA. Il a indiqué par ailleurs que des efforts considérables ont été également  consentis  pour le maïs. le riz  ainsi que pour les autres espèces. Le projet  de budget du ministère de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire  est arrêté cette année à 268 408 535 578 FCFA en autorisations d’engagement et à  187 630 633 780 FCFA  en crédits de paiement.NDEYE AMINATA CISSE

Cinquante-trois milliards CFA pour le nouveau programme d’équipements agricoles

Dakar, 1er déc (APS) – Le ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire réserve 53 milliards de francs CFA de son prochain budget pour la mise en œuvre d’un nouveau programme d’équipement et de réalisation d’entrepôts. Le ministre Aly Ngouille Ndiaye, en charge de ce département, en a fait l’annonce mercredi lors de la plénière de l’Assemblée nationale consacrée au vote du budget de son ministère pour l’exercice 2023.

S’adressant aux députés, il a dit que 53 milliards de francs CFA “sont prévus, pour l’année 2023, pour le matériel agricole, dans le cadre d’un nouveau programme d’équipement et de réalisation d’entrepôts”.

Ce programme devrait permettre au Sénégal d’acquérir “dans les trois prochaines années 700 tracteurs dont une bonne partie en 2023”, a-t-il précisé. Il a rappelé les “efforts importants” réalisés par le gouvernement dans ce domaine, signalant qu’entre 2012 et 2022, « 77212 unités de matériel de culture attelée » ont été mis à la disposition des agriculteurs. Les paysans ont de même reçu “8845 unités motorisées, 64 moissonneuses batteuses et 200 motoculteurs », le tout ”pour un montant global supérieur à 66 milliards FCFA », a ajouté le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire. Il a promis que ces efforts seront poursuivis en vue de faciliter l’acquisition de davantage de tracteurs pour renforcer la productivité. “Des mesures vont être prises pour que dans chaque commune, les agriculteurs puissent disposer d’engins”, a assuré Aly Ngouille Ndiaye, avant d’inviter les petits producteurs à mutualiser leurs efforts afin de faciliter l’accompagnement de l’Etat et des banques pour l’acquisition de tracteurs. Il a par ailleurs annoncé que le ministère de l’Agriculture est en train de travailler sur la mise en œuvre d’un programme de 120 magasins de stockage de produits agricoles et horticoles, dont les 20 sont des entrepôts frigorifiques.

“Nous avons également d’autres privés qui sont dans le secteur avec qui nous sommes en train de travailler  pour optimiser l’implantation de ces magasins de stockage”, a-t-il indiqué.

Le budget du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a été arrêté, pour l’exercice 2023, à 268. 408. 535. 578 francs CFA en autorisations d’engagement et à 187.630.633.780 FCFA en crédits de paiement. Les crédits destinés à ce département ministériel sont répartis à travers quatre programmes dont ceux portant sur le pilotage, la coordination et la gestion administrative, ainsi que la sécurisation de la base productive et le développement des infrastructures rurales. Il y a aussi le volet augmentation de la production et valorisation des produits agricoles, le dernier programme concernant l’accompagnement à la production à travers le financement, la recherche, la formation et l’appui-conseil.AN/BK/ASG

Campagne arachidière : Une production de 1,5 million de tonnes attendue

http://lesoleil.sn Avec une baisse de 11 % par rapport à l’année dernière, la production arachidière de cette année est estimée à 1,5 million de tonnes. Le Gouvernement, qui a organisé, hier, un Conseil interministériel sur la question, tente de mettre les ingrédients pour une campagne de commercialisation réussie.  Le Sénégal attend une production de 1,5 million de tonnes d’arachide pour cette campagne qui vient de démarrer. La révélation est du Premier ministre Amadou Bâ. Il s’exprimait, hier, à l’occasion d’un Conseil interministériel sur la campagne arachidière. Pour le Chef du Gouvernement, il est important de résoudre définitivement les problèmes récurrents notés dans la commercialisation. « Grâce aux bonnes dispositions prises par le Gouvernement du Sénégal et à une bonne pluviométrie, nous aurons une production de 1,5 million de tonnes. Il s’agit maintenant de travailler à augmenter les ressources des acteurs de la filière », a-t-il déclaré, évoquant le sens de ce Conseil qui a réuni tous les acteurs de la chaine de valeur arachide. Le Ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a expliqué que, malgré une baisse de 11 % par rapport à la production de l’année dernière, les dispositions nécessaires ont été prises pour un bon déroulement de la campagne. « Une réunion avec les acteurs a permis de fixer un prix plancher de 275 FCfa le kg. Cela a été fait en concertation avec tous les acteurs. Maintenant, chacun est libre de vendre à un prix supérieur à celui qui a été annoncé », a-t-il précisé. Aly Ngouille n’a pas manqué de saluer les efforts des différentes parties pour s’accorder sur l’essentiel des préoccupations, à quelques exceptions près.

Incertitudes autour de la taxe et de l’ouverture des exportations 

Si les acteurs et les autorités publiques se sont accordés sur la plupart des points, certaines questions restent encore en suspens. Si la période des exportations a été initialement retenue de décembre 2022 à avril 2023, les réserves des acteurs ont poussé l’État à revoir sa position. Au sortir des échanges à huis clos, le Ministre de l’Agriculture a assuré qu’aussi bien pour cette période que la taxe à l’export, les discussions vont se poursuivre « Le Premier ministre nous a demandé d’organiser une autre rencontre pour définir une période qui convienne à tout le monde. Nous allons également discuter de la pertinence ou non d’instaurer une taxe à l’exportation », a-t-il expliqué. Mais, d’ores et déjà, les acteurs de la filière se sont accordés sur un certain nombre de points qui ont abouti à des instructions du Premier ministre. Amadou Bâ engage, par exemple, les Ministres des Forces armées, de l’Intérieur, des Finances, de l’Agriculture et du Commerce de prendre les mesures nécessaires pour veiller à l’application effective du prix plancher de 275 FCfa. « J’engage également le Ministère des Finances et celui de l’Agriculture à poursuivre l’ensemble des efforts entrepris en vue de procéder au règlement, dans les meilleurs délais, des factures en instance des opérateurs. Et le Ministre chargé de l’Agriculture, de notifier, dans les meilleurs délais, les lettres de constitution de stock aux opérateurs semenciers afin de leur faciliter la collecte », a-t-il souligné. Par ailleurs, soucieux de veiller à l’effectivité de l’interdiction d’exporter les semences, Amadou Bâ a demandé aux forces de sécurité de prendre toutes les dispositions pour éviter la commercialisation des semences en dehors du territoire national. À propos de la Sonacos, le Premier ministre l’invite à prendre les dispositions utiles pour assurer un bon approvisionnement et veiller au bon déroulement de la campagne de collecte. Dans le même sillage, il appelle les institutions de recherche à poursuivre et à intensifier le travail de reconstitution du capital semencier et d’amélioration du niveau de fertilité des sols.Oumar FÉDIOR

Production horticole : L’importation du surgelé de pomme de terre passe de 2000 tonnes à 6000 tonnes en trois ans

Selon Amadou Abdoul Sy, directeur de l’Agence de régulation des marchés, l’importation du surgelé de pomme de terre est passée de 2000 tonnes à 6000 tonnes en trois ans. Il rappelle que le Sénégal est un grand importateur de pommes de terre en Afrique. Chaque année, ce sont plus de 80 000 tonnes qui viennent essentiellement de l’Europe (Belgique, France, Allemagne, Hollande, etc.) Dans les boutiques, le produit importé est celui que l’on voit le plus. Malgré les gels des importations décrété périodiquement par l’Etat, la pomme de terre du Sénégal n’arrive toujours pas à sortir la tête de l’eau quand il s’agit d’écoulement. « Pour avoir 6000 tonnes de surgelé, il faut avoir 30.000 tonnes de pomme de terre, ce qui veut dire qu’il y a un marché que nos opérateurs perdent et s’il y a un investisseur qui fait le surgelé, ce sont des parts de marché important », a souligné M. Sy.

La valeur ajoutée du secteur agricole chute de plus de 29 milliards de FCFA en 2021

https://www.lejecos.com La valeur ajoutée du secteur agricole sénégalais a enregistré une baisse de 29,8 milliards de francs Cfa, passant de 1 491,9 milliards de francs Cfa en 2020 à 1 462,1 milliards en 2021, malgré les efforts financiers consentis par l’État dans la campagne agricole 2021/2022. Ces résultats sont rendus publics par le ministère en charge de l’économie, du plan et de la coopération dans le rapport de la Revue annuelle conjointe 2021. Le rapport indique dans la foulée que la production céréalière est évaluée à 3 480 394 tonnes en 2021 contre 3 640 545 tonnes en 2020, soit une baisse de 4,4%. Cette situation s’explique, selon le rapport, par la baisse des superficies emblavées et des rendements de la plupart des spéculations, avec l’installation tardive de l’hivernage et des déficits pluviométriques dans la majeure partie du territoire. La production de riz est évaluée à 1 326 761 tonnes en 2021, soit une baisse de 2% par rapport à 2020 (1 349 723 tonnes) et reste en deçà de l’objectif de 1 600 000 tonnes. Toutefois, la Revue annuelle conjointe rapporte que le rendement du riz a enregistré une augmentation de 4% entre 2020 et 2021, pour se situer à 3 482 kg/ha.Bassirou MBAYE

Production arachidière au Sénégal en 2021 : Baisse de 119 682 tonnes par rapport à 2020

https://www.lejecos.com La production arachidière au Sénégal s’est établie à 1 677 804 tonnes en 2021, soit un taux de réalisation de 86,4% par rapport à l’objectif. Comparée à 2020, le rapport de la Revue annuelle conjointe (Rac) 2021 note qu’elle a baissé de 119 682 tonnes. Selon le rapport, ce résultat est dû aux pertes de semis, engendrées par les pauses pluviométriques par endroits et aux séquences sèches récurrentes dans certaines zones qui ont entrainé une baisse de 6% du rendement entre 2020 (1 467 kg/ha) et 2021 (1 382 kg/ha). De même, la même source fait savoir que sur la période, les superficies emblavées ont diminué, passant de 1 225 081 ha en 2020 à 1 214 316 en 2021.Bassirou MBAYE

En moins de 2 ans,l’Afrique a perdu 12,4% de ses liaisons maritimes directes (rapport)

(Agence Ecofin) – En Afrique comme ailleurs, les ports ont eu du mal à faire face à l’accroissement de la demande dans un contexte de reprise post-Covid, en raison du manque d’équipements, de main-d’œuvre et d’installations de stockage. L’Afrique a perdu 12,4% de ses liaisons maritimes directes entre le troisième trimestre 2020 et le deuxième trimestre 2022 en raison de la congestion de ses ports, a révélé la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) dans un rapport publié le 29 novembre. Le rapport explique cependant que la perte des liaisons maritimes directes durant la période sous revue n’est pas un phénomène spécifique à l’Afrique. La région Amérique latine et Caraïbes a perdu 13,5% de ses liaisons maritimes directes contre 3,7% pour l’Europe, 2,9% pour l’Asie & Océanie et 2,6% pour l’Amérique du Nord. Ces pertes s’expliquent par la congestion des ports qui ont eu du mal à faire face à l’accroissement de la demande dans un contexte de reprise post-Covid, car ils manquaient souvent d’équipements, de main-d’œuvre et d’installations de stockage. Les difficultés liées à la congestion des ports étaient initialement concentrées dans trois régions  : la Chine, l’Europe septentrionale et la côte ouest des Etats-Unis. Toutefois, à mesure que les sociétés de transport maritime ont redéployé leurs navires sur des liaisons plus fréquentées et plus rentables, d’autres régions ont été touchées plus durement. En outre, des transporteurs, désireux d’accroître leurs bénéfices, ont modifié les itinéraires de leurs navires, qui ont arrêté de faire escale dans certains ports. En 2021, la pénurie de capacités de transport maritime et les perturbations causées par la pandémie du coronavirus, conjuguées à un rebond du volume du commerce maritime, ont fait grimper les taux de fret des marchandises conteneurisées à des niveaux record. À la mi-2021, les taux étaient quatre fois plus élevés qu’avant la pandémie. Les transporteurs de conteneurs ont également eu à supporter des dépenses supplémentaires, mais ont affiché des bénéfices record.

La reprise s’essouffle

Les taux de fret spot des marchandises conteneurisées ont explosé pour la plupart des itinéraires, y compris pour les liaisons à destination des régions en développement. Entre décembre 2020 et décembre 2021, le taux par EVP est ainsi passé de 2521 dollars à 6450 pour l’itinéraire Shanghai-Afrique du Sud (Durban) et de 2521 dollars à 7452 dollars pour l’itinéraire Shanghai-Afrique de l’Ouest (Lagos). Le rapport a également révélé que la part de l’Afrique dans les importations mondiales par voie maritime, mesurée en volume de marchandises déchargées, était de 5% en 2021.  La part du continent dans les exportations mondiales par voie maritime, mesurée en volume de marchandises chargées, a, quant à elle, atteint 7%. L’Asie, première région de chargement et de déchargement, continue d’occuper le devant de la scène avec 42% des exportations et 64% des importations mondiales, suivie par l’Amérique continentale, l’Europe, l’Océanie et l’Afrique.

Globalement, le commerce maritime international a rebondi de manière significative en 2021 avec une croissance estimée à 3,2 %, après une baisse de 3,8 % enregistrée en 2020.

En 2022, cette reprise s’est toutefois essoufflée, en raison notamment du ralentissement économique mondial, des nouvelles vagues de Covid-19 qui ont entraîné des fermetures d’usines en Chine et des tensions géopolitiques dans un contexte de guerre en Ukraine. La croissance du commerce maritime international devrait tomber de 1,4 % cette année. Pour la période 2023-2027, le secteur qui assure 80 % des échanges commerciaux mondiaux devrait se développer à un taux annuel moyen de 2,1 %, un rythme plus lent que la moyenne enregistrée sur les trois décennies précédentes (3,3 %). En ce qui concerne les compagnies de transport maritime, le rapport de la CNUCED indique que le secteur du transport maritime par conteneurs s’est consolidé horizontalement au fil du temps par un jeu de fusions-acquisitions. De plus, les transporteurs ont adopté des stratégies d’intégration verticale en investissant dans des activités d’exploitation de terminaux et dans d’autres services logistiques. Ils travaillent aussi de plus en plus ensemble au sein de consortiums et d’alliances. Conséquence  : entre 1996 et 2022, la part des 20 premiers transporteurs dans la capacité de charge totale des porte-conteneurs est passée de 48 à 91 %, alors que les quatre premiers transporteurs contrôlent aujourd’hui plus de 50% de cette capacité de charge.

Programme Global Gateway : l’Union européenne va investir 777 millions $ dans les infrastructures en Afrique

(Agence Ecofin) – Les investissements s’inscrivent dans le cadre du programme « Global Gateway », un plan d’aide au développement doté de 155 milliards $ et considéré comme la réponse de l’UE à l’initiative chinoise des nouvelles routes de la soie. L’Union européenne (UE) a annoncé, lundi 28 novembre, la mobilisation de 750 millions d’euros (777 millions $) pour soutenir les investissements dans les infrastructures de transport, de numérisation et des énergies propres en Afrique. « Nous sommes prêts à signer un nouvel accord de financement d’une valeur de 750 millions d’euros portant sur les énergies propres, les couloirs de transport stratégiques et la numérisation. Les travaux devraient bientôt commencer sur les câbles sous-marins destinés à relier numériquement l’Afrique de l’Est et l’Afrique de l’Ouest à l’Europe », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen (photo), lors d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une réunion entre la Commission européenne et l’Union africaine (UA).

Ces investissements s’inscrivent dans le cadre du programme « Global Gateway », un plan d’aide au développement dévoilé début 2022 par l’UE. Ce plan prévoit notamment des investissements de 150 milliards d’euros (155 milliards $) en Afrique sur six ans pour contribuer notamment au développement des infrastructures dans les domaines de la numérisation, de l’énergie et du transport. 

Les fonds doivent provenir des ressources propres de l’Union et de ses institutions financières comme la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), ainsi que des 27 pays membres et leurs institutions nationales de développement, sans occulter les contributions du secteur privé européen. Ce plan a, entre autres, identifié 11 couloirs de transport stratégiques pour faciliter les échanges et la mobilité en Afrique, ainsi qu’entre l’Afrique et l’Europe, tout en développant de nouvelles chaînes de valeur au profit des industries africaines et européennes. Le programme « Global Gateway » prend les allures d’une réponse européenne aux « nouvelles routes de la soie », un projet porté par Pékin et qui prévoit la construction de chemins de fer, de routes et de ports dans divers endroits du monde, et plus particulièrement en Afrique.

166,36 millions d’euros pour la construction de l’Autoroute Dakar-Tivaouane-Saint Louis

Dakar, 30 nov (APS) – Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi, à Abidjan, un prêt de 166,36 millions d’euros pour la construction de l’Autoroute Dakar-Tivaouane-Saint-Louis qui va permettre de désenclaver les régions Nord du Sénégal, a-t-on appris le même jour. Selon un document dont l’APS a eu connaissance, ‘’la Banque africaine de développement apporte un prêt de 119,69 millions d’euros, et l’Africa Growing Together Fund, une facilité parrainée par la Banque populaire de Chine, un prêt de 46,67 millions d’euros’’. La même source précise que le projet vise notamment à ‘’construire une Autoroute à 2×2 voies de 3,5 mètres extensibles à 2×3 voies sur 200 kilomètres y compris la construction de 8 échangeurs et l’aménagement de 113 passages pour piétons dont  82 inferieurs et 31 supérieurs’’.

Il s’agit également de construire 50 kilomètres de pistes et 8 kilomètres de voiries dans les localités traversées avec éclairage public solaire dont 3 kilomètres dans la commune de Mekhé, 2 kilomètres à Guéoul et 3 autres kilomètres à Kébémer, et de protéger l’Autoroute contre l’ensablement par la réalisation de 200 km de plantation linéaire en 2 fois 2 lignes.

Le projet va aussi ‘’permettre de construire et/ou de réhabiliter des infrastructures sociales notamment 3 centres et/ou postes de santé, un bâtiment du laboratoire de recherche en sciences de la santé à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis’’. Le communiqué signale que des infrastructures marchandes, notamment trois gares routières seront également construites ou réhabilitées. Toutes ces infrastructures seront alimentées en énergie solaire photovoltaïque. Les principales zones desservies sont les régions de Dakar et de Thiès ainsi que les départements de Saint-Louis, de Kébémer et de Louga, près de 7 millions d’habitants (chiffres de 2019), soit 42,76% de la population totale du Sénégal, mentionne le document. Le communiqué rappelle qu’au 31 juillet 2022, le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement au Sénégal comprenait 29 opérations pour un engagement total de 2,3 milliards d’euros.OID/ASB

109 milliards FCFA de la BAD pour l’autoroute Dakar-Saint Louis

https://www.sikafinance.com La Banque africaine de développement (BAD) et la Chine financent à hauteur de 166,36 millions d’euros, soit 109 milliards FCFA, la construction de l’autoroute Dakar- Tivaouane-Saint Louis, un axe routier stratégique de 200 km dans le nord-ouest du Sénégal. Le financement comprend plus précisément un prêt de 119,69 millions d’euros de la BAD et 46,67 millions d’euros d’Africa Growing Together, un fonds de 2 milliards de dollars lancé en 2014 par l’institution panafricaine et la Banque populaire de Chine. D’un coût d’investissement global d’environ 800 millions de dollars, l’autoroute Dakar-Saint Louis vise à connecter la liaison des grands pôles économiques du Sénégal, à développer les échanges avec les pays de la CEDEAO et réduire les disparités en matière d’infrastructures de transport dans la partie septentrionale du pays. C’est en outre l’un des maillons importants dans la réalisation progressive des grands axes transcontinentaux tels que la route Madrid-Tanger-Nouakchott-Dakar.  » L’autoroute Dakar-Saint Louis ouvrira l’accès aux régions du nord, considérées comme le grenier du Sénégal en termes de riziculture, ainsi qu’une zone à fort potentiel minier », a déclaré Marie-Laure Akin-Olugbade, vice-présidente par intérim de la BAD pour le développement régional et la prestation de services. Le projet va consister notamment à la construction de routes à 2×2 voies, extensibles en 2×3 voies à terme, à la réalisation de 8 échangeurs et de 113 passages piétons, à la construction de 50 km de routes secondaires et de 8 kilomètres de routes intérieures avec éclairage public solaire. En février et septembre dernier, le projet avait respectivement bénéficié d’une enveloppe de 270 millions de dollars de la Banque islamique de développement (BID) et de 63 millions de dollars du Fonds saoudien pour le développement (SFD) pour sa réalisation.Olivia Yao

Vote budget : 19 milliards 575 105 951 francs pour la culture

https://lequotidien.sn Le ministre de la Culture et du patrimoine historique, Aliou Sow, a annoncé, mercredi, qu’une dotation spéciale de 100 millions de francs Cfa allait être consacrée à la poursuite des travaux de la Commission nationale de rédaction de l’His­toire générale du Sénégal. «(…) malgré les contraintes, le ministre des Finances et du budget a tenu à mettre à la disposition du département, une dotation spéciale de 100 millions de francs Cfa qui est dans le processus. D’ici à une semaine, la commission qui s’occupe de l’Histoire générale du Sénégal aura cette dotation», a déclaré Aliou Sow lors du vote du budget de son ministère. Le budget 2023 de son département, arrêté à 19 milliards 575 105 951 de francs Cfa, a été adopté par 90 voix contre 62. Le ministre a précisé que sur la production de 18 volumes sur les 25, la dotation était de 300 millions de francs Cfa. «Monsieur le ministre, vous avez sauvé une situation exceptionnelle, nous vous en remercions», a-t-il dit, s’adressant au ministre des Finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba.  Aliou Sow a aussi annoncé le recrutement prochain de sortants de l’Ecole nationale des Arts devenue Ecole nationale des arts et métiers de la culture avec la construction des Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté. «La première décision que nous avons eu à prendre est de recruter la totalité des sortants de l’Ena et de les affecter dans les 46 Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté qui seront érigées dans les 46 départements et qui doivent avoir chacune un animateur culturel qui est un spécialiste chargé d’encadrer et de gérer le contenu culturel de ces maisons», a expliqué Aliou Sow répondant aux questions des députés de Yewwi askan wi (opposition), Guy Marius Sagna et Birame Soulèye Diop. Il a ajouté qu’une convention sera signée dans les prochains jours avec le ministre de la Jeunesse, car les équipes sont en train de finaliser le contenu de ce document. Apportant des précisions sur le statut de ces sortants de l’Ena, le ministre de la Culture dit avoir saisi ses collègues de la Fonction publique et des Finances, même s’il faut rappeler qu’au concours, il est signalé que le recrutement à la Fonction publique n’est pas obligatoire, dit-il.Propos recueillis par Amadou MBODJI (ambodji@lequotidien.sn)

PIB : la contribution de la culture se chiffre entre 40 et 50 milliards

Dakar, 30 nov (APS) – Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, estime que la contribution du secteur de la culture à l’économie se situerait entre 40 et 50 milliards de francs CFA par an. ‘’La contribution du secteur de la culture dans l’économie nationale, sur la base du PIB révisé en 2014, est de l’ordre de 40 à 50 milliards de francs par an en valeur ajoutée sur le Produit intérieur brut », a-t-il dit lors du vote du budget du ministère de la Culture et du Patrimoine historique. Il a signalé que le budget de ce département, qui tournait autour de 10,5 milliards de francs en 2012, fait depuis l’objet lors d’une ‘’hausse significative ». Le projet du budget 2023 du ministère de la Culture et du Patrimoine historique est arrêté à 19 milliards 575 millions 105 mille 951 FCFA en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Après les interventions de quelques députés, la séance a été suspendue à minuit, l’heure limite des séances plénières. Les travaux ont repris ce mercredi matin. FKS/ASG/OID

L’Oqsf sensibilise les consommateurs sur le surendettement

https://www.lejecos.com Dans le cadre des Journées de l’Inclusion financière (Jif)-2022, le ministère des finances et du budget, a organisé ce 29 novembre, à travers l’Observatoire de la qualité des services financiers (Oqsf), une session de sensibilisation sur la prévention du surendettement et des impayés des clients, à l’intention des et organisations syndicales d’enseignants et des associations de consommateurs. Ladite session a été présidée par Momar Diop, représentant du Ministre des finances et du budget, président du Conseil d’orientation de l’OQSF en présence du directeur général du Créditinfo West Africa, Monsieur Adamou Sambaré et de la BCEAO.

Le secrétaire exécutif de l’Oqsf, Habib Ndao a souligné à ce titre que la rencontre a pour objectif d’éduquer financièrement les populations à travers leurs relais que sont les associations consuméristes sur les causes du surendettement, son impact négatif mais aussi les sensibiliser sur la stratégie et le comportement responsable à adopter pour éviter le surendettement.

Pour le secrétaire exécutif de l’Oqsf, cette session de sensibilisation se tient dans la foulée de la concertation sur la vie chère pour « éviter le gaspillage, encourager l’épargne, réduire la fatalité du surendettement » en réunissant les prêteurs (banques, Sfd) et les populations à travers les associations de consommateurs. Momar Ndao qui a représenté les consommateurs a souligné quelques causes du surendettement qui dit-il, « sont fondamentalement sociétales ». Cela veut dire, selon lui que « culturellement dès l’instant qu’on a un revenu toute la famille, proche éloignée, s’accroche à ce revenu ». Selon Momar Ndao, il y a aussi des causes qui sont dues au fait que, parfois, une situation nouvelle imprévisible arrive, et le consommateur doit pouvoir y faire face. A côté de ces causes qui sont directement liées au consommateur, à son comportement, M. Ndao en voit d’autres relatives aux comportements des banques. En ce sens, il indique que « qu’il y a une grande concurrence au niveau des banques et que facilement vous êtes sous l’appât des crédits qui sont proposés tout simplement parce que les établissements doivent rentabiliser leur structure ». Aussi, note-t-il, le déficit d’information fait que parfois beaucoup de consommateurs se font octroyer des crédits, sans se rendre compte réellement de ce qu’ils devront gérer comme charge. « Le message fort qu’on donne aux consommateurs c’est de pouvoir se focaliser sur les dépenses essentielles et éviter les accessoires », lance le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) à l’endroit des usagers. L’atelier a également été l’occasion d’alerter sur le fait qu’un « niveau élevé du surendettement peut provoquer une instabilité du système financier à cause des créances en souffrance ».

Le rôle du Bureau d’information sur le crédit (BIC) dans la prévention du surendettement a été discuté avec un accent mis sur le mode de fonctionnement du dispositif, la notion de consentement préalable ainsi que les avantages du BIC pour les consommateurs

. Par ailleurs, Souleymane Sembéne qui a représenté l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (Apbef) a invité « les clients à aller vers la bonne information pour comprendre mieux les conditions de banque ». Il a souligné que le surendettement provoque une dégradation du portefeuille des banques qui sont, à leur tour, obligées de sélectionner les clients pour éviter des créances en souffrance. Il a également relevé l’importance de s’endetter utile, d’éviter les endettements directs impliquant des retenues sur salaire, de laisser toujours une marge pour les crédits à urgence vitale ou les imprévus, d’éviter les crédits faciles et les détournements d’objectifs. Pour sa part, Sidy Lamine Ndiaye, Directeur Exécutif de l’APSFD a insisté sur le respect des principes de protection des clients pour éradiquer le surendettement. Enfin, le secrétaire exécutif de l’Oqsf, Habib Ndao a invité les participants à cette session de sensibilisation à « capitaliser l’ensemble des connaissances acquises et transmettre aux populations à la base » pour élargir le champ de l’éducation financière.Bassirou MBAYE

Plus de 13 millions de personnes transportées par le TER au 30 octobre dernier (DG Senter)

Tivaouane, 30 nov (APS) – Le Train express régional (TER) reliant Dakar à Diamniadio a transporté plus de 13 millions de personnes de sa mise en service le 27 décembre 2021 au 30 octobre dernier, a-t-on appris du directeur général de Senter, la Société nationale de gestion du patrimoine du TER, Abdou Ndéné Sall,

“Au 30 octobre passé, 13 millions 800.000 voyageurs ont pris le Train express régional », à raison de « 60.000 voyageurs par jour, soit 1.800.000 voyageurs par mois”, a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

“Cet outil de transport de masse a convaincu de nombreux Sénégalais dont la plupart préfèrent garer désormais leur véhicule au niveau des stations” de service, a souligné l’ancien secrétaire d’Etat chargé du  Réseau ferroviaire national. Abdou Ndéné Sall a salué l’option des pouvoirs publics sénégalais de privilégier, dans leur action, des initiatives qui impactent “toujours la grande majorité des Sénégalais comme le Train express régional et bientôt le BRT”, Bus à “haut niveau de service” devant relier Dakar à Guédiawaye et à la grande banlieue dakaroise. Selon lui, cette démarche s’inscrit “dans une prospective stratégique en pensant aux générations futures”. A terme, dit-il, le déploiement du TER devrait contribuer à “soulager de manière significative et définitive les difficultés naguère causées par les cars de transport en commun”. Abdou Ndéné Sall a donné des assurances quant à la cote du Sénégal auprès des partenaires financiers, estimant que des institutions comme la Banque africaine de développement et l’Agence française de développement (AFD) “ne mettent jamais gratuitement leurs sous là où ils n’attendent pas un retour d’investissement”. La BAD et l’AFD font partie des institutions ayant contribué au financement du Train express régional.MKB/BK/ASG

VERS LA CREATION DES JOURNEES DU FONCIER

https://www.sudquotidien.sn Le Directeur exécutif de l’Ipar, Cheikh Oumar Ba, a laissé entendre que la Plateforme nationale sur la gouvernance foncière (Pngf) travaille à la création des Journées du foncier, pour plus d’inclusion et une gouvernance foncière au Sénégal

Le Directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), Cheikh Oumar Ba, a laissé entendre que la Plateforme nationale sur la gouvernance foncière (Pngf) travaille à la création des Journées du foncier, pour plus d’inclusion et une gouvernance foncière au Sénégal. Il l’a dit hier, mardi, lors d’un atelier de restructuration de la Plateforme nationale de dialogue sur la gouvernance foncière au Sénégal (Pngf).

Les acteurs de la Plateforme nationale sur la gouvernance foncière (Pngf) au Sénégal, regroupant, entre autres acteurs, le secteur public, le secteur privé, la société civile, les institutions de recherche et universités, les élus locaux et nationaux, se sont réunis, hier mardi, à Dakar dans le cadre d’un atelier de restructuration de la Pngf. Ladite plateforme de facilitation et d’animation du processus de dialogue sur la gouvernance foncière avec comme principal instrument les Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux forestiers dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale a adopté une nouvelle charte pour plus d’ouverture et de consensus autour du foncier aux fins de minimiser les conflits. Le directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), par ailleurs responsable du secrétariat de la Plateforme de gouvernance foncière au Sénégal, Cheikh Oumar Ba, de saluer de prime abord la création d’une dynamique consensuelle autour de la gouvernance foncière. «Le Sénégal fait partie des rares pays à avoir créé une dynamique aussi consensuelle dans le monde» parce que, poursuit-il, «nous en avons discuté tout dernièrement avec la Fao (L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, ndlr) au plan mondial. Tout simplement, parce qu’on a réussi à mettre autour de la table, en 2014, l’ensemble des parties prenantes notamment le gouvernement, le secteur privé, la société civile, la recherche… pour dialoguer autour des questions foncières. Parce qu’en 2008, le monde a connu une crise». A l’en croire, «le monde allait vers une catastrophe». Et donc tout ceux qui avaient de l’argent voulaient s’accaparer des terres. En réponse à cela, «le monde s’est réuni aux Nations Unies pour mettre en places les Directives volontaires, lesquelles donnent la priorité et la primauté d’attribution des terres aux populations à la base», a-t-il rappelé pour justifier. En clair, c’est le consentement libre et éclairé avant toute attribution foncière, la transparence dans la gestion des terres et l’investissement durable.

500 FEMMES ONT DROIT À UN TITRE FONCIER

Au registre des résultats engrangés par la plateforme, il dira : «Il existe un cadre où tous les acteurs peuvent se concerter et prendre un certain nombre de décisions. Deuxièmement, il y a des plateformes régionales notamment à Ziguinchor, à Podor, dans les Niayes et dans le Bassin arachidier. Ce qui va se poursuivre dans l’ensemble du territoire national. Troisièmement, la plateforme a réussi à accompagner 500 femmes à accéder au foncier ; leur droit a été reconnu. Quatrièmement, nous travaillons à aller vers une perspective où, chaque année, nous allons organiser des Journées du foncier devant permettre aux acteurs d’appréhender les questions latentes, pour une meilleure prise en charge des problèmes soulevés», a développé Cheikh Oumar Ba. Tanor Meissa Dieng, président de la Plateforme nationale sur les Directives volontaires pour la gouvernance foncière au Sénégal quant à la sécurisation du foncier relèvera : «Il faut regrouper tous les acteurs du foncier pour cerner le problème latent». A l’en croire, « il existe un arsenal juridique quasiment basé sur la loi sur le domaine national pour la gestion du foncier ». Mais, à côté de ces dispositions, poursuitil, «il existe tout un ensemble de méthodes de gestion basée sur les coutumes et pratiques traditionnelles de gestion foncière». Donc, «cette plateforme va pousser les décideurs à la prise en charge urgente, au nom de la gouvernance foncière, les réformes qui avaient été engagées depuis 2014 par le président Macky Sall», a-t-il soutenu. Le représentant du ministre de l’Agriculture de rappeler, pour magnifier, l’action volontariste du gouvernement qui s’est très vite approprié les Directives volontaires pour asseoir une gouvernance responsable de son foncier. Conscient des nombreux défis à relever, le représentant du ministre de l’Agriculture soulignera : «Au terme de cette rencontre, la nouvelle structuration de la plateforme sera validée, avec comme résultats : l’amélioration de la plateforme nationale pour une meilleure prise en charge des préoccupations, l’actualisation des préoccupations de chaque catégorie d’acteurs et la formalisation de l’adhésion à la plateforme avec des modalités spécifiques», a-t-il expliqué. Jean Pierre MALOU

Les chercheurs africains en Fixation Biologique d’Azote sollicitent l’accompagnement des Etats

Dakar, 29 nov (APS) – Les membres de l’Association africaine pour la fixation biologique d’azote (AABNF) ont sollicité, mardi, l’accompagnement des Etats pour une bonne vulgarisation de leurs recherches.

‘’Nous avons besoin d’aide et d’appui fort de la part des autorités étatiques pour une bonne vulgarisation de nos recherches’’, a déclaré Dr Saliou Fall, chercheur à l’Institut sénégalaise de recherche agricole (Isra).

Fall s’exprimait ainsi à l’occasion du 19e congrès de l’AABNF, un collectif de chercheurs issus des pays africains qui s’activent dans le domaine de la fixation de l’azote, un processus qui permet à un organisme de produire des substances protéiques à partir de l’azote qui est la pierre angulaire de toutes les activités biologiques existantes dans l’écosystème. Selon lui, les autorités étatiques doivent ‘’donner plus de crédibilité pour promouvoir la recherche et le développement dans le domaine de la fixation d’azote qui est la pierre angulaire de toutes les activités biologiques existantes dans l’écosystème’’. ’’Un simple chercheur, dans son laboratoire ne peut rien faire s’il n’ a pas derrière lui une volonté politique à haute échelle pour appliquer ses résultats’’, a-t-il fait savoir. A l’en croire, des ‘’résultats probants existent’’, en termes de recherches liées à la fixation biologique d’azote. Mais, ‘’il y a un défaut de moyens pour les vulgariser’’ a-t-il déploré. Pour sa part, le président du comité d’organisation du congrès, le professeur Abdelkade Békki, a souligné que ‘’l’application de la recherche est du rôle des décideurs.’’ ’’Les résultats issus des laboratoires ne voient jamais le jour s’ils ne sont pas appliqués. Malheureusement, ce n’est pas du rôle du chercheur d’aller sur les champs et d’appliquer’’, a-t-il expliqué Sur ce point, il a relevé qu’il  ‘’faut donc une volonté politique pour une concrétisation’’ de leurs recherches.MDD/MK/OID

Application des baisses : L’État et les commerçants prix dans les taux

https://lequotidien.sn Le président de la République a décrété 2023 comme année sociale. La mise en œuvre de cette volonté doit être l’affaire du gouvernement de «combat» qui a été mis en place et dirigé par Monsieur Amadou Ba. Pour faire face à la cherté de la vie et alléger le panier de la ménagère, de larges concertations ont été engagées et abouties à onze mesures parmi lesquelles figure en bonne place la réduction du prix de certaines denrées de première nécessité. Depuis le début de l’application de ces mesures, le gouvernement se heurte à la réticence de certains récalcitrants qui rechignent à appliquer les nouveaux tarifs comme indiqué. C’est un effort titanesque  : 2275 boutiques ont été contrôlées 2 jours après l’application des 11 mesures qui ont été prises par le gouvernement du Sénégal, 689 commerçants ont été verbalisés lors du contrôle. Ces informations sont du ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana. Le gouvernement affiche la ferme volonté de faire respecter l’application des 11 mesures prises lors de concertations entre les acteurs du secteur. Derrière cette volonté se cache une tout autre réalité, celle de la réalité du terrain. En attestent les difficultés auxquelles se heurte l’applicabilité des nouvelles mesures prises, tendant à réduire la cherté de la vie et alléger le panier de la ménagère. Ceux qui souffrent le plus de ces mesures «sont les détaillants», s’offusque un commerçant rencontré au marché de Rufisque. A l’en croire, «le détaillant n’a aucun intérêt à augmenter les prix à son échelle. Le gros du problème, c’est au niveau des grossistes qui ne jouent pas franc jeu». Revenant sur le contrôle sur l’effectivité de l’application des prix, «il estime que cela doit se faire normalement en amont auprès des grossistes» pour voir le prix auquel les produits nous ont été cédés par comparaison à ce qui a été discuté et arrêté avec le gouvernement lors des concertations. L’indignation est la même chez Seydina, boucher. «Je n’applique pas les nouveaux tarifs parce que j’achète toujours au même prix. Je vends le kg de viande à 3800 F Cfa sinon, je ne vais pas m’en sortir», explique-t-il. Il ajoute  : «Le Sénégal n’a pas de bœufs, la plupart des bœufs nous viennent du Mali. Or, si ces derniers ne réduisent pas le prix, nous ne pouvons rien faire.» Pour sa part, Mbaye Sarr est un grossiste qui ne porte pas de gants pour exprimer sa colère.Même s’il convient que le gouvernement est dans son rôle, il estime que les grossistes sont aussi des pères de famille, chefs de ménage qui font partie intégrante de la société sénégalaise. Après cette mise au point faite, il lance  : «Le gouvernement n’a pas pris en compte les stocks qui étaient déjà en train d’être écoulés et qui avaient été achetés avant les concertations. On devait donner un temps d’écoulement au moins d’un mois pour qu’on se prépare à l’application de nouveaux tarifs et qu’on s’organise avec les partenaires.» Selon lui, «cela a été fait dans la précipitation et obéit plus à une logique politicienne plutôt à un soulagement du coût de la vie». Interpellé lors du vote de son budget sur la question, le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, avait assuré que le gouvernement n’a pas décidé de baisser les prix unilatéralement et sans concertations. «On a commencé par appeler les industriels, les consommateurs, etc. On a passé au peigne fin les problèmes du secteur. Des études poussées ont même été faites avant d’arrêter les 11 mesures. L’avis de l’administration a été sollicité avant la soumission au chef de l’Etat», s’est-il défendu à l’Hémicycle. De 22 milliards en 2022, le budget du ministère du Commerce est passé à 122 milliards 235 millions 696 mille 379 francs Cfa, soit une hausse de plus de 100 milliards qui trouve son explication dans la subvention sur les denrées de première nécessité pour éviter que les prix ne prennent l’ascenseur.

LE RAPPORT DE L’ARMP ÉPINGLE LES MAIRIES DE YOFF, DE KEUR MASSAR…

L’Armp a rendu, mercredi, ses rapports 2020 et 2021 sur le respect des dispositions du Code des marchés publics. La commune de Yoff, le Centre de formation professionnelle de Mbour, la mairie de Keur Massar, la mairie de Bargny et la Gouvernance de Ziguinchor ont la note « performance peu satisfaisante ». Dans son rapport 2020, l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) note des manquements dans le processus de passation de marchés publics à la mairie de Yoff. C’est une période qui concerne la gestion de Abdoulaye Diouf Sarr, maire de juin 2014 à janvier 2022 et le régulateur ne donne pas une bonne note à cette commune dans la classification des autorités contractantes selon la nature et la consistance des dysfonctionnements relevés. Yoff est logé dans la catégorie « performance non satisfaisante ». D’après l’Armp, il y a 3 sur 20 autorités contractantes, soit 15% auprès desquelles des « violations significatives » des dispositions du Code des marchés publics ont été décelées. Sous ce rapport, le régulateur épingle la mairie de Yoff et le Centre de formation professionnelle de Joal-Fadiouth. L’Armp décerne aussi performance non satisfaisante au Centre de formation professionnelle de Mbour, à la mairie de Keur Massar, la mairie de Bargny et la Gouvernance de Ziguinchor.

Le Fonsis et la mairie de Kongheul refuse d’être audité

L’Armp qui a rendu hier ces rapports d’audit et de gestion des années 2020 et 2021. Saër Niang, son Directeur général a indiqué qu’au titre de la gestion 2021, des cabinets avaient pour mission d’auditer 120 autorités contractantes réparties en 6 groupes. Finalement, l’audit a porté sur 117 autorités contractantes (ac). La raison ? Le Fonds souverain d’Investissements stratégiques (Fonsis) qui, contrairement à l’avis de l’Armp, s’estime non soumis aux dispositions du Code des marchés publics et a refusé, comme les années précédentes, d’accueillir la mission, d’après M. Niang. Selon l’Armp, l’actuel maire de la commune de Koungheul a informé n’avoir trouvé aucun dossier de marché à sa prise de fonction. Ce qui n’a pas permis aux auditeurs d’exécuter la mission. Les marchés de l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides ont été audités en même temps que ceux du ministère de l’Urbanisme, du logement et de l’hygiène publique. En définitive, renseigne le Directeur général de l’Armp, les 117 autorités contractantes auditées ont passé 7 629 marchés pour une valeur estimée à 1922 milliards 909 millions 420 mille 33 francs Cfa.

1% des marchés s’est fait de gré à gré en 2021

Les contrôles et vérifications effectués ont porté sur un échantillon représentatif de 3 361 marchés d’une valeur totale estimée à 1802 milliards 847 millions 292 mille 846 francs Cfa, soit un taux de couverture globale de 44 % en nombre et de 94 % en valeur. Par ailleurs, sur 7 629 marchés passés par les 117 autorités contractantes auditées  : 84 l’ont été par entente directe, dont 2 par offres spontanées négociées. Ces marchés passés par entente directe et offres spontanées négociées ont été audités à 100%. Parmi ceux-ci figurent  : l’entente directe pour la construction clé en main de l’autoroute Mbour-Kaolack pour un montant de 405 milliards de francs Cfa, passée par Ageroute dans le cadre d’une convention avec Exim-Bank China. L’offre spontanée négociée relative au renouvellement du collecteur Hann-Fann passée par l’Office national de l’assainissement (Onas) pour un montant de 82 milliards 860 millions de francs Cfa, l’offre spontanée négociée pour la fourniture clé en main de matériel de lutte contre les incendies et d’équipements médicaux conclue par le ministère de l’Intérieur pour un montant de 91 milliards 599 millions 39 mille 817 francs Cfa. Auparavant, il est revenu sur le rapport de 2020. Saër Niang soutient que pour les performances peu ou pas satisfaisantes, il est constaté des cas de violations graves telles que des commissions de marchés dont la composition n’est pas conforme, la non-inscription de marchés dans le Plan de passation des marchés (Ppm) ou l’Avis général de passation des marchés (Agpm), des offres qui sont signées de façon anonyme sans indication du nom et de la qualité des signataires, l’attribution de marchés à des candidats dont l’objet social est sans lien avec le marché.

« Globalement, la transparence est respectée dans les marchés publics »

Sur les 120 autorités contractantes dont les marchés ont fait l’objet de revue, seules les performances de 22 (11 collectivités territoriales, 7 Services déconcentrés, 1 établissement public, 1 ministère et 1 société nationale) ont été jugées peu satisfaisantes. A en croire, le directeur général de l’Armp, les « audits n’ont pas révélé de dysfonctionnements qui relèveraient de velléité de détournements ». Par ailleurs, le directeur général de l’Armp note qu’au Sénégal on passe à peu près 30.000 marchés par an. Selon lui, on peut retenir que 67% des marchés ont été remportés par les entreprises nationales, soit seules ou soit en groupement. Les entreprises étrangères qui interviennent au niveau du Sénégal sont sous le chef de pelotons des entreprises chinoises. 18% des marchés sont remportés en moyenne durant les deux dernières années par les entreprises chinoises suivies par les entreprises turques, françaises qui sont autour de 4%. Ensuite, les entreprises allemandes, marocaines et les Emirats Arabes Unis sont autour de 3%. Il faut noter que les marchés de travaux représentent à peu près 85% du budget de la commande publique et les appels d’offres représentent près de 82 à 85% des marchés. Les ententes directes jusqu’ici le Sénégal calculait les ententes directes par la valeur et donc durant les années 2018- 2019 on était autour de 6 – 7%. Pour le directeur général de l’Armp, « globalement la transparence est respectée dans les marchés publics » puisque pour l’essentiel les marchés sont passés par appel d’offre qui est le mécanisme par défaut de passation de marché. Cheikh Moussa SARR, Abdoulaye SYLLA (Photo)

La Poste : Bibi Baldé avait caché des documents comptables et financiers

La Poste figure parmi les entreprises publiques épinglées dans le rapport 2021 de l’ARMP. Les auditeurs, repris par Libération, ont conclu que la société dirigée à l’époque par Abdoulaye Bibi Baldé «s’est conformée de manière moyennement satisfaisante aux procédures de passation, de suivi et d’exécution des marchés édictées par le Code des marchés publics et ses textes d’application». L’ARMP n’a pas manqué de pointer quelques entraves à son action au niveau de La Poste. «Les informations comptables et financières requises pour le contrôle de l’exhaustivité de la base d’échantillonnage n’ont pas été mises à notre disposition pour nous permettre de mettre en œuvre les diligences requises pour nous assurer de l’exhaustivité de l’état d’exécution du plan de passation des marchés», ont regretté les auditeurs.

Rapport–Part des entreprises étrangères dans les marchés : 68% reviennent aux Chinois

https://lequotidien.sn La part des entreprises étrangères dans les marchés immatriculés est estimée à 824 milliards 846 millions 904 mille 145 francs Cfa. 68% de ce montant reviennent aux entreprises chinoises, selon le rapport annuel 2021 de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp). «En 2021, le montant total des marchés immatriculés (hors secret/défense et combustible Sar/Senelec) s’élève à 1712 milliards 268 millions 798 mille 749 francs Cfa. La part, en montant, des entreprises titulaires de marchés de nationalité sénégalaise ou communautaire est d’environ 50% contre 48% pour les entreprises étrangères qui ne représentaient que 34% en 2020. 2% de la valeur des marchés immatriculés reviennent à des groupements constitués d’entreprises étrangères et communautaires», relève l’Autorité de régulation des marchés publics dans son rapport annuel 2021.

La part des entreprises étrangères dans les marchés immatriculés est estimée à 824 milliards 846 millions 904 mille 145 francs Cfa. Mieux, mentionne le document, «68% de ce montant reviennent à des entreprises chinoises», parmi lesquelles figurent : China Road & Bridge Corporation (Crbc), Consortium Sichuan Road & Bridge Group Co.Ltd et Cgoc Group Co.Ltd, Zhejiang Communications Construction Group Co Ltd (Zccc).

Crbc est attributaire du «contrat clé en main pour les études, travaux et équipements de l’autoroute Mbour-Kaolack» pour un montant de 405 milliards 191 millions 890 mille 591,5 francs Cfa. Le consortium Sichuan Road &Bridge Group Co. Ltd et Cgoc Group Co. Ltd est chargé de la réalisation «clé en main» de la deuxième phase de la Plateforme industrielle intégrée de Diamniadio (P2ID) pour un montant de 61 milliards 580 millions 673 mille 336 francs Cfa. S’agissant de Zhejiang communications construction group Co. Ltd (Zccc), il est attributaire des «travaux de réhabilitation de la section PK80 -Ziguinchor-Mpack y compris section de Tobor et parking poids lourds à Ziguinchor pour un montant de 26 milliards 453 millions 445 mille 525 francs Cfa». En 2021, indique l’Armp, «la part des marchés des entreprises chinoises s’élève 560 milliards de francs Cfa contre 33, 7 milliards de francs Cfa en 2020». Les entreprises des Emirats Arabes-Unis ont été attributaires de marchés d’envergure, notamment les marchés clé en main de fourniture de matériels de lutte contre les incendies et équipements médicaux par l’entreprise Naffco au profit du ministère de l’Intérieur pour un montant de 139 millions 641 mille 836 euros, soit 91 milliards 599 millions 039 mille 817 francs Cfa et un marché d’acquisition d’autobus Téranga Ashok Leyland de DDD pour un montant de 4 milliards 762 millions 959 mille 343 francs Cfa.

Le trio d’entreprises françaises ayant obtenu les marchés les plus importants est : Groupement Engie-Ineo Scle Ferroviaire- Thales Communi-cation, Cercis Sas et Systra.

Le Groupement Engie-Ineo Scle Ferroviaire-Thales Com-munication s’occupe des travaux du Ter Dakar-Aibd pour un montant de 31 milliards 485 millions 936 mille francs Cfa. Cercis Sas est attributaire du marché relatif aux travaux d’aménagement de la Corniche ouest de Dakar pour un montant de 18 milliards 400 millions de francs Cfa. Systra intervient dans l’«Assistance à maîtrise d’ouvrage en phase travaux : poursuite des prestations relatives à l’achèvement des travaux et à la mise en service commercial du Ter Dakar-Aibd (tranches ferme & conditionnelle)» pour un montant de 12 milliards 835 millions 439 mille 124 francs Cfa. Par Dialigue FAYE – 

Passation par entente directe : 84 marchés passés en 2021

https://lequotidien.sn Au titre de la gestion 2021, sur 7629 marchés publics passés par les 117 autorités contractantes auditées, 84 l’ont été par entente directe dont 2 par offres spontanées négociées, selon le rapport annuel 2021 de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp). L’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) a fait auditer, au titre de la gestion 2021, 117 Autorités contractantes (Ac). Lesquelles ont passé un nombre total de 7629 marchés. Sur la passation de ces 7629 marchés, les 84 l’ont été par entente directe dont 2 par offres spontanées négociées. «Ces marchés passés par entente directe et offres spontanées négociées ont été audités à 100%. Parmi ceux-ci figurent  : l’entente directe pour la construction clé en main de l’autoroute Mbour-Kaolack pour un montant de 405 milliards de francs Cfa, passée par Ageroute dans le cadre d’une convention avec Exim-Bank China, l’offre spontanée négociée relative au renouvellement du collecteur Hann-Fann passée par l’Onas pour un montant de 82 milliards 860 millions de francs Cfa, l’offre spontanée négociée pour la fourniture clé en main de matériel de lutte contre les incendies et d’équipements médicaux conclue par le ministère de l’Intérieur pour un montant de 91 milliards 599 millions 039 mille 817 francs Cfa», mentionne l’Armp dans son rapport annuel 2021 rendu public hier. A ces marchés, l’Autorité ajoute «un marché par délégation de service public (régie intéressée), d’une durée de 10 ans, relatif aux services d’opération et d’entretien des tronçons autoroutiers Aibd-Mbour, Aibd-Thiès-Touba et du pont à péage de Foundiougne ; contrat signé par Ageroute pour un montant de 99 milliards 048 millions 999 mille 157 francs Cfa».

L’Ageroute, d’après le document, «a passé, à elle seule, 35% en valeur des marchés des 117 Ac» ; mais tout en respectant globalement les dispositions réglementaires. A preuve elle a été classée «Très satisfaisante».

Par contre sur ces 117 Ac, les 46, soit 36%, ont enregistré de nombreuses non conformités ou des violations graves et ont été ainsi classées «peu satisfaisante». Parmi lesquelles le ministère de l’Artisanat et de la transformation du secteur Informel, le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (Puma), le Secrétariat général du gouvernement, la Ville de Dakar, le ministère de l’Eau et de l’assainissement, la Société immobilière du Cap Vert (Sicap), le ministère de l’Emploi, de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion, entre autres. Par Dialigué FAYE – 

Rapport 2020 de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) : Entre dysfonctionnements et satisfécit

https://lequotidien.sn La gestion de la pandémie à Covid-19 a intéressé l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) qui a publié hier, ses rapports 2020/2021. Il a été noté des manquements, des dysfonctionnements. Mais aussi de «bonnes notes» ont été constatées chez certains. Le rapport remarque également la baisse du taux de contentieux. Plusieurs liasses de pièces justificatives des dépenses effectuées au titre de la lutte contre le Covid-19 n’ont pas été mises à la disposition des enquêteurs de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp). Une révélation contenue dans les rapports 2020/2021 qui ont été présentés hier, dans un hôtel de la place. Selon le document portant sur la gestion de 2020, il s’agit notamment de la Pharmacie nationale d’approvisionnement. Le Pna a passé des marchés dans ce contexte pour un montant global de 4 milliards 233 millions 971 mille 896 francs Cfa. Il y a aussi le ministère de l’Education nationale dont le volume de marchés passés s’élève à 663 millions 947 mille 370 francs Cfa, toujours dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Les achats effectués dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 se chiffrent à plus de 10 milliards de francs Cfa, constate l’Armp. Le volume total des marchés immatriculés n’a pas subi une baisse significative malgré la présence du Covid-19 au Sénégal à partir de mars 2020. En effet, d’un montant de 1175 milliards, compte non tenu des marchés exécutés dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie, passés par dérogation au Code des marchés publics de mars à octobre 2020, selon toujours le même rapport. Sur l’ensemble des marchés immatriculés, l’appel d’offres est le mode de passation le plus utilisé représentant 67% en nombre et 61% en valeur. Sur un volume de 3277 marchés immatriculés, 167 ont été passés par entente directe. «En 2020, le taux des marchés passés par attente directe est de 5% du nombre total de marchés conclus au cours de l’année», a déclaré Saër Niang, Directeur général de l’Armp. Au titre de la gestion 2020, 120 autorités contractantes ont été auditées. Elles ont passé 7593 marchés pour une valeur estimée à 1482 526 313 914 franc Cfa. Concernant les ententes directes, selon le rapport, il a été noté des dysfonctionnements comme le délai anormalement long entre la décision de l’Armp et la date de signature ou d’approbation du contrat. Il a été signalé le refus du maire de la commune de Pékesse de transmettre ses comptes administratifs. Relativement à la répartition des marchés par rapport au mode de financement, le Dg de l’Armp a fait une précision. Il dit : «Pour l’essentiel d’année en année, systématiquement, c’est le budget national qui finance la grande partie des marchés du pays. En moyenne, pour les 3 dernières années, on voit que 63% des marchés ont été financés sur ressources propres contre 37% avec les ressources des partenaires techniques et financiers.» Le rapport a certes décelé des manquements, mais il a salué un indicateur de performance par rapport aux contentieux dans les marchés publics. «En 2020, on a eu à peu 205 recours. En 2021, à peu près 167 recours. Ça a beaucoup chuté par rapport aux années précédentes où la moyenne tournait autour de 400 recours par an. Ce qui montre que les dossiers d’appel d’offres sont mieux conçus, mais aussi la procédure déroulée avec plus de transparence, plus de sécurité et de souplesse par l’autorité contractante», d’après Saër Niang. Le taux de contentieux a baissé de moitié, analyse-t-il. Il ajoute : «Pour 78 de ces recours, les autorités contractantes ont eu raison. Mais pour 110 recours reçus et traités, les entreprises avaient raison. Il y a 14 qui étaient irrecevables, 2 pour lesquels le Comité de règlement des différends s’est déclaré incompétent.» Par ailleurs, des personnalités qui ont fait «très bien» leur passation de marché à savoir celles de l’Ageroute et de l’Agence de développement municipal (Adm) ont été distinguées. Pour leur gestion, l’Armp dit n’avoir constaté «aucun dysfonctionnement» et leur a décerné la «mention très satisfaite». Par Aliou DIALLO –  

Der/Fj : Tous les marchés quasiment conclus par entente directe, Atépa bénéficie d’un gré à gré de 715 millions FCFA

https://www.sudquotidien.sn L’ARMP a publié, hier, les résultats de ses audits 2020 et 2021. Le rapport sur la gestion de la DER/FJ et parcouru par Senenews est effarant. Les marchés passés par la DER/FR figurant dans le rapport de l’Armp ont quasiment tous été conclus par entente directe; Et pis, tous les marchés sont classés  « secret défense »/

Au regard des développements qui précèdent l’avis de l’Armp est que les marchés de la DER/FJ ne répondent pas aux critères requis par le Code des Marchés Publics pour classer lesdits marchés « secret-défense ».

L’Autorité contractante a déroulé ses procédures d’acquisitions en conformité avec l’article 20 du décret portant création, organisation et fonctionnement de la DER/FJ, qui n’est pas conforme aux exigences de l’article 25 du COA. L’Armp a noté par ailleurs que la DER/FJ ne dispose pas d’une Cellule de Passation des Marchés au sens de l’article 35 du CMP et des dispositions de l’arrêté N° 00865 du 22 janvier 2015 y relatif. La Cellule des Moyens Généraux et Passation des DER/FJ Revue indépendante de la passation des marchés au titre de la gestion 2020 Rapport Final 5 Marchés est en réalité une structure d’appui et de soutien aux autres directions, en charge entre autres prérogatives, de la préparation et de la gestion de l’exécution des marchés. Il a été décelé une entente directe avec le cabinet Pierre Goudiaby Atepa pour une mission de maitrise d’œuvre pour les travaux de construction du siège de la Der pour un montant de 715 000 000 FCFA.

Baisse du prix du loyer : la mesure sera effective le 1er janvier 2023

https://www.sudquotidien.sn Le gouvernement du Sénégal a procédé à une baisse du loyer, en hausse de « plus de 200% » en huit ans. La baisse est de 5% pour les loyers de plus de 500 000 FCFA, de 10% pour ceux allant de 300 000 FCFA à 500 000 FCFA et de 20% pour ceux inférieurs ou égaux à 300 000 FCFA. Cette dernière catégorie concerne la plus grande partie des ménages au Sénégal. A la place d’un décret, le président Macky Sall a décidé d’une loi pour éviter que la mesure ne soit dévoyée, comme celle de 2014.  Il s’agira de légiférer pour que les locataires puissent se retrouver et sentir la réduction. C’est donc un projet de loi portant baisse des prix des loyers à usage d’habitation qui sera soumis à l’Assemblée nationale dans les plus brefs délais. Et la loi devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2023, rapporte L’OBS qui donne l’information. L’Etat a décidé d’aller en croisade contre les bailleurs et courtiers récalcitrants en donnant à la Commission nationale de régulation des loyers, une compétence spécifique pour encadrer la tarification locative des baux à usage d’habitation. Le projet de loi prévoit des pénalités pour d’éventuelles infractions.

Ouverture d’un forum sur la chaîne logistique du médicament

Diamniadio, 30 nov (APS) – Un forum sur la chaîne logistique du médicament s’est ouvert, mercredi à Diamniadio sur le thème : ‘’Contribution du secteur privé pour le renforcement des produits de santé : focus sur les priorités des gouvernements’’. ‘’La chaîne logistique concerne le circuit que prend un médicament fabriqué en usine jusqu’à sa destination finale, à savoir au niveau de l’utilisateur ou le patient. C’est une fonction support qui permet, quel que soit le produit ou le bien de consommation d’être bien organisé et sécurisé’’, a expliqué Ibnou Khadim Diaw, Directeur régional de Africa ressources center (ARC) en Afrique de l’Ouest et du Centre. Diaw s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 15ème édition du Global Heath Supply Chain Summit, qui a pour objectif de soutenir la transformation durable de la chaîne d’approvisionnement des produits de santé en Afrique. Le thème de l’édition de cette année a porté sur ‘’Contribution du secteur privé pour le renforcement des produits de santé : focus sur les priorités des gouvernements’’. Pour ce forum, Diaw a soutenu que les organisateurs ont mis l’accent sur le médicament du fait de sa sensibilité et de la sécurité des patients, ajoutant que c’est ‘’toute une chaîne, qui doit être bien sécurisée pour la santé des patients’’. ‘’Nous voulons être sûrs que celui qui prend un médicament l’utilise dans de meilleurs conditions, mais aussi pour atteindre des objectifs thérapeutiques’’, a dit Ibnou Khadim Diaw, qui ajoute que le choix porté sur le médicament s’explique par le fait qu’il est vital et qu’il est lié à la vie.

Il a fait savoir que ce travail de sécurisation de la chaîne logistique concerne également l’ensemble des produits de santé.

Pour lui, les usagers n’ont cette visibilité que sur le médicament, mais ‘’au-delà de cela, il faut faire des examens qui sont composés de réactifs et tout un dispositif, à savoir les radios et les explorations fonctionnelles’’. ‘’Tout ceci fait partie des produits de santé. Et si tout cela n’est pas disponible au moment où le praticien de la santé en a besoin, il y aura un problème, ce qui peut rallonger les délais de prise en charge. Cette rallonge peut compromettre ou parfois mettre en péril le pronostic vital du patient’’, a expliqué le Directeur régional d’ARC. De son côté, le Docteur Aboubakrine Sarr, conseiller technique en pharmacie de la ministre de la Santé et de l’Action sociale, a souligné que ce forum est très utile, très important et vient à son heure, ‘’vu toute la situation problématique que traverse le secteur à cause de la Covid-19 un peu partout dans le monde ». Le représentant de Marie Khémes Ngom Ndiaye a rappelé que le Sénégal a déjà ficelé une quinzaine de projets publics et privés allant dans le sens de renforcer la production locale avec un objectif bien précis, à savoir atteindre au moins 50% des besoins en médicaments du pays d’ici 2035. ‘’L’un des éléments qui l’explique est le projet Madiba pour les vaccins. Aujourd’hui, l’Institut Pasteur de Dakar qui avait le vaccin antiamaril, détient ce projet qui va permettre de produire au moins une quinzaine de vaccins pour le Programme élargi de vaccination pour le Sénégal et toute la sous-région’’, a dit Sarr.AT/OID

Prise en charge des enseignants décisionnaires : des syndicats décrètent une grève totale,ce jeudi

https://www.sudquotidien.sn Il y aura une perturbation des cours dans les écoles, ce jeudi 1er décembre. Pour cause, le Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), le Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique (SELS/A) et le Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC) ont décrété une grève totale ce jour. Face à la presse hier, mercredi 30 novembre, ils exigent du gouvernement une meilleure prise en charge des enseignants décisionnaires. «Les syndicats que sont le SELS, le SELS/Authentique et le SNELAS/FC, ont décrété une journée de protestation, jeudi 1er décembre 2022, pour s’insurger contre la manière dont le ministre de la Fonction publique traite la problématique des enseignants décisionnaires», a déclaré le secrétaire général national du SELS, Amidou Diédhiou. Selon lui, les syndicats ont demandé au ministre de travailler à la gestion définitive de la question des enseignants décisionnaires. «Depuis très longtemps, nous avons demandé au ministre de la Fonction publique de s’arrêter et de se pencher sur la question qui est, pour nous, une question de carrière. C’est ça qui a justifié que cette question a figuré en bonne place dans les accords du 26 février 2022», a tenu à préciser Amidou Diédhiou. Les syndicats d’enseignants réclament la révision de deux décrets. «Il s’agit, pour nous, de réviser d’abord le décret 74-347, de réviser ensuite le décret 392 mais de travailler également à la création d’une disposition transitoire pour permettre aux décisionnaires reclassés déjà de pouvoir jouir de tous les avantages dont les fonctionnaires doivent jouir», a souligné le secrétaire général national du SELS, Amidou Diédhiou. A en croire les enseignants, une rencontre avec le ministre de la Fonction publique avait été tentée, mais sans suite. «Même avec la nomination du nouveau gouvernement, nous avons tenté, en tant que syndicats, de rencontrer le ministre de la Fonction publique actuel, pour lui exprimer les inquiétudes, lui dire clairement quelles sont les véritables attentes des enseignants et des syndicats sur la question des décisionnaires. On constate que  depuis le mois d’octobre, nous courrons derrière une audience. Nous n’en avons pas, mais nous avons cru, en tant que syndicats, à partir des moyens légaux que nous offre la loi, nous faire entendre», a dit Amidou Diédhiou. Après la journée de protestation, les syndicats d’enseignants vont faire une évaluation, pour pouvoir poursuivre leur plan d’actions, préviennent-ils.MARIAME DJIGO

Le patron de RSF s’engage pour la libération de Pape Alé Niang

Dakar, 30 nov (APS) – Le Secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a promis, mercredi, à Dakar, de faire le nécessaire pour obtenir la libération du journaliste sénégalais Pape Alé Niang, qui est arrêté depuis le 6 novembre pour des faits liés à l’exercice de son métier.

‘’J’ai obtenu un permis de visite. J’irai le voir demain matin. On fera tout pour qu’il sorte [de prison] le plus vite possible’’, a soutenu Deloire.

Il a pris cet engagement lors du lancement des activités du bureau de RSF à Dakar pour l’Afrique subsaharienne. ‘’Le Sénégal est un pays extrêmement important pour nous. Il doit être un modèle régional. Il faut d’ailleurs saluer les propos qu’a tenus le président Macky Sall lorsqu’il a été élu en disant que, durant son mandat, aucun journaliste ne sera placé en détention’’, a ajouté Christophe Deloire. ‘’Il l’a répété en 2018 quand on lançait le partenariat sur l’information et la démocratie. Un engagement fort ! (…) Malheureusement, cet engagement-là a été démenti. Qu’il (Macky Sall) fasse en sorte que ce soit une courte parenthèse et que Pape Alé Niang sorte de prison’’, a-t-il soutenu en présence des dirigeants des associations de journalistes du Sénégal. Le directeur du site d’information Dakar Matin a été arrêté et inculpé de ‘’divulgation d’informations de nature à nuire à la défense nationale, de recel de documents administratifs et militaires et de diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques’’. Selon Ciré Clédor Ly, l’un de ses avocats, Niang a été arrêté après avoir publié une vidéo relayant le contenu d’un rapport interne de la Gendarmerie nationale sur l’affaire Ousmane Sonko, le chef de l’opposition. Ce dernier a été inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis près de deux ans.

Pape Alé Niang risque une peine maximale de cinq ans de prison.

Le bureau à Dakar de RSF pour l’Afrique subsaharienne va ‘’couvrir’’ les activités de ladite organisation dans 40 pays africains, selon Deloire. ‘’Après deux années de fonctionnement de son bureau régional en Afrique de l’Ouest, RSF a décidé de délocaliser ses opérations en Afrique subsaharienne à partir de Dakar’’, a expliqué le journaliste sénégalais Sadibou Marong, directeur dudit bureau.

‘’Revoir [les] pratiques professionnelles’’ 

Après avoir dirigé le bureau d’Afrique de l’Ouest, Marong, diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information de Dakar, est à la tête de la représentation couvrant 40 pays. Cette dernière ‘’devient un hub pour la défense de la liberté de la presse, pour la gestion des projets de promotion de la liberté de la presse, un hub pour le plaidoyer et les campagnes en vue (…) d’un journalisme de qualité’’, a-t-il souligné. Sadibou Marong estime que ‘’travailler sur l’Afrique à partir de Dakar ne peut pas être possible sans le partenariat avec des organisations locales de défense de la liberté de la presse, les partenaires techniques et [les] correspondants’’ de Reporters sans frontières. S’exprimant lors du lancement des activités du bureau en présence de nombreux invités et employés de RSF, la journaliste sénégalaise Diatou Cissé a déploré ‘’un écosystème marqué par la désinformation et la manipulation’’. Elle parlait des problèmes auxquels le métier de journaliste est confronté au Sénégal. ‘’Il faut l’admettre, notre métier commence à battre de l’aile. La désaffection qui frappe notre métier (…) s’affirme de plus en plus’’, s’est inquiétée l’ancienne secrétaire générale du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal. Elle a ensuite appelé ses confrères à ‘’revoir [les] pratiques professionnelles’’ et à ‘’retourner à ce qui fonde (…) la dignité du journalisme, le respect strict de la vérité, des faits, l’objectivité et la rigueur’’.ESF/OID

Reprise des Conseil des ministres décentralisés,le 28 décembre à Tambacounda

Dakar, 30 nov (APS) – Le chef de l’Etat a annoncé mercredi en Conseil des ministres qu’il présidera un Conseil des ministres décentralisé à Tambacounda, le 28 décembre 2022. Macky Sall y présidera, le 29 décembre, la cérémonie marquant la Journée nationale de l’élevage. ‘’Clôturant sa communication, le président de la République a annoncé la tenue d’un Conseil des ministres décentralisé à Tambacounda, le 28 décembre 2022, ainsi que la cérémonie marquant la journée nationale de l’élevage le 29 décembre’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres. Selon la même source, le chef de l’Etat ‘’a ainsi invité le Premier ministre à préparer un document d’orientation et à présider un Conseil interministériel de développement en vue d’évaluer les engagements du gouvernement depuis 2013 et de projeter les investissements prioritaires de l’Etat dans la région, pour les trois prochaines années’’. OID/AKS

MACKY NOMME UN NOUVEAU CONSEILLER JURIDIQUE

https://emedia.sn Le président Macky Sall a nommé, mercredi 30 novembre, le Professeur Ousmane Khouma, ministre-conseiller juridique. « Le Chef de l’Etat m’a fait l’honneur de me nommer Ministre-conseiller juridique du Président de la République », nous fait-il savoir à travers un post sur les réseaux sociaux.. Rappeler que l’enseignant-chercheur Ousmane Khouma, Docteur en droit public de l’Université de Toulouse, diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Toulouse, est Maître de conférences titulaire en droit public à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (FSJP/UCAD).

Nouveau conseiller juridique de Macky Sall : Ce que le Pr Ousmane Khouma disait à propos du troisième mandat

https://www.seneweb.com Le professeur Ousmane Khouma a annoncé sa nomination en tant que conseiller juridique auprès du président de la République. Une annonce qui ne passe pas inaperçue si l’on se remémore une des sorties du juriste sur le troisième mandat. Dans le « Jury du dimanche » du 08 novembre 2020, le professeur Khouma affirmait que « juridiquement la tournure rédactionnelle ne saurait être plus claire ».  Le Dr en Droit déniait à Macky Sall toute possibilité de se représenter. Par contre, l’enseignant à l’Ucad relevait que le président Macky Sall « se trouvera des juristes qui vont argumenter le contraire et un conseil constitutionnel qui va valider ». Ousmane Khouma déclarait devant le journaliste Mamadou Ibra Kane que « le seul poids important, c’est l’évaluation qu’il (Macky Sall) fera des risques et des rapports de forces le moment venu ». Il affirmait par ailleurs qu’il était inimaginable de voir “le Conseil Constitutionnel dire non au président Macky Sall si jamais il décidait de faire une troisième candidature”.

Assemblée nationale : Les députés de l’opposition arborent des brassards rouges

https://www.dakaractu.com Tous les députés de l’opposition ont porté des brassards rouges. Selon les informations distillées au sein de l’Assemblée nationale, les parlementaires veulent, disent-ils, dénoncer ce qu’ils appellent une justice à double vitesse. Ainsi, ils comptent manifester leur désaccord et leur mécontentement vis-à-vis de la personne du ministre de la Justice et ce, jusqu’à la fin de la séance…

Fatick–Grogne au sein de l’Apr : Les coordinateurs des comités attaquent Cheikh Kanté 

https://lequotidien.sn Les coordinateurs des comités du département de Fatick sont très remontés contre  Cheikh Kanté qu’ils qualifient de fossoyeur. Lors d’un point de presse, Ibrahima Faye, l’un d’eux,  a dénoncé, avec la dernière énergie, la manière dont l’Alliance pour la République (Apr) fonctionne, surtout en cette période où le parti est en train d’être restauré, sans qu’ils n’y soient  associés.  Dans ce sens, il invite leur chef de parti, par ailleurs président de la République, Macky Sall, à prendre ses possibilités. En prélude à l’élection présidentielle de 2024, l’Apr s’est  déjà lancée dans la vente des cartes de membre. Dans le département de Fatick,  la plupart des coordinateurs de comité n’ont pas apprécié la manière dont les opérations se déroulent. Ibrahima Faye, président de comité du village de Noss dans l’arrondissement de Niakhar, s’est adressé à la presse en disant : «C’est avec une grande tristesse, un cœur meurtri et avec une grande déception que nous  nous  adressons à vous pour mettre le doigt sur l’actualité brûlante de notre parti, Apr.» Ces derniers jours, explique-t-il, «nous avons été informés par la presse du  lancement de la  vente des cartes qui a été effectué à Dakar. Ainsi, nous fustigeons, avec la dernière énergie, toute la démarche entreprise et qui est aux antipodes des règles les plus élémentaires de la démocratie dans un parti politique qui, en la matière, impose la concertation, l’inclusion de toutes les forces vives, notamment les instances reconnues, à savoir les comités de base que nous représentons ici. Malheureuse­ment il n’en a rien été». A la suite de M. Faye, les autres coordinateurs de comité déversent leur bile sur Cheikh Kanté  : «Pire même, certains responsables que nous considérons à juste titre comme des fossoyeurs,  des ennemis du parti et du Président, connus pour leurs démarches maladroites, sectaires et partisanes, sont aujourd’hui en train de déconstruire toute le travail qui a été fait dans le département.» Ibrahima Faye enchaîne les coups  : «Cheikh Kanté, puisque c’est de lui qu’il s’agit, cet homme  qui excelle dans l’art de diviser pour mieux régner, a fini de diviser toutes les 17 collectivités territoriales de Fatick en essayant d’imposer ses amis, ses partisans et ses inconditionnels, au grand dam des intérêts supérieurs de notre parti.» Il déclare que les responsables légitimes et légaux que sont les coordinateurs de comité ont sillonné tout le département pour y installer le parti depuis 2008. Quatre années de conviction, d’abnégation et de travail sans relâche, qui ont abouti à l’accession du Pré­sident Macky Sall au pouvoir. «Douze ans après, des soi-disant responsables veulent semer le désordre dans notre cher département. Nous, collectif des coordinateurs, nous ne l’accepterons pas», a-t-il martelé. Avant d’ajouter  : «Il ignore le fonctionnement de l’Apr et avance aveuglément comme un missionnaire sans foi. Forts de ces remarques, nous tenons à dire ceci au président de notre parti  : premièrement, nous rejetons totalement la procédure forcée que Cheikh Kanté veut nous imposer, deuxièmement, nous ne sommes ni de près ni de loin d’accord avec une quelconque vente de cartes et nous en prenons acte. Troisièmement, le collectif exige plus de respect et de considération de la part du Président Macky Sall et des responsables, quatrièmement, le comité ne reconnaît aucun in­termédiaire et souhaite s’entretenir directement avec le chef de l’Etat  dans les plus brefs dé­lais.» Il terminera en déclarant que le collectif compte tenir son Assemblée générale le dimanche 11 décembre 2022 afin d’évaluer sa lutte et se projeter vers l’avenir. Par Ndèye NDIAYE –  

Assemblée nationale,les propos du député Matar Diop qui ont choqué Alioune Tine

Les propos du Député de la coalition au pouvoir, Matar Diop, appelant au meurtre, ont fortement choqué le fondateur de Africa Jom Center, Alioune Tine. En appelant au meurtre les propos de Matar Diop ont fait réagir, le fondateur de Africa Jom Center. alioune Tione  qui s’est fendu d’un tweet pour alerter. : Un appel au meurtre à l’Assemblée nationale par un élu. Ce scandale mérite un débat parlementaire pour comprendre ce qu’est un Etat de droit « , a tweet Alioune Tine. Les propos du député de la majorité Matar Diop qui s’adresse aux personnes qui ont l’habitude de faire des outrages à la loi. « Il ne faut pas se limiter à jeter des lacrymogènes. Désormais, il faut user de cordes avec lesquelles, il faut les lier puis jeter à la mer et les poissons les boufferont.Avec Rewmi

LES PIQUES DE L’AS DE CE JEUDI

SenePlus  |   Publication 01/12/2022

Le chef de l’Etat adresse ses félicitations aux Lions

Le Président Macky Sall a ouvert hier le conseil des ministres par un message de félicitations aux Lions de football qui se sont brillamment qualifiés en 8e de finale de la Coupe du Monde. Le chef de l’Etat a également renouvelé ses encouragements aux joueurs de l’équipe nationale de Football ainsi qu’à l’encadrement technique et administratif. Phase II du programme de lampadaires solaires Restons à la réunion hebdomadaire du gouvernement pour souligner que le chef de l’Etat a insisté sur la mise en œuvre de la Phase II du programme de lampadaires solaires. A ce propos, il a rappelé l’importance du programme des lampadaires solaires qui demeure un marqueur de la politique d’équité sociale et territoriale. Ainsi le ministre du Pétrole et des Énergies a été invité à accélérer la mise en œuvre de la phase II dudit programme (115 000 unités), dont la répartition doit notamment obéir aux critères d’équité territoriale.

Renforcer les moyens de la Sonaged

Le Président Macky Sall veut que la nouvelle Société nationale de Gestion intégrée des Déchets solides urbains (Sonaged) fasse plus que l’Ucg. Pour ce faire, le Premier ministre Amadou Ba et le ministre de l’Hygiène publique sont invités à prendre toutes les dispositions adéquates en vue de renforcer les ressources et les moyens d’intervention de la nouvelle Société nationale de Gestion intégrée des Déchets solides urbains (Sonaged SA) pour la consolidation des performances du système de gestion des déchets solides urbains. Il s’est réjoui des efforts notables consentis par l’Etat, les agents de l’ex-Ucg, les acteurs et concessionnaires du nettoiement pour améliorer le cadre de vie des populations et la gestion des déchets solides urbains.

Décret de création de l’Université du Sénégal oriental

Une vieille doléance du Sénégal oriental sera bientôt satisfaite. La région de Tambacounda réclame depuis une décennie une université. Le gouvernement compte concrétiser cette promesse du chef de l’Etat. A cet effet, le conseil des ministres a examiné et adopté le projet de décret portant création de l’Université du Sénégal oriental (USO). Dans le même sillage, il a adopté aussi le projet de décret portant création de l’Université Souleymane Niang de Matam (USN).

Accident mortel après le match du Sénégal

Un élève âgé de 12 ans a perdu la vie à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff. Le potache a été percuté par une charrette alors qu’il jubilait après la victoire des «Lions» de la Teranga sur l’Équateur comptant pour la Coupe du monde de football. Bassirou Ndiaye est grièvement blessé à la tête. Il a été évacué à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff par les sapeurs-pompiers suite à une réquisition de la Police de Jaxaay. Finalement, le petit a rendu l’âme au bloc opératoire. Après le choc, le charretier a pris la fuite. La police de Jaxaay a ouvert une enquête en attendant les résultats de l’autopsie.

 La Senelec forme ses prestataires

Pour l’amélioration de ses services, la Société nationale d’électricité (Senelec) a entrepris depuis hier un vaste programme de formation au profit de ses prestataires agréés et entrepreneurs regroupés en collectif. Une manière, selon le chargé de communication du Collectif des prestataires agrées, Baba Sy et le Directeur général de la Senelec, de promouvoir la qualité dans l’offre de service par l’habilitation. Ce sont au total 70 mille personnes qui seront formées sur la sécurisation, l’hygiène et la protection.

Indiscipline sur la RN 1 à hauteur de Thiaroye Guinaw rails

Sur l’axe routier Poste Thiaroye/Rond-Point Sips, c’est l’indiscipline totale. Devant l’arrêt de la mairie de Guinaw rails Sud, les véhicules de transport sèment le bordel. Les chauffeurs stationnent leurs véhicules au milieu de la chaussée pour descendre ou prendre des clients. Ce qui obstrue la circulation créant ainsi des embouteillages et un désordre total. On assiste parfois à des échanges de propos aigres doux entre automobilistes. L’escadron de surveillance routière de la Gendarmerie doit y remettre de l’ordre.

Kolda : Une batteuse d’arachide broie un cultivateur

Alassane Seydi, un jeune cultivateur, a été broyé par une machine batteuse d’arachide que son frère lui a achetée récemment. L’incident s’est produit au village de Kounfarang dans la commune de Bignarabé, dans le département de Médina Yoro Foulah. C’est au moment de mettre les bottes d’arachide dans la machine que son boubou a été emporté par la machine qui l’entraîne à l’intérieur.

La Gendarmerie interpelle un faux infirmier

La gendarmerie a mis hors d’état de nuire un faux infirmier qui exerçait dans la commune de Yarang Balante, dans la région de Sédhiou. Il a été interpellé aux environs de 18h par les éléments de la brigade territoriale de Samine. La perquisition effectuée au domicile du faux infirmier a permis aux pandores de saisir un lot de matériels médicaux et des médicaments. Il s’agit de deux blouses de protection jetables, 21 pinces, 04 plateaux, 03 tensiomètres, 02 paires de ciseaux, 02 stéthoscopes, 02 blocs d’ordonnancier de 100 pages, 02 registres de consultation, 01 tambour, 01 haricot, 01 thermo flash, 01 thermomètre, un cachet et 02 frigos bar.

RSF promet de travailler à la libération de Pape Alé Niang

Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a promis, mercredi, à Dakar, de faire le nécessaire pour obtenir la libération du journaliste sénégalais Pape Alé Niang, qui est arrêté depuis le 6 novembre pour des faits liés à l’exercice de son métier. «J’ai obtenu un permis de visite. J’irai le voir demain matin. On fera tout pour qu’il sorte [de prison] le plus vite possible », a soutenu Deloire. Le Secrétaire général de RSF a fait cette promesse lors du lancement des activités du bureau à Dakar pour l’Afrique subsaharienne, de ladite organisation de défense de la liberté de la presse. «Le Sénégal est un pays extrêmement important pour nous. Il doit être un modèle régional. Il faut d’ailleurs saluer les propos qu’a tenus le Président Macky Sall lorsqu’il a été élu en disant que, durant son mandat, aucun journaliste ne sera placé en détention », a ajouté Christophe Deloire. «Il l’a répété en 2018 quand on lançait le partenariat sur l’information et la démocratie. Un engagement fort ! Malheureusement, cet engagement-là a été démenti. Qu’il (Macky Sall) fasse en sorte que ce soit d’une courte parenthèse et que Pape Alé Niang sorte de prison », a-t-il confié à l’Aps. Le bureau à Dakar de RSF pour l’Afrique subsaharienne va ‘’couvrir’’ les activités de ladite organisation dans 40 pays africains, selon Deloire.

Les nominations en Conseil des ministres

Le chef de l’Etat a secoué la diplomatie lors du conseil des ministres. Le Général de Division El Hadji Daouda Niang est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal en Côte d’Ivoire, en remplacement de Abdou Khadir Agne. Ce dernier devient ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal au Niger, en remplacement de Paul Benoit Sarr. Quant à l’expert en relations internationales Doro Sy, il est promu ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en République démocratique du Congo, en remplacement de Papa Talam Diao.

L’ancien maire de Tamba devient Pca de l’Anrac

L’ancien maire de Tambacounda, battu lors des dernières élections locales, revient aux affaires. Responsable de l’Alliance pour la République (Apr), Mame Balla Lo, est promu président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale pour la Relance des Activités économiques et sociales en Casamance (Anrac), en remplacement de Pascal Manga.

Mouhamadou Lamine Massaly nommé Pca de l’Onfp

Ses sorties intempestives contre le leader de Pastef, Ousmane Sonko, ont été rétribuées par le Président Macky Sall. L’ancien libéral Mouhamadou Lamine Massaly est nommé président du Conseil d’Administration de l’Office national de formation professionnelle (Onfp) en remplacement de Mamoussé Diagne. Par ailleurs, le chef de l’Etat a nommé Mamadou Sidibé, professeur titulaire des Universités coordonnateur du projet de l’Université Souleymane Niang de Matam (USN) et Kandioura Noba, professeur titulaire des Universités, coordonnateur du projet de l’Université du Sénégal oriental (USO).

Amaro Ntaby Badji, Directeur du Secteur public local

Le chef de Division à la Direction du Secteur public local, Amaro Ntaby Badji, est promu Directeur du Secteur public local à la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, poste vacant. Virginie Dora Diouf, précédemment Fondé de pouvoirs de l’Agent Comptable des grands projets, est nommée Agent Comptable des Grands projets à la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor en remplacement de Mamadou Oumar Bocoum, admis à la retraite. L’administrateur civil Thierno Sadou Diallo précédemment adjoint au Directeur du Contrôle budgétaire à la Direction générale du Budget, est nommé Directeur des Ressources humaines au ministère des Finances et du Budget, en remplacement de Bassirou Soumaré, admis à la retraite. Conseiller en planification à la Direction générale du Budget, Abou Aw est nommé Directeur des pensions à la Direction générale du Budget, en remplacement de Mouhamadou Diallo, admis à la retraite. Leroux Dramé, administrateur civil, est nommé Secrétaire général du Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation.

Les Eaux et Forêts de Kaffrine disposent d’une seule citerne

Dans le cadre de la lutte contre les feux de brousse, un Comité régional de développement a été tenu hier à Kaffrine en présence des autorités administratives et les services compétents. À cette occasion, le bilan de la campagne de l’année dernière a été dressé par le service régional des Eaux et forêts de Kaffrine. Selon le chef du service régional, une nette diminution des feux de brousse a été notée au cours de ces dernières années. Et pour l’année dernière, 46 cas de feux de brousse ont été signalés pour une superficie totale de 850 hectares. Pour cette année-ci, seuls 09 cas de feux de brousse ont été répertoriés sur une superficie de 456 hectares. Au cours de cette rencontre, renseigne Dakaractu, plusieurs contraintes ont été soulevées par le régional du service des Eaux et Forêts de Kaffrine. Il s’agit de l’absence d’implication des collectivités territoriales dans la préservation de l’environnement et surtout du manque de moyens de locomotion pour ledit service. La région de Kaffrine ne dispose qu’un seul camion-citerne fonctionnel.

LES PIQUES DE L’AS DE CE MERCREDI

SenePlus  |   Publication 30/11/2022

Le message de Sonko qui fait désordre

Hier, peu après le match, un message pour le moins bizarre du leader de Pastef a été diffusé sur les réseaux sociaux. « Au moment où nos gendarmes meurent, ils célèbrent la victoire de l’équipe nationale de football. Concentrons-nous sur les priorités. Ils tuent nos élites militaires et insultent Serigne Moustapha Sy. Chers patriotes, n’ayez pas le temps de célébrer une victoire, mais d’être focus sur 2024», lit-on. Mais le texte a vite disparu sur facebook. Seulement, les contempteurs du maire de Ziguinchor ont réussi à en faire des « screetshot » pour illustrer jusqu’où la boulimie du pouvoir peut mener Ousmane Sonko dont les supporters parlent de manipulations. En tout état de cause, si ce message émane vraiment de lui, après déjà sa position sur l’armée, c’est que le costume de chef de l’Etat ne lui sied pas. Il se disqualifie de fait pour diriger la nation. Il rejoindra simplement un autre chroniqueur du même acabit qui a exprimé son mécontentement face à la victoire du Sénégal devant l’Equateur.

Wallu en flagrant délit de falsification de procuration

Dans ce brouhaha parlementaire , il y a quand même des députés lucides qui mettent la nation au-dessus de tout. Le député de Kébémer Ousmane Thiam en fait partie. Elu sous la bannière Wallu à Kébémer, il a décidé de se conformer aux vœux de ses mandants, mais aussi à la constitution qui dispose que tout mandat impératif est nul. Il a clairement déclaré qu’il assume ses choix et a décidé de voter les budgets sans discontinuité. D’ailleurs, avant-hier alors qu’il devait s’absenter, il a donné sa procuration au président de la commission des Finances Seydou Diouf pour que ce dernier vote à sa place. Malheureusement, ses amis de Wallu ont falsifié sa procuration en vue de voter contre suscitant un branle-bas de combat. Mais comme Farba Ngom et consort disposaient de tous les documents du député Ousmane Thiam, l’Assemblée a tranché en annulant la procuration exhibée par le groupe Wallu. Hier, en plénière, Ousmane Thiam s’est expliqué et a dénoncé l’attitude des membres du groupe Wallu. Comme pour dire que même dans l’opposition, on falsifie des documents.

Me Kabou dénonce le silence autour du cas Didier Badji

Avec ce silence du commandement de la Gendarmerie, la famille du gendarme Didier Badji disparu va craquer. L’alerte est de l’avocat de la famille Badji, Me Patrick Kabou qui se demande qui parlera finalement à la famille, aux proches de Didier Badji et au peuple sénégalais qu’il sert depuis des années. Selon Me Kabou, on assiste dans cette affaire à une attitude qui s’apparente à de l’indifférence aussi bien de la part de la Gendarmerie (sa famille formatrice) que de l’Inspection générale d’Etat (IGE) sa famille d’accueil. Ne pas parler à sa famille biologique qui, se plaint la robe noire, en toute confiance, avait remis Didier Badji entre leurs mains est de la torture pour ces derniers. À en croire l’avocat de la famille du gendarme disparu, cette souffrance que vit la famille et les proches de Badji ne peut continuer. Et ils vont craquer à un moment, prévient-il. Pour Me Kabou, le minimum dans une relation entre des structures de l’Etat et un des leurs qui a une famille et des proches, c’est se parler pour montrer leur compassion. A l’en croire, les parents et amis de Didier Badji ne dorment plus et leur parler devient un impératif. Toutefois, qu’on leur épargne les communiqués qui retracent des songes, dit-il. A signaler que le gendarme n’est pas encore retrouvé.

Le militaire Fulbert Sambou repose au cimetière Saint Lazare

Restons sur cette affaire de disparition d’un militaire et d’un gendarme pour dire que les interrogations des familles restent sans réponse de la part des autorités. En attendant que les autorités édifient les Sénégalais sur les circonstances des disparitions de ces deux éléments des forces de défense et de sécurité, le sergent-chef Fulbert Sambou repose pour l’éternité au cimetière Saint Lazare de Dakar. La cérémonie de levée du corps s’est tenue à l’hôpital militaire de Ouakam en présence de militaires. Un hommage a été rendu au sous-officier par l’armée. Fulbert Sambou est inhumé sans autopsie sous prétexte que sa dépouille était dans un état de décomposition avancée. En tout cas, sa famille et ses amis continuent de soupçonner un assassinat.

 Moussa Tine interpelle Macky et le procureur

Ne quittons pas cette affaire sans signaler que le président du parti Alliance Démocratique Pencoo exprime son inquiétude sur le pays. Moussa Tine pense que l’affaire Fulbert Sambou et Didier Badji est d’une gravité énorme. Il pense que le procureur de la République et le président de la République, chef suprême des armées, doivent parler au peuple. A en croire l’opposant, c’est dans ces moments qu’on a besoin de la grande presse sénégalaise. Il regrette quand même que du fait des dispositions légales, les parlementaires de l’opposition ne peuvent pas mettre en place une commission d’enquête.

Mamadou Talla sur la grève des travailleurs…

Le ministre des Collectivités Territoriales, Mamadou Talla promet une solution aux doléances de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités Territoriales du Sénégal qui est en grève depuis un bon moment. Interpellé sur le mouvement d’humeur des travailleurs hier, en marge de la réunion du comité de pilotage du projet de développement économique de la Casamance (Pdec), M. Talla indique avoir hérité de cette question assez complexe, mais il est en train d’y travailler avec l’intersyndicale. A l’en croire, la question est complexe parce que tout simplement qu’il s’agit de travailleurs qui font un excellent travail dans la santé et l’éducation mais qui sont recrutés par les maires. Et selon la loi, précise-t-il, quand il y a augmentation de salaires dans la Fonction publique, les agents des Collectivités Locales doivent en bénéficier. Seulement, la difficulté est de savoir combien sont-ils et quelles sont les catégories et l’ensemble des échelons. A cet effet, d’après le ministre des Collectivités Locales, un comité est mis en place avec les agents et d’ici un mois le problème du champ d’application sera réglé.

L’Allemagne finance deux programmes à hauteur de 35,5 milliards

L’Allemagne, à travers la KfW finance deux projets du gouvernement sénégalais pour un montant global 35,5 milliards de FCFA. Il s’agit du programme de promotion de la digitalisation de l’administration publique (PRODAP) qui vise à améliorer et d’assurer la performance numérique de l’administration avec le développement du réseau informatique national de l’administration. L’appui pour ce projet est d’environ 19 milliards de F CFA. Le second programme est celui de la modernisation de la gestion foncière (PROMOGEF) pour environ 16,5 milliards. Il sera exécuté par la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) pour la modernisation du système sénégalais de gestion foncière. Ce qui permettra la sécurisation et l’accès aux droits fonciers, la mobilisation des investissements privés nationaux et internationaux et l’augmentation des recettes fiscales. Les deux conventions ont été signées hier, par la ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr et le Directeur du Bureau de la KfW à Dakar, Karl von Klitzing, en présence de l’ambassadeur d’Allemagne, Sönke Siemon.

La détresse des familles des migrants disparus

Des milliers de familles sénégalaises souffrent d’un manque de nouvelles de leurs proches disparus lors de tentatives de migrations irrégulières, a déclaré, mardi, la cheffe de la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Dakar, Valentina Bernasconi. Mme Bernasconi en a fait la révélation lors d’une table ronde sur les migrants disparus et leurs familles. Elle a surtout insisté sur la souffrance des familles dont des proches ont disparu en tentant de rallier clandestinement l’Europe. Valentina Bernasconi n’a toutefois pas donné de chiffre exact sur le nombre de familles qui seraient en souffrance, soulignant l’importance d’une synergie d’actions entre sa structure et la Croix-Rouge sénégalaise en vue d’apporter plus d’assistance à ces dernières. Elle signale que des personnes ont été enrôlées dans le cadre d’un programme du CICR consacré aux familles des migrants portés disparus (FMD). Selon Valentina Bernasconi, ce programme déjà en cours a impacté 1.648 familles de migrants qui ont pu bénéficier d’une aide économique. Il a également permis de former quelque 130 personnes avec comme perspective d’accompagner les familles dans cette période d’incertitude. 607 familles dont plus de 300 enfants ont reçu un soutien psychologique, voire psychosocial, dans le cadre de ce programme, a-t-elle précisé à l’Aps. Elle a, toutefois, insisté sur la nécessité de bâtir un programme multisectoriel qui va toucher tous les aspects des problèmes qu’une famille de migrants portés disparus peut vivre au quotidien.

 «FERLO 2022» : Les armées testent leurs capacités de riposte

Les armées sont en train de tester leurs capacités de riposte en cas d’attaques d’un ennemi usant de modes d’action hybrides. C’est dans ce cadre qu’une manœuvre nationale, (exercice bisannuel des Armées sénégalaises), dénommée «Ferlo 2022 » est initiée. Entamée depuis le 26 novembre, cette manœuvre qui prend fin le 02 décembre 2022 se déroule entre les régions de Louga, Saint-Louis et Matam. Il s’agit d’un exercice interarmées mettant en œuvre plusieurs composantes des armées de terre, de l’air et de mer ainsi que des unités d’appui et de soutien. Selon un communiqué de la Dirpa, l’exercice s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du concept de défense nationale du Sénégal. L’objectif principal, ajoute la même source, est de tester les capacités opérationnelles des unités engagées et leur aptitude à manœuvrer ensemble dans une opération de défense du territoire national face à un ennemi conventionnel usant de modes d’action hybrides. D’importants moyens humains et matériels seront déployés à cet effet, dont un hôpital militaire de campagne. L’armée profitera de la manœuvre pour communier avec les populations dans le cadre du concept armée-nation. Il est prévu à cet effet diverses prestations, notamment des consultations médicales gratuites à l’hôpital militaire de campagne installé à Dodji, dons de médicaments et de matériels médicaux aux postes de santé de Kadji Madia, Labgar, Boke Dialoubé, Diéri Diouga, Oudalaye et Loumbol.

La production de l’oignon et de la pomme de terre satisfaisante

Le Secrétaire général du ministère du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises (PME), Samba Ndao, a salué, mardi à Saly, les résultats satisfaisants dans la production de l’oignon et de la pomme de terre. Alors que la production d’oignons a dépassé la barre des 400 000 tonnes en 2021, la production de pomme de terre est passée de 67 485 tonnes en 2016 à 122 000 tonnes en 2021, soit une augmentation moyenne de 80%, a-t-il dit. M. Ndao présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier bilan de la campagne de commercialisation horticole 2021- 2022. Selon lui, la production de carottes est quant à elle estimée à 30 000 tonnes en 2021. Tous ces résultats satisfaisants s’expliquent en partie par un accompagnement de l’Etat, a-t-il dit à l’Aps. Les producteurs ont bénéficié de subventions sur les semences et engrais, suivies de mesures de contingentement des importations, la régulation du marché et le développement de la contractualisation entre producteurs et commerçants, at-il expliqué. Ainsi grâce à la régulation du marché, la production locale, en oignon, pomme de terre et carotte arrive à couvrir les besoins de consommation pendant au moins 9 mois de l’année. Samba Ndao a cependant soulevé les défis de stockage et de conservation des produits auxquels font face les petits producteurs. Cette rencontre de trois jours à l’initiative de l’Agence de régulation des marchés (ARM) a regroupé tous les acteurs de la chaîne de valeur.

Macky vers le 3ème mandat…le potentiel directeur de campagne connu

https://www.xibaaru.sn/ Macky Sall présentera sa candidature en 2024 pour un second mandat de 5 ans. Cela ne fait aucun doute. Juridiquement, il en a le droit. Moralement, c’est un « wax waxeet » ou un « reniement de sa parole donnée ». Et le Chef de l’Etat ne débat plus sur la légalité de sa candidature à la présidentielle. Il est dans l’évaluation de ses forces et ses faiblesses à travers la vente des cartes de l’APR sur tout le territoire et il va plus loin avec le montage de son équipe de campagne. Macky Sall a déjà choisi son équipe de campagne et son potentiel directeur de campagne qui va baliser le terrain vers la victoire… Passé le doute qu’il va présenter sa candidature en 2024, Macky Sall met en place son dispositif en vue de cette échéance. Il a fini par être mis en confiance par certains de ses proches que s’il présente sa candidature en 2024, il remportera l’élection présidentielle. Macky Sall se trouve ragaillardi. Il est en train d’installer son directoire de campagne, selon des sources très renseignées de Xibaaru… Il a déjà mijoté et mis en place une équipe de guerre qu’il va installer en 2024. Une équipe composée du déjà très folklorique et impopulaire Mbaye Ndiaye dont lui ainsi que ses rejetons traînent des scandales. Ainsi que Mael Thiam, Marième Badiane, Serigne Mbaye Thiam, Abdou Latif Coulibaly, Farba Ngom, Abdoulaye Daouda Diallo, Malick Sall, Harouna Dia, Abdoulaye Badji, Mame Mbaye Niang, Pape Mademba Bitèye, Moussa Bocar Thiam, Thérèse Faye, Moussa Sow… Rien qu’en impliquant Mbaye Ndiaye dans son équipe de guerre en vue de sa candidature qui risque d’être très impopulaire en 2024, Macky Sall se met en marge des aspirations du peuple sénégalais.  Un peuple qui a déjà vomi, certains qui se disent responsales ayant une base, mais qui ont fini par se couper de la population. Non seulement la grande majorité du peuple sénégalais va rejeter la candidature de Macky Sall en 2024, du fait que la Constitution le lui interdit, mais dans le directoire de campagne qu’il compte installer, il y en certains qui traînent des boulets.

Macky Sall et le président du Conseil Constitutionnel

Macky Sall n’a pas fini de sortir de l’auberge, puisque dans son camp, il se retrouve les mains liées, à cause de ses valets qui font des pieds et des mains pour qu’il soit candidat en 2024 au point de tordre le cou à la Constitution. Macky Sall n’a plus les mains libres. D’ailleurs, il doit chercher son directeur de campagne en direction de cette échéance de 2024. Un dilemme pour lui ? Qui entre son Premier ministre Amadou Ba et le Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) Idrissa Seck. Macky Sall a moins de deux ans pour choisir son Directeur de campagne. Ce sera qui entre Amadou Ba et Idrissa Seck. Amadou Ba ne fait pas l’unanimité au sein de l’Alliance pour la République (APR), et Idrissa Seck, patron du parti Rewmi n’inspire guère confiance au sein de la mouvance présidentielle. Pourtant, Macky Sall doit choisir. Il se retrouve devant un dilemme cornélien qu’il lui faudra lui-même résoudre. Il sait qu’Idrissa Seck, un présidentiable, n’acceptera jamais si facilement de soutenir sa candidature en 2024, tout en jouant les seconds rôles, alors qu’Amadou Ba ne veut pas créer de dualité au sein de l’exécutif en laissant le champ libre à son patron pour dérouler sans semer le doute dans les rangs de l’APR… Ce qui veut dire que la rivalité pourrait être âpre entre Idrissa Seck et Amadou Ba. Alors que Macky Sall va devoir trancher pour désigner qui entre les deux, va être son prochain directeur de campagne ? Dans sa tête, Macky Sall a certainement déjà tranché. Papa Ndiaga Dramé pour xibaaru.sn

Sonko renforce Pastef…Macky tue Benno avec le troisième mandat

https://www.xibaaru.sn Les prochains mois seront décisifs pour les partis politiques et mouvements de soutien. Ils devront faire preuve de tact pour avoir toutes les chances de leur côté en 2024. A une quinzaine de mois de la présidentielle, le parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) a pris les devants. Ousmane Sonko et ses camarades sont en train de gonfler leur rang. Au même moment, la machine politique Benno Bokk Yakaar croule sous le poids de son troisième mandat suicidaire. Si Macky Sall et ses camarades ne mettent pas fin à leur projet, la mouvance présidentielle risque de mal finir. Ousmane Sonko continue de rêver du fauteuil de Macky Sall. Après le rendez-vous manqué en 2019, l’actuel maire de Ziguinchor se prépare pour la présidentielle. Ayant le vent en poupe, le patriote en chef n’enlève pas son pied de l’accélérateur. Il renforce son parti pour espérer donner une belle raclée à la mouvance présidentielle en 2024. Obsédé par le pouvoir, Sonko est devenu un véritable élément du système… Le leader de Pastef pêche dans les eaux de ses adversaires d’hier. D’anciens membres de Benno Bokk Yakaar ont rejoint Pastef. Lansana Gagny Sakho est sans doute le plus distingué de ses néo-transhumants. Mais il n’est pas le seul. Le tonitruant Toussaint Manga a rejoint le navire des patriotes. Il a annoncé son adhésion au parti de Sonko le week-end dernier. Ce nouveau venu va renforcer Pastef très affaibli avec l’affaire Sweet Beauty et la question des cumuls de mandats. Élève de Me Abdoulaye Wade, Toussaint Manga va apporter un surplus dans le projet Pastef. L’ancien parlementaire a une bonne maîtrise des rouages de la politique. Son expérience permettra à Sonko de maintenir son assise dans la zone sud. Pour renforcer cet axe dans cette zone, Pastef fait les yeux doux à Aminata Assome Diatta.

Son arrivée au sein des patriotes va complètement déstabiliser Benno en Casamance.

L’’ancienne ministre de Macky ne dirait pas non à du sang neuf. Et la position qu’elle a défendu dans l’affaire des agents du renseignement disparus prouve qu’elle est loin d’être en phase avec le gouvernement, surtout dans ce dossier. Si elle ne varie pas sur ses positions, elle ne sera pas de cette race de faucons qui poussent Macky vers son projet suicidaire de troisième mandat. Pendant que Sonko renforce ses arrières, Macky Sall maintient toujours le flou sur sa candidature à un troisième mandat et n’ose pas encore se prononcer de peur de créer des remous dans son parti et chez ses alliés. Même si tous les signaux démontrent que le chef de l’Etat veut tenter le diable en 2024. Ce projet, qui ne fait pas l’unanimité au sein de Benno, est en train de tuer la mouvance présidentielle. La gestion du président est de plus en plus contestée. Ses hommes quittent le navire avant de se faire emporter par le troisième mandat. Les rares qui restent, ne sont mus que par leurs intérêts. Leurs turpitudes les poussent vers la destruction. Coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar est devenu invisible. Ce flou sur le troisième mandat avait poussé les sénégalais à retirer leur majorité mécanique à l’Assemblée nationale. Désormais, ils ont besoin des députés de l’opposition pour faire passer certaines lois au sein de l’hémicycle. Cet entêtement va causer l’humiliation de Macky et des siens en 2024. Il n’est pas trop tard pour bien faire. Macky Sall peut encore sauver Benno Bokk Yakaar. Pour cela il lui faudrait renoncer clairement à ce projet de troisième mandat. Ce qui pourrait donner à la mouvance présidentielle la latitude de préparer un adversaire capable de faire face aux assauts de Sonko. Mais le leader de Pastef devra, d’abord, s’affranchir du procès pour viol qui menace de l’envoyer en prison pour longtemps.Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru

Chaos debout à l’Assemblée nationale : Un député du PUR tape sur Amy Ndiaye Gniby

https://www.pressafrik.com Depuis sa sortie virulent contre le guide des Moustarchidines, la députée Amy Ndiaye Gniby est la cible des disciples de Serigne Moustapha Sy. Le député du Parti pour l’Unité et le Rassemblement (PUR) a eu des échanges aigre-doux avec sa collègue lors de son temps de parole. Ce qui s’est terminé par une bagarre entre les deux parlementaires. Le député Massata Samba est allé mettre une claque à Amy Ndiaye Gniby. Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a suspendu la séance du jour consacrée au vote du budget du ministère de la Justice, Ismaila Madior Fall. Les députés de l’opposition refusent de ne pas reprendre la séance si Amy Ndiaye ne présent pas ses excuses.

LE CORPS DU SERGENT FULBERT SAMBOU RETROUVÉ : Une information judiciaire ouverte

https://www.enqueteplus.com Hier, dans  un communiqué de presse, le procureur de la République a annoncé la découverte du corps sans vie du Sergent Fulbert Sambou de la Direction du renseignement militaire. En effet, le 23 novembre dernier, ‘’la marine nationale a été informée par un pêcheur demeurant au quartier Penc-Mi de la Médina, de la découverte d’un corps sans vie au large des côtes sénégalaises. Le transport subséquemment effectué sur les lieux a permis aux enquêteurs de la Section de recherches, suite aux constatations d’usage, de présumer qu’il s’agit du corps sans vie de l’un des disparus, en l’occurrence Fulbert Sambou, par la suite formellement identifié par les membres de sa famille’’, informe le procureur. En outre, ‘’le certificat de genre de mort établi, sur réquisition, par un médecin légiste, atteste que l’examen externe du corps ne distingue pas de signe traumatique ou de trace de violence et que son état de décomposition avancée ne permet pas d’établir les causes exactes du décès, encore moins l’autopsie souhaite par les enquêteurs’’, ajoute-t-il. Par ailleurs, ‘’en application de l’article 66 du Code de procédure pénale, les circonstances sus-évoquées ont justifié la saisine du juge d’instruction en charge du 3e cabinet de l’ouverture d’une information judiciaire pour rechercher les  causes exactes de ce décès’’. Dans cette affaire, ce sont deux hommes en tenue qui ont été portés disparus. Un premier corps a été découvert et c’est celui de l’adjudant-chef Didier Badji. Concernant ce dernier, le procureur a instruit la Section de recherches à poursuivre les investigations et les recherches

L’ENQUETE DE LA PREVOTALE NOYAUTEE

https://www.sudquotidien.sn Vingt-quatre heures après l’inhumation sans autopsie du sergent Fulbert Sambou, le procureur de la République est monté au créneau pour confirmer la thèse de « décès par noyade » du soldat en poste à la direction des Renseignements militaires L’inhumation sans autopsie du corps du sergent Fulbert Sambou, porté disparu avec son ami gendarme, l’adjudant-chef Didier Badji en service à l’Inspection générale d’État (IGE), le mardi 29 novembre dernier, suscite des interrogations sur la procédure d’enquête ouverte pour déterminer les conditions de cette « mystérieuse disparition » des deux soldats. Dans un deuxième communiqué de presse rendu public hier, mercredi 30 novembre sur cette affaire, le procureur de la République est monté au créneau pour confirmer la thèse de « décès par noyade » du soldat en poste à la direction des Renseignements militaires. Vingt-quatre heures après l’inhumation du sergent Fulbert Sambou, le procureur de la République est monté au créneau pour confirmer la thèse de « décès par noyade » du soldat en poste à la direction des Renseignements militaires. Dans un deuxième communiqué de presse rendu public hier, mercredi 30 novembre sur cette affaire, le ministère public révélant l’absence de signe traumatique ou de traces de violences sur le corps du défunt soldat a également réaffirmé l’impossibilité d’une autopsie. Les conditions de décès du sous-officier  de l’armée sénégalaise dont le corps sans vie a été repéché le mercredi 23 novembre soit, 5 jours après avoir été porté disparu avec son ami gendarme, l’adjudant-chef Didier Badji en service en l’Inspection générale d’État (IGE), continuent de susciter des interrogations. En effet, réfutant cette thèse de « décès par noyade », des ressortissants des îles Bliss Kassa à Dakar, localité d’où sont originaires les deux soldats et des membres de la famille du défunt sont montés au créneau le lendemain de la découverte du corps sans vie du Sergent Fulbert Sambou pour exiger une autopsie. Seulement en réponse à cette demande, les autorités qui avaient invité la famille à venir procéder à l’identification du défunt, s’étaient montré réticentes « au motif que l’état de putréfaction avancée du corps, ne permettait pas une telle intervention ». C’est ainsi qu’il a été procédé le mardi dernier à l’inhumation sans autopsie de feu Fulbert Sambou. Une situation qui n’a fait que renforcer davantage des suspicions sur la volonté réelle du pouvoir en place d’élucider les vraies raisons de la disparition des deux soldats amis dont l’un, en l’occurrence l’adjudant-chef Didier Badji, est toujours introuvable. Quelle sera la suite de l’enquête ouverte par le Parquet, confiée à la Brigade prévôtale de la Gendarmerie pour déterminer les causes de cette « mystérieuse disparition » des deux soldats ? Sans ce rapport d’autopsie, cette enquête pourra-t-elle déterminé les vraies raisons de la mort du Sergent Sambou, décrit par ses frères d’armes comme un « vaillant soldat», «discret» qui «n’a jamais commis de faute professionnelle» en 20 ans de service ?

PLUSIEURS ENQUÊTES DE DÉCÈS PAR NOYADES ÉLUCIDÉS PAR L’AUTOPSIE EN France

En attendant le rapport final de cette procédure qui, espérons qu’il ne sera pas estampillé « confidentiel » ou « secret », il faut préciser qu’ailleurs, l’autopsie pratiquée sur le corps des victimes de noyade dont certains ont passé plus de temps dans l’eau que celui du Sergent Fulbert Sambou, a permis de résoudre plusieurs enquêtes. Dans un article publié sur www.sciencesetavenir.fr, intitulé  : « Autopsie  : comment les médecins légistes arrivent à identifier un corps », il est fait état d’une autopsie réalisée sur le corps en «  état de décomposition avancée  » d’un jeune homme de 24 ans du nom de Steve Maua Caniço après plusieurs semaines passées dans l’eau. Cet article, citant le procureur de Nantes Pierre Sennès, précise également qu’il était difficile pour la famille du défunt de reconnaître le corps, qui présente un aspect parfois fortement abîmé et que c’est un bijou présenté à la famille qui aurait permis d’identifier le corps. Dans un autre article publié le  19 mars 2020, le site d’information français  : « Ouest-France » indiquait qu’une autopsie réalisée sur le corps sans vie d’un jeune homme âgé de 21 ans nommé Hugo Toudret, repêché par la police dans l’eau du port briochin, le 16 mars 2020, soit 8 jours après sa disparition a confirmé la thèse d’un décès par noyade.
REACTIONS … REACTIONS…. REACTIONS

ALIOUNE TINE, PRESIDENT FONDATEUR AFRIKAJOM CENTER  : «L’absence d’autopsie n’aide pas à l’éclatement de la vérité»

L’absence d’autopsie n’aide pas à l’éclatement de la vérité et laisse planer le doute sur l’indépendance et la transparence de l’enquête. Il est vrai que cette affaire d’Etat par le statut et le corps d’appartenance des acteurs rend les choses très sensibles. Les familles gardent stoïquement le silence mais la communauté cache difficilement ses doutes, ses colères, ressentiments que quelques représentants expriment avec courage, notamment une ancienne ministre et un député qui a sorti l’expression de ciblage ethnique. C’est exceptionnel dans un pays comme le Sénégal pour ne pas être relevé. C’est une ligne rouge qui vient d’être franchie. Ne jamais oublier qu’en Casamance, les cicatrices d’un vieux conflit sont en train de se refermer lentement et sûrement. Ce n’est pas le moment de réveiller les vieux démons.

ALASSANE SECK, PRESIDENT DE LA LSDH : «La science a tellement évolué que cet argument ne permettant pas l’autopsie nous semble fallacieux »

« C’est regrettable qu’on ait enterré un corps d’une personne décédée dans des conditions opaques sans qu’une autopsie ne soit effectuée. La science a tellement évolué que cet argument de l’état de putréfaction de son corps ne permettant pas l’autopsie, nous semble fallacieux. Attendons de voir comment le procureur compte s’y prendre avec l’enquête annoncée ». Nando Cabral GOMIS

LE PARQUET DE DAKAR ECARTE LA THESE DE LA VIOLENCE

https://www.sudquotidien.sn/ Décès du sergent Fulbert Sambou, le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, informe l’opinion Dans un communiqué publié hier, mercredi 30 novembre, le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, informe l’opinion que c’est, «dans le cadre de l’enquête ouverte consécutivement à la disparition de l’adjudant-chef Didier Badji, en service à l’Inspection général d’Etat et du sergent Fulbert Sambou, à la Direction de Renseignement militaire que, le 23 novembre 2022, la marine a été informée par un pécheur demeurant au quartier Penc-mi de la Médina de la découverte d’un corps sans vie aux larges des côtes sénégalaises.» Dans le document, le Procureur Amady Diouf indique  : «le transport subséquemment effectué sur les lieux a permis aux enquêteurs de la Section de recherches, suite aux constations d’usage, de présumer qu’il s’agit du corps sans vie de l’un des disparus, en l’occurrence le sergent Fulbert Sambou, par la suite formellement identifié par les membres de sa famille». Le Parquet du Tribunal de grande hors classe instance de Dakar, fait remarquer aussi  : «le certificat de genre de mort établi, sur réquisition, par un médecin légiste, atteste que l’examen externe du corps ne distingue pas de signe traumatique ou de traces de violences et que son état de décomposition avancé ne permet pas d’établir les causes exactes du décès, encore moins l’autopsie souhaités par les enquêteurs». En conséquence, «en application de l’article 66 du Code de procédure pénale, les circonstances sus évoqués ou justifiées par la saisine du juge d’instruction en charge du 3ème Cabinet de l’ouverture d’une information judiciaire pour rechercher les causes exactes du décès», lit-on dans le document. Le Parquet annonce, par ailleurs, que «la Section de recherches a été instruite de poursuivre les investigations et les recherches concernant l’adjudant-chef Didier Badji». Fatou NDIAYE

Face-à-face avec Adji Sarr, le 6 décembre prochain  : Sonko est obligé de répondre au magistrat-instructeur ; sinon, le juge peut…

C’est un nouveau pas posé par Maham Diallo dans l’instruction de l’affaire ‘’Sweet beauté. Après avoir entendu sur le fond les deux parties, le juge d’instruction a convoqué Ousmane Sonko et Adji Sarr le 6 décembre prochain. Une manière de les confronter. Selon ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce jeudi, les deux parties ont reçu leurs convocations de même que leurs avocats. Le rendez-vous a été fixé à 11 heures. Le journal précise que Ousmane Sonko est obligé de répondre au magistrat-instructeur ; sinon, le juge peut décerner contre lui le mandat de dépôt.

 Escroquerie : Zator Mbaye placé en garde à vue à la Section de recherches

https://www.sudquotidien.sn L’ancien député Zator Mbaye a été placé en garde à vue, mardi dernier, à la Section de recherches de Colobane. D’après Libération, qui donne l’information, le responsable de l’Alliance pour la République (AFP) est poursuivi pour escroquerie portant sur 40 millions de francs CFA. Il avait proposé à une dame une voiture de luxe pour ce montant. Mais dès qu’il a encaissé l’argent, il a disparu des radars sans livrer le véhicule promis. Zator Mbaye sera libéré quelques heures plus tard après avoir trouvé un arrangement avec sa victime. Libération rapporte qu’il a mis sur la table une somme de 10 millions de francs CFA ainsi qu’une voiture valant cette somme et s’est engagé à verser le reliquat (20 millions) dans un délai fixé d’accord parties. Le journal souligne que durant son audition, Zator Mbaye ne cessait de brandir son statut de ministre-conseiller. Ce qui, manifestement, n’a pas impressionné les enquêteurs de la Section de recherches.

Casamance : L’Armée enfume 15 hectares de culture de chanvre indien

https://senego.com Après Kédougou, des opérations menées dans la Zone 5 du Nord-Sindia ont porté leurs fruits. Selon la Direction de l’Information et des Relations Publiques des armées sénégalaises (Dirpa), 15 hectares de cultures de chanvre indien ont été détruits et plusieurs arrestations notées en Basse- Casamance. L’armée sénégalaise mène une campagne de sécurisation en Basse-Casamance, entre Bignona et la frontière avec la Gambie. A en croire le tweet de la Dirpa, après une semaine d’opération, plusieurs personnes ont été interpellées, d’autres chassées ou neutralisées et des hectares de culture de chanvre indien détruits.

Pétrole et gaz sénégalais : La grande désillusion Par Dr. Madior Ly

À la lecture du projet de budget 2023, année où devrait sortir le premier baril de pétrole (bloc de Sangomar) ainsi que le premier mètre cube de gaz (Saint-Louis offshore), il n’est constaté aucun changement de paradigme économique découlant de ces nouvelles ressources. On peut, sans risque de se tromper, en dire autant pour 2024 et 2025. Les prévisions de recettes cumulées des exploitations de gaz, sur Grand Tortue Ahmeyim (Saint-Louis offshore), et de pétrole sur Sangomar, s’élèvent à 51.6 milliards de FCFA en 2023, 196.8 milliards de FCFA en 2024 et 322.5 milliards de FCFA en 2025. Malgré un contexte économique très favorable, avec un taux de change du dollar US ($) estimé à 600 FCFA et un cours du baril du baril projeté à 90 $, le cumul des recettes attendues du pétrole et du gaz est bien en deçà des immenses espoirs nés des annonces retentissantes de découvertes. Pour décevantes que soient ces projections, elles constituent sans doute un maximum, et sont susceptibles de baisser par une simple et probable fluctuation du dollars et/ou du prix du baril. Pour situer l’impact de l’exploitation des hydrocarbures sur nos finances publiques, il serait utile, à titre d’exemple, de noter que les recettes cumulées des trois premières années de production s’élèvent à un petit tiers (1/3) du service de la dette de la seule année 2023 qui s’élève à 1,694 milliard de FCFA.

Deux facteurs justifient ces revenus dérisoires : la précipitation dans l’exécution des projets et surtout de mauvaises négociations entachées de forts soupçons de corruption.

En effet, le gisement de gaz naturel de Grand Tortue/Ahmeyim (GTA) est un projet gazier à la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal. La partie sénégalaise est régie par un Contrat de Recherche et de Partage de Production (CRPP) dont l’attributaire initial en 2012 n’est autre que celui qui a fait face à la Justice 14 fois pour délits divers dont celle de détention d’une quantité importante de drogue : Frank Timis. Le CRPP octroyé à Frank Timis poussait Tullow-Oil (une entreprise concurrente), à se plaindre auprès du Ministre de l’Énergie du Sénégal fraîchement nommé en 2012. De la dénonciation de cette dernière, on peut aisément établir le faux, par le simple fait que Tullow-Oila fait référence à des négociations jusqu’en mars 2012 pour le CRPP.  Le contrat, faussement daté du 17 janvier 2012, ne pouvait exister avant le mois de mars. La liste des irrégularités et incohérences entachant ce contrat ne peut tenir dans le cadre d’un article, dont la moindre est que Petrotim, société attributaire, a été créée le 19 janvier, après la date de signature. Inutile donc de revenir sur les prises de positions ridicules de plusieurs autorités de la République à la fuite du rapport 94/2012 de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) qui établissait clairement une violation de la loi 98-05 du 8 janvier 1998 portant Code pétrolier en son article 8 qui stipule : « Nul ne peut être titulaire d’un titre minier d’hydrocarbures ou d’un contrat de services s’il ne justifie pas des capacités techniques et financières nécessaires pour mener à bien les opérations pétrolières. »

L’évidence des limites techniques et financières de Petrotim, poussa le Ministre de l’époque, Thierno Alassane Sall, par sa propre due-diligence et en toute méconnaissance de l’existence du rapport susmentionné, à parvenir aux mêmes conclusions que les enquêteurs de l’IGE. Il recommandera en vain, le retrait des permis incriminés par courrier en date du 22 novembre 2016.

Les complaintes sur les revenus dérisoires émises par Thierno Alassane Sall, ont poussé des « experts » pétroliers à profiter de l’occasion pour se signaler à Macky Sall. Ils déplacent le débat vers d’autres registres pour mieux mystifier le peuple sénégalais déjà grugé. Ils parlent de « contexte » pour s’accrocher à des considérations techniques banales. Ils devraient dire au peuple, que Timis (à lui seul) a déjà empoché près de 200 milliards de FCFA (en 2017, avant la production) et bénéficiera d’une rente viagère (royalties) sur la production gazière pour toute la durée d’exploitation et cela ne peut se passer dans aucun pays sérieux. Il convient de rappeler que ce même Franck Timis a été sommé par la High Court of Justice d’Angleterre (Claim No. QB 2020-001869) de payer à la BBC et à Philip Caldwell respectivement 100.000 GBP et 40.000 GBP (Livres Sterling). Ces sommes représentent les frais que ces derniers ont engagés dans les procédures, à la suite de la plainte de Timis pour diffamation après le documentaire de la BBC sur la spoliation des ressources du Sénégal (Scandale à $10milliards). Sachant que sa plainte ne pouvait en aucune façon prospérer, mais aboutirait au contraire à établir la spoliation dont le Sénégal a été victime, Franck Timis s’est rétracté pour convenir de l’arrangement à l’amiable aux conditions susmentionnées. Aveu ne peut être plus clair. Un contrat bâti sur de fortes présomptions de corruption est un mauvais contrat qui est forcément mal négocié, c’est indéniable. Les techniciens et ingénieurs épris de patriotisme doivent se battre pour dénoncer la spoliation des ressources du peuple sénégalais s’ils sont vraiment sincères et non pas pour avoir l’approbation du Président de la République. Macky Sall voulait son premier baril avant les Présidentielles de 2024, quitte à se passer d’une certification préalable des réserves, de la définition de la clé de répartition assez exacte entre le Sénégal et la Mauritanie ainsi que de l’évaluation par des experts indépendants du schéma de production présenté par la compagnie, qui pourtant affecteront significativement la rente durant les premières années de production. Nos « experts » évoquent souvent le « contexte » pour justifier la faible marge de manœuvre du Sénégal dans les négociations. Devrait-on pour autant signer des clauses qui réservent une portion congrue des revenus escomptés en cas de découvertes, comme c’est le cas présentement ? Devrait-on se résoudre à ce que les ressources naturelles, soit-disant propriété du Peuple ne servent presque à rien au Sénégal : c’est la triste histoire de nos ressources en phosphates, Or, Zircon et maintenant hydrocarbures.

Pour rappel, le CRPP sur Sangomar fut signé le 15 juillet 2004, par Serigne Mboup (DG de Petrosen), Madické Niang (Ministre de l’Énergie et des Mines) et approuvé par Me Abdoulaye Wade (Président de la République). 

Du reste, c’est dans contexte très favorable (découvertes substantielles de pétrole et de gaz) qu’est intervenue la grande braderie des blocs les plus prometteurs de l’époque. En effet, le ministre de l’Énergie Mahammed B. Dionne et le Président Macky Sall ont octroyé le 02 mai 2017, Rufisque Offshore Profond (ROP) et l’UltraDeep Offshore (UDO) (10,357 km2) à TOTAL avec des répartitions largement moins favorables au Sénégal que les contrats signés avant même les découvertes pétrolières (y compris celui de Timis). Le débat ne doit pas être déplacé car aucun pays normal, avec des dirigeants et des experts patriotes, n’accepterait les conditions d’exploitation du pétrole et du gaz, quel qu’en soit le « contexte ». À la place du « contexte », l’élément de langage central des « experts » de Macky en 2017, était la « diversification ». Le « contexte » étant une bouée très faible pour justifier le manque à gagner de plus de 20% de la rente pétrolière (dans la frange > 100,000 barils/jour), en choisissant Total classée avant-dernière, au détriment de l’offre de BP-Kosmos classée première par Petrosen. Le premier ministre nous servait l’argument de la diversification : « On ne peut pas mettre nos œufs dans un même panier, On ne saurait confier tous les blocs aux mêmes entités ». Là aussi, nos experts ont dû oublier de nous informer que Timis détenait Rufisque Offshore profond à travers AfricanPetrolum avant que Thierno Alassane Sall ne le lui retire. En résumé, Frank Timis détenait alors (en même temps) les blocs de Cayar Offshore Profond, St-louis Offshore Profond et Rufisque Offshore profond. La non-diversification semble ne déranger que quand il faut justifier le CRPP indûment attribué au moins offrant. Par leurs forfaitures, ceux qui sont mêlés à tout cela porteront la responsabilité du sacrifice de plusieurs générations de Sénégalais en les privant d’infrastructures qui pourraient être érigées pour soulager les populations : écoles, routes, hôpitaux, ponts, forages, universités, industries, édifices publics etc. Dr. Madior Ly,Cercle des Cadres de la République des Valeurs/Réewum Ngor