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Du caractère arbitraire de l’arrestation de Pape Alé Niang : la Cap a tout faux Par Moustapha Diakhatė

Dans le droit positif sénégalais il n’y a pas de dépénalisation des délits de presse. L’arrestation de Pape Alé Niang ne constitue pas une atteinte à la liberté de presse encore moins à la liberté d’expression. En sa qualité de journaliste expérimenté, Pape Alé Niang ne peut pas ignorer que la confidentialité d’information contenue dans un document militaire estampillé « secret défense » n’est ni exploitable ni publiable. Au Sénégal « le secret défense » et « le secret de l’instruction »priment sur les libertés de presse, d’expression et le droit du public à l’information. Dans ces conditions, le délit de recel de violation du secret défense justifie son arrestation. En réalité Pape Alé niang, en propageant un document militaire estampillé « secret défense », ne cherche pas à informer mais plutôt à faire de la subversion politicienne, au mépris de la sécurité nationale, du respect du code pénal, du code de la presse, de l’éthique et de la déontologie journalistiques.

Pour toutes ces raisons, la déclaration de la Cap à la suite de l’arrestation de Monsieur Pape Alé Niang est inopportune et dangereuse. Elle relève d’un corporatisme de mauvais aloi.

Où étaient la cap lorsque Monsieur Pape Alé Niang a menti sur le Général Moussa Fall ? Où étaient la Cap lorsque Monsieur Pape Alé Niang a reçu en don le site dakarmatin d’un homme politique sénégalais ? Où étaient la Cap lorsque Monsieur Pape Alé Niang, en journaliste de connivence, a transformé ledit site en une entreprise de propagande à la solde de son bienfaiteur ? La Cap et l’ensemble de la presse sénégalaise doivent se soumettre à cette vérité : le devoir du journaliste d’informer et le droit du public à recevoir des informations sont limités par les exigences de confidentialité liée au déroulement d’une enquête judiciaire ou du « secret défense ». En soutenant Monsieur Pape Alé Niang, la CAP est dans le corporatisme débile. Contrairement à ses autoproclamations, elle œuvre pour un journalisme de connivence, inféodé à des chapelles partisanes, irresponsable, irrespectueux des règles d’éthique et de déontologie. La Cap, au lieu de couvrir les dérives journalistes et la pagaille médiatique qui gangrènent la démocratie sénégalaise, doit travailler à débarrasser notre pays du journalisme de connivence et des charlatans chroniqueurs.Pour l’amour du Sénégal,Vive la République !Vive le Sénégal !