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L’économie sénégalaise enregistre des pertes de compétitivité-prix au mois de juillet

https://www.lejecos.com Selon la Direction de la prévision et des études économiques(Dpee) , l’économie sénégalaise a enregistré au mois de juillet 2022 des pertes de compétitivité-prix évaluées à 2,4%, en variation mensuelle. La même source souligne que cette situation résulte du différentiel d’inflation défavorable (+3,4%) par rapport aux pays partenaires, dans un contexte de dépréciation de la monnaie locale (-0,9%) relativement à la devise de ces derniers. Face aux pays partenaires membres de l’UEMOA et de la zone Euro, les pertes de compétitivité sont ressorties respectivement à 2,8% et 3,8%, en liaison avec le différentiel d’inflation défavorable. Comparativement au mois de juillet 2021, la compétitivité-prix de l’économie sénégalaise s’est améliorée de 2,3%, résultant de la dépréciation de la monnaie locale par rapport à la devise des pays partenaires (-3,8%), amoindrie par le différentiel d’inflation défavorable (+0,5%).Adou FAYE

Industries manufacturières : L’Ansd note un repli de 1,1% du chiffre d’affaires au 2éme trimestre 2022

https://www.lejecos.com Au deuxième trimestre 2022, le chiffre d’affaires des industries manufacturières s’est replié de 1,1% en variation annuelle sous l’effet, particulièrement, de la régression de ceux du cuir travaillé et articles d’habillement (-86,3%), des produits électroniques et informatiques (-82,4%), du papier et carton, travaux d’impression (-48,3%), du raffinage et de la cokéfaction (-46,9%), des produits métallurgiques et de fonderie (-17,8%) et agroalimentaires (-5,7%). Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), la hausse du chiffre d’affaires des produits chimiques et pharmaceutiques (+77,4%) et le relèvement des ventes des matériaux minéraux (+1,9%) ont atténué la baisse de celui des industries manufacturières. Sur le premier semestre de 2022, le chiffre d’affaires des industries manufacturières s’est relevé de 7,1%, comparativement à celui de la période correspondante de 2021. En variation annuelle, le chiffre d’affaires de l’égrenage de coton a bondi de 74,3% au deuxième trimestre 2022, en liaison avec la hausse des ventes de coton. De même, le cumul sur les deux premiers trimestres de 2022 s’est relevé de 100,4% relativement à la période correspondante de 2021. Adou Faye

LE MEDS OPTE POUR UNE ÉCONOMIE SÉNÉGALAISE RÉSILIENTE

http://www.emedia.sn Le Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds) tient aujourd’hui sa 21ème session des assises économique annuelles. Cette année, dans le cadre de la mise en œuvre des différentes politiques économiques et sociales, le Meds a choisi comme thème  :  » La résilience du tissu économique sénégalais ». D’après le président du mouvement des entreprises du Sénégal, Mbagnick Diop, la résilience économique est la capacité de maintenir le niveau de richesse nationale proche de son potentiel après un choc.  » La résilience économique comporte deux dimensions  : la capacité à atténuer les chocs et la rapidité à laquelle l’économie reprend une trajectoire normale après un choc. À Long terme, les économies les plus prometteuses sont celles qui ont la capacité de faire face aux aléas économiques, humaines, techniques ou financiers », a déclaré M. Diop. Ces dix dernières années, plusieurs chocs exogènes ont eu un impact sur la croissance et dans plusieurs secteurs. Les variations climatiques, la crise ukrainienne ont introduit une hausse des prix des engrais, mais aussi une chute des rendements du secteur agricole en général. Sur le plan social, les chocs introduits par les prix des denrées alimentaires ont eu un impact sur le pouvoir d’achat des Sénégalais. Ainsi, le Meds se penche sur comment le Sénégal est aujourd’hui armé pour faire face aux aléas économiques, humains et techniques. Les leçons tirées de l’expérience face à ces chocs externe et les bonnes pratiques pour permettre à l’économie sénégalaise de résister à des chocs futur. Venu présider cette 21ème des assises économiques du Sénégal, le nouveau ministre du Commerce et des Pme Abdou Karim Fofana a rassuré a promis d’être à l’écoute de tous acteurs du tissu économique. Fodé B. CAMARA, Pape Doudou DIALLO (Photo)

620 MILLIARDS DE FRANCS CFA MOBILISÉS DEPUIS MARS POUR FAIRE FACE À L’INFLATION (ABDOU KARIM FOFANA)

Dakar, 22 sept (APS) – Le gouvernement du Sénégal a pu mobiliser depuis le mois de mars un montant de 620 milliards de francs CFA, correspondant à environ 10 % de son budget national, pour faire face à l’inflation, a indiqué, jeudi, le nouveau ministre du Commerce et des PME, Abdou Karim Fofana. « Dans l’optique de renforcer la protection sociale, le gouvernement a dégagé une enveloppe de 620 milliards de francs depuis mars 2022, soit un peu plus de 10% du budget national qui est mobilisé pour faire face à l’inflation », a-t-il notamment dit. Fofana intervenait à l’occasion de la 21ème session des assises économiques annuelles du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), ouverte le même jour à Dakar sur le thème  : « La résilience du tissu économique sénégalais’’ « 300 milliards de subvention au carburant, à l’électricité et au gaz à la date du 30 septembre 2022 ont été injectés dans le pays’’, a ajouté l’ancien ministre en charge du suivi du Plan Sénégal émergent (PSE).

Ce qui fait que les prix ’’n’ont pas bougé dans notre pays’’ comparativement à des pays comme l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis qui ont connu une augmentation des prix du carburant à la pompe, a-t-il relevé.

Le ministre du Commerce a évoqué d’autres mesures prises par le gouvernement, à savoir 157 milliards de francs de renonciation aux recettes fiscales, pour éviter le renchérissement des coûts du riz, du blé, du maïs, du sucre Il a aussi cité 120 milliards de revalorisation de salaires des agents publics, 43 milliards de transferts d’argent en soutient à 543000 familles vulnérables. Abdou Karim Fofana a souligné que le gouvernement a conscience qu’il faut faire davantage avec l’appui du secteur privé et des entreprises pour réussir la relance et s’adapter à ce monde de crise. « Les entreprises sont la solution à ce défi’’, a-t-il lancé aux opérateurs économiques présents à cette rencontre annuelle du MEDS, en promettant d’être le ministre des commerçants et des entreprises en particulier. « Car, c’est vous qui transformez, donnez de la valeur et de l’emploi. C’est vous qui porterez la croissance à deux chiffres au Sénégal’’, a dit Fofana Il a rappelé que « le Sénégal a adapté la phase deux du PSE, dont la priorité était de permettre aux entreprises d’être le relais de la nouvelle trajectoire de croissance acquise grâce à la phase une » Selon le ministre, l’objectif était de « résister aux chocs extérieurs et de juguler les effets de cette difficile conjoncture mondiale ». Il a également relevé la mise en œuvre depuis deux ans du Plan d’action prioritaire ajusté et accéléré (PAP2A) qui permet de maintenir un niveau de performance satisfaisant dans les secteurs clés de l’économie

‘‘L’exécution du Programme de résilience économique et social (PRES) doté d’un fond de riposte dénommé force Covid-19, (…) en vue de soulager les ménages et les entreprises s’est accompagnée d’efforts sur le plan fiscal consentis par l’Etat pour soutenir le secteur privé’’, a-t-il fait savoir.

Le président du MEDS, Mbagnick Diop, pour sa part a expliqué le choix du thème de cette XXIème session, en insistant sur la résilience économique. « La résilience de notre trajectoire de croissance a des conséquences significatives à la fois sur le plan économique et social’’, a-t-il noté. Diop a ajouté que « les économies les plus prometteuses sont celles qui ont la capacité de faire face aux aléas économiques, humains, technique ou financiers’’. Pour cette 21é session, a-t-il expliqué, « il nous vient à l’esprit la seule volonté de booster la reprise de notre économie qui serait synonyme d’une dynamique sociale autour de la cohésion et la solidarité de tous’’.BT/ASB/OID

Covid : 145 entreprises ont reçu 2 milliards de FCFA

https://www.rewmi.com Le nouveau ministre du Commerce de la consommation et des petites et moyennes entreprises a présidé hier la 21session des Assises économiques du MEDS. Le  thème de cette année porte sur : « La résilience du tissu économique sénégalais ».  S’exprimant à l’occasion, le ministre du Commerce de la consommation et des petites et moyennes entreprises, Abdu Karim Fofana a révélé que dans le cadre du programme d’appui à la résilience, 145 entreprises sur l’ensemble des 14 régions ont été bénéficiaires de 14 millions de Fcfa en moyenne.

Soit 2 milliards de FCFA au total pour supporter les effets de la Covid19 et préserver les emplois et se relancer.

L’appui du département a concerné plus de 1 500 PME dont plus de 250 dans le domaine de l’exportation. « Car l’exportation c’est la création et la préservation de nos emplois et l’un des moyens de renforcer la productivité de nos entreprises », a-t-il déclaré. Il dit saluer le rôle des organisations patronales comme le CNP et OPTIC, l’UNACOIS ou les Chambres de commerce notamment dans la bonne exécution de ce projet Programme Tourisme des Développement des Entreprises (PDTE) dont les résultats sont extrêmement probants en termes d’augmentation du chiffre d’affaires des entreprises, de la part de volume exporté ou du nombre d’emplois créés. « J’ai pleinement conscience que ces initiatives sont pleines de promesses mais qu’il s’agira surtout de les faire passer à l’échelle avec l’implication de l’ensemble du secteur privé national pour préserver le pouvoir d’achat des sénégalais et créer les riches et les emplois dont nous avons besoin », a souligné Abdou Karim Fofana. « Nous disposons grâce à votre génie des solutions pour faire face à ces défis de la vie chère, je m’emploierai de toutes mes forces avec mes collaborateurs et l’ensemble du gouvernement à vous accompagner à l’exprimer dans sa pleine mesure » « Ensemble nous devons construire un modèle basé sur une activité solidaire, circulaire mais aussi et surtout un modèle qui privilégie le dialogue ».

New York : Les engagements de Macky et Macron contre la crise alimentaire en Afrique

https://senego.com À New York, à l’occasion d’une séance de travail élargie aux partenaires impliqués dans le secteur alimentaire, le président Macky Sall et son homologue français Emmanuel Macron ont engagé des actions communes pour éviter les effets d’une crise alimentaire sur le continent, a annoncé, jeudi, la Présidence de la République. Lors d’un sommet mondial sur la sécurité alimentaire en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, les dirigeants ont exigé la fin de la guerre en Ukraine tout en discutant des pénuries alimentaires, considérées comme un facteur clé des conflits et de l’instabilité.

Famine

Selon les Nations unies, près d’un cinquième de l’humanité est menacé par la pauvreté et la faim  : la disponibilité et le coût de la nourriture constituent donc un problème urgent qui s’est exacerbé depuis le début de l’année.

PETROLE AU NIGERIA : Moustapha Niasse et Baba Diao cités dans une affaire de corruption portant sur 46 milliards Fcfa

https://www.dakaractu.com Selon une enquête publiée ce jeudi par plusieurs médias africains et européens, «les dirigeants d’une société d’énergie obscure ont soudoyé des responsables nigérians pour obtenir des licences d’exploitation pétrolière spectaculairement rentables. Aujourd’hui, le projet Suisse Secrets révèle que la société mère de l’entreprise (AOG) a versé de l’argent sur des comptes bancaires suisses détenus conjointement par ses employés et des élites africaines, dont deux sénégalais très connus… Suisse Secrets qui est un projet de journalisme collaboratif basé sur des fuites de données de comptes bancaires du géant bancaire suisse «Crédit suisse» a dévoilé un scandale de corruption et de pots-de-vin au Nigeria. Suisse Secrets compte 46 autres partenaires médiatiques à travers le monde. Depuis sa création, des journalistes des cinq continents ont passé au peigne fin des milliers de dossiers bancaires, interrogé des initiés, des régulateurs et des procureurs, et ont fouillé dans les dossiers judiciaires et les informations financières pour corroborer leurs conclusions. L’enquête Suisse Secret publiée hier remonte le temps et éclabousse des politiciens nigérians, congolais et sénégalais. C’est une affaire de gros sous qui intéressent des magnats du pétrole. Plusieurs dizaines de milliards FCfa sont tombés dans les cinq  comptes conjoints ouverts dans les livres de Crédit Suisse au profit de ces élites. La société AOG basés en Suisse a alimenté cinq comptes conjoints à hauteur de 66 859 252 francs suisse (près de 46 milliards FCFa) Pour plus de précisions, les enquêteurs expliquent : «Dans les années 1990, les dirigeants d’une société d’énergie obscure ont soudoyé des responsables nigérians pour obtenir des licences d’exploitation pétrolière spectaculairement rentables (Addax Petroleum). Aujourd’hui, le projet Suisse Secrets révèle que la société mère de l’entreprise a versé de l’argent sur des comptes bancaires suisses détenus conjointement par ses employés et des élites africaines, dont un chef espion nigérian… et d’autres personnalités congolaises et sénégalaises.» Les enquêteurs ont formellement identifiés les onze signataires des cinq comptes conjoints où plusieurs dizaines de milliards de FCfa ont transité. Selon les écrits de nos confrères de Suisse Secrets, il s’agit de quatre employés de AOG (Mamadou Ciss, Franklin Jackson, Lourenco de Almeida et Ali Kewe Ndiaye) ; deux nigérians Umaru Ali Shinkafi et Ahmed Kusamotu ; deux congolais, Maurice Nguesso et Dominique Nimi Madingou ; deux sénégalais, Moustapha Niasse (homme politique) et Baba Diao (marchand de pétrole)… l’identité de la dernière personnalité n’étant pas connue… Toutefois, Moustapha Niass a nié avoir eu connaissance de ces comptes, mais déclare qu’il était l’un des actionnaires fondateurs d’AOG en 1987 et qu’il avait quitté la société en 2006 après l’introduction d’Addax à la Bourse de Toronto… Ces allégations sont corroborées par l’OCCRP (le Projet de signalement du crime organisé et de la corruption. «Aujourd’hui, l’OCCRP a découvert de nouvelles preuves que les dirigeants du groupe Addax et Oryx (AOG), la société qui possédait Addax, entretenaient des liens financiers secrets avec des politiciens d’Afrique de l’Ouest et centrale alors qu’Addax prospérait. Comme les pots-de-vin, cet argent a également été acheminé via le système bancaire suisse

Subvention aux producteurs de riz de la Vallée : Ousmane Lom interpelle le Président Macky

https://senego.com « Des responsables du département de Dagana sont venus m’interpeller sur cette situation compliquée… » Une alerte d’Ousmane Lom, responsable politique à Richard Toll. Il est revenu sur le calvaire que vivent, depuis un certains temps, les membres de l’Association des producteurs de riz de la vallée. Non sans interpeller le Président Macky Sall. Ousmane Lom lance une alerte concernant la dette de 3 milliards que l’Etat du Sénégal doit aux producteurs de riz.

Pour l’intérêt du Président…

« Le riz a été subventionné depuis quelques mois et en réalité, automatiquement le mot d’ordre devait être suivi d’effet. Mais jusqu’à présent rien n’a été fait. Le Président avait promis que l’argent allait automatiquement être reversée à la CNCA pour que les paysans et les producteurs puissent recevoir leurs subventions. Ce qui tarde à venir et inquiète les paysans et les producteurs. Aujourd’hui nous pensons que, pour l’intérêt du Président (car tous les paysans sont en phase avec lui), s’ils sont inquiets, ça peut faire mal« , prévient Ousmane Lom.

Inquiétude…

A cet effet, le responsable politique de Richard Toll a tenu à alerter le Président Macky Sall afin qu’il puisse prendre les devant, mais aussi respecter ses promesses. « La subvention s’élevait à 32 francs, les paysans vendaient à 162 Francs Cfa, y compris la subvention qui s’élève à 3 milliards de nos francs et qui tarde à venir« , d’où l’inquiétude de ces derniers qui « ne disposent pas de liquidité pour lancer leur campagne« .

Le plus rapidement possible…

« Ces frustrations peuvent mener à une déstabilisation totale de toute la zone. C’est la raison pour laquelle nous avons jugé d’alerter le Président de la République et le ministre concerné pour que, rapidement cette situation soit réglée. Parce qu’ils parlent juste de régularisation. Donc, nous pensons que dès que le gouvernement est installé, la première chose est de régler ce problème…« , souligne M. Lom que souhaite que ce genre de situation ne se reproduise plus.

POURQUOI L’ÉQUATION EST COMPLEXE SELON LE MINISTRE SAMBA SY

http://www.emedia.sn Quelle réponse le gouvernement dit de combat du Premier ministre Amadou Ba compte apporter face au front social ? Le monde du travail est actuellement miné par des mouvements d’humeur qui n’épargnent, pratiquement, aucun domaine. Des secteurs primaires (agriculture, élevage, pêche) aux secteurs sociaux comme la santé en passant par les collectivités territoriales. Les premiers cités observent 72 heures de grève totale depuis le mercredi 20 septembre 2022 pour dénoncer la suppression de leur prime de motivation. Au même moment, l’intersyndicale des Collectivités territoriales pointe un doigt accusateurs sur les disparités entre les agents de la fonction publique et réclame de bonnes conditions de travail ou encore l’élargissement de la mesure relative à la généralisation de la revalorisation des salaires de la fonction publique. Pendant ce temps, la fédération des syndicats de la santé remet sur la table leurs doléances. Cheikh Seck et ses camarades ont lancé leur compte à recours revendicatif de 48h les 21 et 22. Une grève totale pour revendiquer le suivi des accords entre le gouvernement du Sénégal et les syndicats de la santé, entre autres. Une série de contestations, de mouvements d’humeur que la nouvelle équipe gouvernementale devra faire face. Il s’agit d’un « réchauffement du front social », explique le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations sociales. D’après Samba Sy cette situation reflète « le contexte de difficultés dans lequel se trouve les populations, dont les travailleurs ». Mais il tient à rappeler que le Sénégal a une économie en convalescence à cause des conséquences de la pandémie de covid 19 et de la guerre Russo-ukrainienne. Loin d’occulter la responsabilité de l’État, le ministre souligne « les gros efforts » consentis  : abattement douanier, renoncement de certaines de formes de taxes… En même temps, il ajoute que l’équation est complexe puis qu’il faut faire face « à une baisse de recettes et une augmentation accrue des dépenses. ». Malgré la « conjoncture économique difficile », Samba Sy demeure convaincu que l’ouverture de la nouvelle équipe gouvernementale et la disponibilité des centrales syndicales pourraient permettre de trouver des solutions. Pape Ibrahima NDIAYE

UN PROCÈS HISTORIQUE CONTRE L’INDUSTRIE DE LA FARINE DE POISSON

  http://www.emedia.sn La longue lutte contre l’industrie de farine et de l’huile de poisson en Afrique de l’Ouest semble avoir atteint, aujourd’hui, une nouvelle étape. Comme le souligne un communiqué de Greenpeace Afrique parvenu à Emedia, c’est un groupe de femmes transformatrices de poisson, de pêcheurs artisans et d’autres habitants de la ville de Cayar qui ont entamé une procédure judiciaire contre l’usine de farine de poisson qui, selon eux, constitue une grande menace à leur droit à un environnement sain, d’autant plus que selon le texte, l’unité industrielle pollue l’air et la principale source d’eau potable de la ville. Le collectif Taxawu Cayar qui est à l’initiative du procès, a annoncé que la société espagnole Barna a vendu ses parts de l’usine de Cayar à l’équipe de gestion locale, à la suite d’une campagne soutenue par les communautés et les organisations de la société civile. Cette nouvelle situation intervient alors que Greenpeace Afrique révèle, toujours selon le communiqué, qu’un rapport du groupe de travail de la FAO confirme que les principales espèces de poissons ciblées par l’industrie de farine et d’huile de poisson sont « surexploitées » et que « l’épuisement des stocks de petits pélagiques côtiers constitue une menace sérieuse pour la sécurité alimentaire » en Afrique de l’Ouest. Les représentants des communautés côtières et Greenpeace Afrique ont déjà mis en garde sur l’impact négatif du déclin des stocks de poissons sur les moyens de subsistance des 825 000 personnes au Sénégal qui tirent leurs revenus de la pêche. Ainsi, toujours selon notre source, un grand nombre de résidents de Cayar se sont rassemblés au Tribunal de Grande Instance de Thiès ce jeudi matin, pour montrer leur soutien au collectif face à l’injustice que constitue l’usine de farine de poisson. Toutefois, les avocats de la défense ont demandé au juge et obtenu l’ajournement du procès jusqu’au 6 octobre. Ce que Maty Ndao, une transformatrice de poisson de Cayar et membre du collectif Taxawu Cayar, tente de justifier. « Il semble que les propriétaires de l’usine aient besoin de temps pour trouver des excuses. Mais nous sommes prêts, les preuves scientifiques dont nous disposons révéleront au monde entier qu’ils ont enfreint la loi. Le fait que les anciens propriétaires s’enfuient après que nous ayons protesté contre eux nous rend encore plus déterminés dans notre combat. Ils polluent la terre, l’eau potable et détruisent la mer. Notre ville est empestée d’une terrible odeur nauséabonde. La santé de nos enfants et notre capacité à gagner notre vie sont en jeu Une détermination que Maître Bathily, avocat du Collectif, comprend très bien. Pour la robe noire, « les procès de ce type sont rares dans notre pays, voire dans la plupart des pays africains. C’est un moment historique pour nos institutions de protéger les droits environnementaux des communautés locales lorsque ceux-ci sont violés par des entreprises qui ne sont mues que par le profit ». Il reste convaincu que « l’usine a enfreint à plusieurs reprises le code de l’environnement et l’étude d’impact réalisée avant son ouverture présente clairement d’énormes lacunes. » Il s’agit d’une position confortée par les arguments du scientifique. Car pour le Dr Aliou Ba, responsable de la campagne Océans de Greenpeace Afrique, « les usines de farine de poisson comme celle de Cayar se permettent de priver les populations locales de leur poisson et de l’exporter sous forme de farine et d’huile en Europe et en Asie pour nourrir des animaux. Elles concurrencent les marchés locaux de consommation, poussent les acteurs de la pêche à la faillite et privent les ménages sénégalais de poisson abordable pour leur subsistance ». Dr est convaincu que « cette façon inhumaine de faire des affaires sur le dos des communautés locales sape la sécurité alimentaire de plusieurs millions de personnes et il est temps que cela s’arrête car elle ne profite qu’aux pays riches. » M. THIOBANE

RENOUVELLEMENT DU PARC AUTOMOBILE URBAIN ET INTERURBAIN : L’Aftu va acquérir 1 200 bus et minibus

https://www.enqueteplus.com Dans le cadre du renouvellement du parc de transport en commun au Sénégal, l’Association de financement des professionnels du transport urbain (Aftu) a paraphé, ce jeudi, un contrat pour l’acquisition de 1 200 nouveaux véhicules. Les minibus d’Aftu et les « sept places » pourraient bientôt être mis définitivement au garage. En effet, victimes d’une vétusté avancée, ces véhicules roulent toujours, mais ne prennent plus en compte le confort du client, notamment. « Certains de nos bus, la majorité d’ailleurs, date de 2005. Ces véhicules ont fait leur temps. C’est le moment d’amorcer le rajeunissement. C’est ainsi qu’avec la partition de FNB Bank, d’Orabank et de la BDK, nous comptons acquérir 400 bus sur un lot de 1 000 », a affirmé le président de l’Aftu, Mbaye Amar. Il ajoute : « L’objectif, avec la mise en circulation prochaine des mille véhicules, est d’avoir une moyenne d’âge de 4 ans pour chaque bus. » Un des partenaires financiers d’Aftu, le DG de la FNB Bank, n’a pas manqué de souligner l’aspect social de cet investissement qui s’élève à 25 milliards F CFA. « Je salue particulièrement le caractère social de cette transaction. Car ce sont des milliers de Sénégalais qui vont pouvoir bénéficier du confort et de la sécurité que vont procurer ces véhicules. L’autre point de satisfaction est le montage financier, géré entièrement par des banques sénégalaises, africaines. C’est tout un symbole, cela signifie que le développement de notre pays, de notre continent exige que les nationaux mettent la main à la poche ».

Toutefois, le DG de la FNB Bank, tout en invitant d’autres banques à venir accompagner le secteur privé d’une manière générale, attend aussi qu’Aftu joue pleinement son rôle. « Nous espérons que nos collaborateurs vont rembourser les prêts comme convenu, pour ainsi continuer le cycle et inspirer d’autres bailleurs », s’est exprimé M. Dioum.

En dehors des bus Tata et autre King Long, le rajeunissement du parc automobile prend aussi en compte les fameux « sept places ». Là également, l’Aftu a réussi à nouer une collaboration avec la BNDE. « En partenariat avec Aftu et la Der-JF, nous avons décaissé 2,3 milliards F CFA pour l’acquisition de 200 minibus, dans une première phase dite test. L’objectif étant, dans le long terme, de remplacer tous les véhicules « sept places », devenus très vétustes, par des voitures de marque Higer. Elles allient confort et sécurité au grand bénéfice des passagers », explique le directeur général de la BNDE, Thierno Sy. Le DG des Transports routiers, lui, a axé son intervention sur quelques points plus ou moins techniques. « C’est un programme important non seulement pour notre ministère de tutelle, mais aussi pour l’État du Sénégal. Le transport est indispensable pour le développement d’un pays. Donc, pour cette première étape de 200 minibus, chaque région aura son quota de véhicules. Une chose est sûre  : les « sept places » doivent laisser la place à la modernité, au confort et à la sécurité », s’est défendu le représentant du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

INFRACTION SUR LA VENTE DE CIMENT : UNE SOLUTION ’’À L’AMIABLE’’ EN VUE POUR DES QUINCAILLERS DE MBOUR

Thiès, 22 sept (APS) – Une solution « à l’amiable » sera trouvée dans l’affaire des quincaillers de Mbour ayant écopé d’une amende pour n’avoir pas respecté les prix de vente homologués par l’Etat pour le ciment, a-t-on appris du service régional du commerce de Thiès, Bamba Ndao. « Ce contentieux, on va le régler à l’amiable », a-t-il annoncé mercredi, en réponse à une question sur ce sujet, en marge d’une réunion du conseil régional de la consommation, dédiée à la fixation des nouveaux prix du ciment dans la région, suite à leur homologation par le ministère du commerce. Quarante-et-un commerçants qui vendaient la tonne de ciment entre 78.000 et 80.000 FCFA – le prix fixé par l’Etat est de 74.000 francs CFA -, avaient été convoqués mardi au service départemental du commerce de Mbour, lequel les a contraints de payer des amendes comprises entre 150.000 et 1 million de FCFA. Le secrétaire général de l’association des quincaillers de la Petite-Côte, Arona Niang, a profité de cette rencontre pour plaider auprès du gouverneur l’annulation des amendes. Bien que le prix du ciment ait été fixé à 67.000 FCFA la tonne ex-usine, il leur est livré à 72.000 à 73.000 la tonne par les distributeurs, avait-il justifié.

Selon le chef du service régional du commerce, cette opération était « une action dissuasive, pour marquer la présence des services de contrôle, notamment à l’égard de certains commerçants qui avaient profité de l’approche du Magal, pour faire de la spéculation.

Le conseil régional de la consommation n’avait pas eu l’opportunité de se réunir entre l’homologation du prix de la tonne de ciment ex-usine et le Magal. « Si nous avions laissé faire, nous pourrions nous retrouver avec 100.000 FCFA la tonne », a dit Bamba Ndao, avant d’ajouter  : « Nous allons trouver une solution avec le service départemental du commerce ». Le gouverneur Alioune Badara Mbengue qui présidait la rencontre a précisé que cette solution ne constitue pas un « pardon ». La transaction entre les commerçants en infraction et le service départemental du commerce aura bien lieu, a-t-il ajouté. Il a fait observer qu’il sera tenu compte du fait que les faits sont antérieurs à la réunion du CRC, tout comme les conditions de l’infraction seront étudiées au cas par cas par le service compétent.Il s’est dit « rassuré » par le fait que certains commerçants se sont engagés à ne pas récidiver.ADI/BK

Afrique : des jeunes en croisade contre la malnutrition des enfants

APA-Dakar (Sénégal) Par Abdourahmane Diallo-Des entrepreneurs issus de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont présenté, mercredi soir à Dakar, des innovations pour améliorer l’alimentation des nouveaux nés à base de produits locaux. Le Sahel, miné par une insécurité consécutive à la prolifération des groupes jihadistes, doit faire face à un autre défi non moins important : la malnutrition aiguë qui frappe des millions d’enfants. Selon le Groupe de travail sur la Nutrition en Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Unicef, environ 6,3 millions d’enfants âgés de 6 à 59 mois souffriront, cette année, de dénutrition au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Tchad et au Sénégal.

Pour faire face à ce fléau, l’organisme onusien en collaboration avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a lancé un concours ouvert aux jeunes de 16 à 30 ans qui vise à promouvoir des nouvelles solutions pour améliorer l’alimentation des jeunes enfants à base des produits locaux et des produits diversifiés.

A l’issue de la sélection, cinq projets dont celui de la Sénégalaise Fatoumata Bintou Sonko ont été retenus par le jury lors de la conférence sur l’alimentation des jeunes enfants organisée les 21 et 22 septembre par l’Unicef, en partenariat avec la Cedeao. L’étudiante en Technologies agro-alimentaire à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a développé le projet « Patat’innov », une compote de patates douces et de niébé enrichies en feuilles de moringa et bissap très riches en micronutriments. « Ce projet est parti du constat d’un paradoxe. Il y a de grandes pertes agricoles notamment au nord du pays. Au même moment, nous observons une carence en micronutriments chez beaucoup d’enfants. Nous avons donc voulu concilier ces deux problématiques dans un projet et c’est ce qui nous a donné « Patat’innov », a-t-elle expliqué, tout heureuse.

Les différents lauréats du concours bénéficieront d’un accompagnement personnalisé du Fonds Français Muskoka, partenaire du Hackathon

. Cette conférence régionale dont le thème est : « Tirer parti du système alimentaire pour garantir des premiers aliments de qualité » a pour objectif d’engager les différents partenaires dans la recherche de solutions innovantes pour lutter contre la malnutrition des jeunes enfants en trouvant des solutions locales, accessibles, pérennes et de qualité. Les participants travailleront à identifier des solutions durables pour stimuler l’accès et l’utilisation d’aliments riches en nutriments, à des prix abordables et améliorer la diversité alimentaire chez les jeunes enfants en s’appuyant sur le système alimentaire existant.ARD/cgd/APA

PROTECTION DE L’ENFANCE : UNE ENVELOPPE DE 20 MILLIARDS DE CHILDFUND POUR 2022-2026

Dakar, 22 sept (APS) – L’organisation internationale ChildFund, active dans le domaine de la protection de l’enfance, compte investir au Sénégal au moins 20 milliards durant les cinq prochaines années dans le cadre de la mise en œuvre de ses objectifs stratégiques, a t-on appris de son Directeur national Jackson Acha Atam.

Les objectifs de la stratégie visent entre autres à ’’améliorer d’ci 2026 les connaissances et les pratiques positives des parents et des responsables d’enfants en matière d’enregistrement à l’état-civil, d’accès précoce à l’apprentissage et à la santé, créer et maintenir un environnement sûr qui favorise leur développement optimal’’, a t-il expliqué.

Il s’agit également de ’’renforcer les capacités économiques et de résilience des ménages et des communautés à pouvoir répondre aux besoins fondamentaux des enfants’’, a-t –il ajouté lors de la cérémonie de lancement du Plan stratégique pays 2022-2026, jeudi à Dakar, sous l’égide du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants. Dans ce plan stratégique qui vise à atteindre trois millions d’enfants, l’organisation compte ’’renforcer le compétences des enfants en lecture et en résolution de problèmes et promouvoir des environnements familiaux et scolaires qui garantissent leur sécurité et leur permettent de poursuivre leur éducation’’, a dit Jackson Acha Atam. Pour l’atteinte de ces résultats, Child Fund Sénégal développe périodiquement des plans stratégiques, selon son Directeur au Sénégal. Dans la précédente stratégie 2019-2021, Child Fund a touché plus de 2 millions d’enfants, membres de leur famille et communautés dans les 7 régions d’intervention pour un montant global d’environ 11 milliards 800 millions de francs Cfa. Le plan stratégique lancé par le Secrétaire général du ministre de la Famille s’inscrit dans la continuité des programmes mis en œuvre par ChildFund au Sénégal mais marque également ’’des innovations dans notre façon de concevoir et d’exécuter nos programmes’’, a précisé Jackson Acha Atam. Ce plan est adossé sur le Plan stratégique 2030 de ChildFund international dénommé ‘’Growing Connexion’’ visant à atteindre annuellement 100 millions de personnes à travers le monde.

’’Il tire son inspiration des Objectifs de développement durable, des politiques et stratégies de développement durable du Sénégal. Pour dire que son élaboration est basée sur des évidences et l’alignement aux orientations nationales et internationales’’, a-t-il ajouté.

Venu présider la cérémonie de lancement, le Secrétaire général du ministère de la Famille, Mame Ngor Diouf a mis l’accent sur ’’la contribution décisive de ChildFund dans la mise en œuvre des politiques de l’Etat en matière de protection des enfants, d’amélioration des conditions de vie des familles et de développement tout court’’. ’’Les interventions de ChildFund touchent plusieurs domaines de protection des enfants et de la vie avec une démarche inclusive et participative qui a guidé ce processus mais surtout la bonne collaboration courtoise et réfléchie avec l’Etat’’, a -t –il souligné. Cette dynamique de collaboration avec l’organisation sera matérialisée prochainement par un accord de coopération, a annoncé le Secrétaire général. Il a lancé un appel à tous les acteurs de la protection de l’enfance surtout les partenaires techniques et financiers et les organisations de la société civile à suivre ’’cette bonne démarche républicaine de ChildFund’’. ChildFund est une organisation internationale présente au Sénégal depuis 1985. Elle intervient dans les domaines essentiels du développement holistique et du bien-être des enfants et des jeunes tels que la protection de l’enfance, l’éducation, le développement intégré de la petite enfance, les interventions d’urgence, la santé et la nutrition, la sécurité alimentaire, l’eau, l’assainissement et l’hygiène

LA STAGNATION DES FINANCEMENTS INQUIÈTE

http://www.emedia.sn Le fonds mondial de lutte contre le paludisme visait 18 milliards de dollars US pour son prochain cycle de financement de 3 ans. En l’état, 14,25 milliards de dollars US ont été mobilisés. Ce qui « met en péril l’objectif d’obtenir suffisamment d’investissements » pour « sauver 20 millions de vies supplémentaires du paludisme, du VIH et de la tuberculose », alerte la Directrice Générale par intérim du Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme, Dr Corine Karema. Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a annoncé que sa septième conférence de reconstitution des ressources, organisée à New York, aux États-Unis, par le président Biden, a permis de collecter un total de 14,25 milliards de dollars US. Le communiqué reçu à Emedia précise que d’autres promesses sont attendues au cours des prochaines semaines. Le document ajoute que le gouvernement américain a promis 6 milliards de dollars supplémentaires, pour mettre fin aux trois maladies, dont le paludisme, tout en remerciant l’ensemble des donateurs et des gouvernements qui ont reconnu « la gravité de la situation » et ont « considérablement augmenté leurs engagements », notamment le Canada, la Commission européenne, la France, l’Allemagne et le Japon. En revanche, le partenariat, tout en se félicitant « de l’augmentation significative » des contributions d’un certain nombre de pays endémiques du paludisme, et reconnaissant qu’il s’agit « d’une période économiquement difficile », a annoncé que les investissements annoncés aujourd’hui sont inférieurs à l’objectif de 18 milliards de dollars US que s’est fixé le Fonds Mondial pour son prochain cycle de financement de 3 ans. Ce qui, s’inquiète-t-il, « met en péril l’objectif d’obtenir suffisamment d’investissements » pour « sauver 20 millions de vies supplémentaires du paludisme, du VIH et de la tuberculose. »

En 2020, la maladie a causé 627 000 décès, soit 69 000 de plus que l’année précédente

Aussi, « le Fonds mondial étant l’une des principales sources de financement de la lutte contre le paludisme dans le monde, le Partenariat RBM et la communauté mondiale de la lutte contre le paludisme s’inquiètent de l’impact que pourrait avoir le fait de ne pas combler le déficit actuel », alerte le document. Lequel ajoute que le Partenariat RBM continuera à « plaider en faveur des communautés touchées par cette maladie. » « Nous félicitons le gouvernement des États-Unis pour son leadership, ainsi que tous les donateurs qui ont contribué à la reconstitution record d’aujourd’hui – cet argent permettra de sauver des milliers de vies du paludisme, a plaidé la Directrice Générale par intérim du Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme, Dr Corine Karema.

Cependant, nous sommes préoccupés par le fait que le total des promesses de dons d’aujourd’hui n’a pas encore atteint l’objectif que le Fonds Mondial s’était fixé pour remettre la lutte contre le paludisme en avant. Ce financement est vital – non seulement pour fournir des programmes de sauvetage du paludisme, mais aussi pour renforcer la résilience des systèmes de santé de manière plus générale et contribuer à nous protéger des futures pandémies. »

Elle ajoute  : « aujourd’hui, la lutte contre le paludisme se trouve à un stade précaire. En 2020, la maladie a causé 627 000 décès, soit 69 000 de plus que l’année précédente, en partie attribuées à la pandémie de COVID-19. L’impact de la stagnation des financements, des urgences humanitaires, ainsi que les menaces croissantes de la résistance aux médicaments et aux insecticides, ont encore affecté notre capacité à progresser. » Avant de poursuivre  : « nous appelons les gouvernements, les philanthropes, le secteur privé et les pays endémiques qui ne se sont pas encore engagés à faire un pas en avant et à s’engager. Le temps est compté pour que les gouvernements s’engagent – chaque dollar compte vraiment pour sauver des vies. Il n’est pas trop tard pour que les gouvernements, en particulier ceux qui ont déjà fait preuve d’un tel leadership et d’un tel engagement en faveur de la santé mondiale, agissent. Les pays où le paludisme est endémique dans le monde entier nous regardent et nous attendent. » Le communiqué souligne que la reconstitution des ressources du Fonds Mondial « est essentielle aux efforts de lutte » contre le paludisme car elle permet « de mobiliser et d’investir des fonds pour le financement de programmes de lutte contre le paludisme dans 94 pays. Le Fonds Mondial a estimé qu’un Fonds Mondial entièrement reconstitué permettrait  : De réduire les cas de paludisme de 66 %, soit de 239 millions en 2020 à 81 millions en 2026, d’augmenter la couverture des moustiquaires imprégnées d’insecticide en Afrique de 43 % en 2020 à 52 % en 2026, de traiter 550 millions de cas de paludisme grâce aux systèmes du secteur public entre 2021 et 2026, et d’éliminer le paludisme dans 6 pays supplémentaires d’ici 2026. Die BA

TOUTES LES DISPOSITIONS PRISES POUR ASSURER LA CONTINUITÉ DU SERVICE À L’AIBD (MINISTÈRE)

Dakar, 22 sept (APS) – Le Sénégal a pris toutes les dispositions pour assurer la continuité du service à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass suite au mot d’ordre de grève lancé par l’Union des Syndicats des Contrôleurs aériens de l’ASECNA (USYCAA), a indiqué le ministère des Transports aériens. ‘’L’Etat du Sénégal informe l’opinion publique nationale et internationale qu’il a pris, en collaboration avec l’ASECNA, toutes les dispositions pour assurer la continuité du service à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. L’aéroport AIBD restera ouvert à l’exploitation commerciale’’, a déclaré le ministère dans un communiqué.

Le ministère rappelle que les syndicats de contrôleurs aériens de certains pays de l’ASECNA ont déposé un préavis de grève le 25 juillet 2022.

Il ajoute que ‘’ce préavis avait été suspendu grâce à la médiation des autorités sénégalaises qui a abouti au règlement de onze (11) points d’accord sur les dix neufs (19) revendications initiales’’. Le ministère signale que ‘’malgré les assurances données par les autorités étatiques, l’USYCAA a décidé unilatéralement d’aller en grève du 23 au 25 septembre 2022’’. Il souligne que l’ASECNA a également déployé son plan de contingence pour assurer les services de navigation aérienne dans la FIR (Région d’Information de Vol) terrestre et océanique avec la sécurité requise Le ministère signale par ailleurs que le Tribunal du Travail Hors Classe de Dakar, dans l’Ordonnance de Référé N° 216 du 22 septembre 2022, a suspendu le préavis de grève de l’USYCAA Le ministère estime que ‘’par conséquent, cette grève est illégale’’.

Selon le communiqué, ‘’l’Etat du Sénégal demande aux contrôleurs aériens sénégalais et étrangers exerçant dans notre pays de sursoir immédiatement au mot d’ordre de grève’’.

Il rappelle qu’en ‘’cas de non-respect de cette décision de justice, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur’’ et invite toutes les parties à ‘’la poursuite des négociations’’. L’USYCAA) a décidé de réactiver son préavis de grève à compter du vendredi jusqu’au dimanche et puis d’une durée indéterminée jusqu’à la satisfaction totale de toutes ses revendications. Ces revendications sont essentiellement relatives au renforcement des capacités opérationnelles, à l’épanouissement professionnel et au plan de carrière du contrôleur aérien de l’ASECNA. L’ASECNA regroupe 18 pays (Bénin – Burkina – Cameroun – Centrafrique – Congo – Côte d’Ivoire – France – Gabon – Guinée – Bissau Guinée Equatoriale – Madagascar – Mali – Mauritanie – Niger – Sénégal – Tchad – Togo – Union des Comores).OID

DES MESURES RÈGLEMENTAIRES POUR ’’ASSURER LA CONTINUITÉ DU SERVICE’’ DANS LES ESPACES DE L’ASECNA

Dakar, 22 sept (APS) – L’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) dit avoir pris ’’toutes les mesures règlementaires’’ pour ‘’assurer la continuité du service public de sécurité de la circulation aérienne dans les espaces qui lui sont confiés’’. ‘’L’ASECNA, avec le soutien des autorités politiques de ses Etats membres, a pris toutes les mesures règlementaires pour assurer la continuité du service public de sécurité de la circulation aérienne dans les espaces qui lui sont confiés’’, indique un communiqué dont l’APS a pris connaissance. L’Agence signale qu’elle ‘’est, depuis quelques jours, sous la menace d’une grève’’ décidée par l’Union des Syndicats des contrôleurs aérien (USYCAA)’’, ‘’une organisation clandestine qui n’est reconnue par aucun des Etats membres de l’Agence’’.

L’USYCAA) a décidé de réactiver son préavis de grève à compter du vendredi jusqu’au dimanche et puis d’une durée indéterminée jusqu’à la satisfaction totale de toutes ses revendications.

Ces revendications sont relatives au renforcement des capacités opérationnelles, à l’épanouissement professionnel et au plan de carrière du contrôleur aérien de l’ASECNA. L’ASECNA indique que pour ‘’faire face à cette menace, des notices d’informations (NOTAM) ont été publiés sur les sites professionnels appropriés pour informer les usagers de l’air (compagnies aériennes, armées de l’air,…)’’. Le communiqué signale que tous les espaces aériens sous la responsabilité des Etats ne sont pas impactés par ce mouvement, le mot d’ordre ayant été suspendu ou interdit par les tribunaux. Les autorités ont signé des arrêtés de réquisition des contrôleurs aériens.OID

Marché Sandaga : «L’autorisation de démolition annulée» (Soham Wardini)

http://www.emedia.sn Médecin après la mort pourrait-on dire à propos de ce dossier qui avait soulevé, à l’époque, tant de vagues. Oui, le marché de Sandaga a été rasé. Mais, la mairie de Dakar dirigée à l’époque par Soham El Wardini, avait attaqué cette décision en justice. On se rappelle encore le différend entre la Ville et la mairie de Dakar Plateau dirigée le Maire Alioune Ndoye. Tout porte à croire que Dame Justice a tranché cette fois-ci en faveur de Soham El Wardini qui a annoncé, jeudi, sur sa page Facebook, que « l’autorisation de démolition du marché Sandaga a été annulée ». Ce n’est pas pour ramener le marché, mais elle crie quand même victoire. « Le droit est dit. Mieux vaut tard que jamais », se réjouit-elle. « Je suis pour qu’on conserve la mémoire de Dakar. Notre identité, la vieille ville de Dakar, nous devons la conserver. C’est ça qui fait mal dans cette démolition. Et comment prendre cette décision sans nous consulter », disait-elle. L’ancienne maire de Dakar avait même décidé, l’année dernière de porter cette affaire devant les juridictions. Elle avait tenu à informer l’opinion que ses avocats suivaient la procédure. « Nous allons défendre notre bien jusqu’au moment où on va nous le rendre ou alors on décidera autre chose », avait-elle martelé.

FATICK : LA PISTE RELIANT DJILASS ET LOUL SÉSSÈNE COUPÉE PAR LES EAUX DE PLUIE (TÉMOINS)

Fatick, 22 sept (APS) – La principale voie qui relie les communes de Djilas et de Loul Séssène (Fatick, centre) est coupée à la suite des fortes précipitations enregistrées dans la région, a appris l’APS jeudi de témoins sur place. « La route qui relie les communes de Loul Séssène et de Djilas est coupée par les eaux. Nous sollicitons l’appui de l’Etat. Les populations sont inquiètes’’, a déclaré Mamadou Sarr, un acteur de développement basé dans le village de Faoy dans la commune de Djilas (Fatick). « La piste qui relie les deux communes est impraticable. Nous appelons les autorités à venir en aide aux populations’’, a ajouté Sarr. La piste est coupée à hauteur du village de Faoy à 11 kilomètres de Loul Séssène. « Actuellement, il est impossible de rallier l’une ou l’autre commune. Tout est à l’arrêt’’, a t-il expliqué. Plusieurs quartiers de la commune de Fatick et d’autres localités de la région sont sous les eaux à la suite de fortes précipitations depuis deux jours. Les quartiers de Darou Salam, Peulgha, Cité Emetteur, Darou Rahmane et Darél sont les plus affectés par les eaux de pluie. Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement Serigne Mbaye Thiam est attendu à Fatick vendredi pour une visite sur les sites inondés dans la commune de Fatick.MTN/ASB/OID

Immigration : 133 des 164 migrants Sénégalais bloqués à Agadez rapatriés

https://www.pressafrik.com La situation des 164 migrants Sénégalais qui étaient bloqués à Agadez et qui devaient rentrer depuis mi-août commence à se décanter.

En effet 113 parmi eux ont foulé, hier, le tarmac de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass.

Après leur arrivée au Sénégal, Seydi Gassama a réagi rappelant que d’autres Sénégalais sont attendus dans les prochains jours. « Nous avions plaidé pour le rapatriementduNigerdequelque164 sénégalais expulsés d’Algérie. Un premier groupede113personnes a atterri il y a 2 heures (hier Ndlr) à AIBD par vol charter affrété par l’État du Sénégal. Une cinquantaine de personnes restent encore au Niger », a précisé le secrétaire exécutif d’Amnesty International, section Sénégal. Pour rappel, l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) qui se disait préoccupée par la situation de ces ressortissants Sénégalais avait exhorté Président de la République Macky, ainsi que les Nations Unies, « à aller au chevet de tous les 164 sénégalais expulsés d’Algérie et bloqués depuis près de 4 mois dans un camp de l’OIM à Agadez au Niger, dans des conditions d’existence extrêmes, afin que leur retour au bercail soit effectifle22septembre comme promis par les responsables de l’OIM ». Selon les Nations unies, l’Algérie a procédé à l’expulsion de 600 migrants africains vers le Niger. Ces derniers qui proviennent d’une dizaine de pays africains ont été escortés jusqu’à la frontière avec le Nigeria. Parmi eux figurent des Maliens (286), des Guinéens (166), des Burkinabé (37), des Béninois (25), des Ivoiriens (22), des Gambiens (23), des Soudanais (21), des Nigérians(19), des Camerounais (14 ), Sierra-Léonais(14) et des Sénégalais (27).

«POURQUOI IL FAUT LUTTER CONTRE LES FAUSSES INFORMATIONS ET LES BARRAGES CULTURELS »

http://www.emedia.sn Face à la résurgence des maladies émergentes en Afrique, le chef de Service des maladies infectieuses de Fann, recommande de lutter contre la désinformation et les barrages culturels. Dans cet entretien accordé à Bés bi Le jour, le professeur Moussa Seydi analyse l’impact des essais cliniques sur les systèmes de santé.

Comment se porte la recherche en Afrique ?

Depuis cette dernière décennie, il y a eu des progrès. Parce que si on regarde, la production scientifique mondiale était multipliée par 2,3 en Afrique. Alors que cette production scientifique a été multipliée par 1,3 dans le reste du monde. Mais il faut remarquer que ce progrès a eu lieu après un retard énorme, et nous sommes toujours en retard malgré ces progrès parce qu’il n’y a que 2,4% de chercheurs mondiaux qui sont africains. Moins de 1% des brevets sont détenus par les Africains. Nous participons à moins de 4% de la littérature scientifique mondiale. Il y a des progrès qui ont été faits mais il reste beaucoup à faire pour combler le gap.

Quel est l’impact de ces recherches sur les systèmes de santé ?

Je donnerais un point de vue du clinicien. Par rapport à l’utilisation de l’azytromicine et de l’hydroxy chloroquine dans le Covid, il y a des articles qui ont montré que c’était efficace in vitro. Une étude préliminaire a montré que cela pouvait marcher et nous avions pris l’option de l’utiliser. Et après avoir utilisé ce médicament, à peu près sur 1000 malades, nous avons fait une étude rigoureuse qui nous a montré que cette association était efficace et bien tolérée. Donc, cela nous autorisait à continuer le traitement et pas pour des recommandations internationales. Nous l’avions fait pour nous-mêmes. Mais le contexte a bien changé, et depuis lors, cette association n’est plus recommandée pour plusieurs raisons. On ne sait pas si cette combinaison marche sur Omicron. On sait qu’il y a des traitements qui marchent sur Delta par exemple, mais qui ne marche pas sur Omicron. On sait que le vaccin est un peu moins efficace sur Omicron.

Que peut-on retenir en guise d’exemple ?

Je peux donner l’exemple du vaccin Ebola. Nous avons participé à un projet de recherche là-dessus, on sait que sans ce vaccin, il est difficile d’arrêter une épidémie à virus Ebola. Et pour ces deux grands projets, la Solution recherche opérationnelle (Sro) c’était Pharmalys. C’est cette organisation qui nous a accompagnés. Imaginez dans un contexte de polémique internationale, si vous faites une recherche sans une au niveau de Pharmalys, peut-être votre étude ne sera même pas prise au sérieux. Donc, ce sont des organisations très importantes pour nous chercheurs. Je peux donner l’exemple de human papilloma virus, le vaccin contre le cancer du col de l’utérus, les recherches ont été effectuées ici notamment au lycée Kennedy. Ce sont ces recherches qui avaient permis de faire un plaidoyer pour l’introduction du vaccin chez les filles âgées de 9 à 15 ans. Je peux donner l’exemple de l’infection à Vih, les premières recherches ont été menées ici. Au début, on disait qu’en Afrique il fallait juste faire le traitement des maladies opportunistes, il ne fallait pas donner de traitement anti rétroviral, c’est ce que tous les experts occidentaux disaient. On traite les infections opportunistes, on les laisse tranquillement mourir de l’infection à Vih. Mais ce sont ces recherches menées ici qui ont montré la faisabilité de ces traitements en Afrique. Et ce sont ces recherches qui avaient permis de faire le plaidoyer pour que ces médicaments soient mis à la disposition des patients gratuitement. Je peux donner d’autres exemples, et je ne vous ai parlé que des recherches menées, ici, à Dakar, qui était impliqué. Donc, on ne peut pas dissocier la recherche clinique de la médecine.

Que faut-il faire pour propulser la recherche face à la résurgence des maladies émergentes ?

Il y a beaucoup de choses à faire et à chaque niveau. D’abord, au niveau institutionnel, il faut créer et renforcer les institutions de recherche avec un agenda scientifique. Je ne vais pas donner de détail – mais pas d’agenda politique, pas d’agenda personne, pas un autre agenda, un agenda scientifique. La deuxième chose, c’est qu’il faut des moyens financiers. La recherche c’est quand même très lourd, il faut beaucoup de ressources. Si vous avez un montant dérisoire, vous ne pouvez pas faire de la bonne recherche. La recherche coûte cher mais voyez le résultat. Si vous créez un vaccin qui sauve des milliers de vies humaines, vous mettez sur pied un traitement qui guérit des millions de personnes, ça vaut le coup. Il faut former le personnel à la recherche. Parce que dans l’exercice de sa profession, il peut constater des problèmes, vouloir analyser en vue d’apporter des solutions. Mais beaucoup de médecins dans les régions vous diront qu’ils ont réussi à identifier et à régler un problème à l’issue de recherches opérationnelles. On me raconte une histoire il y a très longtemps par un de nos anciens, je pense que c’était à Khombole, où il y avait beaucoup de cas de tétanos. Alors, quelqu’un a mené des études pour voir si en faisant le flambage de la lame de rasoir, est-ce que cela peut réduire le nombre de cas de tétanos néonatal. Et il avait trouvé que cela a réduit le nombre de cas de tétanos néonatal. Il y a des endroits ici, au Sénégal, où on a juste incité les gens à se laver les mains. Et on a vu en se lavant les mains, que cela réduisait les infections respiratoires. Ceux sont des types de recherche opérationnelle qu’un médecin peut faire. Donc, il faut faire former les gens dans le cadre de cette recherche opérationnelle.

Pour une adhésion des populations aux vaccins et traitements, qu’est-ce qu’il y a lieu de faire ?

Il faut lutter contre les fausses informations, les barrages culturels. La recherche est indispensable. Dans certains endroits, dès qu’on parle de recherche, on pense qu’on met en danger la vie des patients, on donne des médicaments que l’on ne connait pas, etc. Vous avez tous entendu parler du vaccin contre le Covid-19, vous vous rappelez le message qui circulait disant que tous ceux qui sont vaccinés, 6 mois après, allaient tous mourir. Si on était tous morts, que serait devenu le monde ? Ce sont des lobbys très bien organisés pour détruire tout ce qui est en rapport avec la recherche comme ceux qui sont contre les vaccins. Nous sommes infectiologues, moi je n’ai jamais vu de cas de diphtérie, mes anciens en voyaient tous les jours et les gens mourraient comme pas possible. C’est parce qu’il y a le vaccin, le tétanos néonatal, on peut rester 3 ans sans le voir. Lorsque je faisais mes études en médecine, il y en avait minimum 200 par année. Et je peux continuer à donner des exemples. L’hépatite B, depuis qu’on a commencé à renforcer la vaccination, est devenu assez rare chez les enfants âgés de moins de 15 ans. C’est un gros combat, il faut lutter contre ces obstacles culturels mais aussi politiques. Il faut qu’il y ait de bonnes institutions, une bonne organisation et que le ministère de la santé et tous ceux qui parlent de santé se mettent ensemble pour voir comment faire pour lever tous les goulots d’étranglement.Propos recueillis par Suzanne SY

Rentrée scolaire 2022-2023 : la Cosydep prend les devants en lançant la campagne «NOS VACANCES POUR L’ÉCOLE»

https://www.dakaractu.com La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) a pris les devants en lançant la campagne « Nos vacances pour l’école », ce jeudi 22 septembre 2022 en présence de son PCA Hélène Rama Niang et beaucoup d’acteurs du domaine de l’éducation sénégalaise. La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique (COSYDEP) a tenu un panel de pré-rentrée scolaire sur la stabilité de l’année scolaire prochaine. Cette initiative faisant partie du « plan stratégique triennal » de la Cosydep permettra la mise en place, pendant les grandes vacances scolaires, « un cadre de réflexion prospective pour des actions pertinentes et efficaces », afin de maintenir l’école sénégalaise dans son dynamisme. Cette campagne se justifie par la nécessité d’une préparation sérieuse de la prochaine année scolaire, explique la Cosydep, ajoutant que l’initiative permettra à ses responsables de prévenir les conflits probables et les questions à forts enjeux relatives à l’éducation. Elle terminera par faire savoir que leur rôle est de faire des recherches sur beaucoup de points concernant l’éducation, les posent sur la table de la discussion avec les acteurs et formulent un document qui sera remis aux autorités, afin qu’ils prennent une décision…

LA SÉCURITÉ EN AFRIQUE DE L’OUEST AU MENU D’UNE CONFÉRENCE

Dakar, 22 sept (APS) – Plusieurs experts africains se sont réunis, jeudi, à Dakar pour se pencher sur la question de la gouvernance du secteur de la sécurité et la lutte contre le radicalisme dans le Sahel, a constaté l’APS.

La conférence est organisée par la West Africa Democracy Radio en partenariat avec l’ONG Osiwa.

Elle a pour objectif de ’’créer un forum pour une réflexion plus approfondie sur la situation sécuritaire et de partager des idées sur les stratégies pour des solutions possibles pour apporter la paix et la stabilité dans le Sahel’’. ’’Nous rencontrons dans la région du Sahel un certain nombre de défis sécuritaires liés à plusieurs causes comme les conflits liés au radicalisme religieux, les conflits de différentes natures entre paysans et éleveurs dans certaines localités et la montée du terrorisme,’’ a expliqué Hawa Ba, la représentante du bureau d’OSIWA. Elle a expliqué que la West Africa Democracy Radio (WADR) a mis en œuvre en partenariat avec OSIWA un programme pour interroger d’abord le discours dominant sur les causes de ces conflits et sur les implications de ces problèmes dans la région ouest-africaine Il s’agit, selon elle, de faire des investigations, d’aller à la source des informations, rencontrer les communautés et les protagonistes pour ’’interroger le discours sur les causes et problématiques qui sont au cœur des conflits dans la zone du Sahel’’. ’’Ce sont des problèmes d’inégalités sociales, de développement économique, d’exclusion qui poussent certains surtout les jeunes à être enrôlés dans des mouvements violents et aussi qui déstabilisent nos sociétés’’, a-t-elle regretté. Il s’agit de revoir la manière dont les Etats et les Armées gèrent ces conflits et quelles sont les implications en matière de droits humains, a estimé Mme Ba. ’’Ces implications sont souvent des lois sur le terrorisme, sur la cybersécurité, sur le financement des organisations de la société civile qui, en voulant résoudre les conflits, créent d’autres violations des droits humains qui en retour peuvent contribuer à nourrir ces conflits’’, a-t-elle expliqué. La directrice de la WADR, Agnès E. Thomasi, a pour sa part expliqué que ce projet vise à atteindre plusieurs objectifs dont l’amplification des voix des communautés prises dans les conflits, l’enquête et la production des reportages approfondies sur l’insécurité dans les pays comme le Nigéria, le Mali, le Niger et le Burkina Faso.SN//OID

Radicalisme : 4.000 civils et militaires tués dans les attaques terroristes menées dans les trois pays du Sahel en 2019.

https://www.dakaractu.com En partenariat avec l’Open Society Initiative for West Africa, la West Africa democracy radio organise ce 22 septembre un débat public sur la gouvernance du secteur de la sécurité et de lutte contre le radicalisme dans le Sahel. Ainsi, ce panel cherche à interroger le discours dominant sur les causes des conflits terroristes dans le Sahel. Il s’agit aussi de revoir comment les États et les armées de cette zone concernée gèrent-ils ce conflit. En effet, le Sahel est une région frontalière de huit États : le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, le Cameroun, le Nigeria et le Tchad. Cette zone frontalière, où cohabitent de nombreuses langues, cultures et religions, sont généralement éloignée de la capitale de chaque pays, d’où une difficulté des États à fournir à leurs populations le même niveau de service public qu’ailleurs. Par conséquent, les habitants de ces différentes zones sont souvent livrés à eux mêmes. Ainsi, le radicalisme gagne du terrain dans cette zone sous plusieurs formes. Les idéologues du radicalisme agissent dans ces huit pays du Sahel enrôlant et endoctrinant au passage plusieurs jeunes au radicalisme ou même djihadisme. Le radicalisme dans cette zone dit des trois frontières est aujourd’hui un endroit inhospitalier pour les populations qui y vivent causant souvent  une crise sécuritaire et alimentaire sans précédent. Rien que pour l’année 2019 qui est la plus meurtrière si l’on se base sur les chiffres annoncés par le chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS). Mohamed Ibn Chambas parle d’au moins 4.000 morts civils et militaires tués dans les attaques terroristes menées dans les trois pays du Sahel. Et c’est le Burkina Faso qui paie le plus lourd tribut.

Limitation de mandat : Le président Muhamadu Buhari prêche pour le respect de la constitution de la part des chefs d’État africains !

https://www.dakaractu.com Le président du Nigeria, Muhamadu Buhari, appelle les présidents d’Afrique de l’Ouest à respecter la limite constitutionnelle de leur mandat. « Il est important qu’en tant que dirigeants de nos différents États membres de la CEDEAO, nous respections les dispositions constitutionnelles de nos pays, notamment en ce qui concerne la limitation des mandats. C’est un domaine qui génère des crises et des tensions politiques dans notre sous-région », a-t-il déclaré à la tribune des Nations Unies. Cette déclaration fait suite à la décision du président ivoirien Alassane Ouattara et du président guinéen Alpha Condé de se présenter pour un troisième mandat dans leurs pays respectifs. Des propos tenus lors d’un sommet des dirigeants du bloc régional, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui s’est tenu à Niamey, la capitale du Niger…

Prise en charge de la demande sociale : quand l’Etat bute sur ses ambitions

https://www.sudquotidien.sn En nommant Amadou Ba, Premier ministre, pour conduire l’équipe gouvernementale chargée de répondre rapidement à la demande sociale, le président de la République, Macky Sall, s’engage dans la combativité. Il est à signaler que cette ambition a toujours été le leitmotiv des précédentes équipes gouvernementales. La seule chose qui change, c’est le slogan. Aminata Touré a été appelé à «accélérer la cadence» après le «Yonu Yokkute» de Abdoul Mbaye. Mahammed Boun Abdallah Dionne, a mis le curseur sur «un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous», après avoir appelé, juste après sa nomination, «au travail». Macky Sall him-self a invité le «fast-track». Aujourd’hui, Amadou Bâ engage le «combat». Le 16 septembre 2022, à la vielle de la nomination du quatrième Premier ministre sous sa présidence, le Chef de l’Etat, Macky Sall, s’est adressé aux Sénégalais en rappelant que la gestion de la demande sociale comme la cherté du loyer, le  coût de la vie et l’emploi des jeunes et les inondations sont des urgences qu’il compte prendre à bras-le-corps. Le lendemain de sa déclaration, Amadou Ba, choisi pour diriger le gouvernement, s’est dit être à la tête d’une équipe prompte à répondre avec «combativité» à la demande sociale. Il est à signaler que cette prise   en charge sociale, en plus d’avoir été dans au cœur du «Yonu Yokkute», programme phare du candidat Macky Sall,  fut un cri de guerre de tous les Premiers ministres des régimes dirigés par l’actuel Chef de l’Etat. 10 septembre 2012, Abdoul Mbaye faisant sa Déclaration de politique générale à l’Assemblée Nationale, dans l’euphorie de la deuxième alternance du pays, avait fait montre d’une détermination sans faille de son équipe d’y répondre favorablement.  Parlant des inondations, il avait déclaré  :  «ces inondations révèlent les dysfonctionnements et incohérences qui ont marqué, sur plusieurs décennies, les politiques en matière d’aménagement, d’occupation de l’espace urbain et d’assainissement de notre cadre de vie. J’affirme ici, devant vous, représentants du Peuple souverain, que le Gouvernement ne trouvera pas le repos tant que nous n’aurons pas apporté une solution définitive à ce fléau». Cette détermination était également annoncée dans la santé. «Au plan sanitaire, le dénuement ou l’inaccessibilité des services de soins, l’indigence des plateaux techniques, l’insuffisance de personnel qualifié et les difficultés récurrentes de gouvernance des structures sanitaires, sont les meilleures illustrations des faiblesses d’un système de santé qui doit inévitablement opérer sa mue», avait ajouté le Président de du parti ACT. Abdoul Mbaye s’était également engagé à garantir l’accès à des systèmes d’assainissement aux populations. A cet effet, il avait déploré, «qu’après plus d’un demi-siècle d’indépendance, le Sénégal peine encore à assurer sa sécurité alimentaire, et à faire de l’agriculture le moteur de sa croissance». La flambée des prix étant déjà importante à cette date, l’Etat du Sénégal, s’était engagé à, «se battre pour contenir les effets du choc actuel, mais surtout nous devons organiser les conditions de notre sécurité alimentaire durable». La réduction de la pauvreté était également une des priorités du premier gouvernement de Macky Sall.  Le vœu du gouvernement d’Abdoul Mbaye a été aussi de garantir un marché de travail accessible à tous, afin de promouvoir l’emploi des jeunes.

AMINATA TOURE ET L’ACCELERATION DE LA REPONSE AUX URGENCES SOCIALES

Aminata Touré a porté la deuxième équipe gouvernementale devant conduire la politique de développement du chef de l’Etat Macky Sall.  La disponibilité à répondre à la demande sociale été la même.  A sa Déclaration de politique générale du 28 octobre 2013, elle avait fait de la prise en charge des urgences sociales et la correction des inégalités des priorités parmi les équations à résoudre. «Nous comptons, sur la période 2013-2017, donner encore plus d’impulsion aux programmes à fort impact social, pour apporter des réponses concrètes aux urgences sociales et au besoin de protection des groupes les plus vulnérables car, notre action n’aura de sens que si les Sénégalais, tous les sénégalais, ceux des villes, de la banlieue et des zones rurales, sentent qu’ils vivent mieux que par le passé et que leurs enfants auront la chance d’une vie meilleure», avait-elle déclaré. Mieux avait-elle indiqué, «près d’un ménage sénégalais sur deux reste pauvre et le phénomène, plus accentué dans les zones rurales, touche 57,3% des ménages. Aujourd’hui, au moins huit régions sur les quatorze que compte le pays ont une incidence de pauvreté jugée très forte, de plus de 60%. C’est pourquoi, le gouvernement engagera dès 2014 un programme d’urgence d’infrastructures sociales, dénommé « Programme d’Infrastructures en faveur des localités les plus défavorisées». Les inondations, la demande sociale et l’emploi des jeunes sont également revenus dans les perspectives qu’elle avait dégagées. A l’époque, Aminata Touré avait salué les efforts déployés pour réduire le coût des denrées en précisant qu’une stabilité ne peut avoir lieu qu’avec l’atteinte d’une autosuffisance alimentaire. «Il nous faut accepter que la véritable bataille pour le pouvoir d’achat c’est d’une part d’augmenter les revenus des ménages et d’autre part, de produire encore plus ce que nous consommons et de consommer davantage ce que nous produisons».

«UN SENEGAL DE TOUS, UN SENEGAL POUR TOUS», PRONE PAR MAHAMED BOUN ABDALLAH DIONE

Mahammed Boun Abdallah Dione, qui s’exprimant au Palais de la République dès l’annonce du choix porté sur sa personne pour diriger l’équipe gouvernementale a lancé comme slogan «au travail», a fait sa première Déclaration de politique générale en novembre 2014.  Il avait rappelé à cet effet, «qu’après avoir engagé une politique volontariste de baisse des coûts du loyer, le Gouvernement a décidé de réaliser d’importants programmes de logements, et d’accélérer la rénovation et la modernisation des centres urbains existants et ce, pour faciliter l’accès de nos compatriotes d’ici et de la Diaspora à la propriété foncière et immobilière». Dans sa seconde déclaration de politique générale, en décembre 2017, alors qu’il venait d’être reconduit Premier ministre il disait,  «la cohésion sociale sera d’autant plus renforcée, que des milliers de jeunes accèderont à des emplois décents et seront moins tentés par des aventures périlleuses; que les efforts des travailleurs du secteur informel comme formel, des paysans, pêcheurs, éleveurs, artisans, seront rémunérés à leur juste valeur ; que les inégalités sociales, les disparités spatiales entre les villes et les campagnes, les zones urbaines et périurbaines seront éliminées et l’équité renforcée». Elle sera d’autant plus renforcée, ajoutait-il, «que vivre en milieu rural, dans les zones frontalières, les quartiers périurbains, ne constituera plus un handicap pour accéder aux services essentiels et à un mieux-être. C’est vers tout cela que la vision du Chef de l’Etat nous dirige. La vision «d’un Sénégal de tous, d’un Sénégal pour tous», porté par le PSE, c’est d’abord un Sénégal sans exclusion, où tous les citoyens bénéficient des mêmes chances et des mêmes opportunités pour réaliser leur potentiel et prendre en main leur destin».  Rappelons aussi que le président de la République, Macky Sall, avait décidé de supprimer le poste de Premier ministre, en mai 2019, pour être beaucoup plus proche de la population et répondre convenablement à la demande sociale. Cette fois, il avait usé d’un slogan anglophone «fast-tract» qui a fini de mettre le pays en stand-by. Il a appartient désormais à Amadou Bâ qui arrive avec des «combattants» de trouver la panacée afin que le Sénégal connaisse enfin les réalités de l’émergence, pas en tant que slogan. Un gros challenge à atteindre à moins de 18 mois. Une chimère ? Wait and see !Fatou NDIAYE

RETOUR D’ISMAILA MADIOR FALL AU MINISTERE DE LA JUSTICE : Les consultations à domicile désormais une vieille histoire ?

https://www.jotaay.net Une nouvelle formation gouvernementale a été mise en place samedi dernier avec à sa tête Amadou Bâ comme Premier ministre. Des départs ont été notés dans ce nouveau gouvernement, dont celui du garde des Sceaux, ministre de la Justice. Me Malick Sall qui quitte la chancellerie cède ainsi sa place à un ancien, en l’occurrence Ismaïla Madior Fall. Le professeur et constitutionnaliste a déjà connu ce ministère pour l’avoir dirigé jusqu’en avril 2019. Sa nomination pourrait être bien accueillie par les magistrats qui ont toujours été opposés à l’affectation par consultation à domicile. Sous son magistère, Ismaïla Madior Fall avait promis à l’Union des magistrats sénégalais de ne plus faire usage de cette pratique. Les magistrats sénégalais peuvent-ils espérer que la pratique de l’affectation par consultation à domicile soit désormais révolue ? Avec le retour d’Ismaïla Madior Fall au ministère de la Justice, l’espoir peut être permis. Même si parfois, pour des raisons urgentes, la consultation à domicile peut s’appliquer, elle se fera de moins en moins. Seule la réunion du Conseil supérieur de la magistrature sera utilisée comme voie et moyen pour procéder à l’affectation d’un magistrat. En fait, cela constitue une vieille promesse du nouveau ministre de la Justice. Cela a été à chaque fois l’argument brandi par l’Union des magistrats sénégalais (Ums) pour s’opposer à une affectation par ce moyen, d’un de leurs collègues. Cela a été aussi le cas lorsqu’il s’était agi de l’affaire Ngor Diop. Ce magistrat avait été affecté par consultation à domicile pour avoir juste refusé de mettre en liberté un dignitaire religieux. Pour défendre leur collègue, les magistrats avaient brandi cet engagement de l’ancien ministre IsmaïlaMadior Fall. Cela revenait comme un acquis qui était devenu un leitmotiv.

Durant ces derniers mois, la chancellerie a fait usage de cette pratique de consultation à domicile à plusieurs reprises, même si la nouvelle équipe de l’Ums ne s’en est pas offusquée. Avec le retour du constitutionnaliste, ils peuvent espérer qu’il n’y aura peut-être plus de crainte de se voir affecter dans une autre localité, selon le bon vouloir du ministère.

Nommé à la tête du ministère de la Justice en septembre 2017, en remplacement de Sidiki Kaba, Ismaïla Madior Fall avait poursuivi la réflexion portant sur les réformes dans le secteur de la justice. Quelques avancées ont été enregistrées. Cependant, il a été perdu par quelques dérapages dans ses déclarations, d’abord parallèlement à l’affaire Karim Wade où il avait déclaré sur les colonnes de Jeune Afrique qu’il y avait des membres du régime qui ont été épinglés par la Cour des comptes qui étaient en train de rembourser ; mais, il y a ensuite sa position affichée sur le 3e mandat du Président lorsqu’il dit qu’en «principe» Macky Sall ne peut pas avoir un 3ème mandat avant de poursuivre  :  «il revient au Président d’apprécier». Le constitutionnaliste dénommé par ses détracteurs «tailleur constitutionnel» sera alors remercié pour ensuite être nommé ministre d’Etat à la Présidence. Garde-t-il toujours ses convictions par rapport au 3ème mandat ?Alassane DRAME

Abdoul Mbaye : «La gouvernance mondiale sait reconnaitre ennemis et fidèles…»

https://senego.com « Les vies en Iran ne valent pas davantage qu’au Sénégal«  , souligne Abdoul Mbaye sur son compte Twitter. L’ancien ministre regrette le traitement, par une certaine presse étrangère, de certains sujets se déroulant au Sénégal comparé à l’étranger. « 11 morts en 6 jours de manifestations en Iran. La presse internationale en fait un sujet majeur. 14 morts au Sénégal en mars 2021 à peine traités en faits divers…« , a regretté le leader de l’Alliance pour citoyenneté et le travail (Act) D’après Abdoul Mbaye,  » Les vies en Iran ne valent pas davantage qu’au Sénégal. La gouvernance mondiale sait reconnaitre ennemis et fidèles« .

Affaire Ndiaga Diouf : Mamoudou Ibra Kane s’oppose «à la liquidation» de Barthélemy Dias

https://senego.com Dans un post, jeudi, Mamoudou Ibra Kane s’est opposé à la « liquidation » du député-maire de la ville de Dakar, Barthélemy Dias. Ce, dans le dossier Ndiaga pour la mort de qui il a été condamné. « Liquidation de Barthélémy Dias ? Je dis NON !!! La démocratie exige le respect de la volonté populaire, une opposition qui s’oppose face à un pouvoir qui gouverne« , a d’emblée écrit le journaliste.

Politisation et judiciarisation

Il invite les autorités à éviter la politisation de la justice et la judiciarisation de la politique.

«Sortie Mamoudou Ibra Kane sur l’affaire Barthélemy Dias : La réaction épidermique d’un intellectuel perdu»

Convenons-en ! C’est même un secret de polichinelle. Le Sénégal regorge de grands et de brillants intellectuels qui font la fierté de toute une nation. Singulièrement à chaque fois qu’ils effectuent une sortie pour se prononcer sur des questions d’actualité et d’intérêt général.

Ils ne ratent jamais l’occasion de jouer leur partition dans l’éveil du peuple. N’est ce pas là le rôle essentiel d’un intellectuel. Toutefois, il y a de quoi déchanter par la posture de certaines personnes qui se réclament intellectuels et font tout le contraire de ce que cette qualité renferme en termes de d’objectivité, de bonne foi et de connaissance.

Le Sénégal, nous le martelons avec véhémence, gagnerait beaucoup à se débarrasser de soi – disant intellectuels passés maître dans l’art de la malhonnêteté et du chantage déguisé. Ils se disent souvent experts mais mis à l’épreuve, ils font étalage de leurs limites objectives. Ce qui ne les empêche pas de se croire investis de la mission de la claquer à tout va au point d’en rajouter à ce qu’un penseur appelait, pour s’en plaindre, la confusion des repères. La sortie du journaliste Mamoudou Ibra Kane sur ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Barthélémy Diaz est révélatrice de la carence et de l’objectivité de certains intellectuels qu’il n’est pas superfétatoire de faire preuve de discernement entre un intellectuel et un diplômé. En effet, ayant pris connaissance du Tweet de Mamoudou Ibra Kane sur le verdict du procès de Barthélémy Diaz, nous nous sommes posé la question de savoir si c’est bien l’animateur du  » Grand Jury  » qui s’est fait si petit par des propos d’une subjectivité, légèreté, d’une désinvolture et d’une platitude à donner le tournis. Propos fades et insipides qui renvoient à la bouille de son auteur qui dit Non quand il pense Oui. Des propos d’oisifs et badauds regroupés dans un grand’place auraient été beaucoup plus percutants et digestes que ce Mamoudou Ibra Kane nous a servi. Croire que « C’est toi qui nous plais et c’est à toi de parler » ne doit pas pousser à proférer des inepties. La remise en cause d’une décision de justice sur une affaire qui relève du droit pénal implique une posture de retenue. Cela sent fort bien le parfum d’une fumisterie et d’une hypocrisie effarante que de vouloir accréditer la thèse d’une tentative de liquidation de Barthélémy Diaz par l’Etat. Question loin d’être superfétatoire : En quoi le député-maire Barthélémy Diaz constitue t-il un danger au point d’être un homme à abattre? Mamoudou Ibra Kane semble avoir perdu le nord. D’où l’invite que nous lui faisons de soumettre sa personne à une introspection avant de franchir le rubicond. Le Sénégal est une démocratie majeure attestée par les deux dernières élections. Soutenir le contraire à partir d’une affaire qui est une goutte d’eau dans la mer et tranchée par une justice indépendante relève d’une mauvaise foi ahurissante qui ne saurait prospérer à des fins manipulatrices d’une opinion sénégalaise avertie, majeure et exigeante.Ibrahima NGOM,Journaliste

Abba Mbaye : «Toute la Justice est à la solde de Macky Sall…» (vidéo)

https://senego.com Abba Mbaye est très furieux contre Macky Sall et la Justice après le procès en appel de l’affaire Barthelemy Dias/Ndiaga Diouf. Ce jugement, faut-il le rappeler, a été prononcé en première instance et confirmé par la Cour d’Appel.

«Macky Sall est pris en otage par ses soi-disant alliés» (Vidéo)

https://senego.com Aïssatou Diop Fall est d’avis que le Président Macky Sall a de sérieux problèmes avec ses alliés. Dans sa chronique de ce mercredi, elle revient sur le remaniement ministériel qui avait beaucoup pris du temps après la nomination de Amadou Bâ comme Premier ministre. Pour la journaliste, « le président Macky est pris en otage par ses soi-disant alliés ». Ce, elle l’explique à l’émission Infos matin sur la TFM.

Les raisons du ras-le-bol de Macky Sall vis-à-vis de Matar Ba

Que ces thuriféraires et autres laudateurs prient pour que Macky Sall ne lance pas une mission d’audit de l’IGE pour scruter la gestion pour le moins controversée de Matar Ba Matar Ba a passé le témoin, hier, à Yankhoba Diattara, son remplaçant à la tête du département des Sports. Nommé ministre des Sports depuis le 6 juillet 2014, l’ancien patron de l’Organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV) de 2008 à 2011 aura donc trôné plus de 8 ans à la tête de ce département ministériel avec des fortunes diverses. Au lendemain de son éviction du gouvernement dirigé par Amadou Ba, un élan de sympathie et d’indignation s’est déclenché en faveur de l’ancien patron du mouvement « navétanes » national. D’aucuns ont déploré qu’il soit démis de ses fonctions à quelques semaines d’une compétition majeure comme la Coupe du monde de football qui doit se dérouler du 20 novembre au 18 décembre prochains au Qatar. Une pétition a été même initiée par quelques thuriféraires pour réclamer son retour aux affaires à la tête d’un département où – pince sans rire – il ne nous aurait valu que des satisfactions.

Un premier titre continental de football depuis les Jeux de l’Amitié

Il est vrai que c’est sous le magistère de Matar Ba que le Sénégal a décroché — après les Jeux de l’Amitié de 1963 — son premier trophée continental de football. Cela s’est produit cette année 2022 au Cameroun avec la génération dorée des Sadio Mané, double Ballon d’or africain, Edouard Mendy (meilleur gardien de but africain), Kalidou Koulibaly (meilleur défenseur central d’Afrique), Saliou Ciss (meilleur latéral gauche d’Afrique) et Pape Matar Sarr (meilleur jeune footballeur d’Afrique) entre autres étoiles. Une génération conduite par Aliou Cissé, désigné meilleur coach du continent à l’issue de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Que les partisans et laudateurs de Matar Ba nous le concèdent, n’importe quel autre saltimbanque à la tête de ce département et avec les énormes moyens mis à sa disposition par le chef de l’Etat, Macky Sall, aurait obtenu de tels résultats avec ces joueurs de talent composant l’équipe nationale de football et ayant fait leurs preuves dans les différents stades du monde. D’ailleurs, en parlant de moyens, il convient de dire, ici et maintenant, que le sport sénégalais en général, et le football en particulier, n’a jamais bénéficié d’autant de moyens colossaux que sous l’ère du président Macky Sall. Des moyens pas toujours utilisés judicieusement s’ils n’ont pas été utilisés à d’autres fins.

Des résultats mitigés en football

En qui concerne le football, notre sport-roi, les observateurs avertis attendent toujours le bilan financier de la Coupe du monde Russie 2018. On ne sait toujours pas comment a été utilisée ni à quoi a servi la cagnotte allouée au Sénégal par l’instance suprême du football, la FIFA. Pour ce qui est du bilan financier de la dernière campagne continentale des Lions au Cameroun, n’en parlons même pas ! Et si le football nous a valu sous Matar Bâ, notre première Coupe d’Afrique des nations (CAN), c’est également sous le magistère du même que le Sénégal a enregistré la plus grande tragédie sportive de son histoire avec l’affaissement d’un pan de la tribune rafistolée du stade Demba Diop par les soins d’un entrepreneur proche du ministre défénestré. Bilan : 8 morts et des centaines de blessés. On se rappelle encore de ce qu’il est advenu des marchés pour la réhabilitation de certains stades à l’instar de Lat Dior de Thiès dont l’état désastreux de la première pelouse avait fait le tour du monde. Et c’est donc à juste raison que le chef de l’Etat a écarté Matar Ba pour la construction du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio entièrement réalisé par l’entreprise turque Summa en parfaite coordination avec un service technique de la Présidence. Le jeu en valait la chandelle.

Mort de l’athlétisme

Pour ce qui est de l’athlétisme, l’une des disciplines phares du sport sénégalais, c’est sous le magistère de Matar Ba qu’il a connu ses plus mauvais résultats. Aux derniers championnats d’Afrique d’athlétisme qui se sont déroulés au Maroc, le Sénégal s’est retrouvé au final avec zéro (0) médaille au compteur. Et à ce jour, notre pays ne compte aucune piste digne du nom.

Un basketball méconnaissable

Le basketball sénégalais n’est pas mieux loti et n’a guère progressé sous Matar Bâ. Depuis 1997, à Dakar, les garçons qui avaient donné les plus grandes satisfactions à notre pays, n’ont plus rien gagné. Une disette de 25 ans. Chez les filles, le dernier sacre remonte à l’Afro basket de 2015 organisé au Cameroun. D’ailleurs, il convient de signaler que la villa qui était dévolue au directeur technique Maguette Diop dans le lot des récompenses avait aussi mystérieusement disparu du package. Que Matar Ba nous édifie sur la destination finale de cette villa gracieusement offerte par le chef de l’Etat.

800 millions pour une délégation de 8 athlètes loosers

Et last not but least, aux Jeux olympiques de 2021 où le Sénégal avait lamentablement échoué avec zéro médaille au compteur, un budget de 800 millions de F CFA était alloué pour une délégation de…huit athlètes (excusez du peu). En définitive et pour faire court, le ministre Matar Ba, n’en déplaise à sa cour de communicateurs traditionnels alimentés à coups d’espèces sonnantes et trébuchantes, a utilisé les énormes moyens financiers mis à sa disposition par le président de la République, Macky Sall, pour les résultats mitigés que nous savons. Sa mise à l’écart ne relève surtout pas du hasard, mais d’un ras-le-bol présidentiel. Que ces thuriféraires et autres laudateurs prient pour que Macky Sall ne lance pas une mission d’audit de l’IGE pour scruter la gestion pour le moins controversée de Matar Ba… Pensez-vous qu’un technocrate de surcroît inspecteur des impôts et domaines et ancien ministre de l’Economie des Finances qui a eu le privilège de voir, au quotidien, les nombreuses malversations des uns et des autres puisse s’accommoder dans son gouvernement de certains profils douteux ? That’s is the question !Amadou Ly DIOME

Mamadou Lamine Diallo : «Amadou Ba a endetté le pays,il vient pour quoi faire ?»

https://senego.com « Ils ont rendu l’économie sénégalaise plus vulnérable aux chocs extérieurs et c’est la flambée de tous les prix, y compris le loyer », révèle le député et leader du mouvement « Tekki », Mamadou Lamine Diallo. « Amadou Ba sera soutenu par l’Ancien DG du budget AM Ba avec qui il a géré l’économie du pays après l’évincement de Abdoul Mbaye. Ils savent ce qu’ils ont fait pour endetter le Sénégal et mettre l’économie dans le pétrin et les Sénégalais dans des trappes de misère », déclare Mamadou Lamine Diallo. Selon M. Diallo, comme leur chef (Macky) demande qu’ils rencontrent les acteurs économiques et sociaux, ce sera l’occasion pour eux de rencontrer l’entreprise sénégalaise et de comprendre qu’il faut la défendre dans cette situation post covid. « Reste la question de la corruption qui a pris une pente plus forte depuis 2019 avec les marchés gré à gré et les offres spontanées. A moins que la question économique ne soit qu’un paravent, alors, Amadou Ba serait premier ministre pour dévoiler ses ambitions politiques. Mimi a été défenestrée pour cela. Chez la dynastie FayeSall, quand on mange, on se tait et on obéit », ajoute-t-il.

3e mandat : «Macky Sall a tenu un discours très clair …,Ibrahima Sène

https://senego.com Le secrétaire national chargé des questions économiques du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), Ibrahima Sène est formel : « l’opposition et ses soutiens dans la société civile, devraient prendre leur mal en patience ». Selon lui, le Président Macky Sall a tenu un discours très clair sur la question de sa probable candidature à un 3e mandat. « Macky Sall exprimera clairement sa position sur cette question, pour le moment, il travaille à finir son mandat en cours, en s’attelant à réaliser les projets qui lui restent pour ce mandat, puisqu’ il ne veut pas plonger le Sénégal dans une campagne électorale prématurée de 6 mois, pour une élection qui se tiendra en février 2024, ce qui empêcherait le pays de se mettre au travail, pour faire face aux urgences et aux défis auxquels le peuple et le pays sont confrontés », déclare Ibrahima Sène. Pour M. Sène, le calendrier électoral lui donne, en effet, la latitude d’attendre jusqu’au 31 décembre 2023, pour, après avoir présenté au peuple, le bilan de son quinquennat qui finit, et en abordant les perspectives pour 2024, déclarer s’il va, ou bien solliciter une troisième candidature, ou bien, proposer un candidat de Benno, qu’il demandera au peuple d’élire, pour parachever son œuvre. « Donc, trêve de bavardage, et au travail ! C’est peine perdue que d’essayer de le contraindre à autre chose. L’organisation de marches, ou de concerts, n’y peut rien. De même, que toutes tentatives de déstabiliser le pays à cet effet, sont vouées à l’échec », estime-t-il. A l’en croire, la République démocratique du Sénégal s’est dotée des moyens légaux et de forces de Défense et de sécurité, pour défendre la stabilité de ses Institutions, et la sécurité de ses populations, dans un climat propice au travail !

Irréel pays

LeTemoin-Il me semble avoir raté quelque chose… Bon, sérieusement je n’ai rien manqué. J’ai tout zieuté et croyais être le seul à me sentir si idiot à tirer la langue. Seulement la langue, n’en doutez surtout pas. Et voilà que j’apprends par les réseaux sociaux qui font perdre son sang-froid au Chef qu’il y en avait des mecs qui avaient l’esprit très martelé à la vue de belles rondeurs enveloppées sur une taille basse. Depuis lors, ça délire. Et ça disserte sur ce que devrait être une taille basse. Le spectacle se tenait à l’Assemblée nationale. Il faut reconnaitre que la craquante « illusionniste » m’avait crevé les yeux le jour de l’épique installation des députés. Ce jour-là, elle ne se dandinait pas mais tentait de s’interposer entre deux mecs et j’ai aperçu ce qui rend certains si…excités. Les broutards ! Bon, il faut que je redevienne un peu sérieux. Mais comment l’être dans ce pays des paradoxes qui constitue une grosse farce. Ce pays où tout est irréel. Vous avez vu comment se déroulent les passations de services entre ministres ? On se croirait dans des fêtes foraines ! L’idée que la fonction de ministre constitue une rente y est bien perceptible. Et cela, c’est plus que vrai. Ces cérémonies sont le rendez-vous de la famille, des amis, des coquins et des militants qui ne survivent que par la générosité de leurs leaders. Hier, j’ai vu par hasard le spectacle féerique de la passation de service de l’un de ces bienheureux ministres et j’en suis sorti fort estomaqué. Ma conclusion est que si vous pensez que ces messieurs et dames bossent pour notre bonheur, vous vous fourrez un doigt dans l’œil. Ils se battent pour occuper la fonction de ministre rien que pour se servir et servir leurs proches. Vous avez vu la guéguerre qui s’est installée au sein du parti du Père Léo ? L’un qui ne voudrait pas perdre ses privilèges s’est carrément défaussé sur ses camarades qui voudraient lui ôter le pain de la bouche. Et tant pis pour la populace. Une passation de service aux allures de fête, ça ne se passe que chez nous autres nègres avec bien entendu en tête le partage du gâteau que cette accession à la fonction de ministre va permettre… Nos soucis d’argent sont terminés !KACCOOR BI – LE TEMOIN

MOUSSA BOCAR THIAM : ’’LE SECTEUR DE LA COMMUNICATION DOIT NÉCESSAIREMENT OPÉRER UNE MUE’’

Dakar, 22 sept (APS) – Le nouveau ministre de la communication, des télécommunications et de l’économie numérique, Moussa Bocar Thiam, a soutenu, jeudi, que le secteur de la communication doit nécessairement opérer une mue, à travers notamment une adaptation responsable au nouvel environnement de transmission de l’information.

« À travers une adaptation au nouvel environnement de transmission de l’information, le secteur de la communication doit nécessairement opérer une mue », a plaidé, jeudi, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

Mais cette « obligation de changement doit être accompagnée de façon responsable », a ajouté Moussa Bocar Thiam, à l’occasion de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Abdoulaye Diop. Pour ce faire, a-t-il préconisé, « il nous faudrait adopter de nouveaux comportements au profit d’un réel renforcement de notre fibre patriotique et en abrogeant la recherche effrénée du sensationnel »’. Selon M. Thiam, ’’il y va de la construction d’une conscience citoyenne forte, de la protection de nos valeurs sociétales et de l’éducation de nos jeunes générations que nous avons l’impérieux devoir d’accomplir dans les règles de l’art ». Pour le nouveau ministre, le secteur de la communication « est stratégique et implique une gestion intelligente de l’information », une problématique constituant « un impératif national qui engage la responsabilité des pouvoirs publics, des médias privés, mais aussi de l’ensemble des parties prenantes ». Selon Moussa Bocar Thiam, « la communication des temps modernes va en effet au-delà de tous les clivages et des intérêts particuliers, parce qu’elle concerne tous les citoyens sénégalais ». Aussi tient-elle « particulièrement compte des aspects d’accessibilité, de fiabilité et de sécurité, face au bouleversement du traitement de l’information occasionnée par la révolution numérique. » Dans ce cadre, il a assuré de sa détermination à « favoriser l’engagement de tous les acteurs publics comme privés, au service de cette cause », en vue de mettre en place « un environnement favorable au secteur transversal de la communication. »

’’Mieux veiller à la désinformation’’ 

Il estime que sous ce rapport, « promouvoir la création et la diffusion d’une information plurielle ne saurait prendre sens que lorsqu’on y accole l’objectivité et le sens surtout de la responsabilité. » Moussa Bocar Thiam annonce que parmi les actions qu’il compte engager, figure « la veille et le contrôle de l’information dans les réseaux sociaux », lesquels sont devenus selon lui « un nid de la manipulation, de la désinformation, de l’influence et même de la cyber insécurité. » Le département de la communication compte sur l’ »excellente formation des professionnels des médias », pour mieux « veiller à ce que la désinformation soit une exception au Sénégal », a-t-il dit. Le Sénégal, a-t-il déclaré, a une culture journalistique qui « ne pâlit pas dans le monde de l’information, car elle a su faire faire siennes, les valeurs fondées sur l’éthique et la déontologie ». « Ces valeurs nous servent de repères pour promouvoir la communication institutionnelle publique, mais aussi sensibiliser les institutions et les citoyens sur le respect des libertés fondamentales d’expression », a-t-il dit.

« Elles nous invitent également à une gestion intelligente de l’information qui, non vérifiée, peut s’avérer subversive au détriment de notre patrimoine commun, la nation sénégalaise », a-t-il ajouté.

Il a évoqué les « grandes réalisations » de son prédécesseur, avant de prendre l’engagement de « s’inscrire dans la continuité » de l’action de ce dernier, en impulsant « l’immersion dans la société moderne de l’information, à travers l’accessibilité accrue du numérique et une politique de communication ancrée dans la culture de la citoyenneté, ciment qui lie tous les acteurs dans un élan résolument solidaire. » De même a-t-il exhorté « tous les acteurs » de son département « à s’engager dans une démarche inclusive’’, en partant es vertus de « transparence, de dialogue, de souplesse et d’échanges continus sur l’ensemble des sujets complexes qui ont pu constituer des points de blocage. » Le ministre sortant Abdoulaye Diop, après avoir fait un bilan sommaire de ses différentes réalisations, a saisi l’occasion pour remercier ses collaborateurs, mais également le chef de l’Etat. « J’ai le sentiment que les mots sont trop creux, trop faibles, pas assez chargés pour traduire ma profonde gratitude et mes sincères remerciements au regard de ce qu’il m’a donné », a-t-il dit du président Macky Sall. « Depuis son accession au pouvoir, a-t-il conclu, il me fait confiance en me permettant sur ces traces, de participer à la construction du Sénégal dont nous rêvons tous ».MK/BK

L’Art de manquer la cible

https://www.enqueteplus.com Le régime de Macky Sall a toujours accusé sa communication, sanctionné les responsables, pour justifier ses échecs. Le dernier remaniement a vu d’importants changements dans ce domaine. Décryptage avec le journaliste-chroniqueur Abdoulaye Cissé

De Latif Coulibaly à Yoro Dia, en passant par Souleymane Jules Diop, Abou Abel Thiam, Mamadou Tounkara, El Hadji Hamidou Kassé, Seydou Guèye, le régime du Président Sall a toujours accusé sa communication, sanctionné les responsables, pour justifier ses ‘’échecs’’. Lors du dernier remaniement, des changements importants ont été enregistrés dans ce domaine. Décryptage avec le journaliste-chroniqueur Abdoulaye Cissé.

C’est en des termes assez pathétiques que le président de la République, Macky Sall, déplorait il y a quelques jours le déficit de reconnaissance des Sénégalais. Magnifiant ses œuvres pour Touba où les électeurs n’ont presque jamais voté pour lui, depuis 2012, le président de la République regrettait le manque d’encouragements. ‘’Quand quelqu’un travaille bien, la moindre des choses c’est de l’encourager. Cela aide à persévérer. Malheureusement au Sénégal, les gens sont très prompts à critiquer. On n’y peut rien, on l’accepte. Ce que je puis vous assurer, c’est que tout ce que je dois faire pour Touba, je continuerai à le faire. Rien ni personne ne peut le changer, parce que c’est mon devoir en tant que Président, mais aussi pour Serigne Touba’’, déclarait le Président un tantinet amer. Mais pourquoi si peu d’adhésion et d’engouement pour ‘’toutes’’ ces réalisations pour lesquelles l’auteur lui-même semble s’émerveiller et s’enorgueillir ? Est-ce un échec ou une incompétence des responsables chargés de la Communication du régime ? Serait-ce plutôt dû à une certaine ingratitude des Sénégalais ? A chaud, dans son commentaire à Touba, Macky Sall semblait plutôt pencher pour la seconde hypothèse. Mais, avec le recul, il a peut-être été amené à réfléchir sur l’autre option. C’est peut-être des défaillances au niveau de la Communication qui, du reste, a toujours été incriminée. Une chose est sûre, à la faveur du dernier remaniement ministériel, un énorme coup de balai a été apporté à la Com. présidentielle et gouvernementale. Les deux principaux meneurs, Seydou Gueye pour la Présidence, Oumar Guèye pour le Gouvernement, ont été sortis et remplacés par d’autres profils, en l’occurrence Yoro Dia pour la Présidence et Abdou Karim Fofana pour le Gouvernement. De Yoro Dia, le chroniqueur de la TFM Abdoulaye Cissé disait ceci dans son jàngat d’hier  : ‘’Je serai surpris qu’il soit quelqu’un qui va au front. Il risque d’être un Goebbels –ce n’est pas méchant quand je le dis- un propagandiste. A la différence d’un El Hadji Kassé qui est plus un idéologue de la Communication, lui va se présenter en stratège ; quelqu’un qui est plus dans les intrigues. Encore une fois ce n’est vraiment pas péjoratif. La finalité pour lui est de réussir la mission qui lui a été confiée et pour laquelle il est payé. S’il réussit sa propagande, son employeur est content, peu importe la manière.’’ A en croire le journaliste de GFM, entre Seydou Gueye qui part et Yoro Dia qui arrive, il y a une nette différence, aussi bien dans le style que dans le parcours. Et la comparaison au propagandiste allemand semble loin d’être fortuite. Selon Monsieur Cissé, il va surtout ‘’essayer de faire dire…’’. Et dans ce registre, c’est surtout la presse qui a intérêt à faire attention. Le journaliste chroniqueur prévient  : ‘’Dans ce rapport entre le communicant qui a un objectif et le journaliste, le communicant va toujours essayer d’établir un rapport de domination, d’avoir l’avantage dans ce rapport de force. Quitte parfois à user de moyens déloyaux pour discréditer le journaliste.’’ Un journaliste averti en vaut en tout cas plusieurs.

En sus de la Présidence, le Macky Sall a aussi opéré des changements, en ce qui concerne la communication du Gouvernement. Porté jusque-là par le désormais ancien ministre des Collectivités territoriales, Oumar Guèye, dont la grande innovation avait été ‘’Le Gouvernement face à la presse’’, cette communication reposera désormais sur les épaules de l’ancien ‘’ministre des réseaux sociaux’’ Abdou Karim Fofana, dont le retour dans ce contexte est loin d’être anodin.

Si Yoro Dia de la Présidence peut user de la confraternité pour avoir des entrées dans les médias, lui n’est pas journaliste mais a pu disposer de solides soutiens dans le milieu de la Presse, en plus de sa proximité avec beaucoup de figures qui jouissent d’une certaine présence les réseaux sociaux, notamment des activistes. A tel enseigne qu’à un moment, quand il était au cœur du régime, certains l’accusaient d’être le commanditaire de plusieurs faux-comptes pro-régime. Que sont devenus ces comptes et amitiés ? Va-t-il les réactiver pour faire face à la prédominance de l’opposition, particulièrement de Pastef dans les RS ? Qu’adviendra-t-il du Gouvernement face à la presse, innovation de taille de son prédécesseur et belle tribune pour vendre les réalisations du Gouvernement ? Les jours qui viennent seront à coups sûrs édifiants sur la nouvelle stratégie du Président Sall.

Les raisons de l’échec

Selon le jàngat d’Abdoulaye Cissé, trois raisons pourraient principalement expliquer l’échec supposé de la Communication présidentielle. Souvent, l’on accorde beaucoup d’importance sur le contenant, moins sur le contenu. ‘’Il y a des choses que même un sorcier ne saurait défendre. Or, eux, ils pensent que le communicant a l’obligation de tout faire pour que tout puisse passer comme lettre à la poste, que tout soit lisse. Si le produit n’est pas bon, il sera difficile pour le communicant de le vendre…’’, fait-il remarquer non sans préciser que la Communication n’est pas une panacée. Aussi, le journaliste avertit ceux qui pensent que la communication, c’est d’être hyper présent dans le landerneau médiatique. ‘’Certains pensent qu’ils ont réussi leur mission, quand ils parviennent à faire parler de leur client ou de ses actions partout dans les médias ; que les journalistes puissent en dire du bien.

La communication est bien plus complexe que ça. Le tout n’est pas  : rapport avec les médias. Dans les grandes agences, on est surtout dans le lobbying, dans les grandes publications des grands magazines… Mais ici, ça compte au nombre de clics, au nombre de Unes, d’invitations sur les plateaux…’’

Même s’il n’est pas pionnier de la pratique, Wade ayant eu son Chérif Elvalide Sèye, Macky Sall lui a donné une autre ampleur. Depuis son arrivée au pouvoir, les journalistes ont toujours été au cœur de la communication de son régime. Cela avait commencé avec Abdou Latif Coulibaly et n’avait pas toujours bien tourné. Il y a également eu Abou Abel Thiam, Souleymane Jules Diop ; Mamadou Thiam ; Mamadou Tounkara, en sus d’El Hadj Hamidou Kassé, jusqu’à Yoro Dia aujourd’hui. Seul Seydou Guèye semble avoir résisté à cette règle. Tous semblent partager ce dénominateur commun de ne pas satisfaire aux exigences de leur mentor. Du coup, le département de communication est devenu celui des plus instables. L’autre grande raison de cet échec, de l’avis du chroniqueur de la TFM, c’est la suivante  : ‘’C’est difficile de porter la parole de quelqu’un avec qui on n’échange pas sur les sujets. Sur bien des questions, on n’a vraiment pas cette impression que le Président échange avec ses conseillers. On ne peut gérer convenablement la Com de quelqu’un, sans être au fait de ce qu’il veut. Nous avons des exemples patents que le PR ne partage pas… C’est le cas, par exemple, quand il s’est agi de défendre la suppression du poste de PM ; on peut également citer l’affaire Petrotim…’’. Au-delà de ‘’Goebbels’’ et du ‘’ministre des réseaux sociaux’’ qui font leur grande première dans la coordination de la communication présidentielle et gouvernementale, le chef de l’Etat pourrait également compter sur son Premier ministre réputé ‘’ami’’ des médias, mais aussi et surtout, sur sa toute nouvelle recrue, la ministre de l’Economie Oulimata Sarr, qui dispose de plusieurs amitiés chez les activistes et autres ‘’influenceurs’’. Les semaines et mois à venir vont pouvoir édifier sur le caractère gagnant ou non de la toute nouvelle tactique présidentielle.

Arrestations tous azimuts et l’entrave à la liberté d’expression : Article 19 interpelle les autorités sénégalaises

https://www.pressafrik.com Dans une note publiée jeudi, Article 19 informe avoir documenté, ces derniers temps, un certain nombre de violations et de restrictions du droit à la liberté d’expression au Sénégal. « Le 10 juin 2022, Abdou Bara Dolly, membre du parlement d’alors, a été arrêté suite à des propos critiques qu’il a tenus à l’encontre du président Macky Sall lors d’une manifestation des deux (2) coalitions de l’opposition (Yewi Askan Wi et Wallu Askan Wi) à Dakar. Il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour les délits d’offense au chef de l’état (article 80 du code pénal), de diffusion de fausses nouvelles (article 255 du code pénal), et de diffamation (article 258 du code pénal) », rappelle le document qui indique qu’après presque un mois de détention, il a finalement obtenu la liberté provisoire le 8 juillet 2022 mais reste tout de même à la disposition de la justice pour son procès. L’organisation fait également état de l’arrestation, le 3 août 2022, de Pape Ibra Guèye, plus connu sous le nom de Papito Kara. L’activiste politique, a été arrêté pour le délit de diffusion de fausses nouvelles, mais aussi pour « effacement, modification, fabrication et introduction de données informatiques », suite à des plaintes de groupes de médias. Quelques jours plus tard, lit-on dans le document, « un autre activiste et membre d’un groupe appelé Mafia Cacc Cacc, Outhmane Diagne a été arrêté et placé en détention pour avoir diffusé de fausses nouvelles et pour avoir changé la Une des journaux. Cela s’est produit après qu’il ait partagé les premières pages de journaux satiriques sur sa page Facebook, accompagnées de trois ‘’emojis’’ en forme de smiley ». Le placement en 8 garde à vue d’Abdou Karim Guèye alias Xrum Xaax et de Cheikh Oumar Diagne suite à des propos tenus lors d’une émission de télévision diffusée après le décès de l’imam Alioune Badara Ndao, fait également partie des « cas » répertoriés par Article 19. Poursuivant, le document explique que « les deux prévenus ont accusé l’État d’être à l’origine de la maladie de l’imam Ndao. Ils ont été placés en détention depuis le 12 septembre et poursuivis pour « diffusion de fausses nouvelles » ». Actuellement, Pape Ibra Guèye, tout comme Outhmane Diagne, Abdou Karim Guèye et Cheikh Oumar Diagne sont tous en détention », constate Article 19.

« Toute personne a droit à la liberté d’expression »

Selon David Diaz-Jogeix, Directeur Principal des programmes à ARTICLE 19, »cette tendance des autorités sénégalaises à refuser toute critique et à museler les voix dissidentes et la liberté d’expression bafoue les principes fondamentaux de la démocratie. L’effet paralysant et dissuasif de ces pratiques sur les activistes, les organisations de la société civile, les médias et autres, encourage l’autocensure ». Pour lui, les valeurs fondamentales de la démocratie et des libertés que le pays a mis des années à acquérir doivent être préservées. Article 19 rappelle aux autorités sénégalaises leur obligation découlant de l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui prévoit que : « Toute personne a droit à la liberté d’expression; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix ». Dans le même sillage, Article 19 rappelle, également, aux autorités sénégalaises « que les restrictions à la liberté d’expression ne sont admissibles que si elles respectent strictement le test en trois parties établi par l’article 19(3) du PIDCP. Elles doivent répondre au critère de légalité (qui exige que la base juridique de la restriction soit claire, accessible et prévisible), poursuivre un but légitime, et être nécessaires et proportionnées pour atteindre ce but ». Cette organisation qui œuvre pour la liberté d’expression d’ajouter que la criminalisation d’une expression protégée telle que la satire, la critique envers l’Etat ou les agents publics constitue une violation de l’article 19. En outre, « le principe de proportionnalité exige que la pénalisation de l’expression soit toujours exceptionnelle et de dernier recours et que les restrictions du droit à la liberté d’expression » doivent être l’instrument le moins intrusif parmi ceux qui peuvent remplir leur fonction de protection ».

Idy,quel avenir dans Benno ?

LeTemoin-Au lendemain de la nomination d’Amadou Ba à la Primature, quel destin politique pour Idrissa Seck ? Un avenir incertain au sein de la mouvance présidentielle compte tenu de la nomination du Pre- mier ministre et de la redistribution des cartes provoquée par les résultats mit- igés obtenus par Bby lors des élections locales et législatives. A l’analyse, les perspectives personnelles d’Idrissa Seck semblent être anéanties puisque son destin politique est désormais lié à celui de Macky Sall… Pour mieux camper le débat, « Le Té- moin » vous livre en exclusivité les extraits d’une conversation audio (fuitée) entre deux hauts responsables de Rewmi au lendemain de la nomination d’Amadou Ba comme Premier ministre. Morceaux choi- sis : « Vous savez, entre Macky et Idy, il y avait un pacte de non au troisième mandat. Et le jour où le président de la République a enregistré son discours à la Nation, le prési- dent Idrissa Seck était au Palais. Mal- heureusement, il a boudé les lieux sacrés lorsque Macky n’a pas voulu se prononcer sur le troisième mandat. Pour preuve, jusqu’au jour du grand magal de Touba, et je parle sous le contrôle du marabout (…), le poste de Premier ministre devait revenir à Idrissa Seck. On ne sait ce qui s’est passé entre temps (…). Je suis convaincu que si Macky Sall n’a pas nommé Idy au poste de Premier ministre, c’est parce que ce dernier n’a pas voulu cautionner un éventuel troisième mandat. C’est cette position ferme du président Idrissa Seck qui aurait changé la donne. Mais, quoi qu’il en soit, le prési- dent Idrissa doit quitter cette mouvance présidentielle car ses ambitions politiques dépassent le Cese » se désole ce cadre du parti Rewmi et proche d’Idrissa Seck dont l’audio a été filé au « Témoin ». Son inter- locuteur confirme et réplique :

« Oui ! Tu as parfaitement raison (…). Moi, j’ai des réseaux au Palais, donc je suis bien placé pour te dire que le président Macky Sall n’a aucune considération pour Idrissa Seck.

Donc, à quelque quinze mois de la présiden- tielle 2024, Idrissa Seck doit quitter BBy pour prendre son destin politique en main. Il est temps qu’il quitte les capitales régionales comme Dakar et Thiès pour démarrer sa campagne électorale à l’intérieur du pays c’est-à-dire dans le Sénégal des profondeurs. Et s’il ne le fait pas très tôt, il va décréter sa mort politique (…) Vraiment, je suis déçu et je n’ai plus espoir ! » désespère ce second cadre de Rewmi. Ces postures radicales de deux responsables du parti de M. Idrissa Seck sont révélatrices de la crise politique que traverse cette formation actuellement.

L’équipe «Rewmi» jouera-t-elle le maintien…

Toujours est-il que si cette redistribution des cartes politiques était un championnat de football à points et à goal-average parti- culier, on serait forcé d’en conclure qu’Idrissa Seck n’a plus son destin en main pour être champion ! Pis, le président du parti Rewmi risquerait même de jouer le maintien c’est-à-dire rester, de gré ou de force, dans la mouvance présidentielle pour éviter de se retrouver dans une zone relé- gable. Pour y parvenir, Idrissa Seck est obligé de soutenir l’action du président Macky Sall et foncer dans sa dynamique. Les analystes politiques contactés par « Le Témoin » se disent convaincus qu’avec la nomination d’A- madou Ba au poste de Premier ministre, les perspectives personnelles d’Idrissa Seck se sont amenuisées. Autrement dit, son destin politique est désormais lié à celui de Macky Sall. Il est vrai qu’au sortir des élections lo- cales et législatives, les résultats cata- strophiques de Bby auraient sans doute affaibli les fondements du pacte « Mbourou Ak Sow ». Ou alors changé la donne jusqu’ à faire vaciller le Parti-Etat sur ses bases et ar- rière-bases ! Car, la plupart des partis de l’opposition à savoir le Pastef d’Ousmane Sonko, le Taxawu-Sénégal de Khalifa Sall et le Pds d’Abdoulaye Wade ont considérable- ment gagné du terrain. Ils ont obtenu des ré- sultats considérés comme une performance historique. Dans tous les cas, certains voient mal comment le Rewmi d’Idrissa Sek, une fois sorti de Bby, pourrait combler ce grand retard d’implantation sur l’étendue du terri- toire national à quelques mois de la prési- dentielle 2024. Toutefois, selon un membre du secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (Apr) et très proche de Macky Sall, ceux qui conseillent à Idrissa Seck de quitter la mouvance présidentielle sont de vrais novices en politique. « D’abord, au lendemain de la publication de la liste du nouveau gouvernement, tout le monde a constaté que le parti Rewmi d’Idrissa Seck a conservé ses deux postes ministériels dévo- lus aux ministres Yakhoba Diattara et Aly Saleh Diop. Mieux, Rewmi a été renforcé avec le ministère le plus populaire qu’est celui des Sports confié à Yakhoba Diattara. Avec ce ministère en prise directe sur les je- unes, le Rewmi peut consolider et élargir sa base politique au profit de la mouvance présidentielle. Donc, malgré sa contre per- formance politique sur le terrain, Idrissa Seck a conversé le nombre de ses ministres. Et cela veut dire que le président Macky Sall n’a jamais varié dans sa relation avec Idrissa Seck. Certains responsables de Rewmi doivent éviter de faire de Idy un habitué au long feu. Mieux, il n’y a pas de péril en la demeure. Parce que la recette « Mbourou ak Sow » est toujours très bien conservée au frigo de la confiance pour éviter toute moi- sissure de nature à provoquer une intoxica- tion alimentaire au sein de l’alliance » ironise notre interlocuteur, histoire de faire croire que rien ne peut plus séparer les deux partenaires politiques que sont Macky Sall et Idrissa Seck. Il est vrai qu’en politique, tout est possible et qu’il ne faut jamais dire jamais ! Les poli- tologues vous le diront, tout grand homme politique est un Phénix qui renaît de ses cen- dres. C’est-à-dire un homme exceptionnel toujours prêt à se relever avec une force de résilience impressionnante. Mais Idrissa Seck aurait-il le temps et l’espace de re- naitre de ses cendres à quelques petits mois d’une compétition présidentielle de tous les dangers ? En fin stratège, il ne prendra jamais le risque de quitter la mouvance présiden- tielle. Et même s’il avait des divergences avec Macky Sall, il aurait l’intelligence de les gérer à l’interne. Il est surtout appelé à suivre le rythme du président de la République et continuer à lui apporter son soutien à travers son nouveau gouverne- ment dirigé par Amadou Ba. Car la nouvelle configuration politique (Primature, Gou- vernement et Assemblée nationale) impose également à Idrissa Seck de mouiller davan- tage le maillot et de faire une contribution personnelle pour la suivie de l’Apr au front de la présidentielle 2024. Car, en cas de con- treperformance électorale de l’Apr,Macky entrainera inéluctablement Idy dans sa chute ! Ce qui ne serait évidemment de l’in- térêt ni de l’un, ni de l’autre. Ni de « Mbourou », ni de « Soow ».Pape Ndiaye

LES PIQUES DE L’AS DE CE VENDREDI

SenePlus  |   Publication 23/09/2022

Macky tance ses militants des Etats-Unis

Le Président Macky Sall n’est pas content de ses militants aux Etats-Unis ! Alors du tout! Profitant de son voyage au pays de l’oncle Sam pour prendre part à l’Assemblée générale des Nations unies, il les a reçus en audience comme il a l’habitude de le faire. C’était une occasion pour lui d’exprimer avec les mots sa colère contre eux, surtout par rapport aux résultats qu’ils ont obtenus aux dernières Législatives où ils ont été laminés par l’opposition. Devant ses ténors dont le Consul général El hadj Ndao, Pape Barro Gassama, Bassirou Djigeul , Mamadou Kane tous promus par lui, il a déploré leur attitude qui a conduit à ce résultat. Pourtant chaque année, c’est le même constat : le Président vient, les reçoit et leur donne de l’argent, mais dès qu’il reprend les airs, tout le monde croise les bras, déplore une source de L’As qui rappelle que Macky Sall a pourtant promu beaucoup de Sénégalais des Usa dont Kankou Thiam, Nata Samb, Pape Galo Ndiaye, Makane Kane etc.

Infox sur le folklore

Avec les réseaux sociaux, il faut tout vérifier avant de gober. La preuve, un communiqué d’actualité pris à l’époque par le porte-parole de la Présidence Seydou Guèye pour rappeler le caractère solennel des passations de service, a refait surface avec le retour en force des passations folkloriques, notamment entre le ministre sortant des Sports Matar Ba et son successeur Yankhoba Diattara. Même si l’esprit reste le même, le nouveau ministre porte-parole n’a nullement sorti un communiqué dans ce sens. Quoi qu’il en soit, ce folklore doit être banni.

Les partisans de Moussa Bocar Thiam indisposent l’assistance

C’est dans une salle archi-comble que s’est déroulée hier la cérémonie de passation de service au ministère de la Communication, de l’Economie Numérique et des Télécommunications. Le ministre sortant Yankhoba Diattara et son successeur Me Moussa Bocar Thiam étaient obligés d’attendre que le calme revienne dans la salle pour s’adresser à l’assistance. En effet, les militants et sympathisants du nouveau ministre se sont illustrés par un vacarme monstrueux. Pendant plusieurs minutes, ils ont hurlé : «Moussa Bocar Thiam, le djinn du département de Matam». Une pagaille qui a fortement indisposé l’assistance.

Passations de services folkloriques

Restons avec les cérémonies de passations de services pour dire que le folklore a pris le dessus sur la solennité de l’évènement. En atteste le comportement des militants du ministre de la Formation professionnelle sortant, Dame Diop. Comme dans un meeting politique, ses griots et autres militants ont rivalisé d’ardeur en s’égosillant à qui mieux mieux. Le tout sous les regards ébahis des ministres Mariama Sarr et Pape Malick Ndour. Le slogan la patrie avant le parti a foutu le camp !

Fake news sur un supposé accord entre le Sénégal et le Canada…

Le ministère des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur alerte sur la diffusion de fake news sur un supposé accord pour faciliter l’obtention du visa pour le Canada. Un communiqué des services de Me Aïssata Tall Sall rapporte que depuis quelques jours, un message, largement partagé sur les réseaux sociaux, fait état d’un supposé accord bilatéral entre le Canada et le Sénégal portant sur l’octroi de «visas exceptionnels aux citoyens sénégalais, pour visiter, étudier, travailler ou faire des affaires au Canada». A cet effet, le ministère des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur informe qu’aucun accord de ce genre n’a été signé avec le gouvernement canadien. Il s’agit donc d’une fausse information sans fondement, divulguée par des individus mal intentionnés dont le dessein serait de nuire aux honnêtes citoyens, précise la même source. Le ministère invite les Sénégalais désireux de se rendre au Canada à utiliser la voie officielle en se rapprochant de l’ambassade de ce pays à Dakar.

Révolte de jeunes du Parti Socialiste

Le Parti Socialiste n’en a pas encore fini avec les démons de la division. Après la levée de boucliers de responsables socialistes contre la reconduction de Serigne Mbaye Thiam dans le gouvernement, c’est au tour de jeunes frustrés de monter au créneau pour dénoncer la discrimination au sein de la formation. Dans le contexte où le parti bouillonne à cause de divisions internes, de guéguerres de positionnements et de préservations d’intérêts crypto personnels de certains camarades, ces jeunes socialistes qui se sentent laissés en rade annoncent la mise en place d’un cadre d’actions pour la réhabilitation du parti. Déjà, ils pointent du doigt le silence coupable du secrétaire général du Mouvement national des jeunesses socialistes, Bounama Sall. Ils tiennent un point de presse aujourd’hui pour donner les contours du nouveau cadre d’actions des jeunesses socialistes pour un parti dynamique.

Suspension de médicaments à base de pholcodine

A l’instar de beaucoup de pays dont récemment la Gambie, le Sénégal interdit tout médicament à base de pholcodine. La décision est de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) qui annonce la suspension des autorisations de mise sur le marché (Amm) des spécialités à base de pholcodine, en raison d’un rapport bénéfice/risque jugé défavorable. D’après une note de Laborex Sénégal qui cite l’agence, ces sirops antitussifs sont associés à des réactions allergiques croisées graves avec les curares, utilisés lors d’anesthésie générale. Ainsi, la survenue d’un accident allergique peut survenir même plusieurs semaines après la prise de pholcodine. C’est pourquoi, depuis le 8 septembre, la prescription etla délivrance de sirops à base de pholcodine sont interdites en France et au Sénégal, sous demande du laboratoire Melisana Pharma. Ainsi, les professionnels de santé ne doivent plus prescrire ou délivrer ces médicaments et les patients doivent arrêter leur traitement et le rapporter en pharmacie pour destruction.

113 jeunes migrants rapatriés du Niger

Amnesty International se félicite de la diligence des autorités pour sauver des candidats malheureux à l’émigration coincés au Niger. Le Directeur exécutif de la section sénégalaise Amnesty International, Seydi Gassama, avait plaidé pour le rapatriement du Niger de quelque 164 jeunes Sénégalais expulsés d’Algérie. Selon M. Gassama, un premier groupe de 113 personnes a atterri hier à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) par vol charter affrété par l’État du Sénégal. Mais une cinquantaine de jeunes attendent encore d’être rapatriés. Le Directeur exécutif de la section sénégalaise salue les efforts consentis par les autorités sénégalaises pour le rapatriement de ces jeunes et les exhortons à diligenter le retour de ceux qui sont encore au Niger.

Kolda en déficit de 119 enseignants et 12 000 tables-bancs

Le département de Kolda enregistre un déficit de 119 enseignants et 12 000 tables-bancs, à quelques jours de la rentrée scolaire 2022-2023, a appris l’APS jeudi, de l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), Birane Tine. «Nous avons pour le moment un déficit de 119 enseignants et de 12 000 tables-bancs, malgré les efforts consentis par l’Etat parce que nous attendons une dotation de 2 235 tables bancs», a-t-il déclaré. L’Inspecteur Birane Tine s’entretenait avec des journalistes à l’occasion d’un Conseil régional de développement(CRD) consacré à la rentrée scolaire 2022-2023. La rentrée scolaire de l’année académique 2022-2023 est fixée au 3 octobre pour le personnel enseignant et au 6 pour les élèves. «Nous avons déjà enregistré 808 tables-bancs parmi la dotation de 2 235 tables-bancs qui a permis de passer d’un déficit de 14 366 tables-bancs à 12 000 tables-bancs», a-t-il dit. L’IEF a toutefois assuré que ces «difficultés ne peuvent pas empêcher la rentrée scolaire», soulignant que «l’essentiel, c’est d’être prêt à les affronter afin d’inverser la tendance». Les écoles «ne sont pas totalement prêtes», mais «nous sommes en train de créer les conditions d’une bonne rentrée scolaire parce que ce sont les mesures qui sont prises ici qui vont permettre de les apprêter», a-t-il souligné. «Nous sommes encore à quatorze jours de la rentrée scolaire, donc je crois que par rapport à l’apprêtement des écoles, ça doit pouvoir se faire avant le 6 octobre prochain », a-t-il dit.

«And Gueusseum» tient le gouvernement pour responsable…

«And Gueusseum» et l’intersyndicale des travailleurs des Collectivités Territoriales (ISTCTS) tiennent le gouvernement pour responsable des perturbations. Mballo Dia Thiam et compagnie qui se félicitent du suivi du mot d’ordre de grève de 72 h sur l’étendue du territoire national avec le respect des urgences et du service minimum, se désolent de l’absence de volonté des autorités de satisfaire la plateforme minimale commune, relative à l’augmentation des salaires et leur harmonisation tant dans les secteurs de la santé et de l’action sociale que pour les collectivités territoriales. Selon les travailleurs, l’évaluation des deux premières journées de grève montre qu’elle a été suivie à 98% dans les postes de santé, 95% dans les centres de santé et 90% dans les hôpitaux, privant les populations de soins. A les en croire, cette démonstration de force des blouses blanches a paralysé le système sanitaire au plan national, malgré la logorrhée de certains décideurs ou autres pourfendeurs et braconniers du social en quête de légitimité populaire.

… et tire sur le Directeur des établissements publics de Santé

Restons avec l’alliance des syndicats de la Santé et de l’Action sociale (Asas) «And Gueusseum», qui tire à boulets rouges sur le Directeur des établissements publics de Santé (DEPS) qui s’en est pris à leur organisation. Les travailleurs de la santé lui rappellent que la démagogie est une qualité chez les populistes et flagorneurs dont certains ont un contentieux permanent avec la vérité des faits. Avant de lui rappeler que les menaces ou sanctions insinuées n’ébranlent point And Gueusseum, mais devraient plutôt s’adresser à ceux-là qui ont déclenché une grève illicite parce que sans préavis, contrairement à And Gueusseum qui a observé un délai de 45 jours et de surcroît en humanisant ses activités de grève et de sit-in.

Vers un jumelage entre Touba et deux communes du Gabon

La commune de Touba et celles de Lambaréné et Mayumba de la République du Gabon ont initié la mise en œuvre d’un projet de jumelage destiné à faciliter l’intégration des Sénégalais dans ce pays d’Afrique centrale, a-t-on appris jeudi. «Ce projet de jumelage sera bénéfique pour toutes les trois communes mais va aussi faciliter l’intégration des Sénégalais du Gabon, particulièrement des fidèles mourides », a dit le maire de la commune de Touba, Abdou Lahad Kâ, dans un entretien avec l’APS. Dans le cadre de ce projet de jumelage, a annoncé M. Kâ, une délégation du conseil municipal de Touba va prochainement se rendre dans ces deux villes du Gabon pour consolider les acquis de cette coopération. Le conseil municipal de Touba a reçu mercredi une délégation gabonaise conduite par les maires de Lambaréné et Mayumba, a fait savoir l’édile de la ville de Touba. «Nous allons nous déplacer aussi au Gabon très prochainement dans le but de raffermir ces liens et poursuivre les discussions», a-t-il encore souligné. Le fondateur du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba a séjourné en détention pendant sept ans dans les villes historiques de Lambaréné (2 ans) et Mayumba (5 ans) lors de son exil au Gabon, sous la contrainte de l’autorité coloniale. Située à 237 km de Libreville (Gabon), Lambaréné est la capitale de la province du Moyen Ogoué. Mayumba est une ville côtière de la province de la Nyanga, située à 800 kilomètres de la capitale gabonaise.

LES PIQUES DE L’AS DE CE JEUDI

SenePlus  |   Publication 22/09/2022

Abdou Karim Sall et le Coran

AbdouKarim Sall est connu pour être un homme très religieux. Il l’a démontré, hier. Dans les cadeaux d’adieux que lui ont remis ses désormais ex-collaborateurs au ministère de l’Environnement et du Développement Durable, à l’occasion de la cérémonie de passation de service, il y avait un livre de Coran. De facto, il a ouvert le livre et s’est mis à psalmodier la sourate Fatiha avant de clôturer sa récitation par la sourate Al-Imran. Une belle voix qui a fait chavirer de pleurs des âmes sensibles présentes dans la salle.

La ministre Victorine Ndèye prend fonction

Comme annoncé par le Premier ministre Amadou Ba lors de la formation du nouveau gouvernement, les passations de services s’enchaînent. Hier, la nouvelle ministre de l’Économie sociale, solidaire et de la Microfinance, Victorine Ndèye, a pris fonction en présence de son prédécesseur Zahra Iyane Thiam. Lors de la cérémonie, l’édile de Niaguiss a promis de s’inscrire dans la continuité de ses prédécesseurs que sont les ministres Aminata Angélique Manga et Zahra Iyane Thiam. A l’en croire, toutes deux engagées dans la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat de bâtir le Sénégal. Victorine Ndèye a averti ses collaborateurs : «Je saurai heurter souvent, déplaire certainement, agacer rarement, mais j’imposerai le fasttrack, car la situation socio-économique nous y appelle aujourd’hui encore plus qu’hier, et ne saurait être remise à demain». Selon la ministre de l’Économie sociale, solidaire et de la Microfinance, «nous sommes rattrapés par un contexte de crise mondiale auquel les mesures prises par le Président Sall ont jusque-là permis d’en atténuer les effets».

Macky Sall invité par le Chancelier allemand

Le Président Macky Sall a participé hier, en marge de l’assemblée générale des Nations unies, à un dialogue entre chefs d’Etat et de gouvernement sur les défis mondiaux actuels tels que la sécurité alimentaire, le changement climatique, les infrastructures etc.. Le Président Sall était invité par le Chancelier allemand, Olaf Scholz.

La société Marodi interdite de tenir un point de presse…

La censure du téléfilm «Rebelle » de Marodi continue de défrayer la chronique. Les responsables de cette société de production ont été interdits hier par le Préfet de Dakar de tenir un point de presse dans un hôtel de la place. Finalement, c’est dans la rue qu’ils se sont entretenus avec les journalistes pour leur expliquer les tenants et les aboutissants de cette affaire.

Alioune Tine invite Marodi à saisir la justice

Restons avec cette affaire qui a fini par intéresser tout le monde. D’après le président d’Afrikajom Center, la société Marodi peut toujours garder espoir en faisant un recours auprès des juridictions. Ce, en s’appuyant sur la liberté d’expression qui est un droit constitutionnel. Pour Alioune Tine, on ne doit pas pouvoir censurer une œuvre de l’esprit de façon aussi légère par un groupe qui s’arroge le droit de dire ce qu’on doit voir. La censure de «Rebelle» par la Direction Cinématographique pose problème à Alioune Tine, comme d’ailleurs chaque fois qu’on censure une œuvre de l’esprit, une fiction littéraire ou cinématographique. Il est d’avis que les lecteurs, consommateurs et récepteurs ont leur mot à dire.

La Direction de la cinématographie s’explique

Ne quittons pas le dossier relatif à la série «Rebelle» sans souligner que la Direction de la cinématographie est engagée dans une guerre de communication contre la société Marodi.Après la publication du communiqué de la société de production, Germain Coly est monté au créneau pour, dit-il, rétablir la vérité des faits. Il précise d’emblée que Marodi avait saisi la Direction de la Cinématographie pour solliciter une autorisation de tournage de la série « Rebelle». Le dossier joint à cette fin était incomplet du point de vue de la réglementation, indique M. Coly dans un communiqué. Ensuite, Marodi a envoyé un résumé des 07 premiers épisodes sur 45 et un teaser. En l’état, soutient M. Coly, le dossier demeure toujours incomplet. Lors d’une rencontre, il avait signifié au directeur de Marodi les sérieuses réserves par rapport à la réalisation d’une telle série dans le contexte actuel du dossier de la crise casamançaise et des effets qu’une telle série pourrait avoir auprès de l’opinion publique. Une autre rencontre a eu lieu en présence du responsable de la chaîne «Sunu Yeuf» et du réalisateur et de l’autorité ministérielle, dans le but de trouver une issue heureuse à cette situation et d’accompagner l’intéressé. Malgré tout, Germain Coly dit constater un manque de collaboration de Marodi frisant même la défiance puisque l’intéressé a continué à faire des tournages, sans autorisation, et à diffuser la bande annonce de la sortie de la série.

Capacitation des élus de Malika

Des élus locaux de la commune de Malika ont entamé hier une session de formation sur la décentralisation. L’initiative est du président du Mouvement pour la Refondation des Valeurs (Mrv), Ndiogou Sow, par ailleurs membre du Conseil départemental de Keur Massar chargé de la question décentralisée. Ces conseillers municipaux et départementaux seront initiés sur les techniques quantitatives de gestion des collectivités locales, les compétences transférées, le rôle d’un élu local, les mécanismes de mobilisation des ressources, le budget et sa clé de répartition entre autres… Ces élus ont profité de la tribune pour réclamer l’érection d’une caserne des sapeurs-pompiers, d’un hôpital et d’un stade multifonctionnel dans le département de Keur Massar. Ndiogou Sow exhorte l’État à mettre à la disposition de Malika une assiette foncière pour l’érection de ces infrastructures.

Grève des travailleurs des Collectivités Territoriales

Les collectivités territoriales tournent au ralenti. Pour cause, les travailleurs ont déclenché hier un mouvement d’humeur de trois jours. Le mot d’ordre de grève de l’Intersyndicale des travailleurs a été bien suivi sur l’ensemble du territoire national. La banlieue de Dakar n’est pas en reste. Car de Pikine à Guédiawaye, les populations ont eu du mal hier à se procurer certaines pièces d’état civil. En tout cas, si le nouveau gouvernement ne trouve pas une solution à la plateforme de revendications des travailleurs, ce sont les populations qui vont en pâtir. Ils réclament l’augmentation des salaires, le retard de la matérialisation de la fonction publique locale.

Les deux présidents de Commissions de Wallu

L’Assemblée nationale a clôturé hier sa première session ordinaire de l’année par la ratification des 14 commissions permanentes. Dans l’édition précédente, on a cité les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar qui dirigent les Commissions. Ceux de l’opposition sont maintenant connus. Pour le compte de la coalition Wallu Sénégal, le député-maire de Saraya, Mady Danfakha, pilote la commission des Affaires Économiques : (Industrie, Artisanat, Tourisme, Échanges, Commerce intérieur et extérieur, Consommation, Plan, Coopération économique, Consommation). La députée Rokaya Diouf de Wallu est désignée présidente de la commission du Développement Durable et de la Transition Écologique : (Environnement, Eau, Assainissement, Forêts et Chasse).

Les 5 présidents de Commissions de Yewwi

Restons à l’Assemblée nationale pour dire que la coalition Yewwi Askan wi (Yaw) s’est retrouvée avec cinq commissions. Il s’agit de la Commission de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, des Infrastructures et des Transports (Travaux publics, Urbanisme, Habitat, Logement et Transports) qui est présidée par Bassirou Goudiaby ; de la Commission de l’Energie et des Ressources Minérales (Électrification urbaine, Électrification rurale, Mines, Ressources pétrolières et gazières, Énergies renouvelables), dirigée par le 1er adjoint au maire de Dakar, Abass Fall ; la Commission des Affaires étrangères, des Sénégalais de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine est conduite par le député maire de Hann Bel Air, Babacar Mbengue. Quant à la tête de liste des suppléants de Yewwi Askan wi, Oumar Sy, il est désigné président de la Commission de l’Éducation, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs. La Commission des Délégations : (Évaluation et Contrôle de l’exécution des Lois votées, Suppléance de l’Assemblée dans l’adoption de mesures relevant du domaine de la loi conformément à la Constitution) est managée par le juriste Mohamed Ayib Daffe.

Le ministère de la Jeunesse ne contrôle aucun établissement public

La Coalition JUSTE relève des incongruités dans la répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique. D’après le président de cette coalition, Amadou Bassirou Ndiaye, le ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi n’a rien qui le rapproche de l’entrepreneuriat qui doit permettre la création de richesses et d’emplois. Une bizarrerie renforcée, constate-t-il pour le regretter, par l’existence de l’entrepreneuriat dans plusieurs départements ministériels tels que le ministère de la Famille avec la Direction des Organisations féminines et de l’Entrepreneuriat féminin et le Fonds national de l’Entrepreneuriat féminin, le ministère de la Formation professionnelle avec le Centre d’Entrepreneuriat et de Développement technique. Mieux, indique M. Ndiaye, la Présidence conserve la Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes qui devrait être l’outil majeur du ministère de l’entrepreneuriat. De plus, ce ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi ne contrôle aucun établissement public, aucune société nationale et société à participation publique. La coalition JUSTE plaide, par ailleurs, pour le rattachement du bureau de mise à niveau, l’Adpme et la Direction des PME au ministère du Développement Industriel et des Petites et Moyennes Industries.

Calme plat au Palais de justice

La ville de Dakar a connu des jours plus tumultueux pour le procès de personnalités politiques. En plus, si c’est celui du bouillant maire de la capitale Barthélemy Dias dont les sorties pour aller répondre à la justice, sont toujours mouvementées. C’est pourquoi hier aussi, les Dakarois avaient retenu leur souffle surtout avec l’important dispositif sécuritaire qui avait été mis en place pour faire face à d’éventuels heurts avec les membres de Yaw dont les députés avaient fait savoir qu’ils allaient accompagner leur collègue au tribunal. Mais les quelques policiers qui discutaient tranquillement devant leur fourgonnette à la Place de l’indépendance renseignent sur la situation qui a prévalu hier lors de la proclamation du verdict en appel du procès du maire de Dakar. Le palais de justice et les alentours de la capitale sénégalaise étaient en effet encadrés par les forces de l’ordre. Mais en vain. Le seul travail qu’ils ont eu faire était de fouiller et vérifier les personnes qui travaillent ou viennent chercher des documents au Palais de Justice. Sinon c’était le calme plat.

Pour avoir été violenté lors d’une manifestation à New York,Alassane Sall dépose une plainte contre Farba Ngom, Gaston Mbengue,Alassane Gassama.

https://www.dakarmatin.com Lors de son séjour, des « Modou-Modou » ont réservé un accueil hostile à Macky Sall et à sa délégation. Le camp présidentiel a riposté en agressant un nommé Alassane Fall, relate Les Echos. Gaston Mbengue, Farba Ngom, Alassane Gassama etc, chargés de l’organisation, ont été identifiés comme étant les auteurs ou commanditaire de l’agression. Ces derniers ainsi que l’Etat du Sénégal sont visés par une plainte pour agression. Dans le document de 28 pages, le plaignant Alassane Sall saisi le Procureur du District Sud de New-York pour les motifs d’agression contre sa personne avec force détails sur l’implication des personnes citées. Du côté de l’Etat du Sénégal, aucune réaction n’a été notée. Le Consulat du Sénégal déclare n’avoir pas été au courant d’une quelconque plainte. Mais il appert que le Procureur du District Sud a donné suite à la saisine du sieur Alassane Sall qui réclame 14 milliards FCFA à l’Etat du Sénégal.

13e Législature : Les véhicules offert gratuitement aux 165 députés sortants

https://www.rewmi.com Tous les députés de la 13e législature auraient bénéficié gratuitement des 165 véhicules qui leur étaient offert en guise de voiture de fonction. Alors que le peuple trinque, certains parlementaires ont rétorqué qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Que celle-ci est inscrite dans les us et coutumes de la représentation parlementaire. «Tous les députés sortants gardent leurs véhicules parce qu’on considère que la durée d’amortissement est de 5 ans», confie au journal un parlementaire de la 12e législature. Un autre ancien député précise : «Depuis 2000, à la fin de chaque législature, tous les députés partent avec leurs véhicules.» Dès lors, l’Assemblée nationale a engagé les démarches pour l’acquisition de véhicules pour les 165 nouveaux élus. Le questeur, Daouda Dia, doit rencontrer les trois présidents de groupe pour discuter du modèle à choisir et du mécanisme à adopter (appel d’offres ou procédure d’urgence).