Madame l’Ambassadrice de France au Sénégal,
Mesdames, Messieurs les hauts représentants du Global TB CAUCUS,
Mesdames, Messieurs les membres de la Coalition des parlementaires engagés dans la lutte contre le paludisme en Afrique (COPEMA),
Mesdames, Messieurs les représentants de la plateforme parlementaire mondiale sur le VIH (GPP-VIH),
Mesdames, Messieurs les Présidents et Présidentes des Commissions Santé d’Afrique francophone,
Mesdames, Messieurs les honorables députés, chers collègues, membres de la Commission de la Santé, de la Population, des Affaires sociales et de la Solidarité nationale,
Distingués invités, en vos rangs, titres et qualités respectifs,
Chers participants,
Mesdames, Messieurs,
C’est pour moi un plaisir autant qu’un insigne honneur de prendre la parole à l’occasion de l’ouverture de cet atelier sur le financement durable et les engagements politiques en matière de VIH, de tuberculose et de paludisme en Afrique francophone. Je voudrais également pour souhaiter à nos hôtes, venus d’horizons divers la bienvenue et un excellent séjour à Dakar.
Je profite de cette occasion pour adresser, au nom de la Commission de la Santé, de la Population, des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, mes remerciements les plus chaleureux à nos partenaires techniques, notamment le Global TB CAUCUS, pour la tenue effective de cet atelier ô combien important en vue de l’atteinte de l’objectif d’éradication des maladies précitées à l’horizon 2030.
Mesdames, Messieurs,
Il est fort heureux d’organiser cet atelier de grande portée et d’extrême importance sur le financement durable et les engagements politiques en matière de VIH, de tuberculose et de paludisme au regard à la fois de la situation inquiétante de ces trois pathologies dans notre continent et de la faiblesse des crédits alloués au secteur de la santé de manière.
A ce titre, il importe de souligner, pour le regretter, que nonobstant les efforts importants consentis par nos Etats en matière sanitaire, il n’en demeure pas moins vrai que la part de leur budget général allouée à la santé est largement en deçà des 15 % prévus par la déclaration d’Abuja.
En outre, dans un contexte marqué par le retrait des bailleurs, il urge de travailler à obtenir à l’échelle régionale comme à l’échelle nationale une stratégie de financement endogène susceptible de relever substantiellement le plateau sanitaire dans nos différents pays, et de combattre efficacement ces trois maladies infectieuses les plus mortelles au monde.
Mesdames, Mesdames,
Au regard de ces considérations majeures, il est significatif de souligner à grand trait que les défis sont encore énormes et le temps imparti pour l’élimination desdites maladies est court.
Alors, que faire ?
Réfléchir, partager, discuter, échanger afin d’identifier les principaux leviers sur lesquels on doit s’appuyer pour parvenir à un financement durable de la santé et élaborer un plan de plaidoyer saisissant me paraissent être la seule voie de salut. Et, fort heureusement, c’est ce à quoi cette réunion invite.
Mesdames, Messieurs,
C’est pourquoi je suis convaincu que les résultats de cet atelier seront à la hauteur de la qualité des participants, ce dont je ne doute point.
Pour clore mon propos, je formule le vœu que cet atelier sur le financement durable et les engagements politiques en matière de VIH, de tuberculose et de paludisme soit un cadre d’échange fécond dans un climat de convivialité et de respect mutuel.
Je vous remercie de votre bienveillante attention
