Au Sénégal, l’introduction rapide du système de pointage biométrique par le ministère de la Fonction Publique et de la Réforme du Service Public, suscite à la fois l’intérêt et l’inquiétude. Alors que cette initiative vise à renforcer la gestion des horaires de travail des fonctionnaires à travers une technologie avancée, elle soulève des questions quant aux risques potentiels et à la préparation en cas de crise.
Inquiétudes concernant la sécurité des données: La décision de mettre en place ce système a été prise rapidement, sans qu’une communication préalable sur la sécurité du système de contrôle et des données personnelles des employés ne soit faite. Cette situation suscite des inquiétudes quant à la protection de la vie privée et à la sécurité des informations sensibles des fonctionnaires. Pour atténuer ces préoccupations, il est impératif que des mesures de sécurité strictes soient mises en place, notamment en ce qui concerne le stockage et le traitement des données biométriques.
Télétravail: Dans un contexte où le télétravail est devenu plus qu’une nécessité, mais une exigence pour assurer la continuité des activités en cas de crise, il est préoccupant de constater que cette modalité de travail n’est pas prise en compte. Signalons que le télétravail peut être perçu comme une opportunité permettant aux employés de mieux se familiariser avec les outils numériques. En travaillant depuis chez soi, les employés sont incités à développer leurs compétences numériques pour améliorer leur efficacité au travail.
Il est important de souligner que le télétravail pourrait non seulement réduire la pression sur les infrastructures routières, mais aussi favoriser une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle pour les employés. Il serait judicieux de permettre aux employés de télétravailler un ou deux jours par semaine, et ce, depuis n’importe quel endroit. Cette flexibilité contribuerait à améliorer le bien-être des employés tout en favorisant une utilisation plus efficace des ressources.
