Exportations : une baisse de 13,1% notée au mois de décembre 2022
https://www.sudquotidien.sn Au mois de décembre 2022, les exportations du Sénégal se sont établies à 285,7 milliards de FCFA contre 328,6 milliards de FCFA au mois précédent, soit une baisse de 13,1%. Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), cela est expliqué par une diminution des expéditions des crustacés, mollusques et coquillage (-88,2%), des produits pétroliers (-17,9%), des conserves de poisson (-15,1%) et d’or monétaire (-6,3%). Cependant, la hausse des ventes à l’extérieur des poissons frais de mer (+70,9%), du titane (+54,1%), du zirconium (+53,0%), du ciment hydraulique (+5,0%) et des préparations pour soupes, potages et bouillons (+3,4%) a atténué cette baisse. Comparées au mois de décembre 2021, précise l’Ansd, les expéditions ont reculé de 10,7%. Leur cumul à fin décembre 2022 s’est établi à 3 563,4 milliards de FCFA contre 2 884,8 milliards de FCFA pour la même période de 2021, soit une augmentation de 23,5%.
Les principaux produits exportés, au cours du mois de décembre 2022, ont été l’or non monétaire (60,0 milliards de FCFA), les produits pétroliers (40,2 milliards de FCFA), l’acide phosphorique (39,4 milliards de FCFA), les poissons frais de mer (17,5 milliards de FCFA), le titane (13,7 milliards de FCFA) et le ciment hydraulique (10,6 milliards de FCFA). Les principaux clients du Sénégal ont été le Mali (20,5%), la Suisse (14,9%), l’Inde (14,6%), les Etats-Unis d’Amérique (4,7%), l’Australie (5,0%), la Côte d’ivoire (4,7%) et la Gambie (3,4%).N A CISSE
Importations au Sénégal : un accroissement de 14,9 enregistré au mois de décembre
https://www.sudquotidien.sn L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) rapporte que les importations du Sénégal du mois de décembre 2022 sont évaluées à 800,5 milliards de FCFA contre 696,8 milliards de FCFA au mois précédent, soit un accroissement de 14,9%. Selon l’agence, cette évolution s’explique par celle des achats à l’extérieur des autres matériels de transport, des tubes, tuyaux et accessoires, des métaux communs, des machines et matériels pour autres industries, du maïs et du froment et méteil (blé).
Les importations du mois de décembre 2022 sont évaluées à 800,5 milliards de FCFA contre 696,8 milliards de FCFA au mois précédent, soit un accroissement de 14,9%. Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) qui donne l’information, cette évolution s’explique par celle des achats à l’extérieur des autres matériels de transport (+189,5%), des tubes, tuyaux et accessoires (+113,6%), des métaux communs (+108,4%), des machines et matériels pour autres industries (+71,4%), du maïs (+69,1%) et du froment et méteil (blé) (+64,0%).
Cependant, la baisse des importations des autres ouvrages en métaux communs (-49,6%), du riz (-44,8%), des matières plastiques artificielles (-21,1%), des produits pharmaceutiques (-11,9%) et des produits chimiques organiques et inorganiques (-11,0%) a atténué cette hausse. Suivant toujours l’Ands, comparées au mois de décembre 2021, les importations se sont relevées de 51,3%. Leur cumul à fin décembre 2022 s’est arrêté à 7 549,4 milliards de FCFA contre 5 378,5 milliards de FCFA pour la même période de 2021, soit une hausse de 40,4%. La source rapporte que es principaux produits importés, au cours de la période sous revue, ont été les produits pétroliers finis (166,2 milliards de FCFA), les autres matériels de transport (149,5 milliards de FCFA) l’huile brute de pétrole (66,1 milliards de FCFA), les autres machines et appareils (39,0 milliards de FCFA) et les métaux communs (30,4 milliards de FCFA). Les principaux fournisseurs du Sénégal ont été l’Inde (15,5%), le Nigéria (8,7%), la Chine (7,5%), la France (7,3%), l’Indonésie (6,6%), la Belgique-Luxemburg (6,6%), la Russie (6,3%) et les Emirats Arabes Unis (6,2%). Quant au solde commercial, il s’est établi à-514,8 milliards de FCFA au mois de décembre 2022 contre -368,1 milliards de FCFA au mois précédent. Ce creusement du déficit est expliqué notamment par la hausse des importations (+14,9%) dans un contexte de baisse des exportations (-13,1%). Le cumul du solde, à fin décembre 2022, s’est établi à -3 986,0 milliards de FCFA contre -2 493,7 milliards de FCFA pour la même période en 2021, soit une détérioration de 1 492,3 milliards de FCFA.
NDEYE AMINATA CISSE
Système bancaire au Sénégal : la situation à fin décembre 2022 jugée globalement satisfaisante.
https://www.dakaractu.com Lors de la première rencontre trimestrielle au titre de l’année 2023, entre le Directeur National de la Bceao pour le Sénégal, Monsieur Ahmadou Al Aminou Lo, et les Directeurs Généraux des établissements de crédit un communiqué de la Direction Nationale de la Bceao pour le Sénégal, il est ressorti que la situation du système bancaire à fin décembre 2022 a été jugée globalement satisfaisante au Sénégal. En effet, les crédits ont progressé de 19,8%, en glissement annuel, pour ressortir à 6.808,5 milliards à fin décembre 2022. Cette évolution est essentiellement tirée par la hausse des crédits à court terme (+ 690,9 milliards ; +32,2%), des crédits à moyen terme (+339,2 milliards ; +11,2%) et dans une moindre mesure par celle des crédits à long terme (+ 93,3 milliards ; +18,6%).
Les activités de portefeuille sur titres notamment publics ont également sensiblement progressé (+746,0 milliards ; +31,5%). Ainsi, le portefeuille de titres des banques sénégalaises s’est établi à 3.115 milliards en fin décembre 2022 contre 2.369 milliards un an plus tôt. La qualité du portefeuille s’est améliorée. Ainsi, le taux brut de dégradation du portefeuille s’est inscrit en baisse, passant de 11,5% (709,3 milliards) en décembre 2021 à 9,3% (677,7 milliards) en décembre 2022. De même, le taux net a enregistré un recul, s’établissant à 2,7% en décembre 2022 contre 4,0% en décembre 2021.
Sur le plan prudentiel, le système bancaire affiche un niveau global de conformité aux principaux ratios, notamment ceux relatifs à l’adéquation des fonds propres. Le ratio moyen de couverture des risques est ressorti à 12,9% à fin décembre 2022 comparativement à la norme minimale de 11,5% correspondant au seuil fixé pour l’application intégrale des règles de Bâle 2 et de Bâle 3 dans l’UMEOA.
En outre, lors de cette rencontre le cadrage macro-économique 2023-2024 du Sénégal et de l’Union, élaboré par la BCEAO, a été présenté aux dirigeants des établissements de crédit souligne aussi le document. Ce cadrage a fait ressortir l’impact positif du démarrage de la production d’hydrocarbures sur la croissance économique et le compte des transactions courantes avec l’extérieur. Il met également en exergue les efforts de consolidation budgétaire attendus afin de ramener, à l’horizon 2024, le déficit budgétaire à sa cible de 3% fixée par le Pacte de convergence de l’Union, lit-on sur le document.
Enfin, selon la note, à l’issue des échanges, l’attention des Directeurs Généraux a été appelée sur une bonne compréhension et appropriation de la dynamique de l’environnement économique, financier et monétaire dans leurs activités au cours de l’année 2023. Les responsables des établissements de crédit se sont félicités des initiatives prises par le Tribunal du Commerce de Dakar portant sur l’élaboration d’un mode opératoire pour le règlement des dossiers de contentieux bancaires. Cette mesure devrait permettre de réduire les coûts et les délais de traitement de ces dossiers devant le Tribunal du Commerce. Ils ont réitéré le souhait que les dossiers anciens pendants devant les tribunaux d’instance puissent faire l’objet d’un transfert auprès du Tribunal du Commerce.
Le FIDA veut donner en exemple de réussite les organisations paysannes
Kaolack, 13 fév (APS) – Le Fonds international de développement agricole (FIDA) veut arriver à démontrer que les programmes pilotés par les organisations paysannes peuvent servir d’exemple de réussite partout dans le monde, a indiqué lundi à Kaolack sa spécialiste-technique régionale basée à Abidjan (Côte d’Ivoire), Fanny Grandval.
‘’Nous voulons pouvoir arriver à délivrer les résultats qui nous permettront de démontrer que les programmes pilotés par les organisations paysannes et construits avec ces dernières peuvent servir d’exemple aux niveaux national, régional et mondial’’, a-t-elle dit.
Elle s’exprimait au cours du lancement officiel des activités du projet d’amélioration de l’aviculture familiale rurale, en présence du conseiller technique du ministre de l’Elevage et des Productions animales, Makhtar Diouf et de membres d’organisations de producteurs des départements-cibles.
Le coût de ce projet, dont la première phase va être déroulée dans les départements de Mbour (ouest), Fatick et Kaolack (centre), est estimé à plus d’un milliard 500 mille francs CFA), pour une durée de trois ans (2023-2025).
Résultant d’un accord de don liant le FIDA et le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), il est financé grâce à une contribution du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), dans le cadre de sa fenêtre ‘’Dons aux organisateurs de producteurs.
‘’Nous avons la chance d’être choisie par le CNCR pour être l’entité de supervision de ce programme. Notre rôle c’est d’être à son service pour tous les appuis dont il pourrait avoir besoin tout au long du projet’’, a expliqué Fanny Grandval, point-focal du GAFSP dans ce projet.
Pour une éventuelle extension du projet d’amélioration de l’aviculture familiale rurale sur l’étendue du territoire nationale, Mme Grandval dit être en ‘’étroite concertation’’ avec les autorités sénégalaises, à travers le ministère de l’Elevage et des Productions animales.
‘’L’extension de ce projet sur tout le territoire national est un des objectifs de notre programme d’investissement. Au FIDA, nous intervenons dans tous les pays de tous les continents et nous comptons sur le rayonnement de l’impact de ces projets pour pousser à davantage de programmes mis en œuvre directement par les organisations paysannes du monde’’, a-t-elle insisté.
Elle a ajouté : ‘’Accompagner les organisations de producteurs dans les projets classiques d’investissements (PCI) peut les aider à grandir pour pouvoir, ensuite, être éligibles à des financements de leurs programmes, s’enrichir avec ces projets-là ou générer des expertises dans les organisations paysannes qui pourraient bénéficier de ces financements. »ADE/ADC
Avec seulement 4% de la production mondiale de coton durable, l’Afrique dispose une grande marge de progression (rapport)
(Agence Ecofin) – Les principaux producteurs africains de coton durable sont la Tanzanie, l’Ouganda et le Bénin. Mais le Burkina Faso, le Mali, le Soudan, le Tchad et l’Éthiopie offrent un important potentiel de développement d’une filière cotonnière plus rentable, respectueuse de l’environnement et socialement responsable.
L’Afrique ne représente que 4% de la production du coton certifié conforme aux normes volontaires de durabilité (voluntary sustainability standards/VSS) à l’échelle mondiale, selon un rapport publié en janvier dernier par l’Institut international pour le développement durable (IISD).
L’Asie concentre 92% de l’offre mondiale de coton produit conformément aux normes VSS, qui ont été établies par plusieurs initiatives portées par ONG comme Better Cotton, Organic, Cotton made in Africa (CmiA) ou encore Fairtrade.
L’Inde, la Chine et la Turquie sont les principaux acteurs mondiaux de cette filière cotonnière respectueuse de l’environnement et socialement responsable.
Le rapport, qui se base sur les chiffres de l’année 2019, révèle également que les principaux producteurs africains de coton durable sont la Tanzanie, l’Ouganda et le Bénin.
A l’échelle mondiale, plus de 2,5 millions d’agriculteurs ont produit entre 6,24 et 6,46 millions de tonnes de coton durable en 2019 pour une valeur à la ferme estimée à entre 3 à 5 milliards de dollars. Au cours de la même période, la production mondiale de coton conventionnel a enregistré une baisse annuelle moyenne de -0,98 %.
Le coton durable représente désormais plus de 25% de la production totale de la filière à l’échelle planétaire.
L’Institut international pour le développement durable a d’autre part indiqué que l’Inde, la Chine, les États-Unis, l’Ouzbékistan et le Brésil offrent le plus grand potentiel d’expansion des superficies dédiées au coton durable au regard de l’importance de leur production conventionnelle.
Parmi les pays producteurs de coton les moins développés, le Burkina Faso, le Mali, le Soudan, le Tchad et l’Éthiopie offrent également un important potentiel de développement de la production cotonnière durable compte tenu de l’adoption très limitée des normes volontaires de durabilité dans ces pays.
Les exploitations certifiées durables sont les plus rentables
Le rapport souligne par ailleurs que la demande de coton certifié conforme aux normes VSS demeure essentiellement concentrée en Europe et en Amérique du Nord, en raison des réglementations favorables, mais aussi de la propension des consommateurs à prendre des décisions d’achat responsables et des marques de prêt-à-porter à utiliser la durabilité pour différencier leurs produits sur le marché. Cette demande devrait s’accélérer dans les années à venir, grâce notamment aux réglementations obligeant les entreprises à s’approvisionner en matières premières plus durables et à atténuer les risques environnementaux et sociaux liés à leurs activités. Tel est par exemple le cas de la directive de l’Union européenne (UE) sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD), qui a été adoptée par le Parlement européen en novembre 2022, pour rendre les entreprises plus responsables publiquement en les obligeant à publier régulièrement des données sur leur impact sociétal et environnemental.
En ce qui concerne les revenus des contonculteurs, le rapport indique que les recettes des exploitations certifiées durables sont généralement plus élevées que celles des fermes conventionnelles. En Inde, la rentabilité des exploitations qui appliquent les normes VSS est par exemple 52% plus élevée que celles produisant le coton conventionnel.
Sur un autre plan, l’Institut international pour le développement durable rappelle que les normes de durabilité appliquées dans la filière coton à travers le monde permettent de lutter contre les effets environnementaux et sociaux liés à la production de coton conventionnel, dont les pénuries d’eau, la contamination des sols et de nappes phréatiques par le ruissellement des pesticides, le travail des enfants, les fortes émissions de gaz à effet de serre et les mauvaises conditions de travail. Ces pratiques permettent également de renforcer la résilience climatique du secteur agricole. A titre d’exemple, le programme Better Cotton exige des agriculteurs de mettre en œuvre des mesures d’utilisation rationnelle de l’eau dans les régions touchées par le stress hydriques, tandis que l’initiative Cotton made in Africa oblige les agriculteurs à adopter des pratiques de lutte intégrée contre les parasites afin de réduire l’utilisation des pesticides
Kolda–Conséquence de la mauvaise campagne à la Sonacos : Une trentaine de saisonniers démobilisés
https://lequotidien.sn La campagne de collecte des arachides par la Sonacos n’est pas un succès à Kolda. Un échec qui engendre plusieurs conséquences, parmi lesquelles la rupture de contrat des travailleurs saisonniers au Centre de récupération intermédiaire de la ville.
Dans le cadre de la campagne arachidière, la machine de la Sonacos ne roule pas à plein régime. Et les conséquences sont terribles : 37 travailleurs saisonniers employés par le Centre de récupération intermédiaire de Kolda ont été démobilisés. Ils viennent de recevoir la notification de leur fin de contrat de travail de la Sonacos à cause de la mauvaise campagne arachidière. Les huiliers n’ont pas reçu les résultats escomptés. «Nous sommes au nombre de 37 saisonniers dont on a rompu les contrats, précise Boubacar Baldé. Une autre cohorte va suivre à la date du 15 février prochain.»
Il a fait cette déclaration à l’occasion de la visite au centre par le Directeur général de la Sonacos ce vendredi. Modou Diagne Fada a confirmé cette mesure de démobilisation progressive de la main d’œuvre locale. «Elle est recrutée en fonction de l’activité», dit-il. «La faiblesse des quantités collectées pour cette campagne ne nécessite pas que ce personnel saisonnier soit retenu en grand nombre pour faire un travail que quelques personnes seulement peuvent exécuter en un temps record», dit-il.
A signaler que pour la campagne arachidière de cette année, «seules 16 000 tonnes d’arachide sont collectées à ce jour sur toute l’étendue du territoire. C’est très peu par rapport à nos attentes», a regretté Modou Diagne Fada. Dans la foulée, le Dg de la Sonacos a relevé que les travaux de mise en place de l’unité de transformation des graines n’avancent pas à cause du non-respect des délais par l’entreprise en charge des travaux. «C’est pourquoi la Sonacos est obligée de rompre les contrats et d’entamer une nouvelle procédure pour choisir d’autres entreprises, avec l’espoir de pouvoir démarrer la transformation à Kolda à partir de l’année prochaine», s’engage Modou Diagne Fada.Par Aladji BADJILANG –
eh.coly@lequotidien.sn
Kolda : une actrice de développement plaide pour la mécanisation de la transformation des produits locaux
Kolda, 13 fév (APS) – Adja Fatou Ndiaye, gérante dune unité de transformation de produits locaux à Kolda, a plaidé lundi, dans un entretien accordé à l’APS, pour la mécanisation dans la transformation des produits locaux qui attire de plus en plus d’acteurs, des femmes notamment.
Mme Ndiaye a dit que cela aiderait à ‘’améliorer les conditions de travail des femmes dans les unités implantées dans la région afin de booster d’avantage la commercialisation des dits produits en dehors de la région de Kolda ».
La mécanisation du secteur de la transformation des produits locaux reste une des principales préoccupations des actrices du secteur de la transformation des produits locaux de la région de Kolda (Sud).
A l’occasion de la journée dédiée aux femme transformatrice célébrée, dimanche, les actrices du sous-secteur ont milité en faveur de l’introduction de la mécanisation dans la transformation des produits locaux.
‘’La transformation des produits locaux est bien lancée à Kolda avec le soutien de l’Etat des organisations de la société civile, le secteur soufre de manque de machines pour la transformation et la valorisation de ces produits locaux, il nous faut nécessairement aller vers la mécanisation », a plaidé Adja Fatou Ndiaye, gestionnaire d’une unité de transformation de produits locaux implantée dans le quartier de Sikilo.
‘’Si nous avons des machines, nous pouvons travailler sans difficultés et si nous voulons une chambre froide pour pouvoir conserver nos produits, notamment horticoles », a lancé Mme Ndiaye.
Dans le secteur de la transformation des produits locaux, les actrices restent confrontées aux problèmes, notamment l’introduction des nouvelles technologies de l’information et la communication pour faire écouler les produits locaux.
A Kolda, ‘’région des paradoxes » – parce que dotée d’un fort potentiel – la transformation des produits locaux attire de plus en plus de femmes dans le secteur qui développent des activités génératrices de revenus grâce à l’appui de l’Etat et de partenaires de développement.
L’unité de transformation de Mme Adja Fatou Ndiaye regroupe plus de 50 femmes qui y travaillent. L’unité a été mise en place grâce au partenariat entre l’Etat du Sénégal et le Canada à travers l’ex Programme d’appui pour le développement économique de la Casamance (PADEC).MG/ADC
Lancement officiel d’un projet d’amélioration de l’aviculture familiale rurale
(APS) – Les activités du projet d’amélioration de l’aviculture familiale rurale ont été officiellement lancées ce lundi, à Kaolack (centre), l’un des départements d’intervention de la première phase de ce programme aux côtés de ceux de Mbour et Fatick, a constaté l’APS.
D’un coût de deux millions deux cent quatre-vingt-six mille dollars, soit plus d’un milliard cinq cent millions francs CFA), le projet sera mis en œuvre sur une durée de trois ans (2023-2025).
Il est le fruit d’un accord de don liant le Fonds international de développement agricole (FIDA) au Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR). Il est financé grâce à une contribution du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), dans le cadre de sa fenêtre ‘’Dons aux organisations de producteurs’’.
‘’Ce projet a été élaboré avec l’appui de nombreux partenaires pour permettre d’améliorer les revenus des femmes et des jeunes entrepreneurs avicoles villageois, ainsi que la sécurité alimentaire et la nutrition de leurs familles’’, a précisé Makhtar Diouf, conseiller technique du ministre de l’Elevage et des Productions animales et chef du Centre national d’aviculture de Mbao (Dakar).
Indiquant que la signature d’un tel accord est une première et un ‘’réel motif de fierté et de satisfaction’’ pour le Sénégal et le CNCR en particulier, M. Diouf a signalé que ce projet proposé par le CNCR, est le seul projet d’élevage financé dans le monde par le GAFSP, du fait de la pertinence des arguments proposés.
Il a indiqué qu’il devrait toucher ‘’cent vingt-mille’’ personnes, dont ‘’huit mille neuf-cent cinquante’’ bénéficiaires directs parmi lesquels, au moins, 62% de femmes. Parmi ces bénéficiaires, ‘’mille quatre cents’’ jeunes dont 75% de femmes, âgées de 18 à 35 ans, seront appuyés pour devenir des entrepreneurs avicoles villageois.
‘’L’objectif du ministère de l’Elevage et des Productions animales, c’est de faire en sorte qu’au Sénégal, il y ait assez de viande, assez de lait et autres produits d’origine animale’’, a-t-il fait valoir.
Diouf relève qu’au Sénégal, l’aviculture, surtout industrielle, est très développée, générant annuellement ‘’au moins, quatre cents cinquante milliards de francs CFA’’, avec ‘’près de deux-cents mille tonnes de viande’’. Compte tenu du fait que l’aviculture est de type rural dans les régions, il a expliqué que le projet a choisi de mettre l’accent sur ce genre d’élevage.
‘’L’avantage, c’est que non seulement on n’aura du poulet, mais également on aura beaucoup plus de revenus, avec surtout l’objectif d’avoir beaucoup de produits d’origine animale qui va être atteint, permettant aussi de lutter contre l’exode rural. (…) les jeunes ruraux vont pouvoir rester dans leurs terroirs’’, a estimé le conseiller technique.
S’il travaille bien chaque mois, dit-il, tout jeune qui intègre le projet peut réaliser un chiffre d’affaires de ‘’plus d’un million de francs CFA’’.
‘’Néanmoins, ces jeunes et femmes entrepreneurs ont besoin de formations et d’encadrement tels que prévus dans le projet. Le ministère mettra les techniciens du Centre national d’aviculture de Mbao à la disposition des bénéficiaires, pour qu’ils soient bien outillés techniquement’’, a promis Makhtar Diouf
Le CNCR travaille à la transformation de l’agriculture familiale, selon son président
Kaolack, 13 fév (APS) – Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) travaille à la transformation de l’agriculture, notamment des exploitations familiales, pour leur créer ‘’plus de revenus’’, a affirmé lundi à Kaolack (centre), son président, Nazirou Sall.
‘’Le CNCR a comme finalité la transformation de l’agriculture, d’une manière générale, et particulièrement l’agriculture familiale, qui avec la diversité de ses fonctions, peut créer plus revenus au profit des exploitations familiales’’, a notamment dit M. Sall.
Il s’exprimait au cours du lancement officiel des activités du projet d’amélioration de l’aviculture familiale rurale, en présence du conseiller technique du ministre de l’Elevage et des Productions animales, Makhtar Diouf, et de membres des organisations de producteurs des départements-cibles.
Le coût de ce projet, dont la première phase va être déroulée dans les départements de Mbour (ouest), Fatick et Kaolack (centre), est estimé à plus d’un milliard 500 millions de francs CFA), pour une durée de trois ans (2023-2025).
Résultant d’un accord liant le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), il est financé grâce à une contribution du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), dans le cadre de sa fenêtre ‘’Dons aux organisateurs de producteurs.
‘’Au Sénégal, nous sommes tous des agropasteurs et c’est dans ce sens que nous avons choisi ce volet qui aide à développer l’aviculture, à créer des revenus et à faire circuler l’économie en milieu rural au niveau de nos territoires’’, a expliqué le président du CNCR.
Pour Nazirou Sall, le projet d’amélioration de l’aviculture familiale rurale participe à la territorialisation des politiques publiques, à la création et à la transformation de l’agriculture sénégalaise au sens large du terme.
‘’Dans la mise en œuvre de ce projet, il est prévu des critères de sélection des bénéficiaires qui partirait, en premier lieu, de notre propre instrument, en travaillant sur l’Observatoire des exploitations familiales, faire la typologie des exploitations familiales membres du CNCR, pour cibler, en termes de comportement, sur quoi on devrait agir pour pouvoir aller très rapidement dans la transformation’’, a-t-il expliqué.
Dans le cadre de ce projet, le focus sera mis sur les ‘’poulets du pays’’, voir comment les améliorer pour qu’ils soient ‘’plus consistants, plus résistants’’ et qui répondent au goût alimentaire des consommateurs du Sénégal. ‘’C’est ça notre compréhension de la souveraineté alimentaire et de nutrition », a insisté M. Sall.
Il a signalé que la mise en place d’un ‘’mécanisme de suivi contraignant’’, tel que proposé par le président d’honneur du CNCR, Mamadou Cissokho, est prévu pour la bonne mise en œuvre de ce projet, afin que celui-ci soit profitable à toutes les cibles identifiées.
Le président du CNCR a assuré que la bonne gouvernance sera au cœur de ce projet, soulignant que la volonté de son organisation est de faire en sorte que la phase-test soit une réussite ‘’afin que l’Etat du Sénégal puisse prendre le relais des partenaires techniques et financiers pour son extension sur toute l’étendue du territoire national ». ADE/ADC
Saint-Louis : un fonds d’amorçage pour accompagner les entrepreneurs orientés vers l’économie bleue (ambassadeur)
Saint-Louis, 13 fév (APS) – Philip Lalliot, ambassadeur de France au Sénégal, a annoncé lundi l’existence d’un fonds d’accompagnement allant de 1500 à 10.000 euros en fonction des choix, pour des projets orientés vers »l’économie bleue » qui désigne toute entreprise centrée sur des activités liées à la mer.
Il présidait, en compagnie du gouverneur Alioune Badara Sambe, la cérémonie d’inauguration de l’incubateur de l’Institut français et du recrutement de la nouvelle cohorte d’entrepreneurs.
»Les jeunes entrepreneurs accompagnés également pourront accéder à un fonds nouvellement lancé par Teranga Tech Incub en partenariat avec l’entreprise française Chanel leur permettant de bénéficier de financements d’amorçage de 1500 à 10.000 euros », dit M. Lalliot.
Ce projet témoigne, selon lui, de la volonté de son pays de »soutenir l’écosystème d’innovation et d’entrepreneuriat sénégalais au plus prés des réalités économiques et sociales des territoires et au plus prés de la jeunesse qui entreprend.
‘’L’économie bleue constitue un axe de développement économique majeur et très prometteur pour le continent africain », a souligné M. Lalliot, précisant, pour illustrer ses propos, que »les seuls secteurs de la pêche et de l’aquaculture représentent aujourd’hui près de 2% du PIB du continent, et emploient quelque 12 millions de personnes. »
Selon lui, »l’incubateur de l’Institut Français du Sénégal à Saint-Louis (…) est au service de la jeunesse sénégalaise et plus particulièrement saint-louisienne, de son dynamisme et de sa créativité afin de saisir ces opportunités et soutenir l’émergence de nouvelles activités dans ces secteurs de l’économie bleue. »
L’adjoint au maire de Saint-Louis, Abdoulaye Ndiaye, a pour sa part remercie l’ambassade de France pour le choix porté sur Saint-Louis pour abriter ce projet innovant.
Une table-ronde sur ‘’l’accompagnement et l’entreprenariat en zone Nord » a mis fin à cette manifestation.AMD/ADC
Interdiction d’exporter tomate, oignon et pomme de terre : Le Maroc «dégraisse» l’Afrique de l’Ouest pour se gaver…
https://www.dakaractu.com La sécurité alimentaire, une politique si recherchée par plusieurs pays africains vient d’avoir tout son sens. L’exemple du Sénégal avec le président de la République Macky Sall qui a plaidé sous tous les cieux, cette sécurité alimentaire dans un contexte de crise avec particulièrement la guerre en Ukraine et, précédemment la pandémie de covid-19, favorisant l’inflation, peut être interrogé, quand on apprend cette information qui pourrait inquiéter certains pays d’Afrique.
Cette décision de l’autorité des exportations de produits agricoles, Morocco Fodex, interdisant aux négociants de fruits et légumes d’exporter les tomates, les oignons et les pommes de terre vers les pays d’Afrique de l’Ouest, vient brutalement inquiéter ces pays d’Afrique de l’Ouest.
Elle a été prise afin d’assurer la sécurité alimentaire dans le Royaume du Maroc après que les prix des tomates ont augmenté à des niveaux alarmants.
Cette décision est entrée en vigueur selon Reuters ce jeudi 9 février. En effet, l’annonce intervient dans un contexte marqué notamment par la flambée des prix de la tomate sur le marché intérieur notamment en raison de la baisse de l’offre locale liée aux vagues de froid qui touche la région de Souss-Massa, principal bassin de production du pays avec 90% de la récolte. Avec cette situation, le prix du kilogramme de tomate s’échange actuellement entre 10 et 12 DH, soit le double du tarif observé en décembre dernier.
En effet, cette restriction des exportations de tomate, d’oignon et de pomme de terre s’inscrit globalement dans le contexte d’une inflation qui s’est élevée à 6,6% en 2022 mais de 11% pour les produits alimentaires. Outre l’impact de la guerre en Ukraine sur les prix alimentaires, le Maroc a dû faire face à une forte sécheresse, qui a fait grimper également les prix des produits de base. Sans oublier que lors du mois de Ramadan, qui démarre le 23 mars prochain, la demande est forte pour ces produits. Tant de facteurs contraignants qui obligent le Maroc à tourner le dos aux pays frères de l’Afrique de l’Ouest.
Cette décision peut être source de manque d’emploi dans le pays de même que la faillite de certains fournisseurs qui voyaient leur business marcher convenablement avec les volumes d’exportations enregistrés par le Maroc qui est d’ailleurs, l’un des plus grands exportateurs de légumes vers l’Europe. Pour le moment, les pays ouest africains affectés par cette mesure et qui y dépendaient foncièrement auront comme impérieuse question, cette autosuffisance alimentaire ou même, la sécurité alimentaire et les mécanismes pour y parvenir pour pouvoir eux-mêmes, devenir de grands exportateurs…
baisse du prix du loyer : la mesure effective le 1er mars procgain
https://lesoleil.sn Le président de la République Macky Sall a procédé à un réajustement des prix de la baisse du loyer, qui doivent entrer en vigueur le 1er mars prochain.
Le gouvernement du Sénégal a procédé à une baisse du loyer. A la place d’une loi, c’est un décret que Macky Sall a pris pour faire appliquer la baisse des prix du loyer.
Les sept sages ont autorisé le président de la République de signer le décret instituant la diminution des prix de la location. Ce, après que après que le Gouvernement avait saisi, le 26 janvier dernier, le Conseil constitutionnel pour une « délégalisation » de la loi de 2014.
D’ailleurs, le projet de décret pris dans ce sens a été examiné et adopté jeudi dernier, en Conseil des ministres décentralisé à Thiès.
Cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre de la « lutte abusive » des contrats. Pour mieux veiller au respect de cette loi, une commission de régulation sera mise en place durant le conseil des ministres qui est prévu à Sédhiou (sud) le 22 février prochain.
Sur Pressafrik, Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, soutient qu’ »il y a une commission qui doit assister les locataires et les bailleurs. Parce que les problèmes peuvent survenir des deux côtés, il peut y avoir des locataires qui ne paient pas ou des bailleurs qui refusent d’appliquer la baisse. Donc dans les deux camps il y a une commission nationale de régulation des lois ( Conarel) qui va être mise en place lors du prochain conseil des ministres.
- Fofana de poursuivre : « Dans cette commission, on aura la possibilité pour le bailleur ou le locataire de saisir la Commission et de leur faire connaître des contentieux ou les différends qu’il y a entre (eux) notamment sur ces questions de résiliation abusive, ou de hausse illicite des loyers ».
A en croire le ministre, une campagne de communication sera lancée pour informer les locataires et même les bailleurs de leurs droits et de leurs devoirs.
La baisse est de 5% pour les loyers de plus de 500 000 FCFA, de 10% pour ceux allant de 300 000 FCFA à 500 000 FCFA et de 20% pour ceux inférieurs ou égaux à 300 000 FCFA. Cette dernière catégorie concerne la plus grande partie des ménages au Sénégal.
Mais le chef de l’Etat a procédé à un réajustement sur les prix qui, normalement, doivent entrer en vigueur le 1er mars 2022. Désormais au lieu de 20%, les loyers de moins de 300 000 FCFA connaîtront une baisse de 15%. Ceux compris entre 300 000 et 500 000 FCFA restent inchangés avec une baisse de 10%. Il est de même pour les loyers qui vont au-delà de 500 000 FCFA avec une baisse de 5%.
Pour éviter tout problème ou faille, le projet de décret portant baisse des loyers sera accompagné de deux autres décrets . Il s’agira d’un projet de décret portant création et organisation de la commission nationale de régulation des loyers et d’un décret qui devra organiser la profession de courtiers et d’agents immobiliers.
Le secteur de l’hôtellerie en alerte : les travailleurs dénoncent les mauvais traitements
https://www.sudquotidien.sn L’Intersyndicale des délégués du personnel des travailleurs de l’hôtellerie a déploré, dans un communiqué qui nous est parvenu hier, lundi 13 février, les conditions difficiles de travail dans le secteur. Des difficultés liées à plusieurs formes d’exploitation dont des horaires inadaptés, une rémunération faible qui ne fait pas vivre son homme, un manque de considération et du mépris à l’endroit des travailleurs.
«Malgré́ tous les sacrifices consentis par les travailleurs de l’hôtellerie, des cafés, bars et restaurants et les efforts du gouvernement pour soutenir l’industrie touristique, par la mise en place d’un Fonds de résilience, d’un fonds dédié́ à la compensation des pertes de revenus des unités hôtelières, l’augmentation du crédit hôtelier, surtout pour la sauvegarde des emplois, le patronat continue de jouer la comédie et le dilatoire, pour ne pas respecter les accords et les engagements contenus dans le Pacte de Stabilité́ Sociale et de Relance Économique, particulièrement sur la priorité́ d’embauche des travailleurs victimes de licenciements pour difficultés économiques», a fait noter la source. Et d’avancer :
«plus grave encore, les patrons, malgré́ la relance, remettent quotidiennement en cause les acquis obtenus de haute lutte».
L’Intersyndicale des délégués a aussi dénoncé avec vigueur
«le non-respect des accords conclus entre les organisations syndicales de l’hôtellerie et le patronat ; exigent le recrutement des travailleurs licenciés du fait de la Covid-19, et l’application d’un horaire de quarante (40) heures par semaine à la place de l’équivalence (48 heures par semaine effectuées et payées 40 heures) ; même les pays esclavagistes l’ont bannie en ce 21ème siècle».
Ainsi, face à une telle situation, l’Intersyndicale des délégués du personnel de hôtellerie interpelle le gouvernement, particulièrement le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions et le ministre du Tourisme et des Transport aériens, pour que les droits des travailleurs et les accords soient respectés.
L’Intersyndicale des délégués dénonce aussi
«les menaces et réprimandes dont les délégués sont victimes dans certains hôtels et l’utilisation abusive de travailleurs journaliers embauchés depuis plus de 05, 10 ou 15 ans sans aucune régularisation». Face à cette situation, il décide de mettre en œuvre un plan d’action dans les prochains jours, allant de points de presse aux marches, en passant par le port de brassards rouges sur les lieux de travail, les sit-in, etc.Denise ZAROUR MEDANG
Changement au secrétariat général du ministère de la sante : And Gueusseum fustige la nomination d’un médecin à ce poste
https://www.sudquotidien.sn Abibou Ndiaye, médecin-spécialiste en Santé publique, précédemment Conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Action sociale, est nommé Secrétaire général du ministère de la Santé, en remplacement d’Alassane Mbengue appelé à d’autres fonctions. Une nomination qui n’est pas du goût de l’alliance «And Ngueussem» qui dénonce une «médicalisation» de cette fonction jusque-là réservée à des administrateurs civils de formation.
La nomination d’Abibou Ndiaye, médecin-spécialiste en santé publique, au poste de Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale ne passe pas auprès de l’alliance
«And Gueusseum». Selon les camarades de Mballo Dia Thiam, qui ont sorti un communiqué, l’acte est qualifié comme une «
médicalisation de la fonction de Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, en nommant un médecin en lieu et place d’un administrateur civil». Pour les syndicalistes du secteur de la Santé et de l’Action sociale, cette nomination
«constitue l’ultime acte inédit de trop qui fait jaser, que le Dr Marie Khémésse Ngom Ndiaye a pris pour parachever l’organigramme médical du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) où les autres acteurs ne sont paradoxalement que des figurants et des étrangers chez eux». Au demeurant,
«And Gueusseum» a magnifié le travail abattu par Alassane Mbengue, Secrétaire général sortant du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), le devoir accompli toujours dans la courtoisie, avec loyauté et ingéniosité.
Elle estimé qu’à l’inventaire, la quasi-totalité des Conseillers techniques, des Directeurs généraux, des Directeurs d’établissement public de Santé, des Chefs de programme et de projets, nonobstant les Médecins-chefs de district et même des Directeurs régionaux de la Santé et de l’Action sociale sont des médecins. «
Alors que dans les fonctions de manager, il faut d’autres profils, qui sont bien présents et compétents mais condamnés à se tourner les pouces au quotidien pour le seul et unique tort de ne pas être médecin».
Et de poursuivre :
«pourtant, le Syndicat Unique et unitaire des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SUTSAS), regroupant la majorité des agents, toutes catégories socioprofessionnelles confondues, ne saurait s’insurger contre une quelconque corporation, de surcroît les médecins, éminents cadres du secteur, mais plaide pour l’équité et la justice dans le partage des rôles et missions pour l’avènement d’un système de santé et d’action sociale cohérent, performant, motivant, mobilisateur et résilient pour lequel il s’est toujours battu, sans parti pris» a fait comprendre l’alliance
«And Gueusseum».
Denise ZAROUR MEDANG
Mbacké : des élèves en grève pour »exiger » la libération de leurs camarades
Mbacké, 13 fév (APS) – Plusieurs élèves du département de Mbacké (centre) sont sortis dans les rues lundi matin, pour »exiger » la libération de leurs camarades arrêtés vendredi dernier lors des affrontements survenus entre les forces de l’ordre et des militants du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), a constaté l’APS.
C’est à 9 heures que ces élèves ont quitté les salles de classe, pour manifester leur mécontentement dans les rues de Mbacké. Ils demandent ‘’la libération immédiate » de leurs camarades interpellés par les forces de l’ordre.
Un important dispositif sécuritaire est encore positionné aux alentours du Tribunal de Mbacké et dans le centre-ville.
Une source sécuritaire jointe au téléphone par l’APS a dit ‘’quatre élèves sont arrêtés, dont un qui fréquente une école coranique ».
‘’Un des élèves arrêtés est en classe de terminale au lycée de Mbacké », a signalé à l’APS le proviseur du lycée de Mbacké, Modou Fall, invitant les autorités judiciaires ‘’à la clémence ».
Les affrontements survenus vendredi dernier entre les militants du Pastef et les forces de l’ordre, à la suite de l’interdiction par l’autorité administrative du meeting de ce parti de l’opposition, ont entraîné l’arrestation de 29 individus, a confié à l’APS une source sécuritaire ayant requis l’anonymat.CGD/AB/ADL/MD/ADC
LT-COLONEL MAMOUR SARR COMMANDANT DU PMS : Les investissements colossaux à l’école salués à leur juste valeur
https://www.enqueteplus.com Le camp Deh Momar Gary de Bango a accueilli, samedi, les festivités marquant officiellement le lancement du centenaire du Prytanée militaire de Saint-Louis, en présence du président Macky Sall et devant un parterre d’invités d’ici et d’ailleurs. Une occasion que le Lt-colonel Mamour Sarr, Commandant de l’école, a saisi pour remercier le président de la République et tous les autres acteurs de l’ampleur des investissements au PMS, sur les 50 dernières années.
Dans son mot de bienvenue au chef de l’État et aux délégations sénégalaises et étrangères, le commandant du Prytanée militaire de Saint-Louis (PMS) s’est estimé heureux d’être à la tête de l’école et d’être témoin de cette cérémonie historique du centenaire. Pour le Lt-colonel Mamour Sarr, le label d’excellence que cultive le PMS est le fruit d’un effort continu de la part de plusieurs acteurs impliqués dans son évolution, depuis sa création en 1923. Rappelant que l’évolution de l’école, sur les 50 dernières années, illustre parfaitement l’ampleur des investissements consentis par les différents acteurs.
D’ailleurs, a-t-il ajouté, certains anciens enfants de troupe du PMS auront du mal à reconnaitre leur école. « D’une superficie de 8 ha, le Prytanée militaire est passé à 13 ha, avec des espaces études et loisirs. Le lycée qui a été créé en 2008 est séparé aujourd’hui de la zone de vie. Des dortoirs en métal ont laissé la place à des bâtiments modernes à étages, abritant des logements, des espaces études et de loisirs avec des équipements modernisés », a déclaré le colonel Sarr.
Il a également indiqué que les uniformes ont suivi progressivement la tendance moderne des armées sénégalaises. Le tout, combiné au travail abattu par le personnel civil et militaire, et le corps professoral. Une combinaison qui a positivement impacté dans les résultats scolaires de l’école. « Le PMS a réalisé d’excellents résultats aux examens du BFEM et du baccalauréat, avec un taux de réussite de 98 % au premier tour, un pic de 100 % et une forte augmentation de lauréats au Concours général dans les matières scientifiques en 2022 », a révélé le Lt-colonel Mamour Sarr.
Revenant sur le thème du centenaire, le commandant de l’école a rappelé que cela fait cent ans que le PMS s’est fixé comme noble objectif de former des serviteurs de la nation imbus de valeurs cardinales. Avant d’expliquer que la devise de l’école, « Savoir pour mieux servir », reflète la philosophie et la mystique de cet objectif.
Raison pour laquelle 14 pays africains envoient leurs enfants au PMS. Ce qui témoigne du sérieux du système éducatif sénégalais, a-t-il conclu. IBRAHIMA BOCAR SENE SAINT-LOUIS
SAINT-LOUIS-LANCEMENT OFFICIEL DU CENTENAIRE DU PMS : Maintenir le flambeau de l’excellence et de l’intégration
https://www.enqueteplus.com Le président de la République, Macky Sall, a présidé, samedi dernier à Bango, la cérémonie officielle de commémoration du centenaire du Prytanée militaire Charles N’Tchororé de Saint-Louis (PMS). En présence des membres du gouvernement, des autorités administratives de la région, des autorités militaires, civiles, coutumières et religieuses, de l’Amicale des anciens enfants de troupe, de l’Association des parents d’élèves, de la famille du parrain de l’école venue du Gabon, le chef de l’État a invité les jeunes pensionnaires du PMS à cultiver l’excellence pour mieux servir leurs nations respectives et annoncer un second prytanée qui sera ouvert aux filles.
Dans son allocution, le président de la République a dit toute sa satisfaction de présider cette cérémonie historique marquant la célébration du centenaire du Prytanée militaire Charles N’Tchororé de Saint-Louis. Avant de rappeler que le PMS, qui est à l’honneur, est un temple de l’éducation qui a couvé et forgé plusieurs générations d’adolescents du Sénégal et d’Afrique, pour en faire de grands serviteurs de leurs nations respectives.
Pour le président Sall, plus qu’une école, le Prytanée militaire de Saint-Louis est aujourd’hui une véritable institution qui transcende le Sénégal, un creuset de formation à vocation africaine. « Sans aucun doute, au cours de son siècle d’existence, le PMS a été un pôle africain d’excellence. La constance des brillants résultats scolaires engrangés, ainsi que la diversité de nationalités des autorités issues de l’école et présentes dans cette tribune, en sont une parfaite et concrète illustration », a déclaré le chef de l’État. Raison pour laquelle il s’est réjoui du thème ‘’100 ans d’excellence et d’intégration africaine » choisi par l’Amicale des anciens enfants de troupe pour la célébration du centenaire du PMS.
« Comment ne pas célébrer, dès lors, tous les anciens chefs d’État, les diplomates chevronnés, les lauréats de grands prix internationaux, les experts de haut niveau de la défense, de la sécurité, de la santé, de l’économie, des sciences, des arts et de la culture qui sont passés par le moule PMS et qui ont contribué à forger son label d’excellence », a-t-il poursuivi.
‘’Nous avons besoin de prendre en main notre propre destin’’
Pour étayer la pertinence du thème central du centenaire de l’école, le chef de l’État a également profité de son statut de président en exercice de l’UA, pour s’adresser directement aux jeunes Africains enfants de troupe, en les exhortant à prendre à témoin leurs valeureux grands anciens. « Je voudrais vous inviter à prendre conscience des fortes attentes de vos peuples respectifs et du continent dans leur marche résolue vers l’avenir. L’Afrique, notre continent, est aujourd’hui confrontée à de nombreux défis liés surtout à la dégradation de sa situation sécuritaire et à sa marginalisation croissante dans l’économie mondiale. Donc, plus que jamais, dans la continuité des pères fondateurs du panafricanisme, nous avons besoin de prendre en main notre propre destin, en faisant confiance à la créativité et à la vitalité de la jeunesse africaine imbue des valeurs de travail et de solidarité. Aujourd’hui, le Prytanée militaire de Saint-Louis, pôle d’excellence et de brassage, vous offre un cadre idéal pour cultiver et développer ces valeurs », a-t-il soutenu.
Toujours dans le même sillage, le président Macky Sall a aussi invité les enfants de troupe à mettre à profit leur immense potentiel pour accéder à la ‘’connaissance directe », selon les mots du professeur Cheikh Anta Diop et à se construire pleinement avec les outils de leur temps. « Dans quelques années, certains parmi vous feront partie des grands cadres et décideurs africains. Les liens que vous aurez tissés ici, dans vos salles de classe, vos réfectoires et vos salles de sport, seront déterminants dans les décisions que vous prendrez et qui guideront les destins de vos pays et celui du continent », a ajouté le chef de l’État. Avant de leur rappeler que le PMS leur ouvre, dès le bas âge, un itinéraire balisé par le travail, la discipline et la rigueur militaires qui feront d’eux des citoyens exemplaires.
La dimension panafricaniste de cette école d’élite et l’espoir que suscitent les enfants de troupe, selon Macky Sall, confortent l’État à parier sur la jeunesse et l’éducation, pour réaliser l’ambition d’une Afrique solidaire et maitresse de son destin. « Nous continuerons de porter une attention particulière à cet établissement, dans le cadre de la politique nationale de développement de l’éducation et de la formation », a-t-il insisté.
Ouverture prochaine d’un deuxième prytanée militaire dans une autre région du Sénégal
Toutefois, le président de la République a signalé, après un siècle d’existence, que le Prytanée militaire de Saint-Louis a besoin de franchir de nouvelles étapes. C’est pourquoi il a instruit les ministres des Forces armées et de l’Éducation nationale à engager la réflexion sur l’ouverture prochaine d’un second prytanée militaire dans une autre région du Sénégal.
D’ailleurs, la perspective d’intégration du personnel féminin dans ce nouvel établissement, à l’instar des autres prytanées africains, devrait occuper une place importante dans cette réflexion, a-t-il ajouté.
Pour les transformations opérées à l’école, le chef de l’État a salué toutes ces réalisations rendues possibles par l’engagement et le dévouement de tous les acteurs parmi lesquels le chef d’État-major général des armées, l’encadrement militaire de l’école, le corps professoral, la dynamique amicale des anciens enfants de troupe et la précieuse association des parents d’élèves. « Tous, génération après génération, ont fait de cet établissement une fierté nationale, voire africaine, tant le rayonnement international de l’École n’est plus à démontrer », a-t-il conclu.
Avant de prendre congé de ses hôtes, le président Macky Sall a procédé à la visite de l’école, à l’inauguration de la nouvelle piscine de l’école, de la stèle du centenaire et à la signature du livre d’or dans la salle d’exposition du PMS.
IBRAHIMA BOCAR SENE, SAINT-LOUIS
Ziarra annuelle de Saré Mamady (Kolda) : le Khalife général de la famille chérifienne, Chérif Léheib Aïdara appelle la classe politique à la retenue… invite les jeunes à la non-violence… évitez la manipulation des réseaux!
https://www.dakaractu.com Le Khalife général de la famille chérifienne de Saré Mamady, Chérif Léhéib Aïdara a appelé la classe politique à la retenue et invite aussi les jeunes à la non-violence et éviter la manipulation des réseaux sociaux. Il n’a pas manqué de rappeler aux fidèles de retourner vers le Tout Puissant en respectant la sunna du prophète Mohamed (Psl). Ce retour, selon lui, doit se baser sur le respect des valeurs religieuses et morales pour bâtir une société saine et de développement.
Dans la même dynamique, il a rappelé la fameuse question foncière qui doit faire l’objet de valorisation et non pour autre chose. Inscrite toujours dans le recueillement et la recherche de la spiritualité, la 49
e édition a été riche en enseignement encore comme les vertus de l’Islam, l’amour de son prochain, l’intolérance, la retenue, la sociabilité entre autres.
Cette année, vu le contexte politique du pays, la paix et la stabilité ont été mises au cœur des prières. C’est pourquoi, le Khalife général dans son appel, a insisté sur la jeunesse qui doit être un fer de lance du développement et non l’apôtre de la violence
Il a ainsi invité les jeunes à avoir le culte de la non-violence qui ne fait que reculer le développement. C’est pourquoi, il les exhorte à se méfier des réseaux sociaux car ils véhiculent beaucoup de fake news.
Dans la foulée, il rappelle à cette jeunesse de préserver les biens publics comme privés.
Dans ce monde tourmenté d’aujourd’hui, et le contexte sénégalais actuel, les prières et le recueillement ont été centrés sur le thème de la paix au Sénégal et dans le monde. Ainsi, le récital du Saint Coran a été effectué des centaines de fois et des prières formulées pour la paix des cœurs et de l’humanité, le développement pour tous, la solidarité et la concorde nationale. En ce sens, le Khalife général, au nom de la famille chérifienne remercie tout le monde, notamment le président de la République Macky Sall et son gouvernement et Monseigneur Jean Pierre Bassène, évêque de Kolda.
Située dans la commune de Dioulacolon, cet évènement accueille chaque année des milliers de pèlerins venus de la sous-région, de la diaspora et du pays. C’est l’une des plus importantes cérémonies religieuses de la région de Kolda. Et à ce titre, la cité religieuse souhaite bénéficier du programme de l’État dédié à la rénovation et la modernisation des cités religieuses…
Ndiassane : Le Khalife général des Khadr remercie le Président Macky Sall et rappelle ses pressantes doléances
https://www.dakaractu.com « Le prophète (PSL) a dit dans un Hadith authentique, que celui qui ne remercie pas son prochain ne remerciera point Allah (SWT) », lit-on dans un communiqué de la cellule de communication de Ndiassane. C’est dans ce sillage que le Khalife général des Khadr, Cheikh Bécaye Bécaye Kounta tient à remercier le Chef de l’État, Macky Sall, qui était son hôte, ce vendredi 10 février 2023, à Ndiassane. « Force est de constater que le Président de la République voue un grand respect et considération à la capitale khadriyya. En 2002, alors qu’il était ministre de l’énergie et coïncidant avec le Califat de Cheikh Bou Mouhamed Kounta (Baye Bou) après une visite de courtoisie chez le Khalife, ce dernier lui avait soumis les doléances de Ndiassane y compris l’éclairage public, en commençant par le croisement de Ndiassane appelé (Kandâ), de la route nationale jusqu’au village distant de presque de 2 km. Et il l’a réalisé à l’époque en moins de 20 jours ainsi que l’éclairage des villages environnants. Beaucoup de pistes et routes goudronnées ont été réalisées alors que Macky Sall était Premier ministre », renseigne la note. En effet, pour la famille Kountiyyou, ses relations avec le Président Macky Sall datent de très longtemps alors qu’il était ministre sous Me Abdoulaye Wade.
« Depuis son accession au pouvoir coïncidant avec le Califat de El hadji Mame Bou Mouhamed Kounta en 2012, il n’a cessé d’écouter le Khalif et de réaliser ses vœux.
C’est le Président Macky Sall qui a construit la Maison des hôtes de Ndiassane appelée Résidence Cheikh Bou Mouhamed Kounta. À cela, s’ajoutent les routes goudronnées un peu partout à Ndiassane et l’électrification publique d’un Daara moderne entre autres », explique le document. Qui liste les doléances que les Khadr souhaitent que le Chef de l’État satisfasse. « Aujourd’hui, nous sommes sous le régne de Cheikh Bécaye Al Bécaye Kounta. Le Khalife a mis en place un programme qu’il compte dérouler les années à venir à coups de milliards FCFA et qui va donner un autre visage à Ndiassane, la capitale khadriyya.
Le Khalife réitère ses prières et ses remerciements au Président Macky Sall et demande à ce que ses doléances soient prises en compte et réalisées comme il l’a toujours fait pour le bien être des talibés Khadr. Il s’agit de l’assainissement de Ndiassane, du centre de centre de santé déjà accordé, du centre commercial, du marché de Ndiassane, d’un Lycée professionnel, le reprofilage des voies, axes et du corniche de Ndiassane et d’ériger Ndiassane en commune spéciale sans compter l’emploi des jeunes, car Ndiassane regorge de jeunes et de cadres qui courent toujours derrière un travail décent ».
Selon toujours le communiqué, « la famille Kountiyyou remercie également l’ensemble du gouvernement du Sénégal, particulièrement le ministre de l’intérieur ainsi que le président du Conseil économique social et environnemental (CESE), Idrissa Seck, qui est un fils du Khalife et un proche de Ndiassane. »
Nous rappelons, poursuit la note, « le deuxième grand évènement de Ndiassane appelé « Goudi Cheikh » qui marque le Nisfou-Chaabane ou 14 Chaabane dans le mois lunaire qui commémore le rappel à Dieu du vénéré Cheikh Bou Mouhamed et qui aura lieu en début mars 2023 à Ndiassane ».
Concluant, le document rappelle également que « Ndiassane est toujours reconnaissant au bien fait et le sera éternellement. C’est ainsi qu’Allah (SWT) nous parle dans le Coran : Sourate Ibrahim ; verset 07 . » Si tu es reconnaissant, je te donnerai plus ».
Cherif Cheikh Oumar AÏDARA : «Le Sénégal n’appartient ni à Macky, ni à SONKO…»
http://www.walf-groupe.com Cherif Cheikh Oumar Aïdara, parlant, hier, au nom du Khalife général Thierno Chérif Oumar Aïdara, de la famille feu Chérif Amadou Aïdara, a soutenu, en substance, que le Sénégal n’appartient ni à Macky, ni à Sonko. Il faisait, hier, face à la presse, à Ouest-Foire, dans le cadre des préparatifs de la 15ème édition de leur ziarra annuelle. «
Sans la paix, rien ne peut se réaliser. Il n’y a même pas le temps d’adoration, de prière», laisse entendre Cherif Cheikh Oumar Aïdara. Qui poursuit pour dire qu’il ne faut pas porter préjudice aux autres à cause de la quête de ses intérêts personnels. «
On doit préserver le Sénégal pour l’avenir des jeunes, car le Sénégal est bâti sur des fondements. Autrement, il ne serait pas à ce niveau de stabilité par rapport à ce qui se passe dans d’autres pays comme le Mali, le Burkina… Rendons grâce à Dieu, car le travail des anciens a permis d’avoir ce qu’il ne faut pas gâcher, mais plutôt penser à comment faire avancer le Sénégal», prêche Cherif Cheikh Oumar Aïdara. Il rappelle que la paix est l’affaire de tous. Chacun peut la bâtir à sa manière. Ce n’est pas uniquement l’affaire des protagonistes. «
Le Sénégal n’appartient ni à Macky ni à Sonko. C’est pour les Sénégalais qui doivent la défendre. La paix commence depuis la base dans les foyers, à travers l’éducation», indique l’émissaire du Khalife.
Emile DASYLVA
Suspension des programmes de Walf Tv par le Cnra : Une sanction qui a un effet boomerang
https://www.leral.net «Walfadrji, la voix des sans voix» ! C’est le slogan du Groupe fondé par feu Sidy Lamine Niass, il y a plus de 30 ans. Ce slogan n’est pas un vain mot, puisque c’est le défilé des auditeurs et téléspectateurs dans les locaux dudit groupe, pour apporter leur soutien suite à la suspension des programmes de Walf Tv, pour une semaine. Si Babacar Diagne et son équipe espéraient par cet acte, sévir, il y a eu par contre un effet renversant, étant donné que leur chaîne YouTube explose. « Bes Bi »
L’audimat de l’une des premières chaînes privées du pays a grimpé. «Notre démocratie est à terre, la liberté de presse est menacée sous toutes ses formes», peste un jeune, habillé d’un blouson jaune poussin, sirotant sa tasse de café Touba devant les locaux de Walfadjri. Ce dernier, un inconditionnel du groupe, est venu apporter son soutien suite à la suspension des programmes de Tv par le Cnra, pour 7 jours.
La grande bâtisse abritant la chaîne de télévision continue de recevoir des hôtes, certains avec des tee-shirts où il est écrit : «Touche pas à ma télé !». Le vigile préposé à la sécurité filtre les entrées. Avec rigueur. Il faut montrer patte blanche pour accéder à l’intérieur. Au deuxième palier de l’immeuble, c’est le calme plat. Les bureaux sont fermés.
Au fond du couloir, se trouve la salle de rédaction. Elle est presque vide. La seule journaliste a le téléphone scotché à l’oreille. Elle nous montre le bureau du responsable de l’équipe du soir dirigée par le journaliste Assane Gueye. C’est ce dernier qui, en l’absence du responsable de la télé et de la radio, Moustapha Diop, nous reçoit. Feuilles blanches à la main, il prépare sa présentation. Il précise d’emblée que, généralement, les week-ends, surtout les dimanches, il y a moins de monde.
«YouTube a pris le relais et les abonnements ont explosé»
Walf vit cette situation difficilement. Mais elle n’est nouvelle pour eux, dans ce groupe. D’un ton plus contenu, il renseigne que l’objectif du Cnra, c’était d’empêcher les journalistes de Walf de parler de cet évènement.
«
Aujourd’hui, l’impact que cet évènement a créé est plus grand que ce que nous avions eu à montrer à la télé. Du coup, ils se sont tapés dessus eux-mêmes. Leur objectif est d’asphyxier Walf financièrement. Nous avons senti le soutien de la corporation. Le public aussi s’indigne de cette mesure. La preuve : en 24 h, nous avons eu 36 mille abonnés sur YouTube. Les vues ont explosé
Nous en sommes à plus de deux millions. Cela prouve que les populations ont envie de regarder Walf Tv et nous réconforte davantage que nous sommes sur la bonne voie», a-t-il confié avec assurance.Bes Bi
Vers la création d’un réseau des écoles africaines de journalisme
Rabat,13 fév (APS) – Des écoles africaines de journalisme ont décidé de créer, « dans les prochains jours », un réseau pour dynamiser leur coopération et nouer des partenariats, a annoncé, lundi, à Rabat (Maroc), le directeur du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar(UCAD), Mamadou Ndiaye.
»Nous entendons mettre en place dans quelques jours un réseau d’écoles de journalisme africaines », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS, en marge de la première rencontre africaine des institutions de formation en journalisme et communication.
Le directeur du CESTI rappelle qu’il n’existe jusque-là pas de réseau fédérant les écoles de journalisme africaines, qui sont plutôt membres de réseaux internationaux.
« Il n’existait pas un réseau africain digne de ce nom et qui réunit toutes les écoles de formation en journalisme. Mardi, nous allons discuter des conditions de mise en place de ce projet. Ça nous permettra [d’avoir] une coopération sud-sud et [de] faire des partenariats entre écoles de journalisme africaines », a-t-il expliqué.
Il a rappelé que le CESTI est une « école de référence qui forme des journalistes depuis 1965″. »Nous sommes là pour apporter notre expérience et apprendre d’autres écoles sur les nouvelles pratiques », a-t-il fait savoir.
De son côté, le directeur l’Institut supérieur d’information et de la communication (ISIC) du Maroc, Abdellatif Bensfia, a indiqué que les écoles de formation de journalisme africaines veulent s’engager sur une réflexion commune afin de mettre en place « un modèle, un référentiel pédagogique africain d’enseignement du journalisme et de la communication ».
Selon lui, ce référentiel permettra aux écoles africaines de formation en journalisme de »conjuguer leurs efforts pour offrir le meilleur à leurs étudiants ».BHC/ASG/BK
Une école de journalisme marocaine magnifie ses rapports avec le CESTI
Rabat, 13 fév (APS) – Le directeur de l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC) de Rabat, Abdellatif Bensfia a magnifié la »longue histoire de coopération » entre son école et le Centre d’études des sciences de l’information (CESTI) de Dakar, à travers lequel il trouve un prolongement au terme d’un « rapprochement depuis plus de deux décennies ».
« Avec le CESTI », l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, « l’Institut supérieur d’information et de la communication de Rabat trouve son extension au Sénégal », a-t-il dit.
Il s’entretenait avec l’APS en marge de la première rencontre africaine des institutions de formation en journalisme et communication, qui a démarré lundi, à Rabat, sur le thème : « L’enseignement du journalisme et de la communication en Afrique : questions d’avenirs ».
Une délégation du CESTI conduite par son directeur, Mamadou Ndiaye, participe à cette rencontre regroupant une vingtaine d’institutions de formation en journalisme et communication d’Afrique.
« Entre le CESTI et l’ISIC, il y a une longue histoire de coopération qui ne date pas d’aujourd’hui » et qui constitue « le fruit d’un rapprochement de plus de deux décennies. Entre le CESTI et l’ISIC, une histoire de travail commun, de concertations, d’efforts mutualisés dans le cadre de nos efforts dans les réseaux comme Théophraste », souligne Abdellatif Bensfia.
Selon le directeur de l’ISIC de Rabat, le projet de création d’un réseau d’écoles africaines de formation en journalisme va permettre “d’aller au-delà » et de se « conformer » aux standards internationaux en matière de formation.
« Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est de produire ensemble un réel modèle spécifique de formation de journalisme et de communication en Afrique qui réponde aux besoins de nos sociétés, aux exigences de la profession », a-t-il ajouté.BHC/BK
Barreau de Dakar : le bâtonnier commence son ménage
https://www.sudquotidien.sn Le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Mamadou Seck, avait dit, à l’audience solennelle de Rentrée des Cours et Tribunaux, que le Barreau prendra ses responsabilités afin de mettre un terme aux comportements de ses membres dont les actes n’honorent pas l’institution judiciaire. Comme pour traduire en acte cette volonté, quelque jour après, le Barreau décide de la suspension et la convocation de Me El Hadji Diouf devant le Conseil de discipline. La suite qui sera réservée à ce dossier, déterminera l’engagement de l’Ordre.
La suspension et la convocation prochaine de Me El Hadji Diouf devant le Conseil de discipline de l’Ordre des avocats, dont 19 membres statueront sur son sort le 28 février 2023, marqueront-t-elles le début d’une fin des sorties fréquentes des robes noires dans le presse pour parler de dossier judiciaire en cours (pendants devant la justice) ? Déjà, à la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux de janvier dernier, le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Mamadou Seck, exhortait les acteurs de la justice à
«plus de responsabilité et un comportement qui honore l’institution judiciaire. Le spectacle que donnent aujourd’hui certains avocats, sorte d’employés de leur clients, n’honore pas cette noble profession et remet totalement en cause leur rôle d’acteurs de la justice».
Mieux avait-il dit,
«Notre justice doit être protégée, défendue par ceux qui l’animent et qu’elle transcende, pour être la plus parfaite possible. Ils doivent se rappeler que la justice est aussi une vertu personnelle et un niveau d’excellence morale». A cette même occasion, le bâtonnier avait insisté aussi :
«Nous devons rompre avec cette sorte de culture collective tendant à observer une attitude plutôt pudique à l’égard des comportements individuels inadaptés, déviants ou non conformes à nos règles car c’est l’affaire de l’institution judiciaire toute entière, laquelle pâtit dans son ensemble de la mauvaise image que certains d’entre nous donnent de la justice». Ainsi, il avait pris l’engagement de faire le ménage au sein de sa corporation.
«L’Ordre des avocats s’attèlera travailler à redresser la barre, pour favoriser le développement de la confiance des citoyens dans l’autorité judicaire», avait-il prévenu.
A signaler qu’avant Me Mamadou Seck, les bâtonniers de l’Ordre des avocats dénonçaient ce qu’ils qualifient de
«plaider presse». C’est-à-dire, les avocats qui font des journaux ou autre médias audiovisuels, des outils de propagande pour des dossiers en attente de jugement. Ce n’est pas aussi une première que le Barreau initie une procédure disciplinaire contre un de ses membres. Me Mamadou Cabibel Diouf a été radié de l’Ordre des avocats, en 2018.
Fatou NDIAYE
Règlement intérieur du barreau : les sanctions prévues contre les avocats reconnus coupables
https://www.sudquotidien.sn L’exercice de la fonction d’avocat impose aux robes noires un devoir de confidentialité. Le Règlement intérieur du Barreau, en son article 39.4, indique que
«L’avocat respecte le secret de l’enquête et de l’instruction en matière pénale, en s’abstenant de communiquer des renseignements extraits du dossier ou de publier des documents, pièces ou lettres intéressant une enquête ou une information en cours».
Selon toujours le Règlement intérieur : «En cas de poursuites judiciaires ou disciplinaires ouvertes à l’encontre d’un avocat, le Conseil de l’Ordre pourra, sans formalités particulières, par une décision motivée, prononcer une mesure de suspension provisoire de l’avocat concerné, dans l’attente de la décision judiciaire ou disciplinaire».
Le Conseil de discipline prononce l’une des peines édictées par l’article 64 du Règlement relatif à l’Harmonisation des Règles régissant la profession d’avocat dans l’espace UEMOA, Union économique et monétaire ouest africaine, en fonction de la gravité de la faute et pour tout manquement commis par l’avocat aux obligations que lui impose son serment. Les sanctions sont : l’avertissement ; le blâme, l’interdiction temporaire, qui ne peut excéder trois années, et la radiation du Tableau l’Ordre des avocats ou de la Liste de Stage, ou le retrait de l’honorariat.
Après 3 avertissements ou réprimandes, il sera prononcé une peine d’interdiction temporaire non-assortie du sursis, ou la radiation, selon le cas. L’avertissement, le blâme et l’interdiction temporaire peuvent être assortis de la privation du droit de faire partie du Conseil de l’Ordre, ainsi que celui d’être éligible au Bâtonnat, pendant une durée n’excédant pas dix (10) ans.
La sanction de l’interdiction temporaire peut être assortie du sursis. La suspension de la sanction ne s’étend pas aux mesures accessoires prises en application de l’article 64 du Règlement relatif à l’Harmonisation des Règles régissant la profession d’avocat dans l’espace Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Si, dans le délai de cinq (05) ans, à compter du prononcé de la sanction, l’avocat commet une nouvelle faute occasionnant le prononcé d’une seconde sanction disciplinaire, celle-ci entraîne l’exécution de la première, sans confusion avec la seconde.
Les sanctions disciplinaires peuvent faire l’objet d’une publication dans les Bulletins internes et les locaux de l’Ordre. La radiation, l’interdiction temporaire et les peines annexes confirmées en appel peuvent, en outre, faire l’objet d’une publication dans un ou plusieurs journaux d’annonces légales. Les décisions prononçant les sanctions prévues au présent Règlement Intérieur sont notifiées à tous les autres Barreaux de l’espace UEMOA, précise la même source.Fatou NDIAYE
À un an de la fin de son mandat : Macky entre le marteau de la répression et l’enclume de la concertation
Le Sénégal, de par son histoire, a connu plusieurs crises majeures parfois, mais il s’est toujours trouvé une médiation d’une personne-ressource pour éviter que le pays n’aille vers le clash. C’est le cas avec l’ancien Président Abdou Diouf, qui, durant son règne, n’hésitait pas à chaque crise avec l’opposition, de solliciter les services de Famara Ibrahima Sagna qui, en bon médiateur, parvenait toujours à désamorcer les bombes en ramenant chez les uns et les autres la sérénité.
D’ailleurs, la situation qui prévaut aujourd’hui n’est pas sans rappeler celle qui prévalait à la veille de l’alternance de 2000. Face à une radicalisation de l’opposition, avec Wade comme chef de file, qui clamait à qui voulait l’entendre «l’alternance ou la mort», Abdou Diouf, après avoir fait une lecture froide et lucide de la situation, avait posé les jalons d’un scrutin apaisé.
Conscient du fait que le processus de démocratisation était devenu irréversible, Abdou Diouf avait fait preuve de sagesse et de grandeur, en acceptant de faire des concessions pour éviter de plonger le pays dans d’affreuses confrontations qui pouvaient lui coûter chères. C’est ainsi qu’à deux ans de l’élection de 2000, il avait nommé le Général Lamine Cissé, en lui confiant comme seule et unique mission l’organisation d’élections «impartiales», «libres», «régulières» et «transparentes».
Entre Abdou Diouf et Wade, il y avait certes une rivalité politique intense, mais les deux se respectaient mutuellement, ce qui rendait facile les négociations. Ce qui ne semble pas être le cas aujourd’hui, car l’adversité entre Macky Sall et ses opposants, plus particulièrement Ousmane Sonko, a viré en une inimitié profonde qui risque de mener à un «mortal combat» entre un Macky Sall décidé à se payer «la peau» d’Ousmane Sonko, qui, en retour, est déterminé à la vendre chèrement
Face à cette situation, le pays en est encore à se chercher un médiateur, un arbitre, une structure diligente, pour éviter la confrontation qui se profile à l’horizon tout proche. Et nul doute que s’il doit y avoir arbitrage, on l’attend du côté de l’État
Seulement, le constat est que le gouvernement d’en face n’a jamais accepté que les institutions jouent leur rôle, à cause de sa propension à vouloir toutes les caporaliser. En procédant de la sorte, il a fini par jeter le discrédit sur elles. Parce que, quand on va, aujourd’hui, jusqu’à taxer des magistrats et les gens du commandement territorial de politiciens, c’est dû au fait que le gouvernement n’a jamais accepté que leur arbitrage se fasse en toute impartialité.
Donc, face à la montée actuelle des périls, nul ne sait qui va stopper la spirale de la violence qui s’annonce, étant donné que l’État a vendangé tous les atouts dont il disposait pour pacifier l’espace public, comme l’approfondissement des acquis engrangés par ses devanciers, les conclusions des Assises nationales, le rapport de la Cnri, le dialogue national etc.
Malheureusement, le Président Sall n’a pas voulu mettre ces opportunités au profit du pays, préférant une gestion solitaire du pouvoir. Et ce qui inquiète le plus, est qu’au moment où la situation se raidit de jour en jour, le pouvoir, pour le moment, ne montre aucune volonté de négociation, préférant bander les muscles, alors qu’il a toutes les cartes en main pour pacifier l’espace politique. Les arrestations tous azimuts et les interdictions systématiques de manifestations ne font que rendre la situation plus compliquée, car pouvant pousser à une radicalisation qui peut déboucher sur des débordements. Et ce qui s’est passé vendredi à Mbacké en est une illustration parfaite.
Donc, au lieu d’interdire systématiquement les manifestations, l’État doit parfois pouvoir lâcher du lest en laissant les gens jouir des droits que leur confère la Constitution. D’autant que parfois, un refus de manifester peut avoir des conséquences plus fâcheuses qu’une simple autorisation administrative. D’ailleurs, le constat est que toutes les manifestations autorisées n’ont jamais fait l’objet d’un quelconque débordement. Au contraire, les organisateurs ont toujours fait preuve de civisme en nettoyant la place une fois la manifestation terminée.
Malheureusement, aujourd’hui, l’interdiction de manifester est en passe de devenir la règle alors qu’elle devrait être l’exception, étant donné que le pouvoir a procédé à un recrutement massif de gendarmes et de policiers et s’est payé toute une logistique, le tout avec l’argent du contribuable.
Donc, au lieu de réprimer, il ferait mieux d’encadrer les manifestations, c’est aussi simple que cela. Aujourd’hui l’incertitude, l’angoisse et la crainte d’un basculement sont des sentiments des mieux partagés au sein de la population. Voilà finalement où peut mener cette volonté du pouvoir à réduire son opposition à sa plus simple expression, en dehors de tout principe et de toute règle de démocratie. Le comble ! Pour un pays qui connaît une exception démocratique plus que centenaire !Tribune
Diop Sy,maire de Tivaouane et membre de BBY : « toutes les manifestations doivent être autorisées »
https://www.pressafrik.com Le maire de la ville de Tivaouane, qui a accueilli Macky Sall vendredi dernier, et non moins membre de la mouvance présidentielle, s’est exprimé sur les tensions dans le champ politique sénégalais ces derniers temps, exacerbée par les interdictions des rassemblements de l’opposition.
Selon Mamadou Diop Sy, qui était l’invité de l’émission Infos Matin sur la TFM, les manifestations ne doivent pas être interdites. « Ma conviction est qu’aucune manifestation ne doit être interdite. Si des gens veulent manifester, qu’on les laisse manifester. Il faut les encadrer et non interdire leur rassemblement. Pour moi, c’est ça le norme », a affirmé celui qui encourage Macky Sall à briguer un troisième mandat.AYOBA FAYE
Présidentielle de 2024 : le PS n’aura pas de candidat
iGFM – (Dakar) Le Parti socialiste ne présentera pas sa propre candidature pour la présidentielle de 2024. C’est la position exprimée par la majorité des responsables socialistes lors du séminaire des Verts tenu ce weekend à la Maison du parti. Malgré quelques vents contraires Aminata Mbengue Ndiaye et Cie ont réaffirmé leur ancrage dans Benno en vue de la prochaine course pour le Palais.
Les socialistes ont invoqué plusieurs raisons. Les Échos, qui donne l’information, rapporte qu’ils ont déclaré qu’il serait incohérent que leur formation politique, après un si long compagnonnage avec Benno, présente sous sa propre bannière un candidat à la présidentielle de 2024.
En plus, poursuit le journal, la majorité des responsables du PS est convaincue que, vu la complexité de ses procédures, leur parti n’aura pas le temps matériel pour choisir un candidat et présenter une candidature crédible.
En dehors de la question de leur position dans Benno, les socialistes ont évoqué d’autres points comme les finances du parti et les querelles entre responsables. Les Échos informe que les conclusions du séminaire seront consignées dans un rapport de synthèse à présenter la semaine prochaine.
MACKY PAR TOUS LES MOYENS PAR L’ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, ALYMANA BATHILY
EXCLUSIF SENEPLUS – Que le régime Macky-APR-BBY veuille retourner l’opinion relèverait encore de la « politique » ordinaire si dans le même temps le président ne s’attaquait aux fondements de la démocratie
Plus que jamais, le président Macky Sall semble se voir en candidat pour 2024 ! Et l’APR/Benno Bokk Yakkar mettra tout en œuvre pour lui obtenir ce troisième mandat.
Le président de la République pour sa part usera et abusera de tous les moyens et pouvoirs de sa fonction. L’ensemble des pouvoirs et moyens politiques, juridiques, constitutionnels et infra constitutionnels, ainsi que financiers sont de fait déjà mobilisés.
Tout sauf Sonko !
Il s’agit d’abord ainsi que tout le monde l’a compris d’empêcher par tous les moyens la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de 2024. Grâce à une condamnation pénale qui le prive de ses droits civiques, soit à l’issue du procès du complot Adji Sarr soit de celui intenté par Mame Mbaye Niang ou d’une quelconque autre affaire. Ou par tout autre moyen.
On a même entendu un notable du camp présidentiel appeler à …l’assassinat du leader de Pastef. Les procédures seraient déjà en cours pour amnistier Karim Wade et Khalifa Sall et les faire participer à la présidentielle de 2024 dans l’espoir de diviser l’opposition et de diluer ainsi l’offre Sonko. Des milliards sont mobilisés pour acheter les « porteurs de voix » et autres « influenceurs » afin de drainer le bétail politique vers les verts pâturages de l’APR.
« Je demande aux responsables de se mobiliser comme un seul homme pour faire de cette opération de vente des cartes, le début du combat pour la victoire », déclarait ainsi le président de la République, président de l’APR en novembre dernier.
Les meetings de « démonstrations de force » « d’adhésion des masses à la politique du président Macky Sall et de manifestation de satisfaction de ses nombreuses réalisations » étaient dès lors lancés. Après Pikine, puis Guédiawaye et Thiès, on les tiendra au cours de ce mois-ci dans toute la région de Dakar, de Colobane à la Patte d’Oie, et à travers tout le pays de Fatick à Kaolack, de Tambacounda à Ziguinchor et à Bignona.
Dans le même temps, Macky Sall sillonnera toutes les régions du pays sous le couvert de « conseils présidentiels pour le développement » et autres « conseils de ministres décentralisés ». Il s’agit en réalité de revigorer la campagne électorale permanente à peine déguisée pour renforcer l’alliance entre l’APR et ses partis satellites dont les élections législatives de juillet dernier ont révélé toutes les limites. Il s’agit aussi et surtout de faire oublier que l’APR/Benno Bokk Yakkar est désormais minoritaire dans ce pays et ne bénéficie que d’une majorité de façade à l’Assemblée nationale.
Que le régime Macky-APR-BBY veuille retourner l’opinion et qu’il utilise toutes sortes de manœuvres pour cela relèverait encore de la « politique » ordinaire si dans le même temps le président de la République ne s’attaquait aux fondements de la démocratie que sont la liberté d’opinion, la liberté d’expression et l’indépendance de la justice.
Dans le même temps que les journalistes
Pape Alé Niang et Adama Gaye sont jetés en prison, l’un contraint à une longue grève de la faim pour recouvrer sa liberté et l’autre à l’exil, que des citoyens sont régulièrement arrêtés et condamnés pour activités politiques et délits d’opinion, que des prisonniers politiques croupissent en prison depuis plus d’un an, on continue de « mettre le coude » sur les nombreuses enquêtes de détournements d’argent publics dûment étayes pourtant, comme celui portant sur les Fonds Covid ou encore celui dit du Prodac.
Alors que Macky Sall sillonne le pays en mobilisant à son service toute l’administration, gouverneurs, préfets, maires et forces de défense et de sécurité, les manifestations publiques d’Ousmane Sonko sont le plus souvent interdites quand elles ne sont pas réprimées.
C’est ainsi l’État de droit qui assure et garantit la participation des individus et des groupes au processus démocratique et à la vie publique de manière équitable, impartiale et sans discrimination ni intimidation qui est remis en cause.
C’est cela le plus grave : le président de la République, l’APR et Benno Bokk Yakkar sapent de fait la base du fragile système démocratique qui a permis à ce pays de fonctionner tant bien que mal dans la stabilité et la paix depuis 60 ans.
Violentes manifestations à Mbacke, vendredi : retour de Parquet pour les 66 manifestants interpellés
https://www.sudquotidien.sn Les personnes interpellées dans le cadre des violentes manifestations nées de l’interdiction du meeting du Pastef à Mbacké, le vendredi dernier 10 février 2023, ont été déférés hier, lundi, au Parquet du Tribunal de grande instance de Diourbel. Etant au total 66 manifestants, ils ont bénéficié d’un retour de Parquet. Ils ont été interpellés lors des échauffourées ayant éclaté entre les Patriotes et les Forces de sécurité, suite à la décision des premiers de passer outre l’arrêté interdisant leur meeting, signé par l’autorité administrative. C’est à la suite de la mise en sac de l’agence de la Sonatel de Mbacké et de plusieurs stations-services.
Adama NDIAYE
Macky frappe Sonko là où ça fait très mal…ça va barder !
https://www.xibaaru.sn Il n’y a plus de doute ! Ousmane Sonko est le plus grand problème auquel le président Macky Sall et son gouvernement font face. En quelques années, le leader du Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF), a réussi à se hisser au sommet devenant le chef de l’opposition. Depuis lors, il intensifie ses assauts sur le « Macky ». Des attaques qui ne laissent plus le pouvoir indifférent. La machine politique Benno Bokk Yakaar tente de riposter difficilement aux attaques des patriotes. Alors, le locataire du Palais tente de couper la tête du serpent. Macky veut assécher les finances de Pastef avant 2024…
La présidentielle est dans une année et Ousmane Sonko continue d’être un problème pour Macky Sall. Le patriote en chef ne rate plus une seule occasion de cogner sur le pouvoir en place. Cette fougue de l’actuel maire de Ziguinchor a séduit une bonne partie des jeunes. Ce qui fait de lui un adversaire dangereux. Sa présence dans la course à la résidentielle de2024 menace gravement les chances de Macky Sall de faire passer son projet de troisième mandat très contesté. Sonko a les arguments pour convaincre. Mais il a aussi cette capacité à occuper la rue pour faire entendre ses arguments. Alors, le pouvoir ne peut laisser une telle menace compromettre leurs plans.
Tous les plans ourdis par Benno pour neutraliser Sonko sont tombés à l’eau. Depuis mars 2021, toutes les procédures judiciaires entreprises contre Sonko sont taxées de complot. Accusé de viols et menaces de mort par Adji Sarr, le patriote en chef se pavane dans les rues comme s’il n’avait rien à se reprocher. Traqué par Mame Mbaye Niang pour diffamation, Ousmane Sonko n’est toujours pas encore fixé sur son sort. Ce qui pousse certains à se dire que Sonko est un intouchable. Et si Sonko se croit si puissant, c’est parce qu’il a une bonne partie de la jeunesse à son service. Ces jeunes n’hésitent pas à donner leur vie et leur argent pour que le « projet » voit jour.
Alors, Macky tente une nouvelle approche pour freiner l’avancée de Ousmane Sonko. La Sûreté urbaine, à la trousse des proches du maire de Ziguinchor, fouille dans les finances de Pastef. Et c’est Kopar Express qui est dans le viseur des enquêteurs. Cette plateforme de financement participatif en ligne est souvent utilisée par les Patriotes pour faire des collectes de fonds. Depuis que Hannibal Djim est arrêté, le pouvoir tente de bloquer le financement de Pastef.
En effet, lors de sa dernière levée de fonds, Pastef avait amassé un joli pactole de plus de 333 millions. Cette belle somme doit permettre à Ousmane Sonko de faire tranquillement son Nemekou Tour. Et présentement, une cagnotte de 150 millions est lancée pour acheter au PROS une voiture blindée.
Cette plateforme est d’une importance capitale pour Pastef qui tire la majorité de ses fonds des collectes. Pastef est le seul parti qui ose lancer des journées de collectes de fonds qui génèrent des millions sans aucune traçabilité légale. La fortune de Sonko laisse plus de questions que de réponses. Alors réunir des millions sur une plateforme en ligne ne laisse pas paraître une très grande transparence financière. Les adversaires de Pastef vont tenter de frapper au cœur de leur finance. Au-delà de Kopar Express, il ne serait pas fortuit de voir le ministère de l’Intérieur s’en prendre aux autres systèmes de transferts qui permettent à Pastef d’amasser tout son pactole.
Car ce que cherche le pouvoir, c’est écarter Sonko de la présidentielle. A défaut de le faire condamner dans les deux procès, le pouvoir va couper les vivres à un opposant gênant.
Macky veut juste assécher les finances de Pastef. Et couper le robinet à Kopar Express serait un premier pas. Mais les patriotes ont toujours su déjouer les pièges du régime. Leur désamour pour Macky Sall les pousserait à soulever des montagnes. Mais le pouvoir pourrait toujours user d’autres moyens plus radicaux pour « éliminer » Pastef.
Alors, les patriotes doivent déjà commencer à redoubler de vigilance. S’ils veulent envoyer leur leader au Palais, ils font faire plus que brûler des pneus et se battre avec les forces de l’ordre. La politique obéit à certaines règles et il faut être futé pour réussir à les appliquer. Si on passe à tout régler par la force, on finit par se faire engloutir dans ses propres turpitudes.
Sans collecte de fonds, Pastef aura du mal à battre campagne. A moins que Ousmane Sonko ne possède des milliards cachés quelque part ou qu’il ne soit financé par certaines forces occultes comme l’affirment certains. Quoiqu’il en soit, Macky est sur les traces de Sonko et le chef de l’Etat ne compte pas lâcher de sitôt sa proie.
Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru
Recours des avocats de Sonko à la Cour d’appel : le leader de Pastef fixé sur son sort ce mardi
https://www.pressafrik.com L’affaire Sweet beauté sera de nouveau devant la barre de la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar ce mardi, qui va examiner le recours des avocats de Ousmane Sonko. Les conseillers du leader de Pastef Les Patriotes réclament l’annulation de l’ordonnance de renvoi de leur client devant la chambre criminelle pour répondre des accusations de viol et menaces de mort présumés contre l’ex-masseuse Adji Sarr.
Pour rappel, les deux parties avaient fait face-à-face jeudi dernier. Les conseils de Ousmane Sonko avaient demandé et obtenu le report de l’audience afin de s’imprégner du dossier. La partie civile et le parquet s’étaient opposés au renvoi finalement accordé par le juge.
Pour la première fois Me El Hadji Diouf, avocat de l’accusatrice Adji Sarr, ne participera pas à cette audience. Pour cause, il a été suspendu par l’Ordre des avocats .Aminata Diouf
PLAINTE CONTRE SONKO-Serigne Modou Bara Dolly Mbacké dénonce l’attaque de son siège vendredi dernier et accuse Pastef
https://www.dakaractu.com Son siège fait partie des sites qui ont été attaqués et bousillés par les manifestants de vendredi dernier à l’occasion de la venue d’Ousmane Sonko dans la cité religieuse pour les besoins d’un meeting jadis interdit par le préfet. 72 heures après, Serigne Modou Bara Dolly Mbacké a convoqué ses camarades de Benno Bokk Yaakar pour leur annoncer sa décision de déposer une plainte contre le leader de Pastef et contre son coordinateur de Touba. Le Mbacké – Mbacké estime qu’aucune raison politique ne saurait justifier la destruction de de biens . Il se défaussera , par ailleurs, sur les chefs religieux, (habitués à prendre la parole toutes les fois que des écarts de conduite sont notés dans la cité et) « qui ont bizarrement préféré garder le silence par rapport à la casse de vendredi ».
Ngagne Demba Touré : «Projé Pastef Moy Djelé Djaam Yi ci Djamou Sen Moromou Djaam, Yoboulen Ci Djamou Yalla»
À l’occasion de l’installation d’une cellule de Pastef à Sacré Keur, le jeune membre du parti d’Ousmane Sonko, est largement revenu sur les objectifs qui gouvernent le projet politique ou social de son parti.
Après avoir rappelé les valeurs de son organisation politique et dit, c’est quoi un militant modèle, mais surtout après avoir clairement indiqué pourquoi son leader est un bon profil pour changer le visage de ce pays conformément à leur projet, le jeune juriste d’indiquer sans ambages et pour que nul n’en ignore le vrai projet de Pastef.
« Je l’avais dit à Pikine. Élire Ousmane Sonko au poste de président de la République du Sénégal n’est rien qu’une étape. Si vous voulez connaitre le vrai projet de Pastef, allez lire son préambule. En réalité notre projet, c’est de mettre fin à la vénération de l’homme pour la vénération exclusive de Dieu et point final », a donc indiqué le tonitruant militant de Pastef qui indique clairement que c’est la substance du parti…
Écoutez !
https://senego.com/ngagne-demba-toure-projewou-pastef-moy-djele-djam-yi-ci-djamou-sen-moromou-djam-yoboulen-ci-djamou-yalla_1516783.html
Message à Macky à Thiès : «Idy, le cheveu dans la soupe!»
Les populations de Thiès dans leur écrasante majorité ont réservé un accueil des grands jours à son Excellence, Monsieur le Président de la République, Macky SALL, à l’occasion de la tournée économique qu’il a effectuée dans la région du 08 au 11 février 2023.
Les populations des trois départements que sont Thiès, Tivaouane et Mbour ont rivalisé d’ardeur pour à qui mieux mieux témoigner toute leur gratitude et leur reconnaissance à leur président.
Ce dernier vient, en effet, après les grands efforts faits en 2014, étaler à nouveau toute sa générosité et celle de l’Etat pour cette région qui compte beaucoup dans l’économie de notre pays.
Elle vient ainsi de bénéficier de 20 mesures phares, dont la mise en œuvre va consister à y investir 1500 milliards de francs CFA, dans le cadre du Plan prioritaire d’investissements 2023-2025.
Les chemins de fer, l’éducation et la formation, la sécurité, l’économie maritime, le pétrole et le gaz, le tourisme, l’emploi, l’artisanat et l’agriculture font partie des secteurs devant bénéficier de cet important programme.
Tout serait dans le meilleur des mondes possibles si le Président du Conseil économique, social et environnemental, Idrissa Seck, pour ne pas le nommer, on ne sait quelle mouche l’a piqué, n’avait pas fait cette maladroite déclaration.
En effet, ce n’était ni le lieu, encore moins le moment indiqué pour, comme il le prétend, avec sa suffisance mal placée qui fait sa mauvaise réputation, prier ou donner publiquement des conseils au Président Macky SALL.
Le faisant, il vient encore de prouver à la face du monde qu’il est lui-même le visage et le symbole de la « tortuosité », terme qu’il a utilisé pour qualifier feu le Ministre Djibo Ka lorsque que ce dernier avait quitté sa famille socialiste.
Sa trajectoire politique montre que dans ce domaine, Idy a fait pire que quiconque.
S’étant trop vite taillé les habits de quatrième président de la République du Sénégal, il s’est empressé de fouiller dans les dossiers mêmes médicaux du Président Abdoulaye Wade, cet homme qui l’a fait et qui lui vouait une confiance presque aveugle.
C’est ainsi qu’il a abusé de cette confiance dans le cadre des chantiers de Thiès où il avait fait paraître toute sa gourmandise financière en détournant tout le budget réservé à la région au profit de la seule ville de Thiès.
Ceci lui avait valu son éjection du gouvernement et tous les déboires qui ont suivi.
Cette tortuosité et son inconstance expliquent sa chute vertigineuse.
Placé deuxième à la présidentielle de 2007 avec 15 %, il est passé cinquième à la présidentielle de 2012 avec seulement 7, 8 %, soit presque la moitié de son score en 2007.
Ceci explique cela.
C’est à contre cœur, n’ayant pas un autre choix, qu’il avait jeté son dévolu sur le Président Macky SALL, classé deuxième pour le soutenir au second contre celui qui était devenu son ennemi juré.
Il fallait seulement attendre quelques mois après l’élection du Président Macky Sall pour qu’il commençât à lui chercher des poux, allant même jusqu’à dire que sa vision ne dépassait pas Diamniadio.
Le temps est le meilleur juge et l’a obligé à se renier publiquement pour affirmer que la vision a dépassé Diamniadio.
Mais usant d’allégorie et dans un style alambiqué, il a voulu souhaiter au Président
Macky SALL une sortie honorable.
Nous lui disons que Macky Sall est un homme d’honneur qui ne connait que les honneurs. Il est entré par les honneurs et sortira par les honneurs eu égard aux grandes réalisations qu’il a faites pour le Sénégal.
Si vous voulez être candidat à la présidentielle de 2024, c’est votre droit le plus absolu, prenez votre courage à deux mains au lieu de chercher à louvoyer.
Si ce n’était que vous le Président Macky SALL ne serait jamais président. Il vous a devancé en 2012 et en 2019 et ne compte pas sur vous pour 2024.
Alors soyez conséquent et logique avec vous-même en édifiant l’opinion sur votre choix qui ne nous surprendra en aucune manière.
En tout cas, vous rendez très mal la pièce au Président Macky SALL qui vous a sorti du gouffre et des déboires financiers qui hantaient votre sommeil en vous nommant à la prestigieuse institution qu’est le Conseil économique, social et environnemental.
La trahison est votre seconde nature mais comme Judas, par référence aux écritures saintes que vous aimez bien, vous serez voué à la damnation !Ibrahima Baba SALL,Député Maire de Bakel.
Pape Alé Niang à Macky : «Personne n’a la capacité de détruire le pays»
https://senego.com Les incidents de Mbacké n’ont pas laissé insensible le chef de l’Etat. Lors d’une réunion nocturne, tenue à la Gouvernance de Thiès avec les responsables de Benno Bokk Yakaar, Macky Sall a juré de ne faire aucune concession sur la stabilité du pays. Mais selon le journaliste Pape Alé Ninag qui répond au chef de l’Etat, personne n’a la capacité de détruire le pays.
Pour le journaliste Pape Alé Niang, il n’existe aucune entité, aucune structure qui détient les moyens de mettre le Sénégal dans le chaos. « Si ce pays bascule dans le chaos ce serait l’œuvre de forces obscures tapies au cœur de votre pouvoir pour préserver leurs propres intérêts », déclare-t-il.
Selon M. Niang, certaines accusations ne sont que de pures affabulations. A l’en croire, ce qui mine la République du Sénégal aujourd’hui, c’est une administration fortement politisée, inféodée à un parti politique, une justice qu’on perçoit comme le bras armé de forces obscures contre des politiciens, des activistes, des journalistes.
« Et enfin Monsieur le Président vous êtes prêt pour la confrontation contre le peuple car vous avez le pressentiment malgré vos deux mandats vous ne jouissez pas d’une certaine respectabilité. Malheureusement vous êtes la seule personne capable d’apaiser cette tension ambiante. Et vous avez une lourde responsabilité devant l’histoire », ajoute Pape Alé Niang.
Moustapha Diakhate s’attaque sévèrement l’entourage de Serigne Mountakha
iGFM – (Dakar) Moustapha Diakhaté est très remonté, lui un fervent mouride et très fidèle talibé de Serigne Touba qui tient au respect de la tarikha et surtout à l’endroit de la personne morale qui l’incarne à savoir Serigne Mountakha Mbacké.
Sur le plateau de la 7tv, abordant la derniere sortie d’Ousmane Sonko à Touba ayant occasionné des échauffourées à Mbacké, l’ancien parlementaire de dénoncer des pratiques jusqu’ici jamais enregistrées dans ce lieu saint de l’islam.
Revenant sur les causes, il ne manquera point d’indexer l’entourage du Khalife général Serigne Mountakha Mbacké qu’il reproche d’être à l’origine du manque de respect notoire dont est victime le grande figure du mouridisme à Touba.
Pour lui, si aujourd’hui, on manque de respect aux ordres du Khalif, c’est parce que dans son entourage tapent au dos, surtout certains de ses frères, qui sont jaloux du porte-parole du Touba, mais surtout qui pensent que Macky Sall donne beaucoup d’argent au Khalife qui ne leur en partage rien, qui sont à l’origine de ce sabotage dont est victime Touba ces derniers jours.
Déclaration de candidature : Hadjibou Soumare pour le mandat de la rectification
https://www.pressafrik.com L’ancien Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré, se lance dans la course à la Présidentielle de 2024. A travers une déclaration parvenue à PressAfrik, il appelle les Sénégalais à opter pour ce qu’il appelle le « mandat de la rectification, de la remise en ordre, de la Femme comme véritable actrice du développement » etc.
Hadjibou Soumaré n’a pas manqué de lancer une pique à une certaine opposition. « L’opposant ne doit pas être l’ennemie à détruire, à asservir, à humilier sans penser aux familles », a-t-il écrit dans sa déclaration que nous vous transmettons in-extenso !
Procès pour diffamation de Ousmane Sonko : les éclairages tranchés de Ibrahima Ndiaye
https://actusen.sn Mame Mbaye Niang s’attend à ce que Ousmane Sonko produise la preuve de ses allégations qui portent atteinte à son honorabilité. Mais le leader du Pastef est libre de ne pas répondre au juge, prochainement, à en croire le Professeur de Droit des médias, en l’occurrence Ibrahima Ndiaye dont nous avons sollicité l’éclairage sur l’affaire.
Comment le juge appréciera-t-il le dossier si le prévenu apporte ses preuves ? Que risque-t-il au cas contraire ? Et au cas où il décide de ne pas répondre au juge ? Notre interlocuteur n’est pas avare en réponses…
Ousmane Sonko est attendu après-demain devant le tribunal correctionnel de Dakar pour répondre des faits de diffamation, injures et faux et usage de faux portant sur des documents administratifs. Sera-t-il physiquement, cette fois-ci, devant la barre ? Ce n’est pas une obligation pour lui, à en croire Ibrahima Ndiaye, professeur de Droit des médias. « Ousmane Sonko a effectivement le plein droit de ne pas se rendre au tribunal. Le fait pour lui de ne pas venir physiquement ne constitue pas effectivement ce qui est important. C’est-à-dire qu’il vienne ou qu’il ne vienne pas, le procès aura lieu. En d’autres termes, s’il n’est pas dans la salle, il sera représenté par ses avocats. On dira donc que la partie est là par la défense qui représente la personne qui est citée devant le juge», a-t-il expliqué, hier, à Source A.
«En général, les juristes conseillent qu’il faut toujours aller se présenter parce que quelle que soit la maîtrise du dossier par les avocats, le juge peut poser des questions qui peuvent ne pas être répondues exactement comme a la possibilité de le faire le prévenu»
Selon, le juriste Ibrahima Ndiaye, « Mame Mbaye Niang peut ne pas aller au tribunal lui-même parce qu’il a ses avocats qui seront devant le juge.» Toutefois, si le mis en cause décide de ne pas répondre au juge, c’est à ses risques et périls. Ibrahima Ndiaye d’étayer son argumentaire en ces termes : «En général, les juristes conseillent qu’il faut toujours aller se présenter parce que quelle que soit la maîtrise du dossier par les avocats, le juge peut poser des questions qui peuvent ne pas être répondues exactement comme a la possibilité de le faire le prévenu. C’est la raison pour laquelle on dit qu’il faut aller répondre et effectivement parler de vive voix pour que l’on sache ce qui s’est passé . »
Afin que nul n’en ignore sur la diffamation, fait prévu et puni par l’article 258 du code pénal sénégalais, le spécialiste de dire : « Si un fait est allégué contre une personne et que ce fait porte atteinte à sa dignité, à son honorabilité, quelle que soit la situation, cela est constitutif de diffamation. Ce que Ousmane Sonko a dit sur Mame Mbaye Niang, c’est-à-dire qu’il a détourné de l’argent du Prodac, porte atteinte à l’honorabilité de Mame Mbaye Niang d’autant plus que la diffamation est faite à travers un moyen de diffusion publique – la télé et la radio. Il est important aussi de savoir qu’on sous-entend par-là que Mame Mbaye a volé de l’argent ; à noter qu’il a une honorabilité, une famille et un rang. »
Que se passe-t-il si les preuves sont produites ?
A l’heure où vont les choses, le droit donne la possibilité à Ousmane Sonko d’apporter la preuve de ses allégations, puisque ce qu’il a dit ne porte pas sur la vie privée de la victime. Mais que se passe-t-il si les preuves sont produites ? La réponse de Ibrahima Ndiaye tombe sèche : « S’il apporte la preuve, on constate qu’il n’a aucune animosité envers Mame Mbaye Niang. On comprendra qu’il y a effectivement un besoin d’informer concernant les deniers publics qui auraient été détournés par Mame Mbaye Niang. Dans ce cas, il pourrait se défendre d’autant plus que les faits ne remontent pas à 10 ans.»
« Si un rapport est fait, il sera disponible au niveau de l’Inspection générale des finances (IGF) ou au niveau de l’Inspection générale d’Etat (IGE) ou aux Archives»
Si Ousmane Sonko sort un rapport, précise notre interlocuteur, «le juge verra si le document est authentique ou pas. Parce que dans l’administration, il n’existe pas un seul exemplaire. Si un rapport est fait, il sera disponible au niveau de l’Inspection générale des finances (Igf) ou au niveau de l’Inspection générale d’Etat (IGE). Un exemple doit aussi se trouver au niveau des archives. Si vous sortez un document, on va demander aux archives, est ce que ce document-là existe ?»
En cas de culpabilité, le prévenu encourt un emprisonnement allant de 2 mois à 2 ans ferme ou avec sursis
A coup sûr, s’il n’arrive pas à produire la preuve de ce qu’il a avancé, Ousmane Sonko sera sanctionné. « La même disposition du code prévoit un emprisonnement allant de 2 mois à 2 ans ferme ou avec sursis. À côté de l’emprisonnement, il y a une amende qui doit être payée à l’Etat et qui va de 100 000 F Cfa à 1 500 000 F Cfa. Et si Mame Mbaye Niang s’est constitué partie civile, il a le droit de demander 1 milliard pour dommages et intérêts. L’essentiel, c’est que c’est le juge qui va estimer les dommages et intérêts et il pourra les fixer au montant qui lui convient. Il pourra dire 10 ou 20 millions… Le juge est libre à ce niveau», indique Ibrahima Ndiaye.
Amadou Dia
Violences politiques : «Faillite des institutions de régulation de l’Etat» (Alioune Tine)
La situation politique tendue a montré les limites des institutions de régulation de l’Etat.
C’est l’avis de Alioune Tine qui insiste sur le dialogue, mettant en évidence la société qui devient ainsi un recours.
LES PIQUES DE L’AS DE CE MARDI
SenePlus | Publication 14/02/2023
Retour de parquet pour Hannibal Djim
L’activiste et militant de Pastef file droit vers la prison. Le dossier d’Hannibal Djim sera transmis à un juge d’instruction. D’après Me Cheikh Koureyssi Ba, son client a eu un second retour de parquet en attendant la désignation d’un juge d’instruction. Pour rappel, il a été arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine depuis mercredi.
Azoura Fall de Pastef arrêté
La série d’arrestations de jeunes militants de Pastef se poursuit. Alors que certains sont en garde à vue en attendant que le procureur scelle leur sort, Azoura Fall vient allonger la liste. Ce militant de Pastef habitant à la Patte d’Oie a été interpellé hier par la gendarmerie. Affaire à suivre.
Mbacké : les élèves suspendent les cours…
Les échauffourées vendredi dernier à Mbacké risquent de perturber les cours dans les écoles. Car parmi les personnes arrêtées par les forces de défense et de sécurité, il y a trois élèves. D’ailleurs, les élèves ont boycotté les cours à Mbacké pour exiger la libération de leurs camarades. Des sources de Seneweb indiquent qu’un talibé fait partie des 29 personnes arrêtées par les éléments du commissariat urbain de Mbacké, vendredi dernier, lors de la manifestation.
Les lycéens de Gassane exigent la libération de leur professeur
Restons sur les échauffourées de Mbacké pour dire que l’école est en train de subir les conséquences. A l’instar de Mbacké, les cours ont été paralysés hier au lycée de Gassane, une localité située à 75 km au sud de Linguère. Les élèves de cet établissement scolaire ont décrété un mot d’ordre de grève de 24h pour exiger la libération immédiate et sans condition de leur professeur d’anglais, Bouna Koné, arrêté vendredi dernier à Mbacké, lors de la manifestation. Ces potaches parlent d’une arrestation arbitraire dont leur professeur est victime. Selon une source de Seneweb, les professeurs du lycée de Gassane menacent aussi d’entrer dans la danse si leur collègue n’est pas libéré dans les plus brefs délais. Ils ont tenu une assemblée générale hier, pour exiger la libération de leur collègue qui, rappelons-le, serait un militant du Pastef. Et pour participer à l’accueil d’Ousmane Sonko à Mbacké, le professeur d’anglais aurait demandé une autorisation d’absence pour aller toucher son salaire.
Intégrer la protection sociale dans la microfinance
«Il faut aller vers un modèle beaucoup plus achevé de la microfinance, qui ne doit plus être seulement le microcrédit ou l’épargne. Il faut aussi intégrer la dimension de protection sociale des acteurs pour leur assurance financière et de maladie afin de réduire les risques ». Tels sont les propos de Victorine Ndèye, ministre de l’Économie Solidaire et de la Microfinance, à l’issue d’une tournée qui l’a menée chez le réseau des organisations paysannes et pastorales du Sénégal (RESOPP) de Thiès, à Cayar où elle a inauguré une mutuelle d’épargne et de crédit, et à Mont Rolland où elle a visité une unité de transformation. Selon elle, c’est un secteur dynamique, mais qui a besoin de plus d’accompagnement dans la formation, l’encadrement, mais aussi le financement. « Au-delà du financement, les acteurs ont en commun le besoin d’être renforcés dans leurs activités en éducation financière, et c’est le sens de la nouvelle approche du ministère », a-t-elle déclaré. Elle a par ailleurs relevé tout au long de la visite, avoir retrouvé toute la philosophie de l’économie sociale et solidaire, régie d’abord par le principe de la mutualité avec des acteurs qui acceptent de se mettre ensemble pour bénéficier de plus de ressources, plus de leviers pour mener à bien leurs activités.
Un détachement de sapeurs-pompiers en Turquie
Le Sénégal a répondu à l’appel de la Turquie. Suite au tremblement de terre dévastateur qui a secoué le sud de la Turquie, le Sénégal a déployé un détachement de sapeurs-pompiers. Ils ont quitté Dakar hier pour la Turquie pour participer aux opérations de secours. L’Ambassadrice de Turquie était à l’aéroport pour magnifier cet exemple de solidarité. Au moins 35 224 personnes ont péri en Syrie et en Turquie à la suite du tremblement de terre qui a secoué ces deux pays lundi dernier.
Réponse de Seydi Gassama à Macky Sall
Les menaces du chef de l’Etat à l’encontre de l’opposition a suscité beaucoup de réactions. Le directeur exécutif d’Amnesty International rassure le Président Macky Sall qui soutient qu’il ne laissera personne brûler le pays, que les Sénégalais aiment leur pays et qu’ils ne le détruiront pas. Cependant, tout ce qu’ils veulent, dit-il, c’est le respect de l’État de droit, de la Constitution et des droits et libertés qu’elle accorde aux citoyens. Selon Seydi Gassama, les Sénégalais demandent le respect de la séparation des pouvoirs et ils veulent une justice indépendante qui protège les citoyens contre les abus.
Thierno Bocoum à Macky Sall
Restons sur la sortie du Président Macky Sall qui n’a pas laissé indifférent le président du mouvement Agir, Thierno Bocoum. L’ancien député dira au chef de l’Etat que pour ne laisser personne détruire le pays, il faut commencer par s’éloigner de ceux qui vous incitent à faire un troisième mandat et qui développent en vous des réflexes de jouissance du pouvoir qui conduit inéluctablement à des dérives préjudiciables à la paix sociale.
Rencontres du collectif «Jamma gën 3ème mandat»
Le collectif Jamma gën 3e mandat est en train de tisser sa toile. Il entame sa série de rencontres avec des organisations politiques, dans l’optique de mettre sur pied un large front des forces vives de la nation contre la 3e candidature du Président Macky Sall. A cet effet, une délégation de «Jamma gën 3ème mandat » rencontre aujourd’hui le mouvement Agir dirigé par Thierno Bocoum, le Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et Aminata Touré. D’autres rencontres sont prévues avec les partis politiques.
Un incendie a consumé 89 cases à Papé Lougue
Quatre-vingt-neuf cases réparties entre dix-neuf concessions du village de Papé Lougue, dans le département de Koungheul, ont été consumées lundi par un incendie probablement déclenché par le vent chargé de poussière qui souffle sur la zone depuis ce matin, a appris l’APS de la sous-préfecture de Missirah Wadène. Selon Sékou Vieux Diatta, adjoint au sous-préfet de Missirah Wadène, c’est un feu de brousse qui a déclenché l’incendie. On note beaucoup de dégâts matériels, mais aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Il a signalé que des arbres, des habits et des vivres sont partis en fumée, au grand dam des populations. Cent trente-cinq lits ont aussi brûlés. C’est un véritable drame, selon M. Diatta mais par la promptitude des sapeurs-pompiers, le feu a été vite maîtrisé. Il invite les populations à plus de vigilance et de sérénité. Un appel au secours est lancé par ces dernières qui ne peuvent que constater les dégâts. L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) signale que l’atmosphère est recouverte au Sénégal ces dernières 48h par un nuage de poussière, à cause de l’arrivée de vents forts en provenance de la Mauritanie.
La BR de Keur Massar fait tomber le tueur d’Amdy Peulh
Du nouveau dans l’affaire du meurtre survenu au cours d’un « thiant » à Keur Massar. En effet, il a fallu seulement quelques heures aux gendarmes de la Brigade de recherches (BR) de Keur Massar pour mettre fin à la cavale du présumé meurtrier d’Amdy Peulh. Le fugitif a été arrêté hier nuit, selon des sources de Seneweb. Après avoir poignardé son belligérant au cours d’une bagarre dans la nuit du samedi au dimanche, lors d’un « thiant », N. Preira avait pris la fuite pour tenter de sortir du pays. Selon nos sources, le meurtrier a écourté son voyage à hauteur de Karang. Arrivé dans cette localité située dans la région de Kaolack, un de ses amis lui a suggéré au téléphone de revenir à Dakar pour se réfugier chez lui. C’est ainsi que le repris de justice a repris le chemin inverse. Les enquêteurs qui surveillaient ses moindres faits et gestes ont interpellé son ami. Ce dernier a été obligé de collaborer avec les gendarmes, pour recouvrer la liberté. Dès son retour à Dakar, N. Preira a été arrêté par la BR de Keur Massar. Les hommes en bleu ont ensuite procédé à la libération d’une vingtaine d’individus, dont le père du meurtrier et l’organisateur du « thiant » qui ont été interpellés pour nécessité d’enquête.
Nouvel Incendie à Ocass – Touba/ Les commerçants écartent la thèse des branchements électriques
https://www.dakaractu.com/ L’année 2023 démarre très mal pour les commerçants du marché Ocass de Touba. Un deuxième incendie a encore ravagé des cantines et ruiné des économies. La zone touchée est celle qui était partie en fumée en 2020. Cette fois , les populations ont été promptes à dominer les flammes . Seulement, elles ne croient plus à la thèse des branchements électriques défaillants . Pour Bassirou Diakhaté, il faut désormais voir s’il n y a pas une main derrière. La mairie est accusée de laxisme. La police interpellée pour l’exploitation des caméras de surveillance.
Les obstacles au civisme fiscal sous Macky Sall Par Arouna SADIO
L’intervention des pouvoirs publics nécessite la mobilisation des ressources financières. Cette intervention est soumise à une logique juridique, économique et sociale. Les ressources financières permettent à l’Etat de fournir des services publics, de constituer des infrastructures, de réduire la pauvreté pour soutenir la croissance économique endogène à long terme
La notion du civisme fiscal recouvre l’ensemble des attitudes des contribuables et redevables qui se traduisent par le consentement à l’impôt. Cependant, il existe au Sénégal une panoplie d’obstacles au civisme fiscal, notamment une gouvernance corrompue, des capacités administratives insuffisantes, une assiette fiscale étroite, un secteur informel important, des potentiels fiscaux mal exploités, l’écart important des inégalités sociales et éventuellement aussi des pratiques d’évasion fiscale de la part des élites et multinationales et de la fraude fiscale souvent soutenue par des administrateurs ou gouvernants. Il sied de noter que ces dysfonctionnements sont majoritairement d’ordre politique. Les recettes fiscales du Sénégal représentent moins de 20%, plus précisément 16, 5% du Pib (Ocde, 2018), ce qui est considéré très bas par l’Onu, comme le niveau minimum nécessaire pour atteindre les Objectifs de développement durable, horizon 2030. Dans les pays riches, les recettes fiscales avoisinent 37% du Pib. Le Sénégal est à un effort fiscal très faible dont la principale source provient de la Taxe sur la valeur ajoutée, la Tva. Dans les pays comparables au Sénégal, comme par exemple le Cap-Vert, le Ghana ou le Lesotho, le ratio impôts/Pib dépasse les 20%. Les gouvernants prennent de plus en plus conscience de l’importance de mobiliser leurs ressources financières intérieures avec des mesures relevant exclusivement de la souveraineté législative. La mobilisation des potentiels fiscaux reste la principale voie de salut pour sortir les Etats africains du sous-développement et de la dépendance. Les recettes fiscales procurent une base durable et stable pour financer le développement, réduire la dépendance à l’égard de l’extérieur, réduire l’endettement, constituer un cadre pour les investissements. Au Sénégal, il existe une série de facteurs qui influent sur le civisme fiscal. Ces facteurs qui sous-tendent le comportement fiscal sont notamment d’ordre institutionnel. Les facteurs institutionnels, plus directement le président de la République, l’Assemblée nationale et le gouvernement. Le modèle de gestion de ces derniers peut expliquer comment les citoyens perçoivent l’usage qui est fait de leurs impôts, ce qui influe sur leur motivation à les payer. Les facteurs institutionnels susceptibles d’impacter le comportement fiscal des citoyens : En matière de démocratie, la première institution qu’est le président de la République, utilise la puissance publique contre les voix critiques, réprime son opposition. L’Assemblée nationale, étant la deuxième institution, approuve souvent des politiques et décisions unilatérales et partisanes, use des rapports de force disproportionnels. Le gouvernement, comme troisième institution ne suit que les orientations du président de la République. Quant aux services publics, on constate la prévarication, des activités partisanes, le rôle et des missions dévoyées et le manque d’indépendance des institutions
Enfin, la corruption, une pieuvre tentaculaire à tous les niveaux. La première institution du Sénégal est accusée dans plusieurs dossiers de corruption. Son attitude conciliante avec ses partisans corrompus est souvent dénoncée. Plusieurs membres de son régime sont épinglés dans des dossiers de corruption par des organes de contrôle. Finale-ment, le Président s’est vautré dans tout ce qu’il dénonçait. Tous ces imbroglios institutionnels aggravent les inégalités sociales, impactant directement les populations meurtries, notamment celles en déshérence. Le Prési-dent Macky Sall ne fera jamais du Sénégal un pays émergent. Pour s’en apercevoir, il suffit d’être attentif aux pratiques et au modèle économique appliqué par son régime pour se rendre compte des manquements graves. Il suffit notamment de porter un regard sur le coût et la qualité des investissements publics, les discriminations dans la redistribution. Quant à ceux qui s’émerveillent face aux infrastructures créées, ils seront édifiés de l’effet en retour négatif de ces infrastructures, notamment sur le plan financier. Les investissements du Président Sall en infrastructures s’expliquent beaucoup plus par le déploiement des ressources externes (endettement) et moins par l’effort fiscal. Par ailleurs, je veux dénoncer avec véhémence, les déclarations souvent véhiculées depuis plusieurs années par certains flagorneurs du régime, qui soutiennent que Macky Sall a bitumé la Boucle du Boudié. Une déclaration empreinte de malhonnêteté ou d’ignorance. A la vérité, c’est l’axe Sédhiou-Marsa-ssoum qui est bitumé, cet axe se trouve dans le Diassing et non dans le Boudié. L’axe Sédhiou-Bambaly-Djirédji-Marsassoum, c’est là, la vraie et l’unique Boucle du Boudié non bitumée depuis l’existence. Une zone prolifère d’anacarde, de banane et de mangue. En potentiel économique, c’est la zone la plus riche du département de Sédhiou. La tentation de faire le lien entre la boucle du Boudié et la boucle du Diassing relève de la malhonnêteté. Seul le droit constitutionnel à la résistance nous délivre de tout ce mal qui nous mine.
Arouna SADIO , Citoyen de Bambaly, dans le Boudié