L’activité économique s’est repliée de 0,9% en décembre 2022
https://www.sikafinance.com Au Sénégal, l’activité économique s’est contractée de 0,9% durant le mois de décembre 2022, en glissement annuel, contre une légère hausse de 0,3% le mois précédent, selon les chiffres de la Direction en charge de la prévision et des études économiques.
Ce manque de vigueur de l’activité économique s’explique essentiellement par la forte baisse observée au niveau des taxes sur biens et services (-26,5%), en dépit de la bonne orientation des secteurs primaire (+1,8%), secondaire (+8,4%) et tertiaire (+3,9%).
En effet, le secteur primaire a été tiré par la bonne tenue des activités de pêche (+6,1%), quand le secteur secondaire a été principalement dopé par l’embellie des activités extractives (+38%).
S’agissant du secteur tertiaire, il a enregistré la vigueur de plusieurs sous-branches, à savoir, le commerce (+6,4%), le transport (+11,1%), l’hébergement et la restauration (+51,7%), l’information et la communication (+22%), les services financiers et d’assurance (+15,4%) et les activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives (+26,5%).Dr Ange Ponou
Le déficit budgétaire projeté à 1 025 milliards FCFA en 2022
https://www.sikafinance.com Le solde négatif du budget de l’Etat du Sénégal est ressorti à -1 024,9 milliards FCFA en 2022, renseigne la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
Au Sénégal, le contexte économique marqué par la lutte contre la cherté de la vie à travers l’adoption de mesures de subventions sur les produits pétroliers et les produits alimentaires, continue de mettre à mal les finances publiques.
En effet, le déficit budgétaire du pays, dons compris, est projeté à 1 024,9 milliards FCFA fin 2022, soit 6,3% du Produit intérieur brute (PIB) qui représente le même niveau que celui de l’année 2021, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.
Cette évolution s’explique par une progression plus importante des dépenses (+27,9% à 4 239 milliards FCFA) par rapport à celle des ressources (+12,2% à 3 214,1 milliards FCFA) à fin 2022.
De fait, la bonne mobilisation des ressources tirée par le dynamisme des recettes budgétaires (+12% à 3 190,6 milliards FCFA), sous l’impulsion des recettes fiscales (+17,1% à 3 036,8 milliards FCFA), a été éclipsée par l’augmentation soutenue des dépenses d’investissement (+31,8% à 1 023,4 milliards FCFA), les transferts et subventions (+40,6% à 1 361,1 milliards FCFA), de la masse salariale (+25,8% à 1 114,4 milliards FCFA) ainsi que les charges d’intérêts sur la dette (+25,3% à 384,1 milliards FCFA).La Rédaction
Dégradation du climat des affaires en novembre
https://www.financialafrik.com Le climat des affaires au Sénégal s’est dégradé de 6,7 points, en rythme mensuel, au mois de novembre 2022, selon l’enquête mensuelle d’opinion sur la conjoncture réalisée auprès des chefs d’entreprise par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) basée à Dakar. Selon les résultats de cette enquête, l’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprise, s’est situé à 92,7 en novembre 2022 et reste au-dessous de sa moyenne de long terme qui est de 100. <<Cette détérioration est le résultat du pessimisme des chefs d’entreprise des secteurs de l’industrie et des services>>. Comparé à novembre 2021, le climat des affaires s’est également dégradé de 6,6 points en novembre 2022. Dans l’industrie, la DPEE indique que les principales contraintes à l’activité relevées par les enquêtés constituent les difficultés d’approvisionnement (42%), l’insuffisance de la demande (29%), la concurrence jugée déloyale (19%), le recouvrement difficile des créances (19%) et l’accès au crédit (10%). <<Ainsi, souligne la DPEE, le climat des affaires a reculé de 4,1 points, en rythme mensuel, du fait, essentiellement, des baisses constatées et attendues sur les commandes et les stocks de produits finis.>> En outre, les perspectives de production ont aussi contribué au recul de l’indicateur de ce sous- secteur. Pour ce qui est du sous-secteur des bâtiments et travaux publics (BTP), les interrogés ont mentionné les difficultés de recouvrement des créances (100%), la fiscalité (75%), la concurrence (50%), l’accès au foncier (25%) et le coût des intrants (25%). Néanmoins, note la DPEE, le climat des affaires s’est amélioré de 7,1 points dans le sous- secteur, suite aux orientations favorables des soldes d’opinion des commandes publiques et privées et leurs perspectives. S’agissant du sous-secteur des services, les obstacles à l’activité les plus relevés par les interviewés sont la concurrence supposée déloyale (56%), le recouvrement des créances (38%), la demande (31%) et la fiscalité (13%). Le climat des affaires, par conséquent, s’est détérioré de 11,4 points dans le sous-secteur, en rythme mensuel. <<Cette situation fait suite aux orientations défavorables des soldes d’opinion relatifs aux tarifs appliqués et au chiffre d’affaires réalisé>>, explique la DPEE. Au titre du commerce, l’approvisionnement difficile en marchandises (50%), la fiscalité (50%), les difficultés de recouvrement des créances (50%) et l’insuffisance de la demande (50%) sont cités comme les principaux obstacles à l’activité du sous- secteur. Cependant, indique la DPEE, le climat des affaires est resté quasi-stable (+0,1%) sur une base mensuelle, en liaison avec les bonnes perspectives des commandes et de chiffre d’affaires contrebalancées par les orientations défavorables du chiffre d’affaires réalisé et des stocks de produits finis.
Programme d’investissements prioritaires pour la région de Thiès : Mamadou Moustapha table sur 905 milliards pour 2023-2025…
https://www.sudquotidien.sn Exposant le programme d’investissement prioritaire pour la région de Thiès, le ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba a annoncé un montant de 905 milliards FCFA pour la période 2023-2025. Il se prononçait à l’occasion du Conseil présidentiel tenu en présence des acteurs territoriaux.
Le programme d’investissement prioritaire 2023-2025 pour la région de Thiès est arrêté à la somme de 905 milliards de francs CFA, a annoncé hier, jeudi, à Thiès le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, lors du Conseil présidentiel décentralisé.
« Globalement, nous pouvons dire que les projets publics pour la région de Thiès tournent autour de 905 milliards FCFA », a dit le ministre des Finances et du budget, non sans préciser que d’autres
« programmes d’envergure nationale et multi régionaux impactent aussi Thiès ». En dehors de ce programme d’investissement public, ajoutera-t-il
« nous verrons qu’il y a à peu près 2000 milliards d’investissements privés sur la période triennale 2023-2025, qui seront aussi bénéfiques à Thiès ». Le programme d’investissement de la région de Thiès sur la période 2023-2025 vise 5 objectifs majeurs. Le premier objectif, c’est le développement des infrastructures et services de transport routier, ferroviaire, aérien et portuaire. Le deuxième objectif est relatif au développement des productions agro-sylvo-pastorales et la gestion des ressources halieutiques, mais avec un accent particulier sur la gestion des ressources forestières et des zones côtières. Troisième objectif majeur, c’est la modernisation de l’artisanat et du développement du tissu industriel et minier. Le quatrième objectif majeur vise le renforcement des services de l’accès aux services essentiels (éducation, santé, hydraulique, énergie et assainissement). Quant au dernier objectif, il a trait à la promotion de la formation de l’emploi des jeunes et de l’autonomisation des femmes.
Pour atteindre ces objectifs, le ministre dira que les
« stratégies reposent sur trois axes stratégiques du Plan Sénégal Émergent. La transformation structurelle de l’économie et croissance, capital humain, protection sociale et développement durable. Et le troisième axe : gouvernance, institution, paix et sécurité ». Dans le cadre des infrastructures et services de transport terrestre, le ministre Ba indique que les projets qui sont actuellement en cours d’exécution portent sur un
« linéaire de 163 km pour un montant de l’ordre de 159 milliards FCFA. On a les projets Baba Garage-Mekhé-Fass Boye.
L’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack », a-t-il développé. A l’en croire, il y a des projets qui vont démarrer pour à peu près 468 km et qui porte sur le programme phare de la construction de l’autoroute Dakar -Tivaouane-Saint Louis mais pour la partie 70 km qui concerne la région de Thiès. Pour ce qui concerne le développement du réseau ferroviaire, le ministre a indiqué qu’il est également prévu la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Tambacounda sur 418 km à peu près à partir de Sébikhotane et qui impacte toute la région de Thiès.JEAN PIERRE MALOU
Un programme d’investissement triennal de 2.905 milliards de francs CFA pour la région de Thiès
Thiès, 9 fév (APS) – L’Etat a élaboré un programme d’investissement consacré à la région de Thiès (ouest), avec un financement de 2.905 milliards de francs CFA prévu pour la période 2023-2025, a-t-on appris jeudi du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.
« Les investissements publics de l’Etat sont évalués à 905 milliards de francs CFA, et les investissements privés attendus sont estimés à 2.000 milliards de francs CFA », a précisé M. Ba.
Il présentait le programme d’investissement triennal 2023- 2025 destiné à la région de Thiès, lors d’un conseil présidentiel de développement dirigé par le chef de l’Etat, Macky Sall, en présence du Premier ministre, Amadou Ba, et d’autres membres du gouvernement.
Les transports ferroviaires, aériens et portuaires, l’agriculture et l’élevage, la pêche, la gestion des ressources halieutiques, forestières et côtières font partie des secteurs pris en compte pour les futurs investissements destinés à la région de Thiès, selon le ministre des Finances et du Budget.
La valorisation de l’artisanat et le développement du tissu industriel font également partie des priorités identifiées par le gouvernement pour l’exécution du plan triennal.
L’accès aux services essentiels, dont l’éducation, la santé et l’énergie, est également pris en compte. AB/ASB/ESF/BK
Thiès : une enveloppe de 1500 milliards pour le développement de la région
https://www.sudquotidien.sn Le Chef de l’Etat
Macky SALL a présidé aujourd’hui à la gouvernance de Thiès un conseil présidentiel de développement territorialisé. Les membres du gouvernement, les autorités administratives, les élus locaux de la région, ainsi que plusieurs autres personnalités civiles et militaires ont participé à ce conseil présidentiel consacré au développement économique et social de la région de Thiès, a-t-on constaté d’un communiqué du service communication de la présidence de la République.
En effet, « après avoir mis en évidence la position stratégique, les potentialités de Thiès, les réalisations et les projets en cours, le Président de la République est revenu sur le caractère décisif du Conseil présidentiel territorialisé qui, selon lui, est le «présage d’un avenir d’espérances pour Thiès et sa région par la prise en compte des besoins nouveaux et préoccupations majeures afin de dessiner collectivement des perspectives, conformes aux priorités révélées» », note le même communiqué.
A l’issue de cette rencontre, renseigne notre source, « le chef de l’Etat Macky Sall a pris 18 mesures et une enveloppe de 1500 milliards de FCFA va être dégagée pour le développement de la région de Thiès soit le triple de celle injectée en 2014. »
« Le Président de la République a également saisi cette occasion pour procéder à la remise symbolique des titres des actes de propriété de Mbour 4 à quelques bénéficiaires soit 3309 parcelles régularisées », conclut-t-on.Ousmane GOUDIABY
La région de Thiès a bénéficié de 2.744 milliards de francs CFA depuis 2014, selon Macky Sall
Thiès, 9 fév (APS) – L’Etat a investi 2.744 milliards de francs CFA dans la région de Thiès (ouest), de 2014 à maintenant, ce qui a permis à cette collectivité territoriale d’avoir diverses infrastructures dans de nombreux secteurs d’activité, a déclaré, jeudi, le président de la République, Macky Sall.
Ces investissements vont au-delà des engagements pris lors du Conseil des ministres de 2014 à Thiès, a-t-il précisé en présidant un conseil présidentiel sur le développement de cette région.
La région de Thiès a bénéficié, au terme de ce Conseil des ministres, d’un investissement de 447 milliards de francs CFA pour la période 2014-2016, a rappelé Macky Sall.
Ce budget devait contribuer à l’accélération du développement de cette région, à la valorisation de son agriculture et de son élevage, à la pêche, au tourisme et à l’industrie minière, a-t-il précisé.
Les routes, l’éducation, la santé, l’électrification rurale, l’eau et l’emploi devaient bénéficier de ce budget, selon le chef de l’Etat.
Le gouverneur de Thiès, Alioune Badara Mbengue, prenant part au conseil présidentiel, a dit que les investissements sont presque trois fois plus importants que les 447 milliards de francs FA promis par l’Etat à la région en 2014. Ils s’élèvent à 1.228 milliards de francs CFA, selon M. Mbengue.
Cinquante-six des 81 projets prévus ont été réalisés, 16 autres sont en cours de réalisation et neuf en phase de démarrage, selon le gouverneur de la région.
La forte hausse des investissements effectués résulte de l’exécution, avec le Plan Sénégal émergent, de la ‘’stratégie de développement’’ élaborée par le gouvernement à la suite du Conseil des ministres décentralisé de 2014, a-t-il expliqué.ADI/ASB/ASG/ESF
«Le Conseil présidentiel présage d’un avenir d’espérance pour la région de Thiès»,dixit Macky Sall
https://www.sudquotidien.sn La tenue d’un Conseil présidentiel de développement économique et social présage d’un ‘’avenir d’espérance’’ pour la région de Thiès, a affirmé, jeudi, le président de la République, Macky Sall, évoquant »les besoins nouveaux et les préoccupations majeures de la population ».
‘’Cette rencontre décisive présage d’un avenir d’espérance pour la région de Thiès par la prise en compte des besoins nouveaux de la région et les préoccupations majeures de la population’’, a dit M. Sall. l s’exprimait au cours du Conseil présidentiel sur le développement territorialisé de la région de Thiès. Le chef de l’Etat a déclaré que ‘’Thiès est une région en devenir avec entre autres le développement accéléré de l’horticulture, du tourisme, de l’exploitation minière, la réalisation du port multifonctionnel de Ndayanne, ou encore l’émergence des Zones économiques spéciales (ZES) de Diass, de Sandiara et de Ndayane’’. Il a ajouté que ‘’le développement de l’agropole ouest avec l’entente Malicounda-Sandiara ou encore la réhabilitation du chemin de fer est également un facteur important’’. Macky Sall a annoncé que la région de Thiès va passer de deux gares à trois gares avec la future gare du Train express régional (TER). Il a aussi évoqué le développement de l’AIBD avec l’augmentation de ses capacités d’accueil par la construction d’une nouvelle aérogare. Dans le secteur du transport aérien, il a indiqué que la région de Thiès va rester le pôle par excellence de formation en matière d’éducation et d’enseignement supérieur. Il estime que la région de Thiès ‘’a donc tous les atouts pour asseoir un territoire attractif aux investissements privés catalyseurs de la transformation pour notre pays’’. ‘’C’est la finalité de ce Conseil présidentiel qui, selon lui, se veut un cadre d’échanges ouvert pour bâtir des convergences fortes pour l’émergence de la région de Thiès et la satisfaction des populations’’. Plusieurs personnalités politiques de l’Etat, ainsi que les autorités administratives de la région ont pris part à ce conseil présidentiel.APS
Conseil présidentiel de Thiès : Idrissa Seck insiste sur les questions environnementales
Thiès, 9 fév (APS) – Le président du Conseil économique social et environnemental (CESE), Idrissa Seck, a souligné, jeudi, la nécessité d’une meilleure prise en compte des questions liées à la protection de l’environnement dans la région de Thiès (ouest).
« Quelle que soit la parure, elle doit reposer sur un corps propre pour être sublimé », a-t-il notamment déclaré en prenant la parole lors du conseil présidentiel ouvert ce matin dans la région de Thiès, sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall.
L’environnement « sert à la fois de banque de ressources, d’habitat et de dépôt de déchets issus de nos activités », a dit M. Seck, pour expliquer l’insistance qu’il met sur « les questions d’environnement ».
« A ce titre, Thiès souffre d’un manque d’infrastructure de traitement et de valorisation des déchets », a dit l’ancien maire de la capitale du rail.
Il affirme que lors de la réalisation des « chantiers de Thiès », en 2004, il avait proposé des « décharges aux normes », pour remplacer les « décharges sauvages » de la ville dont il était alors le maire.
Idrissa Seck fait observer que Thiès est « située dans une cuvette, entourée de plateaux » à partir desquels les eaux de ruissellement drainent du sable. Constat qui, dit-il, l’avait aussi amené à proposer d’adjoindre au canal périmétrique nord existant, un canal périmétrique sud pour éviter l’ensablement et les inondations.
Concernant la zone des Niayes, il estime qu’une solution doit être trouvée à la situation de « forte compétition » entre les besoins croissants en habitats, les activités industrielles notamment minières et la production horticole, étant entendu que la région produit le tiers de la production horticole nationale.
Idrissa Seck préconise de même la fixation des dunes. « Vous avez déjà rendu à Saly ses plages », a-t-il relevé, ajoutant que désormais, « sur des kilomètres, on peut marcher sur une plage extrêmement propre ».
Le président de la République a salué « la contribution de haute facture » du président du CESE sur la question de l’environnement, de la fixation des dunes, mais aussi sur le programme prioritaire dont va bénéficier la région de Thiès. ADI/ASB/BK/ASG
La commune de Diass réclame un paquet d’investissements pour réussir son urbanisation
Thiès, 9 fév (APS) – La commune de Diass (ouest) doit bénéficier d’une politique de mise à niveau de ses infrastructures pour réussir son urbanisation, a déclaré à l’APS son maire, Mamadou Ndione.
‘’Nous sommes dans un contexte de basculement de la ruralité vers l’urbanisation.
Nous abritons l’aéroport international Blaise-Diagne, les deux tiers de l’activité portuaire de Ndayane et le pôle urbain de Daga Kholpa. Il nous faut tout un paquet d’investissements pour accompagner cette transition vers l’urbanisation’’, a-t-il dit.
Mamadou Ndione prend part au conseil présidentiel ouvert ce jeudi à Thiès, une région dont fait partie la commune qu’il dirige.
Il a évoqué les potentialités de Diass, une commune abritant ‘’la plus grande zone économique spéciale intégrée du [Sénégal], une célèbre usine d’eau minérale, une cimenterie’’ et d’autres infrastructures économiques.
‘’Notre commune s’étend sur 106 kilomètres carrés, soit un peu plus que les 19 communes d’arrondissement de Dakar réunis (…) Il nous faut une politique de mise à niveau au plan infrastructurel pour réussir ce basculement vers l’urbanisation’’, a insisté l’ancien directeur du Conseil sénégalais des chargeurs.
‘’Le chef de l’Etat est conscient de l’enjeu que représente Diass en termes d’accompagnement et de mise à niveau des infrastructures (…) Nous avons fait le point sur toutes les préoccupations, avec l’administration territoriale’’, a dit Mamadou Ndione.
Il a plaidé pour la mise en place d’un ‘’faisceau d’infrastructures capables de satisfaire les besoins en électricité, en équipements hydrauliques…’’MTN/ASB/BK/ESF
Oignon : une hausse de 7000 tonnes attendue à Dagana (Interprofession)
(APS) – La production d’oignon dans le département de Dagana va passer de 18000 tonnes en 2022 à 25 000 tonnes en 2023, soit une hausse de 7000 tonnes sur une prévision d’emblavures de 1700 ha cette année, a indiqué Mamadou Diop, le président de la filière Oignon.
Il s’exprimait à l’occasion d’un atelier de deux jours consacré au bilan de la campagne de commercialisation de l’oignon (2021/2022), en présence des représentants de l’Agence de régulation des marchés (ARM), du président de l’Interprofession Oignon du Sénégal (Ipos).
Diop s’est réjoui des performances notées dans ce département dans le cadre de la production, malgré les nombreuses difficultés auxquelles producteurs sont confrontées, relatives à la diminution des superficies emblavées.
Il a affirmé que l’agriculture familiale est caractérisée par deux principales formes d’exploitation, qui se distinguent par l’orientation de la production (autoconsommation et marché), la technicité et le niveau d’investissement.
A l’en croire, les exploitations agricoles familiales peuvent garantir l’autosuffisance en oignon, mais ‘’doivent faire face à la concurrence déloyale des agrobusiness ».
Le représentant de l’ARM, Babacar Sembène, a, de son côté, salué la professionnalisation des producteurs d’oignon de Dagana, appelant à la mobilisation de toutes les énergies pour lever les contraintes liées à la commercialisation et aux difficultés de stockage.
PASA : Près de trois milliards de francs cfa pour la ‘’consolidation des acquis’’
Dakar, 9 fev (APS) – Le Projet d’appui à la souveraineté alimentaire dans les régions de Louga, Matam, Kaffrine (Pasa Lou-ma-Kaf), a obtenu un don de 2 902 296 150 francs CFA accordé par le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), pour consolider les acquis du projet en apportant des appuis spécifiques et ciblés à plus de 20.128 producteurs et éleveurs.
A peu près 1500 parmi ces bénéficiaires seront spécifiquement ciblés par des activités de redressement des infrastructures et de formation pour faire face aux impacts de la pandémie à Covid-19 et aux récentes retombées négatives de la crise russo-ukrainienne, selon le Conseiller technique du ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Bounama Dièye.
Il a présidé jeudi la réunion du Comité de pilotage du projet qui devait clôturer ses activités le 31 mars 2023.
Ce don permettra ainsi de prolonger encore pour neuf mois le projet pour faciliter l’accès des petits producteurs, des femmes et de leurs organisations à des infrastructures agricoles et pastorales diversifiées, la maîtrise de l’eau, le stockage et le désenclavement, la formation, entre autres.
‘’Le Pasa-Loumakaf contribuera à former et à consolider le savoir-faire des producteurs et des éleveurs et permettre à des jeunes et femmes de développer leurs capacités techniques et entrepreneuriales au niveau de fermes modernes’’, a-t-il expliqué.
Les connaissances acquises dans la première phase (2020-2021) avec ‘’des résultats intéressantes’’ seront documentées par un système de suivi et d’évaluation, des rapports d’activité, un rapport d’évaluation de l’impact sur les bénéficiaires et un rapport d’achèvement de projet.
La réunion du Comité de pilotage du projet devra donner des orientations stratégiques à l’unité de gestion pour l’exercice 2023.ADL/MD/OID
Mise en œuvre du projet Pasa lou ma kaf : les acteurs dressent un bilan satisfaisant
https://www.sudquotidien.sn Le projet d’appui à la sécurité alimentaire Pasa Lou Ma Kaf qui a démarré en 2014 a permis d’obtenir des résultats satisfaisants en termes économique, environnemental et social sur les différents sites d’intervention du projet qui sont les régions de Louga, Matam et Kaffrine . C’est ce qui est ressorti du rapport annuel de ce projet qui a été présenté hier, jeudi 9 février, lors de la réunion du comité de pilotage du projet C19 Pasa Lou Ma Kaf qui est la deuxième phase du Pasa.
«
22 bas-fonds et bassins de rétention ont été aménagés pour disposer de 2575 hectares de terres cultivables avec une production estimée à 3000 tonnes de riz. De plus, il convient de souligner que le maraichage s’est aussi développé à côté de la riziculture ». Ces propos ont été tenus par Bounama Dièye, président du comité de pilotage du projet C19 Pasa Lou Ma Kaf. Il revenait sur les réalisations de la première phase de ce projet qu’il juge satisfaisantes. « En plus de cela, on peut relever la réalisation de 46 fermes de superficies variantes allant de 4,5 à 15 Ha couvrant 400 Ha , réalisées entre les régions de Louga et Kaffrine pour l’horticulture avec des centres de groupages et des magasins avec blocs et toilettes et autres accessoires », a-t-il listé.
En termes de performances, il a fait part du renforcement de capacités de près de 50000 producteurs à travers des sessions de formation, des visites d’échanges et des appuis. Pour le volet élevage, il note comme performances la mise en place et l’installation de 25 unités pastorales dotées de plan de gestion et d’organes dirigeants. Aussi, ajoute-t-il, 25 Km de piste, 1338 km de pare-feu, 60 parcs de vaccination, 121 bergeries, 100 poulaillers, 13 magasins d’aliments de bétail, 1 abattoir et 14 forages pastoraux ont été réalisés. M Dièye souligne également la réalisation de 2 laiteries, de 15 étables laitières, de 25 hangars de stockage, de 7 mares pastoraux et la formation de 1500 relais vaccinateurs de volailles locales. Le projet C19 Pasa Lou ma Kaf qui est la deuxième phase du projet Pasa est un financement additionnel du Gafsp/ Bad du Pasa pour atténuer les effets de la Covid-19. Il s’inscrit dans la dynamique d’accélération de la souveraineté alimentaire au Sénégal par le renforcement de l’autonomie sur les produits de base, l’accès des petits exploitants et éleveurs aux facteurs de production tout en renforçant leur capacité en alignement aux orientations à la stratégie nationale de souveraineté alimentaire. Khady Fall Tall, présidente de l’Afao qui est membre fondateur du Pasa Lou Ma Kaf pense qu’il faudrait repositionner le volet formation dans la deuxième phase du projet. «
Nous sommes à tous les rendez-vous pour faire en sorte que les femmes ne soient pas oubliées et qu’on puisse les outiller, les former et suivre les projets après, pour voir les résultats et les indicateurs qui se dégagent de ces projets. Parce que, si on n’a pas les indicateurs de performances et les rapports de progrès on ne peut pas dire combien de femmes ont été impactées positivement par les différents projets », soutient-elle.
NDEYE AMINATA CISSE
LES COMMERÇANTS REFUSENT DE BAISSER LES PRIX DES DENRÉES : À Kolda, les consommateurs menacent de paralyser le secteur du commerce
https://www.enqueteplus.com À Kolda, les commerçants refusent d’appliquer la baisse des prix des denrées de première nécessité. Malgré les tractations avec les services compétents, ces derniers sont toujours réfractaires à l’arrêté ministériel. Une situation déplorée par les consommateurs qui sont dans le désarroi.
Au Fouladou, la baisse des prix des denrées de grande consommation n’est pas effective. Le sucre cristallisé, l’huile de palme raffinée, le riz brisé ordinaire n’ont pas connu le début d’une baisse. Certains commerçants disent qu’ils ne vont pas vendre à perte. Une situation déplorée par les consommateurs, notamment le président de l’Association des consommateurs de la région de Kolda (Ascosen). ‘’L’État a diminué les prix, mais jusqu’à présent, on voit qu’à Kolda, les commerçants refusent de respecter la baisse de ces prix des denrées de première nécessité’’, déplore Ibrahima Diallo.
Il poursuit : ‘’Les populations sont en train de souffrir. Nous nous sommes rendus à maintes reprises au service du commerce où nous avons alerté le chef du service pour qu’il descende sur le terrain et rappeler les commerçants à diminuer les prix, mais jusqu’à présent, il a un problème pour les faire respecter les prix’’.
Si rien n’est fait, le président de l’Ascosen/Kolda compte saisir le préfet et le gouverneur. ‘’Notre dernier recours, c’est d’aller, dans les jours à venir, auprès du préfet et du gouverneur de la région pour les informer que la situation que vivent les populations. Et nous allons leur demander de trouver une solution, afin que les commerçants puissent respecter les prix de ces denrées-là. Sinon, nous risquons de paralyser le secteur du commerce, les jours à venir’’, prévient Ibrahima Diallo.
En attendant la baisse effective des prix des denrées de grande consommation, les consommateurs continuent de souffrir, au grand bonheur des commerçants qui vendent au plus cher.
NFALY MANSALY
« L’exportation des phosphates vers El Salvador s’élèvent à 126 715 780 FCFA… »
iGFM – (Dakar) Le Sénégal a exporté des phosphates pour une valeur de 126 715 780 FCFA en 2017 et des cuirs et peaux en 2014 pour une valeur de 13 833 986 FCFA. Tandis que, El Salvador a exporté des machines, appareils automobiles et cars en 2019 pour une valeur de 3 412 684 FCFA » a déclaré le président de la chambre de commerce de Dakar, Abdoulaye Sow ce mercredi lors de la visite du vice-président de la République d’El Salvador, Monsieur Felix Ulloa Garay.
A l’en croire aussi la promptitude avec laquelle vous avez organisé cette mission à suffisance, la forte volonté des autorités salvadoriennes à s’ouvrir vers l’Afrique.
C’est du sens tout le sens qu’il faut donner à votre présence à la Chambre de commerce de Dakar, qui vous reçoit au nom du secteur privé sénégalais.
Située sur la façade Pacifique, la république de El Salvador, pays d’Amérique centrale possède une économie essentiellement basée sur les services et les communications.
El Salvador s’es également spécialisé dans l’agroalimentaire, la chimie, le pétrole, le textile et les produits pharmaceutiques.
Son industrie manufacturière est la plus importante d’Amérique centrale.
Et enfin, El Salvador fait partie des plus grands producteurs mondiaux de café. Le Sénégal pour sa part, est situé sur la côte ouest de l’Afrique. Sa position géographique stratégique lui confère une ouverture sur le monde et une facile accessibilité. Le Sénégal est l’une des économies les plus performantes d’Afrique subsaharienne. Sa longue histoire de stabilité sociale et politique et son environnement des affaires en constante amélioration en font une destination sûre pour les investissements.
La mise en oeuvre de réformes importantes présage une meilleure compétitivité de l’économie, stimulant ainsi le flux d’Investissements Directs Etrangers (IDE) dans ses secteurs clés, notamment l’agriculture, l’industrie, le tourisme, les infrastructures de transport et les industries extractives.
Au vu de cette brève présentation des deux pays, il serait bon ton, selon le président Abdoulaye Sow, que leurs deux institutions consulaires puissent se rapprocher avec l’aide de l’ambassade afin, de signer un accord de coopération qui leur permettra de poser les bases d’un partenariat dynamique et fécond.
Les secteurs de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire, de la Chimie, du Pétrole, entre autres, pourraient faire l’objet des axes de cette coopération naissante et sur laquelle, ils fondent beaucoup d’espoirs.
Thiès : 182 jeunes accompagnés dans divers domaines de l’entrepreneuriat
Thiès, 9 fév (APS) – Cent quatre-vingt-deux jeunes de la ville de Thiès (ouest) ont bénéficié d’un accompagnement dans divers domaines de l’entreprenariat, à travers des sessions de formations initiées par le Centre de ressources et d’incubation de projets (CERIP), a appris l’APS de son président.
“Nous avons incubé 182 personnes, c’est-à-dire accompagné vers l’insertion les jeunes qui sont venus nous voir avec une idée de projet ou un projet”, a indiqué à l’APS, Cheikh Alioune Ndiaye.
Il a expliqué que l’incubation est une session de formation de deux à trois mois. Le centre, par le biais de ses partenaires, fournit un appui matériel et financier pour permettre aux jeunes de se lancer dans l’entreprenariat.
Le CERIP “est un acteur majeur dans le domaine de l’appui à l’insertion des jeunes et des femmes avec plus de 200 plans d’affaires rédigés », a-t-il rappelé.
“Nous ne sommes pas un centre de formation professionnelle, mais nous fournissons aux bénéficiaires des modules de formation sur le développement personnel, des compétences relatives à la gestion financière, administrative et une formation sur les techniques de communication”, a-t-il détaillé.
Il estime que l’entreprenariat ‘’n’est pas une histoire de diplôme’’, précisant que le CERIP ne cible pas seulement les jeunes qui sont sortis des écoles.
“La seule condition pour être incubé dans notre centre, c’est de disposer d’une idée de projet ou d’une volonté ferme d’entreprendre”, a-t-il dit.
Le taux d’insertion des jeunes bénéficiaires des formations du CERIP est de 69 %, a-t-il fait savoir, ajoutant que sur “les 20 personnes qui participent à une session, 14 arrivent à s’insérer”.
Concernant la disparition précoce des entreprises, Cheikh Alioune Ndiaye souligne que cette situation s’explique par l’isolement de certains entrepreneurs.ABD/ASB/ASG
Secteur informel : Le trésor public a perdu 526 milliards en 2021
https://www.dakaractu.com C’est dans sa parution de ce vendredi 10 février 2023, que le journal « L’Observateur » a fait savoir que plus de 526 milliards Fcfa ont échappé au trésor public en 2021.
Nos confrères de la corniche ouest ont exploité une étude sur l’évaluation potentiel fiscal du secteur informel. L’étude faite par la direction de la prévention des études économiques (DPEC) fait savoir qu’au regard de la taille importante du secteur informel, une marge significative échappe chaque année à l’administration fiscale.
Selon le rapport, 97% des unités économiques sont informelles et que le poids de ces unités de production informelles est de 99.3% dans le secteur primaire, 98.3% dans le secteur secondaire et 96.5% dans le secteur tertiaire.
Ainsi, le document parcouru par l’Obs, montre qu’en 2021, le potentiel fiscal de l’économie dans sa nouvelle configuration avec la formalisation à hauteur de 44% des unités économiques informelles, pourrait être estimé à 3.120,5 milliards Fcfa soit 20.4%du PIB.
ÉTUDE SUR LA VIOLATION DU DOMAINE PUBLIC MARITIME : Du flagrant délit
https://www.enqueteplus.com Des violations les plus flagrantes et les plus intenses du domaine public maritime, notamment dans le département de Dakar. C’est ce que dénonce une étude intitulée »Le domaine public maritime de Dakar : élites, pouvoir et impunité ».
»À se promener sur le littoral, tout le monde se rendra compte de l’occupation massive du domaine public maritime (DPM) le long des côtes, dans toute la presqu’île du Cap-Vert. Ce phénomène s’est accéléré de façon remarquable, depuis quelques années, et est lié à la boulimie foncière qui s’est emparée des élites politiques, administratives et religieuses depuis un demi-siècle », écrivent les auteurs de l’étude sur »Le domaine public maritime de Dakar : élites, pouvoir, et impunité » dont l’objectif est d’attirer l’attention générale sur la gravité des assauts répétés que l’on a fait subir au domaine public maritime (DPM) de la presqu’île du Cap-Vert, génération après génération.
»Nous avons atteint la côte d’alerte depuis belle lurette », préviennent-ils ».
Le spécialiste en gestion du contentieux aérien et maritime, Mamadou Aliou Diallo, le reporter et chroniqueur au » Politicien », Pape Samba Kane, et le journaliste Jacques Habib Sy notent qu’à partir de 2000, avec la chute de l’ancien régime socialiste et l’arrivée aux affaires du pouvoir libéral, les nouveaux conquérants du DPM n’ont pas fait dans la dentelle.
Ainsi, très vite, des projets d’un gigantisme inapproprié sont sortis de terre et ont été imposés à des fins d »embellissement » et de préservation de la mobilité urbaine, ce casse-tête quotidien des automobilistes dakarois et de sa banlieue surpeuplée.
»Les anciennes et les nouvelles élites politiques et économiques particulièrement gourmandes de terres, encouragées dans leur boulimie foncière par un État laxiste à souhait, se taillent rapidement, au cœur même des zones les plus convoitées du DPM dakarois, des terrains de 1 000 m2 en moyenne et y érigent des villas dignes de Saint-Tropez ou de Beverley Hill », dénoncent-ils.
»Nous avons atteint la côte d’alerte depuis belle lurette »
Cette ambiance de ruée vers l’or brun (le foncier maritime) n’est évidemment pas propice au respect des lois et règlements et quasiment toutes les occupations de terrains sur le DPM occidental et oriental sont sujettes à caution, notamment celles faites dans le sillage des travaux de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique (Anoci).
Apparemment, selon le rapport, des porteurs de projet ayant eu du mal, en des circonstances normales, à trouver les autorisations nécessaires, se sont engouffrés dans la brèche des urgences des décideurs publics pour obtenir les sésames nécessaires.
Dans ces conditions, dit-on, il y a lieu de s’inquiéter de la sécurité des bâtiments et autres lieux d’habitation construits sur la façade maritime, trop près de la mer, ainsi que celle des personnes les occupant. Il faut compter parmi ces bâtiments les infrastructures routières et les ouvrages fonctionnels, ainsi que les hôtels et cliniques construits ou encore en construction dans le cadre de la tenue au Sénégal du Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) en avril 2008.
Il y a bien sûr des risques induits par l’avancée de la mer, les séismes, les glissements de terrain et le réchauffement climatique sur le littoral dakarois. Un tabloïde souligne que l’urbanisation inconsidérée de cet espace est un facteur aggravant pour ces risques.
Les mêmes craintes sont relayées par des architectes locaux qui soutiennent que les arguments selon lesquels ces constructions sur les falaises constitueraient des facteurs de stabilisation de la roche et contribueraient à stopper ou ralentir l’érosion des côtes ne sont pas recevables. »Ils les voient plutôt comme des facteurs aggravants et invitent les autorités au réalisme en ayant recours aux techniques éprouvées en matière de protection côtière. Selon eux, les vibrations subies par les côtes du fait de la multiplication de gros chantiers qui vont chercher des emprises à des profondeurs incertaines fragilisent la roche », relève-t-on.
Les deux nouvelles voies de la corniche où la circulation à grande vitesse est devenue la norme, ne contribuent pas, non plus, de leur point de vue, à stabiliser les côtes. En tout état de cause, ils en appellent au respect des lois organisant l’occupation du DPM.
Occupation massive et illégale du littoral dans la presqu’ile du Cap-Vert
L’étude souligne que l’occupation massive et illégale du littoral dans la presqu’ile du Cap-Vert n’est pas une affaire nouvelle, mais elle a pris une tournure alarmante, ces dernières années, avec l’avènement de nouvelles élites politiques, économiques et religieuses. Ces trois catégories se retrouvant parfois à travers les mêmes personnes. Les auteurs notent que la corniche de Dakar, qui borde la ville d’est en ouest, est le lieu privilégié de cette mainmise peu soucieuse de légalité, malgré tout un arsenal de codes et de lois, de plans d’aménagement et de directives superbement ignorés par ceux qui sont chargés de les faire respecter : les mêmes coteries, bien évidemment, qui occupent ces espaces destinés à une jouissance collective démocratique respectueuse des normes environnementales et des consignes de sécurité.
»La décision prise par les autorités de l’État, à travers l’Anoci, d’embellir la corniche de Dakar et de construire de nouvelles infrastructures hôtelières sur cette façade maritime de la capitale du Sénégal, a transformé cette précipitation, faite d’initiatives individuelles quelque peu mondaines, en une véritable industrie d’accaparement de cet espace public à des fins privées », pestent-ils.
L’on a vu s’ériger le long de la corniche, en contrebas des falaises, sur les plages, taquinant l’eau, de solides bâtiments d’habitation ou destinés à un usage public comme des hôtels ou des cliniques, et même des écoles privées qui ont l’air de tout sauf de cabines démontables.
Imposants et massifs, indifféremment construits en contrebas de la falaise ou au-dessus d’elle, elles ont pour première particularité de montrer au passant l’opulence de leurs propriétaires pour les résidences individuelles haut de gamme, les complexes résidentiels, les hôtels 5 étoiles, les cliniques pour les grosses bourses, les parcs d’attractions et les clubs privés – certains de ces derniers datant de l’époque coloniale ou étant des survivances entretenues par l’ancien régime et ayant encore, apparemment, de beaux jours devant eux.
Seconde particularité de ces constructions, elles densifient, avec la nouvelle infrastructure routière et ses ouvrages lourds, le mur de béton entre l’océan et la ville, privant ainsi Dakar, une presqu’île étroite, des vents marins qui l’empêchaient d’étouffer de chaleur, relève l’étude.
Les auteurs de l’étude dénoncent une sorte de ruée sur les réserves foncières littorales de l’État par les mêmes classes dirigeantes, à travers les mêmes procédés, aux mêmes fins ou pire. »De fortes présomptions d’opérations financières frauduleuses, notamment de blanchiment d’argent, pèsent sur certaines des constructions immobilières luxueuses qui poussent comme des champignons dans Dakar, en contradiction flagrante avec l’état de pauvreté avancé du pays », regrettent-ils. Ils renseignent sur le peu de cas fait du bien-être des populations riveraines, et donc des questions environnementales qui conditionnent tout développement durable. Ils ont cité, entre autres, Le Lagon I et Le Lagon II.
Les hôtels, eux, sont construits en contrebas de la falaise, avec restaurant sur un ponton s’enfonçant dans la mer². Un mur de clôture allant au-delà des surfaces occupées par les bâtiments protège, et interdit au promeneur l’accès de la plage jouxtant ces établissements qui datent du début des années 60. Le fait accompli fait, ici, office de loi. Avant la construction du mur, dit-on, l’espace dit »Plage des enfants » était timidement fréquenté par le public. »Après, même ceux qui, connaissant la réglementation, insistèrent un temps en passant par la berge finirent par se lasser des brimades et autres remarques des vigiles, sinon des obstacles physiques érigés par les exploitants », a-t-on indiqué.
Il y a aussi le restaurant Le Niani, les clubs exclusivement réservés à une clientèle française (L’Union amicale corse, le Club de bridge, la Fédération sénégalaise (sic) de chasse et de tir, Les Caïmans, le Club multisports de rugby, de pétanque, de tennis, etc.), l’Hôtel des Sirènes, le Savana, le restaurant Terrou Bi et l’hôtel Le Virage, l’hôtel Gorée, l’hôtel Gorée de Mixta, etc.
Diversité faunistique et florale menacée
Il faut aussi noter que le littoral ouest-africain est avant tout un fabuleux conglomérat d’habitats dépositaires d’une biodiversité marine et biologique à la singularité marquée par les récifs coralliens du Cap-Vert, les rarissimes phoques moines, des cétacés de toutes sortes comprenant des dauphins, des orques, des baleines, des lamantins, des hippopotames »marins », des tortues marines menacées d’extinction et les plus grandes concentrations mondiales d’oiseaux d’eau, sans compter des espèces particulières d’algues très riches en protéines, etc.
D’après l’étude, cette grande diversité faunistique et florale est menacée par la pêche industrielle étrangère surtout, qui a pillé outrageusement les ressources halieutiques des pays côtiers, mais aussi par l’absence de repos biologique des espèces menacées (la Mauritanie faisant figure d’exception) par la surexploitation économique qui en résulte. Il y a moins de deux décennies, de nombreuses bandes de requins, de thons et de dauphins pouvaient être très facilement identifiées à partir des côtes.
BABACAR SY SEYE
Des perturbations annoncées dans la distribution de l’eau, à partir d’aujourd’hui (SEN’EAU)
Dakar, 10 fév (APS) – La SEN’EAU (Eau du Sénégal) annonce que des perturbations allant d’une »baisse de pression à un manque d’eau total » seront notées dans la nuit de vendredi à samedi, principalement dans la région de Dakar et dans certaines villes.
‘’En raison des travaux de raccordement de nouvelles installations à Mékhé et à Keur Momar Sarr, la distribution de l’eau connaitra des perturbations, allant de la baisse de pression au manque d’eau total à partir de la nuit du vendredi10 février », informe-t-elle dans un communiqué.
Elle souligne que les localités concernées par ces perturbations sont Dakar et sa banlieue, Rufisque, Mbour, Thiès et Louga.
Elle indique que ‘’la situation reviendra progressivement à la normale au courant de la journée de dimanche ».SMD/MD/ASG
Rapport de la Cour des comptes : Plusieurs responsables convoqués par la CDF
iGFM – (Dakar) Après le procureur, qui a donné des instructions pour l’ouverture d’une enquête sur les conclusions du rapport de la Cour des comptes sur la gestion du Fonds force Covid-19, la Cour des comptes aussi a envoyé ses convocations à des responsables cités dans ledit rapport.
La Chambre de discipline financière de la Cour des comptes va, elle aussi, entamer son travail sur les conclusions du rapport d’enquête sur l’utilisation des 1000 milliards du fonds force covid-19. D’après L’Observateur, des convocations ont été envoyées à des responsables poursuivis pour fautes de gestion.
Ces responsables devront répondre devant la chambre de discipline financière (Cdf) de la Cour des comptes. La procédure est déclenchée par le Premier Président de la Cour des comptes.
D’après des confidences faites à L’Observateur, il y a des personnes qui feront face à deux procédures. Beaucoup de Dage qui font l’objet d’information judiciaire sont aussi concernées par les convocations à la Chambre de discipline financière. Toutes ces personnes ont reçu leur convocation et défileront devant la Cdf et à la Dic.
Défense des travailleurs victimes de violation de leurs droits : Guy Marius Sagna et Mimi Touré montent au front
https://www.sudquotidien.sn Le député Guy Marius Sagna, membre du Frapp, et l’ancienne Première ministre Aminata Touré montent au front pour la défense des travailleurs en bisbille avec leurs employeurs. En conférence de presse conjointe sur les contentieux des travailleurs victimes de violation de leurs droits hier, jeudi, ils ont fait part de leur détermination à accompagner les collectifs de travailleurs dans leur combat.
Lors de cette conférence de presse conjointe sur les contentieux des travailleurs victimes de violation de leurs droits, le député Guy Marius Sagna est revenu sur l’ensemble des problèmes que rencontrent les travailleurs constitués en différents collectifs. En passant par l’enseignement supérieur, le secteur de la pêche, la santé, les questions foncières, Guy Marius Sagna a exposé les injustices sociales et l’iniquité dans le traitement des contentieux impliquant d’honnêtes citoyens sénégalais qui ne cherchent qu’à gagner leur vie dignement. Guy Marius Sagna a également profité de l’occasion pour dénoncer les scandales dans le système sanitaire, industriel, foncier entre autres et a invité toutes les personnes éprises de justice à se battre.
« Nous allons nous battre pour que justice soit rendue à tous ces travailleurs, pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits. Il faut poursuivre la résistance », a-t-il promis.
Avant de relever que la venue d’Aminata Touré au siège du Frapp est un soutien de taille dans la lutte contre les injustices, en faveur des victimes des questions sociales et foncières.
Pour sa part, l’ancienne Première ministre a tenu à faire savoir que les travailleurs rencontrent des difficultés énormes et font face à des injustices qui méritent une attention particulière de la part de l’Etat. Elle a, à cet effet, plaidé pour une réforme du Conseil supérieur de la magistrature pour mieux gérer les questions sociales et d’équité. « Le Conseil supérieur de la magistrature doit être ouvert aux représentants des travailleurs, aux jeunes et aux femmes pour mieux faire face aux problèmes des travailleurs », a-t-elle annoncé. Pour elle, il incombe à l’Etat d’assumer ses responsabilités et de faire en sorte que les droits des travailleurs soit respectés. « Si l’Etat voulait que les arriérés de salaire soient payés aux travailleurs, ils le seront (…) L’Etat de droit n’est pas que de la théorie, il faut qu’on est une conférence du travail pour restaurer cette injustice. Dans un Etat de droit, c’est inacceptable», a relevé Aminata Touré avant d’évoquer les contentieux des travailleurs de la Sotrac, de la biscuiterie Wehbe, Matforce, les ASP entre autres. Face aux différents collectifs de travailleurs de société, l’ex-Pm s’est également prononcée sur la gestion foncière qui mérite d’être revue. Pour elle, Il est fondamental de mettre en place une commission nationale de gestion du domaine foncier qui soit décentralisée pour une gestion transparente du domaine national.
O GOUDIABY
Pénurie de médicaments en Europe : la majeure partie des produits pharmaceutiques utilisés au Sénégal viennent de l’Inde (responsable)
(APS) – Le système sanitaire sénégalais a un dispositif de surveillance capable de lui permettre de juguler toute rupture de médicaments, a indiqué le directeur de l’inspection pharmaceutique, de la surveillance du marché et des vigilances à l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique, Docteur Madické Diagne, assurant que le pays dépendait peu de l’Europe, touchée par l’indisponibilité de certains médicaments.
L’Union européenne connaît depuis quelque temps des pénuries de médicaments concernant notamment les antibiotiques, comme l’amoxicilline, ou les produits contre le rhume, la grippe et autres infections respiratoires. Les traitements pédiatriques sont également touchés par ces ruptures d’approvisionnement.
‘’Nous nous alimentons en Europe, mais la proportion d’importation est très faible par rapport à l’importation des médicaments via la filière indienne. La majeure partie de nos produits viennent de l’Inde et du Maghreb. Même les grandes industries pharmaceutiques européennes ont maintenant des unités de fabrication en Inde pour amoindrir les coûts de production’’, a expliqué le Dr Diagne dans un entretien avec l’APS.
Il a cependant indiqué qu’il était nécessaire de ‘’prévoir une pénurie’’, rappelant le lien de cause à effet entre pénurie de matières premières et celle des médicaments.
Mais, même si le Sénégal n’est pas touché par la pénurie de médicaments qui frappe actuellement l’Europe, cela ne veut pas dire qu’il ne pourrait pas ressentir les conséquences d’une éventuelle pénurie quelque part dans le monde, a relativisé le Dr Diagne.
‘’S’il y a une pénurie quelque part, il se pourrait qu’on le ressente. C’est une éventualité, mais nous avons pris les dispositions pour mettre au courant les gens par rapport à une éventuelle rupture d’une molécule, parce que ce qui le plus souvent est observé, c’est qu’il y a une rupture pour un produit que les gens utilisent’’, a-t-il fait savoir.
Il estime que l’essentiel est de pouvoir ‘’prévoir’’ avec le système et le dispositif fonctionnel en place. ‘’Il s’agit d’avoir l’information très tôt pour prendre les dispositions afin de juguler ces éventuelles ruptures qui pourraient survenir’’, a expliqué le Dr Diagne.
‘’Le dispositif est en place, nous interagissons avec les grossistes et s’il y a des tensions ou des risques de tensions des produits dans leurs lieux d’approvisionnement, ils nous remontent l’information pour qu’on puisse effectivement trouver des alternatives et d’autres sources d’approvisionnement afin de rendre disponibles ces molécules’’, a-t-il ajouté.
Il a indiqué que ses services sont au courant des ruptures de certains productions pharmaceutiques en Europe. ‘’Nous n’avons pas peut-être les mêmes sources d’approvisionnement. Au Sénégal, en plus de l’Europe, nous nous approvisionnons via la filière indienne surtout, qui est un productrice de principes actifs de médicaments et de produits finis’’.
Selon lui, des ruptures peuvent survenir ‘’en cas de tensions dans l’approvisionnement et des tensions [liées] au principe actif qui va permettre la fabrication du produit’’.
‘’Il peut y avoir des retards dans la livraison. Ces ruptures ponctuelles sont réglées tout juste après l’approvisionnement du produit’’, a-t-il ajouté.
‘’Dans la plupart des cas, les gens font une fixation sur des produits, et non pas sur la molécule en tant que telle. Si un médicament n’existe plus, les gens disent qu’il y a une rupture, alors qu’il y a des équivalents de la même molécule qui peut être substituée pour être utilisée’’, a-t-il fait remarquer.
Il a rappelé l’existence de la division du suivi des approvisionnements dont ‘’le but est de prévenir effectivement les risques de ruptures et de proposer des alternatives’’.
Pfizer étend son offre à 500 médicaments au profit de pays à revenu faible
https://www.sudquotidien.sn La société pharmaceutique américaine, Pfizer, a annoncé une expansion significative de son offre de produits, lequel passe de 23 à environ 500 médicaments et vaccins, dans le cadre de son engagement en faveur d’un ‘’Accord pour un monde plus Sain », au bénéfice de plus d’un milliard de personnes vivant dans 45 pays à revenu faible, a appris l’APS de la firme pharmaceutique, jeudi. Selon un communiqué de Pfizer, cet accord est ‘’une initiative transformatrice, en collaboration avec les gouvernements et les leaders de la santé mondiale pour réduire considérablement les inégalités en matière d’accès à la santé qui existent entre de nombreux pays à faible revenu et le reste du monde’’. L’accord qui a été lancé en mai 2022 ‘’comprenait initialement un engagement de Pfizer sans but lucratif pour l’accès à 23 médicaments et vaccins brevetés de qualité produits par Pfizer, disponibles aux États-Unis et dans l’Union européenne, dans 45 pays à faible revenu’’. Depuis son lancement, ‘’l’Accord pour Un Monde Plus Sain continue de progresser dans sa lutte pour l’équité en sante mondiale, tant par la fourniture de médicaments et de vaccins que par le renforcement des systèmes de santé », indique-t-on dans le communiqué.
Kaolack : l’ASEJ fait la promotion des disciplines scientifiques auprès d’acteurs du système éducatif
Kaolack, 9 fév (APS) – L’Amicale des anciens stagiaires et étudiants sénégalais au Japon (ASEJ) a sensibilisé, jeudi, à Kaolack (centre), les acteurs du système éducatif, sur l’importance des études scientifiques dans le processus de développement du pays, a constaté l’APS.
Les membres de cette association ont initié cette activité de sensibilisation en marge de l’installation d’une antenne de la coordination régionale de l’ASEJ à Kaolack, une structure qui va coordonner toutes les activités de l’Amicale au niveau local.
‘’Nous en avons profité pour organiser des activités de partage d’expériences que nous avons vécues au Japon, surtout dans le domaine des sciences et des mathématiques. Nous avons jugé important de mener une politique d’accompagnement des jeunes dans le domaines des sciences’’, a expliqué le président de l’Amicale, Abdou Malib Bâ.
Prenant part à la rencontre, l’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, a signalé que ‘’sur douze mille’’ candidats de la région à l’examen du baccalauréat en 2021, il y avait seulement .‘’vingt-huit’’ candidats en série S1.
‘’C’est pourquoi, avec l’appui de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale), nous sommes là avec les différentes expériences acquises au Japon, pour les partager avec nos compatriotes pour les sensibiliser et les motiver à embrasser les filières scientifiques afin que nous puissions disposer de beaucoup d’ingénieurs dans les domaines scientifiques’’, a insisté M. Bâ.
Il a signalé qu’il y a ‘’plus de trois mille cinq cent stagiaires, dans plusieurs domaines’’, notamment dans les matières scientifiques, de l’éducation et de la formation, des infrastructures, de l’eau et de l’assainissement, de la santé, entre autres.
‘’Jusque-là, nos activités sont menées à Dakar. C’est ainsi que nous avons pensé devoir aller vers l’installation de coordinations au niveau des quatorze régions du pays, qui vont nous permettre de pouvoir continuer la sensibilisation, au lieu d’attendre toujours seulement l’implication des membres du bureau national’’, a indiqué le président de l’ASEJ.
L’inspection d’académie de Kaolack s’est engagé à accompagner cette initiative qui promeut l’adhésion massive des élèves dans les filières scientifiques.ADE/AKS/OID
Bassirou Lo,nouveau doyen de la Faculté des sciences et techniques de l’UCAD
Dakar, 9 fév (APS) – Le professeur de physique Bassirou Lo a pris fonctions, mercredi, comme doyen de la faculté des sciences et techniques de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, en remplacement de Mamadou Sidibé, nommé coordonnateur du projet de l’université Souleymane Niang de Matam (nord), a appris l’APS de ladite institution universitaire.
‘’Je lui souhaite une bonne réussite et l’invite à être ouvert au dialogue, à avoir une bonne capacité d’écoute et de discernement pour réussir sa mission’’, a dit le doyen sortant en parlant de son successeur.
Bassirou Lo s’est fixé comme objectif de ‘’relever le défi de la valorisation et de l’amélioration de la qualité et de la pertinence de la formation et des méthodes d’enseignement’’, rapporte un communiqué de la faculté des sciences et techniques.
Le nouveau doyen a soutenu une thèse de doctorat d’Etat de physique en 2012, selon le site d’information de l’UCAD.SMD/ASG/ESF
Plaidoyer pour l’intégration des sciences islamiques à l’Université de Matam
Matam, 9 fév (APS) – »Kawral Sandadji Fouta », une association regroupant des étudiants en sciences de l’éducation religieuse, a, par la voix de son secrétaire général, Mamadou Youry Sall, réclamé, jeudi, l’intégration d’un département en sciences islamiques dans la future université de Matam.
‘’Il nous faut une université inclusive qui prenne en charge l’ensemble des préoccupations, notamment une éducation religieuse. On a aussi besoin d’un système éducatif islamique très fort pour permettre aux étudiants formés dans les écoles coraniques de ne plus sortir du Sénégal pour aller étudier en Egypte’’, a-t-il dit.
Le Professeur Sall, enseignant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, intervenait à l’occasion d’une conférence de presse.
A l’en croire, il est temps de revoir l’offre éducationnelle religieuse à la base ‘’tout en considérant davantage les écoles coraniques traditionnelles ».
Les filières comme la Charia et le Droit islamique doivent être enseignés dans la future université de Matam, d’après Mamadou Youry Sall, lui même ancien étudiant de l’Université d’Al Azhar.
‘’Ce sont les deux filières les plus demandées par les Sénégalais sortant des écoles coraniques. Beaucoup d’entre eux se rendent à Al Azhar, au Caire pour les étudier. La théologie, la grammaire et l’histoire sont aussi très demandées par nos compatriotes’’, a fait savoir le Pr Sall.
Il a souligné que toutes ces filières peuvent être ouvertes au Sénégal en s’appuyant sur d’anciens pensionnaires de cette prestigieuse université égyptienne. AT/OID/AKS
CENTENAIRE DU PRYTANÉE MILITAIRE DE SAINT-LOUIS : Une célébration de l’excellence et de l’intégration africaine
https://www.enqueteplus.com Le Prytanée militaire de Saint-Louis fête ses cent ans d’existence, cette année. La cérémonie de lancement de ce centenaire est prévue le 11 février prochain. L’excellence et l’intégration africaine seront ainsi célébrées.
Un siècle ! Ça mérite vraiment une célébration. Les anciens enfants de troupe en sont conscients et ont décidé de donner un cachet particulier aux cent ans de leur école. Après une randonnée pédestre organisée samedi dernier et ‘’Leaning Day’’ le lendemain, le la de cette fête sera officiellement donné ce samedi à Saint-Louis. Ce sera, annonce-t-on, en présence du président de la République du Sénégal Macky Sall. Mille six cents personnes sont attendues dans la ville du Nord, dont 15 délégations étrangères.
La célébration se poursuivra durant tout le long de l’année 2023, d’après le président de l’Amicale des anciens enfants de troupe Saliou Momar Dieng. »Vendredi, nous allons démarrer le ‘Dello Ndioukeul’. C’est une série d’activités civilo-militaires dont des consultations médicales gratuites pour les populations de Bango, sur toutes les spécialités (cardio, neuro et ophtalmo). Il y aura un suivi et des médicaments seront offerts », a annoncé M. Dieng en conférence de presse hier au cercle mess des officiers, Dakar.
Il est également prévu la réhabilitation de salles de classe de deux écoles. L’une est un abri provisoire se trouvant à Bango et l’autre est l’école Sergine Babacar Guèye. Toujours dans le cadre de la célébration, il est envisagé des activités de reboisement, une mise en place de deux citernes de 1 000 l et des équipements matériels.
Une école d’excellence et d’intégration africaine
Créé en 1923, le Prytanée militaire de Saint-Louis a eu à former de nombreux cadres africains, avec 15 nationalités reçues en dehors du Sénégal. Une flopée de cadres qui donnent satisfaction à leur pays, selon Saliou Momar Dieng. »Ils occupent des positions importantes, civiles ou militaires, dans leurs pays respectifs. Au Sénégal, le prytanée a donné beaucoup de hauts commandants à la gendarmerie : les généraux Mamadou Guèye Faye, Meissa Niang, Cheikh Sène. Pour l’armée, il y a l’ancien Cemga Abdoulaye Fall et Pape Khalil Fall, actuel chef de l’État-major », liste-t-il. Parmi les produits du prytanée, il y a aussi les ministres Serigne Mbaye Thiam, Amadou Moustapha Ba, Alioune Ndoye, Oumar Sarr ; des diplomates, des professeurs d’université.
Conditions d’intégration
Revenant sur les conditions d’entrée dans cet établissement, M. Dieng note qu’il faut être brillant. Pour avoir la chance de réussir le concours, l’élève en classe de CM2 ne doit pas être moyen, mais excellent. »Le concours est très sélectif. Parfois, sur 3 000 à 3 500 candidats, il n’y a que 65 qui sont retenus », soutient-il. »Les 50 premiers sont affectés à Saint-Louis et les 15 autres sont dispatchés dans le cadre de la coopération avec les pays tiers, dans les autres prytanées comme le Niger, le Burkina Faso, le Gabon, le Mali, le Bénin et la Côte d’Ivoire », poursuit Saliou Momar Dieng.
Pourtant, au début de sa création, cette école était réservée aux fils de chefs. Après, elle est devenue l’école des fils d’officiers. De mutation en mutation, elle est devenue l’école militaire préparatoire africaine qui formait des cadres pour des armées africaines. Elle est baptisée Prytanée militaire Charles Ntchoréré de Saint-Louis (PMS) par le premier président sénégalais Léopold Sédar Senghor, en 1973. Le parrain est un ancien officier français d’origine gabonaise, qui a eu à commander l’école. Il a été fusillé durant la Seconde Guerre mondiale.
En effet, selon Saliou Momar Dieng, il n’était pas considéré par les Allemands comme un officier, mais un prisonnier africain. Et il a refusé d’être traité comme tel. »Il a eu à montrer des signes de bravoure, de courage, d’intelligence et de leadership », renseigne M. Dieng.
Vers l’adoption d’un décret garantissant la rémunération de la copie privée
Dakar, 9 fév (APS) – Aziz Dieng, conseiller technique au ministère de la Culture et du Patrimoine Historique, a indiqué jeudi à Dakar, qu’un décret autorisant l’application de la rémunération de la copie privée sera adopté dans une semaine, ouvrant la voie au reversement d’une somme compensatoire aux artistes dont les œuvres ont été copiées dans un cadre non commercial et non professionnel.
‘’Cela a tardé, mais mieux vaut tard que jamais. La semaine prochaine en conseil des ministres, la rémunération pour copie privée sera en discussion. Il y a eu beaucoup de lobbying. Nous avons rencontré le Premier ministre (Amadou Ba), les cadres du ministère des Finances’’, a-t-il notamment déclaré.
Aziz Dieng représentait le ministre de la Culture, Aliou Sow à l’ouverture de la quatrième édition du ‘’Dakar music expo’’ (DMX) (du 9 au 11 février). L’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot et de nombreux artistes et promoteurs culturels de plusieurs pays du continent participant à l’évènement ont assisté à la cérémonie d’ouverture.
Cette année le ‘’Dakar music expo’’ porte sur le thème : ‘’ ‘’la digitalisation de l’industrie musicale ».
Le conseiller technique au ministère de la Culture et du Patrimoine Historique a fait savoir qu’au Sénégal, l’évaluation faite par les services des douanes ont fait ressortir que pour les smartphones ou autres téléphones portables, dès la première année d’application, l’estimation minimale est de 1,5 milliard de Francs CFA.
‘’C’est extrêmement important cette rémunération pour copie privée’’, a-t-il commenté en estimant que dans deux voire trois ans la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) pourrait percevoir plusieurs milliards si la rémunération de la copie privée venait à être appliquée.
‘’Ce sera plus important que la perception du droit d’auteur et droits voisins’’, a précisé Dieng par ailleurs président du Comité permanent du droit d’auteur et des droits connexes de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).
Le Sénégal a beaucoup copié sur le modèle français en mettant en place une commission regroupant les représentants des commerçants, des consommateurs, du ministère du commerce, des douanes et du ministère des Finances.
Il s’est également inspiré du modèle burkinabé pour évaluer le coût de perception sur les supports et les appareils d’enregistrement de la copie privée, affirmé Aziz Dieng en faisant savoir qu’un pourcentage consensuel de 2,5 % avait été retenu au Sénégal sur les prix des objets assujettis, en accord avec les associations de consommateurs et de commerçants.
A en croire Dieng la rémunération pour copie privée est la principale source et représente une somme plus importante pour les perceptions des droits d’auteur et droits voisins sur le continent africain.
En Algérie, au Burkina Faso, la copie privée est la perception la plus importante, a-t-il fait valoir.
L’application de la rémunération pour la copie privée a plusieurs fois été réclamée par la SODAV.
Il représente une somme compensatoire pour les auteurs d’œuvres d’art, artistes interprètes, producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes dont les créations ont été copiées dans un cadre non commercial et non professionnel, avait souligné en juin dernier le directeur général de la Sodav, Aly Bathily.
Cette forme de rémunération est prise en compte par la loi sénégalaise du 25 janvier 2008 relative au droit d’auteur et aux droits voisins, avait alors rappelé la présidente du conseil d’administration, Ngoné Ndour.FKS/AKS/OID
Thiès : Macky Sall en visite ce vendredi au Camp militaire Général Joseph Louis Tavarez DA SOUZA
https://www.sudquotidien.sn Dans la capitale du rail, depuis, hier, mercredi soir, dans le cadre du conseil des ministres décentralisé, le président Macky Sall, profitera pour effectuer une visite ce vendredi 10 février 2023, à partir de 9h-30, le camp militaire Général Joseph Louis Tavarez DA SOUZA de Thiès, a-t-on appris d’un communiqué de la DIRPA. En effet, indique le document de la direction de l’information et des relations publiques des armées, le chef de l’Etat va saisir cette occasion pour procéder à l’inauguration de plusieurs infrastructures.
Le chef de l’Etat Macky Sall va effectuer ce vendredi une visite au camp Général Joseph Louis Tavarez DA SOUZA de Thiès (ex-base) à partir de 9h-30. A cet effet, Macky Sall, profitera de cette visite pour inaugurer plusieurs neuves ou réhabilitées.
Abritant plusieurs unités et écoles militaires, ce camp vient en effet de bénéficier d’un important programme de construction et de rénovation d’infrastructures. Il s’agit notamment d’après le communiqué de la DIRPA de postes de commandement, d’amphithéâtre et de salles de cours, de parcours d’entrainement, d’un établissement hospitalier, de logement et d’espaces d’alimentation, de loisirs et de sports.
Pour rappel, le président de la République, Macky Sall, séjourne depuis hier, mercredi soir, à Thiès dans le cadre du conseil des ministres décentralisé.Ousmane Goudiaby
AFFAIRE HÔPITAL ARISTIDE LE DANTEC : La colère et les exigences des travailleurs
https://www.enqueteplus.com Hier, face à la presse, le Collectif pour la défense et la sauvegarde de l’hôpital Aristide le Dantec s’est prononcé sur certaines questions liées à la réhabilitation de l’hôpital. Il a porté le plaidoyer pour que le personnel de santé soit rétabli dans ses droits et sorti de la précarité.
Il y a de cela six mois que l’hôpital Aristide Le Dantec a été officiellement fermé, pour des travaux. Depuis, le personnel soignant s’est constitué en collectif, pour défendre les intérêts des travailleurs de cet établissement hospitalier. Hier, devant la presse, le collectif a informé de la situation préoccupante autour de la reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec.
« S’agissant de la reconstruction en tant que telle, les travailleurs, comme tous les Sénégalais, demandent la publication des contrats, s’ils existent, mais aussi le respect des délais de livraison (le 31 décembre 2023) », a déclaré Mangue Ngom. Ce dernier considère que ceci a été annoncé par le président de la République et le ministre de la Santé.
Le porte-parole du Collectif pour la défense et la sauvegarde de Le Dantec de poursuivre : « Pour ce qui concerne les salaires et les avantages du personnel, l’État, par le biais du ministère de la Santé, avait pris l’engagement de tout garantir, durant toute la période de reconstruction. Lors d’une réunion avec l’actuelle ministre de la Santé et de l’Action sociale, elle leur a signifié que le budget alloué à l’hôpital Aristide Le Dantec a été reconduit. »
Dès lors, il estime qu’il est urgent pour l’État de poser des actes tendant à garantir les salaires des travailleurs et tous les avantages y afférents.
Très remontés contre l’État du Sénégal, au regard des situations insoutenables qu’ils traversent, les travailleurs ont dénoncé l’injustice qu’ils subissent. « Il est, en effet, inadmissible que ces travailleurs, qui totalisent plus de 15, 18, 20 ans de service, soient du jour au lendemain jetés dans la rue par le ministère, avec la complicité de syndicalistes véreux », tempête Ngom. Le collectif exige que ces travailleurs soient reversés dans la Fonction publique comme leurs collègues. Également, il demande qu’un audit du personnel soit fait, afin de mettre au clair les recrutements par copinage et liens familiaux au sein de l’hôpital, même après sa fermeture.
Après avoir formulé la demande pour que les prestataires de l’hôpital soient affectés dans les autres structures, avec la ratification des conventions en bonne et due forme, ils ont saisi l’occasion pour « exiger la libération inconditionnelle de leur camarade El Hadj Abdoulaye Dione, incarcéré à la prison de Rebeuss depuis plus de quatre mois, pour avoir simplement défendu ses droits ». Ce faisant, ils se sont mis à scander en chœur : « Libérez Abdoulaye Dione ! »
« Qu’est-ce qui justifie le choix de Quantum et Ghesa à la place de Genitec du Sénégal »
Hier, les travailleurs ont tenu à faire une précision : « C’est nous-mêmes qui avons fait des conférences de presse et des sorties pour demander qu’on puisse reconstruire l’hôpital Aristide Le Dantec. L’initiative vient du personnel. Parce que les bâtiments étaient vétustes. Donc, on avait demandé que l’hôpital soit reconstruit. Nous sommes preneurs », a déclaré Mangue Ngom.
Mais il se pose des questions sur le choix des entreprises devant mener les travaux de réhabilitation. La société Genitec International, fondée par un Sénégalais, s’est proposée pour la reconstruction de l’hôpital Le Dantec, en finançant entièrement les travaux. Mais hélas, c’est aux promoteurs espagnols Quantum et Ghesa que le projet a été confié. « Genitec International, c’est un promoteur sénégalais qui avait déjà le financement nécessaire. Les 92 milliards étaient disponibles. L’argent a été déjà mobilisé. C’est dans ses comptes. Donc, à notre grande surprise, l’État l’a écarté au profit des Espagnols que sont Quantum et Ghesa », dénonce M. Ngom, avant de préciser qu’ils n’ont pas un problème de nationalité. « Tout le monde peut exercer là où il veut. Mais si un Sénégalais parvient à trouver le financement nécessaire de 92 milliards… Moi, je ne sais pas. Peut-être que nous aurons l’opportunité de poser la question à Monsieur le Président de la République. Qu’est-ce qui justifie le choix de Quantum et Ghesa à la place de Genitec International qui est un Sénégalais ? », se demande-t-il.
« Le titre foncier de l’hôpital Le Dantec est de 9 ha au lieu de 6 ha »
À l’inverse de ce que beaucoup se faisaient comme idée sur les 6 ha de l’hôpital, ce membre du collectif, sous le couvert de l’anonymat, révèle que l’hôpital Aristide Le Dantec englobe une superficie de 9 ha. « C’est 9 ha au lieu de six. Un hectare cinquante est alloué à Pasteur. Ça n’a pas été vendu. On l’a donné à Pasteur. Pasteur fait partie du titre foncier de l’hôpital Aristide Le Dantec. Et la Sones, qui est de l’autre côté, c’est un hectare cinquante. Ç’a été donné comme ça. Mais pas vendu. Au lieu que les gens parlent de 6 ha, le titre foncier de l’hôpital Le Dantec, c’est 9 ha », a-t-il expliqué.
MOUHAMADOU RASSOUL KANE (STAGIAIRE)
Loyers : la décision du Conseil constitutionnel revêt « un intérêt scientifique considérable », estime un juriste
Dakar, 9 fév (APS) – La décision du Conseil constitutionnel du 1er février 2023 autorisant la délégalisation de la loi n° 2014-03 du 22 janvier 2014 sur le loyer revêt un « intérêt scientifique considérable », estime, Papa Assane Touré, secrétaire général adjoint du gouvernement chargé des Affaires juridiques
‘’(…) la décision du Conseil constitutionnel du 1
er février 2023 présente un intérêt scientifique considérable pour avoir, en quelque sorte, sur l’initiative du Premier ministre, fait renaître de ses cendres, la procédure constitutionnelle de la délégalisation qui avait disparu dans les décombres de la défunte Cour suprême’’, estime M. Touré, magistrat hors hiérarchie, docteur en droit privé et sciences criminelles.
Il a dressé ce constat dans une contribution parue dans le quotidien national Le Soleil.
Selon lui, ‘’face à une tendance à héberger dans les lois des dispositions de nature réglementaire, cette procédure spectaculaire constitue un puissant mécanisme permettant d’assurer le respect par l’Assemblée nationale du domaine du règlement (…)’’. Elle représente aussi ‘’un formidable outil de gouvernance normative garantissant l’efficacité des interventions du Gouvernement’’, souligne-t-il..
Selon le juriste, par sa décision du 1
er février 2023, ‘’le Conseil constitutionnel a jugé que la loi n° 2014-03 du 22 janvier 2014 précitée a un caractère semi-législatif et semi-réglementaire. Cette décision présente un grand intérêt du point de vue légistique, pour ouvrir la voie à la modification, par voie décrétale, de certaines dispositions de la loi n° 2014-03 du 22 janvier 2014’’, analyse-t-il.
Dans son texte, il rappelle que ‘’la procédure de délégalisation encore appelée +déclassement+ est instituée par l’article 76, alinéa 2 de la Constitution’’.
Selon lui, ‘’cette disposition habilite le Conseil constitutionnel, à la demande du président de la République ou du Premier ministre, à déclarer qu’un texte de forme législative (loi ordinaire, ordonnance ratifiée notamment), intervenu dans le domaine du règlement, a, dès lors, un caractère réglementaire
’’.
‘’Au Sénégal, rappelle-t-il, beaucoup des textes de forme législative avaient été pris avant l’indépendance et dans les années 60 et 70. Pendant ces périodes, le Gouvernement a souvent bénéficié d’habilitations législatives lui permettant de prendre des ordonnances intervenant dans le domaine législatif.’’
Il explique que c’est pour cette raison que ‘’ plusieurs textes de forme législative ont été par la suite délégalisés, sur la demande des autorités exécutives’’.
Une procédure tombée en désuétude
‘’Ainsi, après avoir été mobilisée à plusieurs reprises par les pouvoirs publics, la procédure constitutionnelle de délégalisation est tombée en désuétude. À notre connaissance, la dernière mise en œuvre de cette procédure remonte à la décision de la défunte Cour suprême rendue le 18 août 1971’’.
Il relève que ‘’près d’un demi-siècle après, les concertations sur la réduction du coût de la vie ont donné l’occasion au Conseil constitutionnel de +ressusciter+ la procédure de délégalisation’’.
‘’En effet, face à l’augmentation exponentielle des loyers qui affecte considérablement les revenus des ménages, la loi n° 2014-03 du 22 janvier 2014 portant baisse des loyers n’ayant pas été calculés suivant la surface corrigée a été adoptée. Ainsi, devant l’inadaptation du système de la surface corrigée aux réalités sociologiques, le législateur a fixé les montants des loyers des baux à usage d’habitation en ayant recours à un système de pourcentages’’, fait-il observer.
Mais neuf ans après l’entrée en vigueur de la loi n° 2014-03 du 22 janvier 2014, force, selon lui, est de constater que ‘’l’objectif de la réduction des loyers escompté était loin d’être atteint en raison notamment des stratagèmes utilisés par certains bailleurs et acteurs de l’immobilier pour contourner la législation civile et de l’absence d’un mécanisme institutionnel de régulation des loyers’’.
D’après lui, c’est sur la base de ce constat que ‘’les pouvoirs publics ont engagé des concertations nationales sur la lutte contre la vie chère ayant impliqué toutes les forces vives de la Nation’’.
Selon lui, l’opérationnalisation de la décision de l’Etat de baisser les loyers a ‘’exigé la révision de la loi n° 2014-03 du 22 janvier 2014 qui avait déjà gravé dans le marbre législatif les montants des loyers’’.
‘’Ainsi, par lettre n° 0130/PM/SGG/SGA/JUR/SP du 26 janvier 2023, reçue et enregistrée au greffe le 27 janvier 2023 sous le numéro 2/C/23, le Premier ministre a saisi le Conseil constitutionnel en procédure d’urgence, d’une requête ayant pour objet de faire déclarer le caractère règlementaire de la loi n° 2014-03 du 22 janvier 2014, en application de l’article 76, alinéa 2 de la Constitution’’.ASG/AKS/OID
UGB : une journée d’études sur la cohabitation au Sénégal, samedi
Saint-Louis, 9 fév (APS) – Le département Sciences politiques de l’Unité de formation et de recherche des Sciences juridiques et politiques (UFR SJP) de l’université Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis organise samedi prochain une journée d’études sur « la cohabitation politique au Sénégal », annonce un communiqué reçu à l’APS.
Cette journée sera une occasion pour les enseignants-chercheurs du département droit public de cette UFR et les étudiants de mettre en lumière les aspects relatifs à la coexistence institutionnelle, souligne le texte.
Des acteurs politiques dont certains membres de la 14-éme législature de l’Assemblée nationale prendront part aux 10 panels prévus à cet effet.AMD/ASG/BK
Dernière alerte d’un Cassandre!(Commentaire) Par Mamadou Oumar NDIAYE
D’un côté, un Pouvoir aux abois qui a surarmé ses forces de sécurité et dont on dit qu’il possède des milices; en face, des milliers de jeunes gens fanatisés qui rêvent d’être des martyrs pour leur cause et pour défendre leur leader-gourou. Le Sénégal n’a jamais été aussi proche d’un embrasement. C’est peu de dire que les citoyens ont tous peur, que les amis du Sénégal s’inquiètent, que les investisseurs, à défaut de se faire la malle, ont gelé tous leurs projets d’investissements. Pendant ce temps, et malgré les mesures prises censées diminuer les prix des denrées de première nécessité et récemment des loyers, jamais les Sénégalais n’ont été confrontés à une baisse aussi drastique de leur pouvoir d’achat au point que la classe moyenne soupape sociale et filet de sécurité par excellence s’est littéralement effondrée.
Bref, tous les ingrédients d’un cocktail explosif sont réunis en ce moment dans notre pays. On parle de 2024 mais au rythme où vont les choses, la déflagration paraît plutôt proche voire imminente ! De ce point de vue, ce weekend de tous les dangers sera particulièrement à surveiller. Mais il est encore temps, peut-être, pour les médiateurs et autres régulateurs sociaux d’entrer en action pour désamorcer la tension et éteindre la mèche du baril de poudre qui est déjà allumée. Encore une fois, il suffirait d’une étincelle pour que tout saute. La faute à un régime autiste qui refuse de comprendre qu’aucune soldatesque ne peut mater un peuple déterminé. Et que la politique, c’est l’art du compromis.
Remettant, ce mardi, le prix Houphouët-Boigny pour la paix à l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel, le président de la République a dit qu’entre autres qualités, elle mérite cette récompense « pour son œuvre de femme d’Etat avisée qui a su toujours cultiver le dialogue et le compromis ». Justement, Monsieur le président de la République, ce dialogue et ce compromis, c’est ce qu’il faut promouvoir dans notre cher pays et jeter aux orties cet art de gouverner par la répression si prisé par vos amis Erdogan et Kagamé ! Hélas, tous ces préfets, ces chefs policiers, ces chefs gendarmes, ces juges aux ordres et autres fonctionnaires zélés ne comprennent pas qu’à force de s’acharner sur Ousmane Sonko, ils accélèrent… la cadence de son entrée au Palais de la République !
Ndlr : A force d’alerter, de faire des prédictions apocalyptiques, je risque d’apparaître comme une sorte de Nostradamus, un Cassandre, un oiseau de mauvais augure. Ne voulant pas, à force de crier au loup, voir apparaître sa queue ou encore faire de l’acharnement, ceci est sans doute la dernière alerte que je lance ! Oh, rassurez-vous, je ne vais pas casser ma plume mais sans doute parler de choses moins stressantes car il n’est chose plus difficile que de parler à des autistes…ou à des gens déterminés à se rentrer dedans. Dieu sauve le Sénégal !M.O.N du journal Le Témoin
Relations heurtées avec les maires de l’opposition : le chef de l’Etat «arme» l’administration territoriale
https://www.sudquotidien.sn Le président de la République a brandi à nouveau le bâton contre les élus qui auraient un comportement « anti-républicain ». S’exprimant hier, jeudi 9 février, lors du Conseil présidentiel territorialisé qu’il a présidé à Thiès dans le cadre des Conseils des ministres décentralisés, le chef de l’Etat, après avoir salué le comportement « républicain » du maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a invité l’administration territoriale à « appliquer la loi dans toute sa rigueur » contre les élus qui ont un comportement « anti-républicain ».
Le président de la République en remet une couche dans ses rapports avec les maires de l’opposition. Prenant la parole hier, jeudi 9 février, lors du Conseil présidentiel territorialisé qu’il a présidé à Thiès dans le cadre d’un Conseil des ministres décentralisé, le chef de l’Etat a salué le comportement « républicain » du maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, élu sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw). Ce dernier, s’est, en effet, mobilisé dans l’organisation de cet événement. « Je remercie le maire de la Ville qui comprend son rôle de magistrat de la Ville de Thiès et nous l’appuierons en tant que tel. C’est de notre devoir d’accompagner aussi les maires qui sont au service des populations », a lancé le président de la République qui ne s’est pas s’arrêté-là. Et pour cause, poursuivant son propos, le président de la République a brandi la cravache contre les élus qui ont un comportement « anti-républicain ». « Ce n’est pas parce qu’on a été élu maire qu’on ne fait pas partie de la République. Ce n’est pas possible. La mairie doit être dans la même dynamique que l’État. Nous sommes un État décentralisé mais unifié », a-t-il fait remarquer avant de marteler. « Il faut que cela soit très clair pour tous les maires. Les autorités chargées de la Décentralisation doivent noter ces manquements et prendre les mesures qu’exige la situation pour appliquer la loi dans toute sa rigueur ». C’est la deuxième fois que le chef de l’Etat fait ses mises en garde, particulièrement en direction des maires élus sous la bannière de l’opposition. S’exprimant en effet lors de la célébration de la Journée nationale des collectivités territoriales le 11 décembre 2022 dernier à Dakar, le Président Macky Sall avait lancé sur un ton musclé à l’endroit du maire de Ziguinchor et ses camarades du Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) qu’« il ne peut y avoir dans le pays qu’une seule structure regroupant les élus locaux et reconnue par le gouvernement ». En effet, dans la foulée des élections territoriales du 23 janvier 2022 qui ont consacré leurs victoires dans les grandes villes, les responsables de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) réunis autour du leader de Pastef, Ousmane Sonko, Khalifa Sall (Taxaw Dakar), Serigne Moustapha Sy (Pur) et Malick Gakou (Grand parti) se sont démarqués de l’Association des maires du Sénégal (Ams). Ils avaient ainsi lancé leur propre structure : le Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) que le chef de l’Etat avait disqualifié ; en des termes assez rugueux.
NANDO CABRAL GOMIS
«Nous lançons un ultimatum à Macky SALL pour la libération de tous les otages politiques»,annonce Sonko
https://www.sudquotidien.sn Ousmane sonko, n’en peut plus, face à des arrestations tous azimuts des gens de son camp. Face à situation, il donne un ultimatum au président pour la libération de tous « les otages politiques ». Il l’a fait savoir sur sa page Facebook. Par ailleurs, le leader de Pastef, n’écarte pas de déclencher des séries de manifestations simultanées sur tout le territoire national et dans la diaspora.
« Nos militants interpellés à Mbacké ont été libérés et nous lançons un ultimatum à Macky SALL pour la libération de tous les otages politiques. Autrement, nous déclencherons, sans déclaration préalable, des séries de manifestations simultanées sur tout le territoire national et dans la diaspora », annonce sur les réseaux sociaux, Ousmane Sonko.
Par ailleurs, il souligne s’être rendu à Aïnoumany (Tivaouane) où il a été chaleureusement reçu par Serigne Habib Sy, avec lequel, il a tenu des échanges dit-il fructueux pendant des deux longues heures, sur la situation du pays et sur d’autres sujets, avant de donner rendez-vous à Mbacké demain !Ousmane Goudiaby (
sudquotidien.sn)
Dr Babacar Diop, maire de la ville : «Je serai l’homme le plus heureux du monde,le jour où j’assisterai au redémarrage des activités du Chemin de fer»
https://www.sudquotidien.sn La sempiternelle question de la relance des Chemins de fer est revenue lors de l’intervention du maire de la ville, le Dr Babacar Diop. Prenant la parole lors du conseil présidentiel territorialisé dans la cité du rail, Mr Babacar Diop a réitéré sa ferme volonté de revoir les trains circuler et faire retentir leurs sifflets. « Je serai toujours un défenseur de la relance des Chemins de fer. La réponse que vous aviez donnée la dernière fois me rassure, mais encore une fois, M. le Président de la République, je serai l’homme le plus heureux du monde le jour où j’assisterai au redémarrage des activités des Chemins de fer ici à Thiés », a-t-il fait savoir.
Pour lui, au-delà du symbole que représentent les chemins de fer, les rails ont beaucoup contribué au développement cette cité. « Thiès est un don du rail. Cette ville a été produite par le rail. C’est le rail qui a transformé cette ville et a fait de Thiès la seconde ville du Sénégal au plan économique et aujourd’hui, la première ville parce qu’elle est la capitale administrative de notre pays pendant quatre jours », explique-t-il. Selon lui, le redémarrage va beaucoup contribuer au développement du tissu industriel indispensable pour le développement d’un pays. » Vous avez un plan Sénégal émergent et l’on ne pourra jamais transformer notre économie sans l’industrialisation, donc vous avez une belle opportunité de faire de cette région la capitale industrielle de notre pays », renchérit-il. Il a également invité le Président Macky Sall à lancer le redémarrage des chantiers de Thiès. « Nous vous demandons aussi de revenir sur les chantiers de Thiès, de les évaluer pour un redémarrage. Nous les Thiessois en avons besoin et nous osons espérer compter sur votre ouverture et votre disponibilité », a-t-il tenu à faire remarquer…
Ousmane Sonko sur la forte mobilisation a l’accueil du chef de l’Etat à Thiès : «Même s’il manigance et force sa candidature,il n’aura même pas 20%»
https://www.sudquotidien.sn L’écho de la forte mobilisation constatée à l’accueil du chef de l’Etat à Thiès dans le cadre du Conseil des ministres décentralisé s’est invité hier, jeudi 9 février, au menu de la visite du leader de Pastef dans la commune de la Patte-d’Oie. S’exprimant devant la presse, Ousmane Sonko a craché sur cette mobilisation exceptionnelle du président de la République. En effet, selon lui, les responsables de la mouvance présidentielle « ont emmené des cars du Fouta jusqu’à Thiès pour « bluffer et sauver la face ». « Aller à Thiès après toutes ces défaites, se permettre d’emmener des cars remplis de militants des autres régions et oser dire que je suis le propriétaire de Thiès, cela veut dire que je reconnais ma défaite. Le président même s’il manigance et force sa candidature, il n’aura même pas 20% », a-t-il martelé.
NANDO CABRAL GOMIS
« VOTRE VISION VA BIEN AU-DELA DE DIAMNIADIO »
https://emedia.sn Le Président du parti Rewmi et par ailleurs, Président du Conseil économique social et environnemental (CESE), Idrissa Seck n’a pas tari d’éloges à l’égard de son allié, le Président Macky Sall. À l’ouverture du Conseil présidentiel ouvert ce jeudi 9 février à Thiès, Seck est revenu sur la question des « travaux du pont enjambant le fleuve Sénégal pour nous relier à la République soeur de Mauritanie et nous conduire vers Tanger et à quelques kilomètres de l’Europe, par voie terrestre ».
Mieux, il a fait le focus sur l’agenda diplomatique du Président Sall. « Je vous ai vu vous battre avec élégance et fermeté pour défendre les intérêts de l’Afrique dans le monde, en Occident, comme en Orient. Comme en atteste votre récente visite à Poutine pour que la guerre russo-ukrainienne n’impacte pas les populations africaines », affirme-t-il. Avant de conclure pour dire : « Vous avez fait la preuve que votre vision va bien au-delà de Diamniadio ».
«THIÈS VOUS A OUVERT SES BRAS MAIS…»
Prenant la parole devant le chef de l’État, Macky Sall, qui préside à l’instant le Conseil présidentiel pour le développement de la région de Thiès, le maire de la Ville, Dr Babacar Diop (opposant) a indiqué que « nous sommes dans le temps de la République. » Ce temps, dit-il, « qui peut produire le miracle, d’effacer les couleurs de partis ou de coalition, les appartenances religieuses ou ethniques ou même régionalistes. » Parce qu’a-t-il expliqué : « C’est ça qui fait la force de notre nation. » Avant d’ajouter : « C’est un honneur pour la Ville providentielle de Thiès d’accueillir ce matin la République, d’accueillir son Président, son Gouvernement, en quelque sorte toutes les Institutions.
Ce, pour vous dire que Thiès est la République, la République est Thiès. »
L’édile de poursuivre : « Monsieur le président de la République, vous avez été bien accueilli à Thiès. Ce qui signifie que Thiès vous a ouvert ses bras, son cœur et son esprit. » L’opposant s’est, toutefois, empressé d’ajouter que « cette opportunité est une occasion historique de faire des choses mémorables, qui feront de telle sorte que les Thiessois se souviendront de votre passage, ici. »
Le leader des Forces démocratiques du Sénégal (Fds/Guelwars) a tenu à préciser qu’on lui a demandé « de parler au nom des maires. » En revanche, a-t-il souligné, « je prêche d’abord pour ma chapelle. Que les maires m’excusent. Je serai toujours un défenseur de la relance du chemin de fer. La réponse que vous aviez donné la dernière fois me rassure. Mais, encore une fois, je serai l’homme le plus heureux du monde, le jour où j’assisterai au redémarrage des activités du chemin de fer, ici, à Thiès. Monsieur le Président, Thiès est un don du rail. Cette ville a été produite par le rail. Au 19e siècle, c’était un petit village. C’est le rail qui a transformé cette ville qui a fait de Thiès ce qu’elle est devenue aujourd’hui. La seconde ville du Sénégal au plan économique et la première ville parce qu’elle est la capitale administrative de notre pays pendant quatre jours. »
« Vous avez un Plan Sénégal Émergent (Pse), mais on ne pourra jamais transformer notre pays sans l’industrialisation. Vous avez une belle opportunité de faire de cette région la capitale industrielle. Nous vous demandons aussi de revenir sur les chantiers de Thiès et les évaluer pour un redémarrage des chantiers. Nous les Thiessois, nous en avons besoin. Nous osons espérer compter sur votre ouverture et sur votre disponibilité », a-t-il également préconisé.
Dr Babacar Diop de conclure : « Vous faites beaucoup d’efforts à Dakar. Nous voyons ce que vous êtes en train de faire au niveau de la corniche. C’est très beau. Votre gouvernement a l’opportunité, ici, de marquer de manière historique cette ville en transformant cette avenue qui fait 5 km pour en faire la plus belle avenue, je ne dis pas du Sénégal, mais de l’Afrique de l’Ouest ». Dié BA
En visite dans la commune de la Patte d’Oie : Ousmane Sonko annonce le premier atelier du Reels
https://www.sudquotidien.sn En visite dans la commune de la de Patte d’Oie hier, jeudi 9 février, le leader de Pastef Ousmane Sonko par ailleurs président du Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) a annoncé la tenue à partir du 1er mars prochain du premier atelier de cette instance qui regroupe des élus de la coalition Yewwi askan wi (opposition). Il faut souligner que ce déplacement a été marqué par l’intervention de la police qui a fait usage des grenades lacrymogènes pour disperser les foules de militants et autres curieux.
Le maire de la ville de Ziguinchor poursuit ses visites de courtoisie auprès de ses collègues maires de la coalition Yewwi askan wi dans le département de Dakar. Après les communes des Parcelles assainies et de Fass Gueule Tapée et de Colobane, c’était au tour de Patte d’Oie d’accueillir le leader de Pastef hier, jeudi 9 février pour une visite qui s’est soldée par l’intervention musclée des éléments de Police fortement déployés aux alentours de l’hôtel communal où devait se tenir la rencontre entre Ousmane Sonko et son collègue maire de ladite commune, par ailleurs présidente des femmes de Pastef. Accueilli par une forte mobilisation de ses militants et autres curieux qui se sont mobilisés tout autour de la mairie, le leader de Pastef a mis à contribution cette rencontre pour présenter à la mairesse Maïmouna Dièye le projet de coopération des mairies du Sénégal du Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) dont il est le président. Sous ce rapport, il a annoncé la tenue à partir du 1
er mars prochain du premier atelier du REELS dont la création continue selon lui «de déranger la majorité présidentielle».
« Le 1er mars, nous organiserons le premier atelier du REELS dont les termes de référence s’articulent autour des mécanismes qui seront mis en place pour consolider la coopération interne et aussi la gestion de chaque maire », a-t-il expliqué tout en prônant un nouveau mode de gestion des collectivités territoriales. « Nous devons gouverner par l’exemple. Les impôts récoltés doivent être reversés au sein de la population. Le second point, c’est de renverser la tendance de la structure de nos budgets. Les mairies ne sont pas des centres d’œuvres sociales. Il nous faut montrer une autre façon de gérer les communes… ». Loin de s’en tenir-là, le leader de Pastef a également profité de cette rencontre avec sa collègue pour lancer un appel à tous les élus de la coalition Yewwi Askan wi « à ne pas déroger à la règle» dans le cadre de leur gestion. « Je m’adresse aux maires de Yewwi : celui qui serait coincé par un rapport nous trahirait. Nous aurons un plan de travail au sein de ce réseau dans le cadre d’une coopération décentralisée ».
La police s’invite à la visite à coup de grenades lacrymogènes
Fortement déployés aux alentours de l’hôtel communal avec un impressionnant dispositif roulant anti-émeute (dragon et autres véhicules blindés), des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) de la Police nationale armés de boucliers, de matraques et de grenades lacrymogènes se sont invités à leur manière à cette visite du leader de Pastef. En effet, peu après la déclaration des deux responsables du Pastef, la Police est intervenue pour disperser à coup de grenades lacrymogènes la foule impressionnante qui suivait le cortège se rendant au domicile de la mairesse de la Patte-d’Oie, Maimouna Dièye.
Un des policiers s’est blessé à la main en maniant une grenade lacrymogène. Du côté des responsables de Pastef, on fait également état de blessés parmi les militants. Très remonté contre cette réaction musclée de la Police, le maire de Ziguinchor a dénoncé les tentatives d’intimidation du ministre de l’Intérieur qui le fait suivre partout où il va par la police. « L’intimidation du ministre de l’Intérieur en mettant la police derrière moi, n’est que peine perdue. Ces éléments des forces de l’ordre devraient être envoyés à la trousse des délinquants qui sèment la terreur dans les quartiers. Vouloir me suivre n’est que peine perdue et ils se lasseront parce que je poursuivrais ces visites dans les autres mairies qui sont plus de 70 collectivités territoriales », a-t-il prévenu.
NANDO CABRAL GOMIS
LE JOUR OÙ… IDY LANÇAIT LE MÊME MESSAGE À WADE
https://emedia.sn Il était parmi les premiers à lancer le combat contre la troisième candidature de Abdoulaye Wade. En 2010, Idrissa Seck avait adressé une lettre à son ancien mentor, après avoir sollicité le constitutionnaliste français, Guy Carcassone décédé en 2013, qui avait « invalidé » cette candidature. Et avec quelques termes identiques à bien des égards à ceux qu’il a utilisés, hier jeudi à Thiès, à l’endroit de Macky Sall. Comme de « garder une mention honorable sur les langues de la postérité ». Bés bi publie in extenso cette missive.
Dakar, Sénégal
Paris, le 4 novembre 2010
Frère Secrétaire général,
Votre candidature à la prochaine élection présidentielle, annoncée depuis plusieurs mois déjà, suscite débats et interpellations dans l’ensemble du pays. De toutes les questions que pose cette candidature, celle de sa conformité ou non à la Constitution de notre pays est, à mes yeux, la plus importante. Il m’est utile au préalable de vous rappeler les dispositions de notre parti relatives à la désignation d’un candidat à une élection présidentielle. L’article 20 du règlement intérieur du Pds stipule que « le candidat à la Présidence de la République est investi par le Congrès sur présentation de la Convention Nationale ou du Bureau Politique. »
Devant me prononcer en ces circonstances exceptionnelles, je me suis instruit de l’avis éclairé des plus grands experts, quant à la conformité de votre candidature avec les dispositions pertinentes de la Constitution de notre pays. Les experts que j’ai consultés sont formels : votre candidature pour un troisième mandat est inconstitutionnelle donc irrecevable. Le terme de votre mandat en cours est 2012 et ne peut être prorogé.
C’est l’opinion du Professeur Guy Carcassonne, Professeur des Universités, Agrégé des facultés de droit dont l’avis est joint. C’est celle des Professeurs et Docteurs en droit, Pape Demba Sy, Mounir Sy et Ababacar Guèye dont les avis ont été rendus publics. J’ai aussi consulté le distingué constitutionnaliste, le Professeur Serigne Diop, à ce jour le plus ancien dans le grade au Sénégal. Ses fonctions actuelles l’empêchent de donner un avis public sur la question, mais il serait prêt à vous le communiquer si vous lui en faites la demande, dans le cadre d’une audience.
Dès lors, le compagnon de trente ans de lutte politique que je suis, ayant été votre premier Directeur de campagne à l’âge de 29 ans, se prescrit le devoir absolu de vous dire que si vous persistez à présenter votre candidature, malgré l’avis unanime de ces éminents spécialistes, vous faites courir à notre parti le risque d’être absent de cette importante compétition électorale. En effet, selon la loi électorale de notre pays, après la publication par le Conseil constitutionnel de la liste des candidats retenus, 29 jours avant la tenue du scrutin, aucun dépôt de candidature n’est possible, sauf décès d’un candidat retenu avant le jour du scrutin.
Or, je ne puis me résoudre à l’idée que le PDS puisse être absent d’une compétition électorale aussi importante pour l’avenir de notre pays. Pas plus que je ne puis me résoudre à ce qu’un des inspirateurs du Nepad et défenseur de la Renaissance africaine, l’un des interlocuteurs privilégiés en Afrique des dirigeants du 68, soit logé à la même enseigne que Mamadou Tandja du Niger.
Ce sont là, les raisons pour lesquelles je vous exhorte solennellement à faire en sorte que cette question importante soit inscrite à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Comité directeur de notre parti, pour que nous puissions en débattre avec nos frères et sœurs de parti.
Vous avez l’impérieux devoir de rester un exemple, à l’image d’un Mandela ou d’un Lula da Sylva. La possibilité vous est encore offerte de donner une ultime leçon de sagesse à vos compatriotes et au reste du monde. Je vous prie de ne pas la rater, pour garder « une mention honorable sur les langues de la postérité ».
Arrestation tous azimuts des partisans de Pastef : YAW dénonce le comportement d’un « régime oppresseur »
https://www.pressafrik.com Le groupe parlementaire de la coalition Yewwi Askan Wi dénonce l’arrestation de son vice-président, le député Serigne Cheikh Thioro Mbacké au moment où le parti Pastef les Patriotes préparait son méga meeting pour vendredi prochain.
Cette arrestation, regrette, la coalition de l’opposition est « anticonstitutionnelle, illégale, arbitraire et abusive, en pleine session de l’Assemblée nationale, viole scandaleusement et outrageusement l’article 61 de la Constitution et le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui assurent au député une immunité parlementaire ».
Cette énième forfaiture, comme le qualifie, le document signé par le groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi est « commise par le régime oppresseur et protodictatorial de Macky Sall contre un honorable député vient s’ajouter à la longue liste des arrestations et détentions arbitraires qui sont devenues le sort quotidien des opposants au Sénégal. Elle intervient après la condamnation odieuse à six mois de prison ferme de nos collègues députés Massata Samb et Mamadou Niang par une justice expéditive et couchée. Elle fait suite aussi à l’exclusion du député Aminata Touré de l’Assemblée nationale en violation des articles 60 et 64 de la Constitution. »
Les parlementaires de Yewwi Askan Wi dénoncent » avec la dernière énergie ces atteintes intolérables au suffrage universel, au droit de s’opposer et au statut du député qui est déshonoré et dépouillé de sa qualité de représentant du peuple par quelques fonctionnaires zélés, serviles et corrompus au service de l’apprenti dictateur et de ses larbins. »
Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, de ce fait exige la » libération immédiate et inconditionnelle de l’Honorable député Serigne Cheikh Thioro Mbacké et de ses camarades raflés pour avoir contesté légitimement une décision liberticide et inique du préfet de Mbacké, L’autorité administrative, en déclarant irrecevable la déclaration préalable pour la tenue d’une réunion publique (méga meeting) a Mbacké le 10 février 2023 par le parti Pastef, a manifestement et volontairement foulé au pied les dispositions de la Constitution et de la loi n°78-02 du 29 janvier 1978 relative aux réunions. »
L’autorité administrative fait savoir que la déclaration signée par deux personnes, « demeure irrecevable car ne respectant pas les dispositions du code pénal qui en son article 96. » Celui-ci dispose que
la déclaration fait connaître les prénoms, noms et domiciles des organisateurs et est signée par trois d’entre eux faisant élection de domicile dans la Région.
Le leader de Pastef Ousmane Sonko de son coté a annoncé que le meeting est maintenu. Le maire de Ziguinchor a saisi la Cour suprême d’une requête en référé aux fins de l’annulation de la décision du préfet, parce que l’a jugeant caduc appelle ses militants et sympathisants à maintenir la mobilisation, en attendant le verdict du juge des référés.Fana CiSSE
Malgré l’interdiction par le préfet,Pastef organise son meeting aujourd’hui à Mbacké (communiqué)
https://senego.com La coalition Yewwi Askan Wi a annoncé sa participation au meeting de Pastef avec Ousmane SONKO à Mbacké ce vendredi 10 février 2023, malgré l’interdiction de ce meeting pour vice de forme, décrite dans une lettre envoyée par le préfet de Mbacké.
Selon le communiqué publié aujourd’hui, « La coalition Yewwi Askan Wi informe les militants et sympathisants qu’elle sera au meeting de Pastef de notre frère le Président Ousmane SONKO à Mbacké ce vendredi 10 février 2023. »
La coalition a également appelé à une grande mobilisation pour ce meeting, en déclarant que « elle appelle toute la population à une très grande mobilisation. » Les leaders de la coalition ont mis en évidence l’importance de ce meeting pour l’avenir du pays, malgré l’interdiction décrite dans la lettre du préfet de Mbacké.
Voici le communiqué dans son intégralité.
Visite de Sonko à la mairie de Patte d’Oie : des militants blessés et gazés par les forces de l’ordre
https://www.pressafrik.com La « visite de travail » de Ousmane Sonko à la marie de Patte d’oie ce jeudi n’a pas du tout été facile. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule venue l’acclamer. Des blessés ont été enregistrés. Regarder…..
Ousmane Sonko se moque de Macky Sall et son conseil des ministres décentralisé
https://www.pressafrik.com Le président Macky Sall préside ce jeudi un conseil des ministres décentralisé à Thiès, ville où il a perdu les locales de janvier et celles des législatives de juillet 2022. Le leader de l’opposition, Ousmane Sonko a utilisé ce prétexte pour se moquer du chef de l’État et de son programme du jour.
« Les Sénégalais ont déjà fait leur choix depuis longtemps. Remplir des voitures, de Fouta, Mbour, Tivaouane jusqu’à Thiès, c’est se leurrer. Celui qui a été battu aux élections locales, puis aux législatives, tu remplis des voitures de militants et dire que Thiès t’appartient, tu te trompes », a dit Sonko, lors d’une visite ce jeudi à Patte d’oie.
Evoquant la présidentielle de 2024, pour le leader de Pastef, même si le chef de l’État fait tout pour se présenter, ce serait étonnant qu’il puisse obtenir 30℅ des suffrages. «ll ne peut pas avoir 30%. S’il l’a, je serai très surpris».
Ousmane Sonko avait rendu visite au maire de la commune Maïmouna Dièye, qui est même de sa formation politique. La visite a été marquée par des jets de gaz lacrymogènes pour disperser la foule venue l’acclamer.
Ousmane Sonko : « les forces de l’ordre ne font que ma publicité »
https://www.pressafrik.com Le leader de Pastef, Ousmane Sonko a rendu visite ce jeudi au maire de la commune de Patte d’Oie, Maïmouna Dièye, qui est membre de son parti. La « visite de travail » s’est déroulée au sein de la mairie sous haute surveillance policière. D’ailleurs, les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
Sonko n’a pas manqué de dénoncer le cortège de la police qui le suit partout où il se rend. « On aurait aimé venir ici sans que les membres de la famille de Antoine Diome (ministre de l’Intérieur, NDLR) ne nous suivent. Vous avez vu que toute la commune est marquée par la présence des forces de l’ordre. Ils savent pas ce qu’ils sont en train de faire. Ils ne font que ma publicité… », a dit l’opposant.
Mbacké : 9 membres du Pastef dont un député interpelés
https://www.pressafrik.com Serigne Cheikh Thioro Mbacké, Serigne Assane Mbacké, Mbaye Seck, Ahmadou Lô etc… tous des leaders du Pastef de Mbacké et de Touba ont été arrêtés par la police. Ce, après le point de presse déroulé sur le site qui devait abriter le meeting et lors duquel ils ont clairement déclaré que le rassemblement interdit se fera qu’il vente ou qu’il neige.
Rappelons que le préfet de Mbacké a interdit les manifestations de la formation politique de Sonko et de Benno Bokk Yakaar, prévues le 10 février.Salif SAKHANOKHO
Mimi confie « son mandat de député confisqué » à Guy Marius Sagna
https://www.pressafrik.com Aminata Touré, députée déchue à l’Assemblée nationale, dit confier son « mandat » dont elle ne bénéficie pas à Guy Marius Sagna.
« Je confie mon mandat confisqué à Guy qui est toujours à la quête de justice et qui relaie le problème de la société », a soutenu Aminata Touré, présente ce jeudi à la conférence de presse de FRAPP où elle co-animait avec l’activiste Guy Marius Sagna.
Le député de l’opposition Guy Marius Sagna, de son coté a annoncé qu’ils ( avec FRAPP) sont dans l’optique d’organiser une marche.
« Nous lançons un appel à l’unité. Il faut résister et arrêter ces machines qui entravent les droits les plus simples des citoyens », a déclaré l’activiste, député de de la coalition de Yewwi Askan Wi.
Adama Sadio,Dr en Sciences politiques alerte sur » la forte judiciarisation de la vie politique sous la présidence de Macky Sall »
https://www.pressafrik.com Le Réseau Ouest Africain pour l’Edification de la Paix (Wanep) a tenu ce jeudi sa tribune sous le thème : « le contexte socio-politique du Sénégal : quelles pistes de solutions durables ».
Adama Sadio, Dr en Sciences politiques et enseignement chercheur, qui faisait partie des panélistes a alerté sur le fait que le régime de Macky Sall soit fortement marquée par une « judiciarisation de la vie politique. »
« La gouvernance du Président Macky SALL est fortement caractérisée par la judiciarisation du combat politique », a-t-il indiqué lors de sa présentation. Avec des chiffres qu’il avance, Dr Sadio fait savoir « qu’ entre 2012 et 1017, plus de 200 militants et responsables du PDS ont été emprisonnés dont le responsable des jeunes Bara GAYE, le responsable des cadres Abdou Aziz DIOP, le porte-parole Me Amadou SALL et le coordonnateur adjoint du parti, Oumar SARR. »
Cette tendance de forte judiciarisation, relate l’enseignant chercheur en droit « ne s’est ni estompée depuis le début du second mandat, elle semble plutôt s’intensifiée. »
Aujourd’hui,de son avis « il est constaté une multitude d’arrestations,d’emprisonnements, une banalisation du mandat dépôt, de condamnations judiciaires d’activistes et d’opposants pour des motifs dont la légalité juridique parfois pose énormément problème à la limite il s’agit parfois de restriction manifeste de libertés individuelles et collectives consacrées par la Constitution et des instruments juridiques régionaux et internationaux ratifiés par l’Etat du Sénégal. »
Et pourtant rappelle-t-il « la Constitution en son article 4 reconnait aux partis politiques et coalitions de partis politiques le droit de contribuer « à la formation des citoyens, à la promotion de leur participation à la vie nationale et à la gestion des affaires publiques ». Pourtant des militants d’un parti politique, dans le cadre d’une activité politique visant à convaincre les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales, ont été arrêtés à Diourbel le week-end passé, jugés et condamnés à 6 mois avec sursis et une amande de 100 000Frs.»
Il ajoute à ce titre que « L’article 8 de la Constitution du Sénégal consacre la liberté d’expression et de diffusion librement de ses opinions par la parole, la plume et l’image. Pourtant, pour avoir scandé « libérez Pape Alé Niang », 3 jeunes sénégalais ont été condamnés à 2 mois de prison ferme. »
Dr Adama Sadio en conclut que « la tension politique actuelle ne peut nullement être déconnectée de l’élection présidentielle de 2024. L’un des facteurs explicatifs des événements de mars 2021 est la perception d’une partie de l’opinion publique que le Président Macky SALL cherchait à écarter par la voie judiciaire un autre adversaire politique après Karim WADE et Khalifa Sall. »Fana CiSSE
Sonko plus puissant que Macky…il gagne la bataille de la rue
https://www.xibaaru.sn A un an de la présidentielle, les probables candidats sont en train de faire une démonstration de force dans les rues du Sénégal. Le président Macky Sall sillonne le pays à travers ses conseils des ministres décentralisés. Ousmane Sonko profite de ses visites pour draîner des foules immenses. Malick Gakou et consort ne sont pas en reste. Ils ont déjà concocté un plan de communication qui leur permettra d’être audibles. Mais l’attraction dans cette rivalité, c’est le chef de l’Etat et le chef de l’opposition. Poursuivi par dame justice, le leader du parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) étale toute sa puissance devant Macky Sall…
La rivalité entre
Macky Sall et Ousmane Sonko n’est plus un secret de polichinelle. Tous les sénégalais savent que ces deux leaders se détestent. Chose assez normale : ils convoitent tous la même chose. Le patriote en chef veut prendre la place de Macky en 2024. L’actuel locataire du Palais ne veut pas laisser son trône. Alors il nettoie tous les obstacles sur son passage. Mais Sonko résiste à toutes les salves lancées par le pouvoir. Toutes les tentatives de le neutraliser sont tombées à l’eau. Sonko est sans doute l’une des personnalités politiques les plus actives actuellement.
Pour preuve, le pouvoir traque toutes les personnes qui gravitent autour de lui. Mais personne n’ose s’attaquer directement au maire de Ziguinchor. Des membres de Pastef ont été arrêtés et déférés à Diourbel pour participation à une manifestation non autorisée. Au même moment, Ousmane Sonko fait plus. Le leader de Pastef a entrepris des visites. Lors de ces déplacements, il draine des foules immenses devant les yeux impuissants des forces de l’ordre. Mais aussi des membres de Benno Bokk Yakaar. Il est même allé jusqu’à défier Amadou Bâ dans son fief.
Le gouvernement, dans sa logique d’écarter un candidat pour 2024, devrait avoir suffisamment de quoi stopper Sonko. Si des personnes sont arrêtées pour avoir distribué des flyers, la logique voudrait aussi que Sonko réponde des foules immenses qu’il draine depuis quelques jours sans aucune autorisation. Mais le pouvoir est tellement terrorisé par mars 2021 qu’il n’ose pas s’attaquer frontalement à Ousmane Sonko. Macky Sall est bien conscient que Sonko est devenu beaucoup trop fort pour être vaincu facilement d’où la traque des personnes qui l’entourent.
Cette affection populaire immense dont jouit actuellement Sonko est la chose qui fait le plus peur au pouvoir. Sonko a beau avoir des défauts, il demeure dans le cœur des jeunes. Une chose que Macky n’a pas pu avoir en douze ans de règne. Au moment où ces lieutenants sortaient les gros moyens pour lui réserver un accueil chaleureux à Thiès, le maire de Ziguinchor se pavane à Dakar bien entouré de ses inconditionnels.
Ces jeunes sont la seule chose qui reste à
Sonko dépouillé par Adji Sarr de toute l’estime qu’il avait auprès de la majeure partie des sénégalais. Si Sonko ose défier Macky dans la rue, c’est qu’il est conscient que des jeunes seront toujours là pour donner leur vie.
La jeunesse fait la force de Sonko. Les évènements de mars 2021 ont clairement démontré ce dont ces jeunes étaient capables. Alors, Macky est obligé de changer de stratégie pour ne pas répondre au mortal combat de Sonko. N’ayant plus le choix devant l’inéluctable marche de Sonko vers le Palais présidentiel, il lance une nouvelle stratégie : sortir tous les cafards judiciaires de Sonko. Avec le nouveau code électoral, il suffit d’une petite condamnation pour éliminer « proprement » un adversaire gênant. Ainsi, le chef de l’Etat pourra foncer vers son troisième mandat.
Sonko fragilise le gouvernement. Il fait tout ce qu’il veut en toute impunité. Ce qui place Macky Sall dans un dilemme. En tant que garant de la sécurité, il est obligé de faire régner l’ordre et la loi. Mais il a les mains liées. Écarter juridiquement Sonko de la présidentielle, ne sera pas sans conséquence. Répondre à la provocation sera catastrophique avec son lot de morts. Et imposer le troisième mandat, dans un contexte aussi tendu, c’est précipité sa chute. Conscient de cette impunité, le maire de Ziguinchor est dans la provocation. Il cherche la petite bête pour lancer sa « révolution ». Avec Macky,
il sera bien servi !
Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru
BÂTIR UN LARGE FRONT POUR DÉFENDRE L’ÉTAT DE DROIT ET LA DEMOCRATIE AU SENEGAL Par DIAGNE FODE ROLAN
L’histoire joue parfois des tours dont elle est seule à avoir le secret. De 1960 à nos jours, le Sénégal est passé par plusieurs étapes marquées par les luttes du peuple pour instaurer l’état de droit, la démocratie et une vraie souveraineté nationale, voire populaire
Le régime parlementaire fut aboli en 1962 par un coup d’État du président contre le président du conseil pour le remplacer par le régime présidentiel que connaît le pays. Unis pour imposer le parti unique, Mamadou Dia et L. S. Senghor avaient fait éclater la Fédération du Mali puis avaient dissous le seul parti véritablement indépendantiste le PAI Marxiste-Léniniste. Le tournant nationaliste de Mamadou Dia avait été le prétexte à son éviction du pouvoir néocolonial et son emprisonnent par le pur produit de l’aliénation coloniale personnifiée en la personne de L.S. Senghor.
La révolte estudiantine et populaire de 1968 fut l’étape suivante qui contraint le pouvoir présidentiel néocolonial a lâché du lest en instituant un multipartisme contrôlé réservé à quatre formations politiques choisies pour court-circuiter la montée en puissance du RND de feu Cheikh Anta Diop et des partis clandestins de la gauche communiste PIT, LD, AJ, Ferñent.
L’élection présidentiel de 1978 montra des signes d’un début de déclin du présidentialisme social-démocrate senghorien, lequel planifia, par l’adoption de l’article 35 de la Constitution d’alors, la passation du pouvoir à son dauphin A. Diouf, lequel, une fois devenu président, élargissait le multipartisme pour intégrer tous les partis du RND à la gauche communiste dans le jeu de la démocratie électoraliste néocoloniale.
Le peuple, par ses luttes animées par les forces patriotiques et communistes, arrachait ainsi au présidentialisme néocolonial le droit à la légalisation des partis.
Les partis de gauche communiste au-delà de leurs divergences idéologiques convergèrent au sein du mouvement syndical pour pourfendre l’hégémonie syndicale du PS social-démocrate imposant au mouvement ouvrier la collaboration de classe à travers « la participation syndicale ».
Par contre, au plan politique le jeu électoraliste suscita des choix d’alignement derrière le «parti de contribution»,le PDS libéral,d’abord du PIT,puis de la LD et ensuite de AJ.
L’élection présidentielle de 1988 annonçait le début de la fin du pouvoir PS. La contestation des élections vit A. Diouf qualifier la « jeunesse de malsaine » et la première défiance populaire du « diguël » maraboutique que seule la tension avec la Mauritanie permit de juguler et qui fut prétexte à la mise en place du « gouvernement d’union nationale » avec le PDS et le PIT.
Si la LD suivit la trace du PIT au gouvernement PS, AJ, après les élections de 1993, s’engagea dans l’alliance soumission avec le PDS, ce qui les entraîna tous, dès le premier tour, dans la coalition 2000 qui devait produire à la fois la première alternance au pouvoir, la collaboration de classe et la lutte des places dans les gouvernements bourgeois néocoloniaux. C’était ainsi un adieu remarqué à la dénonciation du libéralisme et des diktats du FMI, de la Banque Mondiale et de l’OMC.
A chaque étape, la lutte pour l’état de droit et la démocratie menée par le peuple fut l’assurance-vie de sa préservation face aux tentatives de revenir en arrière pour sauver le pouvoir néocolonial du PS, du PDS et aujourd’hui de l’APR/BBY.
C’est ainsi que pour stopper la dérive monarchiste de A. Wade, le peuple, déjà préparé par les Assises Nationales et l’activisme militant d’une jeunesse de plus en plus engagée, fut encore là par sa mobilisation et ses sacrifices (plus de 10 morts) le facteur décisif.
Le front le plus large possible – notamment dans les Assises nationales et le M23 – a été le moyen d’écarter le danger d’une succession monarchiste que le présidentialisme néocolonial avait fécondé en raison du syncrétisme capitaliste-féodal intrinsèque au colonialisme et son succédané néocolonial.
La violence, l’insécurité, le danger actuels planent sur le pays en raison de sa fascisation balisée par la découverte du pétrole et le gaz et la tendance néo coloniale qui fait que le présidentialisme est le moyen le plus direct de forger « sa » propre bourgeoisie milliardaire servile à l’impérialisme françafricain, eurafricain et usafricain.
Pour mettre fin aux dérives anti-démocratiques actuelles, il faut donc renouer avec le large front des forces vives démocratiques et populaires de la nation sénégalaise des partis politiques aux syndicats, aux associations et aux citoyens sur la base d’une plateforme minimale pour exiger :
– Pas de 3ème candidature et mandat présidentiels, respect de la Constitution
– Pas d’élimination des adversaires politiques, suppression de la disposition du code électorale et du parrainage
– La transparence et le contrôle partagé du fichier électoral, l’épuration du fichier et l’inscription libre des électeurs
– Une commission électorale indépendante consensuelle pour l’organisation des élections
– Le respect du droit de manifester pacifiquement, la liberté d’opinion et d’expression
– La fin des arrestations et emprisonnements arbitraires et illégaux
– La suppression de la soumission du pouvoir judiciaire au pouvoir exécutif
– La fin de l’impunité judiciaire consécutive aux rapports des corps de contrôle, notamment le rapport de la Cour des comptes sur la gestion du covid
– Des mesures idoines sérieuses contre la vie chère
Cette plateforme pour rétablir l’état de droit et la démocratie doit être prise en charge par un large front constitué de tous ceux et celles qui veulent que jamm am ci deuk bi, y compris par les députés récemment élus après les élections locales. Une fois le danger stopper, chacun pourra choisir son candidat en dehors du seul Macky Sall qui ne peut candidater parce que la Constitution, mère de toutes les lois, le lui interdit.
C’est le principal message envoyé par le peuple dont le vote a rééquilibré le pouvoir législatif comme pour dire : trop, c’est trop, ça suffit !
FIN DE RÈGNE EN RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL PAR L’ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS,PIERRE SANÉ
EXCLUSIF SENEPLUS – Troisième mandat ? En voilà une prétention bien incongrue. Finalement, c’est BBY que Macky Sall aura réduit à sa plus simple expression. Nous sommes déchus au rang d’une authentique République bananière (2)
“Rares sont les averses que ne précédent pas certains signes avant-coureurs“(1)
Dans une République, il est établi que la Constitution, la charte fondamentale que s’est librement donnée le peuple, doit être strictement respectée par tous. Ensuite en République, le pouvoir suprême est périodiquement transféré d’un concitoyen à un autre par le biais de l’expression libre de la volonté populaire. Enfin en République, il est normal et même impératif qu’il y ait un terme à l’exercice de ce pouvoir et que l’alternance soit la norme. Ne serait-ce que pour régénérer les idées, les énergies et renouveler les équipes dirigeantes.
Il est donc légitime de s’interroger sur ce qui pourrait bien justifier, dans la conjoncture actuelle, une prolongation du bail de Macky Sall. En violation de la Constitution. Troisième mandat ? En voilà une prétention bien incongrue (contraire aux usages et à la bienséance) de la part du président de l’Alliance pour la République (APR).
Ne serions-nous donc plus en République ?
Cette velléité prêtée à Macky Sall (ou devrais-je dire cette menace ?) s’inscrit en fait dans l’engrenage inévitable d’un crépuscule irréversible : une fin de règne qui s’annonce calamiteuse. Le règne a commencé suite à la victoire en 2000 d’Abdoulaye Wade, qui après s’être prestement débarrassé de ses alliés de gauche, a installé le pays dans un libéralisme tropical débridé fondé sur le triptyque suivant : (1) infrastructures-endettement-retro commissions ; (2) austérité-filet social alibi ; et (3) la poursuite obsessive de l’enrichissement personnel.
Macky Sall, en 2012, a inscrit le Sénégal dans la stricte continuité d’un même régime APR-PDS miné par ses éternelles querelles de famille. Il prit soin néanmoins d’enrôler des acteurs majeurs, anciens opposants de Wade, et qui étaient pourtant porteurs du projet de rupture conceptualisé par les Assises nationales et la Commission nationale de réforme des institutions. L’erreur bien entendu fut d’incorporer dans leurs rangs d’opposants le Premier ministre de Wade, déchu du fait d’une classique querelle de succession. La deuxième erreur étant d’avoir cru qu’une coalition électorale se métamorphoserait en coalition de gouvernement dans un régime présidentialiste ! Une naïveté impardonnable.
Ce régime (APR-PDS) ou Macky Sall aura été tour à tour Directeur général, conseiller du président, ministre, ministre d’Etat, Premier ministre, président de l’Assemblée nationale puis président de la République est aujourd’hui à l’agonie après 23 ans de règne.
Ce régime exhibe cinq des caractéristiques d’une fin de règne telles qu’identifiées par certains politologues et historiens. (1) (2) (3)
– L’incapacité à faire face à toute conjoncture économique et sociale « pourrie » ;
– Un pouvoir usé, sans idées et qui s’appuie sur la répression et non le consentement pour remédier à la perte significative de popularité du chef ;
– Une cascade de scandales dans tous les secteurs de la vie publique et la paralysie de l’Etat où le pouvoir échappe à son détenteur ;
– Une parole du chef de l’Etat totalement dévalorisée aussi bien au Sénégal qu’à l’étranger ;
– Une coalition politique au pouvoir qui va inévitablement s’effriter, se reconfigurer, s’effriter à nouveau…(Quoi de neuf?)
Voyons quelques illustrations de cette fin de règne dont la tentation du troisième mandat ne constitue que le dernier avatar dans une dynamique de fuite en avant.
Gestion des crises
Les années à venir vont être en Afrique des années de crises. Crises sanitaires avec la possible survenue de nouvelles pandémies, crises économiques et monétaires avec la remise en cause de l’hégémonie du dollar et de l’euro, crises urbaines et migratoires du fait d’une démographie dynamique, crises alimentaires avec les restrictions liées à la guerre en Ukraine, crises sécuritaires avec la persistance de la menace jihadiste… La question n’est pas de spéculer sur la matérialisation future ou non de ces crises mais plutôt de s’interroger sur la capacité de l’État à y faire face. Or nous avons un État qui nous a plutôt habitués à l’amateurisme et à l’improvisation (face aux inondations) au mimétisme (réponse au Covid) et aux effets d’annonces non suivies d’actions (face à l’insécurité routière). Nous avons un État ou les fonctions transversales d’analyses prospectives, de planification participative, de co-production des politiques publiques et d’évaluation systématique font cruellement défaut. Et surtout un État qui en année préélectorale aura “la tête ailleurs “.
La conjoncture “pourrie”qui découlera de la convergence de ces crises et de l’incapacité de l’État à y faire face ne pourra qu’accentuer l’atmosphère de fin de règne et mettre en exergue l’inanité d’un troisième mandat.
Usure du pouvoir
Un parti politique est avant tout une boite à idées offrant à l’électorat un programme découlant d’une vision pour un avenir meilleur et une méthodologie pour sa mise en œuvre. Entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012, j’avais approché l’APR en tant que Directeur de la stratégie d’Ousmane Tanor Dieng (PS) pour tenter une synthèse de nos programmes respectifs. En pure perte. La seule préoccupation étant le « partage du butin ». Le Yonu Yokute vendu à l’électorat a vite été remisé dans l’escarcelle des promesses mensongères au profit du dernier slogan de la Banque mondiale : “Emergence ! “et d’un plan concocté par McKinsey, consultant de la Banque, plan annoncé depuis Paris sans consultation des « alliés ». Depuis, aucune idée innovante n’a été produite pour régler les problèmes structurels ou conjoncturels de notre pays.
Éducation ? Rien ! Santé publique ? Rien. Éradication de la pauvreté, réforme du CFA, industrialisation, intégration régionale …? Rien. Infrastructures ? Wade! « Guerre contre le Covid » ? Macron mot pour mot. Bourses familiales ? Lula via la Banque mondiale. La seule préoccupation du parti au pouvoir demeure comment gagner les prochaines élections. Ce qui explique la prééminence du duo Madior Fall-Mahmoud Saleh et la persécution d’Ousmane Sonko.
Un troisième mandat pour plus de rien ? Soyons sérieux, voyons ! Et lorsque le mécontentement monte inévitablement, la réponse est prévisible à souhait : répression et instrumentalisation de la justice pour …”réduire l’opposition à sa plus simple expression “(dixit Macky Sall. Incroyable)
L’usure du pouvoir est avant tout l’usure de l’intelligence politique.
Des scandales à gogo
La cascade de scandales financiers à laquelle nous avons assisté, ahuris, est à la fois un symptôme classique et un accélérateur de fin de règne. A chaque fois que la fin approche, la préoccupation de la survie individuelle prend le dessus et se traduit dans les faits par le pillage sans vergogne des caisses de l’État et la quête de l’impunité par le biais de la transhumance. Ce qui explique le « ni oui ni non » de Macky Sall, anxieux d’éviter la débandade et son offre de gouvernement de « combat » pour tenter l’impensable : une présidence à vie dont le prélude serait le troisième mandat. (4) Pari risqué pour le président le plus impopulaire de l’histoire du Sénégal contemporain. La déchéance morale est telle que des « alliés pour la République » n’hésitent plus à se transformer en « fossoyeurs…de la République. Lorsque la mission qu’on s’est soi même assignée et qui justifie votre propre existence est à ce point trahie, c’est que la fin est proche et qu’elle sera …calamiteuse !
La seule façon de lutter efficacement contre la corruption, c’est de mettre fin à l’impunité. Lorsqu’un délinquant potentiel sait qu’il sera arrêté jugé et sanctionné, il y regardera à deux fois avant de commettre son larcin. Mais lorsque le président approuve, encourage et bloque toute procédure par le biais de son “coude”, il devient complice de crime en bande organisée.
La parole du président
Normalement un président de la République gouverne par la parole. Lorsque cette parole est dévalorisée, le président perd toute autorité. Macky Sall nous a abreuvé de fausses promesses dignes d’un authentique charlatan et destinées à leurrer les personnes crédules. C’est cet avilissement moral qui a fait le lit de toutes les turpitudes commises par son régime et ce, sous la protection de son « coude ». Nous sommes donc malheureusement déchus au rang d’une authentique République bananière. C’est-à-dire d’un État dirigé par un gouvernement corrompu, sous le contrôle d’intérêts extérieurs. Et par un président qui ne respecte même pas sa propre parole : « je réduirai la durée de mon mandat. Je mettrai en œuvre Yonu Yokute si je suis élu. Je ne briguerai pas de troisième mandat. Je ne protègerai personne. Je dirigerai une gouvernance sobre et vertueuse. Je n’enlèverai pas une virgule à la Constitution de Mbow et Loum. Je déverserai des dizaines de milliards sur Tambacounda, Kaolack, Sedhiou et .. » et j’en passe
Qui le croit aujourd’hui ? Qui d’ailleurs l’écoute encore ?
Lorsque la parole d’un président est assimilée à de la ruse, à du mensonge et à de la duplicité, son autorité sera systématiquement défiée. Surtout lorsque cette autorité s’appuie sur l’incompétence et l’amateurisme.
BBY (5) : d’une coalition contre le troisième mandat (Wade) à une coalition pour le troisième mandat (Macky) ?
Dans un régime presidentialste, il n’y a tout simplement pas de coalition de gouvernement. Il ne faut pas se leurrer. La Constitution attribue des pouvoirs exhorbitants au président et ce sans responsabilité. Il dispose des caisses du Trésor à sa guise pour financer ses priorités sans compter sa caisse noire pour laquelle il n’a aucun compte à rendre. Le président décide de tout, littéralement. La soit disant coalition est en fait un 12e Gaindé dont la mission est d’applaudir le champion en échange des “bonbons et des sucettes”dénoncés à l’époque par Senghor a propos de la Loi Cadre. Faut-il soutenir le projet funeste de Macky Sall ou se trouver un nouveau champion ? Il est quand même invraisemblable que la coalition BBY après 12 ans de compagnonnage n’ait pas réussi à imposer à Macky Sall un candidat à sa succession et se retrouve ainsi piégé : soit soutenir un candidat “qui ne peut pas faire plus de deux mandats consécutifs”, soit s’aligner derrière un candidat non issu de ses rangs. Des wagons à la recherche d’une locomotive ! Triste sort pour des partis historiques qui se retrouvent aujourd’hui fragilisés et fracturés.Des partis qui s’étaient pourtant coalisés pour bloquer un troisième mandat de Wade. (Cherchez l’erreur !)
Finalement, c’est BBY que Macky Sall aura réduit “à sa plus simple expression “.
Cette fin de règne s’annonce donc bien chaotique.
Et avec ça, Macky Sall exhibe une prétention, totalement saugrenue (étrange et ridicule) de briguer un troisième mandat ? Parce qu’il a “construit des routes “ ?
Pathétique !
A suivre…
(1) AU-DELÀ DU SECOND MANDAT ?
Pierre Sané est ancien SG d’Amnesty International.
Notes :
(1) La fin d’un règne. Par Fabrice Piault.(1995) Stock.
(2)
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-atelier-du-pouvoir/a-quoi-reconnait-on-une-fin-de-regne-8757860
(3) Chronique d’une fin de règne.Par Patrick Rambaud de l’Academie Goncourt
Livre de poche 2018
(4) En Afrique tous les 3e mandats ont été suivis d’une présidence à vie.
(5) Coalition au pouvoir : APR, PS, AFP, PIT, LD, Rewmi …
Idrissa Seck déballe : «les opposants ne voulaient pas que je sois le chef»
https://www.xibaaru.sn Le Président du parti Rewmi est sorti de son silence. Et ce n’est pas pour se projeter sur la présidentielle de 2024 mais plutôt de revenir sur l’après présidentielle de 2019 et également sur le statut de l’opposition largement débattu lors du dialogue national initié par le Président Macky Sall.
« A l’issue des concertations, la classe politique s’est entendue sur 25 points d’accord. Peut-être qu’il y avait deux à trois points de désaccord. Le plus important point de divergence, c’était de désigner le chef de l’opposition. Le président de la République Macky Sall et la majorité ont pensé que le chef de l’opposition devait être celui qui est arrivé deuxième à la Présidentielle de 2019 surtout qu’il a été élu au suffrage universel direct », a soutenu Idrissa Seck, à Thiès, où il présentait ses condoléances suite à la mort du père de Dr. Babacar Diop.
Selon le patron de Rewmi : » les opposants n’étaient pas d’accord avec le président de la République. L’ancien président Abdoulaye Wade a soutenu que le chef de l’opposition devait être issu du Parti démocratique Sénégalais (PDS), parti politique de l’opposition disposant du plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale après la coalition de la majorité présidentielle. Ousmane Sonko a soutenu que ce débat ne l’intéressait guère. Les autres (Khalifa Sall et compagnie) ont salué l’idée du président de la République mais ont dit que ce débat devrait être tranché après la Présidentielle de 2024″, a t-il ajouté.
Mais la vérité pour Idrisssa Seck était que « les opposants ne voulaient pas que je sois le chef de l’opposition qui devait bénéficier d’un budget de 2 à 4 milliards de F CFA. » Le statut du chef de l’opposition était donc le point de désaccord principal entre le pouvoir et l’opposition.
« Quand la pandémie de Covid 19 a frappé notre pays, le Président de la République a appelé tous les chefs de partis du pouvoir comme ceux de l’opposition. Le président de la République m’a tendu la main pour faire face à la Covid-19. Sa requête a rencontré mon agrément. J’ai mis de côté mon intérêt personnel pour me mettre au service de la communauté afin de permettre au chef de l’Etat à faire face à la pandémie », s’est encore justifié Idrissa Seck de son ralliement à la mouvance présidentielle.
Comptes bancaires de Sonko à l’étranger…des enquêteurs au Qatar et en Malaisie
https://www.xibaaru.sn Ousmane Sonko devra surveiller ses arrières et ses contours avant d’accuser les autres de s’enrichir illicitement. Toutes les infos sur sa richesse présumée font peur. La presse sénégalaise fait état d’un compte bancaire en Malaisie. Et des sources renseignent sur un autre compte bancaire logé au Qatar. Le premier compte cité serait crédité de plus de 6 milliards FCFA. Et le second aurait un avoir plus important et aurait été créé depuis 2017. Ces informations collectées par les institutions de lutte contre l’enrichissement sont l’objet de vérifications minutieuses. Et la vérité éclatera bientôt sur les « comptes » cachés de Sonko.
Les tuiles continuent à s’abattre sur la tête d’Ousmane Sonko. La tête de file de Pastef n’avait jamais pensé tomber sur de tels scénarios à un an de l’élection présidentielle. Ousmane Sonko a cette ambition démesurée d’être le prochain Président de la République du Sénégal, aveuglé qu’il est par les foules qui le suivent lors de ses déplacements à l’intérieur du Sénégal ou dans la banlieue de Dakar. Dans sa tête, tout marchait sur des roulettes pour qu’il soit le futur Président de la République du Sénégal, mais le voilà rattrapé par de nombreuses affaires qui ternissent son image de marque.
Il y a d’abord cette affaire de mœurs dans le dossier judiciaire qui l’oppose à
la jeune fille Adji Sarr, une masseuse qui travaillait dans le salon Sweet Beauty. La jeune fille accuse Ousmane Sonko d’avoir abusé d’elle. Elle soutient qu’elle a été à maintes reprises violée par Ousmane Sonko. Ce dernier, sans parvenir à vraiment convaincre tous les observateurs avertis, avait crié à un complot d’Etat, et soutenu qu’il attendait fermement le procès qui allait être intenté contre lui, pour démontrer que c’était un complot monté contre lui…
Entretemps, Ousmane Sonko se ravise, surtout que l’affaire a été enrôlée devant la Chambre criminelle. Ousmane Sonko ne veut plus de la tenue de ce procès, et lance un appel à la résistance à ses partisans. Ousmane Sonko est rattrapé par d’autres affaires judiciaires, cette fois de diffamation, avec des circonstances aggravées. Le ministre Mame Mbaye Niang a déposé une plainte contre lui, après qu’il a été accusé d’avoir détourné des milliards du Programme de développement agricole et communautaire (PRODAC).
Mame Mbaye Niang soutient que tout ce que dit Ousmane Sonko est faux, alors que ce dernier avait promis apporter toutes les preuves de ses accusations, le jour du procès. Depuis que la date de ce procès a été fixée, on assiste à nouveau à un jeu de yo-yo de la part d’Ousmane Sonko. Là aussi, il entretient le flou s’il va répondre à la convocation du tribunal ou non, et appelle ses militants à la mobilisation. Comme pour ne pas arranger le tout, en plus d’autres chefs d’accusation visés contre le maire de Ziguinchor, un agent des Services des renseignements généraux l’accuse de diffamation et a déposé une plainte contre lui.
Pour compléter le tout, Ousmane Sonko voit son nom être associé à de nombreux scandales financiers. Ousmane Sonko qui aimait accuser à bout de champ tous ses ennemis du pouvoir de s’être enrichis illicitement, se voit jouer le rôle de « l’arroseur arrosé ». Pan sur lui ! Voilà que l’on apprend qu’une ONG française très à cheval dans la lutte contre les avoirs financiers aux origines douteuses vient de diligenter une enquête sur les comptes bancaires supposés appartenir à Ousmane Sonko. C’est ainsi que des limiers financiers autonomes ont même été requis pour cette affaire.
La banque où les milliards de Sonko seraient logés
Aussi, les comptes bancaires qui font l’objet de fouilles sont la
Maybank Islamic de Kuala Lumpur (Malaisie) et la Commercial Bank of Qatar basé à Doha. Ousmane Sonko a été accusé par plusieurs médias d’être milliardaire. Il est aussi accusé par Abdoulaye Mamadou Guissé d’avoir détourné les 300 millions récoltés dans un appel aux dons.
L’étau se resserre autour d’Ousmane Sonko, surtout s’il doit justifier les moyens dont il disposait lors de la campagne à l’élection présidentielle de 2019, alors qu’il était radié de la fonction publique. Lui qui avait été déclaré lors de l’éclatement de l’affaire Sweet Beauty qu’il était obligé de recourir à ce salon car n’ayant pas les moyens de recourir aux services d’un cabinet spécialisés pour ses problèmes de santé au dos.
Mame Penda Sow pour xibaaru.sn
Grosse colère en Conseil des ministres à Thiès : Macky Sall humilie Mariama Sarr
Le chef de l’Etat, Macky Sall s’est emporté, hier, en plein Conseil des ministres, humiliant l’un des membres du gouvernement. Un véritable coup de sang. En effet, Macky Sall s’est déchaîné contre la ministre Mariama Sarr.
À l’origine de cette grosse colère, une discussion sur le retard de la construction du lycée de Sandiara, qui n’est pas toujours sorti de terre.
«
Pourquoi depuis 8 ans, on peine à terminer le travail », lui a demandé Macky, sur un ton incisif, rapporte « Les Echos ».
Mariama Sarr, qui ne s’attendait pas à la question, hésite et souligne que c’est l’entreprise avec qui l’Etat a contracté, qui a des problèmes mais ils ont saisi l’Agent judiciaire de l’Etat pour résilier le contrat.
«
Non », la coupe le Président, qui revient à la charge devant toute l’assistance : «
ce n’est pas à l’Agent judiciaire de l’Etat de résoudre ce problème, ses compétences sont autres. »
Mariama Sarr de répondre : «
si, Monsieur le Président ».
Macky Sall se déchaîne et lui demande de «
parler plus fort », avant de lui donner une leçon de procédure : «
C’est la Direction des marchés publics qu’il faut saisir. Si l’entreprise ne peut pas remplir sa part de contrat, il faut le résilier et trouver une autre.Voyez avec le ministre des Finances comment me régler ce problème»,a martelé le chef de l’Etat, sur un ton ferme.Senenews
LES PIQUES DE L’AS DE CE VENDREDI
SenePlus | Publication 10/02/2023
Adji Sarr-Sonko devant la chambre d’accusation
Restons toujours au palais de justice où une audience s’est tenue hier pour examiner la requête en annulation de l’ordonnance du Doyen des juges, Oumar Maham Diallo. En effet, la chambre d’accusation avait été saisie par les avocats de Ousmane Sonko pour annuler la décision du doyen des Juges Oumar Maham Diallo pris le 17 janvier pour renvoyer le leader de Pastef devant la chambre criminelle pour viol et menace de mort. Mais lors de l’audience hier au palais de justice, les avocats du leader de Pastef ont introduit une requête pour le renvoi de ladite audience. Même si l’avocat général et la partie civile étaient opposés à ce renvoi, la chambre d’accusation a finalement décidé de renvoyer l’audience au 14 février prochain pour plaidoiries
Décès tragique d’un malade mental sur la voie du TER…
Un malade mental âgé d’une trentaine d’années a été écrasé hier par le Train Express Régional (TER). L’accident a eu lieu à 300 mètres de la gare du Ter de Rufisque. Informés, les forces de l’ordre ont effectué une réquisition pour l’acheminement du défunt malade mental à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye pour les besoins d’une autopsie. Pour le moment, les causes de ce sinistre restent inconnues. Mais la Gendarmerie a ouvert une enquête.
…Réactions inhumaine de la SETER
Dans un communiqué parvenu à «L’AS», la SETER a informé que le train 20010 était en provenance de Diamniadio et des dispositions ont été prises pour sécuriser le site. Elle renseigne également que la circulation a été rétablie hier vers 12 heures entre Rufisque et Diamniadio. La SETER de rappeler que l’accès à l’emprise ferroviaire est strictement interdit pour la sécurité de tous. Toutefois beaucoup se sont ému de l’absence de compassion de la Seter qui n’a même présenté de condoléances.
5 morts dans un accident sur l’autoroute à péage
Malgré les mesures prises par les autorités et toute la sensibilisation pour réduire les accidents, les routes sénégalaises continuent de faire des victimes. Hier, une collision entre un minicar et un camion transportant du ciment a fait cinq morts et une vingtaine de blessés. L’accident est survenu dans l’après-midi sur l’autoroute à péage à hauteur de la sortie de Toglou dans le sens AIBD-Dakar. Ce drame doit encore une fois pousser les acteurs du secteur des transports à se questionner sur la pertinence des mesures prises pour faire face à ce fléau
Macky Sall encense Babacar Diop
Le Président Macky Sall a encensé hier Dr Babacar Diop, Maire de la Ville de Thiès, après avoir salué son comportement républicain. Il a profité de cette occasion pour rappeler à l’ordre les maires qui ne sont pas dans cette dynamique en les rappelant que les collectivités territoriales sont des démembrements de l’Etat. Le Maire Babacar Diop lui a rendu la pièce de sa monnaie, non sans plaider encore pour la relance effective du chemin de fer. Il a ensuite remis au chef de l’Etat un tableau peint par Kalidou Kassé, «le pinceau du Sahel». Un beau cadeau qui lui a été offert par les femmes de la Ville de Thiès. «En guise de reconnaissance, nous vous remettons également les clés de la ville, mais durant seulement les quatre jours de votre séjour. Remettez les nous avant de rentrer», a ironisé Dr Babacar Diop, faisant éclater de rire le président de la République et toute la salle.
Phrase polémique d’Idrissa Seck
Avec le discours qu’il a prononcé hier devant le Chef de l’Etat Macky Sall, lors du Conseil de développement de la région de Thiès, Idrissa Seck Président du Conseil Economique Social et Environnemental(CESE) est revenu au-devant de la scène. En effet, il a encore montré tout son talent d’orateur, avec une belle diction qui ne laisse personne indifférent. Il a tenu en haleine, avec des propos élogieux à l’endroit du Président Macky Sall, un auditoire qui l’écoutait religieusement. Mais force est aussi de constater que la dernière phrase est en train de faire des vagues dans les réseaux sociaux. «Que le Seigneur des mondes continue d’apaiser votre cœur, de fortifier votre esprit, pour que les choix futurs que vous aurez à faire puissent vous valoir un parachèvement de votre parcours déjà exceptionnel, d’une telle beauté, qu’il n’y aura pas d’autre choix que de vous garantir, après une longue et heureuse vie auprès des vôtres, une mention honorable sur les langues de la postérité», a-t-il déclaré en conclusion. Pour beaucoup, il fait allusion au troisième mandat et si c’est le cas, non seulement lesdits propos ne sont pas favorables au Président Macky Sall, mais aussi il semble se positionner comme un plan B. Ce qui est d’ailleurs peu probable, car il avait promis d’arrêter la politique à l’âge de 62 ans. Mais bon, puisqu’en politique le jamais n’existe pas, l’avenir nous édifiera. En tout état de cause sa chute fait jaser dans les chaumières et chacun y va de ses commentaires.
Remise de titres à 20 ayants droit de Mbour 4
Le Conseil Présidentiel a également été marqué par la remise symbolique de 20 titres de propriété par le Président Macky Sall, à 20 ayants droit de Mbour 4 Extension, notamment les membres du Collectif des habitants de Mbour 4. Ce qui marque officiellement la fin de ce conflit qui fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis quelques années. Au total, 3 309 bénéficiaires et au-delà des 20, le reste sera remis à partir de lundi par le gouverneur de la région. Cette décision a été rendue possible par le déclassement de plusieurs ha dans la forêt classée de Thiès. Et au-delà du fait d’avoir réglé cette question des populations de Mbour 4, le Président Macky Sall annonce qu’il s’agit aussi de construire une nouvelle ville, avec tous les attributs.
Perturbations de l’approvisionnement en eau
SONES et SEN’EAU informent les clients qu’en raison des travaux de raccordement de nouvelles installations stratégiques à Mékhé et Keur Momar Sarr, la distribution de l’eau connaîtra des perturbations, allant de la baisse de pression au manque d’eau total à partir de la nuit du vendredi 10 février 2023 dans Dakar et sa banlieue, Rufisque, Mbour, Thiès et Louga. A en croire une note parvenue à la rédaction, la situation reviendra progressivement à la normale au courant de la journée du dimanche 12 février 2023. Un dispositif de camions citernes sera mis en place pour soulager les populations habitant les zones les plus impactées, lit-on dans le communiqué conjoint de SEN’EAU et SONES.
Pr Bassirou Lo, nouveau doyen de la faculté des Sciences et Techniques
La Faculté des Sciences et Techniques (FST) a un nouveau doyen. Pr Bassirou Lo remplace à ce poste le Pr Mamadou Sidibé qui a été nommé Coordonnateur du projet de l’Université Souleymane Niang de Matam. La cérémonie de passation de service a été effectuée hier dans l’enceinte de la faculté. A l’occasion, monsieur Sidibé a exhorté son successeur à être ouvert au dialogue, à avoir une bonne capacité d’écoute et à avoir beaucoup de discernement pour réussir sa mission. Pour sa part, le nouveau doyen de la FST, Pr Bassirou Lo, a indiqué être conscient des énormes défis qui l’attendent. Il promet de mettre en place des mécanismes nouveaux en vue d’améliorer la qualité etla pertinence de la formation et des méthodes d’enseignements.
Deux films sénégalais consacrés à Louxor
Le cinéma sénégalais a encore remporté deux prix. Au clap de fin de la 12e édition du Festival du Film Africain de Louxor en Égypte, le film « La danse des béquilles », du jeune réalisateur Yoro Lidel Niang, a décroché le masque d’or Totankhamon du meilleur film, dans la section court métrage. Tandis que le film, long métrage, « Xalé, les blessures de l’enfance », du cinéaste Moussa Sène Absa, a raflé le Prix Spécial de la Fondation des artistes indépendants Shabab. Le festival a démarré samedi dernier avec la participation de 55 films de 30 pays d’Afrique et de la diaspora.
Orange Digital Center explore les métiers de demain
Le réseau Orange Digital Center organise la conférence en ligne « Future of work Africa Week » les 14, 15 et 16 février prochain, qui porte sur les métiers de demain. Ce rendez-vous d’experts propose une vue d’ensemble et un décryptage de l’évolution des métiers et des compétences dans le monde, plus particulièrement en Afrique. Durant 3 jours, note-t-on dans un communiqué parvenu à «L’AS», ces experts internationaux de haut niveau vont débattre et apporter des réponses à la jeunesse africaine voulant s’informer sur les métiers d’avenir, les compétences recherchées et bien se préparer aux futurs besoins des recruteurs. Pour « Orange », l’un des défis les plus stratégiques pour l’Afrique est la formation de sa jeunesse aux métiers de demain afin de prendre en main son développement de façon autonome et pérenne. D’autant que d’ici à 2030, souligne-t-elle, 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne requerront des compétences numériques. Ainsi, «Orange » déploie dans 17 de ses filiales d’Afrique et du Moyen-Orient, Orange Digital Center, un écosystème innovant et gratuit, dédié à la formation des jeunes au numérique, à l’incubation technologique, à l’accélération et au financement de start-ups.
AfricTivistes à Nouakchott
Le numérique au service de l’engagement et de la participation citoyenne en Mauritanie. C’est le thème retenu par l’ONG panafricaine basée à Dakar, AfricTivistes, pour lancer son Citizen Lab à Nouakchott en Mauritanie le 20 février prochain. Il s’agit d’une fabrique citoyenne dont le but est d’appuyer, d’accompagner et d’outiller les acteurs de la société civile mauritanienne par la formation, le développement d’outils et l’accompagnement à l’innovation et à la co-création. Ce projet d’innovation vise à accélérer l’engagement participatif des jeunes pour la consolidation de la démocratie en Mauritanie. Citizen Lab Mauritanie sera un hub d’innovation citoyenne et un espace de production de contenus de valeur qui s’appuie sur des projets numériques dédiés à la démocratie. Plus spécifiquement, il s’agit de renforcer les capacités des jeunes acteurs de la société civile mauritanienne; d’impulser une nouvelle dynamique de participation citoyenne; et de créer un réseau d’acteurs engagés pour identifier, étudier, réfléchir et proposer des solutions aux questions sociopolitiques en Mauritanie