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La Russie et des pays africains envisagent d’abandonner le dollar et l’euro dans leurs échanges commerciaux (Sergueï Lavrov)

(Agence Ecofin) – En réponse aux sanctions occidentales, Moscou a déjà convaincu certains de ses principaux partenaires commerciaux comme l’Inde et la Chine d’intensifier l’utilisation des monnaies nationales dans les règlements mutuels. La Russie et des pays africains s’orientent vers l’utilisation des devises nationales pour les règlements de leurs échanges commerciaux, a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov (photo) mercredi 18 janvier. « Comme vous le savez, nous prévoyons un deuxième sommet Russie-Afrique cette année […] et nous préparons une série d’événements à cette occasion. Des documents sont en cours d’élaboration pour reconfigurer les mécanismes d’interaction face aux sanctions, et nous créerons de nouveaux outils pour la coopération en matière de commerce, d’investissement, des chaînes d’approvisionnement et de paiements », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse sur le bilan des activités de la diplomatie russe en 2022. Et d’ajouter  : « Il y a une transition vers les règlements en monnaies nationales. Ce processus n’est pas rapide, mais il est en cours et il prend de l’ampleur ». A la pointe du mouvement de contestation de l’hégémonie mondiale du billet vert depuis plusieurs années, Moscou a accéléré la dédollarisation du commerce extérieur depuis le début de la guerre en Ukraine. Elle a déjà convaincu certains de ses principaux partenaires commerciaux, dont l’Inde et la Chine, d’intensifier l’utilisation des monnaies nationales dans les règlements mutuels. Dans le cadre des sanctions imposées à la Russie par les pays occidentaux, les principales banques russes ont été privées d’accès à Swift, une plateforme de messagerie sécurisée permettant des opérations cruciales comme des ordres de transferts de fonds entre banques. En juin 2022, le ministre russe du Commerce, Denis Manturov et son homologue égyptienne, Nevine Gamea, avaient annoncé leur intention d’utiliser leurs devises nationales pour les règlements de leurs échanges commerciaux bilatéraux. Outre l’Egypte, les principaux partenaires commerciaux de la Russie sur le continent africain sont l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Soudan, l’Ethiopie et le Nigeria

UMOA : 146 milliards FCFA encaissés par la Côte d’Ivoire,le Niger et le Sénégal sur le marché des titres publics

https://www.sikafinance.com Entrée en lice le mardi 17 janvier 2023 pour lever 65 milliards FCFA via une émission simultanée de Bons et d’Obligations Assimilables du Trésor (BAT 91 jours et OAT 3 ans), la Côte d’Ivoire a reçu un avis favorable des investisseurs de la région. Ces derniers ont fait des propositions à hauteur de 106,5 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 163,85%, ce qui a emmené le pays à finalement retenir 71,5 milliards FCFA. Le rendement moyen pondéré est ressorti à 3,25% pour le bon de 91 jours, tandis que celui des OAT s’est établi à 5,65%. Le Niger est intervenu le jeudi 19 janvier pour une opération s’évaluant à 30 milliards FCFA via des OAT de maturité 5 ans pour un taux de coupon de 5,90%. Au vu des propositions des investisseurs de la zone qui sont ressorties à 53,45 milliards FCFA, le pays est reparti avec 33 milliards FCFA, soit 3 milliards FCFA de plus que le montant mis en adjudication. Cette opération s’est soldée par un rendement moyen pondéré de 6,38%. Contrairement aux deux précédents intervenants, le Sénégal n’a pas su intéresser les investisseurs. En refermant le bal des sollicitations de la semaine avec son émission simultanée de  BAT (91 jours et 364 jours) et des OAT (3 ans) de nominal 10 000 FCFA et un taux de coupon de 5,20%, avec l’objectif d’emprunter 50 milliards FCFA, le pays n’a pu mobiliser que 41,35 milliards FCFA, bien que le taux de couverture se soit établi à 103,70%. Une situation qui pourrait s’expliquer par l’exigence des investisseurs dans un contexte inflationniste qui booste les taux directeurs. Dans le détail, les rendements moyens pondérés de cette opération ont connu des hausses comparativement aux dernières opérations du pays sur les mêmes maturités à savoir à 3,56 % pour la maturité de 91 jours, à 3,79 % pour la maturité de 364 jours et à 5,85 % pour la maturité de 3 ans.

Opérations à venir

Pour la semaine du 23 janvier, 4 pays sont attendus sur marché de la dette publique de UMOA-Titres à savoir la Guinée-Bissau, le Mali, le Bénin et le Togo pour une mise en adjudication de 122,5 milliards FCFA. La Guinée-Bissau interviendra en premier lieu ce mardi 24 janvier pour rechercher 12,5 milliards FCFA à travers une émission simultanée de Bons et Obligations (coupon 5,90%) Assimilables du Trésor (BAT 364 jours et OAT 3 ans). Viendra ensuite la sortie du Mali pour solliciter 35 milliards FCFA à travers son émission simultanée d’obligations assimilables du trésor (OAT 3 ans et OAT 5 ans) prévue pour ce mercredi 25 janvier. De nominal 10 000 FCFA, ces obligations offrent des taux de coupons respectifs de 5,90% et 6,20%. Pour son intervention le jeudi 26 janvier, le Bénin mettra en adjudication 40 milliards FCFA via une émission simultanée de bons (364 jours) et d’obligations assimilables (3 ans et 5 ans). Les OAT offrent des taux de coupons de 5,20% et 5,30%. Le bal des adjudications de la semaine se refermera avec l’intervention du Togo pour un montant de 35 milliards FCFA auprès des investisseurs de l’Union à travers un BAT de 182 jours et une double émission d’OAT de 3 ans (coupon 5,45%) et 5 ans (coupon 5,70%).Sékou Karamoko

Stratégie de souveraineté alimentaire : le Sénégal cherche 5000 milliards dont 1600 au sommet de Dakar 2 : le Sénégal cherche 5000 milliards dont 1600 au sommet de Dakar 2

https://www.sudquotidien.sn Dakar va abriter du 25 au 27 avril une rencontre continentale sur la souveraineté alimentaire. En prélude à ce rendez-vous de Dakar2, le ministre Aly Ngouille Ndiaye a annoncé les besoins du Sénégal pour le financement de sa stratégie de souveraineté alimentaire. Il faisait face à la presse hier, lundi, aux côtés de ses collègues de l’élevage et de la pêche et du représentant de la BAD. Avec sa nouvelle stratégie de souveraineté alimentaire, le Sénégal aura besoin de 5000 milliards de frs CFA. Une partie de ce montant est attendue de la rencontre de Dakar 2 qui s’ouvre demain, mercredi, sur le thème « Nourrir l’Afrique  : Souveraineté alimentaire et résilience ». Au cours de cette rencontre, les 41 pays participants vont défendre leur pacte national de stratégie alimentaire devant les partenaires financiers afin de pouvoir décrocher le financement de ces programmes. Dans ce sens, le Sénégal va soumettre sa stratégie de souveraineté alimentaire dans l’optique de pouvoir lever un montant global de 1600 milliards de Frs CFA, représentant à peu près 30% du budget global nécessaire au financement de ce programme sur une durée de cinq ans. C’est ce qu’a expliqué le ministre de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire(MAERSA). « Quand on définissait nos budgets de la stratégie alimentaire, nous visions un montant global, sur les cinq prochaines années, d’investissement et d’exploitation de 5000 milliards de frs CFA. Nous allons soumettre dans le cadre de ce sommet 1600 milliards de Frs CFA, à peu près le 1/3. Cela veut dire que même si nous réussissons à avoir 100%, ce que nous demandons au sommet, nous allons encore chercher les 67% avec d’autres partenaires »,  a annoncé Aly Ngouille Ndiaye, en présence de Beth Dunford, vice-présidente de l’agriculture, du développement social et humain de la BAD et des ministres de la Pêche et du ministre de l’Elevage et des productions animales, deux ministères qui sont parties prenantes dans l’élaboration de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire du Sénégal. Avec ce nouveau cadre, le Sénégal entend changer de paradigmes dans le domaine d’agricole, pour relever les nouveaux défis de la souveraineté alimentaire Mais les «exploitations familiales demeurent et restent le noyau de la politique agricole du Sénégal»,a souligné Aly Ngouille Ndiaye.WORE NDOYE

Forum de Dakar sur la souveraineté alimentaire,un cadre d’expression des besoins de financement,selon une responsable de la BAD

Diamniadio, 23 jan (APS) – Le deuxième Forum de Dakar sur la souveraineté alimentaire, servira de tribune aux chefs d’Etat et de gouvernement africains présents de faire des propositions concrètes et pertinentes sur le financement de leurs projets de résilience et d’autosuffisance, a souligné, lundi, une responsable de la Banque africaine de développement (BAD), initiatrice de l’évènement prévu à partir de mercredi à Diamniadio. ‘’Les financements dépendront principalement de la pertinence, de l’efficacité des projets et des propositions concrètes mises sur la table pour les réaliser dans des délais impartis au cours des cinq prochaines années’’, a précisé Beth Dunford, vice-présidente de la BAD, chargée de l’agriculture, du développement social et humain. Elle prenait part, lundi à l’auditorium de la sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio, au point de presse tenu à deux jours de l’ouverture du Forum de Dakar sur le thème ‘’Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience’’. Pour chaque pays, le chef d’Etat ou de gouvernement représenté, fera face aux bailleurs pour ‘’défendre sa stratégie nationale de souveraineté alimentaire à travers un pacte qui sera établi avec les bailleurs, notamment la Banque africaine de développement, a-t-elle rappelé. Elle a signalé qu’au sortir des sessions, le niveau de financement de l’impact de la politique nationale de souveraineté alimentaire de chaque pays sera connu. S’agissant du Sénégal, les besoins de financement de son pacte national de souveraineté alimentaire s’élèvent à 5000 milliards de francs CFA sur cinq ans dont 1600 milliards attendus de la BAD et d’autres partenaires après la présentation du pacte qui sera faite par le chef de l’Etat en personne, a-t-on appris lors de la conférence de presse.ADL/AKS/ASB

Arachide : des travailleurs de la SONACOS demandent ‘’l’arrêt immédiat’’ des exportations

(APS) – Des travailleurs de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) ont réclamé ‘’l’arrêt immédiat’’ des exportations de graines d’arachide en vue de la ‘’survie’’ de ladite filière agricole, a constaté l’APS, lundi, à Diourbel (centre).

‘’Nous demandons l’arrêt immédiat des exportations pour la survie de la filière’’ arachide, a déclaré Mor Dièye, l’un des délégués du personnel de la SONACOS.

‘’On va vers la catastrophe si rien n’est fait pour arrêter cette hémorragie, car on n’aura plus de semences’’ d’arachide, a prévenu M. Dièye lors d’une conférence de presse des travailleurs de la société agroalimentaire. Il fait valoir, pour obtenir l’arrêt des exportations, que ‘’les usines n’arrivent pas à réunir 15.000 tonnes de graines d’arachide, après deux mois de collecte’’. ‘’La SONACOS de Diourbel, qui recrutait à pareil moment de l’année entre 300 et 400 travailleurs saisonniers, n’en a que 25 pour le moment, à cause de cette situation.’’ Une pluviométrie excédentaire mais mal répartie dans le temps serait à l’origine d’une forte baisse de la production d’arachide au cours du dernier hivernage, au Sénégal. Cette baisse de la production aurait engendré celle de l’activité de la société agroalimentaire. Devant la presse locale, les travailleurs de la SONACOS ont également manifesté leur opposition à une circulaire administrative du ministère de l’Agriculture autorisant les exportations d’arachide. Il est ‘’exceptionnellement autorisé une expédition partielle de 80 % des quantités effectivement trouvées dans les entrepôts et sites de réception des exportateurs de graines, si les exigences sanitaires et phytosanitaires sont respectées’’, affirme la circulaire en question. Cette décision datée du 9 janvier 2023, dont l’APS a obtenu une copie, a été prise à la suite d’une ‘’réunion de préparation des exportations de graines d’arachide tenue le 23 décembre 2022 au ministère’’ de l’Agriculture. Elle est consécutive aussi à ‘’la mission d’évaluation des stocks de graines’’, qui s’est déroulée ‘’durant la période de 28 au 30 décembre 2022’’. ‘’Ouvrir les exportations à 80 % du tonnage collecté par les étrangers, alors que l’industrie locale n’a pas encore collecté 10.000 tonnes, n’est pas normal. Nous le dénonçons avec force’’, a soutenu le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des industries des corps gras et activités similaires du Sénégal, Thié Mbaye Ndiaye, lors de la conférence de presse.

Diourbel/ag des travailleurs de la sonacos contre l’ouverture des frontières : une menace pour la filière arachide

https://www.sudquotidien.sn Les travailleurs de la Sonacos en assemblée générale  hier, lundi, à l’usine de Diourbel dénoncent avec la dernière énergie la circulaire du ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural autorisant les opérateurs privés stockeurs à expédier 80 % des graines effectivement trouvées dans les entrepôts. Ce qui constitue une menace pour la perte d’emplois dans les usines mais aussi la disparition de la filière arachide. Ils invitent l’Etat à surseoir à cette mesure qui remplace le décret 2010.  La circulaire autorisant exceptionnellement les opérateurs privés stockeurs à opérer une expédition partielle de 80%  des quantités effectivement trouvées dans les entrepôts est vivement contestée par les huiliers. En assemblée générale, les acteurs de la filière arachide dénoncent cette lettre circulaire du ministre de l’Agriculture qui vient remplacer celle du ministre du Commerce jugée inacceptable. Cette situation va à coup sûr contribuer à l’arrêt des activités, faute de graines. Les conséquences sont là perte des emplois. Issa Ly, secrétaire général de la section  locale du Syndicat national des travailleurs des corps gras et activités similaires explique  : « La Sonacos utilise plus de 2000 saisonniers par année en plus des permanents au cas où il y a des graines. Dans le cas contraire, on n’a que 25 saisonniers  dans l’ensemble du territoire national. Nous demandons à l’Etat particulièrement au ministre de l’Agriculture  de  revenir sur cette mesure ». Et il poursuit  :  » Ce que nous demandons aux autorités, c’est d’arrêter les exportations mais aussi faire des réformes pour la filière arachide. Notre position est très claire  : nous n’accepterons jamais  que des Chinois ou des  étrangers viennent d’ailleurs pour prendre nos matières premières et nous laisser avec les mains vides. Nous le dénoncerons jusqu’à l’éternité ». Le 2ème secrétaire général adjoint Monsieur Thié Mbaye Ndiaye  dira que l’Etat a mis la charrue avant les bœufs. « Nous allons passer à la vitesse supérieure en se couchant sur la chaussée. Ainsi, les camionneurs chinois vont passer sur nos cadavres. Nous le répétons,  il n’y a pas de graines à exporter », a-t-il conclu.ADAMA NDIAYE

Le PASPED a appuyé 1.326 PME (communiqué)

Dakar, 23 jan (APS) – Le Projet de lutte contre la migration irrégulière par l’appui au secteur privé et la création d’emplois au Sénégal (PASPED) officiellement clôturé lundi, a permis d’appuyer 1.326 micro, petites et moyennes entreprises, a appris l’APS. Le projet est par financé par l’UE dans le cadre du Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique par un don de 14 303 200 euros (soit 9.382.284.163 Fcfa). Un communiqué dont l’APS a eu connaissance fait état de 7.378 emplois soutenus ou sauvegardés, 51 sénégalais résidants en Italie accompagnés dans leur investissement productif dans leur pays d’origine et plus de 2.306 jeunes orientés et inséré dans le marché du travail. Selon le texte, le PASPED avait pour objectif de réduire la migration irrégulière grâce au soutien au secteur privé et à la création d’emplois au Sénégal. Il visait à créer une plateforme fournissant une assistance financière et technique pour contribuer au développement des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) sénégalaises en renforçant le potentiel économique local et celui de la diaspora en Italie. La stratégie était de mettre à disposition des ressources humaines et financières pour promouvoir le développement du secteur privé dans des régions ciblées (Dakar, Diourbel, Thiès, Kaolack, Louga et Saint-Louis). Le communiqué rappelle le projet a été mis en œuvre par l’Agence Italienne pour la Coopération au développement (AICS) en co-délégation avec la ‘’Cassa depositi e prestiti (CDP) » et en partenariat avec le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire du Sénégal. Il a été mis en œuvre simultanément avec la deuxième phase de la PLASEPRI (Plateforme d’appui au secteur privé et à la promotion de la diaspora sénégalaise) qui s’inscrit dans la continuité de l’expérience positive de la coopération bilatérale entre le Sénégal et l’Italie.SKS/OID/AKS

Grand Tortue Ahmeyim : l’unité flottante de production en route vers le site du projet

(APS) – L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) du gisement gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé à la frontière maritime sénégalo-mauritanienne, a quitté la Chine le 20 janvier dernier pour le site d’exploitation du projet, a appris l’APS, lundi, de Technip-Energies, le fabriquant de cet équipement. Le FPSO, ou Floating Production Storage and Offloading, en anglais, désigne, dans l’industrie pétrogazière, l’unité flottante de stockage et de transbordement des produits pétroliers et gaziers. Il s’agit de l’avant-dernière pièce d’une plateforme de production pétrogazière en mer, une sorte d’usine de traitement.

Selon Technip-Energies, cette unité devrait permettre de « retirer l’eau de mer”, de la “condenser » et de « réduire les impuretés dans le flux de gaz », avant de transférer le produit traité vers l’unité flottante de gaz naturel liquéfié, que l’on appelle FLNG.

Une plateforme de production de gaz offshore est constituée du FPSO, qui traite, stocke et transborde le produit, et du FLNG, un navire composé de cuve qui recueille le produit fini. Le FPSO du projet Grand Tortue Ahmeyim, qui devrait être visible des côtes sénégalaises et mauritaniennes, mesure 270 mètres de long, 54 mètres de large et 31,5 mètres de profondeur. Selon le fabriquant, il a les dimensions de deux terrains de football mis ensemble et de 10 étages. Il accueillera 140 personnes à bord, qui y travailleront en brigades. Technip-Energies affirme que des entreprises locales sénégalaises ont participé à l’exécution de certaines parties de cet équipement, conformément à ce qui est recommandé par la loi sur le contenu local, en vigueur au Sénégal depuis février 2019. « Des ingénieurs et techniciens locaux, formés tout au long des phases de développement du projet, seront impliqués dans les différentes activités liées à l’amarrage, au raccordement, à la mise en service et au démarrage », a précisé le fabriquant, sans indiquer la date d’arrivée du FPSO. Grand Tortue Ahmeyim est un projet de partage de production de gaz entre le Sénégal, la Mauritanie et la compagnie BP. Il est basé sur le développement de deux champs de gaz offshore, à savoir Tortue et Ahmeyim. L’exploitation des réserves de gaz du projet GTA a fait l’objet d’un accord de coopération international signé le 9 février 2018 entre les deux pays, afin de permettre l’exploitation conjointe des réservoirs de Grand Tortue Ahmeyim. Les réserves du projet GTA, estimées à 1.400 milliards de mètres cubes de gaz, en font l’un des plus importants en cours de réalisation en Afrique.

Dakar veut servir de  »plaque tournante » des multinationales japonaises (ministre)

Dakar, 23 jan (APS) – La ministre sénégalaise de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, a fait part lundi à Dakar, de la volonté du Sénégal de servir de  »plaque tournante » en Afrique des multinationales japonaises.

‘’La volonté du Sénégal est de se positionner comme une plaque tournante en Afrique pour les multinationales japonaises desservant les marchés régionaux (…) », a-t-elle notamment dit.

La ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération co-présidait, avec l’ambassadeur du Japon, Izawa Osamu, la troisième édition du comité économique pour la promotion de l’investissement des entreprises japonaises au Sénégal. L’objectif de cet atelier est d’attirer davantage, dans les meilleures conditions, les investissements privés nippons. La ministre a expliqué que le gouvernement cherche ainsi à ‘’développer les investissements directs étrangers, avec des entreprises étrangères, qui viennent investir, en partenariat avec le secteur privé local, dans des projets marchands à forte valeur ajoutée ». Elle a souligné que le gouvernement sénégalais est prêt à soutenir ces efforts par des mesures spécifiques. Selon Oulimata Sarr, ‘’le Sénégal veut réduire sa dépendance vis-à-vis de l’extérieur à travers une industrialisation durable et inclusive, asseoir sa souveraineté aux plans alimentaire, sanitaire et pharmaceutique, consolider la protection sociale et l’équité territoriale ». Elle a expliqué que la pandémie de Covid-19 et la crise russo-ukrainienne ont fortement perturbé les circuits de distribution mondiaux. Mme Sarr a insisté sur la nécessité pour le Sénégal de veiller à équilibrer ses relations commerciales et produire plus de biens à forte valeur ajoutée à destination du Japon. FDS/ASB/OID

Tokyo s’oriente vers « une approche plus globale » de ses relations avec Dakar

Dakar, 23 jan (APS) – Le Japon table sur « une approche plus globale » de sa coopération avec le Sénégal, en vue d’un partenariat  »plus complet » entre les deux pays, a déclaré, lundi à Dakar, son ambassadeur, Osamu Izawa.

La visite que le président de la République, Macky Sall, a effectuée au Japon en décembre dernier « a constitué une nouvelle étape pour une relation de partenariat plus complète entre le Japon et le Sénégal », a dit M Izawa.

Il intervenait à l’ouverture de la troisième édition du comité économique pour la promotion de l’investissement des entreprises japonaises au Sénégal, une rencontre qu’il a coprésidée avec la ministre sénégalaise chargée de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr. Osamu Izawa estime que « ce comité économique constitue la concrétisation de cette nouvelle impulsion dans les relations bilatérales ». Au-delà de la coopération au développement, « le Japon tend vers une approche plus globale, dans un large éventail de domaines, notamment les échanges commerciaux et humains », a-t-il souligné. La promotion des investissements japonais au Sénégal est l’un des points abordés au cours de cette rencontre ayant permis aux entreprises nippones d’exposer les difficultés qu’elles rencontrent, parmi lesquelles « les impositions inattendues par les services fiscaux ». Les hommes d’affaires japonais ont aussi évoqué « les nouvelles dispositions de la loi sur le contenu local de 2021 » et « l’impossibilité d’ouvrir un compte en devises étrangères, entre autres » points soulevés par l’ambassadeur du Japon au Sénégal.FDS/BK/ASB/ESF

La société minière PMC développe l’entrepreneuriat féminin à Tomboronkoto

Kédougou 23 jan, (APS) – La société minière Pettowol mining compagnie (PMC) est en train de développer l’entrepreneuriat rurale et féminin dans la commune de Tomboronkoto (Kédougou, est) par la création d’activités génératrices de revenus, a constaté APS. Ces femmes impactées par les travaux de la société minière sont constituées en six groupements et bénéficient d’activités génératrices de revenus dans les secteurs de la transformation, de la teinture, de l’artisanat, etc.

‘’Nous allons dans les villages pour connaitre le besoin de toutes les femmes impactées de la mine. Ensuite, on va les encadrer dans le développement de leur entreprise en formation et en équipements nécessaires », a expliqué Niama Danba, superviseure des achats locaux au département, environnement et relations avec les communautés à la PMC.

Elle s’entretenait avec des journalistes lors d’une visite de l’Association women in mining Sénégal, ce lundi, au siège de la société minière PMC implantée dans la commune de Tomboronkoto. Niama Danba a rappelé que collaboration avec les femmes a démarré en 2018. “Elles ont reçu assez de formation sur la transformation des produits locaux et elles ont été accompagnées en équipements. Aujourd’hui, elles ont leur propre autorisation FRA (Autorisation de fabrication et de mise en vente communément appelée code FRA) pour le fonio et la patte d’arachide”, a-t-elle dit. La responsable de PMC a fait observer que ces groupements avaient également bénéficié de trois machines et d’équipements destinés à l’installation de l’unité de transformation de l’arachide, du bissap (oseille), la production du savon (en morceau et le savon de toilette à base de karité) et la teinture. La cheffe du projet de l’indice de mesure genre de l’Association Women in mining Sénégal, Mbathio Ngom, a salué les actions de la société minière PMC. ‘’Nous avons vu une entreprise minière très engagée qui a une politique pour la prise en charge de manière générale du genre. Ils ont été très réceptifs », a-t-elle déclaré.PID/OID/ASB/AKS

BITUMAGE DU TRACÉ AÉRÉ LAO-YARÉ LAO – LABGAR – LINGUÈRE

: Les travaux lancés  https://www.enqueteplus.com C’est désormais officiel. L’axe Aéré Lao – Yaré Lao – Labgar – Linguère va revêtir le bitume. Les travaux ont été lancés, samedi, par le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement Mansour Faye, qui a procédé à la pose de la première pierre, en présence du maire d’Aéré Lao Mountaga Sy. Cette route nationale est attendue pour renforcer l’accessibilité et contribuer au désenclavement du Ferlo et des zones à fort potentiel sylvo-pastoral et renforcer le désenclavement de l’île à Morphil. La durée des travaux est estimée à 24 mois, pour un coût global de 36 milliards F CFA. La route sera construite sur une longueur totale de 147 km et une largeur finie de 7,20 m. La cérémonie a permis à l’édile de la commune et à ses hôtes de s’offrir un bain de foule. Puisque ce sont des milliers de personnes qui sont venues manifester leur joie. La commune d’Aéré Lao a ainsi vibré au rythme de l’Alliance pour la République. C’est dans cette ambiance que le maire Mountaga Sy et le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement ont réitéré les ambitions du président de la République pour cette partie du pays. Ainsi, le ministre Mansour Faye s’est engagé à mettre en œuvre le programme spécial de désenclavement. Le directeur général du Port autonome de Dakar, Mountaga Sy, après avoir fait l’exposé de la vision du président de la République et rappelé quelques-uns de ses réalisations, a fait une incursion dans la politique, pour réclamer un autre mandat pour son mentor. ‘’Macky Sall est le choix du peuple, le choix de la raison et de l’émergence… Et c’est mon candidat pour 2024’’, a-t-il lancé à la foule des grands jours.AMADOU FALL

RANÉROU : Les entrailles d’un département comateux

https://www.enqueteplus.com Il y a un an, Ranérou, le département le plus déshérité du pays, décidait de faire sa mue, en renversant tous ses élus à la tête des collectivités. Aujourd’hui, malgré une esquisse des nouveaux élus, les populations tardent à sentir un mieux-être. Du déficit d’infrastructures au difficile d’accès à l’eau potable, les problèmes restent toujours insolubles. Plus de 200 km séparent la commune de Lougueré Thioly de la capitale régionale Matam. Pour les populations de cette localité du département de Ranérou, voyager vers Ourossogui, la ville économique de la région, est loin d’être une entreprise aisée. C’est une longue piste latéritique qui relie le gros village de Lougueré Thioly à la route nationale. Ici, le seul poste de santé qui polarise les villages et hameaux périphériques ne dispose pas d’ambulance pour l’évacuation des malades. C’est le plus souvent sur charrettes que les malades sont évacués vers la structure sanitaire de référence. L’infirmier-chef de poste, Kourouma, est un agent impuissant face à ces manquements fatals à la vie des habitants. ‘’Nous travaillons dans des conditions extrêmement difficiles. Il n’y a quasiment rien dans ce poste de santé. Nous n’avons pas d’ambulance pour évacuer nos malades. On utilise des charrettes sur une piste cahoteuse pour transférer les malades dont l’état de santé s’est gravement détérioré’’, confie l’ICP.

Pas d’ambulance, les malades évacués à côté des moutons

En effet, faute de moyens de locomotion mis à la disposition de la structure sanitaire, les populations doivent se débrouiller, toutes seules, pour évacuer leurs malades. Ceux qui ont les moyens prennent les voitures ‘’Wopou Yaha’’. Ces véhicules ont la particularité d’entasser chèvres, moutons et leurs propriétaires dans un petit espace. ‘’Parfois, les malades sont évacués à bord d’un ‘Wopou Yaha’. Le chauffeur aménage un espace à côté des ruminants pour y coucher le malade. Vous voyez que c’est des conditions impossibles, mais c’est comme ça que les patients sont transférés vers les centres de référence. Et souvent, ils meurent en cours de route’’, raconte la blouse blanche. Le récit de cet infirmier fait froid dans le dos, le district sanitaire de référence de Ranérou se trouve à plus de 110 km ; celui de Linguère, un peu plus proche, est à 80 km. Malgré les sempiternels rapports qu’il envoie au ministère de la Santé, aucune réaction de la part des autorités n’est notée. ‘’Il y a quelques jours, un jeune garçon d’environ 13 ans est mort dans le poste, avant même que je ne vienne le consulter. Ses parents avaient appelé un peu plus tôt, mais il n’y avait pas de moyens de transport pour que je me déplace. Finalement, ils se sont débrouillés pour venir au poste, mais l’enfant avait de la fièvre et vomissait. Et malheureusement, une fois au poste, il a vomi une dernière fois avant de rendre l’âme. Je ne pouvais que constater les dégâts’’, raconte-t-il.

Pas de contrat pour l’infirmier, pas de salaire pour les ASP

Ils sont deux agents qualifiés dans le poste de santé, la sage-femme et lui. Ils sont aidés par des agents de santé communautaires (ASP), mais ces derniers travaillant sans rémunération finissent par jeter l’éponge. ‘’Chaque année, nous formons une nouvelle équipe d’ASP, car ceux qui étaient là finissent par déserter, parce qu’ils ne sont pas motivés. Et c’est un peu normal qu’ils demandent un minimum en retour. Finalement, c’est nous qui gérons tout. Même nous, on n’est pas dans les meilleures conditions. Je suis contractuel et donc je suis stressé, car je ne sais pas si mon contrat va être renouvelé ou non. Comment voudrait-on que tu fasses des miracles, si toi qui prodigues les soins tu n’es pas stable ? C’est difficile’’, fait-il savoir, dépité.

Sur les 17 postes du district, les 11 n’ont pas de sages-femmes !

La commune de Lougueré Thioly est dirigée par un maire, la soixantaine bien révolue, qui ne sait ni lire ni écrire. Les dotations remises à la structure sanitaire sont insignifiantes, selon Kourouma, car les montants envoyés au poste sont de loin inférieurs à ce qui était validé au moment du vote du budget. Pire, l’ancienne équipe du Conseil départemental de Ranérou n’a jamais fait un geste pour aider et la contribution de la nouvelle équipe dirigée par Amadou Dawa Diallo se fait toujours attendre. Plus globalement, le district sanitaire de Ranérou, qui polarise 17 postes de santé, fait face à un déficit criard de ressources humaines. Plus de 11 postes actuellement n’ont pas de sages-femmes. D’où le cri du cœur lancé par le médecin-chef de district, le Dr Coly, devant celui qui préside aux destinées du département de Ranérou. ‘’Le recrutement est une priorité dans les structures de santé, à Ranérou. Sur les 17 postes de santé du district, 11 n’ont pas de sages-femmes’’, fait-il constater, avant de préciser que ‘’les structures ne sont pas accessibles aux populations, d’autant plus que 63 % d’entre elles habitent à plus de 5 km des structures’’.

L’eau, une équation à plusieurs inconnues

Dans ce vaste département qui fait 30 fois la région de Thiès en termes de superficie, l’eau potable à portée de main est une jolie chimère. Pour la grande majorité des populations, pour trouver le liquide précieux, il faut parcourir chaque jour au minimum 10 km. Pour certains, le trajet peut atteindre 40 km. En charrettes, ce sont les femmes qui bravent les aléas de la longue distance. Comme récipients, elles utilisent des chambres à air pouvant contenir près de 200 l d’eau. Cette eau servira de boisson pour les hommes et les animaux domestiques. Maïmouna est une jeune femme de 18 ans environ. Malgré son jeune âge, elle capitalise plus de cinq ans de mariage. Elle a un garçon et une fille qu’elle porte sur le dos. ‘’Chaque jour, je prends la charrette pour aller chercher de l’eau. Je viens d’un village qui se trouve à 10 km de Lougueré. Pour remplir la chambre à air, je dois débourser 200 F. C’est très difficile, mais nous n’avons pas d’autres alternatives. Quand l’État sera au courant, peut-être que nos calvaires deviendront de vieux souvenirs’’, espère-t-elle. Comme lot de consolation, les populations vont se réjouir du démarrage du programme spécial de désenclavement qui va assurer la construction de la route Oudallaye – Ranérou et la voirie dans la ville, chef-lieu de département. Cependant, peu satisfaite de la tournure des évènements politiques, une frange de la population favorable au régime en place aurait déjà un pied dans l’opposition. Une officialisation qui pourrait survenir dans les prochains jours, si leurs doléances ne sont pas satisfaites.Djibril Ba

Décentralisation–Après plus de 6 ans de mise en œuvre : Usaid Gold égrène ses réalisations

https://lequotidien.sn Le programme Gouvernance locale et décentralisation (Gold), financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid), qui intervenait dans les régions de Tambacounda, Kédougou, Kolda et Sédhiou, va arrêter ses activités dans les prochains jours. Après plus de 6 ans de mise en œuvre, le projet va bientôt se terminer. Son directeur, qui tirait le bilan, relève d’importantes réalisations et beaucoup d’activités menées par le programme, et en faveur des collectivités territoriales partenaires. Le programme Gold (Gouvernance locale et décentralisation) tire à sa fin. Dans un mois, il sera bouclé après 6 ans de mise en œuvre dans les régions de Tambacounda, Kolda, Sédhiou et Kédougou. Son directeur fait ainsi le bilan. «Nous avons eu à accompagner le gouvernement du Sénégal dans sa politique nationale de décentralisation et de renforcement durable de la bonne gouvernance dans les collectivités territoriales partenaires du projet», indique Jean-Michel Dufils. Le programme, détaille-t-il, est intervenu dans 90 Collectivités territoriales (Ct) partenaires dont 77 commu-nes et 13 départements répartis entre les régions ciblées.  Pour ce qui concerne la région de Tamba-counda, qui abrite la cérémonie de clôture, Usaid Gold a appuyé 26 collectivités territoriales dont 22 communes et 4 départements, a ajouté le patron du programme américain au Sénégal. A ce niveau aussi, des résultats notoires et des changements importants ont été apportés à travers des approches et outils appropriés, des activités adaptées et des innovations majeures. Ce qui n’a pas manqué de contribuer à l’amélioration de la gouvernance des services dans beaucoup de secteurs. Les capacités des élus et acteurs locaux ont été renforcées pour une meilleure gouvernance locale. Le programme a aussi permis aux collectivités territoriales partenaires d’améliorer leur gouvernance locale par le renforcement du leadership et des capacités techniques et financières de près de 5000 acteurs locaux, les autorités inclues. Avec un pourcentage de 27% de femmes et 28% de jeunes.

Mobilisation des ressources

Une mobilisation accrue des ressources pour financer divers secteurs a été possible grâce à la formation et la capacitation des acteurs territoriaux. Dans le cadre de l’appui à la mobilisation des ressources des collectivités territoriales pour le financement des services sectoriels, le programme Usaid Gold a mis en œuvre des stratégies et autres outils, tels le budget participatif, le forum des partenaires, la dématérialisation de la collecte des taxes à travers l’outil Ytax, la redynamisation des commissions de fiscalité locale, l’actualisation des bases de données des contribuables, l’opération concertée de collecte des taxes, entre autres. Les actions menées ont permis à toutes les communes partenaires d’améliorer leurs opportunités de recettes, d’accroître à plus de 40% leurs recettes propres pour le financement des besoins prioritaires des populations, a relevé le directeur d’Usaid Gold.

Un engagement citoyen effectif

L’engagement des citoyens, à améliorer la gouvernance participative et la prise en charge des besoins prioritaires des populations, a été un atout. Il s’est traduit par une amélioration du respect des normes et de la perception des populations sur la qualité des services en santé, éducation, eau, hygiène, assainissement et nutrition. Il a été constaté que dorénavant, les collectivités territoriales s’approprient le processus de planification et de budgétisation. Les processus menés ont permis aux collectivités territoriales partenaires d’intégrer les besoins prioritaires des secteurs de l’éducation, de la santé, de l’eau, de l’hygiène, de l’assainissement et de la nutrition dans la planification et la budgétisation locale de développement.

Gouvernance des ressources 

L’intervention du programme Usaid Gold a contribué à l’amélioration de la gestion et de la gouvernance des ressources et services rendus aux populations. Les approches, outils et mécanismes mis en place ont permis aux collectivités territoriales de consolider et pérenniser les acquis.

C’est d’ailleurs tout le fondement d’Usaid Gold, qui a pour vocation d’apporter une assistance permettant de sauver des vies, de stimuler la croissance économique, d’offrir des opportunités de formation, de renforcer la gouvernance et la Société civile, et d’appuyer le plan de développement national du Sénégal, a rappelé son directeur.  Dans la région de Tamba-counda, plusieurs milliers d’acteurs et autorités ont été formés grâce à Gold. Selon les chiffres fournis, 4876 autorités et acteurs locaux ont bénéficié de renforcement de capacités. Il s’agit de formations en leadership, en planification, en gouvernance gestion locale, gestion sectorielle et engagement citoyen, entre autres. 1158 acteurs communautaires ont aussi été formés dans toute la région sur les politiques et normes dans différents secteurs dont 22% de femmes et 10% de jeunes. 107 infrastructures bénéficient d’un suivi régulier. Il s’agit de 31 écoles, 19 structures de santé, 37 forages…77 cadres territoriaux de concertation ont été installés et 47 groupes citoyens de plaidoyer renforcés dans la région. Dans le domaine de l’éducation, Gold a permis la redynamisation du comité de gestion des écoles longtemps mis en léthargie.  Dans le domaine de la santé, l’exemple du comité de santé de la commune de Bamba Thialène, dans le département de Koumpen-toum, est révélateur. La gestion et la situation de la commune se sont nettement améliorées grâce à l’accompagnement et l’encadrement des acteurs. Ce qui a permis de voir les recettes passer de 17 millions de francs Cfa en 2018 à 37 millions de francs Cfa en 2021. Soit un bond de 20 millions, s’est réjoui le responsable régional du projet. M. Diémé de souligner que les montants générés ont permis le recrutement d’une sage-femme et d’un agent communautaire de santé, outre la réhabilitation des infrastructures et l’adduction en eau du poste. A Koumpentoum, le Commité de développement de santé a pu financer l’intégralité de ses projets prioritaires, notamment l’équipement du laboratoire, la réparation de l’ambulance, entre autres réalisations. Par Abdoulaye FALL(Correspondant) – 

Kaffrine va bénéficier de 6,67 Km de voirie urbaine grâce au Promovilles

Kaffrine, 24 jan (APS) – La commune de Kaffrine (centre) va bénéficier de 6,67 km de voirie assainie et éclairée desservant 12 quartiers, aux termes des travaux que le Programme de modernisation des villes (Promovilles) va réaliser dans cette ville. D’un coût de plus de 4,9 milliards de francs CFA, ces travaux ont été officiellement lancés lundi par le ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, Samba Ndiobène Ka. « Vous verrez que le Promovilles va changer le visage de Kaffrine, car après le projet spécial de pavage en cours de réalisation par les 250 jeunes recrutés dans le cadre du Programme +Xeyu Ndaw Ni+, la commune va bénéficier de 6,67 km de voirie assainie et éclairée repartis sur 8 tronçons, desservant 12 quartiers et impactant la mobilité de plus de 55.000 habitants », a déclaré M. Ka. Ces travaux ont été financés par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) et l’Etat du Sénégal, a précisé le ministre du Développement communautaire lors de la cérémonie de lancement. Promovilles va réaliser, dans le même temps, des infrastructures socio-  économiques de base « à fort impact social », telles qu’une Maison de la femme, une case foyer des jeunes, un poste de santé, sans compter un volet éclairage public devant se traduire par l’installation de 224 lampadaires, selon Samba Ndiobène Ka. Le maire de Kaffrine, Abdoulaye Saydou Sow, estime que ces chantiers du Programme de modernisation des villes arrivent au moment opportun « pour relever les défis » auxquels la ville se trouve confrontée dans ce domaine. Il s’est réjoui de ce que les pouvoirs publics accordent « une grande importance à la ville de Kaffrine en la dotant de ces grandes réalisations », avant de remercier le ministre du Développement communautaire et les responsables de Promovilles.CTS/BK/ASG

Joal-fadiouth : développement de l’apiculture et de l’ostréiculture : l’Aire marine protégée (Amp) dotée de 300 millions de matériel

https://www.sudquotidien.sn Le comité de gestion de l’aire marine protégée de Joal-Fadiouth a reçu hier, lundi, un don de la Fondation Ocp (coopération marocaine) d’une valeur de 300 millions de francs en présence de Madame Aissatou Sophie Gladima, ministre du Pétrole et de l’énergie, la mairesse de la commune. Le don est constitué de matériels divers composés de deux véhicules, de deux motos, d’ordinateurs et de vidéoprojecteurs de dernière génération.  La ministre a apprécié la qualité de ce geste en présence du colonel Sidibé, directeur des aires marines protégées et du point focal de la Fondation Ocp. A l’en croire, sa participation à l’événement découle de la volonté affichée du gouvernement de mettre en évidence la conservation et la gestion des ressources environnementales dictées par le chef de l’Etat. Les aires marines protégées traduisent une politique de décentralisation des ressources naturelles et contribuent au développement économique et social. Selon elle, le don et sa diversité participent de la conservation et de la préservation du patrimoine naturel et historique car l’aire marine protégée est sise dans une zone importante sur le plan culturel et sociologique, des sanctuaires dépositaires de réalités mythiques et mystiques du terroir. Pour elle, le matériel scientifique offert par la Fondation Ocp va permettre aux femmes de pouvoir accéder à certaines méthodes et mécanismes de travail et de production avec n’importe quel niveau de connaissance académique. Elle a émis tout le mériter de capitaliser les savoirs endogènes des terroirs. Selon elle, les femmes vont profiter de ce matériel pour faire des activités apicoles et ostréicoles. Le miel de la mangrove obéit à des normes, un reboisement appuyé et une formation pour une appropriation du processus de fabrication. A l’en croire, la transformation ainsi conçue va donner de la valeur au produit, le cas pour le miel de la mangrove. Houssine Edi, ingénieur agronome et point focal de la Fondation Ocp à l’Amp de Joal-Fadiouth situe les motivations profondes du type de partenariat avec le Sénégal à travers le montage d’un projet cohérent et résilient d’un coût de 300 millions de francs pour une durée de trois  ans.  Il a fait part de la venue d’un professeur chevronné du Maroc et de l’appui d’une expertise locale pour la mise en œuvre de la formation en apiculture et ostréiculture. La porte-parole des femmes, Anna Ndiaye, a invité les femmes à s’engager pour mériter la valeur du don en s’investissant devant le recul des hommes dans la formation et la production ostréicoles et apicoles.SAMBA NIEBE BA

Une déclaration dite de Kaffrine appelle au rayonnement de la culture en Afrique

Kaffrine, 23 jan (APS) – Des ministres africains de la Culture et des représentants de plusieurs pays du continent ont lancé dimanche un appel en faveur du rayonnement de la culture en Afrique, dans une déclaration dite de Kaffrine, une région du centre du Sénégal. Les ministres et officiels africains concernés y participent à la 11e édition du Fesnac, le Festival national des arts et de la culture.

Dans ce cadre, ils se sont rencontrés pour discuter du thème ‘’continuités culturelles, vecteur d’unité’’, ainsi que de la problématique du développement des industries culturelles en Afrique.

L’objectif poursuivi était de réfléchir aux ‘’stratégies, méthodes et mécanismes à développer en faveur d’un rayonnement de la culture sur le continent’’. Les discussions ont aussi porté sur la manière de développer l’économie de la culture, notamment les industries culturelles et créatives, selon le ministre sénégalais de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow. Son homologue de la Gambie, Hamat Ba, et celui de la Guinée, Alpha Soumah, ont pris part à ces discussions, qui portaient également sur le rôle que la culture peut jouer dans la promotion et la consolidation de la paix en Afrique. A l’issue de leurs échanges, une déclaration dite de Kaffrine a été publiée, dans laquelle ils invitent à ‘’revisiter le patrimoine culturel [africain] pour une effectivité des instruments normatifs, afin que la culture participe pleinement au projet d’unité africaine’’. Des acteurs sénégalais des cultures urbaines, dont Didier Awadi, ont pris part à cette rencontre des ministres de la Culture. Il y avait aussi Matador, Malal Talla, alias Fou Malade, l’entrepreneur Pendra et le graffeur Docta.FKS/CTS/BK/ESF

Le défilé des régions, parmi les moments les plus importants du Fesnac

(APS) – La 11e édition du Festival national des arts et de la culture (Fesnac), ouverte samedi, à Kaffrine (centre), a été marquée par quelques moments forts, dont le défilé en tenues d’apparat des délégations des 14 régions du Sénégal. Cette procession compte aussi parmi les échos les plus importants de la manifestation, avec le vœu du Zimbabwe de créer une réplique du Fesnac et l’engagement pris par le chanteur Oussou Ndiol de travailler davantage à la promotion de la culture sérère. Défilé :  le ballet des régions a été l’épisode phare du Fesnac, dont l’ouverture a donné aux terroirs l’opportunité de mettre en exergue leur culture et leurs arts. Les délégations ont défilé dans des accoutrements rivalisant d’originalité, des tenues d’apparat censées refléter l’identité artistique et culturelle des régions du pays. Les processions organisées à cette occasion ont également permis de faire apprécier les rythmes et autres sonorités des régions du Sénégal. Doléances des artistes :  les artistes ont profité de l’ouverture du Festival national des arts et de la culture pour présenter leurs doléances aux plus hautes autorités, dont le Premier ministre, Amadou Ba. Leur porte-parole, la chorégraphe Gacirah Diagne, a évoqué à cette occasion certaines questions qui tiennent les plus à cœur les artistes. Ils ont par exemple réclamé l’application de la loi sur le statut de l’artiste, qui a été votée par les députés en 2020. Les artistes veulent aussi des ‘’plans stratégiques de développement’’ pour les arts (danse, théâtre, arts visuels, musique et cinéma). Ils souhaitent en même temps que les autorités se penchent sur la meilleure manière d’affecter aux arts et à la culture une partie des futurs revenus pétroliers du Sénégal. L’application de la loi sur la copie privée, dans le cadre des droits d’auteurs, ainsi que la couverture maladie universelle pour tous les acteurs culturels, font partie de leurs revendications. Zimbabwe :  l’ambassadeur du Zimbabwe au Sénégal, James Maridadi, s’est réjoui de l’organisation du Festival national des arts et de la culture, ‘’un grand rendez-vous culturel riche et varié’’. M. Maridadi voit cet événement artistique et culturel d’un si bon œil qu’il compte demander à son pays d’en faire une réplique. En attendant, il mise sur les discussions que son pays va engager avec le Sénégal pour identifier des domaines de coopération sur lesquels les deux pays pourront s’appuyer pour promouvoir davantage la culture. Engagement :  en marge de la 11e édition du Fesnac, le chanteur sérère Oussou Ndiol a réitéré son engagement à travailler pour la visibilité de la culture sérère. ‘’On est toujours dans la promotion de la musique et de la langue sérères. On veut que la musique sérère occupe une plus grande place dans le monde’’, a dit le représentant la région de Fatick pour la section musique du Fesnac, dimanche, à la fin de sa prestation.

Kaffrine : au village du Fesnac, des exposantes réclament un appui de l’Etat

Kaffrine, 23 jan (APS) – Des exposantes au village du Festival national des arts et cultures (Fesnac) de Kaffrine (centre), ont plaidé, lundi, pour davantage d’accompagnement de l’Etat en financement en vue de faciliter leur autonomisation. Elles veulent notamment accéder à plus de fonds afin de pouvoir financer leur formation et le suivi de leurs projets.

“Nous voulons des fonds pour plus d’autonomisation”, a par exemple dit Mariama Ndoucou Thiaré, une transformatrice venue de Foundiougne, dans la région de Fatick.

Elle fait partie des groupements féminins œuvrant dans la transformation des produits halieutiques, céréalières et apicultures. Mariama Ndoucou Thiaré est convaincue que le développement du Sénégal va passer ‘’inéluctablement’’ par les femmes. ‘’Femme, éducation culturelle et développement socioéconomique », est d’ailleurs le thème du 11e Festival national des arts et cultures. Présidente de l’Union régionale des groupements de promotions féminines de Kaffrine, Adja Farimata Souaren, se félicite de l’organisation du festival avec l’innovation du concept village du Fesnac, qui permet aux femmes d’exposer leurs produits et de montrer l’identité culturelle et économique de leurs localités. « A Malem-Hodar, les femmes ont accès à la terre. Elles sont aussi dans la transformation des produits locaux comme le mil, le maïs, le fonio, l’arachide, le bissap, le pain de singe, le miel entre autres produits », a de son côté déclaré Awa Diouf, l’adjointe au maire de la commune de Dianké Souf. Elle a invité l’Etat à les accompagner financièrement pour davantage les encourager vers les projets de développement. À Kaffrine, en plus de la transformation des produits locaux, certaines femmes œuvrent dans la lutte contre la déforestation à l’image de l’association des femmes forestières. Elles se sont constituées en association pour sensibiliser leurs sœurs à préserver l’environnement. ‘’Pour développer nos territoires, il faut les reverdir », a expliqué Adja Fily Traoré, présidente de l’association.CTS/FKS//AKS/ASB/OID

Dakar et Banjul signent un accord de coopération culturelle pour trois ans

(APS) – Le Sénégal et la Gambie ont convenu de dynamiser les relations culturelles, aux termes d’un accord de coopération signé dimanche par les deux pays, lequel porte notamment sur l’organisation d’une « Semaine de l’amitié et de la fraternité ». L’accord a été signé par le ministre sénégalais de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, et son homologue gambien, Hamat Ba, en marge de la 11e édition du Fesnac, le Festival national des arts et de la culture, qui se tient à Kaffrine (centre). Selon Aliou Sow, cet accord dont la durée est fixée à deux ans (2023-2025) va notamment porter sur l’organisation annuelle d’une « Semaine de l’amitié et de la fraternité » devant se tenir dans chacun des pays en fonction d’un programme défini par les deux parties.

« Nous avons décidé de rendre dynamique la coopération culturelle entre le Sénégal et la Gambie, conformément aux instructions données par les deux chefs d’Etat », a-t-il dit.

Le ministre sénégalais de la Culture et du Patrimoine historique rappelle qu’un accord de coopération culturelle a été signé en 2017 entre les présidents Macky Sall et Adama Barrow, mais “il n’a pas été matérialisé”. Le nouvel accord prend aussi en compte l’organisation de foires visant à valoriser la créativité artistique et littéraire du Sénégal et de la Gambie, selon Aliou Sow. Le cinéma n’est pas en reste, a souligné M. Sow, annonçant qu’un accord de coopération cinématographique et audiovisuel « est en phase de finalisation » entre les deux parties, qui ont également convenu de développer des partenariats, « par des actes concrets, dans le cadre de la gestion du mémorial du bateau ‘Le Joola’ ». « Cet accord va permettre d’accompagner la culture gambienne », estime le ministre gambien de la Culture et du Tourisme, Hamat Ba, disant être « très satisfait » de la signature de ce document. La Gambie attend « plus d’accompagnement » sur des questions telles que la construction d’un musée et l’adoption d’un fonds pour le financement du développement de la culture et des arts en Gambie, a ajouté M. Ba, venu représenter son pays à la 11e édition du Fesnac.

Palais de la République : Le président Macky Sall a reçu le Khalife général de Médina Baye.

https://www.dakaractu.com Le Président Macky Sall a reçu dans la soirée le Khalife général de Médina Baye. Serigne Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass a exposé au chef de l’État ses grands projets relatifs à la modernisation et à l’extension de la cité religieuse. Le guide religieux était accompagné de son ministre en charge des grands travaux de la cité de Mawlana Cheikh Al Islam, Baye Ciss. Les grands travaux de Médina Baye sont  composés d’une palette de réalisations à savoir un hôpital de niveau 4, l’université « Al Azhar », l’esplanade Mawlidou Naby, un nouveau marché, un hôtel des hôtes, une nouvelle cité dotée d’une station d’épuration, etc…

Saly-portudal–pour un système éducatif performant et résilient avec la communauté : l’Inspection d’académie de Pikine-Guédiawaye s’engage

https://www.sudquotidien.sn  L’Inspection d’académie (IA) de Pikine-Guédiawaye-Keur Massar, a tenu le week-end, à Saly-Portudal, un séminaire-bilan de l’année académique 2021-2022 et des perspectives pour celle de 2022-2023. Le préfet de Pikine, présidant l’ouverture de l’atelier, a situé le thème dans la recherche de solution pour un système éducatif performant dans une activité de remédiation performante, pour une amélioration des résultats. Dans cette orientation, il a insisté sur les réformes dont le Programme d’amélioration de la qualité de l’équité et de la transparence dans l’éducation.

Gana Sène, l’IA a de Pikine-Guédiawaye-Keur Massar, est revenu sur le thème principal autour du système éducatif dans les trois départements cités. A l’en croire, le thème, ‘’Pour un système éducatif résilient et performant, la communauté s’engage’’, est d’actualité et le prolongement de celui de l’année dernière. La Covid-19 ayant impacté sur tous les secteurs, l’éducation n’a pas été en reste. Ceci a expliqué le choix du thème et la continuation de la réflexion et des actions retenues par la tutelle, la direction académique.

Pour M. Sène, le thème recoupe avec les réformes envisagées, portant sur les curricula et le système éducatif. Selon lui, les élèves, acteurs du système éducatif, ont le droit de poser le problème des curricula, des programmes scolaires. L’appréciation de la question relève d’un niveau stratégique des enseignants et, d’une manière générale, de tous les  acteurs. A son avis, tout n’est pas mauvais dans les curricula et le ministère de l’Education nationale s’évertue à gérer et régler cette question. Les leçons tirées de la Covid vont avec la révision de ces curricula. Sur la densification de la carte scolaire, la création de nouvelles collectivités territoriales, les questions se posent en termes d’intégration de tous les acteurs dans la recherche de solution pour un système  éducatif résilient et performant. Il a rappelé le gigantisme de la carte scolaire de l’Inspection d’académie de Pikine-Guédiawaye-Keur Massar qui, avec celle de Thiès, regroupent les plus grosses concentrations d’acteurs du système éducatif du pays. Mbacké Guèye, le président de la Commission Education et Formation professionnelle de la Ville de Guédiawaye, a rappelé la place de l’éducation dans les orientations fixées. Selon lui, la Ville de Guédiawaye s’investit dans ce domaine depuis plusieurs années, pour l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages et en termes d’apprentissages. En ce sens, il a insisté sur le vote du budget de Guédiawaye cette année pour la construction de salles de classe et un nouveau collège à Wakhinane. Sur les troubles dans le milieu scolaire, dans la ville de Guédiawaye, il a invité à un dialogue entre les différents acteurs de l’école, pour poser les bases d’un appel à l’apaisement. Madame Mané Khady Diop, adjointe au maire de la Ville de Pikine, a insisté sur le soutien apporté à l’éducation par l’octroi des bourses, des constructions. Elle a fait part de l’accompagnement des élèves de la banlieue issus de familles démunies et évoluant dans des conditions modestes et difficiles.SAMBA NIEBE BA

Le complexe Cheikh Ahmadoul Khadim ouvre ses portes le 6 février prochain

Touba, 24 jan (APS) – Le khalife général des mourides, Sérigne Mountakha Mbacké, a fixé au 6 février prochain la date d’ouverture du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF) de Touba (centre), a indiqué le directeur de l’UFR des études islamiques et arabes dudit complexe.

« (…) ce qui est prévu, c’est d’ouvrir le complexe vers le 6 février prochain. Au-delà de cette date, je pense que les cours vont démarrer incessamment après le 6 février », a déclaré Abdoul Ahad Lô, dans un entretien avec l’APS.

L’information a été confirmée par Serigne Fallou Mbacké, le directeur de l’Institut coranique du complexe, par ailleurs imam à la grande mosquée de Touba. Les responsables chargés de la gestion du CCAK-EF signalent que le khalife général des mourides a fait part de son intention de présider la cérémonie. Ce complexe « est né de la vision éducative et des principes religieux de Cheikh Ahmadou Bamba », le fondateur du mouridisme. Titulaire d’une maîtrise en comptabilité et gestion, le fils du deuxième khalife des mourides, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, en est le premier recteur. Sa mise en place est financée par les contributions de la communauté mouride et de bonnes volontés, pour un coût estimé à 37 milliards de francs CFA. Le complexe comprend des bâtiments administratifs, des infrastructures pédagogiques et sociales. A terme, il « pourra accueillir 10 000 apprenants ».CGD/ASG/BK

Introduction d’un vaccin anti paludisme : des experts affinent la recherche à Dakar

https://www.sudquotidien.sn La capitale sénégalaise accueille depuis hier, lundi 23 janvier, pour trois jours, un atelier sur les stratégies de mise en œuvre pour l’introduction du vaccin antipaludique RTS, S/AS01 (RTS,S) dans les pays ayant des zones de transmission à haute saisonnalité. L’objectif est de fournir des informations actualisées sur le vaccin, y compris des preuves de son efficacité et de son impact, ainsi que de son innocuité mais aussi de favoriser les échanges entre les pays qui introduisent le vaccin antipaludique dans les services de vaccination de routine des enfants au Ghana/Kenya/Malawi, et ceux qui envisagent de l’introduire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé le vaccin antipaludique RTS, S/AS01 (RTS,S) pour la prévention du paludisme chez les enfants vivant dans des régions où la transmission du paludisme est modérée à élevée.  Selon les experts de l’Oms, les résultats des essais pilotes de vaccins antipaludiques au Ghana, au Kenya et au Malawi lancés en 2019 et en cours jusqu’en 2023, ainsi que d’autres preuves obtenues avec le RTS,S, ont éclairé leurs recommandations pour le premier vaccin antipaludique. Au Sénégal, les acteurs de la réponse se sont réunis hier, lundi 23 janvier pour mieux comprendre les enjeux de cette vaccination qui verra bientôt le jour dans le pays.  Ramatoulaye Diagne Mbengue, recteur de l’université Iba Mar Diop de Thiès a déclaré  : « il s’agit de se réunir autour de cette question et de voir les recherches à mener pour ce type de thérapie ».  Et de poursuivre  : « il s’agit de marquer une rupture. Au Sénégal c’est la prise de médicament ou la chimiothérapie qui est utilisée pour la prise en charge du paludisme. Il s’agit d’opérer une rupture et d’aller vers la vaccination.  Cette rencontre va nous permettre avec les autres pays qui ont déjà expérimenté ce vaccin et avec l’aide de la recherche de pouvoir affiner les stratégies pour avoir une démarche inclusive ».

Pour l’Oms, l’analyse préliminaire des résultats de la phase-pilote a montré que le vaccin est facile à administrer, qu’il présente un haut niveau d’innocuité et qu’il a un impact important dans les situations réelles de vaccination des enfants. L’adoption du vaccin a été élevée dans tous les pays pilotes, ce qui montre une forte demande de la part des communautés et l’acceptation du vaccin par les agents de santé dans les communautés

. Pour les pays avec des zones de transmission saisonnière comme le Sénégal, la recommandation de l’OMS reconnaît la possibilité que 5 doses soient nécessaires et que l’administration du vaccin pourrait avoir besoin d’être adaptée.Denise ZAROUR MEDANG

Prise en charge des malades : quand la situation financière du patient guide les urgences

https://www.sudquotidien.sn En parlant du système sanitaire,  le conseiller référendaire, El Hadji Birame Faye déplore aussi les urgences qui sont souvent négligées à cause de la situation financière du malade. « L’hôpital, de jour comme de nuit, a l’obligation d’assurer un service d’urgence, d’accueillir et de soigner les malades sans distinction, ou de leur trouver un lieu de soins adapté à leur état de santé. La seule condition étant pour l’usager, hormis les cas d’urgences, d’accomplir au préalable les formalités administratives. Sauf qu’il est de notoriété, que ces formalités sont aussi financières, de sorte que ceux qui ne sont pas en mesure de payer n’ont pas accès aux soins. Même aux urgences, n’est-il pas rare, que l’on s’empresse après avoir accueilli le malade, de demander « gentiment » à l’accompagnant de se rapprocher de la comptabilité », constate Birame Faye. Pis continue-t-il, « laissée à la discrétion du médecin, l’urgence est plutôt appréciée par l’étudiant en médecine, puisque couramment il est seul à gérer la permanence ». Le manque de moyens fait qu’aussi certains Sénégalais n’ont pas une prise en charge sanitaire rapide, fustige-t-il « Et que dire des malades qui, souvent dans des conditions de transport inadéquates, sont baladés d’une structure à l’autre ou pris en charge tardivement au péril de leur vie ou de leur chance de guérison ». Le malade bénéficie d’un droit au libre choix de son praticien et de son établissement hospitalier, qu’il est libre de quitter à tout moment. C’est le lieu donc de déplorer juge-t-il, « les pratiques de rétentions de malades pour défaut de paiement de facture et de souligner que ce sont des dérives, attentatoires à la dignité et à la liberté d’aller et de venir, qui peuvent engager la responsabilité administrative et pénale de leurs auteurs ». Comme l’établissement hospitalier, le médecin, veille à ce que la chaine de soins ne soit pas interrompue. Toutefois,  trouve El Hadji Birame Faye, « cette mission est loin d’être satisfaisante si en moyenne, il faut 6 à 8 mois pour un rendez-vous avec un spécialiste, que le matériel et l’équipement médical et technique sont inexistants, en panne, simplement obsolètes ou que la formation continue des soignants est défaillante ». La multiplication des mouvements de grève qui affectent régulièrement la continuité du service mérite une attention.Fatou NDIAYE

L’accueil dans les hôpitaux un mal endémique

https://www.sudquotidien.sn L’accueil est également source de préoccupation dans les structures sanitaires constate le conseiller référendaire El Hadji Birame Faye. « Point n’est besoin de convaincre que c’est le talon d’Achille de nos hôpitaux publics qui, il faut s’en offusquer, sont des lieux austères et désorganisés souvent insalubres où l’on peine à trouver un contact empathique ou à identifier le personnel médical, paramédical, administratif ou d’appoint », dit-il parlant de l’accueil dans les structures sanitaires.  Les établissements sanitaires ne donnent pas envie d’être fréquentés. « Les risques d’infections nosocomiales sont accrus par l’état des infrastructures souvent très vétustes, et loin de respecter les normes d’hygiène et de sécurité, aussi élémentaires que la stérilisation, le changement de draps sales, le nettoyage des toilettes et des lits entre deux passages etc. Tout autant, l’impact des coupures d’électricité, du déficit d’équipements, de la non disponibilité des médicaments ou autres produits essentiels est inquiétant », note-t-il. Les griefs de juge El Hadji Birame sont aussi  que, «  les hôpitaux sans chercher à faire des bénéfices, doivent adopter une meilleure gestion, inspirée des méthodes des entreprises privées, c’est-à-dire produire le meilleur au meilleur coût. Leurs ressources proviennent principalement des honoraires supportés par les malades et de la contribution étatique, sans aucun apport privé à leur fonds de dotation constitutifs. Néanmoins, les participations insuffisantes de l’Etat qui de surcroit n’honore pas régulièrement sa dette, constamment alimentée par le coût des programmes de gratuité, ne favorisent pas leur équilibre budgétaire ». Le principe d’égal accès à la santé inclut les médicaments qui sont indissociables des soins, constate-t-il.      Et malheureusement, « les structures publiques comptent sur la disponibilité des médicaments et autres produits dérivés pour assurer leurs obligations de soins et approvisionner leurs usagers dans des conditions abordables. Hélas, les ruptures de stocks sont persistantes, en raison de carences dans l’évaluation et la planification des besoins, de la mauvaise répartition territoriale ou structurelle des produits et surtout de l’absence d’unités de production locales ». Birame Faye trouve aussi que, « la souveraineté pharmaceutique qui semble utopique face à la puissance des grandes firmes. Les officines privées constituent certes des alternatives mais leurs tarifs ne sont pas toujours à la portée des populations. Par la force des choses, les plus démunis sont alors les plus exposés aux médicaments illicites dont le trafic se développe dangereusement. Ces produits, sans aucune garantie d’efficacité, d’innocuité et de conformité aux normes de qualité, sont un facteur non négligeable de dégradation de la santé ».Fatou NDIAYE

Congres des médecins privés du Sénégal : l’homogénéisation des tarifs,un défi à relever

https://www.sudquotidien.sn Le syndicat des médecins privés du Sénégal a tenu dimanche son congrès à Dakar. Une occasion qui a vu les acteurs se focaliser sur la nomenclature voire l’homogénéisation des tarifs et/ou des honoraires, un défi à relever. Au cours du congrès, le docteur Abdou Kane Diop a été porté à la tête du syndicat en remplacement de son collègue Ardo Doudou Ba.  Dr Ardo Doudou Ba, président sortant du syndicat des médecins privés du Sénégal, a profité lors dudit congrès pour souligner les difficultés dans le secteur. Selon ce dernier, le syndicat a rencontré beaucoup d’entraves dans son exercice. « C’est un secteur qui n’est pas pris à sa juste valeur » a-t-il dénoncé. Il renseigne que selon leurs dernières évaluations, le secteur privé de la santé assure au moins 50% des soins dans ce pays et dans toute l’étendue du territoire et ce sont des soins de qualité.  Revenant sur la nomenclature des actes professionnels, la blouse blanche estime que c’est un sujet important.  « Elle est la base et permet d’établir les tarifs des médecins privés. Or, cette nomenclature, il faut le savoir, devait être établie par l’autorité. Nous l’avons réclamé à plusieurs reprises en vain. C’est en ce moment que le syndicat a décidé lui-même de faire une proposition de nomenclature en 2000» a-t-il fait comprendre. Et de poursuivre  : «nous avons travaillé pendant deux ans en nous réunissant tous les mardis pour proposer cette nomenclature au ministère de la Santé pour validation. Cela a été présenté à plusieurs ministres de la Santé successifs et jusque-là ce n’est pas fait ». Aujourd’hui, Dr Ardo reste convaincu  : « pour que les tarifs puissent être homogènes et que l’opinion soit informée, il faut qu’il y ait une base. Sinon chacun peut faire ce qu’il veut et ce n’est pas normal. C’est vrai que nous sommes une profession libérale et le code de déontologie précise bien que les honoraires des médecins sont libres, mais il faut les établir avec tact et mesure ». Denise ZAROUR MEDANG

Macky Sall,président de la République : «L’Etat, en ce qui le concerne,défendra avec fermeté la justice»

https://www.sudquotidien.sn Le président de la République, Macky Sall, a tenu à répondre aux détracteurs de la justice. Estimant qu’il n’y a rien sous les cieux, il réaffirme aussi la volonté de l’Etat de défendre le système judiciaire. «Dans un pays partenaire, une loi vient d’être votée, loi portant restauration des citoyens envers la justice. Ce n’est pas un sujet nouveau. Ce n’est pas une raison pour qu’on jette l’opprobre sur les acteurs de la justice, ou sur la justice elle-même. L’Etat, en ce qui le concerne, défendra avec fermeté la justice, les magistrats qui sont chargés de l’incarner», a déclaré le président de la République, lors de l’audience de Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux 2022-2023 qu’il a présidé hier, lundi 23 janvier 2023 à la Cours suprême, à Dakar.Fatou NDIAYE

Discours d’usage du conseiller référendaire,el hadji Birame Faye : une audace qui perturbe la République

https://www.sudquotidien.sn Le Discours d’usage prononcé par le Conseiller référendaire à la Cour suprême, El Hadji Birame Faye, sur le système de santé publique est différent de ceux habituel, où la référence aux textes juridiques était très présente. Contrairement aux années précédentes, où les présentateurs de ce discours s’étaient beaucoup plus appuyés sur le droit, il a fondé son argumentaire sur des faits et réalités vécus au quotidien par les Sénégalais. Et dire que le malaise se lisait sur le visage des autorités était une lapalissade, tellement il n’a pas porté de gans pour exposer les véritables maux de la santé. En atteste, le président de la République, Macky Sall,  l’a même invité à se rapprocher du ministère de la Santé et de l’Action sociale pour avoir les données sanitaires de ces dernières années. Mieux, il a dû improviser une partie de son discours pour apporter des éclairages sur des faits évoqués par le magistrat. Car, pendant qu’El Hadji Birame Faye prononçait le Discours d’usage sur les manquements du système sanitaire, le président Macky Sall se concertait avec son ministre de la Justice, le Garde des Sceaux Ismaïla Madior Fall. Après il a reçu une note qu’il a extrapolé dans son discours de réponse au «réquisitoire à charge» du magistrat Conseiller référendaire à la Cour Suprême.Fatou NDIAYE

Macky sall répond au conseiller référendaire Birame Faye : «Le thème n’a pas été retenu pour faire un réquisitoire à charge contre le système sanitaire»

https://www.sudquotidien.sn  Le président de Macky Sall a tenu à donner la réplique après le discours d’usage du conseiller référendaire à la Cour Suprême, Birame Faye. Comme pour dire que tout n’est pas mauvais dans le système, il a défendu les professionnels de la santé et est revenu sur des réalisations de son gouvernement dans le secteur. Le président de la République Macky Sall n’a pas été insensible au tableau sombre peint par le conseiller référendaire, Birame Faye.  Pour lui, si le thème sur la « Protection des usagers dans le système de santé publique », a été retenu à l’audience de rentrée des Cours et tribunaux, «ce n’est guère pour instruire un procès d’intention, ou faire un réquisitoire à charge sur le système sanitaire ».

A son avis, « il est important de faire justice aux acteurs de la santé pour avoir pleinement pris conscience de leurs sacrifices parfois au péril de leurs vies ». 

Les agents de santé « sont des hauts fonctionnaires parmi les mieux qualifiés de la République avec au moins en général 25 années de formation  qui côtoient au quotidien, les risques, maladies et  bactéries », ajoute-t-il.  Le  président de la République, trouve aussi que, «  les disfonctionnement ne doivent pas cacher le travail remarquable des acteurs de la justice ». Répondant toujours au conseiller référendaire à la Cour Suprême, El Hadji Birame Faye, le chef de l’Etat, Macky Sall affirme que, la carte d’égalité des chances pour les personnes vivant avec un handicap, la gratuité de la césarienne, la couverture maladie universelle (Cmu) s’inscrivent dans la dynamique de politique inclusive pour l’accès tous à la santé ». Ces initiatives ne sont pas des cas isolés. Le président Macky Sall, revient sur le plan sésame pour les personnes âgées de plus de 60 ans, la gratuité des antirétroviraux pour les personnes atteintes de VIH, les quits de dialyse pour les insuffisants rénaux, la gratuité pour les enfants de 0 à 5 ans dans les établissements publics de santé, les subventions aux malades du diabète, du paludisme, la gratuité et la prise en charge des malades de la tuberculose.  Il ya aussi, « les subventions aux malades du cancer notamment celui du sein et du col et la subvention de 75% de la radiothérapie pour l’ensemble des malades »

500 milliards pour la construction d’hôpitaux

Pour dire que la santé n’est pas le parent peuple de sa gouvernance, le président Macky Sall a loué les efforts fournis pour accroitre le budget du département qui est passé de 122 milliards en 2012 à plus 255 milliards cette année.  L’Etat est en train aussi de finaliser la construction de nouveaux hôpitaux. « Au moment où je vous parle, nous avons des hôpitaux en chantier pour un montant de 500 milliards. Ils seront d’ici la fin de l’année ». Ces structures viennent s’ajouter des hôpitaux déjà réalisés dans plusieurs villes et dont l’importance n’est plus à démontrer. « C’est grâce aux investissements consentis que la prise en charge des victimes de l’accident tragique de Sikilo a pu être correctement organisée sur place au sein de l’hôpital de niveau 3 de Kaffrine.Cet évènement malheureux aurait eu des conséquences plus graves sans cette structure sanitaire moderne dotée d’équipements de dernière génération», juge-t-il. En outre, le président Macky Sall annonce aussi que « l’allocation affectée à la formation des médecins spécialistes est passée de 383 millions de FCFA en 2012 à plus de 2 milliards en 2022 ». Après la Covid 19, les effectifs des personnels de santé été renforcés de 5937 agents, dont 1122 médecins, 129 médecins chirurgiens-dentistes et 890 infirmiers d’Etat. Il faut également dit-il, que le système de santé soit renforcé pour le rendre plus performant, en relevant ses résultats à la hauteur de nos investissements. Dans cet esprit, « l’arrêté ministériel n°2794 du 21 mars 2010 sera révisé pour rendre gratuits les IRM et scanners des personnes âgées », annonce-t-il.Fatou NDIAYE

Mamadou Seck, bâtonnier de l’ordre des avocats : «Le déficit de confiance et la défiance des citoyens à l’égard de leur justice jettent de façon dommageable le soupçon sur une institution qui ne le mérite pas»

https://www.sudquotidien.sn Le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, Mamadou Seck, a plaidé hier, lundi 23 janvier 2023,  à la cérémonie de Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, pour plus de considération envers la justice. «Notre justice n’a pas été épargnée, ces derniers temps, où nous avons été témoins plus généralement d’une confrontation entre les institutions et les citoyens, dont les formes comme les raisons ont pu laisser perplexes certains. Les commentaires sont aisés, fréquents, rarement convergents et les attentes des uns et des autres souvent teintées de contradictions. Quand les réseaux sociaux cherchent à s’imposer au droit et à la justice, quand le principe même d’autorité est rejeté,  quand le triomphe de droits subjectifs illimités est revendiqué avec âpreté sur des bases à géométrie variable, quand les décisions sont aussitôt contestées voire vilipendées, les acteurs de la justice sont interpellés au plus haut point pour que la justice ne tende pas à devenir le patient de son propre système judiciaire. Qu’ils soient, à tort ou à raison, le déficit de confiance et la défiance des citoyens à l’égard de leur justice jettent de façon dommageable le soupçon sur une institution qui ne le mérite pas et qui doit être respectée, car la justice est rendue au nom des citoyens, lesquels doivent s’y reconnaitre et s’y soumettre pour qu’elle reste ce pilier de l’Etat de droit. Le respect dû à la justice est uniquement ou, à tout le moins en grande partie, le rôle de ses acteurs qui doivent en tout temps et circonstances se rappeler son sens de vertu et les exigences des responsabilités qui déterminent leur place dans la société. Notre justice doit être protégée, défendue par ceux qui l’animent et qu’elle transcende, pour être la plus parfaite possible. Ils doivent se rappeler que la justice est aussi une vertu personnelle et un niveau d’excellence morale. Ce que l’on peut appeler un affaiblissement de l’autorité judiciaire procède, certes, d’un état d’esprit de certains citoyens, mais, reconnaissons-le aussi, est entretenu de l’intérieur de l’institution par certains de nos comportements. Les acteurs de la justice doivent être irréprochables, les magistrats exerçant leur magistère avec indépendance et impartialité et les avocats assurant la défense dans la dignité, l’honneur, le courage et en toute indépendance. Les acteurs de la justice que nous sommes, avons tout pour jouer notre partition, surtout que nous avons tous, un jour, prêté serment d’être «indépendants» et «dignes» pour ne citer que ces deux principes essentiels qui nous caractérisent».Fatou NDIAYE

Cheikh Tidiane Coulibaly, premier président de la cour suprême,fait ses adieux : «Je suis heureux et fier d’avoir été juge au Sénégal»

https://www.sudquotidien.sn Le Premier président de la Cour Suprême, a pris part à sa dernière audience de Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux en tant que haut magistrat en fonction. Cheikh Tidiane Coulibaly a fait ses adieux hier, lundi 23 janvier à la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux. Atteint par la limite d’âge, il va faire valoir ses droits à une pension de retraite cette année. «Au moment où je quitte mes fonctions et prend définitivement congé de la magistrature, je voudrais vous exprimer ma profonde reconnaissance et gratitude. Je voudrais aussi vous dire combien je suis heureux et fier d’être Sénégalais». L’exercice de son métier, il s’en réjoui. «Je suis heureux et fier d’avoir été juge au Sénégal. J’ai aimé profondément deux choses  : la justice et la magistrature. Elles ont meublé mes rêves et éclairé mon horizon». Le Premier président de la Cour suprême d’ajouter  :  «41 ans de pratique professionnelle m’ont permis d’avoir la ferme conviction que, pour servir l’une et magnifier l’autre, il faut de la générosité, la tempérance, la disponibilité, l’humilité, l’écoute, du dévouement, la loyauté et  aussi du courage personnel». Le Président de la République, Macky Sall, a loué les qualités d’un bon juge et lui demande de continuer à servir la nation. «Monsieur le Premier président, vous êtes un magistrat respecté par ses pairs et par tous les acteurs de la justice ; magistrats dont l’office marque à jamais la justice sénégalaise. Monsieur le Premier président, je vous invite à rester disponible pour l’encadrement des plus jeunes magistrats et rester en réserve pour la République». Cheikh Tidiane Coulibaly avait remplacé Mamadou Badio Camara à la tête de la Cour suprême. Il avait bénéficié du prolongement  de l’âge de la retraite (3 ans de plus, en la faveur de la réforme de justice) pour certains hauts magistrats à 68 ans. Fatou NDIAYE

BIRAHIM SECK INDIQUE LA VOIE À MACKY SALL

https://emedia.sn Comme dans un jeu de ping-pong, Macky Sall et Ousmane Sonko ne se font pas de cadeau. Entre eux, se trouve la Justice, dans un rôle semblable à celui du souffre-douleur. Après les menaces à peine voilées proférées par le leader de Pastef qui accuse certains magistrats d’être à la solde du pouvoir, c’est Macky Sall qui monte au créneau pour prendre leur défense. En présidant, lundi 23 janvier, l’audience solennelle de la rentrée des Cours et tribunaux pour l’année judiciaire 2022-2023, le Président Sall a fait savoir que le débat sur l’indépendance de la justice est universel. « La confiance des citoyens en la justice n’est pas une exclusivité de notre pays. Dans un pays partenaire, une loi vient d’être votée portant restauration de la confiance des citoyens envers la justice. Donc, ce n’est pas un sujet nouveau », affirme le chef de l’État. Mais, prévient-il, « ce n’est pas une raison pour qu’on jette l’opprobre sur les acteurs de la justice et sur la justice elle-même. L’État en ce qui le concerne défendra avec fermeté la justice et les magistrats qui sont chargés de l’incarner ». Cette sortie n’a pas laissé indifférent le Coordonnateur du Forum civil. Comme pour indiquer à Macky Sall la voie à suivre, Birahim Seck pense, à travers les réseaux sociaux que « défendre la justice, c’est la réformer pour créer les conditions de sa véritable indépendance. Défendre la justice, c’est diligenter le traitement approprié du rapport de la Cour des comptes et prendre des mesures contre les indexés qui sont toujours aux postes de responsabilité ». MT

CRÉATION DE L’ASSOCIATION DES FEMMES MAGISTRATES DU SÉNÉGAL : Pour un leadership féminin dans la magistrature

https://www.enqueteplus.com L’Association des femmes magistrates du Sénégal (AFMS) a été portée sur les fonts baptismaux, avant-hier. Présent à la rencontre, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a émis un ensemble d’observations et souhaits aux membres pour la réussite de leur mission. L’Association des femmes magistrates du Sénégal (AFMS) a été créée avant-hier, à l’issue d’une assemblée générale constitutive. Venu présider cette rencontre, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a émis le vœu qu’il n’y ait pas d’appréhension ou de réserve sur la légitimité de cette initiative associative.

Selon Ismaëla Madior Faye, l’AFMS ne consiste pas en une scission, ni une cession, mais c’est une association membre à part entière et non entièrement à part de l’Union des magistrats sénégalais (UMS). Ce n’est pas un syndicat, encore moins une corporation des femmes magistrates, a-t-il précisé.

‘’Il est important qu’on ait une compréhension commune de ce que l’association peut être ou ambitionne d’être. Il s’agit d’une entité regroupant les femmes magistrates désireuses de s’exprimer sur les questions de justice, d’État de droit de la magistrature, sociétales en relation avec la justice, en considération des sensibilités de la femme. Quand les hommes et les femmes s’expriment sur des sujets, il peut y avoir des convergences de vues, compte tenu des spécificités distinctives. Elle va apporter une valeur ajoutée dans ce qui se fait déjà. Parfois, dans la masse des problématiques, les unes   noient les autres. L’association va prendre en compte la condition féminine.  Elle va donner de la voix et faire entendre ces problèmes comme étant prioritaires’’, a soutenu le ministre. L’accès des femmes à la magistrature, par exemple, si on regarde les statistiques, dit-il, il faut se féliciter du nombre, mais ce n’est pas suffisant. ‘’Des femmes de valeur ont incarné la magistrature et on pourrait encore en avoir. En France, plus de 64 % des magistrats sont des femmes. Il y a donc des efforts à faire. Quand les femmes arrivent dans la magistrature, les choses bougent ; des vieilleries se renouvellement.  L’association pourrait prendre en charge le problème de la discrimination des femmes dans la magistrature et la justice’’, indique le ministre de la Justice. La présidente de l’AFMS, Odile Ndiaye Thiakane, précise que la structure qu’elle dirige compte réaliser des actions relatives à la protection des intérêts spécifiques de ses membres, mais aussi à la promotion de leurs droits et à leur leadership dans le domaine judiciaire. En attendant l’adoption de ses statuts, la magistrate confie qu’elles vont faire part des missions et des objectifs. Ainsi, l’association a pour objectifs, dit-elle, de promouvoir la recherche sur les questions et échanges juridiques intéressant particulièrement la situation de la femme dans la magistrature, la représentation et la représentativité des femmes à tous les niveaux de l’appareil judiciaire de manière à ce qu’elles participent également par la qualité de leurs prestations au développement du droit et de la justice, l’élimination au sein de la magistrature de toute forme de discrimination fondée sur le sexe. Elle vise aussi la collaboration et la coopération des femmes magistrates sénégalaises avec celles des autres pays, l’éducation, les programmes de formation continue au profit des magistrates et autres personnes intéressées afin de les sensibiliser sur les facteurs sociaux, économiques, psychologiques et culturels qui limitent l’accès de la femme à la justice, d’élaborer et mettre en œuvre des stratégies et des plans nationaux adaptés et efficaces en faveur de la promotion des femmes magistrates sénégalaises aux postes de direction d’administration ou autres dans les systèmes et institutions judiciaires nationales et internationales, entre autres.

Enfin, l’AFMS compte œuvrer pour l’éthique et la sauvegarde de l’indépendance de la justice.

À ce propos, le président de l’Union des magistrats sénégalais, Ousmane Chimère Diouf, souligne que l’un des objectifs de l’AFMS est de se mettre à jour au niveau international. Ce qui exclut, selon lui, toute idée de scission, de division ou de dissidence et sa présence à cette assemblée générale, vu qu’elles sont toujours membres de l’UMS.CHEIKH THIAM

Tentative d’infiltration terroriste à l’Est du pays : Un jihadiste présumé,rossé à mort par les populations de Sadatou,2 autres en fuite…

https://www.sudquotidien.sn Le renforcement de la sécurité au Sénégal est plus que jamais un impératif. Cette tentative d’infiltration dans l’Est du pays demeure un argument suffisant pour combattre cette menace à laquelle tous les pays se méfient. En effet, dans la nuit du vendredi au samedi, selon nos confrères du journal Le Quotidien, un individu faisant partie d’un groupe armé, a été appréhendé par les populations de Sadatou (dans la commune de Kéniaba dans la région de Bakel) et battu à mort. Ses deux autres présumés complices sont parvenus à échapper au supplice des populations de cette région qui est désormais une zone à surveiller. Ces populations ont voulu décourager toute tentative d’infiltration dans leur région. D’ailleurs, d’autres ont estimé avoir, depuis quelques semaines en repérage ces présumés Jihadistes qu’elles soupçonnaient de préparer des tentatives terroristes…

Trafic illicite de bois : dix charrettes remplies de bois saisies à Bounkiling

(APS) – Les services des Eaux et forêts de Bounkiling dans la région de Sédhiou (Sud) ont saisi dix charrettes transportant du bois en partance vers la Gambie, a appris dimanche l’APS. Les dix charrettes, remplies de troncs d’arbres, ont été saisies dans la nuit du 21 au 22 janvier 2023, indique une source sécuritaire jointe par l’APS. Elle ajoute que ces charrettes ont été interceptées à quelques 3 kilomètres non loin du village de Saa-sita, proche de la frontière gambienne.

Casamance-Santhiaba Manjack : un ASP enlevé par des rebelles

https://www.sudquotidien.sn Enlevé par des bandes armées dans la zone de Santhiaba Manjack, l’agent de sécurité de proximité ASP Barthélemy Diatta est toujours aux mains de ses ravisseurs. Ces derniers se seraient déplacés dans une autre zone inconnue avec leur otage .De quoi plonger sa famille dans la détresse et l’inquiétude. Tous les leviers « traditionnels et coutumiers » sont activés pour la libération de cet ASP dont l’enlèvement plonge déjà toute la zone dans le spectre de « Kaylou » lorsque douze démineurs avaient été kidnappés par des bandes armées. Retour sur un enlèvement « prémédité ou planifié »par des éléments rebelles. Porté disparu depuis dimanche matin dans la forêt de Santhiaba Manjack, Barthélémy Diatta Agent de sécurité de Proximité (ASP) est toujours introuvable.  L’homme serait aux mains d’éléments armés supposés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) si l’on en croit des sources proches de sa famille  pour qui il était d’ailleurs parti pour des travaux champêtres dans la forêt de Santhiaba Manjack, localité située dans le département d’Oussouye . Le récit de son enlèvement relève d’un véritable mystère ou  peut-être même d’une opération presque planifiée, préméditée si l’on se fie aux témoignages.  Il était pourtant à bord de sa moto lorsqu’il est  arrivé avec un de ses frères au check point tenu par des militaires de l’armée sénégalaise  en faction dans la zone pour un contrôle d’identité. Isolé quelque part dans la forêt pour des besoins naturels, il ne reviendra plus. C’est lorsque les autres membres de la famille arrivés pour aller ensemble dans le champ un peu plus au fond de la forêt qu’ils constatent que Barthélémy manque à l’appel. Très vite, les militaires dans le cantonnement entament des recherches dans les environs. Aucun signe, aucune trace jusqu’à ce qu’un coup de feu tiré en l’air  par les hommes armés  soit entendu, un modus operandi des bandes armées lorsqu’elles opèrent à un kidnapping. C’est là que la famille s’est rendue à l’évidence de l’enlèvement de leur frère Barthelémy Diatta. La famille, plongée à la fois dans la détresse et l’inquiétude, alerte. Les  autorités coutumières de la zone  se mobilisent et tentent de jouer les bons offices.  « Contacté, un chef rebelle d’un cantonnement sis dans la zone dégage toute responsabilité dans cet enlèvement avant d’informer que le sieur Barthélemy serait localisé dans un autre cantonnement et que les hommes de celui-ci se sont déplacés » renseignent nos sources.  « L’otage » Barthélémy Diatta serait bien portant et serait bien traité par ses ravisseurs, nous confient nos sources. Toutefois le sieur Diatta refuserait de s’alimenter, ajoute une autre source. Cet enlèvement «indispose» beaucoup les autorités coutumières de la zone qui avaient donné des gages d’assurances à l’armée pour éviter un ratissage de la zone. Un kidnapping qui rappelle bien celui des démineurs de l’entreprise Méhem, il y a quelques années dans la zone de Kaylou.  D’où la psychose grandissante des populations et de la famille de Barthélémy Diatta qui craignent le pire. Les informations sur la localisation de Barthélémy Diatta dans une base rebelle font certes jaillir un mince espoir dans la famille mais l’inquiétude va toujours crescendo chez cette même famille qui s’impatiente de la libération de son parent. Pourtant cette commune de Santhiaba Manjack d’où est survenu cet enlèvement entame depuis quelques années une nouvelle ère avec la dynamique de retour de ses populations déplacées. Ignace NDEYE

L’ACTE POSÉ PAR DES DISSIDENTS DE LA FACTION DE CÉSAR ATOUTE BADIATE

https://emedia.sn Un jeune a été enlevé, dimanche, à Santhiaba Manjack, dans le département d’Oussouye, par des éléments armés dissidents de la faction de César Atoute Badiatte. Barthélémy Diatta prenait part à des travaux communautaires de débroussaillement des sites qui devraient abriter le relogement des populations aspirant à retourner. L’armée a pu traquer la bande armée. C’était la stupeur, dimanche, dans la commune de Santhiaba Manjack. À en croire Bès Bi « le Jour », une activité de mobilisation communautaire à l’actif des jeunes a été dispersée par des éléments armés qui ont enlevé l’un d’eux. Il s’agit d’une activité de débroussaillement et balisage des pistes communautaires longtemps abandonnées, afin de préparer le retour des populations déplacées mais qui a été stoppée net par des éléments armés dissidents du camp de César Atoute Badiatte, selon nos sources. Ils ont ouvert le feu sur un groupe de jeunes qui s’est détaché du grand groupe qui tentait de nettoyer une piste anciennement pratiquée et abandonnée du fait de la crise. Il a fallu un seul tir pour voir le groupe se disperser çà et là et pour la bande armée de profiter de cette panique généralisée pour se replier avec le jeune connu sous le nom de Barthélémy Diatta. Cette disparition a entraîné, depuis dimanche, une panique au sein de cette population de Santhiaba Manjack qui craint pour la vie du jeune enlevé par les dissidents de la faction de César Atoute Badiatte. Des sources confient que l’armée sillonne toute la zone du Santhiaba Manjack depuis hier sur les traces du groupe armé qui détient le jeune otage. Cet incident intervient dans un contexte où l’aménagement des zones abandonnées depuis plus de trois décennies, du fait du conflit, est en cours pour préparer le relogement des déplacées retournées à la faveur de la sécurisation des zones en question par l’armée. Ce qui risque de constituer un gros coup de frein à la politique d’encouragement au retour des populations déplacées, entamée par l’État depuis bientôt deux ans. C’est aussi un acte qui renseigne sur le désaccord qui mine les effectifs du chef de guerre, César Atoute Badiatte, dans son engagement à participer au processus du dépôt des armes. Les velléités du camp défavorable à cette donne, auteur de cet acte d’enlèvement et de dissuasion à toutes initiatives de retour des populations dans ces zones, sont à intégrer dans la gestion du dossier casamançais. Assane BA

Discours de Keur Massar : la plateforme Macky 2024 recadre Sonko

https://www.sudquotidien.sn En réplique au discours tenu hier, dimanche, par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, à l’occasion de son Méga meeting de Keur Massar, la plateforme Macky 2024 a tenu une conférence de presse pour recadrer le président du Pastef, sur son discours taxé « de populisme et de défiance des institutions publiques » « Dans une déclaration des plus malencontreuses empreinte de violence inouïe avec des mots que seules les esprits loufoques peuvent comprendre, Ousmane Sonko s’est livré à son jeu favori. (…) Le populisme, la défiance des institutions publiques, les appels répétés à l’insurrection », ont indiqué les membres de la plateforme Macky pour 2024, dans une déclaration commune.  Pour Thérèse Faye et Cie, « l’anti-mackyisme qu’il (Sonko) tente d’instaurer n’est qu’une construction politique ad hominem, voire ad persona. Car le but de la manœuvre politique est simple : échapper à tout prix à la justice. » Toutefois, ont-ils averti, «  le recours artificiel à la stratégie de la terreur ne passera pas. Le Sénégal est et sera au-dessus de Ousmane Sonko » Par ailleurs, Thérèse Faye et ses camarades n’ont pas épargné le président de Afrikajom Center, Alioune Tine qui, lors d’une émission, a alerté sur une éventuelle guerre civile si le procès arrivait à se tenir : « Ses prédictions de guerre civile sont loin de la réalité. La République restera debout et le Sénégal restera ce pays indivisible », ont-ils affirmé.OUSMANE GOUDIABY

Renvoi en procès d’Ousmane sonko : les «Pastefiens» de Ziguinchor se mobilisent et mettent en garde

https://www.sudquotidien.sn Le message des patriotes de Ziguinchor est clair et catégorique : « Ousmane Sonko n’ira pas à un procès.. ». Cette phrase a été brandie par les partisans d’Ousmane Sonko mobilisés à Ziguinchor hier, lundi après-midi. Le message est presque unanime : «  Nous réaffirmons notre engagement à nous ériger en bouclier pour protéger farouchement Ousmane Sonko … », déclare Pape Diatta,  le Coordonnateur du Mouvement des enseignants de Pastef MONEP. Les partisans du leader du Pastef se disent prêt à mourir pour défendre leur mentor. «  Donner la date du procès, sera synonyme de manifestations pour le départ de Macky Sall », lâchent les membres du Pastef à Ziguinchor qui bandent les muscles : «  Nous n’avons pas besoin du feu vert d’Ousmane Sonko. Qu’on nous donne la date et ce sera les manifestations pour le départ de Macky Sall », martèle Bassirou Coly, coordonnateur du mouvement des jeunes patriotes de Ziguinchor qui appelle tous les jeunes à se mobiliser pour la justice. Plus meurtrie dans ses propos, l’adjointe au Maire Oulimata Sidibé  menace : «  Pour l’avenir de nos enfants, nous sommes prêts à tout. Il n’y aura pas de procès, nous les femmes ; nous disons non. Je lance un appel solennel à toutes les femmes du département : sortez massivement ….on reste à l’écoute … », lâche Mme Oulimata Sidibé qui estime que l’heure est grave. Les partisans de Sonko à Ziguinchor se disent déterminés à défendre leur leader tout en gardant en bandoulière, disent-ils,  leur droit à la résistance. « C’est le moment de le dire ici, force restera au peuple », clame M. Diatta qui appelle les forces de sécurité et de défense à garder la position républicaine qui les caractérise vis-à-vis du peuple. »Ignace NDEYE

Appel de Ousmane Sonko et tendances vers un pays ingouvernable : Abdou Mbow crache ses vérités

Exhumer les Unités de Vigilances Opérationnelles crées en 2011 et qui dorment encore, c’est ce que propose le député Abdou Mbow et porte-parole adjoint, aux responsables de son parti et de la mouvance présidentielle, pour faire face à Ousmane Sonko et à ses inconditionnels. Dans un entretien qu’il nous a accordé au retour d’une mission qui l’a mené à Saint-Louis pour le compte de l’Apr, il appelle ces derniers à faire face à Ousmane Sonko et à ses hommes, même si c’est l’Etat qui détient les moyens publics. Le porte-parole de l’Alliance pour la République jure qu’ils répondront politiquement présents parce que «Sonko est un homme dangereux». Abdou Mbow qualifie d’ailleurs, sa déclaration«de très irresponsable, un appel à la haine, à la discrimination, à la violence». « Les Echos »

Les Echos : Vous étiez hier à Saint-Louis pour la vente des cartes. Que peut-on retenir de cette mission ?

Abdou Mbow  : Depuis plus d’un mois, le Secrétariat éxécutif de l’Apr a décidé de lancer la vente des cartes de notre parti sur toute l’étendue du territoire national. Mais aussi au niveau de la diaspora. Et nous avons pour objectif, dans un premier temps, de placer 1.500.000 cartes. Comment ça se passe ? Le Secrétariat exécutif national sous l’égide du président de notre parti, le camarade Macky Sall, a désigné des superviseurs dans toutes les 14 régions, dans tous les départements. Aujourd’hui, le plus important, c’est de travailler à asseoir les bases de notre parti avant de parler de la coalition. Pour aller à des élections, il faudrait avoir des militants déterminés, aller sur le terrain. Il ne s’agit pas de dire qu’on va gagner les élections sans pour autant se préparer, expliquer aux populations ce que le Président Macky Sall et son régime ont réalisé dans ce pays, sur tous les plans : éducation, santé, agriculture, social….

Est-ce que vous ne mettez pas la charrue devant les bœufs quand on sait que jusqu’ici Macky Sall est aphone sur sa candidature?

La question n’est pas autour de la candidature de Macky Sall. Cette question, nous l’avons dépassée, parce que le Président Macky Sall lui-même a dit que le moment venu, il se prononcera. Nous travaillons à ce que Benno Bokk Yakaar puisse gagner les élections en 2024. Des élections pour les gagner, il faut aller sur le terrain, mobiliser les troupes, parler aux populations. Cette question de candidature n’intéresse que ceux qui sont aujourd’hui dans l’opposition et qui ne souhaitent qu’une chose : polluer le débat.

Vous avez entendu la déclaration faite avant-hier par le leader de Pastef, que vous inspire cette posture de l’opposant ?

D’abord, je voudrais m’indigner des propos irresponsables tenus par Ousmane Sonko. C’est un appel à la haine, à la discrimination, mais aussi à la violence à l’égard même du Sénégal et des Sénégalais. Ousmane Sonko a quand même été député dans le passé et, est aujourd’hui maire d’une commune. Il ne doit pas tenir ces genres de propos. C’est prétentieux de penser qu’on peut déstabiliser ce pays. Quand Ousmane Sonko va jusqu’à dire : ‘’Ce sera la vie de Macky Sall ou la mienne, c’est parce que cette personne est dangereuse pour ce pays. Je lance un appel solennel à toute la jeunesse sénégalaise de ne pas suivre ces aventuriers. C’est vrai que l’Etat fera son travail, parce que c’est l’Etat. Mais sur le plan politique, nous répondrons présents. On sera sur le terrain. Pas pour répondre à la provocation, mais pour expliquer et travailler à ce que la paix puisse continuer à être de mise dans ce pays. Je demanderai à tous les responsables de l’Apr, en l’occurrence, les jeunes, de redynamiser ce qu’on appelait les U.V.O ; les Unités de Vigilances Opérationnelles qui sont des unités composées de jeunes républicains, qui vont tout faire pour défendre la République, partout où l’appel du devoir se fera sentir. Nous n’allons pas provoquer ni prôner la violence, mais nous allons travailler à préserver la République.

Vous êtes en train de donner raison à Alioune Tine qui disait que l’on va vers une guerre civile. Non ?

Du tout. C’est en 2011, quand nous étions oppressés, malmenés par le régime de Wade, que nous avions mis sur pied les U.V.O dont je parle. C’était pour défendre la République. Pas avec des armes pour faire la guerre. Non. Dieu a fait que notre leader est le président de la République du Sénégal. Dieu a fait aussi que c’est un républicain. Nous travaillerons donc en utilisant la force des arguments pour défendre la République. On va aller vers les jeunes pour les sensibiliser et travailler avec eux, pour qu’ils ne servent pas à ces aventuriers de boucs-émissaires, de boucliers humains. Mais pas pour nous battre ou quelque chose de ce genre. Nous sommes des républicains et nous travaillerons à défendre cette République.

Ne pensez-vous pas que l’Etat doit lever le pied et classer l’affaire Adja Sarr/Ousmane Sonko, tout simplement…?

Je ne vois pas pourquoi Ousmane Sonko, qui a maille à partir avec la justice, doit avoir un dossier classé. Pourquoi ? Nous sommes dans une République et nous sommes tous égaux devant la loi. Ousmane Sonko a été accusé de viol ; lui-même a réclamé urbi et orbi un procès, pour que tout soit clair. Pourquoi aujourd’hui, il veut ne plus aller au procès ? Que s’est-il passé entre-temps ? C’est une question qu’il faut se poser. La justice doit aller jusqu’au bout pour élucider cette affaire, parce que c’est une citoyenne qui a porté plainte contre Ousmane Sonko, pour viol. Ce sont des faits graves et je suis de ceux qui pensent que cette affaire doit être élucidée.

Selon Ousmane Sonko en tout cas, le pouvoir veut l’empêcher de participer à l’élection de 2024

Ce ne sont que des déclarations et des déclarations de Ousmane Sonko sont ce qu’elles sont. C’est quelqu’un qui dit le jour une chose et la nuit, le contraire. C’est un homme contradictoire qui ne dit jamais la vérité et qui est dangereux pour la stabilité de ce pays. mais, qu’il se le tienne pour dit : nous n’allons pas le laisser faire. Pour la préservation de ce pays, nous travaillerons à ce que ce régime puisse être perpétué. Je finirai pour dire, par rapport à cela, qu’Ousmane Sonko et ses ouailles se le tiennent pour dit : nous n’allons pas nous réfugier derrière la force publique pour empêcher qu’ils puissent arriver à leurs fins.S Les Echos

Situation tendue au Sénégal : Le Cudis rappelle à Macky Sall ses engagements….

https://senego.com Le Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis), sur la situation du pays jugée très tendue, appelle les acteurs politiques à la sérénité… Surtout le Président Macky Sall qui avait pris,  en mars 2021, des engagements pour la paix sociale.  La tension est à son paroxysme. Dr Cheikh Gueye, qui rappelle les acteurs politiques  leurs responsabilités,  a élevé la voix. Il  a souligné que le Sénégal a besoin de paix. Une paix qu’il faut préserver à tout prix, surtout le chef de l’Etat qui avait pris certains engagements. « Et à qui nous avons déjà parlé plusieurs fois lors des crises de 2021… Lesquels engagements, poursuit le secrétaire général du Cudis, notamment en ce qui concerne « la préservation de la paix, des décisions fortes pour que le pays reste stable et préserve le vivre ensemble et la cohésion sociale ». A en croire M. Gueye, le chef de l’Etat avait aussi promis sur « les cas Khalifa Sall et Karim Wade, de faire quelque chose. On voit qu’il y a des annonces, mais pour le moment, il n’y a encore rien de concret, mais aussi pour toutes les affaires de justice qui concernent le landernau politique, pour que les règles du jeu conviennent à tout le monde. Sur tout ça, on attend le président de la République… ». A chaque fois que besoin, ajoute le « le Cudis qui rappelle aux  acteurs politiques leurs responsabilités historiques par rapport à un pays qu’ils disent vouloir améliorer, vouloir porter au pinacle des pays développés . Ils le disent avec tellement de volontarisme et d’engagement. Qu’ils sachent que ce pays a besoin d’être préservé, sa stabilité et la paix qui y règnent sont les principales ressources. Qu’ils se rappellent du legs qui leur a été laissé par plusieurs générations de Sénégalais ».

Situation du pays : Abdoul Mbaye interpelle Abdoulaye Wade et Abdou Diouf

https://senego.com Le président du parti Alliance pour la Citoyenneté et le Travail, Abdoul Mbaye interpelle les anciens présidents de la République, Me Abdoulaye Wade et Abdou Diouf sur la situation politique et la gouvernance du pays. « Nous avons au Sénégal deux anciens présidents de notre République », déclare Abdoul Mbaye. Pour lui, il est l’heure pour eux de s’exprimer sur la situation politique et la gouvernance du pays dans le souci de contribuer à éloigner notre Nation de la zone de turbulence dans laquelle elle pourrait s’engouffrer.

Mamadou Diop Decroix sur la sortie de Alioune Tine : «ce pays n’entrera pas en… »

https://senego.com Alioune Tine avait alerté sur une possible guerre civile avec le procès en vue dans l’affaire Adji Sarr/Ousmane Sonko .  Aprés   le p résident du Forum civil ,  Mamadou Dio Decroix   recadre Alioune Tine  .  « Non mon cher ami Alioune Tine, ce pays n’entrera pas en guerre civile. Aucun compartiment de notre peuple n’en veut. Les mots aussi portent de l’énergie qu’ils dispersent. Faisons en sorte qu’ils dispersent de l’énergie positive et non de l’énergie négative surtout lorsqu’on est dans une posture de recherche de solutions à des situations complexes, » rétorque Mamadou Diop Deroix.

Pape Mahawa Diouf répond à l’appel à la résistance de Sonko : « Nous allons faire face »

https://www.pressafrik.com Le coordonnateur du pôle communication de Benno Bokk Yakaar a réagi au discours tenu hier dimanche, par le leader de Pastef les Patriotes, Ousmane Sonko, lors du mega meeting organisé dans le département de Keur Massar (Dakar). Pape Mahawa Diouf, qui était l’invité de l’émission Rfm matin, de ce lundi, est d’avis que c’est « un appel au meurtre ». Il a invité « la justice à s’autosaisir » avant d’annoncer qu’ils feront face à Ousmane Sonko.

Invité à analyser le discours d’Ousmane Sonko, le membre de la mouvance présidentielle de déclarer que c’est « Un discours macabre qui confirme le caractère anti-républicain de monsieur Sonko. Il avait fait appel au mortel combat. Il persiste sur cette voie. Il avait annoncé un deuxième vague, il y a de cela 1 an et demi. Il confirme cette voie avec cet appel au meurtre. Mais, nous faisons confiance aux Sénégalais ».

Diouf a tenu à informer à Ousmane Sonko que : « Nous, militants de la coalition Benno Bokk Yakaar, nous serons debout sur le terrain pour préserver ce legs démocratique qui nous a été laissé par les fondateurs de cette république. Et, en république, les procès se règlent au tribunal mais pas dans les meetings politiques », lui a-t-il rappelé. Selon Pape Makhwa Diop, cet « appel au meurtre » doit faire réagir la justice. « La  justice doit s’autosaisir après ce discours incendiaire », a-t-il lancé. Mais, a-t-il souligné : « en attendant, nous déjà militants de la coalition Benno Bokk Yakaar et patriote véritable de ce pays, nous défendrons le legs républicain qui a nous a été légué par les fondateurs  de cette Nation ». A l’en croire, la mouvance présidentielle fera face à Sonko. Et, pour lui barrer la route, ils mobiliseront plus que ce qu’il va mobiliser. « En tout cas, nous la coalition, nous restons mobiliser, présents sur le terrain. Il faut qu’il (Sonko) sache que tout ce qu’il aura comme moyen, tout ce qu’il mobilisera comme énergie pour détruire cette république, nous s’en mobiliserons si ce n’est et même certainement plus que ce qu’il va mobiliser pour l’empêcher de détruire », a-t-il promis. Avant de conclure en appelant à « tous les patriotes et républicains véritables à se mobiliser pour faire face à ce qui ressemble à un projet de destruction de la république sénégalaise et de son modèle démocratique ».Aminata Diouf

Livre de Yerim Seck : Cheikh Ndiaye à la Dic aujourd’hui pour sa plainte

https://www.jotaay.net Le quotidien «Source A» de notre ami et confrère Daouda Thiam avait annoncé que Cheikh Tidiane Ndiaye, proche collaborateur du patron de Ecotra, Abdoulaye Sylla, avait porté plainte contre Cheikh Yérim Seck à propos de certains passages de son livre qu’il juge diffamatoires. Eh bien, Cheikh Ndiaye, comme l’appellent les intimes, a joint l’acte à la parole. Il a saisi les autorités judiciaires de sa plainte contre l’auteur de l’ouvrage «Macky Sall face à l’histoire  : passage sous scanner d’un pouvoir africain». Selon nos radars, c’est hier qu’ils avaient été convoqués par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles, mais finalement la convocation a été annulée pour des raisons que nous ignorons. Mais l’affaire n’est pas mise dans les tiroirs pour autant. En effet, selon nos drones sensibles, Cheikh Ndiaye a été convoqué aujourd’hui à la Dic dans le cadre de sa plainte. Y aura-t-il Cheikh Yérim Seck là-bas ? Notre langue au chat pour le moment. Mais ce qui est sûr, c’est que les plaintes vont pleuvoir sur la tête de l’ancien journaliste de Jeune Afrique.

Premier congrès ordinaire de FDS-Les Guelwaars, à partir de vendredi

Dakar, 24 jan (APS) – Les Forces démocratiques du Sénégal (FDS-Les Guelwaars), formation politique dirigée par le maire de Thiès, Babacar Diop, annonce tenir son premier congrès ordinaire, à partir de vendredi, au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), à Dakar. « Quatre ans après sa création, FDS-Les Guelwaars tient son premier congrès ordinaire du vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2023 au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) à Dakar », sur le thème « Reconstruire la souveraineté des peuples », indique un communiqué. Selon le communiqué, des délégués « venus de tous les départements du Sénégal et de la diaspora prendront part à ce congrès qui sera aussi marqué par la présence de leaders ou représentants de partis de gauche en Afrique et en Europe ». Il ajoute que le secrétaire général de FDS-Les Guelwaars, Babacar Diop, va faire une déclaration à la presse, lors de la cérémonie de clôture de ce congrès, dimanche, à partir de 10 heures, à la salle Union africaine du CICES. BK/ASG

Khalifa Sall leader de Taxaw Sénégal : «ce qui est révoltant, c’est que Macky Sall veuille lui-même se choisir ses adversaires»

Le rejet par le Conseil constitutionnel de la requête des députés Guy Marius Sagna et Aminata Touré pour obliger le gouvernement à s’expliquer devant l’Assemblée nationale, le renvoi d’Ousmane Sonko devant la Chambre criminelle dans l’affaire l’opposant à Adji Sarr, sa posture au cas où Macky Sall briguerait un troisième mandat; voilà autant de questions auxquelles Khalifa Sall a répondu dans l’interview qu’il a accordée à «L’As» à l’occasion de sa tournée dans le Baol, samedi dernier.

Qu’est-ce qui explique votre descente à Diourbel ?

Khalifa Sall : Nous sommes très heureux de nous retrouver dans leBaol, cette terre d’accueil, cette terre de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, cette terre travailleuse dont les hommes sont dignes et fiers et servent de modèles parce qu’étant des précurseurs dans l’engagement pour le développement du pays. Cette tournée «Dox mbokk ci dëkk bi ñu bokk ngir motali yéné» est une démarche d’inclusion et de participation, de co-construction pour élaborer le projet politique du candidat Khalifa Sall de Taxawu Sénégal. Nous sommes en demande des populations de leurs points de vue, de leurs suggestions et de leurs observations. Nous sommes certains d’une chose : le développement sera local ou ne sera pas.Nos pays devront promouvoir l’engagement citoyen dans la conduite du développement. Le vrai problème que nous avons, c’est que les citoyens ne sont plus à la base de l’élaboration des projets.On a supprimé la planification alors qu’elle était un instrument de prévisibilité et de prévision. A quel moment les citoyens sont-ils consultés dans l’élaboration des politiques ? Voilà les vraies questions que nous nous posons et que nous partageons avec les populations à l’occasion de nos rencontres. Le projet sera co-construit et nous voulons connaître leurs aspirations et les impliquer dans le programme qu’on va faire, puisque comme l’a dit Léopold Sédar Senghor : «Les citoyens seront toujours au début et à la fin». Les citoyens devront être ceux qui élaborent le projet, le mettent en œuvre et sont les bénéficiaires. Ce sont ces trois niveaux d’implication que nous sommes en train d’expérimenter à travers cette démarche de proximité que nous conduirons sur douze mois. Nous irons à la rencontre de toutes les Sénégalaises et de tous les Sénégalais et nous parlerons avec eux du Sénégal. Nous discuterons avec eux du Sénégal..

Le Conseil constitutionnel a débouté les députés Aminata Touré e tGuy Marius Sagna qui demandaient des réponses au gouvernement sur le rapport de la Cour des Comptes. Comment avez-vous accueilli cela ?

L’exigence du gouvernement de venir s’expliquer devant le Parlement est constitutionnelle. Les membres du gouvernement doivent toujours répondre aux questions des députés. Maintenant, je n’ai pas lu l’arrêt du Conseil constitutionnel, donc je n’en connais pas les motivations. Je ne connais pas les raisons pour lesquelles le Conseil constitutionnel a rejeté leurs requêtes. Mais généralement, dès qu’il s’agit de procédures internes à l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel se déclare incompétent parce qu’il y a la séparation des pouvoirs. Tant que ce n’est pas en matière constitutionnelle, quand il s’agit du fonctionnement de l’Assemblée nationale, c’est une loi organique qui le détermine. Donc quand l’Assemblée nationale décide, généralement le Conseil constitutionnel se déclare incompétent. Mais je suis très déçu. Je pense que le Premier ministre et son gouvernement devraient venir répondre aux questions des députés. C’est une exigence démocratique.

L’affaire Sweet Beauté a été renvoyée devant la Chambre criminelle. Que pense Khalifa Sall d’une éventuelle condamnation d’Ousmane Sonko ?

Il faut d’abord dire que l’avenir du Président Macky Sall est derrière lui. Il en est à son second et dernier mandat. Je fais partie de ceux qui avaient voté «Non» au référendum en étant membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby). J’étais membre du Parti socialiste, de Bby, j’ai fait campagne et voté «Non» pour deux raisons très simples. La première, j’avais dit que je faisais voter «Non» et je voterai «Non» pour le respect de la parole publique.Ilfaut que l’homme public puisse conformer sa parole à ses actes. Le Président Macky Sall avait dit qu’il réduirait son mandat, il ne l’a pas fait. Et ensuite, le débat qu’il y avait eu autour des conjonctions de coordination et de la formulation de l’article 27 avait été posé dès le départ.Donc pour ces deux raisons-là, je ne suis pas surpris de ce que nous vivons aujourd’hui. Ce qui est révoltant, c’est que le Président Macky Sall veuille lui-même se choisir ses adversaires. Ce que l’on cherche à faire à Ousmane Sonko est inacceptable et révoltant. Ce pouvoir ne peut pas se permettre de vouloir toujours humilier les gens.Quand vous atteignez un homme dans son honorabilité et sa crédibilité, c’est comme si vous le crucifiez. Certaines questions qu’ils ont agitées et certaines accusations dontils n’ont pas encore apporté la preuve, sont dans cet ordre-là. Donc nous sommes solidaires d’Ousmane Sonko et nous nous battrons à ses côtés. D’ailleurs, j’en profite pour engager Taxawu Sénégal à être prêt pour porter le combat. Ce n’est pas seulement pour la personne d’Ousmane Sonko, mais c’est un combat de principe. C’est pour que le président de la République n’ait plus la possibilité de se choisir ses adversaires.

Si le Président Macky Sall présente sa candidature en 2024, quelle sera votre posture ?

Au niveau de la coalition Yewwi Askan wi, nous nous organisons et nous nous préparons. Une stratégie ne s’étale pas comme cela. Mais sachez que nous sommes contre la troisième candidature du Président Macky Sall. J’ai dit à un de vos confrères que le Président Macky Sall ne déclarera pas sa candidature. S’il doit déposer, il attendra le moment venu et il ira déposer. Ceux qui attendentle Président Macky Sall sur une déclaration de candidature risquent d’attendre assez longtemps. Mais sur le principe, nous veillerons à ce que force reste à la loi. La lecture que chacun se fait des dispositions de l’article 27 est que nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Et tout le monde se souvient encore de la campagne de 2016 quand le Président Macky Sall et tous ceux qui lui sont proches avaient dit en insistant sur cette disposition de l’article 27 : «Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs». On parle français.

Pensez-vous que l’Etat a pris les bonnes décisions après les récents accidents de la route qui ont fait plus de soixante morts à Kaffrine et Louga ?

Nous nous inclinons face à ces tragédies humaines successives et massives. Que ce soit à Kaffrine ou à Louga, c’est véritablement regrettable et désolant. Toutes nos prières à nos compatriotes qui ont perdu leurs vies et prompt rétablissement à ceux qui sont blessés. Ce gouvernement se contente des annonces et pense que c’est fini dès qu’il fait des annonces. Mais, ils doivent comprendre qu’ils devront encore mouiller un peu plus le maillot.Il faut savoir prendre des décisions et surtout savoir s’y tenir. Ils avaient annoncé un certain nombre de mesures, mais ils ont fini par reculer. C’est ça qui gêne. Finalement, on se demande quelle est la volonté de ce gouvernement. Et certains y perdent leur latinL’As

LES PIQUES DE L’AS DE CE MARDI

SenePlus  |   Publication 24/01/2023

Quatre étudiants de l’Ucad arrêtés avec de la drogue

Quatre étudiants accros au chanvre indien voulaient se rendre à une soirée «Reggae party». Selon nos sources, il s’agit de A.A.Diouf étudiant en master 01 de Géographie à l’Ucad, ElH.D. Sall, étudiant en deuxième année de Comptabilité à l’Ucad, M. A. Diafouné en Licence 03 Anglais à l’Ucad et P. M. Mbengue en 2e année de Maths à l’Ucad. La semaine dernière, pour les besoins de leur soirée, les étudiants se sont rendus chez un dealer pour s’approvisionner en chanvre indien. Ils se sont alors procuré chacun un cornet moyennant 1000 Fcfa au quai de pêche de Soumbédioune. Ils prennent un taxi pour Monaco plage où ils espéraient passer une soirée magnifique. Malheureusement pour eux, ils sont tombés sur un check-point de la police de Médina vers le pont de Colobane. Après une fouille minutieuse, les limiers ont trouvé par devers eux du chanvre indien. Interrogés sur la provenance de la drogue, les étudiants passent aux aveux et déclarent s’être approvisionnés à Soumbédioune auprès d’un inconnu. Suffisant alors pour qu’ils soient alpagués et conduits sous bonne escorte policière au commissariat de Médina pour les besoins d’une enquête. Ces adeptes du chanvre indien ont reconnu les faits avant de solliciter la clémence des enquêteurs. L’aveu étant la reine des preuves, ils ont été placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.

Tension à la gare routière de Thiès

Il y a eu une vive tension hier à la gare routière de Thiès. En effet, depuis l’effectivité du mot d’ordre de grève dans le transport public, même si la majorité a observé le mouvement, d’autres poursuivent tranquillement leurs activités. Et hier, les grévistes se sont révoltés à la gare routière, pour exiger que tout le monde gare les véhicules, en attendant la satisfaction des doléances posées sur la table par les syndicats. C’est ainsi qu’ils se sont lancés aux trousses des défaillants. Selon le responsable des chauffeurs de taxis de Thiès, ceux qui travaillent, le font par manque d’informations, devant surtout les manipulations de l’Etat. Dans la même veine, il a cloué au pilori les syndicats qui refusent de suivre le mot d’ordre, les accusant de trahison, pour avoir abandonné la barque en pleine tempête. A l’en croire, l’exigence est que les 23 points annoncés par l’Etat soient mis à la poubelle et qu’il vienne avec de nouvelles propositions, pour que des discussions sereines soient engagées pour trouver des solutions définitives. Parmi les solutions, il cite déjà un centre de formation professionnelle dédié aux chauffeurs.

Deuxième retour de parquet pour le rappeur Nit Doff

Le procureur de la République n’a pas encore scellé le sort du rappeur Mor Tallah Guèye alias Nit Doff depuis maintenant une semaine. Après avoir passé la journée d’hier à la cave du palais de justice, Nit Doff a eu un deuxième retour de parquet. Ce fervent défenseur de Sonko passera sa 6e nuit au commissariat central de Dakar.

Deuxième retour de parquet pour le rappeur Nit Doff

Le procureur de la République n’a pas encore scellé le sort du rappeur Mor Tallah Guèye alias Nit Doff depuis maintenant une semaine. Après avoir passé la journée d’hier à la cave du palais de justice, Nit Doff a eu un deuxième retour de parquet. Ce fervent défenseur de Sonko passera sa 6e nuit au commissariat central de Dakar.

Pastef prend date

Après le succès retissant du méga-meeting de Keur Massar de dimanche dernier, le bureau politique national de Pastef Les Patriotes donne rendez-vous très prochainement aux militants sympathisants à Mbacké pour une autre manifestation qui se tiendra à une date qui leur sera ultérieurement communiquée. L’instance dirigeante de Pastef Les Patriotes renouvelle aussi sa loyauté à Ousmane Sonko et se tient prête, à ses côtés, pour la résistance jusqu’au triomphe de la justice et de la volonté du peuple sénégalais. Par ailleurs, le bureau politique national félicite les militants, la diaspora, les coordinations départementales, les sections communales et les cellules pour la réussite du méga meeting de Keur Massar. Le bureau a indiqué dans un communiqué que malgré la grève des transporteurs et les tracasseries subies par les convois des patriotes dont l’exercice de leur liberté de circulation et de réunion a été entravé par la gendarmerie, la manifestation a été une démonstration de force et témoigne la détermination du peuple sénégalais à faire face à l’injustice. Il remercie les alliés de la coalition Yewwi Askan wi et toutes les autres sensibilités politiques ou citoyennes pour leur présence et leur engagement, aux côtés du peuple, dans le combat pour la défense de la démocratie, des libertés et des institutions.

1,5 million de patients auront un dossier médical électronique

Conseillère technique du ministre de la Santé, Dr Aïssatou Diop a présidé hier l’atelier national de partage des circuits, documents administratifs et médicaux harmonisés du patient. Le ministère opte pour la digitalisation de la santé. Selon Dr Aïssatou Diop, cet atelier national de partage des circuits, des documents médicaux et administratifs standardisés du patient constitue une phase importante de normalisation et standardisation, notamment des bulletins de radiographie et d’analyses médicales, des fiches de soins et des certificats médicaux utilisés dans les structures de santé. L’intérêt réside, dit-elle, dans l’identification exhaustive des circuits et des documents utilisés afin qu’ils soient tous pris en compte dans la mise en place du dossier patient partagé. En demandant la digitalisation intégrale, souligne Dr Diop, le chef de l’Etat a demandé au ministère de la Santé de travailler ensemble pour atteindre dans les meilleurs délais, les meilleurs résultats possibles. Avec les financements déjà acquis, elle espère que le ministère va délivrer à partir de cette année, à 1 500 000 usagers de la santé, un dossier médical électronique sécurisé avec une carte digitale de santé pouvant contenir leurs allergies et leurs antécédents médicaux.

Le Pasped a appuyé 1.326 PME

Le Projet de lutte contre la migration irrégulière par l’appui au secteur privé et la création d’emplois au Sénégal (Pasped) officiellement clôturé lundi, a permis d’appuyer 1.326 micro, petites et moyennes entreprises, a appris l’«APS». Le projet est financé par l’UE dans le cadre du Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique par un don de 14 303 200 euros (soit 9.382.284.163 Fcfa).Un communiqué fait état de 7.378 emplois soutenus ou sauvegardés, 51 sénégalais résidents en Italie accompagnés dans leur investissement productif dans leur pays d’origine et plus de 2.306 jeunes orientés et insérés dans le marché du travail. Selon le texte, le Pasped avait pour objectif de réduire la migration irrégulière grâce au soutien au secteur privé et à la création d’emplois au Sénégal. Il visait à créer une plateforme fournissant une assistance financière et technique pour contribuer au développement des micros, petites et moyennes entreprises (Mpme) sénégalaises en renforçant le potentiel économique local et celui de la diaspora en Italie. La stratégie était de mettre à disposition des ressources humaines et financières pour promouvoir le développement du secteur privé dans des régions ciblées (Dakar, Diourbel, Thiès, Kaolack, Louga et Saint-Louis)

61.000 candidatures pour 1.500 postes en compétition

Quand le chômage tient la jeunesse sénégalaise ! A chaque ouverture de concours, les jeunes en chômage se bousculent pour déposer leurs dossiers de candidature. Le ministère de l’Éducation nationale qui a ouvert le Concours de Recrutement des Elèves-Maîtres (Crem) a déjà reçu 61.000 dossiers de candidature pour 1 500 postes en compétition.

Les jeunes de Rewmi pressent Birame Soulèye Diop…

Les jeunes de Rewmi de Thiès-Nord ont dépoussiéré la promesse de Birame Soulèye Diop de démissionner du poste de maire de la commune de Thiès Nord. Selon Cheikh Gaye, Birame Soulèye Diop a déclaré qu’il allait quitter la mairie au mois de janvier 2023 au plus tard, mais la démission tarde à être effective. Pire, des jeunes et des femmes de son parti s’y opposent avec véhémence, regrettent les partisans d’Idrissa Seck. A l’en croire, toutes ces manœuvres montrent que Birame Soulèye Diop veut revenir sur sa décision de démissionner, en instrumentalisant ces jeunes et ces femmes.

…Et rappellent à l’ordre les jeunes de BBY

Restons avec la jeunesse de Rewmi pour dire que Cheikh Gaye et ses camarades ont tenu également à rappeler à l’ordre les autres jeunes de Benno Bokk Yaakaar (BBY) qui, selon eux, lancent «des attaques injustifiées et regrettables» à l’endroit de Idrissa Seck et de Yankhoba Diattara.Ils estiment que le président Idrissa Seck continue à faire preuve de sincérité et de loyauté envers le Président Macky Sall et le ministre Yankhoba Diattara est clairement dans cette dynamique. Pour ces jeunes d’Idrissa Seck, des attaques sur de tels alliés, venant du camp Bby, sont inélégantes. L’énergie qu’ils dépensent devait être utilisée à défendre le Président Macky Sall et le gouvernement et non de s’en prendre à des alliés, martèle le sieur Gaye. S’agissant de l’affaire Sweet Beauté, les jeunes « rewmistes » de Thiès-Nord invitent le leader de Pastef à aller répondre à la justice, s’il estime qu’il n’est pas coupable. Ils demandent aux autorités de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir la sécurité publique. En ce qui concerne la crise dans le secteur du transport, consécutivement aux deux graves accidents survenus récemment avec des dizaines de morts, Cheikh Gaye et Cie encouragent l’Etat à ne pas renoncer aux mesures qu’il a prises dans le cadre de la sécurité routière.

LA CROISADE TYRANNIQUE DE MACKY SALL PAR MOMAR DIENG

La gestion comique de la procédure judiciaire de l’affaire dite « Sweet Beauté » et les conséquences dramatiques qui pourraient en découler in fine seront-elles le stade suprême de la descente aux enfers du projet démocratique sénégalais ? Drôle de démocratie sénégalaise ! Un président de la république auquel la loi suprême (la Constitution qu’il a lui-même fait réviser pour la « verrouiller » selon ses dires) interdit de participer à l’élection présidentielle de février 2024 déroule dans une tranquillité absolument mystérieuse un agenda personnel qui lui permet d’instrumentaliser des gens bien au chaud à des postes de responsabilités stratégiques et déterminantes à la seule fin d’éliminer un adversaire politique qui n’est même plus son concurrent à cette échéance électorale à venir !!! Après 63 ans d’indépendance, le Sénégal en est encore à l’ère de la démocratie  grotesque et mesquine, celle qui reconnaît de facto au chef de l’Etat en exercice le soin de bâtir son propre royaume avec ses propres lois en marge des lois et règlements qui nous sont communs dans le cadre démocratique et républicain. Ce que nous disions depuis quelques années ne s’est jamais démenti  : nous avons élu un homme autoritaire et figé dans l’absolue incapacité de lutter loyalement avec ses adversaires, en permanence agrippé aux moyens violents et méthodes coercitives qui naissent de sa volonté de puissance, en quête perpétuelle  d’ingrédients et d’expédients qui lui dégagent les chemins de la gloire ! La gestion comique de la procédure judiciaire de l’affaire dite « Sweet Beauté » et les conséquences dramatiques qui pourraient en découler in fine seront-elles le stade suprême de la descente aux enfers du projet démocratique sénégalais ? On constate, effarés mais pas surpris, que le Président le plus impopulaire de la République du Sénégal depuis plus de six décennies aspire à la récidive. Son autoritarisme sarcastique le rend naturellement prévisible à tous les instants et le conduit droit sur les chemins de la tyrannie.

Aux dérives judiciaires, des réponses politiques mais jusqu’à quand ?

Avec Ousmane Sonko, il aspire à rééditer les « coups » qui lui ont permis de liquider politiquement et judiciairement Khalifa Sall et Karim Wade pour emporter la présidentielle de 2019. L’évidence du choix de la guillotine promis au chef du Pastef depuis au moins deux ans sautait tellement aux yeux que son début d’exécution en parait saugrenu, renforcé par le passage en force d’un juge d’instruction destructeur des principes élémentaires d’une justice d’équité. On ignore de quoi sera fait l’avenir du chef du parti Pastef, mais la partie semble moins aisée pour le « cabinet noir » de la république qui fait tant de mal à notre pays. Pourquoi ? Parce que fondamentalement, aux dérives judiciaires imposées par Macky Sall, Ousmane Sonko a choisi d’opposer une réplique politique. La démonstration de force du meeting de ce 22 janvier 2023 à Keur Massar entre dans ce cadre. Certes, elle ne résout pas l’équation à laquelle il est confronté – répondre ou ne pas répondre à la justice dans un faux-dossier manifeste qui ne lui laisse pour l’instant pas une grande marge de manœuvre – mais elle annonce les couleurs d’une « résistance » dont le contenu et les modalités embraseraient le pays et dont nous avons déjà pu mesurer les conséquences dramatiques en mars 2021. Devons-nous tolérer ce risque potentiellement meurtrier qui nous pend au nez en prolongeant le silence sur les obsessions politiciennes personnelles d’un président de la république qui a renié la plupart de ses engagements solennels pris devant le peuple sénégalais ? Aujourd’hui, c’est la tyrannie qui nous menace plus que l’autoritarisme déjà en vigueur depuis dix ans. La tyrannie dont nous parlons, ce n’est rien moins que la propension de Macky Sall à faire du Sénégal et de sa démocratie ce que lui-même en entend  : un pays qui fonctionne sous sa botte et celle de ses thuriféraires, où les opposants sont punis devant la loi, où les partisans du président ont l’enseigne « impunité » caricaturée au front, un pays où l’exercice des libertés de presse et d’expression – genre « Libérer Pape Alé Niang » – finit devant le procureur puis à la prison de Rebeuss…

Les tétanisés !

Il est grand temps que les voix autorisées de ce pays sortent de leur torpeur complice et égoïste en faisant fi des largesses (ou non) du pouvoir à leur égard pour oser franchir le Rubicon des mots et des actes qui sauvent le Sénégal d’un basculement sans retour dans la folie. Attendre que la violence politique s’installe pour venir jouer les pompiers-médiateurs après coup ne serait pas glorifiant pour elles. Le président Sall est dans sa bulle, sous un régime mental qui l’a éloigné des réalités sénégalaises, auto-endoctriné victime du renforcement d’incapacités de courtisans aussi désespérés que lui de pouvoir perdre un jour le pouvoir. En janvier et juillet 2022, il a perdu deux fois de suite des élections, locales et législatives, deux expressions démocratiques qui lui ont renvoyé les sentiments profonds de ses compatriotes vis-à-vis de sa gouvernance. La sanction populaire d’une impopularité qu’il ne pourra jamais retourner en sa faveur. D’où l’appel à la dignité et à la lucidité que lui lancent tant de Sénégalais transpartisans… Tout le monde a compris que l’affaire « Sweet Beauté » est une canaillerie politicienne. Les plus irréductibles partisans du chef de l’Etat le savent. Les citoyens sans attaches partisanes le savent. Même cette confrérie des « neutres », dont de très nombreux journalistes, engluée dans une couardise mercantiliste qui tue en elle toute crédibilité professionnelle, le sait. Sont-ils tous à ce point tétanisés qu’ils en deviennent incapables de dire « basta » à celui qui travaille depuis dix ans à détruire les fondements de notre démocratie ? En 1993, le puissant journaliste d’investigation burkinabè Norbert Zongo avertissait  : « les peuples comme les hommes finissent toujours par payer leurs compromissions politiques  : avec des larmes parfois, du sang souvent, mais toujours dans la douleur. »Dieu sauve le Sénégal !

Sonko met Macky et Mahmoud Saleh en colère…panique sur le Palais.

https://www.xibaaru.sn/Le meeting de Keur Massar de Sonko a donné lieu à une mobilisation sans précédent. Des milliers de personnes ont fait le déplacement pour soutenir leur leader menacé par un procès qu’il redoute tant, pour la suite de sa carrière. Ousmane Sonko a voulu montrer au pouvoir que le renvoi de son affaire contre Adji Sarr devant la Chambre criminelle doit d’abord faire face à cette marée humaine avant de le traduire devant les tribunaux. Et devant cette marée humaine, certains politiciens et conseillers du Palais ont voulu faire croire au Président que c’était un meeting national de Pastef.

Macky et le faucon

Mais les renseignements généraux ont démonté les arguments fallacieux des conseillers. Face à la vérité, Macky Sall a pété un câble…tout comme Mahmoud Saleh. Ousmane Sonko fait peur et même…très peur. Les services du Palais sont dans tous leurs états. Ça bouge de partout au Palais. Le meeting que Ousmane Sonko a tenu ce week-end à Keur Massar a été grandissime. Jamais auparavant, meeting n’avait rassemblé autant de monde à Keur Massar. Une véritable déferlante. Ça se comprend pourquoi Macky Sall et Mahmoud Saleh ne pouvaient se retenir. Aussitôt, après avoir été mis au courant de la vague humaine de ce qui se passait à Keur Massar, c’est presque un conseil de guerre qu’ils ont tenu… On raconte, selon les chiffres fournis par les Services des renseignements, le meeting de Pastef a rassemblé plus d’un million de personnes. Certains conseillers du Palais ont tenté de bluffer le Chef de l’Etat Macky Sall et son Envoyé spécial Mahmoud Saleh, en leur soutenant que le meeting avait un caractère national et que les personnes étaient venues de tous les coins du Sénégal. Ce qui évidemment est faux. Et, ils ont été démentis par les Services des renseignements généraux qui ont dit la vérité à Macky Sall et à Mahmoud Saleh, en apportant la preuve que ce meeting n’avait abrité que des populations de la localité. D’ailleurs, certains cars en direction du meeting ont été retournés dans leur lieu de départ. Ousmane Sonko avait voulu faire de ce meeting pour sonder quelle était sa capacité à pouvoir mobiliser. Et, il a obtenu la réponse. Il sait à présent qu’il aura un soutien populaire lors de la convocation de son procès avec Adji Sarr. Et, il sait à présent qu’il peut mettre la pression sur les autorités pour sortir indemne du procès. Il a voulu faire peur et il a réussi. Et au Palais, sûr qu’on fera tout pour réfléchir à une contre-offensive. Surtout, histoire de se sauver la face. Car, ce qu’a démontré Ousmane Sonko à Keur Massar, doit faire paniquer. Le leader de Pastef a voulu de cette manifestation. Sonko a fait une démonstration de force pour montrer au pouvoir que son élimination politique ne serait pas facile. D’autant que Macky Sall et son équipe ont travaillé sur le scénario au cas où Ousmane Sonko serait reconnu coupable et condamné à une lourde peine, l’éliminant ainsi de la course à l’élection présidentielle. Désormais Macky Sall et Mahmoud Saleh savent qu’un tel scénario serait difficile à se faire réaliser. Maintenant quel va être l’autre scénario à mettre en place pour barrer la route à Ousmane Sonko ? D’autant que le leader de Pastef, après avoir réussi le test de la mobilisation à Keur Massar, va rééditer le même coup dans d’autres départements de la région de Dakar et dans d’autres localités du Sénégal. Ce sont les Services des renseignements généraux et ceux de la Présidence de la République qui ne vont pas être au repos dans les toutes prochaines semaines.Mame Penda Sow pour xibaaru.sn

La révolution de Sonko en marche…Macky en mauvaise posture

https://www.xibaaru.sn La dernière tentative désespérée de Sonko…Macky doit éviter le piège Les choses se corsent pour Ousmane Sonko. A une douzaine de mois de la présidentielle de 2024, le leader du parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) est pris en tenaille. Deux procès risquent de freiner l’ascension de la bête noire du président Macky Sall. Pour éviter de rejoindre la longue liste d’adversaires neutralisés par le pouvoir, le maire de Ziguinchor a enfilé sa tenue de combat pour un dernier acte de bravoure. Ce chemin pris par Sonko ne sera pas sans conséquences si le chef de l’Etat entre dans la danse. Le locataire du Palais doit éviter le piège tendu par l’opposition. Le meeting tenu ce week-end a permis aux sénégalais de découvrir un nouveau visage de l’homme que Adji Sarr accuse de viols et menaces de mort. En tenu de combat de couleur verte, Ousmane Sonko a sorti les crocs pour lancer sa résistance. Désormais plus rien ne peut le faire reculer. Si on en croit le maire de Ziguinchor, il a déjà fait son testament. En d’autres termes, Sonko est prêt à l’affrontement final. Lui qui ne rêve que de rééditer le coup de mars 2021 risque d’être bien servi. Le patriote en chef et ses partisans ne veulent pas entendre parler de procès. Alors que tous les leviers sont activés pour envoyer Sonko devant le tribunal. Cette voie prise par le PROS (Président Ousmane Sonko) n’est pas des meilleures. Et lui-même le sait. Mais Sonko n’a que les muscles pour argumenter. La force de la rue semble lui être montée par la tête. Mais appeler à la résistance serait la plus grosse bêtise du maire de Ziguinchor vu la situation actuelle. Le leader de Pastef risque de conduire les jeunes à l’abattoir. Car depuis mars 2021, Macky Sall est prêt à faire respecter l’Etat de droit. En poussant les jeunes à mourir, Sonko risque de corser sa situation judiciaire. Si l’Etat n’a pas pu faire tomber Ousmane Sonko pour appel à l’insurrection en mars 2021, il pourrait le faire aujourd’hui. Il suffit juste que Sonko lance la vague meurtrière. Et ce sera fini pour lui. Car le régime de Macky ne laissera pas la même chose se produire deux fois. Mais Sonko n’en a cure. Tout ce qu’il veut, c’est éviter d’aller au Tribunal. Et cela risque d’être l’élément déclencheur de la révolte des patriotes qui se trament depuis la révolution ratée il y a deux ans. Sonko a peur et compte sur la rue pour se tirer d’affaires. Alors il incombe au régime de ne pas jouer le jeu des pyromanes… Tous les analystes sont unanimes : le contexte actuel est défavorable au président. Pousser les patriotes à se révolter pourrait avoir des répercussions sur les sénégalais. Le prix des denrées flambe, le prix du carburant a pris l’ascenseur, la question du troisième mandat est devenue un véritable problème. Ce cocktail molotov pourrait plonger le pays dans les émeutes de 2021. D’ailleurs, le patriote en chef semble profiter de cette situation pour lancer sa révolte. Et si Macky le suit, il aura affaire aux sénégalais étranglés par le coût dur de la vie. Quand la révolution de Sonko sera en marche, elle fera couler beaucoup de sang. Si le patriote en chef n’a toujours pas encore compris la sacralité de la vie, Macky Sall ne doit pas tirer sur la gâchette. En envoyant Sonko en prison, le pouvoir aura certes réussi à écarter un adversaire encombrant. Mais, il aura les mains tachetées de sang tout comme le leader de Yewwi qui commande ce navire fou. Aucune révolution, aucune politique ne vaut la vie d’un seul sénégalais. Et si Sonko avait compris la parole de Serigne Mountakha, il aurait engagé le combat autrement. Macky Sall et Ousmane Sonko sont déterminés à livrer leur dernier combat. Cette bataille risque de faire plus de victimes que mars 2021. Les jeunes doivent prendre conscience de leurs actes et ne pas tomber dans le piège des politiques. Le chef de l’Etat partira par A ou par B. Alors il ne sert à rien de transformer le pays en champ de bataille qu’on risque de reconstruire à nos frais. Ousmane Sonko doit revenir à la raison. Être président ne doit pas le pousser à sacrifier la vie des jeunes qui nourrissent un grand espoir en lui. Mais Macky Sall doit aussi savoir qu’un pays ne se gouverne pas par la force et les combines politiques.Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru

« Audience non accordée » à Sonko : Serigne Bassirou Mbacké apporte des précisions et sermonne le leader de Pastef

https://senego.com Parmi les émissaires de Serigne Mountakha Mbacké auprès du « mouvement M2D »  lors des événements douloureux de mars 2021, l’agronome Serigne Bassirou Mbacké. Ce dernier a apporté des précisions de taille suite à la déclaration du leader de Pastef dans laquelle Ousmane Sonko soutient avoir tenté de rencontrer le khalife général des mourides, sans succès. Cet ancien conseiller chargé de l’agriculture du président Wade, n’a pas manqué de sermonner le maire de Ziguinchor.Plus de détails dans cette vidéo ci-dessous. https://www.seneweb.com/news/Video/quot-audience-non-accordee-quot-a-sonko-_n_399740.html

Marine Le Pen raconte sa visite à l’Île de Gorée “On se sent retourné en sortant..”Regardez !

https://senego.com Marine Le Pen est revenue sur sa visite au Sénégal. Dans une vidéo publiée sur son compte Twitter exploitée par Senego, elle a raconté sa visite à l’île de Gorée. Un parcours qui l’a visiblement marqué. « Nous sommes allées sur l’île de Gorée où nous avons visité la maison des esclaves. Cette histoire très prégnante qui touche au plus profond de leurs cœurs les africains et avec un guide qui nous a expliqué comment les choses se passaient. C’est vrai que c’était très émouvant et on se sent retourné en sortant d’une visite telle que celle là », a-t-elle laissé entendre. La cheffe de file du Rassemblement national considère le Sénégal comme un pays ami, avec qui la France doit renforcer ses relations. « C’est ce que je suis venue dire aux Sénégalais et à son Président, Macky Sall, avec qui j’ai eu l’honneur d’échanger sur les relations entre nos deux pays et sur la place de l’Afrique dans le monde », a raconté Le Pen.Regardez!

Drogue : 805kg de cocaïne interceptés encore en haute mer !

https://www.igfm.sn Encore de la drogue saisie au large des côtes sénégalaises. En effet, le 22 janvier, 805 kg de cocaïne ont été interceptés par les patrouilleurs de haute mer Kédougou. La saisine a été faite à 335 km de Dakar. Selon les informations parvenues à la Rédaction d’Igfm, le patrouilleur de haute mer Kédougou a mis la main sur un navire transportant 805kg de cocaïne. Une opération qui a été effectuée avec l’appui de l’avion de patrouille maritime français Falcon50, stationné à Dakar. Cela s’ajoute au nombreux opération e de saisie de cocaïne effectués par la douane Sénégalais. Nous y reviendrons.