OFNAC : La promesse du nouveau président !
iGFM – (Dakar) Nouvellement nommé à la tête de l’Ofnac, Serigne Bassirou Gueye a procédé à sa prestation de serment hier vendredi. L’ex procureur de la République a promis de combattre la corruption.
«Les missions de l’Ofnac sont définies par la loi et nous allons lutter contre la fraude, la corruption et pratiques assimilées, avec l’indépendance qui nous est dotée et les moyens dont l’autorité a pu nous doter», a déclaré Serigne Bassirou Gueye, au terme de la cérémonie de prestation de serment. Elle s’est tenue hier au palais de Justice de Dakar.
Il a été nommé à la tête de l’Ofnac le 1er décembre 2022 puis installé dans ses nouvelles fonctions le mardi 20 décembre 2022. Et lors de la cérémonie de passation de service avec la présidente sortante Seynabou Ndiaye Diakhaté, rappelle Les Échos, le nouveau patron de l’Ofnac avait déclaré que tous les dossiers de l’Ofnac déposés sur sur sa table de Procureur avaient été tous traités. Ce que beaucoup réfutent.
Pr Demba Moussa Dembélé,Economiste «L’Etat devrait amoindrir ses dépenses inutiles»
Pr Demba Moussa Dembélé, économiste a braqué son regard d’expert sur le déploiement sécuritaire occasionné par l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr. Selon lui, ce déploiement intense des forces de défense et de sécurité constitue une contrainte économique. Mieux,soutient-il, de pareilles situations impactent l’économie du pays de manière globale et paralysent plusieurs de ses secteurs d’activités.
En plus du coût financier, elles entravent la libre circulation des personnes et des biens. Elles imposent une certaine peur bleue aux populations, victimes de tracasseries pouvant conduire à des pertes en vies humaines.
Le déploiement impressionnant des forces de défense et de sécurité doit obéir à des exigences et une démarche préalables pour éviter d’impacter l’économie du pays et entraver la liberté de mouvement des personnes et de leurs biens. En période de tension ou de probables perturbations liées à des manifestations de foule, l’Etat devrait être plus regardant sur les moyens matériels et militaires à mettre à contribution.
Pr Demba Moussa Dembélé estime en effet que des dépenses énormes seraient faites pour la mobilité des véhicules des Fds en termes de carburant. Sans compter les indemnités des policiers et des gendarmes mobilisés des journées durant. D’après l’économiste, les populations très préoccupées par une quête persistante de pitance pourraient être contraintes de ne plus pouvoir vaquer à leurs occupations habituelles ou circonstancielles.
Le déploiement de ces forces, imposant un blocage de certaines artères et ruelles, déplore-t-il, entraîne des retards de circulation et des pertes sèches.
Les commerces également baissent souvent rideaux.
Toutes les dépenses de l’Etat dans ce genre de situations constituent une énorme perte économique, regrettable dans des pays à économie faible. Convoquant les contraintes économiques mondiales, Pr Dembélé estime que l’Etat du Sénégal devrait amoindrir ses dépenses inutiles. Donnant son avis sur l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr, l’économiste, sur la base de multiples témoignages, est d’avis que ce dossier est vide.
Malheureusement, regrette-t-il, le régime persiste dans sa volonté de gêner Ousmane Sonko dans sa marche vers le pouvoir. « Cette affaire coûte cher à la société sénégalaise.
Déjà, les morts et les pertes matérielles inestimables coûtent cher au pays et l’image du pays. Elle détourne l’attention des problèmes réels. Ce n’est pas bon pour l’économie du pays », soupire en conclusion Pr Demba Moussa Dembélé.Le Témoin