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A 14,1% en novembre, l’inflation continue de battre les records

https://www.sikafinance.com En s’établissant à 14,1% en novembre 2022, en glissement annuel, l’inflation vient de battre un nouveau record au Sénégal depuis au moins 2006, contre 13% le mois précédent, selon les données officielles. L’inflation alimentaire reste la principale source de cette hausse du niveau général des prix. En effet, les prix des produits alimentaires ont flambé de 21,4% en novembre 2022, après un accroissement de 19,5% en octobre, alors qu’ils représentent près de 50% du budget de consommation des ménages. En plus des aliments, les coûts des loisirs (+15,7%), du logement et services publics (+6,2%), des services de restauration et d’hébergement (+8,9%), de l’ameublement (+5,5%), des articles d’habillement et chaussures (+5,4%) et des boissons alcoolisées (+4,4%) ont enregistré de forte hausse. Par nature, les produits frais dont les prix ont augmenté de 28,8% sont ceux qui font plus l’objet de surenchère, tandis que les produits énergétiques ont vu leurs prix s’accroître que 9,4% sur la période sous revue. Ainsi, l’inflation sous-jacente, obtenue en excluant les produits frais et énergétiques, est ressortie à 8,3% en novembre, contre 8,1% un mois plus tôt.Dr Ange Ponou

Visa s’engage à Investir 1 milliard de dollars en Afrique pour accélérer la transformation digitale

https://www.sikafinance.com Au cours du forum des Affaires États-Unis-Afrique, Visa a annoncé son intention d’investir un milliard de dollars en Afrique d’ici 2027 pour développer ses activités, déployer de nouvelles technologies innovantes et renforcer sa collaboration avec ses partenaires.  WASHINGTON DC, ÉTATS-UNIS – 14 décembre 2022 –Au cours du forum des Affaires États-Unis-Afrique, Visa (NYSE : V) a annoncé aujourd’hui sa promesse d’investir 1 milliard de dollars en Afrique au cours des cinq prochaines années pour faire progresser les économies résilientes, innovantes et inclusives sur le continent. Les investissements accrus de Visa démontrent l’engagement à long terme de l’entreprise envers le potentiel de croissance de l’Afrique et contribueront à permettre un meilleur accès aux paiements numériques comme point d’entrée pour l’expansion des services financiers formels pour les particuliers et les commerçants. Le PDG de Visa, Alfred F. Kelly, Jr., a souligné cet engagement lors du Forum des Affaires USA-Afrique, en parallèle du Sommet des leaders USA-Afrique à Washington, DC. L’engagement permettra de renforcer les opérations de Visa en Afrique et d’approfondir la collaboration avec les partenaires stratégiques, notamment les gouvernements, les institutions financières, les opérateurs de réseaux mobiles, les fintechs et les commerçants. Les investissements seront également axés sur le renforcement de l’écosystème de paiement grâce à de nouvelles innovations et technologies, sur le soutien à la numérisation des économies et sur l’investissement dans l’amélioration des compétences, le développement des talents et le renforcement des capacités.  » Visa investit en Afrique depuis plusieurs décennies pour développer une activité véritablement locale, et aujourd’hui notre engagement envers le continent reste aussi ferme et inébranlable que jamais « , a déclaré Al Kelly, Président-Directeur Général de Visa, Inc.  » Chaque jour, Visa soutient le commerce numérique et la circulation de l’argent dans chaque pays du continent, et l’Afrique reste au cœur des plans de croissance à long terme de Visa. Nous sommes impatients de continuer à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires pour faire progresser l’écosystème financier, accélérer la numérisation et construire des économies résilientes, innovantes et inclusives qui créeront des opportunités partagées et stimuleront davantage l’économie numérique de l’Afrique. » Suivant l’objectif de Visa, qui est d’être le meilleur moyen de payer et d’être payé, ces investissements faciliteront les possibilités supplémentaires d’étendre l’inclusion financière. Visa se consacre à l’autonomisation des petites entreprises et des entreprises dirigées par des femmes en Afrique par le biais de ses activités et de ses programmes communautaires. Aujourd’hui, on estime que 500 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès aux services financiers classiques, que moins de 50 % de la population adulte a effectué ou reçu des paiements numériques en Afrique et que plus de 40 millions de commerçants n’acceptent pas les paiements numériques. “L’Afrique connaît une accélération numérique sans précédent, avec un nombre croissant de consommateurs, de commerçants et d’entreprises qui réalisent les avantages des paiements numériques sécurisés et pratiques pour alimenter le commerce et les mouvements d’argent « , a déclaré Aida Diarra, Vice-Présidente Senior de Visa pour l’Afrique sub-saharienne.  » Au cours de l’année écoulée, Visa a continué à accroître son investissement en Afrique, par le biais de nouveaux bureaux, de nouvelles innovations et solutions, et de programmes qui soutiennent directement l’inclusion financière. La promesse d’investissement souligne notre engagement à long terme envers l’Afrique et le travail que nous ferons pour aider à faire progresser l’écosystème financier.” “L’expansion de l’inclusion financière est essentielle à la prospérité économique à long terme, et nous sommes fiers d’avoir travaillé avec des partenaires du secteur financier et du secteur public pour lancer de nouvelles initiatives telles que She’s Next « , a déclaré Leila Serhan, Vice-Présidente Senior de Visa pour l’Afrique du Nord, le Levant et le Pakistan. « Nous sommes impatients de continuer à soutenir les programmes qui font progresser l’inclusion et la prospérité, tout en introduisant de nouvelles innovations conçues pour les consommateurs et les entreprises à travers l’Afrique. »

Visa a récemment réalisé des investissements stratégiques importants pour faire progresser son expansion en Afrique, notamment :

Effectuer des opérations locales pour la première fois en République Démocratique du Congo, en Éthiopie et au Soudan pour aider à soutenir et à renforcer l’écosystème financier local. Visa dispose de 10 bureaux en Afrique à partir desquels elle prend en charge les paiements dans les 54 pays. Dévoiler le premier studio d’innovation Visa pour l’Afrique subsaharienne, à Nairobi, au Kenya, afin de fournir un environnement de pointe pour réunir les clients et les partenaires afin de concevoir des solutions de paiement et de commerce prêtes pour l’avenir. Introduire et développer de nouvelles technologies qui aident les consommateurs et les commerçants africains à effectuer et à recevoir des paiements numériques, tels que Tap to Phone qui peut transformer un simple téléphone mobile en un moyen de paiement, ainsi que la réduction des frais de transfert de fonds grâce à des solutions innovantes comme Visa Direct. Faire de Visa le partenaire de choix dans le domaine de la fintech en collaborant avec des entreprises et des entrepreneurs innovants dans le domaine de la technologie financière, notamment par le biais du programme Visa Everywhere Initiative, qui a lancé des programmes nationaux spécifiques en Éthiopie et en Égypte, avec le programme mondial attirant des participants venant de toute l’Afrique. Lancer de nouveaux programmes pour soutenir l’autonomisation des femmes en collaboration avec des partenaires financiers, notamment She’s Next, qui offre des possibilités de financement, de mentorat et de mise en réseau aux femmes entrepreneurs à la tête de PME en pleine croissance en Égypte, au Kenya, au Maroc et en Afrique du Sud. Collaborer, avec des partenaires, pour faire progresser l’éducation financière dans plusieurs langues, notamment la première version arabe de Practical Money Skills en Égypte.Communiqué

Macky Sall rappelle les conditions pour le développement des investissements directs étrangers (IDE)

Dakar, 14 déc (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a rappelé, mercredi, les conditions à mettre en oeuvre pour favoriser le développement des investissements directs étrangers en Afrique. ‘’Du côté africain, la promotion des investissements directs étrangers requiert la poursuite de politiques publiques robustes, pour préserver la stabilité macroéconomique et améliorer le climat des affaires à travers un cadre légal et réglementaire prévisible et transparent’’, a-t-il dit. Faisant part de ses remarques introductives au Forum des affaires de la 2ème édition du sommet Afrique-Etats-Unis d’Amérique, à Washignton, Sall a fait savoir qu’il y ‘’a certainement des préalables à remplir de part et d’autre si on veut bâtir un Partenariat pour un avenir prospère et résilient ». Il a estimé que ‘’ce sont des conditions minimales pour inspirer la confiance de l’investisseur en sécurisant l’investissement ». Macky Sall a ajouté qu’en outre, la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ‘’offre également de nouvelles opportunités de commerce et d’investissement sur le continent’’. De même, il a abordé la question de ‘’la perception des risques associés aux investissements en Afrique’’. ‘’Une perception anormalement élevée par rapport au risque réel et qui contribue à renchérir le coût de l’investissement dans les pays africains », a t-il fustigé. Le chef de l’Etat sénégalais a aussi appelé les partenaires à travailler ensemble pour que les évaluations des agences de notation ‘’soient plus transparentes », tout en ‘’reflétant au mieux les réalités propres à chaque pays’’. ‘’Cela permettrait de réduire les primes d’assurance exagérées’’, a-t-il souligné.AT/OID/MD

Macky Sall : ‘’Les lenteurs d’exécution plombent les projets et programmes de développement »

Dakar, 14 déc (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a évoqué, mercredi les lenteurs excessives qui plombent l’exécution des projets et programmes de développement, regrettant ‘’les délais de passation des marchés publics souvent trop longs’’. ‘’Enfin, ma dernière remarque porte sur les lenteurs excessives qui plombent l’exécution des projets et programmes de développement. Les délais de passation des marchés publics sont souvent trop longs’’, a-t-il dit. Le chef de l’Etat faisait des remarques introductives au Forum des affaires de la 2ème édition du Sommet Afrique-Etats-Unis d’Amérique à Washington. S’appuyant sur des statistiques de la Banque mondiale publiées en 2015, Sall a soutenu que ces délais peuvent aller jusqu’à 389 jours pour un appel d’offres international, 273 jours pour un appel d’offres restreint et 298 jours pour un appel d’offres national. Pour une demande de renseignements et de prix qui est la forme simplifiée de passation d’un marché, le délai peut aller jusqu’à 90 jours, a-t-il ajouté. ‘’Ces délais anormalement longs, avec des procédures et formalités complexes, conduisent fatalement à la faiblesse des taux de décaissement des financements des projets de développement. Ce n’est pas un modèle de bonne gouvernance parce que pour des pays en quête d’émergence, le temps nous est compté », a fait savoir le président de la République. Selon lui, il y a donc du travail à faire ‘’pour concilier le souci de transparence et l’obligation d’efficacité et de résultat’’. Les gouvernements sont élus pour délivrer et non pour gérer des procédures longues et obsolètes, a-t-il laissé entendre. ‘’Il nous faut œuvrer ensemble et avoir le courage de réformer pour lever toutes ces barrières qui constituent un frein à la coopération, au commerce et à l’investissement’’, a suggéré le chef de l’Etat.AT/ASB/OID

Washington/Réduction du coût de l’électricité au Sénégal : le patron de Kosmos Energy annonce la production prochaine de gaz domestique.

https://www.dakaractu.com En marge du Sommet États-Unis /Afrique, le président Macky Sall a reçu en audience à Washington le PDG de Kosmos Energy. À cette occasion, le patron de cette société a annoncé la production prochaine de gaz domestique au Sénégal. L’objectif étant de réduire le coût de l’électricité, dans le cadre du projet Yakaar-Téranga. Il a été noté des progrès

LA MASSE SALARIALE DE L’ÉTAT DANS LA SPHÈRE ÉCONOMIQUE : L’effet d’éviction et l’effetrattrapage Par Moustapha DIAKHATÉ

La masse salariale des agents de l’État représente une part importante des dépenses publiques au Sénégal. L’Etat, premier employeur du Sénégal avec plus 120 000 fonctionnaires – de vrais privilégiés – qui se partagent 1 273 milliards de FCFA inscrits dans le budget général 2023 selon le PM qui le déclarait hier durant sa DPG. On en déduit ainsi une allocation de 20% du budget annuel à la fonction publique ou encore 10% du PIB national. La croissance brusque de la masse salariale de nos administrations contraste avec un rythme de taux de croissance réel presque négatif depuis 2019. La masse salariale explose, déjà en 2021 le projet de loi de Finances fixait la masse salariale à 904,9 milliards de F CFA, contre 817,7 milliards de FCFA en 2020. Le saut de 400 milliards de FCFA entre 2019 à 2023- 20% en glissement sur 3 ans – montre une progression des charges du personnel de l’État insoutenable. Nos fonctionnaires sont-ils plus performants et plus productifs par rapport aux missions de service public, en tout cas dans nos écoles et universités, dans nos hôpitaux et pour notre sécurité publique ; nous sommes très loin des minimas de qualité de service rendu alors que selon le PM nous continuons de recruter de nouveaux fonctionnaires et d’augmenter les indices, les indemnités ou primes. Nous payons plus de salaires et de dette que nous investissons pour l’avenir de ce pays. L’emploi compétitif correspond à un besoin économique de l’administration ou d’une entreprise du secteur privé. Sa création obéit ainsi à la règle immuable de l’offre et de la demande, contrairement aux nouveaux postes de l’administration publique au Sénégal qui répondent plus à des logiques d’insertion et de partage de revenus en faveur d’une partie de la population active inoccupée. Il n’existe pas de lien systématique entre la part de l’emploi public dans l’emploi total et les performances du marché du travail. Les constats empiriques suggèrent même, qu’à terme, les effets de la création d’emplois publics sur l’emploi et le chômage sont fonction des caractéristiques des emplois créés (nature de l’emploi, secteur d’activité…) et des spécificités structurelles des économies. Nous clamons une transformation structurelle de notre économie ainsi par exemple avons-nous plus de chercheurs industriels, plus d’enseignants de qualité ; plus d’ingénieur et technicien agricole ; etc… le recrutement d’agents de sécurité de proximité et d’auxiliaires des eaux et forêts sans formation adéquate ni statut clair avec souvent des salaires mieux que le technicien de bâtiment dans une entreprise privée de BTP déclenche le mécanisme de base de l’éviction exercée sur le marché du travail avec une pression sur les salaires du secteur privé qui doivent forcément augmenter pour rattraper les salaires de la fonction publique hors dans le sphère privée le salaire est corrélé à la productivité réelle. En conséquence le secteur privé – créateur de richesse véritable- voit sa productivité globale baisser du fait des travailleurs qui sont tentés de migrer vers le secteur public ou l’administration pour profiter des postes créés et surtout des salaires qui augmentent plus rapidement.

Le marché de l’emploi est ainsi déstructuré par les recrutements non économiques de l’État et par sa masse salariale. L’intensité de l’éviction accentue les disparités entre le public et le privé à travers l’attrait du secteur public pour les demandeurs d’emploi, du degré de substituabilité des productions publique et privée, de la pression fiscale exercée et du type d’emplois publics in fine. 

La logique keynésienne encouragerait le recrutement tous azimuts pour stimuler la demande locale dans un contexte de baisse de l’activité économique cependant cet enchaînement est valable pour les économies productrices de biens de consommation, malheureusement l’effet multiplicateur de la dépense n’est pas observable dans nos économies non – industrialisées ou peu transformatrice, en effet toutes les denrées sont importées, l’oignon, l’huile et le riz viennent de la hollande et l’inde etc… La fluidité du marché du travail est essentielle pour notre pays ou le chômage est massif et le taux d’activité de notre population active de 8 000 000 d’adultes dépasse rarement 40% tout secteur confondu. L’état doit articuler son intervention autour de l’efficacité de sa régulation à travers une fonction publique performante capable d’infuser vigueur et dynamisme dans le tissu socio- économique global.Moustapha DIAKHATÉ,Ex Cons. Spécial PM,Expert et Consultant Infrastructures

Les secteurs privés sénégalais et algériens invités à renforcer leur partenariat

Dakar, 14 déc (APS) – Le Secrétaire général du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC), Allé Nar Diop, a invité, mercredi, les secteurs privés sénégalais et algériens à nouer davantage de partenariats pour la réalisation d’investissements massifs. ‘’J’invite donc nos secteurs privés respectifs à nouer davantage de partenariat et à démarrer ici, les négociations pour la réalisation d’investissements massifs au Sénégal’’, a-t-il déclaré, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du Forum économique Sénégal-Algérie, organisé par l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX). Selon lui, même si l’Algérie ‘’est un pays ami du Sénégal, force est de constater que l’état de la coopération est en deçà des potentialités qu’offrent nos deux pays’’. Il estime qu’il serait important de faire de l’Algérie, un partenaire privilégié dans les échanges commerciaux et notamment booster les exportations du Sénégal vers l’Algérie afin de rééquilibrer le flux des échanges ».

En 2020, a-t-il dit, ’’les échanges commerciaux entre nos deux pays se sont chiffrés à 19,9 millions de dollars, soit à peu près douze milliards de francs CFA, essentiellement constitués des importations d’hydrocarbures et de minéraux en provenance d’Algérie ».

‘’Sous ce rapport, le Sénégal voudrait aussi se positionner comme un réceptacle des entreprises algériennes ainsi qu’un fournisseur de l’Algérie sur des produits identifiés en relation avec notre secteur privé national’’, a-t-il fait valoir. Le SG du MEPC a relevé que le Sénégal ’’producteur de pétrole et de gaz dès 2023 est un pays stable et sécurisé disposant de solides fondamentaux économiques, avec des infrastructures de base structurantes modernes ». A cela s’ajoutent ‘’un important réservoir de main-d’œuvre jeune et qualifiée, une sécurité juridique pour les investisseurs, un cadre d’investissement clair et attractif clair, ainsi que de nombreuses opportunités à saisir dans les différents secteurs de l’économie », selon lui ‘’Notre objectif est d’amorcer une nouvelle dynamique de partenariat et d’intégration économique à forte valeur ajoutée pour la création de richesses et d’emplois’’, a de son côté soutenu, la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Saida Neghaza, à la tête d’une forte délégation d’hommes d’affaires s’activant dans divers secteurs, tous intéressés par le marché sénégalais. Pour sa part, le directeur général de l’APIX, Abdoulaye Baldé a fait savoir que ’’le Sénégal qui ouvre les portes de l’Afrique, bénéficie également d’un accès privilégié aux marchés internationaux et celui de la Zone de libre-échange de l’Afrique (ZLECAF) ».MK/OID/ASB

Fonds Covid : 19 milliards égarés,l’agence et les trois ministères champions du détournement identifiés

https://www.seneweb.com Dans son rapport sur la gestion des fonds destinés à la riposte anti-pandémie (Force Covid-19), la Cour des comptes a pointé plusieurs anomalies. Parmi celles-ci, la prise en charge de dépenses non éligibles. La facture est estimée à 19 milliards 727 millions 96 mille 727 francs CFA. D’après Libération, qui donne l’information, quatre entités, dont trois ministères, sont en haut du hit des structures coupables des écarts signalés par la Cour des comptes dans son rapport. Le journal précise que l’Agence pour la gestion du patrimoine bâti de l’État (AGPBE) est en tête des quatre structures épinglées. Elle a englouti 17 milliards 370 millions 402 mille 500 des fonds destinés à la riposte aux effets de la pandémie. Ce montant a servi au paiement de… loyers des sphères « Sphérex ». En deuxième position arrive le ministère des Mines et de la Géologie, épinglé pour des dépenses non éligibles de 800 millions 461 mille 445. Cette enveloppe a été dégagée dudit fonds pour financer l’achat de matériel n’ayant aucun rapport avec la riposte à la Covid-19. Le ministère du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises a été dénoncé par la Cour des comptes pour le même type d’écart. Ce département a détourné de son objet 570 millions 618 mille 420 pour la… réparation de véhicules, notamment. Le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ferme la marche avec des dépenses non éligibles de 299 millions 587 mille 598. Ces fonds ont servi à couvrir, entre autres, des dépenses d’hébergement et de location d’avion effectuées dans le cadre des tournées organisées par le département durant cette période.

BIRAHIM SECK ÉVOQUE UN «MASSACRE FINANCIER» ET INTERPELLE MACKY

https://emedia.sn Le rapport de la Cour des comptes sur le fonds Force Covid-19 fait encore débat. « Il est inadmissible de constater qu’au moment où les populations sont torturées dans les rues, d’autres confinées avec le stress, des agents de l’État, avec leurs complices, piétinent toutes les règles de bonne gestion financière avec des surfacturations et des décaissements de tout genre », a déploré Birahime Seck. Face à cette situation, le coordonnateur du Forum civil estime que « le président de la République doit impérativement agir, sous peine d’être pris pour complice ». Parce que, souligne-t-il, ce « massacre financier constaté avec pertinence par la Cour des comptes, risque, de se répercuter dans les secteurs pétroliers, gaziers et miniers, et surtout dans le secteur électrique ».

Fonds Force Covid-19 : Le Ministère du Développement industriel se défend du rapport de la Cour des comptes

https://www.leral.net La Cour des comptes du Sénégal a publié le lundi 12 décembre 2022, son Rapport portant sur « contrôle de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la covid-19 (Force covid), Gestions 2020 et 2021». Des remarques ont été faites au ministère du Développement industriel et Petites et moyennes industries.

Dans le cadre de la lutte contre la covid-19, le ministère du développement industriel et des Petites et moyennes industries (mdiPmi) précise qu’il a bénéficié d’un montant de 2 500 000 000 F Cfa pour l’acquisition de 6 250 000 masques.

L’intégralité de ce montant a été viré dans le compte de dépôt n° 422.048 intitulé « Fonds d’appui à la Promotion de la Petite et moyenne entreprise » ouvert à la trésorerie générale, révèle le rapport de la Cour des comptes sur « Force covid ». Un gestionnaire du compte de dépôt a été nommé par arrêté n°00315/miPmi CAB du 12 janvier 2018, ce à quoi n’a pas adhéré la Cour des comptes. A en croire les autorités du ministère du Développement industriel, « la nomination du gestionnaire de dépôt a été faite avec l’aval de tous les services du ministère des Finances qui ont apposé leur signature. Par conséquent, la procédure n’a pas été biaisée ». La revue du relevé du compte de dépôt ainsi que celui du compte bancaire, montre que les fournisseurs n’ont pas été payés ni par chèque trésor ni par chèque bancaire. Interpellée sur les preuves du paiement des fournisseurs de masques, la Dage du ministère du Développement industriel et des Petites et moyennes industries a fourni des décharges de remises de fonds. Elle affirme ainsi que « devant la forte demande en masques, les fournisseurs locaux exigeaient de recevoir une avance de démarrage et d’être totalement payés dès la livraison des masques ». Les responsables du ministère du Développement industriel indiquent qu’il fallait soutenir les artisans locaux en pleine covid-19 et que tout était urgent. En outre, ils font savoir que tous les masques commandés ont été livrés et que tous les fournisseurs ont été payés. Les sociétés Sokamousse, Sosenap, Comaset C&H, Carments, ont totalement livré leurs commandes et ont été entièrement payées. Les contrôleurs de la Cour des comptes ont mis en relief les retraits bancaires répétitifs et les paiements faits sans chèque. Sur ce point, le ministère du Développement industriel se justifie : « il fallait parer au plus pressé. C’est ainsi que nous avions opté pour faire face aux nombreuses urgences. Il fallait décaisser rapidement et fréquemment. Il n’y a eu aucun détournement et tout a été fait dans le respect du code des marchés ».

PRÉCISIONS DU DAGE DU MINISTÈRE DES SPORTS, SUR L’ARTICLE DE BES BI

https://emedia.sn Suite à la parution d’un article dans le journal Bés Bi Le jour du 14 décembre 2022, sur le rapport de la Cour des comptes portant sur la gestion du fonds Force Covid, et selon lequel j’aurais admis des violations et mouillé le ministre Matar Ba, j’apporte ce démenti pour éclairer l’opinion publique.

D’abord, la Cour n’a pas dit que j’ai détourné de l’argent. Elle a seulement constaté des écarts et j’ai donné les explications appuyées de pièces justificatives.

Ensuite, la Cour m’a reproché d’avoir payé en espèces certaines fédérations sportives en violation de l’article 104 du RGCP. Ici j’ai reconnu cette violation, c’est pourquoi j’ai sollicité une tolérance administrative car les paiements sont effectifs et tous les ayants droit ont perçu. Seulement, on devait procéder par des décisions de versement au lieu de payer en espèces. La seule recommandation de la Cour concerne ce point contrairement à ce qui a été relayé par une certaine presse.

La Cour n’a pas parlé ni de surfacturation ni de détournement ni de violation des dispositions du Code des marchés

. Je pense que les acteurs du Sport sénégalais peuvent témoigner des efforts effectués au ministère des Sports pour assainir le secteur. Aujourd’hui, je peux dire que je ne dois rien à une fédération sportive ou à un fournisseur. Maintenant, aucune œuvre humaine n’est parfaite mais je pense que les gens peuvent apprécier le travail avant ma nomination et aujourd’hui. Je vous donne aussi une information : il y a des gens qui cherchent à salir mon nom et à ternir mon image car je constitue un obstacle pour eux. Mais c’est peine perdue. Ils vont devoir continuer à souffrir de ma présence jusqu’à ce que le Bon Dieu en décide autrement.

Fonds force COVID-19 : Les syndicats de la santé demandent la lumière sur un montant de 200 milliards FCFA…

https://www.dakaractu.com Suite au rapport de la Cour des comptes qui a épinglé quelques autorités dans la gestion du Fonds force COVID-19, la fédération des syndicats de la santé demande la lumière sur les fonds issus de la force COVID-19 qui s’élève à hauteur de 200 milliards FCFA.

Selon eux, le rapport de la Cour des comptes à désigner des personnes. Ainsi demandent-ils la lumière sur cette affaire et que justice soit faite.

«On est dans quel pays ? Quand on demande d’engager des dépenses, il faut justifier ces engagements. On nous avait parlé de plan de résilience sur ces 200 milliards il faut qu’on nous dise quel est le matériel qu’on a acheté pour les structures sanitaires. Il faut qu’ils nous disent où est passé cet argent. Nous le réclamons, il ne s’agit pas seulement de sortir des rapports… après il n’y aura pas de poursuites et les gens reprennent de plus belle et continuent de s’enrichir sur nos dos… »

Vers des ‘’actions urgentes’’ pour la préservation du lac Rose

Diamniadio, 14 déc (APS) – Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Alioune Ndoye, a annoncé que des actions urgentes seront prises pour la préservation du lac Rose aujourd’hui menacée par un écosystème fragile.

“Des actions urgentes seront prises pour la préservation du lac Rose avec l’implication des universitaires, des scientifiques et des directeurs des services concernés après le diagnostic fait et les recommandations de ce CRD spécial”, a-t-il dit.

Le ministre intervenait lors d’un Comité régional de développement spécial tenu à l’auditorium de la sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio. Les solutions proposées seront ainsi soumises au chef de l’Etat qui avait demandé, en Conseil des ministres, un diagnostic de la situation du lac Rose et la tenue d’un CRD spécial sur sa préservation, a-t-il fait savoir. Le lac Rose a eu des difficultés cet hivernage à cause de la quantité importante d’eau de ruissellement. Le niveau d’eau est passé de 3 à 6 mètres de profondeur. Alioune Ndoye a fait part de “conséquences assez dramatiques des inondations, en plus de l’occupation exponentielle des environs du lac avec des constructions tout autour, qui rendent fragile l’écosystème avec des risques de disparition du lac”. « Le lac est quasiment submergé, les activités économiques ne sont pas possibles, les installations hôtelières qu’il y avait autour certaines sont aujourd’hui inondées’’, a dit le ministre de l’Environnement et du Développement durable. Dans les prochaines années, a-t-il prévenu, ‘’on risque d’avoir beaucoup d’eau et il y a des anticipations à faire et le gouvernement est à pied d’œuvre pour des solutions idoines afin de préserver l’écosystème’’. ‘’Aujourd’hui, les différentes strates de l’administration et les populations sont impliquées pour prendre le plus rapidement possible des solutions avec les techniciens’’, a-t-il assuré. Pour le ministre, ‘’le diagnostic est fait, des pistes de solutions sont données, maintenant nous voulons simplement demander à nos techniciens de proposer au chef de l’Etat les actions urgentes à dérouler’’.

“La quantité d’eau de pluie a fait qu’il y a eu un impact sur les activités de production de sel mais en même temps sur les activités touristiques, notamment au niveau des réceptifs”, a expliqué le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam qui a pris part au CRD.

L’idée avec les techniciens, c’est de faire en sorte ‘’de réduire les eaux de ruissellement vers le lac Rose’’, a-t-il ajouté. ‘’Des ruissellements ont été très importants cette année à cause des quantités importantes de pluies qui sont tombées dans cette zone avec 358mm de pluies en cumul sur l’hivernage alors que la moyenne sur la période 1991-2020 était de 396mm’’, a-t-il noté. Il s’agit ainsi de ‘’limiter les ruissellements par infiltration ou par leur détournement vers d’autres zones comme Kounoune, Bambilor qui ont besoin également d’avoir leurs eaux évacuées’’, selon Serigne Mbaye Thiam. Sur cette question, il a été demandé aux services concernés à tous les niveaux, de se concerter pour que ces orientations générales soient traduites en solutions urgentes à mettre en œuvre. ‘’Des solutions durables et structurantes à mettre en œuvre dans le moyen et le long terme’’, a-t-il ajouté. Le CRD s’est tenu en présence du gouverneur de Dakar, du ministre délégué en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations, des services de l’Etat concernés, des représentants des populations, des autorités locales des communes autour du lac Rose, des porteurs d’activités économiques de la zone, entre autres.ADL/ASB/OID

Diourbel/cérémonie de clôture du PASPED : vers un nouveau projet de 4 milliards pour les jeunes diplômés

https://www.sudquotidien.sn La cérémonie de clôture du Projet PLASPRI /PASPED /PHASE 2 PASPED mise en place d’un système incitatif pour l’insertion des jeunes diplômés sur le marché du travail, à travers l’octroi de bourses de stage dans les entreprises régionales, s’est tenue hier, mercredi, à Diourbel. Ce projet Pasped financé par l’Union européenne à travers la coopération italienne vise à insérer les jeunes dans des entreprises. Ainsi, un nouveau projet de 4 milliards sera mis en œuvre dans la phase 3 pour pouvoir toucher les 14 régions du pays. Un atelier de sensibilisation sur la convention nationale Etat-employeurs a réuni tous les acteurs de développement, les chefs d’entreprises et les organisations non gouvernementales. Près de 2247 jeunes diplômes ont été insérés dans le marché de l’emploi. Samba Laobé Mbaye, le Directeur de l’Agence régionale de développement de Diourbel explique : « Le Pasped est un programme de contraste de lutte contre l’émigration irrégulière à travers l’appui du secteur privé et la création d’emplois. C’est un programme qui avait pour objectif d’insérer les jeunes diplômés dans des entreprises pour des stages d’incubation. Aujourd’hui, nous sommes à l’atelier de clôture pour capitaliser les deux phases 1 et 2 qui a vu l’insertion de 300 jeunes de la région de Diourbel dans un peu plus de 90 entreprises. C’était des conventions d’une année. La première phase a duré plus en parfaite collaboration avec les entreprises du secteur privé local mais en partenariat avec l’Aics, à travers la coopération italienne et les structures déconcentrées ». Et de poursuivre : « C’est un programme qui a véritablement impacté le niveau d’apprentissage des jeunes. Des jeunes fraîchement sortis des écoles, des universités ou des écoles de formation professionnelle qui ont certes apporté une certaine valeur ajoutée aux entreprises ».

Qui plus est- a-t-il dit, « L’un des objectifs de cet atelier est de sensibiliser les entreprises sur la convention nationale Etat-employeurs qui va certainement prendre le relais pour la continuité ».

Pour Francesco Mele de la coopération italienne de développement, « nous aidons l’Etat du Sénégal à territorialiser les opportunités pour les jeunes et les entreprises. Nous avons enrôlé 2306 jeunes avec des bourses de stage de 92000 F sans compter les cotisations de sécurité sociale. L’Italie va encore financer les jeunes et les femmes pour un programme de formation de 4 miliards. Les Agences régionales de développement et le ministère de la Formation professionnelle seront les partenaires. Nous espérons que le nouveau projet d’appui à l’insertion professionnelle pour un coût de 4 milliards va toucher toutes les régions du pays », a-t-il conclu. Pour Khady Mbodji Dieng, coordonnatrice nationale de la convention Etat-employeurs, « il s’agit d’une stratégie pour pérenniser les acquis du projet Pasped. Il y aura un contrat à durée déterminée pour 2 ans renouvelable qui va déboucher sur un contrat à durée indéterminée et l’Etat se chargera du paiement des 50% du salaire du stagiaire ».ADAMA NDIAYE 

Réhabilitation de la route Sandiara-Ndiaganiao- Khombole : « Un an après,rien n’a été fait…Les ouvriers ne sont même plus sur le chantier « (Léon Gningue).

https://www.dakaractu.com C’est une jeunesse très remontée contre les autorités qui a fait face à l’équipe de Dakaractu Mbour. Le mouvement Ndiaganiao se dit très déçu de l’attitude de ces dernières par rapport aux promesses faites quant à la construction du tronçon reliant Sandiara, Ndiaganiao à Khombole. Pour le coordinateur du mouvement Ndiaganiao, lesdites promesses n’étaient qu’une opération de saupoudrage pour briguer des suffrages lors des locales passées. « La sagesse africaine dit : On ne construit pas de cases en or quand on n’a pas d’oiseau ». De la même manière, on ne promet pas ce qu’on n’est pas sûr de pouvoir réaliser. Voici une année entière, la jeunesse de Ndiaganiao outrée par l’état désastreux et chaotique de l’axe Sandiara-Ndiaganiao- Khombole, s’était mobilisée vaille que vaille pour gommer les nids de poule par des actions volontaristes et citoyennes. « Des responsables de l’APR obsédés par la Mairie tentaient de rassurer vainement que cette route allait être réhabilitée entièrement en Janvier 2022. Hélas, cela fait 12 mois déjà après cette malencontreuse déclaration. Véritable mascarade, a déploré Léon Gningue. Avant d’ajouter : « Un an après, rien n’a été fait à part quelques ponts pour calmer les ardeurs. Les ouvriers ne sont plus présents sur le chantier laissant des engins qui donnent l’impression d’être en panne. L’histoire naturellement a donné raison à la jeunesse de Ndiaganiao qui n’a jamais cru aux promesses de ce régime. » « C’est cela Ndiaganiao. Rien n’a changé, les problèmes sont toujours entiers. Cette route stratégique aux enjeux multiples se transforme en mouroir d’hommes et de femmes enceintes en évacuation. Elle continue à faire des dégâts. Elle continue de tuer, et a tué récemment. Un Ndiaganiao toujours oublié, une localité toujours méprisée, si l’on se réfère à toutes ces promesses non tenues qui ont été faites lors des échéances électorales. Il est temps que les populations locales prennent en main leur destin », peste Léon Gningue, le coordinateur du mouvement Ndiaganiao.

Inauguration,conseil des ministres,journée de l’élevage : Tambacounda capitale économique du Sénégal du 26 au 29 décembre.

https://www.dakaractu.com Du 26 au 28 décembre 2022, Tambacounda sera la capitale économique et administrative du Sénégal. En effet, c’est tout le gouvernement qui séjournera dans la capitale du Sénégal oriental. En effet, le Président de la République arrivera à Tambacounda le 26 Décembre dans l’après-midi. Le 27 décembre, il inaugurera la route Tamba / Kidira le matin et il inaugurera aussi le camp militaire de Goudiry. Le 27 Décembre, le chef de l’État présidera le Conseil Présidentiel dans l’après-midi à 16 h à la Gouvernance. Le 28 Décembre, il présidera le traditionnel Conseil des Ministres. Son séjour prendra fin le 29 Décembre avec la Journée de l’élevage…

Lancement du rapport 2022 sur les pays les moins avancés, jeudi

Dakar, 14 déc (APS) – Le Centre d’information des Nations Unies (CINU) abrite, jeudi, à partir de 10h, le lancement du rapport 2022 sur les pays les moins avancés de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). A cette occasion Rolf Traeger, de la section des pays les moins avancés fera ‘’une présentation des dernières données et analyse’’ du document, indique un communiqué transmis à l’APS. Selon la même source, ‘’le rapport de cette année 2022 vise à souligner les problèmes liés aux émissions de carbone dans les pays moins avancés’’. Alors que les 46 pays les moins avancés, qui comptent 1,1 milliard d’habitants, ‘’sont ceux qui contribuent le moins aux émissions de carbone, ils supportent cependant le plus grand impact de ces émissions et du changement climatique’’, relève le communiqué. La conférence de presse mettra l’accent sur ‘’la vulnérabilité des pays moins avancés confrontés à l’exportation de minéraux, de métaux et de combustibles ; la nécessité de renforcer la résilience au changement climatique ; la conformité avec les politiques commerciales de leurs partenaires ; un appel au soutien international et au financement climatique ; un besoin de politiques nationales pour une transition à faible émission de carbone’’. Le communiqué rappelle que la CNUCED, un organe intergouvernemental permanent créé par l’Assemblée générale des Nations unies en 1964, est la principale institution de l’ONU chargée du commerce et du développement. Elle fournit des analyses économiques et commerciales, facilite la formation de consensus et offre une assistance technique pour aider les pays en développement à utiliser le commerce, l’investissement, le financement et la technologie pour un développement inclusif et durable.OID/AKS

Bradage de 61 hectares dans la commune de Diass : Les jeunes de Kandam et de Toglou sonnent la révolte

Une histoire de foncier secoue une fois de plus la commune de Mbour, avec cette révolte des jeunes de Kandam et Toglou. Ils accusent les autorités d’avoir cédé près de 61 hectares à des particuliers, au détriment des populations. Ils invitent le chef de l’Etat à se saisir du dossier. L’As Le foncier est une fois de plus au cœur de l’actualité avec ce bras de fer entre les autorités de la commune de Mbour et les habitants de Kandam et Toglou. A l’origine, le bradage de près de 61 hectares offerts à des particuliers qui les exploitent à des fins personnelles. L’assiette foncière est située sur le site communément appelé “gros-porteurs” qui est en réalité une partie de la forêt classée de Sébikotane. Il s’agit d’une superficie de 61 hectares 55 ares 61 centiares (61ha 55a 61ca) et se trouve dans les villages de Kandam et de Toglou, commune de Diass, département de Mbour. Selon le collectif qui tente de mener aujourd’hui le combat, ce site a été déclassé par décret n°2010-411, en date du 30 mars 2010 pour un projet industriel au profit de EGPI(Entreprise Générale des gros-porteurs Industries). « Ce projet industriel dit gros-porteurs a été transféré au pôle urbain de Diamniadio par le Président Macky Sall, sur une superficie de neuf (9) hectares », informe le collectif. Face à ce qu’elles appellent une injustice, les associations sportives et de développement ayant une reconnaissance juridique se sont regroupées autour du Collectif pour la défense des intérêts de Kandam. Très déterminé, le collectif a demandé auprès des autorités compétentes la rétrocession intégrale de ce site pour les besoins d’un projet d’habitat dont les équipements publics sociaux de base seront prioritaires. « Ce site est la seule assiette foncière existante pour l’extension des villages environnants. Toutes les démarches nécessaires ont été effectuées auprès des autorités et services compétents pour que cette assiette foncière soit rétrocédée à la population. Et même un projet de lotissement a été présenté à la mairie de Diass. Mais jusque-là, le collectif n’a pas reçu un avis favorable à sa demande », renseigne le collectif.

Le Sénégal dispose désormais de « structures adéquates pour l’épanouissement des réfugiés » (responsable)

Dakar, 15 déc (APS) – Le Sénégal dispose désormais de « structures adéquates » pour l’épanouissement des réfugiés sur son sol et leur développement socio-professionnel, affirme le colonel Mamadou Touré du Comité national chargé de la gestion de la situation des réfugiés, rapatriés et personnes déplacées. « Le Sénégal dispose des structures adéquates pour permettre l’épanouissement des réfugiés pour leur permettre d’avoir un développement socio-professionnel, et aussi faciliter leur insertion professionnelle » avec la possibilité pour les réfugiés d’occuper des postes de responsabilité, a-t-il dit. Le colonel Touré représentait mercredi le Comité national chargé de la gestion de la situation des réfugiés, rapatriés et personnes déplacées à la cérémonie commémorant le 30e anniversaire des programmes de bourses DAFI (Albert Einstein German Academic Refugee Initiative). L’initiative DAFI offre aux étudiants réfugiés la possibilité d’obtenir un diplôme de premier cycle dans leur pays d’asile, avec le soutien du gouvernement allemand et de donateurs privés. Le colonel Touré a insisté sur les efforts consentis par l’État du Sénégal en vue d’éradiquer toute forme d’exclusion sociale dont les réfugiés pourraient être les victimes. “Le Sénégal, à l’instar des pays du monde, s’est résolument [orienté vers] la lutte contre l’exclusion sociale à travers l’éducation et la formation, avec l’adoption depuis 2013 du Programme d’amélioration de la qualité et de la transparence de l’éducation et de la formation » (PAQUET), a-t-il dit. Sofia Javed, représentante du Haut-commissaire des réfugiés (HCR) au Sénégal, a rappelé que les programmes de bourses DAFI sont une initiative soutenue par le gouvernement allemand et mise en œuvre par l’organisation humanitaire “Cette bourse est une réussite [parce qu’elle contribue à] améliorer [les conditions de vie des réfugiés]”, sans compter qu’elle leur donne l’opportunité de poursuivre leurs études et de s’insérer dans la vie professionnelle, a-t-elle souligné. Ce programme de bourses vise donc à contribuer au développement des ressources humaines dans le cadre de la stratégie globale du HCR portant sur la promotion, l’autosuffisance et la recherche de “solutions durables” à la question des réfugiés, selon Mme Javed Le président du club DAFI et conseiller spécial du directeur des bourses au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Youssoupha Diouf, a pris part à cette activité, en même temps que diverses autres personnalités.CGD/BK/ASG

LA F2S DECRETE 48H DE GREVE

https://www.sudquotidien.sn Le secteur de la santé va encore être paralysé. La Fédération des syndicats de la santé F2S a décrété 48 heures de grève, à compter de ce jeudi 15 décembre, sur l’ensemble du territoire national. Ce, sans respect du service minimum. Le secteur de la santé va encore être paralysé. La Fédération des syndicats de la santé F2S a décrété 48 heures de grève, à compter de ce jeudi 15 décembre, sur l’ensemble du territoire national. Ce, sans respect du service minimum. «Nous avions, il y a de cela un mois, pris la décision de surseoir à toute activité de grève, même si la rétention d’informations continue. C’était sur une demande du ministre de la Santé, pour permettre de faciliter le dialogue avec les autorités. Mais nous constatons, avec regret, que cette même motivation n’est pas partagée par l’autre camp. C’est pour cette raison que nous n’avons d’autre choix que de reprendre la lutte», a déclaré le porte-parole de la F2S, Cheikh Seck, lors d’une conférence de presse tenue hier, mercredi 14 décembre.

Les syndicalistes de la santé dénoncent ainsi le non-respect des engagements des autorités.

«Depuis la signature de l’accord du 10 mai 2022, avec le ministre des Finances d’alors, Abdoulaye Daouda Diallo, nous avions l’impression que certaines personnes cherchent à pourrir l’atmosphère. Au moment où la fédération a décidé de suspendre son mot d’ordre de grève, depuis la fin du mois d’octobre, des coupures intempestives et des ponctions sur les salaires sont opérées par des techniciens du ministère des Finances, surtout pour l’indemnité d’itinérance», regrette Cheikh Seck. La Fédération des syndicats de la santé (F2S), qui compte déposer un nouveau préavis de grève, le lundi 19 décembre prochain, interpelle ainsi le Premier ministre pour coordonner les négociations, afin de trouver des solutions. En outre, la question de la gestion des Fonds «Forces Covid19», dans laquelle la Cour des comptes a décelé plusieurs manquements de la part des responsables, a également été au menu de la conférence de presse de la F2S. Elle réclame des poursuites judiciaires contre les auteurs. «Nous réclamons des enquêtes sur l’utilisation des 200 milliards injectés dans le secteur de la Santé durant la période de la Covid19. Nous avons été les premiers à dire qu’il y a beaucoup de dérapages. On ne nous a jamais écoutés. On nous avait parlé de Plan de résilience de 200 milliards ; mais ces 200 milliards, allez dans les hôpitaux pour qu’on vous dise quel est le matériel qu’on a acheté ? Il faut qu’ils nous disent où est passé l’argent ? Il ne s’agit pas seulement d’une sortie des rapports de la Cour des comptes. Il faut qu’il y ait des poursuites», a fait savoir Cheikh Seck. Mariame DJIGO

Les NEAS vont fêter leurs 50 ans, à partir de jeudi

Dakar, 14 déc (APS) – Les Nouvelles éditions africaines du Sénégal (NEAS) annoncent dans un communiqué vouloir célébrer le cinquantenaire de leur création, à partir de jeudi à 9 heures, au Grand Théâtre national Doudou-Ndiaye-Rose, à Dakar.

“Cette célébration est un prétexte pour faire un bilan critique et essayer de dégager des perspectives, surtout avec le développement des nouvelles techniques de l’information”, affirme le communiqué en citant la directrice générale des NEAS, Aminata Sy. 

La commémoration de la création des Nouvelles éditions africaines du Sénégal, prévue deux jours (jeudi et vendredi), sera l’occasion d' »exposer » les ouvrages qu’elles ont édités et de discuter de la “situation” du livre et de la lecture au Sénégal. Des auteurs, des éditeurs, des enseignants, des libraires, des bibliothécaires, étudiants et des élèves prendront part aux panels prévus pour cette discussion, selon le communiqué. L’ex-président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse, est le parrain de la célébration des 50 ans des NEAS. Les Nouvelles éditions africaines du Sénégal ont été fondées en 1972 par le président sénégalais d’alors, Léopold Sédar Senghor (1906-2001), avec la collaboration de la Côte d’Ivoire et du Togo, “pour promouvoir la littérature africaine”. “Ce fut un bel exemple d’intégration économique. Malheureusement, après quelques années de succès, chaque pays a senti la nécessité de créer sa propre maison d’édition pour développer une offre éditoriale nationale”, a rappelé la directrice des NEAS.FKS/ESF/BK

Amadou Gallo Fall prône la culture du sport business en Afrique

Dakar, 14 déc (APS) – Le président de la Basketball African League (BAL), Amadou Gallo Fall, a appelé, mercredi, les pays africains à « instaurer la culture du sport business » dans leur quotidien et multiplier la construction d’infrastructures sportives, afin de favoriser le développement social, communautaire et économique du continent.

“C’est important que l’Afrique ait cette ligue professionnelle, comme la BAL. Nous voulons travailler avec les autorités publiques et privées, pour voir la multiplication d’infrastructures sportives qui vont pouvoir accueillir des évènements de niveau mondial”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse, à Dakar.

Selon lui, étant donné que “l’Afrique organisera”[un jour la Coupe du monde de basket], il faut commencer dès maintenant à construire ces infrastructures » et à “instaurer une culture du sport business dans nos habitudes”. “Nous devons comprendre que nous avons, dans notre ADN, l’utilisation du sport comme outil du développement social et communautaire, mais aussi c’est un outil de développement économique au pur sens du terme”, a-t-il dit. Il estime que l’organisation d’évènements mondiaux “peut contribuer à booster le Produit intérieur brut PIB) des pays, créer de l’emploi pour la jeunesse et lui donner l’opportunité de rêver et de réaliser son rêve”, tout en restant sur le continent africain. “Pour nous, c’est cela le symbole et la raison pour laquelle nous organisons cette compétition. Sa mission est d’être au cœur du développement de cette industrie du sport qui va générer des emplois”, a-t-il dit. Il a souligné que la BAL va “pousser comme une locomotive de croissance humaine et donner des capacités chez nos jeunes et amener de la plus-value dans les différents pays” qui accueille cette compétition. Il a rappelé que la BAL a reçu au mois de novembre dernier et pour la deuxième année consécutive l’African Excellence Award lors des Hollard Sport Industry Award 2022, en Afrique du Sud. Cette marque d’honneur constitue, selon lui, le fruit d’un travail collectif. La Basketball Africa Ligue (Bal) est née d’un partenariat entre la Fédération internationale de basketball (FIBA) et la National Basketball Association (NBA).SK/ASG/BK

Basket-ball : la saison 2023 de la BAL va démarrer en mars, à Diamniadio

Dakar, 14 déc (APS) – La Basketball Africa League (BAL) va entamer sa prochaine saison, du 11 au 21 mars 2023, à Diamniadio, ville située à une trentaine de kilomètres de Dakar, a appris l’APS de son président, Amadou Gallo Fall.

“La troisième saison de la Basketball Africa League va démarrer le 11 mars prochain à [Diamniadio] et se poursuivra au Caire et à Kigali”, a-t-il annoncé lors d’une conférence de presse, à Dakar.

Douze clubs de basket-ball représentant chacun un pays vont prendre part à cette saison, la troisième de l’histoire de la BAL. La deuxième partie de cette compétition annuelle se tiendra au Caire, du 26 avril au 6 mai, puis les play-offs et la finale (matchs aller et retour) à Kigali, du 21 au 27 mai, selon Amadou Gallo Fall. La FIBA, la Fédération internationale de basket-ball, a organisé les éliminatoires de la Basketball Africa League en octobre et novembre derniers, ce qui a permis de désigner six nouveaux clubs, après la qualification de six autres, a rappelé M. Fall. Selon lui, les 12 clubs concernés par la saison 2023 de la BAL seront présentés au public au cours d’une cérémonie prévue en février. Les clubs seront répartis en deux groupes : la conférence du Sahara, qui jouera ses matchs du 11 au 21 mars, à Dakar, et la conférence du Nil, dont les rencontres se tiendront au Caire à partir du 26 avril. Les quatre premières équipes de chaque conférence se qualifieront pour les play-offs, qui auront lieu à partir du 21 mai à Kigali, selon le président de la BAL. Les équipes seront constituées de huit joueurs locaux et de la nationalité du pays représenté. Deux des quatre autres doivent être nés de parents africains et évoluer à l’étranger. “Début 2023, les billets seront mis en vente et nous invitons les supporters à exprimer (…) leurs besoins en termes de billets”, a annoncé Amadou Gallo Fall.

“Nous allons mobiliser les moyens nécessaires pour avoir une grande fête du basket-ball à Dakar, à Kigali et au Caire”, a-t-il assuré.

Des activités culturelles se tiendront en même temps que les rencontres de la saison 2023 de la BAL, selon son président. Lancée en 2020, la Basketball Africa League est une ligue professionnelle née du partenariat entretenu par la FIBA avec la National Basketball Association. L’US Monastir de la Tunisie a remporté la dernière saison en battant en finale l’Atlético Petróleos de Luanda, un club angolais. Le Zamalek Sporting Club d’Egypte a remporté la première édition de la BAL.SK/ESF/ASG/BK

Le Sénégal annule ses passeports de service délivrés à partir de janvier 2021

Dakar, 14 déc (APS) – Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a décidé d’annuler tous les passeports de service délivrés entre le 1er janvier 2021 et le 13 décembre 2022 à la suite de la découverte d’un réseau de trafic de passeports de service sur la base de fausses qualités. Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, mercredi, le ministère ‘’informe l’opinion que suite à la découverte’’ de ce réseau, ‘’une enquête a été diligentée par ses services et le réseau démantelé avec l’arrestation des principaux mis en cause’’. Le traitement judiciaire de l’affaire suit son cours, assure le département dirigé par Me Aïssata Tall Sall. Le communiqué signale que ‘’compte tenu de cette situation, décision a été prise d’annuler tous les passeports de service délivrés entre le 1er janvier 2021 et le 13 décembre 2022’’. En conséquence, le ministère demande ‘’à tous les ayants-droit dont la qualité est établie, de se rapprocher du ministère pour se faire établir de nouveaux passeports de service’’.OID/AKS

MACKY SALL EST SUR LE POINT DE RETIRER À BARTH SES MANDATS DE MAIRE ET DE DÉPUTÉ

e-media – Ousmane Sonko a fait ce mercredi, une révélation qui pourrait alimenter les débats au cours des prochains jours Ousmane Sonko a fait une révélation qui pourrait alimenter les débats. Selon le leader du Pastef, le président Macky Sall est sur le point de retirer à Barthélemy Dias ses mandats de député et de maire de Dakar. « Macky Sall est sur le point d’instrumentaliser encore la justice pour retirer à Barthélémy Dias ses mandats de député à l’Assemblée nationale et de maire de Dakar. Nous avisons l’opinion parce que c’est son souhait », a dit Sonko. Il s’exprimait, ce mercredi, lors d’un point de presse organisé par la conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi. Par ailleurs, les pays membres de la Cedeao ont décidé de créer une force régionale vouée à intervenir non seulement contre le jihadisme mais aussi en cas de coup d’État. Face à la presse, Ousmane Sonko estime que la Cedeao devait d’abord se pencher sur la question du 3e mandat en Afrique, la corruption, les détournements de deniers publics, les gendarmes tués etc. « Ils ont rempli un avion pour dire qu’ils sont les députés de la Cedeao. (…) Il faut parler de la question du 3e mandat parce que vous savez que Macky Sall et Alassane Ouattara ne sont pas des exemples à suivre », a-t-il dit. Toutefois, il a appelé les sénégalais à se lever pour barrer la route à Macky Sall. Parce que le 3e mandat est interdit, selon lui, par notre constitution. Sonko annonce un grand rassemblement et la reprise des concerts de casseroles S’agissant des personnes tuées lors des manifestations politiques ou dans les universités, le leader du Pastef se désole du fait que des enquêtes n’ont pas ordonnées dans certains cas. Sur ce, il exige du chef de l’État une procédure judiciaire pour élucider ces affaires. Concernant l’affaire Adji Sarr, Ousmane Sonko indique qu’il ne s’agit plus de son dossier. « C’est leur dossier et Macky est derrière ce complot. Ce n’est plus un complot c’est de la haute trahison que Macky a fait en gardant le rapport interne de la gendarmerie. Il devait appeler le ministre de la justice pour demander au procureur de sévir contre le procureur », a-t-il aussi déclaré. Pour finir, il a annoncé qu’un rassemblement sera organisé dans les jours à venir pour la démocratie et la libération des détenus politiques. Il a également informé la reprise des concerts de casseroles. Cheikh Moussa Sarr

POURQUOI IL N’EST PAS EXCLU QUE LA MOTION DE CENSURE DE YAW PASSE

https://emedia.sn Le groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi (Yaw) a annoncé le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement. C’était lundi dernier, lors de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Amadou Bâ. Interrogé sur la question, Alioune Souaré, spécialiste du droit parlementaire, révèle que Birame Soulèye Diop et Cie disposent de 48 heures pour réunir le nombre de signatures requis. « La motion de censure est régie par l’article 86 de la Constitution qui a son pendant sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale dans son article 99. Cet article permet à 10 députés de l’Assemblée nationale de prendre l’initiative de sanctionner par le biais de la motion de censure, le programme du gouvernement ou du Premier ministre », a-t-il expliqué, sur iRadio. L’ancien député ajoute qu’il faut d’abord « un dixième de signatures réunis ». Ensuite, la deuxième condition requise, « c’est de déposer 48 heures » après la DPG. Puis, « le bureau se penchera sur la recevabilité de la motion de censure », a-t-il poursuivi.

Il n’est pas exclu que cette motion de censure passe

Avant d’indiquer que c’est après que toutes ces conditions sont réunies que « la conférence des Présidents va se réunir pour fixer la date un jour après », soit 72 heures après l’annonce faite lundi. Si, lors du processus de vote, Yaw obtient la majorité, le gouvernement installé en septembre dernier sera obligé de démissionner « immédiatement. » Avec la configuration actuelle de l’Assemblée nationale, où majorité et opposition sont presque au coude à coude, Alioune Souaré n’exclut pas ce scénario. « De l’indépendance à nos jours, on a eu une majorité dominante. Mais, la configuration actuelle à l’Assemblée nationale, la majorité est très équilibrée. Cela peut passer d’un camp à un autre », a-t-il justifié. Mais, il a tenu à relever que « tout dépend du contenu et des questions qui seront abordées. » Seul bémol, a-t-il enchaîné, « ce qui me parait contradictoire, on sort du marathon budgétaire » auquel toute l’opposition a participé et voté. Dié BA

Motion de censure des députés de Yewwi Askan Wi : Le PDS se démarque et…

https://www.leral.net À quelques heures du retour du gouvernement d’Amadou Ba devant la représentation nationale suite à sa déclaration de politique générale lundi dernier, le Parti démocratique sénégalais a déjà pris position. Le président du groupe parlementaire Liberté-Démocratie et Changement n’est pas pour la motion de censure que les députés Biram Soulèye Diop et ses compagnons ont introduite, selon Dakaractu. En effet, le groupe parlementaire de la coalition Wallu Sénégal s’est abstenu car, n’étant pas impliqué ni de près ni de loin dans l’introduction de cette motion de censure. Une indifférence que le groupe parlementaire Liberté-Démocratie et Changement n’a pas appréciée et par conséquent, le vote pour destituer le gouvernement de Amadou Ba se fera sans Mamadou Lamine Thiam et ses camarades de Wallu. Rappelons que le Premier ministre Amadou Ba et les autres membres du gouvernement seront ce jeudi à partir de 10h à l’Assemblée nationale…

Troisième mandat : Ousmane Sonko répond à Macky Sall

Ousmane Sonko conçoit comme une offense, à la limite une provocation, la dernière sortie de Macky Sall sur la question du troisième mandat. En conférence de presse avec les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, il a livré sa part de vérité. « Macky Sall a terni l’image du Sénégal aux yeux puissances étrangères et des États-Unis en particulier, où il a fait sa sortie plus que ridicule. Un président Américain n’ose pas faire une déclaration pareille. Barack Obama n’a jamais osé dire que son troisième mandat ne dépendait que de lui. Aux yeux des USA, le Sénégal n’est pas un pays démocratique, parce que tout simplement un dictateur veut faire croire qu’il a le pouvoir de contrôler le destin de tout un peuple à sa guise. Il fait honte au senegal », a-t-il déclaré.

Troisième mandat : La réplique « acerbe » de Sonko à Macky

https://www.igfm.sn Le leader de Pastef, Ousmane Sonko conçoit comme une offense, à la limite une provocation, la dernière sortie de Macky Sall sur la question du troisième mandat. En conférence de presse avec les leaders de la coalition Yewi, il a livré sa part de vérité. Macky Sall a terni l’image du Sénégal aux yeux puissances étrangères et des États-Unis en particulier, où il a fait sa sortie plus que ridicule. Un président Américain n’ose pas faire une déclaration pareille. Barack Obama n’a jamais osé dire que son troisième mandat ne dépendait que de lui. Aux yeux des USA, le Sénégal n’est pas un pays démocratique, parce que tout simplement un dictateur veut faire croire qu’il a le pouvoir de contrôler le destin de tout un peuple à sa guise. Il fait honte au senegal », a-t-il declarè.

Démocratie-Libération des «détenus politiques» : Ousmane Sonko et Yewwi annoncent le retour du concert de casseroles et une grande mobilisation dans les prochains jours…

https://www.dakaractu.com Le président de la conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi a dirigé la conférence de presse organisée par les membres de la coalition. Le prétexte a été l’arrestation de deux de leurs camarades députés, en l’occurrence Massata Samb et de Mamadou Niang. Ousmane Sonko, après avoir listé un chapelet d’injustices perpétrées par le régime et qui vont certainement aboutir au cautionnement d’une illégale candidature de Macky Sall, appelle à une forte mobilisation dans les prochains jours. « Nous devons nous mobiliser et montrer à Macky Sall que nous sommes plus déterminés que lui à faire face à ses injustices à n’en plus finir. Nous prévoyons un rassemblement et même, envisageons de faire revenir le concert de casseroles », a annoncé l’opposant à la fin de sa prise de parole.

3e mandat : Déthié Fall rejette le discours de Macky Sall

Les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi rejettent le discours du Président Sall, sur la question du 3e mandat. «Le troisième mandat n’est pas la volonté du Président Macky Sall mais, celle du peuple, qui est resté debout. Il ne fera pas un troisième mandat et il le sait. Il faut qu’il arrête, avant qu’il ne soit trop tard. Nous restons plus que jamais debout et nous lui disons que la question du troisième mandat est une question de droit. Et nous l’attendons de pied ferme à Dakar», déclare Déthié Fall

Me Oumar Youm dans ‘L’Entretien’ : «On doit parler de flagrance pour le cas de mes 2 collègues du PUR…Au Sénégal,il n’y a pas de problème de droits humains,mais plutôt d’acteurs responsables… »

https://www.dakaractu.com Des travaux de commission technique, en passant par les plénières jusqu’aux incidents malheureux qui se sont produits dans l’hémicycle, tout a été revu par le président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yakaar. Me Oumar Youm dans l’Entretien, s’est largement exprimé sur les questions parlementaires, notamment sur le déroulement de la session plénière sanctionnée par le vote de la loi de finances 2022-2023. La 14e législature, d’après le parlementaire est bien différente par rapport aux précédentes et il faut s’en féliciter, selon Me Oumar Youm. Non seulement de par sa configuration qui reflète la marche démocratique du pays, mais aussi, des débats qui sont tenus même si, certains députés déraillent souvent et se laissent emporter par leurs positions politiques. Le passage du Premier ministre Amadou Ba, le rebondissement avec la motion de censure introduite par les députés de Yewwi, ont aussi été abordés par le président du groupe parlementaire BBY…

Motion de censure de Birame Soulèye Diop et Cie : Quels sont les arguments de Yewwi pour destituer le gouvernement de Amadou Ba ?

https://www.dakaractu.com Les membres du groupe parlementaire de la coalition Yewwi Askan Wi entendent bien poursuivre leurs efforts pour démettre le gouvernement. Ils ont ainsi avancé les motifs qui fondent leur posture . Pour la coalition Yewwi Askan Wi, cette motion de censure se présente comme une motion de défiance à l’égard du Premier ministre qui n’a pas voulu se soumettre à un vote de confiance des députés. Elle estime que le Premier ministre doit accepter les résultats des urnes et se soumettre à un vote de confiance des députés. Il y va de la dignité et de la crédibilité de l’institution parlementaire. « Aujourd’hui, ce n’est plus le cas : les députés ont l’occasion de restaurer l’intégrité de la fonction parlementaire, mais à condition que le pouvoir exécutif accepte la légitimité du suffrage universel », font savoir les députés de Yewwi Askan Wi dans les motifs avancés. Birame Soulèye Diop et ses camarades estiment que la déclaration de politique générale est l’occasion idéale accordée au Premier Ministre pour réunir les conditions d’une légitimité incontestable. Dans notre système, les députés sont chargés d’investir le Premier Ministre, de le contrôler et de le sanctionner. Ainsi, refuser de poser la question de confiance à la suite de sa déclaration de politique générale signifie, selon les parlementaires de Yewwi, que le Premier ministre a décidé de bloquer la démocratie par une attitude de défiance à la légitimité du suffrage universel. « Voter la censure du gouvernement, c’est confirmer que les sénégalais, dans une large majorité, ne sont pas convaincus de la déclaration de politique générale du Premier Ministre », ajoutent les députés qui considèrent que la démocratie apaisée n’est pas acquise, la gouvernance transparente, de même que d’autres aspirations des sénégalais…

Un sondage réalisé par un cabinet international…chasse Macky du pouvoir en 2024

https://www.xibaaru.sn Les sondages discrets réalisés au Sénégal sur la présidentielle de 2024 viennent d’être balayés d’un revers de la main par un sondage réalisé par un cabinet international spécialisé basé à Paris. Des sondages réalisés par des particuliers proches du Président donnaient Macky Sall vainqueur au premier tour en 2024. Les études étaient pratiquées dans des zones favorables au Président de la République. C’était pour forcer Macky à se présenter en 2024. Ils trompaient Macky. Mais un autre sondage réalisé par un cabinet dit tout le contraire. Ce sondage a été réalisé à partir d’une unique question donnée : Allez-vous voter Macky Sall en 2024 ? Le sondage à question unique est une technique d’étude quantitative qui met en relief la façon dont les opinions individuelles se répartissent. Et c‘est ce que ce cabinet international basé dans le quartier de la Défense à Paris a fait sur instruction d’une personnalité politique sénégalaise. Sur un échantillonnage de 5000 personnes au Sénégal de toutes les catégories d’âge et professionnelle, le cabinet de sondage a donné ses conclusions. « Macky Sall ne peut pas gagner au 1er tour…Et il sera battu au second tour » Un résultat différent des sondages des pro-Macky… Ce sondage est sans appel. Macky sera mis en difficulté au 1er tour. Et il sera battu comme Wade au second tour. Tous les mensonges débités par ses proches sur ses chances de remporter un troisième mandat sont dévoilés au grand jour par ce sondage qui a été commandité par une haute personnalité sénégalaise très proches de Macky Sall. Ce dernier vient de rendre service à Macky dont le régime est émaillé de scandales incessants… Le Président de la République Macky Sall est à présent édifié sur ce qui pourrait être son sort en 2024. Macky Sall fait l’objet d’une vulgaire manipulation de la part de certains de ses proches qui ont peur d’un changement de régime en 2024. Un changement de régime qui pourrait les conduire directement en pouvoir. Tant, toutes sortes d’accusations et de suspicions d’enrichissement illicite pèsent sur eux. Aujourd’hui, ce sont ces individus qui font des pieds et des mains pour obliger Macky Sall à présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Les arguments qu’ils mettent en avant pour convaincre le Chef de l’Etat, c’est qu’il reste toujours populaire, qu’il a une grande côte d’estime auprès des populations. Bien évidemment, ils convainquent Macky Le griot-milliardaire Farba NGOM Sall que s’il ne présente en 2024 et laisse l’opposition s’emparer du pouvoir, ce serait alors la poursuite judiciaire contre lui ainsi que tous les membres de sa famille. Au contraire, ce sont eux qui doivent avoir peur. L’opinion les soupçonne de s’être enrichis illicitement. Vrai ou faux ? Leurs dossiers vont être transmis en 2024, en cas de victoire de l’opposition au sortir de l’élection présidentielle qui se tiendra à cet horizon. Farba Senghor qui se définit comme étant « le griot de Macky Sall » vient récemment de faire l’objet d’un vol à son domicile. Farba Ngom, député à l’Assemblée nationale, maire de Agnam-Civol, une bourgade située à Matam, s’était fait délester de la somme de près d’un milliard FCFA. Toutes les accusations sur ce vol se sont portées auprès de sa garde rapprochée. L’un de ses éléments sur qui se porte les soupçons, est entre les mains de la justice. Tout le monde se demande depuis quand Farba Ngom est à la tête d’une fortune si immense, au point de garder tout cet argent chez lui. D’autant qu’il se met en marge de la loi en gardant une si grosse somme d’argent chez lui et non à la banque. L’opposition garde un œil sur cette affaire. Des membres de la famille présidentielle, notamment de sa belle-famille ne lâchent pas le Président de la République d’une semelle. Ils sont prêts à tout, à lui tordre le bras, rien que pour le voir se présenter à l’élection présidentielle en 2024. Ils lui font croire que le peuple est tout acquis à sa cause, et que du seul revers de la main, il sera réélu en 2024. Des énergumènes cités dans des scandales. Mansour Faye est soupçonné de mal gouvernance. Son nom est cité de façon nébuleuse dans le contrat d’affermage de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri urbaine. C’est sous lui, alors ministre de l’Eau et de l’Assainissement que ce contrat a été cédé à Sen’Eau au détriment de la SDE. Plus grave, son nom est assimilé dans le scandale autour des marchés publics liés à la gestion de la Covid-19. Un rapport accablant par la Cour des comptes autour de cette gestion vient d’être publié par la Cour des comptes. Qu’en est-il de ceux que l’on surnomme les faucons du Palais, de tous ces hommes d’affaires qui se sont compromis, prêts à tout pour obliger Macky Sall à se présenter en 2024. Car, sachant qu’eux aussi vont rendre des comptes en 2024 si l’opposition prend le pouvoir. Ils ont réussi pour le moment à convaincre Macky Sall à se présenter à l’élection présidentielle de 2024, alors que la Constitution le lui interdit. Ils craignent d’une victoire de l’opposition qui les enverrait tous en prison ainsi que la confiscation de tous leurs biens mal acquis.Papa Ndiaga Dramé pour xibaaru.sn

« Carnage financier » sur l’argent du Covid…Sonko gagne contre Macky

https://www.xibaaru.sn Le leader du Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) est une personnalité politique à part. Ousmane Sonko est connu pour ses prises de positions ubuesques. D’ailleurs, c’est ce qui lui a donné le surnom d’opposant radical. Mais force est de constater que les agissements des personnes qui gravitent autour du président Macky Sall donnent toujours raison au maire de Ziguinchor sur la gestion calamiteuse dans nos institutions. Le rapport publié par la Cour des Comptes donne raison à Sonko sur tout. Les boulets du gouvernement viennent d’humilier le chef de l’Etat devant son principal adversaire… Le rapport de la cour des comptes sur la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du COVID-19 (FondsForceCovid19) est une catastrophe. Ce rapport démontre que nous sommes dans un pays de voleurs qui manquent considérablement de respect aux sénégalais. Des gens dépourvus de toute morale se sont donnés le luxe de subtiliser au contribuable Sénégalais des milliards de FCFA en une période de crise sanitaire profonde. Un véritable carnage financier a été opéré sur les 1000 milliards du Fonds-Force-Covid-19. En plein désarroi doublé de besoins infinis d’une population confinée, il y a des hommes et des femmes politiques qui n’ont pas hésité à détourner de l’argent. Ministres, Dage, politiciens, laudateurs, sportifs se sont sucrés sur le dos des sénégalais. Trois agences de voyage appartenant à la même personne, ont gagné 17 marchés pour plus de 15 milliards de FCFA. Des retards ont été notés dans les délais de livraison sur l’utilisation de cet argent. Un écart de 11 millions sur les tests Covid et de graves irrégularités sur le paiement des primes au personnel de santé sont notés dans ce rapport que Xibaaru continue d’exploiter ligne par ligne. Le ministère de la Santé occupe le haut du pavé du rapport sur la gestion de l’argent Covid. A lui tout seul il occupe plus de 90 pages de ce document. Abdoulaye Diouf Sarr, ministre à l’époque, et ses hommes, se sont bien remplis les poches au détriment des nécessiteux. Pourtant, Mansour Faye, lui-même épinglé dans ce rapport, avait déclaré haut et fort que l’argent a bien été distribué. Ce qui n’est pas faux car ils se sont tous partagé laissant les « gorgorlous » (débrouillards) mourir sous le poids de la pression sociale. Et pourtant les sénégalais avaient été avertis que ces sangsues allaient le faire à l’envers. Lors de sa sortie d’audience avec le Président Macky Sall, en marge des consultations sur la pandémie à coronavirus, Ousmane Sonko était le seul homme politique à avoir alerté sur de possibles détournements des fonds alloués au Covid-19. Le patriote en chef s’inquiétait sur le contrôle de ces milliards qui seraient entre les mains de personnes dépourvues de bonne morale (voir vidéo). Malheureusement, ses inquiétudes étaient prises à la légère. Beaucoup estimaient que le maire de Ziguinchor faisait encore son show.

Mais aujourd’hui, le rapport produit par la Cour des Comptes donne entièrement raison à Ousmane Sonko. Non seulement les hommes du président ont commis un carnage financier. Mais ils se sont bien moqués des sénégalais.

Au moment où l’on nous chante une gouvernance sobre et vertueuse, ces hommes et femmes nagent dans un luxe grotesque. Et n’ont désormais plus besoin de se cacher. L’arrivée de Serigne Bassirou Guèye à la tête de l’OFNAC rassure certains parmi eux. Qu’ils déchantent ! Les choses ne resteront pas impunies. Le pays réclame sanctions contre ces pilleurs à col blanc. Le président Macky Sall n’a plus le droit de se taire. Le Garde des sceaux, Ministre de la Justice doit veiller à ce qu’on entende toutes les personnes citées dans ce carnage financier. Ces personnes immorales doivent servir d’exemple pour les autres. L’ère des crimes impunis doit être fermée avec Macky Sall. Et si le chef de l’Etat ne le fait pas, Ousmane Sonko s’en chargera. Le patron de l’opposition a déjà menacé de mettre en prison certaines personnes. Et c’est sûr que ces vampires financiers de la covid en feront partie.Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru

Pape Alé Niang : « Merci à tous les sénégalais »

Pape Alé Niang s’est exprimé après libération. Le journaliste remercie les Sénégalais. «Alhamdoulilah …Merci à tous les sénégalais épris de justice qui ont élevé la voix pour exiger ma libération. Merci à tous les confrères qui ont mené ce combat de principe au nom de la corporation. À très bientôt », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

BBY : Les femmes cadres de la majorité présidentielle soutiennent Amadou Bâ et vantent les avancées diplomatiques de Macky Sall

La Plateforme des Femmes Cadres de BBY et de la Majorité Présidentielle félicitent le Premier Ministre Amadou BA suite à sa Déclaration de Politique Générale où il a appelé les Sénégalaises et les Sénégalais au rassemblement autour des priorités dans l’intérêt supérieur de la Nation. Et, elles encouragent le Premier Ministre pour la pertinence et la clarté de son discours, concernant les politiques sectorielles. Elles sont convaincues que le Premier Ministre ne ménagera aucun effort pour atteindre ses objectifs et remplir pleinement la mission pour laquelle il a été nommé.

Face à cette opposition en manque de repères et d’objectivités, les Femmes cadres assurent tout leur soutien au Premier Ministre ce jeudi 15 décembre 2022, suite à la motion de censure déposée par les députés de la Coalition Yewwi Askan Wi.

La Plateforme invite Bougane Guèye Dani et Dmedia à remplir les conditions nécessaires pour le bon fonctionnement de leur entreprise. Ce blocage des comptes est l’aboutissement d’un processus déclenché depuis des mois par la police fiscale qui réclame au groupe D-Média une somme de près de 4 milliards FCfa. La plateforme rappelle au leader de Geum Sa Bopp, ainsi qu’à tous les politiciens (déguisés ou voilés) qu’en tant que responsables ou porteurs de voix, ils se doivent de montrer l’exemple en étant en parfaite adéquation aux lois et règlements qui régissent ce pays, Notre très Chère Nation : Notre Sénégal qui est si cher à Macky Sall. En outre, par rapport à l’arrestation des députés de PUR en l’occurrence Massata Samb et Mamadou Niang, la Plateforme des Femmes invite les députés au respect de l’hémicycle et de son règlement intérieur. Elle félicite les forces de défense et de l’ordre d’autant que le droit sera dit et la justice exercée. Sur le plan diplomatique, les Femmes Cadres saluent les jalons posés par le chef de l’Etat qui ne cesse de faire accroître la diplomatie sénégalaise. Elles se félicitent de sa participation au sommets États unis-Afrique et remercient le chef de l’Etat de son initiative de mettre en œuvre le G20 de l’Afrique. La plateforme invite tous les Sénégalais et Sénégalaises à soutenir la politique du Président de la République, Macky Sall, qui a fait du Sénégal un pays émergent, horizon 2035.

GARDE À VUE DÉPUTÉS PUR : Éclairage sur l’immunité

https://www.enqueteplus.com Face aux enquêteurs, hier, les députés de Yewwi Askan Wi ont refusé de répondre aux questions, en raison de la violation supposée de leur immunité parlementaire. Ils seront probablement déférés, aujourd’hui, devant le parquet. Les députés du Parti de l’unité et du rassemblement (opposition), Massata Samb et Mamadou Niang, ont été placés en position de garde à vue, hier, suite à un face-à-face express qui a duré moins de 15 minutes avec les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic). À cette occasion, il leur a été annoncé une plainte reçue de leur collègue Amy Ndiaye Gniby pour coups et blessures volontaires ayant entrainé une indisponibilité temporaire de 23 jours. Selon leur avocat, Maitre Adama Fall, ses clients ont répondu par le silence, en raison de leur immunité parlementaire. ‘’Nous estimons que ce placement en position de garde à vue est une violation manifeste de l’immunité parlementaire dont bénéficient nos clients. Celle-ci prévoit que le député ne peut être ni recherché, ni poursuivi, ni privé de sa liberté, tant que son immunité n’est pas levée. On sait tous que leur immunité n’a pas été levée. Il y a donc une violation manifeste des articles 61 de la Constitution et 53 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. C’est la raison pour laquelle nos clients n’ont pas répondu aux questions qui leur ont été posées. On prend acte et on posera les actes nécessaires au moment opportun’’, a expliqué Me Fall. En fait, dans cette affaire, il y a deux camps qui s’affrontent. Certains pensent que peu importe qu’il s’agisse de flagrant délit ou pas. Dès lors que les députés sont en session, il faut une levée de l’immunité pour qu’il y ait poursuite. Ils invoquent, à ce propos, l’alinéa 2 de l’article 61 qui prévoit : ‘’Aucun membre de l’Assemblée nationale ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté, en matière criminelle ou correctionnelle, qu’avec l’autorisation de l’Assemblée.’’ Cette disposition qui règle le cas du député en session ne parle pas de flagrance. Pour d’autres, cette disposition ne vaut pas en matière de flagrance. En pareil cas, il faut surtout se référer à l’alinéa 3 de l’article 61. Lequel dispose : ‘’Le membre de l’Assemblée nationale ne peut, hors session, être arrêté qu’avec l’autorisation du bureau de l’Assemblée dont il fait partie, sauf en cas de délit ou crime flagrant.’’

Divergences autour de l’immunité

Pour sa part, Maitre Moussa Fall a préféré plaider qu’il n’y a même pas de flagrant délit en l’espèce, comme il admettait implicitement qu’en cas de flagrance, point de nécessité de lever l’immunité. Selon les informations d’’EnQuête’’, ils pourraient être déférés devant le procureur aujourd’hui même. Il faut noter que les députés du Parti de l’unité et du rassemblement s’étaient rendus à la Division des investigations criminelles, avant-hier, à la fin de la Déclaration de politique générale, pour être auditionnés. Leur avocat explique : « Hier (avant-hier), quand nous étions à l’Assemblée, un dispositif impressionnant était venu là-bas pour les arrêter. Pour éviter tout cela, ils ont marché avec eux jusqu’à la Dic. Le commissaire leur avait demandé de rentrer et de revenir répondre ce matin. Ils ont répondu présent parce qu’ils respectent les autorités judiciaires.’’ Les deux députés qui sont membres de la plus grande coalition de l’opposition parlementaire, sont poursuivis pour coups et blessures volontaires contre une de leurs collègues. Des faits commis dans l’enceinte même de l’hémicycle qui ont suscité beaucoup de polémiques. Si cette affaire va jusqu’au bout et que les députés s’en sortent avec des condamnations, ils vont devoir cédé leurs places aux suppléants. S’ils ont été élus sur la liste départementale, il n’y a alors aucun problème ; leurs suppléants directs devant prendre leurs places. S’ils sont sur la liste nationale, ce sont leurs poursuivants sur la liste des suppléants qui vont venir ; c’est-à-dire les 25e et 26e, si l’on sait que Yewwi avait 24 députés sur la nationale.

AFFAIRE PAN, OUTHMANE DIAGNE ET PAPITO : La justice s’emballe

À côté de l’affaire des députés, il y a aussi les cas Outhmane Diagne et Pape Ibra Guèye dit ‘’Papito’’, arrêtés dans le cadre de l’affaire dite des unes détournées, qui a été évoquée, hier, devant les autorités judiciaires compétentes. Alors que les parlementaires faisaient face aux limiers de la Division des investigations criminelles, MM Diagne et Guèye, eux, répondaient aux questions du juge Mamadou Seck du deuxième cabinet, dans le cadre de l’instruction de leur dossier. Selon leurs avocats, ils vont aviser sur la conduite à tenir. ‘’Nous allons attendre l’avis du procureur et l’ordonnance que va rendre le juge’’, a répondu un de leurs avocats, interpellé sur l’introduction éventuelle d’une demande de liberté provisoire. Dans cette affaire des unes détournées, ce qui est le plus navrant et incompréhensible, c’est le temps mis pour auditionner les deux prévenus dans le fond. Afin que nul n’en ignore, Maitre Khoureychi Ba, sur sa page Facebook, a rappelé les délais longs de leur détention. Pour Papito, il est en taule depuis pas moins de quatre mois et 10 jours, selon son avocat. Quant à Outhmane, il a fait cinq jours de moins en prison. Leur sort est désormais entre les mains du juge d’instruction du deuxième cabinet Mamadou Seck. Il pourra soit prendre une ordonnance de renvoi, soit une ordonnance de non-lieu. Avant eux, c’était au tour de Pape Alé Niang d’être auditionné en fin de semaine dernière. En ce qui concerne le journaliste arrêté le 6 décembre, ses avocats ont déposé une demande de liberté provisoire aussitôt après. Une demande qui a de fortes chances d’être favorablement reçue, vu les nombreuses démarches allant dans ce sens

Me Abdy Nar Ndiaye, avocat des députés du PUR : « Depuis hier, le dossier n’a pas connu d’évolution parce que les députés demandent la levée de leur immunité parlementaire avant de répondre aux questions. »

https://www.dakaractu.com Me Abdy Nar Ndiaye, avocat des députés du PUR est revenu sur le déférement à la convocation des deux (2) députés de la coalition Yewwi Askan Wi. Il souligne que les députés étaient venus pour savoir pourquoi durant tous ces jours, ils sont traqués et poursuivis par des policiers. C’est ainsi qu’on leur a signifié qu’ils font l’objet d’une plainte de la part d’Amy Ndiaye Gniby, leur collègue député. Par ailleurs, la robe noire laisse entendre que le dossier n’a pas connu de développement parce que les députés n’ont pas voulu répondre aux questions des enquêteurs du fait de leur immunité parlementaire. Il mentionne également que le maître des poursuites a demandé à ce qu’ils soient présentés devant le tribunal.

Affaire Amy Ndiaye : Les députés du PUR visés par une autre grave accusation

Les dernières nouvelles ne sont pas bonnes pour les députés Massata Samb et Mamadou Niang qui ont été placés en garde à vue hier, mardi, dans les locaux de la DIC. Leur arrestation est consécutive à la plainte de leur collègue Amy Ndiaye qu’ils avaient agressée au sein de l’hémicycle en pleine session budgétaire. Libération informe, en effet, que si dans sa plainte Amy Ndiaye vise le délit de coups et blessures volontaires ayant entraîné une ITT de 23 jours, le parquet en a rajouté une couche en retenant en plus le chef de menaces de mort. Le journal rapporte que les deux parlementaires seront présentés au procureur ce mercredi. L’hypothèse d’un mandat de dépôt n’est pas à écarter. Lors de leur audition à la DIC, Massata Samb et Mamadou Niang ont refusé de répondre aux questions des enquêteurs. Après avoir décliné leur parcours, ils se sont emmurés dans le silence, invoquant leur immunité parlementaire. Pour rappel, la députée Amy Ndiaye Gniby a été giflée par son collègue Massata Samb suite à des propos qu’elle avait tenus à l’encontre du guide des Moustarchidines. Lors de cet échange de propos aigre-doux, le député Mamadou Niang lui avait donné un coup de pied au ventre au cours du vote du budget du ministère de la Justice. Par la suite, cette dernière a eu un malaise en pleine séance lors de l’intervention de Mame Diarra Fam. Elle avait été internée à l’hôpital Principal de Dakar.

Fin de l’audition des députés du PUR : Massata Samb et Mamadou Niang se sont désistés de leur plainte provisoirement et seront présentés au procureur demain

https://www.dakaractu.com L’audition des députés Massata Samb et Mamadou Niang à la Brigade des affaires générales a été bouclée. D’après les informations reçues à travers une source de Dakaractu, les deux parlementaires vont être présentés au parquet demain jeudi 15 décembre 2022. En outre, les deux députés se sont désistés provisoirement de leur plainte contre Amy Ndiaye Gniby. Durant cette audition, les députés ont dénoncé la violation des dispositions de l’article 61 qui est le pendant de l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui évoque leur immunité parlementaire.

Dethiè Fall livre « les véritables raisons de l’arrestation des députés du PUR »

https://www.igfm.sn Dethiè Fall assimile l’arrestation des deux députés de Yewi à un coup tordu du président Macky Sall et de son régime qui tentent de bloquer la motion de censure déposée à l’Assemblée nationale par l’opposition. « Ce n’est pas responsable de retenir Massata Samb et Mamadou Niang, deux députés impliqués dans une bagarre à l’Assemblée nationale pendant la session budgétaire », a-t-il denoncè en conference de presse. Estimant que la justice n’a pas respecté la procédure pour arrêter les députés de PUR, il ajoute : La Justice doit suivre la procédure et respecter les libertés de ces parlementaires qui bénéficient d’immunité parlementaire et qui ont eu la descence d’aller répondre à la Dic dès l’instant qu’il y a eu mandat d’amener. » Pour le leader du PRP, c’est simplement parce qu’il ya une motion de censure qu’il les retient. « Si Macky Sall pense que retenir ces deux députés est la clé pour empêcher la motion de censure contre le gouvernement de passer il se trompe. Ce qui se passe avec ces jeunes députés est contre la loi « , dit-il.

«Lettre ouverte à Dr Abdourahmane DIOUF…» Par Banda Diop

Cher Dr Abdourahmane DIOUF,

Tu as théorisé à la veille de la déclaration de politique générale DPG du 1er ministre, le 12 décembre 2022 et (après 85 jours d’exercice), le déploiement de l’arme chaotique de la motion de censure, par l’opposition parlementaire présente dans l’hémicycle. Pour rappel, après exactement 90 jours francs d’exercice ( décret de nomination n°2022-1774 du 17 septembre 2022) , le 1 er ministre Amadou BA devait sacrifier au rite républicain constitutionnel qu’est la déclaration de politique générale.

L’art. 86 de la constitution alinéa 1er dispose ceci :

« Le Premier Ministre peut, après délibération en Conseil des ministres, décider de poser la question de confiance sur un programme ou une déclaration de politique générale. Le vote sur la question de confiance ne peut intervenir que deux jours francs après qu’elle a été posée.» Évidemment si La confiance est refusée au scrutin public à la majorité absolue des membres composant l’Assemblée Nationale, la conséquence du refus de confiance entraîne la démission collective du Gouvernement. Parmi les motifs évoqués, il y’a entre autres, je cite : « un moment de clarification des équilibres politiques ». Ce «refoulement» de ta part n’est-il pas révélateur du fiasco provenant du résultat des élections législatives de 2022 de la coalition AAR Sénégal à laquelle tu appartiens? Cher Abdourahmane, je me permets de te tutoyer, j’espère que tu vas me le concéder. Pour rappel, ARR Sénégal a été côté d’un score très peu reluisant au terme des élections législatives avec, au final, l’élection d’un député. (1 député non moins négligeable pris en compte la configuration de l’A.N)

Cher Abdourahmane,

Tu me permettras de signaler que la politique a son temps. Tu le sais d’ailleurs autant que moi. Actuellement, il est clair qu’on est dans le feu de l’action, pour l’Emergence du Sénégal. Vraisemblablement, tu as estimé devoir jouer une prolongation. Comme c’est le cas pour le match de soccer. A cet effet, et bien sûr, le 10 iéme des parlementaires peut déclencher la procédure. 83 députés suffisent, donc, à refuser la confiance au gouvernement. Pourquoi, faudrait-il porter cette proposition vicieuse ? Ta proposition réveille en moi et même pour une certaine opinion les questions ci après que l’on t’adresse pour réponses. Qu’il te plaise de nous les faire parvenir. Étais tu candidat aux législatives pour ensuite déclencher une motion de censure au lendemain de la DPG ? Est-ce que tu disposes du coefficient électoral nécessaire pour être élu député par un certain électorat à qui tu as proposé cette motion? Pourquoi ne pas respecter l’expression électorale issue de cette consultation législative ? Pour le reste, ta proposition, adressée aux députés de l’opposition, est signée par une structure autre que celle de la coalition AAR qui est sensée te représenter à l’assemblée nationale. Ceci pousse à réfléchir sur l’avenir de cette structure politique au destin vraisemblablement éphémère ? La marque de la démocratie, c’est aussi de laisser libre court à la décision des populations qui a fini d’attribuer à chaque coalition le nombre de députés qu’elle mérite ou qu’elle devrait avoir. S’opposer, c’est normal en démocratie. C’est même vital. Le mieux, cependant, est d’accompagner la décision des populations. Ces dernières ont plébiscité BBY. Elles en ont fait la coalition majoritaire au niveau de l’Assemblée Nationale. Il faut l’accepter.

Cher Abdourahmane ; pour finir,

Permets moi de te dire que ta proposition d’une motion de censure est inopportune, inélégante, maladroite, dégradante et révélatrice d’un non respect du verdict des urnes en date récente. Une certaine opposition s’en est engouffrée pour dissimuler les flagrantes violences et agressions physiques et verbales honteusement manifestées tout au long de la session unique écoulée. D’ailleurs, malgré le bégaiement de certains parlementaires dits de l’opposition qui trahit une non maîtrise des politiques publiques, tous les projets de budgets ont été adoptés. Il en est de même que la loi de finance initiale de 2023 ; elle aussi adoptée. Ainsi, encouragerons-nous le président de l’assemblée nationale à faire entendre raison, dans toute sa rigueur et avec toutes les voies légales, sur le cas de la parlementaire agressée. Il ne faut l’oublier. Elle était dans l’exercice de ses fonctions. Le seul péché qu’elle a commis est d’avoir exprimé son point de vue sur le fonctionnement de la société. Pourquoi un député quitte le parloir où il peut parvenir à convaincre l’opinion, pour aller servir des coups à une députée dont le seul tort a été de dire son opinion libre ?

La question mérite d’être posée.

Mieux, elle peut renseigner dans la démarche, qui frise l’absurdité, de certains parlementaires. Pour ma part, j’estime que les populations de l’intérieur comme de la diaspora sont plus enclines à accompagner le succès retentissant de la consultation citoyenne sur la vie chère, les 15 mesures fortes (mesures d’urgence et mesures structurelles) et des chantiers prioritaires que sont : -L’actualisation rapide du PAP 2A du PSE ; -La prise en charge de l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages ; -La stabilité des prix ; -La sécurité, -La santé -Le logement des populations ; -L’assainissement ; -L’éducation ; -La formation professionnelle ; -L’insertion Toutes ces avancées sont possibles grâce aux choix innovateurs et stratégiques de son Excellence le Président Macky SALL. Rien dans le déroulé des politiques publiques n’augure cette vue diabolique , chaotique corollaire d’une instabilité gouvernementale. La motion de censure ne fera pas chemin, le peuple rejette cette diversion. Oui ! Osons accompagner le Sénégal dans le chantier de l’Emergence.Dakar le 14 décembre 2022,Banda DIOP,Médiateur des Banques,Maire de patte d’oie 2014-2022 Membre du PS/BBY

LES PIQUES DE L’AS DE CE JEUDI

SenePlus | Publication 15/12/2022

Expédition punitive à Thiambokh

Les populations du village de Thiambokh, dans la commune de Keur Mousseu, ont passé une nuit du mardi au mercredi cauchemardesque. Et pour cause, des populations de Kirène y ont mené une expédition punitive en incendiant une partie du village. Tout est parti d’une vive altercation entre bergers et paysans de Kirène qui s’est soldée par la mort atroce d’un jeune du village de Fouk. Soupçonnant que le tueur d’être originaire du village de Thiambokh, les jeunes de Kirène y ont fait une descente musclée aux environs de 19 heures pour saccager et brûler tout sur leur passage. Les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers sont intervenus. Et malgré la présence de gendarmes restés sur place pour assurer la sécurité, les jeunes sont revenus hier matin pour tenter de poursuivre leur vendetta. Pour l’heure, la tension reste vive dans toute la localité

Cambérène : Une dizaine de bandits arrêtés

De redoutables caïds, M. L. S. et ses complices au nombre de dix séjournent actuellement à la citadelle du silence. Les quidams, qui avaient établi leur quartier général à Diamaguène Cambérène dans une maison abandonnée où ils partageaient leurs butins et festoyaient, ont été mis hors d’état de nuire par les limiers du Commissariat de police de l’Unité 15 des Parcelles Assainies. D’après nos sources, les hommes du Commissaire Khouma, informés des pratiques peu orthodoxes de la bande, se sont déployés sur les lieux pour y voir un peu plus clair. Et la filature a permis aux limiers de la Brigade de recherches de découvrir très rapidement les déplacements suspects de la bande à M.L.S avec l’odeur de l’herbe qui tue et les sorties incessantes de visages bizarres et douteux. Ainsi, les limiers forment un cordon de sécurité aux alentours de la maison suspecte. La descente surprise va porter ses fruits. Car les limiers vont surprendre M.L.S. et sa bande en train de griller leurs joints de chanvre indien. Pire, les flics découvrent, au-delà du chanvre et des préservatifs déjà utilisés, des armes blanches dont des couteaux et des machettes. Ainsi, M.L.S. et sa bande au nombre de 10 sont conduits à la police de l’Unité 15 et placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Interrogés sur leurs agissements malsains, M. L. S. et ses lieutenants ont nagé dans le clair-obscur, préférant se renvoyer la balle face aux limiers. Au terme de leur garde à vue, ils ont été déférés au parquet et leurs matériels placés sous scellés.

Le message de Pape Alé Niang à sa sortie de prison

La lutte a été épique. Finalement, la Coordination des Associations de la Presse (Cap) a atteint son objectif de faire libérer le journaliste Pape Alé Niang. A sa sortie de la prison de Sébikotane, le directeur de publication de Dakarmatin a remercié «tous les Sénégalais épris de justice qui ont élevé la voix pour exiger sa libération». Il remercie particulièrement ses confrères qui ont mené ce combat de principe au nom de la corporation. Pour sa part, le Synpics adresse ses remerciements à l’ensemble des forces vives qui se sont mobilisées contre cette arrestation ainsi que les conseils du journaliste, notamment Mes Bamba Cissé, Ciré Ly et Moussa Sarr. Le Secrétaire général adjoint du Synpics, chargé de l’intérim, Maguette Ndong estime que le combat va continuer pour une presse libre et responsable.

Pape Alé Niang a arrêté sa diète après avoir signé la levée d’écrou

Restons avec Pape Alé Niang qui a bénéficié d’une liberté provisoire sous contrôle judiciaire pour dire que le juge du 2e cabinet a assujetti cette liberté à des conditions. Désormais, Pape Alé Niang ne peut plus sortir du pays parce que son passeport est retiré et il lui est interdit de communiquer sur son dossier. Son avocat Me Ciré Clédor Ly rassure que le journaliste d’investigation a arrêté la grève de la faim, seulement après avoir signé l’ordre de levée d’écrou lui permettant de recouvrer sa totale liberté fondamentale d’aller et de venir. A rappeler que le parquet n’a pas jugé utile de s’opposer à la décision du juge Mamadou Seck d’accorder une liberté à notre confrère arrêté depuis le 06 novembre dernier pour divulgation d’informations de nature à nuire à la défense nationale.

Sonko clashe la Cedeao et ses chefs d’Etat

D’après Ousmane Sonko, tout événement malheureux en Afrique de l’Ouest est l’œuvre de la Cedeao. Ainsi, le leader de Pastef a appelé la Cedeao à arrêter de mettre son nez dans les affaires intérieures et politiques des pays membres. Très sévère, celui qui a été reçu en audience en juillet dernier par l’actuel président en exercice de la Cedeao, le Président bissau-guinéen Emballo, a critiqué l’organisation sous-régionale sur sa décision de mettre en place une force militaire contre les coups d’Etat, en lieu et place des changements constitutionnels comme les troisièmes mandats qui, dit-il, sont le plus souvent la cause des coups d’Etat. Pire, Sonko a accusé la Cedeao de fermer les yeux sur les exactions commises par les chefs d’État sur leurs citoyens. Estimant qu’ils n’ont aucune leçon à recevoir de la Cedeao, il se demande quel chef d’Etat de la Cedeao est un exemple.

Projet de construction de 08 ISEP

Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation veut densifier le réseau des Instituts Supérieurs d’Enseignement Professionnel (ISEP). C’est dans ce cadre que le ministre Moussa Baldé a reçu une délégation de la Banque Mondiale conduite par Waly Wane, directeur sectoriel Éducation pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Les échanges ont porté sur le projet de construction de 08 ISEP. Le ministre de l’Enseignement Supérieur compte doter chaque région d’un ISEP.

Vers des actions urgentes pour sauver le Lac Rose

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Alioune Ndoye, a annoncé que des actions urgentes seront prises pour la préservation du Lac Rose aujourd’hui menacée par un écosystème fragile. Le ministre intervenait lors d’un Comité régional de développement spécial tenu à l’auditorium de la sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio, rapporte l’Aps. Les solutions proposées seront ainsi soumises au chef de l’Etat qui avait demandé, en Conseil des ministres, un diagnostic de la situation du Lac Rose et la tenue d’un CRD spécial sur sa préservation, a-t-il fait savoir. Le Lac Rose a eu des difficultés cet hivernage à cause de la quantité importante d’eau de ruissellement. Le niveau d’eau est passé de 3 à 6 mètres de profondeur. Alioune Ndoye a fait part des conséquences assez dramatiques des inondations, en plus de l’occupation exponentielle des environs du lac avec des constructions tout autour, qui rendent fragile l’écosystème avec des risques de disparition du lac. L’idée avec les techniciens, c’est de faire en sorte de réduire les eaux de ruissellement vers le Lac Rose, indique le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam. Il s’agit ainsi de limiter les ruissellements par infiltration ou par leur détournement vers d’autres zones comme Kounoune, Bambilor qui ont besoin également d’avoir leurs eaux évacuées, selon Serigne Mbaye Thiam. Sur cette question, il a été demandé aux services concernés à tous les niveaux de se concerter pour que ces orientations générales soient traduites en solutions urgentes à mettre en œuvre.

Une baleine a échoué à la plage de Diamalaye

Les populations des HLM Grand Médine, les passants et autres curieux se sont massés, hier dans la matinée, autour d’une baleine qui a échoué à la plage non loin du terminus des minibus Tata. Avant l’arrivée des autorités, certains avaient déjà commencé à dépecer la bête qu’ils ont éventrée rapidement. Par la suite, la police a dressé une barrière de sécurité pour permettre aux différents services, notamment les Eaux et Forêts et le service d’hygiène, de faire leur travail. Un engin a creusé, sous la supervision des autorités, une grande fosse où la baleine a été finalement enterrée. Seulement si la police ne surveille pas le lieu, certains n’hésiteront pas à la déterrer. D’autant que d’aucuns avaient demandé aux autorités de laisser la population se partager le mammifère.

Agression : comment Kaliphone a neutralisé deux bandits

Trois agresseurs ont semé, hier mardi, la terreur aux Maristes. Le trio à bord d’une charrette a tenté de dépouiller des citoyens sous la menace d’un couteau. Mais, il a fallu l’intervention de Kaliphone Sall pour neutraliser deux des malfaiteurs. L’influenceur, à bord de sa moto, a traqué les trois délinquants de Maristes à Dalifort. Selon Kaliphone Sall, l’un des bandits avait dégainé un couteau contre lui. Mais il a riposté avec une pierre avant de neutraliser deux bandits avec l’aide des populations. Les mis en cause ont été mis à la disposition de la Gendarmerie de Maristes. La charrette servant à la commission des forfaits et un couteau ont été mis sous scellés par les enquêteurs, selon une source de Seneweb. Le troisième membre de ce gang est en fuite. Afrique électricité : Les États-Unis vont débloquer 150 millions de dollars… Les Etats-Unis ont annoncé mercredi qu’ils vont débloquer 150 millions de dollars afin d’alimenter en électricité des hôpitaux en Afrique, un défi majeur pour les soins de santé dans le continent. Ce programme sur cinq ans est lancé par l’Agence américaine pour l’aide au développement (USAID). L’annonce a été faite en marge du sommet à Washington réunissant les Etats-Unis et une cinquantaine de dirigeants africains. Le programme vise à apporter une alimentation électrique à près de 10 000 établissements situés en Afrique subsaharienne qui ne disposent pas d’un accès fiable à l’électricité au détriment des soins, a précisé l’USAID dans un communiqué. D’après la même source, il va faciliter aussi l’accès à l’internet pour ces établissements, et la fourniture d’électricité reposera sur les énergies renouvelables. Selon l’agence, des millions de personnes en quête de soins ou de traitements sont à risque parce qu’elles ne peuvent pas bénéficier de la réfrigération de produits médicaux comme les vaccins ou disposer de lumière lors d’opérations chirurgicales ou d’accouchements pendant la nuit.

LES PIQUES DE L’AS DE CE MERCREDI

SenePlus | Publication 14/12/2022

Des Bergers tuent un paysan à Diass

Un drame s’est produit hier, dans la commune de Diass, plus précisément dans le village de Kirène au quartier Fouk. Des éleveurs qui avaient laissé leurs troupeaux en divagation ont eu un accrochage avec un paysan répondant au nom d’Abdou Faye. Pendant la bagarre, un des éleveurs, qui n’est pas encore identifié, a asséné un coup mortel à Abdou Faye qui a fini par rendre l’âme. Après avoir commis leur forfait, les agresseurs ont pris la fuite, abandonnant le corps sans vie sur place. Après le drame, les jeunes du village ont voulu attaquer les habitations des éleveurs en guise de représailles.

Agression d’un professeur d’Eps à Guédiawaye

M. Mbingue et sa sœur F. Mbingue, toutes deux habitant à Gadaye, non contentes de la note d’éducation physique et sportive (EPS) de leur enfant A. Nd., ont voulu corriger son professeur A. D. Sow. Nos sources renseignent que la victime qui officie au Collège d’enseignement moyen Félix Joseph Corréa A., a été agressée en plein cours par les mis en cause à cause de la mauvaise note de leur enfant, élève en classe de quatrième. A. D. Sow a été blessée au cours de la bagarre. Munie d’un certificat médical d’incapacité temporaire de travail (Itt) de 10 jours, le professeur d’EPS a déposé une plainte contre M. Mbingue et F. Mbingue. Après audition par les limiers de Guédiawaye, elles ont été déférées au parquet du tribunal de Guédiawaye par les éléments du commissariat central de police pour violences physiques.

MC Niasse entendu par le doyen des juges

A la suite de l’ex-capitaine de la gendarmerie, Seydina Oumar Touré, le doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo a reçu hier, au Palais de Justice de Dakar, MC Niasse, dans le cadre des auditions sur l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr. Au sortir de son audition, il a déclaré avoir répondu à toutes les questions qui lui ont été posées par le juge. Mieux, précise le marabout, il a mis tous les éléments audio et documents à la disposition du magistrat instructeur. «J’ai été auditionné. Le juge m’a posé des questions et je lui ai donné mes réponses. J’ai remis au juge tous les éléments. Le reste, nous laissons la justice faire son travail», a-t-il indiqué, donnant rendez-vous à un point de presse ultérieurement. Il faut rappeler que cette audition était une demande des avocats de Ousmane Sonko, après la déclaration de Baye Mbaye Niasse affirmant détenir des fichiers audio de Adji Sarr qui prouvent que les accusations de viols contre Ousmane Sonko relevaient d’un complot.

Audition de Outhman Diagne et Papito Kara dans le fond

Bientôt le bout du tunnel pour le coordinateur de la Mafia Kacc Kacc, Outhman Diagne et Pape Ibrahima Guèye alias Papito Kara. Ces deux militants de Pastef sont envoyés en prison depuis 4 mois par le juge d’instruction du 2e cabinet. Ces militants de Sonko ont été entendus dans le fond hier par le juge du 2e cabinet d’instruction en présence de leur avocat, Me Cheikh Koureyssi Ba qui a sans doute déposé une demande de liberté provisoire. Ils sont poursuivis pour diffusion de fausses nouvelles, effacement et modification des données de journaux. Pape Ibrahima Guèye a été arrêté pour avoir fait la revue de presse de journaux dont les unes sont modifiées, alors que Othman Diagne est envoyé en prison pour avoir partagé sur sa page Facebook des ‘Unes’ de journaux satiriques avec en entête 3 emoji de sourires. On lui impute ainsi le délit de diffusion de fausses nouvelles. Pourtant, selon leur avocat Me Bamba Cissé, aucun journal n’a déposé de plainte contre lui.

Le parti RV/and ci dëgg et Y en a marre dénoncent l’abus du Parquet…

Restons au Palais de justice de Dakar pour souligner que les avocats de Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guèye alias Karim Xrum Xaax attendent la réponse du parquet sur leur demande de liberté provisoire. Selon le coordonnateur du mouvement Y en a marre, Aliou Sané, la requête est déposée sur la table du juge d’instruction depuis plus dix jours après leur audition dans le fond du dossier. A l’en croire, toutes les garanties nécessaires ont été présentées pour qu’ils recouvrent la liberté, mais le parquet semble s’obstiner à les maintenir en prison. Car jusque-là, il n’a donné aucune suite à la requête. L’activiste considère l’attitude du parquet comme un abus. Le parti de Cheikh Oumar Diagne nouvellement lancé abonde dans le même sens que l’activiste en condamnant ce qu’il qualifie d’acharnement injustifié du régime en place, obsédé par un troisième mandat illégal et illégitime contre leur leader. Le parti RV/and ci dëgg accuse également le parquet d’avoir bloqué sciemment la demande de liberté provisoire. Puisque, à leurs yeux, rien ne justifie son séjour dans les lieux de détention de même que les autres détenus politiques.

Pape Alé Niang se radicalise

Notre confrère en détention à la prison de Sébikotane se radicalise. Pape Alé Niang renseigne dans un message que dans la nuit du vendredi au samedi passée, après 9 jours de grève de la faim, il a été extrait de sa cellule pour être acheminé dans la clinique de son médecin traitant. Après deux jours de mise en observation, ajoute Pape Alé Niang, ils ont décidé de le retourner à la prison de Sébikotane. Ainsi le journaliste informe l’opinion nationale et internationale qu’il est plus que déterminé à poursuivre sa grève de la faim pour dénoncer son enlèvement sur les allées Pape Guèye Fall, sa séquestration dans les locaux de la Sûreté Urbaine et sa détention arbitraire et injuste à la prison de Sébikotane. Désormais, il a décidé de ne plus quitter sa cellule.

Lutte pour la libération de Pape Alé Niang

Restons sur l’emprisonnement de Pape Alé Niang pour dire que la coordination des associations de presse continue de mener la lutte pour la libération de notre confrère. Les journalistes profitent de toutes les rencontres pour dénoncer l’arrestation du directeur de publication de Dakar matin. Après le coup de gueule à l’Assemblée nationale lundi lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre, Amadou Ba, ils ont récidivé hier à la célébration de la journée mondiale des droits de l’Homme devant les autorités du ministère de la justice et des représentants d’organisations internationales. Alice Djiba est monté au podium avec le teeshirt «Free PAN» et les confrères ont scandé en chœur : «Libérez Pape Alé Niang ! ». Une action similaire a été faite lors de la cérémonie «Sargal » de la convention des jeunes reporters présidée par le ministre de la Communication, Me Moussa Bocar Thiam. Lors de son allocution, le ministre dit avoir entendu le message.

Examen de la motion de censure contre le gouvernement

Après sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Amadou Ba retourne à l’Assemblée nationale demain. Amadou Ba va prendre part à la plénière de l’examen de la motion de censure contre le gouvernement déposée par les députés de l’opposition.

Paludisme : Kolda dans la zone rouge

La région de Kolda est dans la zone rouge en matière de lutte contre le paludisme, a laissé entendre, mardi, le médecin-chef de la région médicale, Dr Yaya Baldé. Le pays veut aller vers l’élimination du paludisme à l’horizon 2030, mais nous n’en sommes pas encore là au niveau de notre zone qui est une zone dite rouge où il y a des incidences de plus de 200 cas de paludisme pour 1000 habitants, a-t-il déclaré. Dr Yaya Baldé s’entretenait avec l’Aps à l’issue d’un Comité régional de développement (CRD) consacré à la présentation de l’Unité mixte de coordination avancée (UMCA) de l’Axe sud à l’ensemble des acteurs, en présence de l’adjoint au gouverneur de la région de Kolda chargé des Affaires administratives, Boubacar Sagna. Il a souligné que les trois régions sud-est que sont Kédougou, Kolda et Tambacounda regroupent à elles seules près de 80% des mortalités palustres. Face à cette situation, il a insisté sur la nécessité d’anticiper, en mettant déjà le cadre qui viendra s’ajouter aux stratégies actuelles. Il a soutenu que ce sont des stratégies à efficacité prouvées, avec donc une réelle volonté, non seulement, de suivre en temps réel l’évolution du paludisme, mais également dans le cadre du One Health suivre l’ensemble des urgences de santé publique. Selon lui, il faut que les populations soient informées de ce qui se passe, qu’elles soient capacités et mobilisées aux côtés des différents secteurs parce que la santé et les acteurs à eux seuls ne pourront pas gagner cette bataille.

La commune de Touba Toul innove

La finale de la coupe du maire de Touba Toul, opposant deux grandes associations sportives et culturelles (ASC) en l’occurrence Lamane Gui et Kaani Gui, a été jouée ce week-end, dans un contexte de coupe du monde. C’est pourquoi le maire Ameth Dièye a apporté des innovations, notamment en augmentant les mises. L’équipe gagnante a empoché une somme de 400 000 Fcfa, un jeu de maillots, deux ballons, des chaussures godasses, des médailles dorées pour tous les joueurs et l’encadrement technique, mais aussi le grand trophée. L’équipe vaincue a reçu une enveloppe de 250 000 Fcfa, un jeu de maillots, un ballon et des médailles argentées pour les joueurs et l’encadrement technique. Il s’y ajoute des trophées pour le meilleur joueur, le meilleur buteur, le meilleur gardien comme cela se fait dans toutes les grandes compétitions. Pour l’édile de Touba Toul, le sport est devenu tellement important qu’il urge d’aller vers la territorialisation des politiques dédiées. Pour le cas de Touba Toul, il souligne qu’il est en train de travailler avec un partenaire pour que le problème du stade municipal soit définitivement réglé avant le prochain championnat national populaire.

Amadou Hott nommé envoyé spécial et ambassadeur de l’AGIA

Limogé du gouvernement, l’ancien ministre de l’Economie, du Plan et de la coopération rebondit à la Banque africaine de développement (Bad). Le président de la Bad, Akinwumi Adesina, a nommé Amadou Hott comme son envoyé spécial et ambassadeur mondial pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA). La Banque africaine de développement, l’Union africaine et Africa50 ont lancé l’AGIA en novembre 2022 lors de la COP 27 avec d’autres partenaires mondiaux. L’AGIA a pour mission d’accélérer la transition de l’Afrique vers le Net Zéro en mobilisant, à grande échelle et à un rythme accru, les investissements nécessaires pour combler le déficit d’infrastructures en vue d’une trajectoire de développement du continent à faible émission de carbone et résiliente au climat. L’alliance lèvera jusqu’à 500 millions de dollars pour financer les premières étapes de l’élaboration de projets d’infrastructures plus écologiques. Ces projets devraient générer jusqu’à 10 milliards de dollars d’opportunités d’investissement, dans le cadre d’investissements conjoints, de cofinancements, de mécanismes d’atténuation des risques et de financements mixtes, explique un communiqué reçu à «L’As ».

Ousmane Sonko entendu à la DIC pour l’affaire des milliards de…

Alors que les affaires Sweet Beauty et de l’agression de la député Amy Ndiaye dominent l’actualité, un autre dossier suit son cours loin des projecteurs. Il s’agit de la plainte pour diffamation déposée par Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko. D’après Les Échos, la DIC, qui est chargée de l’affaire, a interrogé le président de Pastef. Le journal précise que l’audition a eu lieu hier, mercredi, dans les locaux de la DIC. Ousmane Sonko avait déclaré au cours d’une conférence de presse qu’il détient un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) mettant en cause Mame Mbaye Niang dans la gestion du Programme de gestion des domaines agricoles communautaires (PRODAC). Faux, avait rétorqué l’actuel ministre du Tourisme. Qui a porté plainte contre le maire de Ziguinchor. Source Les Echos

De l’anarchie mentale à l’anarchie sociale : On ne gère pas une République par de la rhétorique juridique Par Alassane K. KITANE

C’est un signe d’immaturité de l’esprit, dans sa quête du réel que de croire qu’il peut féconder à distance celui-ci, qu’il peut ignorer royalement ses lois et avoir tout de même une efficace sur lui. Auguste Comte emploie ces termes « anarchie mentale » et « anarchie sociale » pour justement montrer une sorte d’errance de l’esprit qui devrait prendre fin avec l’avènement de l’état positif… Les incantations de l’animiste comme le baragouin de l’enfant expriment un état d’immaturité de l’esprit face au réel. Quand j’entends des adultes faire preuve d’irresponsabilité au point de chercher à imposer à l’histoire de notre Constitution, à son esprit et à sa lettre, leur volonté de conserver le pouvoir, je me demande toujours si nous méritons l’indépendance. Comment peut-on infantiliser un peuple à ce point ? La rhétorique ne fait pas le monde, elle peut servir conjoncturellement à tirer quelqu’un d’affaire, mais on ne peut fonder l’avenir d’une nation, le principe de fonctionnement d’un Etat de droit sur des joutes oratoires qui n’ont d’autres ressources que la rhétorique. La science ne serait plus la science si elle s’accommodait aux désidératas des individus : sans un minimum de constance des lois et de leur signification la vie sociale serait dissoute ou s’évanouirait dans l’anarchie. L’Etat de droit ne peut pas exister si le droit devient lui-même instable et objet des interprétations les plus fantaisistes. Evidemment que le principe de la société ouverte est le débat sur tout, mais il faut qu’il y ait au moins des invariants, des choses stables qui puissent servir de repères et de canevas à cette délibération, sinon nous serions dans une société de sophistes. Nous ne pouvons pas, tous les douze ans, revenir délibérer sur la même chose, nous mobiliser pour les mêmes causes : nous sommes dans une société humaine et son principe, c’est le dynamisme, pas l’immobilisme et la stagnation. Combattre le 3e mandat de Wade avec comme conséquence des morts, réviser une Constitution pour nous ramener au problème qui était censé être résolu, déclarer qu’on veut diminuer son mandat de sept cinq, et clamer sous tous les toits qu’on ne fera jamais un 3e mandat et revenir après toute cela nous parler de mandat de cinq et de sept ans, ce n’est pas seulement de la régression, c’est un manque de sérieux notoire. Or quand l’Etat perd sa sacralité, sa transcendance et son sérieux, il n’est plus un Etat, il perd de sa crédibilité par la faute de ses serviteurs et devient bientôt l’objet des attaques des citoyens. Nous ne sommes pas loin de cette situation à cause de l’irresponsabilité de nos gouvernants. Amadou Bâ qui bénéficiait jusqu’ici d’une opinion favorable auprès de la population, a fait une apostasie républicaine sans s’en rendre compte. Le PM prétend qu’il ne demande pas au ministre de la justice le contenu et l’évolution des affaires pendantes devant la justice parce qu’il respecte la séparation des pouvoirs, mais quelques secondes après, il vient se mêler de la question des mandats de cinq à sept ans ! Est-ce vraiment sérieux ? En donnant une orientation à l’interprétation de la loi qui est, somme toute claire, il viole non seulement sa propre parole, mais aussi le principe de la séparation des pouvoir et de l’élégance républicaine. Nous avons le droit à la sérénité et à la stabilité. Macky Sall ne nous décevra pas, il ne sera pas candidat en 2024.

Soirée Carnaval de Rio à Dakar : Une plainte déposée contre l’organisateur

https://senego.com Le Comité de Défense des Valeurs morales au Sénégal, composé d’une dizaine d’associations, a porté plainte auprès du procureur de la République contre l’organisateur de la soirée, samedi dernier, dénommée « Chic et Glamour ». Le comité poursuit le chanteur Waly Seck et Cie pour attentat à la pudeur, atteinte aux bonnes mœurs et pour avoir profondément heurté les sensibilités religieuses et morales des Sénégalais. Le comité qui rejette toute médiation demande que justice soit appliquée aux personnes responsables de ce « sinistre scandale ».