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«Gouvernance sobre et vertueuse» des deniers publics : le rendez-vous manqué de Macky

https://www.sudquotidien.sn Les dernières révélations de la Cour des comptes à propos de la dilapidation des fonds Covid viennent rallonger la liste déjà impressionnante des malversations depuis 2012. Les voeux de bonne gouvernance se révèlent pieux La bonne gouvernance des deniers publics serait-elle réellement un vœu pieux au Sénégal ? Alors qu’on n’avait pas fini d’épiloguer sur les récurrentes affaires de gestion tendancieuse des ressources publiques, devenues le hobby de certains responsables politiques affiliés au pouvoir, voilà que la Cour des comptes épingle les travers dans la gestion du Fonds Force Covid19 riche de mille milliards de F Cfa. Question à mille balles : quand est-ce le contribuable sénégalais et/ou «gorgorlu» rentrera-t-il dans ses fonds surtout si on sait que les principaux acteurs de ces diverses dérives économiques sont exemptés de toute action judiciaire, par la grâce d’un maître du jeu en quête de troisième mandat ? Sud Quotidien revisite quelques-uns des grands dossiers ayant émaillé le quotidien des Sénégalais, de 2012 à aujourd’hui : Coud, Ndingler, Petrotim, Bictogo, Prodac, Ter, TF 1451/R…

Irregularité et gestion permissive : Coud et Ndingler, des dossiers en suspens

En 2016, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) avait, dans son rapport 2014- 2015, épinglé la gestion du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), dirigé à l’époque par Cheikh Oumar Anne. Le rapport avait décelé que, dans le cadre de la vente de matières réformées du Coud, un commissaire-priseur a été désigné. Ce dernier a établi un procès-verbal (PV) de vente mobilière daté du 09 juillet 2014. Ce PV présente le montant de 150 161 720 francs Cfa comme produit de la cession des diverses matières réformées. De ce montant, le commissaire-priseur n’a reversé au Coud que 59 391 480 francs Cfa. Les divers frais de la procédure de vente facturés par le commissaire-priseur représentent le montant de 90 770 240 francs Cfa. Après vérifications, les enquêteurs ont constaté que le commissaire-priseur a non seulement violé la réglementation relative aux prestations des commissaires-priseurs, mais qu’il a aussi appliqué des taux sans commune mesure avec ceux fixés et a facturé des prestations indues. Pour l’Ofnac, le commissairepriseur pourrait être poursuivi pour détournement de deniers publics et escroquerie portant sur des deniers publics pour les droits d’enregistrement et la TVA, la Taxe sur la valeur ajoutée, non reversés, les prestations doublement facturées, ainsi que les montants facturés sans base légale ou réglementaire. La structure, dirigée à l’époque par Nafi Ngom Keïta, avait émis des réserves sur plus de 454 millions de francs Cfa, décaissés en guise de subventions. La somme de 454 millions 476 mille 81 francs Cfa a été versée à divers bénéficiaires, en 2014 et 2015, par le Coud. Les vérificateurs ont constaté que, pour l’essentiel, ces subventions concernent des montants importants versés à des agents du Coud ou remis au régisseur, sans précision de leur objet. Or, ils font remarquer que les subventions, dans le principe, devraient être versés principalement à des personnes physiques ou morales extérieures au Coud. Mieux, des constats divers faits par les vérificateurs, il en ressort aussi que la décision d’octroi de ces subventions est prise le 13 août 2015, alors que la cérémonie était prévue le 31 juillet 2015. Il y a donc postérité de la décision par rapport à l’événement que les dépenses sont censées couvrir. Par ailleurs, les enquêteurs ont révélé qu’il n’y a aucune trace de l’effectivité des dépenses : «pas de PV de réception, pas de matières reçues dans le service. De plus, les habits déclarés avoir été achetés, à savoir 100 costumes, 100 cravates, 100 paires de souliers, les habits d’hôtesse pour les femmes, etc., restaient introuvables lors de la visualisation du film de la cérémonie.» La seule dépense pour laquelle les vérificateurs ont des éléments attestant de son effectivité, concerne la subvention versée aux étudiants. En effet, «sur les 8 millions de francs Cfa déclarés, l’état des paiements indique que 7 millions de francs Cfa ont bien été payés à des étudiants représentant leur structure. Le reliquat, c’est-àdire 1 million de francs Cfa, est resté non justifié.» Autre domaine source de scandales récurrents, c’est le foncier. Les conflits fonciers se sont multipliés ces dernières années ; et Ndingler en est un. Les populations de cette localité de petite côte se sont heurtés à la volonté de l’homme d’affaire Babacar Ngom de faire de leurs terres agricoles, une propriété privée. Différentes manifestations s’en sont suivies. Les populations ont campé sur leur position, malgré l’intervention des autorités étatiques et coutumières. Finalement, une décision d’interdire l’exploitation des terres litigieuses avait été prise.

Programme des domaines communautaires (Prodac) : Un « festin de 36 milliards de francs Cfa»

L’Inspection générale des finances (IGF) avait, dans un rapport, décelé des manquements graves dans l’exécution du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac). Sauf que les personnes épinglées ne sont toujours pas inquiétés malgré les enquêtes annoncées çà et là. Le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) qui est une des politiques phares du président Macky Sall visant à créer de l’emploi pour les jeunes en se basant surl’agriculture n’aurait pas été bien exécuté. Un rapport de l’Inspection générale des finances (Igf) avait ainsi décelé de graves travers dans l’objet du contrat de 29.600.536.000 F CFA pour la mise en place de quatre cœurs de domaines agricoles communautaires de 130 ha et non de Dac complets. Si l’Inspection générale des finances parlait de nébuleuse portant sur environ 29 milliards F CFA, le Forum civil, lui, faisait cependant état d’un détournement de 36 milliards. Dans un ouvrage intitulé «Lettre au peuple : Prodac, un festin de 36 milliards de francs CFA», son coordonnateur Birahime Seck, avait révélé que l’Etat du Sénégal ne s’est pas engagé que sur 29 milliards, mais plutôt sur 36 milliards de francs CFA, suivant une programmation de remboursement. La gestion du contrat liant le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) à l’entreprise Green 2000, signé par le ministre de la Jeunesse d’alors, Mame Mbaye Niang, ainsi que ceux liant les entreprises TIDA et 3M Universal au Prodac, fut jugée «calamiteuse». Birahim Seck était aussi revenu sur l’implication et la responsabilité directe des ministres de l’Economie, des Finances et du Plan de l’époque, Amadou Bâ, de Mame Mbaye Niang, Jean Pierre Senghor et Mamina Daffé, tous deux coordonnateurs nationaux du Prodac à un moment. L’igf même avait recommandé l’ouverture de deux informations judiciaires pour des faits de délinquance avérée. La requête de l’Igf demandait aussi la traduction devant la Cour des comptes du coordonnateur d’alors du Prodac, Mamina Daffé et de son prédécesseur Jean Pierre Senghor. Aucune de ces recommandations n’a été encore effective. Fatou NDIAYE

LES IRRÉGULARITÉS DE LA GESTION DU FONDS COVID

https://www.sudquotidien.sn Les conclusions des contrôleurs sur l’utilisation des deniers publics, dans le cadre de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre la Covid soulignent que le régime de dérogation au Code des Marchés publics a permis tous les excès La Cour des Comptes du Sénégal a publié hier, lundi 12 décembre 2022, son Rapport portant sur «Contrôle de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19 (FORCE COVID), Gestions 2020 et 2021». Dans le document, les contrôleurs de la Cour des Comptes ont relevé de nombreuses irrégularités, conflits d’intérêt, entorses au Code des Marchés publics, retards dans les délais de livraisons, etc. en ce qui concerne la gestion 2020 et 2021 et l’utilisation du Fonds FORCE COVID-19.

Trois agences de voyage appartenant à la même personne gagnent 17 marchés… pour plus de 15 milliards de fcfa

Trois agences de voyage gagnent 17 marchés de fourniture de matériel médical, pour une valeur de plus de 15 milliards de FCFA. L’information est contenue dans le Rapport de la Cour des Comptes du Sénégal, publié hier, lundi 12 décembre 2022, et portant sur «Contrôle de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID19 (FORCE COVID), Gestions 2020 et 2021». Dans ce Rapport de 180 pages, structuré en cinq chapitres, les conclusions des contrôleurs sur l’utilisation des deniers publics, dans le cadre de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID19 (FORCE COVID, 2020 et 2021), soulignent que le régime de dérogation au Code des Marchés publics (CMP) a permis tous les excès. A titre d’exemple, dans le Chapitre I, intitulé «Dispositif de pilotage et de contrôle», au premier point portant sur «Pilotage financier et contrôle des opérations», les auditeurs ont relevé des conflits d’intérêt, entorses au Code des marchés publics, retards dans les délais de livraisons, entre autres manquements… Selon ce Rapport définitif des entreprises privées, notamment trois agences de voyages, dont les compétences sont diamétralement opposées à la Santé publique, ont gagné 15 milliards de FCFA à travers 17 marchés de fourniture de matériel médical. «Il s’y ajoute qu’au MSAS, à titre d’exemple, la dérogation au CMP de 2014 a entraîné une absence de mise en concurrence avec pour effet de faire bénéficier à des entreprises de parts de marché plus importantes, en concentrant des marchés sur un nombre restreint de fournisseurs. Ainsi, les entreprises MEDINE SARL, NKG, SONABI et AL NABIYOU VOYAGES, appartenant à la même personne nommée Madame Ndèye Katy Gadiaga, ont fourni, en 2020, des matériels médicaux et des équipements de protection individuelle au MSAS pour un montant total de 15 578 132 877 FCFA correspondant à 17 marchés», lit-on dans le document.

Surfacturations et management de manière assez permissive du fonds force Covid-19

Et comme si cela ne suffisait pas, des contrats ont été conclus «avec des entreprises, dont l’objet social n’a aucun lien avec le marché attribué, ou qui n’ont aucune expérience pour l’exécution des marchés pour lesquels elles ont été attributaires. Ces pratiques ne contribuent pas à la rationalisation et à la préservation des derniers publics et entraînent des manques à gagner pour l’Etat», informe la source qui note que «La survenue rapide de la Covid-19 a pris tout le monde de court. Ainsi la fameuse solution du Sénégal : le Fonds Force COVID-19, a dû être managée de manière assez permissive. Ce qui a provoqué de graves entorses au Code des Marchés publics (CMP)». Et le Rapport de dénicher des libéralités prises avec les règles de marché public qui ont fait perdre au Trésor public sénégalais près d’un milliard. «La Cour constate, dans certains cas, un renchérissement des coûts d’acquisition du fait de l’absence de mise en concurrence et une contractualisation avec un nombre très limité de fournisseurs. Une comparaison des prix de ces fournisseurs avec ceux de la PNA, pour les mêmes types d’équipements et la même quantité, fait ressortir un manque à gagner pour l’Etat estimé à 983 450 000 FCFA».

Diouf Sarr et Mansour Faye à la trappe

Malgré l’urgence sanitaire et logistique, les ministères de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), alors dirigé par Abdoulaye Diouf Sarr, et du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale (MDCEST), piloté en son temps par Mansour Faye, ont mis plus de trois mois à exécuter les marchés pourtant passés sans appels à concurrence. L’imprécision des textes dérogatoires a sérieusement retardé l’exécution de plusieurs marchés de ces deux ministères. «Le pilotage financier de la pandémie est marqué par des imprécisions du cadre juridique mis en place et le non fonctionnement de certains organes du Fonds Force COVID-19… Les délais de livraison ont accusé des retards d’au moins un trimestre», malgré l’état d’urgence avancée par Abdoulaye Diouf Sarr et Mansour Faye. «La mise en œuvre des mesures dérogatoires n’a pas toujours eu les résultats escomptés puisque des lenteurs ont occasionné des retards dans la livraison des biens et services au niveau de certains ministères. En effet, la Cour constate, par exemple, que les délais de livraison de plusieurs marchés passés par le Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) et par le Ministère du Développement communautaire de l’Equité sociale et territoriale (MDCEST) n’ont pas été respectés. S’agissant du MSAS, sur un échantillon de 48 marchés des retards de plus de 100 jours ont été relevés. Au niveau de MDCEST, les achats de denrées ont accusé des retards de 130 voire 170 jours», renseigne le Rapport définitif issu de la procédure écrite et contradictoire prévue par les dispositions de l’alinéa premier de l’article 64 de la loi organique n°2012-23 du 27 décembre 2012 sur la Cour des comptes. Ibrahima DIALLO

Primes aux membres du Cnge : Plus de 313 millions indument payés

https://lequotidien.sn Des irrégularités dans le paiement des primes au personnel impliqué dans la lutte contre le Covid-19. La Cour des compte relève par exemple, dans son rapport d’audit au Fonds force Covid-19 rendu public hier, que «le ministère de Santé et de l’action sociale (Msas) a octroyé des indemnités et des primes au personnel de la Santé payées aux taux suivants : 50 000 francs Cfa à tout le personnel de santé ; 150 000 au personnel du groupe opérationnel ; 200 000 aux membres du Comité national de gestion de l’épidémie (Cnge). Les entretiens effectués et l’examen de la situation des primes versées aux agents de santé montrent qu’aucun arrêté interministériel entre le ministère des Finances et du budget et le ministère de la Santé et de l’action sociale n’a été pris pour déterminer les taux et les ayants droit, donc sans aucune base réglementaire.

Il résulte de cette situation que des personnels de santé ont perçu et cumulé plusieurs fois des primes Covid-19».

Il ressort de la situation des primes versées au personnel de santé que le Dage du Msas a payé des indemnités de 200 000 aux membres du Cnge et 150 000 francs à d’autres personnes qu’il nomme «Agents membres du Cnge» et «Agents bénéficiaires de la motivation». Au total, un montant de 356 millions 500 mille francs Cfa a été payé aux membres du Cnge sur une période de 7 mois (mars à septembre). Or, si on se réfère à la note portant création du Cnge qui fixe le nombre de membres à 31, le montant à payer ne devrait pas dépasser la somme de 43 millions 400 mille francs Cfa, d’où un montant indument payé de 313 millions 100 mille francs Cfa. Sur la justification de la somme de 313 millions 100 mille francs Cfa irrégulièrement payée, Ousseynou Ngom, Dage du Msas cité dans le rapport, indique que «pour le montant de 98 millions 200 mille de francs Cfa payé aux membres du Cnge, nous prenons bon acte de l’observation relativement au surplus.

Ainsi toutes les dispositions seront prises pour une vérification des listes effectives.

Cependant, pour les autres montants Cnge, il s’agit des agents intervenants directement ou jouant un rôle très important dans le cadre de la riposte contre le Covid dont l’autorité a décidé d’octroyer une motivation de 150 000 au même titre que les agents des Cte». La Cour fait remarquer que sur un montant de 98 millions 200 mille francs, le Dage n’aurait dû payer que 43 400 000 francs Cfa, soit un montant indument payé de 54 millions 800 mille francs Cfa. Pour le cumul des primes Cnge d’un montant de 258 millions 300 mille francs Cfa, le Dage n’a pas produit la décision du ministre de la Santé autorisant le paiement desdites primes. La Cour enjoint Ousseynou Ngom de rembourser la somme irrégulièrement payée à des personnes dites «membres du Cnge» d’un montant de 313 millions 100 mille francs Cfa.Par Dialigué FAYE-dialigue@lequotidien.sn

Meissa Babou,économiste et professeur à l’Ucad : «Depuis 2012, aucun homme du pouvoir épinglé n’a fait l’objet de poursuites»

https://www.sudquotidien.sn Ces dernières années, l’impunité semble être la règle dans la gouvernance des deniers publics et la bonne gouvernance l’exception, a fustigé l’économiste et enseignant à l’Ucad Meissa Babou. Il  réagissait à la suite du dernier rapport de la Cour des comptes incriminant des travers de gestion dans le Fonds Force Covid-19. Les rapports des organes de contrôle se suivent et ne se ressemblent pas. Dans ces rapports, beaucoup d’hommes du pouvoir en place sont épinglés et ne font objet d’aucune poursuite judiciaire si tant est le degré d’incrimination. Et pourtant, relève l’économiste et professeur Meissa Babou qui souligne le dispositif de veille et de contrôle existant pour une bonne gestion des deniers publics, « l’on a mis en place des organes de veille et de contrôle en amont comme l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) qui lance des marchés publics avec un certain contrôle et la Cour des comptes en aval pour voir si les deniers publics ont été bien gérés ».  Aujourd’hui, « il y en a marre du système, comme le crient certains leaders de l’opposition », s’en désole l’économiste. Et ces leaders « semblent avoir raison parce qu’on note des détournements par-ci par-là sans aucune suite pour élucider l’opinion ». En tout état de cause, dira-t-il  : « De 2012 à nos jours, aucun homme du pouvoir ayant été épinglé dans un rapport des organes de contrôle n’a été inquiété. Et pourtant, les présumés coupables s’en foutent éperdument. Et un rapport sur la corruption place le Sénégal dans une très mauvaise posture», regrette l’économiste et enseignant à l’Ucad.JEAN PIERRE MALOU

Les Impôts traquent les entreprises…par Mamadou Lamine Diallo

Il faut à tout prix approcher les objectifs de recettes de l’année 2022. L’argent de l’Etat utilisé dans les campagnes électorales de BBY doit être remboursé au budget. Pour cela, les entreprises et les banques sont traquées et sont l’objet de redressements fiscaux tous azimuts par les équipes de Amadou Ba. Le fait est que la situation budgétaire est tendue et intenable avec le service de la dette et l’amortissement de la dette pour un total de 1694 milliards en 2023. Macky Sall va emprunter sur les marchés. Les députés BBY lui ont donné le feu vert. Il lui faudra aussi celui de la France ou du FMI. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Macky Sall fera comme Addo avec quelques mois de retard. J’ai pour ma part prévenu le peuple sur les mauvaises orientations de politique économique de Macky Sall.

«Le Ghana de l’or et du pétrole, à genoux devant le FMI»

Il n’y a pas si longtemps le Président Nana Akufo-Addo faisait la fierté des panafricanistes émotifs lorsqu’il a prononcé son discours devant Macron. Aujourd’hui, il cherche 3 milliards de dollars auprès du FMI. Le Ghana exporte de l’or brut, du cacao et du pétrole, emprunte en dollar et gère sa monnaie le cedi, indexé sur le dollar. Face à l’inflation importée post covid et guerre d’Ukraine, il doit utiliser la moitié de ses recettes pour rembourser son service de la dette. C’est la faillite.

Trois raisons expliquent ceci :

L’absence d’industrialisation pour transformer les ressources naturelles
  • La corruption. Une autorité du Ghana a été filée en train de demander 200 000 dollars pour faciliter l’orpaillage à des chinois
  • Les éléphants blancs, les projets coûteux non rentables. Voilà ce qu’il faut éviter pour le Sénégal dans l’exploitation des ressources naturelles. Le Sénégal n’est pas à l’abri, même s’il bénéfice de la centralisation des réserves de l’UEMOA et de l’apport de la Diaspora. Si les recettes internes de Moustapha Ba ne suivent pas, comme chez Addo, Macky Sall sera à genoux devant le FMI. Amadou l’élève sera heureux de suivre les leçons du maître.Mamadou Lamine Diallo

    CEDEAO : 14 milliards de dollars de déficit de financement pour les 4 premières économies

    https://www.sikafinance.com Selon une étude conjointe de la Société financière internationale (IFC) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’activité commerciale (import-export) dans les 4 premières économies d’Afrique de l’Ouest, souffre d’un déficit de financement cumulé de 14 milliards de dollars chaque année.  La raison ? Les coûts prohibitifs de crédit servis par les banques commerciales pour qui les agents économiques du secteur « présentent un risque élevé et manquent de garanties ». Les services d’IFC et de l’OMC ont interrogé la quasi-totalité des institutions financières qui octroient des financements du commerce extérieur en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Nigéria et au Sénégal. Ils notent une couverture assez faible de la demande, particulièrement celle des petites et moyennes entreprises (PME), notamment celles détenues par les femmes. « Le marché du financement du commerce couvre seulement 25% des exportations et importations de marchandises dans les quatre pays étudiés, contre une moyenne de 40% pour l’ensemble de l’Afrique et de près de 80% au niveau mondial », peut-on lire. L’étude indique dès lors la nécessité d’élargir l’accès aux instruments de financement du commerce et de minimiser les coûts ; ce qui contribuera à accroître les exportations et les importations des quatre pays de 26 milliards de dollars chaque année. Pour y parvenir, l’IFC et l’OMC préconisent un renforcement des capacités des prêteurs et des entreprises locales, la prise en compte du financement du commerce dans la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine, le renforcement des relations avec les correspondants bancaires étrangers et la facilitation des processus décisionnels grâce à de meilleures données et analyses.Fernand Ghokeng

    Services financiers numériques : 78% des utilisateurs ont été exposés à un risque (expert financier)

    Dakar, 13 déc (APS) – Une étude a révélé que 78% des usagers des services financiers numériques (SFN) ont été exposés au moins à un risque lié à cette utilisation, a révélé, mardi, à Dakar,Éric Duflos, expert financier et responsable du projet pour la protection des consommateurs au Groupe consultatif d’assistance aux pauvres (GCAP). ‘’Cette étude nous montre qu’il y a des problèmes importants au Sénégal à résoudre, puisque nous avons 78% des usagers des services financiers numériques qui ont été confrontés à un risque. Nous avons, par exemple, plus de 40% des personnes qui ont été confrontées à des arnaques. Nous avons plus de 40% aussi des usagers qui ne comprennent pas les coûts du service de mobile money, de finance numérique’’, a-t-il déclaré. Duflos s’entretenait avec des journalistes en marge d’un atelier de restitution des résultats de l’enquête sur les risques liés à l’utilisation des services financiers numériques au Sénégal. Spécialiste du secteur financier et protecteur des consommateurs, M. Duflos s’est dit plus que jamais préoccupé par une bien meilleure amélioration de la finance numérique au Sénégal. Il a expliqué que l’atelier est organisé dans l’optique d’’’améliorer la finance numérique’’. Selon lui, ‘’les services financiers numériques sont absolument essentiels pour améliorer le développement, réduire la pauvreté et apporter des services aux usagers qui leur permettent d’améliorer leur vie’’. Mais, il a indiqué que l’un des soucis, ‘’c’est que même si on voit une croissance importante de ces services au Sénégal et dans la région de manière générale’’, il se pose un problème de ‘’protection des consommateurs’’, a-t-il ajouté. Secrétaire exécutif de l’Observatoire de la qualité des services finances (OQSF), Abib Ndao a salué le contexte dans lequel se tient cet atelier de restitution. ‘’Cet atelier se passe dans un contexte de promotion et de mise en œuvre de ce qu’on appelle la Stratégie régionale d’inclusion financière (SRIF). Le premier levier sur lequel nous nous fondons pour cette inclusion financière, ce sont les services financiers numériques (SFN), d’où la nécessité de faire une enquête en collaboration avec le CGAP, qui nous permet d’évaluer les risques liés auxquels font face les utilisateurs des services financiers numériques’’, a-t-il dit. L’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF) est un organisme public rattaché au ministère des Finances et du Budget. Elle a pour principales missions de faire promouvoir la qualité des services financiers, favoriser l’amélioration de la qualité de la relation entre les opérateurs des services financiers et usagers et enfin d’assurer la mission de médiation financière. Basé à Washington, le Groupe consultatif d’assistance aux pauvres (GCAP) est un partenariat mondial, regroupant plus de 30 organisations de développement de premier plan. Celles-ci s’efforcent d’améliorer la vie des personnes pauvres, en particulier les femmes, grâce à l’inclusion financière.CGD/ASG/ASB

    L’AFRAA veut faciliter linterconnectivité en Afrique

    Diamniadio, 13 déc (APS) – L’Association des compagnies aériennes d’Afrique veut réduire ‘’la bureaucratie » pour faciliter l’interconnectivité sur le continent, a indiqué, mardi, la Directrice générale de la compagnie Ouganda Airlines, Jennifer Bamuturaki. ‘’La priorité de l’AFRAA sera de réduire la bureaucratie qui gêne la connectivité interafricaine, en invitant également les autorités de régulation à se joindre à nous et partager leurs expériences et créer des parcours pour renforcer les partenariats entre les compagnies aériennes et les starts up’’, a-t-elle dit. Jennifer Bamuturaki intervenait lors de la cérémonie de clôture de la 54ème Assemblée générale annuelle de l’Association des compagnies aériennes d’Afrique (AFRAA) ouverte, lundi, à Diamniadio. La DG de la compagnie aérienne ougandaise a annoncé que l’AFRAA va aussi investir dans la recherche et renforcer les compagnies en vue ‘’d’avoir un ciel africain plus ouvert’’. La 55ème Assemblée générale annuelle de l’AFRAA se tiendra du 19 au 21 novembre 2023 en Ouganda, qui va également assurer la présidence de l’Association à partir du 31 décembre prochain. L’Ouganda succède ainsi au Sénégal qui a assuré la présidence pendant un an.AT/OID/ASB

    Plaidoyer pour la prise en compte de ‘’la dimension culturelle’’ dans les politiques de développement

    Dakar, 13 déc (APS) – Le Directeur exécutif de l’ONG Enda ECOPOP, Bachir Kanouté, a souligné, mardi, la nécessité de « bien explorer » la dimension culturelle pour un développement durable des collectivités territoriales. « Si on veut se développer, il faut bien explorer la dimension culturelle. Aujourd’hui, on ne peut pas prétendre à un développement durable sans pour autant s’appuyer sur nos spécifiques culturelles et nos valeurs’’, a-t-il plaidé. Kanouté s’entretenait avec des journalistes en marge de l’atelier des ‘’sept clés » dans le cadre participatif. Cette rencontre vise à permettre aux participants à apprendre, débattre et à définir une série d’actions spécifiques afin de relier la culture au développement durable de leur ville ou territoire dans une perspective de localisation des ODD. « Si les dragons asiatiques sont arrivés à ce niveau de développement, c’est parce qu’ils ont mis en place des structures et valorisé le quatrième pilier du développement qui est la culture. Ce que l’Afrique n’a pas encore fait », a estimé M. Kanouté. « Cet atelier est spécial parce que depuis que les ODD ont été adoptés par la communauté internationale, nous avons tout fait pour aller vers la territorialisation de ces derniers en engageant la décennie pour l’action « , a-t-il dit. Selon lui, « si on veut parler de développement durable, il y’a différents leviers qui sont essentiels comme la culture ». Issa laye Diop, le maire de la ville de Yoff, a de son côté indiqué que la culture est en amont et en aval de toute politique de développement. Yoff a « une culture extrêmement riche et organisée à un moment donné ». Mais, selon lui,  « aujourd’hui, les jeunes sont dans une phase de déperdition des valeurs cultuelles ». Donc, a estimé le maire, « il faudrait nous recentrer sur ces valeurs pour avoir un développement inclusif et dynamique ». Sarah Vieux, la représentante de la commission culture de Cités et gouvernement locaux unis (CGLU), a soutenu que la culture ‘’est le terreau de toutes les relations à travers lesquelles on voit et on comprend le monde ».CN/ASB/OID

    Premier Forum économique : Podor veut exploiter ses potentialités

    https://lequotidien.sn Le Forum économique du département de Podor va réunir à partir d’aujourd’hui, les autorités administratives, politiques, les responsables de l’Initiative prospective agricole rurale, la Société civile et des acteurs et producteurs économiques du département. Prévu à Podor, Guia et Ndioum, il se tiendra du 12 au 15 décembre, va rassembler plus de 500 participants venus d’un peu partout du département, de l’intérieur du Sénégal et de l’étranger comme la Suisse, la France et le Canada. A Guia, dans la commune de Guédé Village, c’est l’Union des jeunes agriculteurs du Kooyli wirndé (Ujak), partenaire de l’Ipar, qui a en charge de l’organisation de la foire agricole où une centaine d’exposants viendront pour présenter des produits agricoles, mais aussi les opportunités de développement du département pour attirer des investisseurs. Les villes de Podor et Ndioum abriteront respectivement des panels et des sessions de formation au profit de 30 femmes et 120 jeunes. Selon Cheikh Oumar Ba, Directeur exécutif d’Ipar, «plus de 15 directeurs généraux nationaux, des acteurs locaux et nationaux et des participants venus de l’étranger et plus de 500 participants prendront part à la première édition du Forum économique de Podor. Par rapport à l’un des thématiques qui est la souveraineté alimentaire, le forum travaillera à valoriser la contribution des acteurs territoriaux en identifiant les besoins, les types de financement, mais aussi à régler les problèmes fonciers». Pour M. Ba, le forum prend en considération toutes les réflexions qui sont menées en matière de développement de l’agriculture, de l’élevage dans le développement, comme le projet de promotion des initiatives de développement économique proposé par les paysans en collaboration avec le Société d’aménagement et d’exploitation des eaux du Delta et de la Falémé (Saed). Le Préfet de Podor, Matar Diop, a mis en gras, dans son discours, tenu lors d’un Crd à Podor, les objectifs du forum, comme le règlement des problèmes fonciers entre producteurs et propriétaires fonciers, les échanges entre les acteurs… Il dit  : «Ce forum sera un moment d’échanges entre des acteurs locaux, nationaux et internationaux autour de la spécificité de Podor par rapport à ses potentialités et de la manière dont ces potentialités pourraient servir à son développement.» Pour lui, «la valeur ajoutée de ce forum est de créer un climat de confiance entre producteurs et investisseurs et populations».  Ils pourraient compter sur la sagesse de Thierno Madani Tall, Khalife général de la famille omarienne, qui va assister à la première édition du Forum économique de Podor. Par Demba NIANG – Correspondant

    Tête-à-tête entre Aly Ngouille Ndiaye et l’ambassadeur des USA à Dakar : Plusieurs préoccupations agricoles passées en revue

    http://lesoleil.sn Le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire Aly Ngouille Ndiaye a reçu mardi en audience l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Michael Raynor, en compagnie de Matthew Burton, directeur de l’Agence des États Unis pour le développement international (Usaid), et d’autres responsables de la représentation diplomatique américaine à Dakar. Au cours de cette audience, qui s’est déroulée à la sphère ministérielle de Diamniadio, Aly Ngouille Ndiaye et le diplomate américain ont discuté des projets et programmes « si chers » au président de la République, Macky Sall, et à son gouvernement, dirigé par Amadou Ba, rapporte la cellule communication du Maersa. D’ailleurs, « plusieurs préoccupations agricoles sont passées en revue pour le développement des filières porteuses, l’atteinte des objectifs de la souveraineté alimentaire et de croissance économique », selon la même source, qui souligne que le ministre sénégalais de l’Agriculture « a magnifié la coopération avec les Etats-Unis » et a exprimé son souhait pour un accompagnement de Washington dans les filières comme le riz, le maïs, et d’autres spéculations. À propos des exportations des produits horticoles sénégalais comme la mangue, les noix de cajou et d’autres productions, Aly Ngouille Ndiaye a exprimé son souhait de voir davantage le « made in Sénégal » dans le marché américain. Mieux, dans ce sillage de partenariat, l’ambassadeur M. Raynor a réitéré au Ministre et au gouvernement sénégalais la possibilité de faire collaborer et d’implanter des sociétés américaines au Sénégal en général et dans le secteur agricole en particulier.

    Joe Biden veut créer un conseil des Africains de la diaspora pour l’orienter sur sa stratégie en Afrique

    (Agence Ecofin) – Le sommet Afrique-USA a démarré ce mardi 13 décembre aux Etats-Unis. Dans l’optique de renforcer ses liens avec les pays africains, le pays de l’Oncle Sam envisage de se doter d’un organe consultatif dont la mission sera d’orienter les stratégies de la Maison-Blanche sur le continent. Le président américain Joe Biden (photo) envisage de créer un organe consultatif sur l’engagement de la diaspora africaine aux États-Unis. C’est ce que rapporte l’agence Reuters citant Dana Banks, assistante spéciale du président et conseillère spéciale pour le Sommet des leaders américano-africains. Le nouvel organe « conseillera le président sur un large éventail de questions, améliorera le dialogue entre les responsables américains et la diaspora africaine, et renforcera les liens culturels, sociaux, politiques et économiques entre les communautés africaines, la diaspora africaine mondiale et les États-Unis », a indiqué la responsable. « Les voix africaines sont essentielles pour résoudre les problèmes mondiaux. Pour faire entendre ces voix, l’un de nos principaux objectifs est d’élargir notre cercle d’engagement pour inclure les communautés de la diaspora africaine », ajoute-t-elle. Cette mesure s’inscrit dans une logique de renforcement des relations entre les Etats-Unis et le continent africain, tel que promis par le président Joe Biden à son arrivée au pouvoir. Au cours du sommet qui se déroulera du 13 au 15 décembre 2022, Joe Biden devrait également annoncer son soutien officiel à la candidature de l’Union africaine au G20. L’objectif de cette décision est, selon les autorités américaines, de renforcer la représentativité du continent au sein des instances internationales. « Il est grand temps que l’Afrique dispose de sièges permanents à la table des organisations et initiatives internationalesNous avons besoin de plus de voix africaines dans les conversations internationales qui concernent l’économie mondiale, la démocratie et la gouvernance, le changement climatique, la santé et la sécurité », avait ainsi déclaré Judd Devermont, conseiller à la Maison-Blanche. Notons pour l’heure que la composition du conseil n’a pas été détaillée. Selon des sources citées par Reuters, il devrait être composé de divers représentants des communautés afro-américaines et d’immigrés africains qui se sont distingués dans le gouvernement, les affaires, le travail social, les sports et d’autres domaines.Moutiou Adjibi Nourou

    DÉLÉGATION GÉNÉRALE À LA PROTECTION SOCIALE ET À LA SOLIDARITÉ NATIONALE : Les avancées,insuffisances,défis,perspectives et recommandations 

    https://www.enqueteplus.com Lors d’un atelier à l’endroit du Réseau des journalistes en protection sociale, Ousmane Bass, Directeur des Stratégies et de la Planification à la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN)  en a profité pour indiquer les défis, perspectives et recommandations de la DPGSN. Un atelier a eu lieu hier à l’endroit du Réseau des journalistes en protection sociale. Lors de cette rencontre, le directeur des Stratégies et de la Planification à la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPN) est revenu sur les points saillants de cette structure étatique chargée de la fracture sociale qui constitue une véritable menace à la cohésion nationale. Selon Ousmane Bass, concernant les avancées, il y a la création du régime de protection sociale pour les personnes handicapées, de l’amélioration de l’offre en matière d’assurance (branche vie et maladie, accidents et risques agricoles), du programme de protection sociale des routiers et du programme de protection sociale des ruraux, des projets pilotes aux nouveaux programmes (Plan Sésame, bourses sécurité familiale,  couverture maladie universelle, carte d’égalité des chances) sur financement interne, la création de la DGPSN pour la coordination et la mise en cohérence, création du régime de protection sociale pour les personnes handicapées, amélioration de l’offre en matière d’assurance (branche vie et maladie, accidents et risques agricoles), réduction de de la pauvreté. Pour les lacunes, il a fait état de la faiblesse du niveau de mise en œuvre des actions retenues, les déficits (absence et inadéquation) de textes juridiques pour accompagner la réforme dans la formulation d’indicateurs de protection sociale, faiblesse du cadre institutionnel de coordination et d’harmonisation, absence d’un système commun de ciblage pour tous les programmes de filets sociaux.

    Concernant, les défis et priorité, M. Basse a émis le souhait de la construction d’un système complet de protection sociale capable de réagir positivement aux chocs comme la Covid-19, l’extension de la couverture (horizontale et verticale), financement suffisant et pérenne, amélioration de la gouvernance.

    S’agissant des perspectives, pour le directeur des Stratégies et de la Planification à la DGPSN, il s’agira de l’harmonisation des indicateurs à travers la conception de fiches d’indicateurs, renforcement du mécanisme de coordination du sous-secteur enfance et  du secteur de la protection sociale, la finalisation de la loi d’orientation de la protection sociale, l’élaboration  d’une loi sur les cantines scolaires, la cartographie des structures privées et  publiques de protection sociale, la poursuite de la capitalisation des interventions dans le cadre de la mission de coordination des plans nationaux de réponse (PNR), la mise en cohérence des différentes interventions d’assistance alimentaire aux populations nécessiteuses. A cela s’ajoutent le renforcement des capacités des opérateurs sur l’assurance indicielle, le renforcement des infrastructures de collecte de données et du système de gestion des bases de données, l’intensification et la reproduction des solutions technologiques mobiles dans la distribution des produits d’assurance, le traitement et règlement des sinistres. Du côté des recommandations, il veut la consolidation des interventions en minimum de programmes prioritaires, mise en place un socle de protection sociale et d’un mécanisme de financement de la protection sociale et attribuer au moins 7 % du budget au financement de la protection sociale, création des comptes nationaux de la protection sociale pour une traçabilité des dépenses, établissement, d’un identifiant unique pour chaque bénéficiaire  afin de mesurer la couverture sociale, accélération de la mise en place d’un régime simplifié de protection sociale pour les travailleurs de l’économie informelle (RSPC), l’utilisation des filets de sécurité sociale comme vecteurs de changement de comportement en matière de nutrition, santé, éducation, état civil…, la mise en place d’un dispositif de veille et de redevabilité pour l’effectivité des prestations et services et le renforcement du leadership de la DGPSN pour une meilleure coordination du secteur.

    ‘’Un programme important qui mobilise 1 milliard F CFA’’

    De son côté, la déléguée générale à la Protection sociale et la Solidarité nationale a indiqué que l’État a beaucoup fait dans la protection sociale et la communication avec la base. La DGPSN, selon Aminata Sow, a été créée  pour accélérer la lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités sociales. En son sein, il y a des filets sociaux qui sont mis en place, mais également la protection sociale est multisectorielle et multiplicatrice. ‘’La DGPSN doit jouer le rôle de coordination du secteur de la protection sociale. Dans ce mis en place de filets sociaux, nous sommes en partenariat avec l’Unicef qui a, cette année, initié un appui pour appuyer les élèves, les ménages pour encourager la scolarisation des enfants pour leur maintien à l’école. C’est un programme important qui mobilise 1 milliard F CFA. Nous sommes dans le processus et bientôt le cash se fera. Le ministère a utilisé le Registre national unique (RNU) pour pouvoir mieux avoir un impact sur les ménages. Pour lutter contre la pauvreté, nous avons besoin de faire un tir groupé sur ménages pour les sortir de la pauvreté. L’État a décidé de mettre en place cette base de données du Registre national unique pour une meilleure célérité dans l’intervention en protection sociale. Vous savez quand il y a choc, il faut nécessairement intervenir rapidement. Pour le cash transfert, 43 milliards mobilisés pour appuyer les ménages, c’est une première dans l’histoire du Sénégal. Cela a servi à appuyer les ménages qui ont ressenti le plus la Covid-19 et les chocs économiques’’, a confié la déléguée.CHEIKH THIAM

    Le Sénégal,un modèle de digitalisation des produits agricoles (Edouard Descôtis)

    Dakar 13 déc (APS) – Le Sénégal est un modèle en matière de digitalisation des procédures d’importation et d’exportation de produits agricoles sur le plan régional et continental, a déclaré, mardi, à Dakar, le Directeur adjoint de l’Alliance mondiale pour la facilitation des échanges, Edouard Descôtis.

    ‘’Le Sénégal s’établit comme un modèle sur le plan régional et continental en matière de digitalisation des procédures d’importation et d’exportation de produits agricoles a-t-il dit.

    Il intervenait lors de la cérémonie de clôture des projets de digitalisation des procédures d’importation et d’exportation de produits agricole en présence du Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Papa Mady Ndao. La rencontre était organisée par le ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, en partenariat avec l’Alliance mondiale pour la facilitation des échanges, le GIZ et Gaïndé 2000. Le Directeur exécutif Gaïndé 2000, Mor Talla Diop, la directrice générale de l’ANCAR, Mariama Dramé et le président de la Coopérative fédérative des acteurs de l’horticulture du Sénégal (CFAHS), ont pris part à la rencontre. Edouard Descôtis a dit espérer que d’autres pays de la région et du continent vont emboiter le pas au Sénégal afin de créer un cadre propice à la mise en œuvre de l’Accord pour la digitalisation des échanges de l’Organisation mondiale pour le commerce (OMC). Selon lui, la digitalisation de ces procédures commerciales va offrir un terrain fertile pour le déploiement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Dans le contexte international incertain, a-t-il souligné, la démarche de facilitation du Commerce engagée aujourd’hui par le Sénégal est un geste fort et pertinent, car il aligne le pays aux standards internationaux de digitalisation et dote ses acteurs d’outils performants.

    Au total, a-t-il fait savoir, plus de 300 parties prenantes (agents de la DPV, opérateurs, transitaires, etc.) ont été formées sur les nouveaux outils digitaux (e-Phyto et le e-Permis) dont plus de 30% de femmes.

    Ces projets s’accompagnent également d’une solution de paiement électronique et d’une connexion au guichet unique Orbus permettant l’échange d’information entre les différentes agences, a-t-il expliqué. “Ces nouveaux outils concernent la digitalisation du permis d’importation des produits agricoles et la digitalisation du certificat phytosanitaire”, a-t-il ajouté, soulignant que c’est “l’aboutissement d’un engagement fort du Sénégal pour faciliter l’importation et l’exportation des produits agricoles”. Il a indiqué que l’utilisation de la solution e-Phyto développée par la CIPV permet au Sénégal d’échanger électroniquement les certificats phytosanitaires avec plus de 70 pays. Ces deux projets complémentaires et digitaux permettent également de soutenir le développement du secteur agricole sénégalais et d’inscrire celui-ci dans la dynamique d’émergence du Sénégal, a-t-il indiqué. Descôtis a également souligné que sa direction a suivi avec beaucoup d’intérêt le développement des activités au Sénégal et a observé très tôt, l’engagement et la volonté des partenaires sénégalais à franchir le pas de la digitalisation et renforcer les atouts de son commerce extérieur agricole.AN/ASB/OID

    Des avancées en matière de digitalisation et de dématérialisation des procédures phytosanitaires

    Dakar, 13 déc (APS) – Le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Papa Malick Ndao, a mis en exergue, mardi, les avancées du Sénégal en matière de digitalisation et de dématérialisation des procédures phytosanitaires.

    ‘’Le Sénégal fait partie du peloton de tête en Afrique de l’Ouest pour ne pas dire le premier en matière de digitalisation et de dématérialisation des procédures phytosanitaire », a-t-il dit.

    Papa Malick Ndao présidait la cérémonie de clôture des projets de digitalisation des procédures d’importation et d’exportation de produits agricoles en présence du Directeur adjoint de l’Alliance mondiale pour la facilitation des échanges, Edouard Descôtis. Le Directeur exécutif Gaïndé 2000, Mor Talla Diop, la Directrice générale de l’ANCAR, Mariama Dramé, et le président de la Coopérative fédérative des acteurs de l’horticulture du Sénégal (CFAHS), Cheikh Ngane, ont pris part à la rencontre. Selon Ndao, l’utilisation de ces plateformes permet de réaliser les démarches administratives liées à l’importation et à l’exportation de produits agroindustriels remplaçant ainsi les anciennes procédures manuelles. Il a annoncé que ‘’le plan de basculement vient d’être lancé avec une masse critique d’usagers qui passe par ces plateformes’’. Ndao a souligné que ces plateformes facilitent les importations et les exportations des produits végétaux, réduisent les coûts et les délais d’importation et d’exportation dans le traitement de la procédure documentaire. Ces plateformes contribuent également à la lutte contre la fraude et l’utilisation de documents falsifiés et améliorent la compétitive à l’export des produits végétaux sénégalais, a-t-il salué. ‘’Plus de 1000 certificats e-phyto échangés avec leurs partenaires via la plateforme pour la période allant de décembre 2021 à novembre 2022 et 1500 e-permis sont délivrés pour le compte de plus de 200 sociétés d’importateurs de produits agroindustriels et d’exportateurs qui utilisent les plateformes’’, a-t-il précisé. Selon lui, ‘’la dématérialisation marque effectivement un tournant décisif dans les services offerts aux usagers en termes d’efficacité et déficience’’. Il a exhorté les parties prenantes à s’approprier ces plateformes digitales qui facilitent les activités et améliorent les relations de l’administration.AN/OID/ASB

    Sauvetage nécessaire du Lac Rose : Mission impossible

    https://lequotidien.sn Des solutions viables pour assurer la pérennité du Lac Rose, fortement menacé suite aux importantes quantités d’eau de pluie qu’il a ingurgitées. Le gouvernement prend au sérieux cette menace qui s’étend aux activités autour du Lac et qui ont aussi senti les impacts de ce surplus d’eau. Un Conseil régional de développement s’est tenu en ce sens mardi à l’auditorium de la sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng sous la présidence de Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’assainissement, et Alioune Ndoye, ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique. Issakha Diop, ministre en charge de la Gestion et de la prévention des inondations, a aussi pris part à la rencontre avec tous les acteurs impliqués dans la problématique. Pour Alioune Ndoye, il s’agira d’aller vite pour trouver les réponses structurelles au problème du Lac Rose. Lesquelles réponses vont être envoyées au président de la République afin que les mesures idoines puissent être prises au plus haut niveau. «Aujourd’hui, il faut des actions urgentes et nous avons demandé à nos principaux scientifiques de nous résumer tout ce travail qui vient d’être exposé afin que l’on puisse exposer au chef de l’Etat des pistes de solutions urgentes (…) Nous avons donné un maximum de quatre jours à ces techniciens pour qu’ils nous reviennent avec un travail beaucoup plus concis et qu’on aille vers ces conclusions», a insisté Alioune Ndoye. Il a fait cas de la gravité de la situation avec une profondeur du Lac passée de 3 à 6 mètres du fait des eaux de pluie et l’impact économique vécu in situ sur l’activité sur le sel, l’hôtellerie et le commerce. «Vous avez un lac qui est quasiment submergé, les activités économiques ne sont pas possibles, les installations hôtelières qu’il y avait autour, certaines sont inondées», a-t-il dressé, non sans déplorer des constructions en amont qui ne devaient pas y être érigées. Forcément alors, pour la restauration d’un écosystème adéquat, des mécontentements ne vont pas manquer. «Il y a des décisions difficiles parce que pour sauver l’ensemble, il y a des décisions difficiles, mais attendons d’avoir un peu cette situation globale», a-t-il ainsi prévenu. «Je rappelle que dans cette zone, cette année, nous avons eu 358 mm de pluie en cumul sur l’hivernage alors que la moyenne sur la période 1991-2020 était de 396mm, c’est cela qui a fait qu’on a eu cette quantité d’eau», a insisté pour sa part Serigne Mbaye Thiam. «Soit limiter les ruissellements d’eau (vers le lac), soit favoriser l’infiltration ou par leur détournement vers d’autres zones», a posé le ministre au nombre des solutions, assurant que concomitamment les zones de Kounoune, de Bambilor, qui ont besoin de voir leurs eaux évacuées, devront être préservées.Par Alioune Badara NDIAYE – abndiaye@lequotidien.sn

    L’ONFP compte se repositionner grâce à son Plan stratégique de développement (DG)

    Mbour, 13 déc (APS) – L’Office national de la formation professionnelle (ONFP) a élaboré récemment à Saly (Mbour) un Plan stratégique de développement (PSD) en vue de se repositionner, en prenant en compte la dimension d’inclusion et d’équité, a-t-on appris mardi, de son Directeur général. « Le PSD va permettre de repositionner l’Office. Ainsi le développement des offres de formation qui constitue un axe du PSD prend en compte la dimension d’inclusion et d’équité des formations », a dit le DG de l’ONFP, Souleymane Soumaré Dans un communiqué transmis à l’APS, il a indiqué qu’un atelier d’élaboration du ‘’Plan stratégique de développement (PSD 2022-2023) : financement alternatif, leviers vers l’insertion, la territorialisation et l’inclusion », s’est tenu du 8 au 10 décembre. Des acteurs tripartites (État, employeurs, travailleurs) ont participé à cette rencontre présidée à Saly par Ndiogou Sène, Conseiller technique du ministre de la Formation. Soumaré a fait savoir que « le nouveau plan PSD s’articule autour des orientations gouvernementales en matière de formation professionnelle et d’insertion ainsi que les attentes des employeurs et des travailleurs ». Il est par ailleurs revenu sur les missions de l’Office nationale qui ‘’met en œuvre » les orientations de l’Etat pour corriger ‘’les disparités sociales et territoriales » en matière d’offre de formation. Pour réussir cela, a-t-il préconisé, les entreprises doivent jouer un rôle important pour une insertion professionnelle des jeunes. Souleymane Soumaré a annoncé la recherche de financements additionnels pour mettre en œuvre le nouveau PSD afin d’atteindre les objectifs de formation professionnelle de l’Etat.FD/ASB/OID

    Saraya : des organisations en croisade contre les violences basées sur le genre

    Kédougou, 13 déc (APS) – L’organisation de coopération internationale Carrefour international et ses partenaires ont décidé d’engager une croisade combat contre les violences basées sur le genre, dans le département de Saraya (sud-est).

    « L’activité minière, très développée dans le département, peut être souvent un facteur amplificateur des taux de grossesse, des IST/VIH, de la prostitution juvénile, de la traite et des violences basées sur le genre », a expliqué  Elhadje Babacar Sambou, directeur par intérim du projet « Damcam », dans la région de Kédougou.

    Il s’exprimait lors d’un forum organisé lundi sur la  campagne mondiale de sensibilisation des 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles. Ce forum déroulé sous la présidence de l’adjoint au préfet, Mamadou Farba Sy, est organisée dans le but d’aider à stopper les violences basées sur le genre dans le département de Saraya « Nous avons créé une plateforme virtuelle de collecte de données et de veille stratégique dans le cadre de la sensibilisation et de l’interpellation sur les VBG, suivie d’une activité de mobilisation », a dit Elhadje Babacar Sambou, directeur par intérim du projet « Damcam ». La coordonnatrice du comité de lutte contre les violences faites aux femmes (CLVF) de Saraya estime que « la violence impacte psychologiquement » les victimes, ce qui justifie la nécessité de « [les] soutenir et [les]accompagner (…) à garder leur dignité ». Ndèye Fatou Dior Diop, la chargée du projet VBG Carrefour International, a invité les acteurs à « assumer leurs rôles dans l’éradication des violences faites aux femmes et aux filles. » PID/ASG/BK

    Plusieurs sites d’orpaillage clandestins démantelés par l’armée à la frontière sénégalo-malienne

    Kédougou, 13 décembre (APS) – Le 34e Bataillon d’infanterie de Kédougou (sud) a bouclé mardi « une mission commando » ayant permis de démanteler au moins dix sites clandestins d’orpaillage et d’exploitation de ressources naturelles le long du fleuve Falémé, dans le département de Saraya, a-t-on appris de son commandant, Daouda Faye. Dénommée « Thilal » (Epervier en langue pulaar), cette opération de cinq jours a été conduite le long de la frontière sénégalo-malienne.

    Les patrouilles engagées dans cette opération ont par exemple démantelé  une exploitation industrielle non autorisée de l’or sur le fleuve Falémé, à une quinzaine de kilomètres de Nafadji, un village situé dans la commune de Madina Baffé, selon le commandant du 34e Bataillon d’infanterie de Kédougou.  

    « L’objectif  visé à travers ces opérations, c’est de lutter contre toute forme d’activité illicite le long de la frontière avec le Mali mais aussi et surtout de rechercher le renseignement pour mieux prévenir l’extrémisme violent dans la région de Kédougou », a indiqué Daouda Faye Les exploitants de ce site non autorisé, de nationalité chinoise, ont pris la fuite à la vue des militaires  pour se réfugier en territoire malien, a souligné le commandant du chef de corps du 34e Bataillon d’infanterie de Kédougou. Les forces de défense et de sécurité  ont également démantelé au cours de cette opération dix sites d’orpaillage clandestins et semi industriels. Ils ont saisi du matériel constitué de 65 groupes électrogènes de différents types, 43 marteaux piqueurs, 12 plaques solaires, 3 détecteurs magnétiques d’or, 6 motopompes, 1 plateforme d’exploitation semi-industrielle contenant divers matériels et plus d’une centaine de dragues, selon le commandant Faye. Ce type d’opération est appelé à se poursuivre dans cette zone, afin de « nettoyer toute cette partie du sud-est du pays infesté de sites clandestins d’exploitation de ressources naturelles qui menace  la sécurité de la région de Kédougou », a-t-il assuré. PID/BK/ASG

    Paludisme : Kolda dans la  »zone rouge » (médecin-chef)

    Kolda, 13 déc (APS) – La région de Kolda (sud) est dans ‘’la zone rouge » en matière de lutte contre le paludisme, a laissé entendre, mardi, le médecin-chef de la région médicale, Dr Yaya Baldé. ‘’Le pays veut aller vers l’élimination du paludisme à l’horizon 2030, mais nous n’en sommes pas encore là au niveau de notre zone qui est une zone dite rouge où il y a des incidences de plus de 200 cas de paludisme pour 1000 habitants’’, a-t-il déclaré. Dr Yaya Baldé s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un Comité régional de développement (CRD) consacré à la présentation de l’Unité mixte de coordination avancée (UMCA) de l’Axe sud à l’ensemble des acteurs, en présence de l’adjoint au gouverneur de la région de Kolda chargé des Affaires administratives, Boubacar Sagna. Il a souligné que ‘’les trois régions sud-est que sont Kédougou, Kolda et Tambacounda regroupent à elles seules près de 80% des mortalités palustres’’.

    Face à cette situation, il a insisté sur la nécessité d’anticiper, en mettant déjà le cadre qui ‘’viendra s’ajouter aux stratégies actuelles ».

    Il a soutenu que ce « sont des stratégies à efficacité prouvées, avec donc une réelle volonté, non seulement, de suivre en temps réel l’évolution du paludisme, mais également dans le cadre du One Health suivre l’ensemble des urgences de santé publique’’. ‘’C’était une rencontre de plaidoyer pour faire connaître cette entité qu’est l’UMCA de l’Axe sud qui couvre les régions Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. C’est un outil qui va permettre de mieux gérer les interventions, surtout les ripostes en cas de flambée épidémique de paludisme mais surtout une gestion de l’information en temps réel’’, a-t-il fait savoir. Selon lui, l’UMCA est ‘’un peu » le Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) sous-régional qui permettra de ‘’suivre cette évolution, mais aussi tous les autres secteurs qui seront sollicités pour apporter les informations de leur secteur ». ‘’C’est tout cela qui sera suivi avec des unités mixtes d’intervention et qui permettra de riposter en temps réel et d’arrêter toute flambée épidémique dans le cas du paludisme’’, a-t-il expliqué. ‘’Certes, a-t-il fait remarquer, nous sommes encore à incidence élevée, mais les choses sont en train de régresser, même s’il faut continuer davantage la sensibilisation pour que toutes les populations dorment sous moustiquaires imprégnées’’. Selon lui, ‘’il faut que les populations soient informées de ce qui se passe, qu’elles soient capacitées et mobilisées aux côtés des différents secteurs parce que la santé et les acteurs à eux seuls ne pourront pas gagner cette bataille’’.DS/OID/AS

    Signature d’une convention pour lutter contre le paludisme

    Dakar, 13 déc (APS) – L’organisation non gouvernementale Speak Up Africa, le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et IAMGOLD Corporation, ont signé, mardi, à Dakar, une convention de partenariat pour lutter contre le paludisme.

    ‘’Nous sommes réunis pour matérialiser la convention de partenariat entre le Programme national de lutte contre le paludisme, Speak Up Africa et IAMGOLD dans le cadre de la lutte contre le paludisme au Sénégal’’, a expliqué le coordonnateur adjoint du PNLP, Ibrahima Diallo.

    Lors de la signature, il a souligné que cette convention est le fruit d’une collaboration avec le groupe Ecobank pour faciliter l’engagement des entreprises dans le cadre de l’initiative ‘’Zéro palu ! Les entreprises s’engagent’’. Selon le docteur Ibrahima Diallo, beaucoup d’efforts ont été consentis au Sénégal dans la lutte contre le paludisme. ‘’Des résultats encourageants » sont obtenus, militant en faveur d’une éradication du paludisme d’ici 2030, a-t-il salué. ‘’Cette contribution s’inscrit dans le cadre de l’initiative ‘’Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent’’, lancée en 2020 par le groupe Ecobank dans cinq pays africains (…) pour en finir avec le paludisme afin de mobiliser le secteur privé dans la riposte’’, a de son côté expliqué, la directrice exécutive de Speak Up Africa, Yacine Djibo. A l’en croire, ces entreprises constituent ‘’des modèles engagées dans le bien-être du peuple sénégalais et devraient inspirer d’autres entreprises à contribuer à la lutte contre le paludisme ». Elle a précisé que cette collaboration sera, dans le cadre d’un plan d’actions plus élargi en 2023, ‘’un ultime appui » au PNLP dans la mobilisation de ressources pour le financement de la Stratégique nationale (2021-2025). ‘’Plus de 25 pays africains ont lancé ce mouvement à l’échelle nationale autour de trois piliers que sont  l’engagement politique, l’engagement du secteur privée et l’engagement communautaire pour l’élimination du paludisme’’, a fait savoir Mme. Djibo.NNN/SN/OID/ASB

    Installation du Conseil scientifique de la 11ème édition du FESNAC prévue en janvier à Kaffrine

    Dakar, 13 déc (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a présidé, mardi, la cérémonie d’installation du Conseil scientifique de la 11ème édition du Festival national des arts et de la culture (FESNAC) prévue du 21 au 28 janvier dans la région de Kaffrine (centre), a constaté l‘APS. Ce conseil, ‘’une des structures les plus importantes’’ pour la mise en œuvre de la manifestation nationale, est présidé par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, avec comme président d’honneur Abdoulaye Seydou Sow ministre de l’Urbanisme et maire de la commune de Kaffrine. Y figurent aussi, selon Aliou Sow, diverses personnalités de Kaffrine et du reste du pays.

    ‘’Nous avons rassemblé des universitaires, des organisations de femmes, de jeunes, d’acteurs culturels, ceux des cultures urbaines, des journalistes’’, a dit le ministre.

    Selon lui, ce Conseil est ‘’un regard croisé » sur diverses personnalités du Sénégal. Leur rôle sera de ‘’définir le contenu du programme culturel du FESNAC, de déterminer les orientations scientifiques et techniques du festival, d’assurer périodiquement le suivi de l’application des orientations’’, a souligné Aliou Sow. Selon lui, le Conseil scientifique aura pour tâche de  participer à l’évaluation de tout ce qui sera fait en vue d’impulser une nouvelle feuille de route pour la douzième édition, prévue également en 2023, cinq mois après Kaffrine. Aliou Sow a précisé que ‘’2023 connaitra deux FESNAC, celui organisé en janvier pour l’édition 2022 dans la région de Kaffrine et dans ses quatre départements (Malèm-Hodar, Birkelane, Koungheul, et Kaffrine) et celui de 2023 dans quelques mois avec une évolution plus dynamique de ce festival’’.

    Cette 11ème édition du festival national des arts et des cultures a pour thème ‘’Femme, éducation culturelle et  développement socioéconomique’’. ‘’C’est la femme à l’honneur, la femme urbaine, rurale’’, a lancé le ministre.

    Le FESNAC reprend après cinq ans de pause, selon Aliou Sow,  ‘’dans un contexte de redynamisation du secteur, de repositionnement du patrimoine historique et de remobilisation des acteurs culturels dans la construction des projets socioéconomiques au niveau du Sénégal avec la promotion des industries culturelles et créatives ». Le gouvernement a décidé de ‘’reprendre le festival national des arts et de la culture dans un contexte de brassage ethnique, de la promotion de la diversité culturelle et pour qu’il soit le lancement d’un élan qui pourra apporter la meilleure réponse à tous ceux qui peut diviser les Sénégalais’’, a-t-il dit.

    Le ministre a annoncé qu’un mini sommet de quelques ministres et ambassadeurs accrédités au Sénégal sera organisé sur la question des industries culturelles et créatives.

    Aliou Sow a ajouté que la composition des jurys et la définition des critères des différents prix qui seront attribués font partie des activités de ce conseil. Plusieurs prix ont été annoncés. Il s’agit du ‘’Prix Alioune Badara Bèye’’ pour la polyvalence à la persévérance, du ‘’Prix Professeur Abdoulaye Elimane Kane’’sur la diversité culturelle et le dialogue des cultures. Il y a aussi le ‘’Prix Ousmane Diakhaté’’ sur le théâtre universitaire, le ‘’Prix Bassirou Dieng’’ sur le conte oral et écrit et le ‘’Prix femme art’’ pour récompenser les meilleures productions littéraires et artistiques valorisant la femme. En dehors de ces prix nationaux, des prix dédiés aux artistes locaux seront attribués. ‘’On fera en sorte que l’esprit de compétition ne l’emporte pas sur l’esprit de fête, de dialogue’’, a insisté le ministre. Cette édition est aussi placée sous le signe du brassage culturel. La collectivité lébou du Cap-Vert est l’invité d’honneur de cette 11ème édition avec des invités tels que la famille royale d’Oussouye, la reine de Bignona et l’ambassadrice du ‘’Thébou dieune’’. Ils seront accueilli par le Buur saloum et le ‘’Beuleup ou roi du Ndoukoumane’’  et leurs familles, selon M. Sow. ‘’Toutes les dispositions seront prises pour que ce dialogue des grandes familles coutumières qui n’a jamais cessé, soit d’avantage visible, consolidé et accompagné par l’Etat central à travers le département de la Culture’’, a t-il conclu avant d’annoncer la tenue d’un comité régional de développement (Crd) à Kaffrine jeudi prochain sur l’évènement.FKS/OID

    Le film ‘’Tirailleurs’’, de Mathieu Vadepied, projeté en avant-première à Dakar, mardi

    Dakar, 14 déc (APS) – Le film ‘’Tirailleurs’’, de Mathieu Vadepied, dont l’acteur franco-sénégalais Omar Sy est la tête d’affiche, sera projeté en avant-première, mardi prochain, à Dakar, avant sa sortie officielle en salle au Maghreb et en Afrique francophone, le 6 janvier 2023, annonce un communiqué parvenu à l’APS. Il précise que cette avant-première est prévue à 20 heures, au cinéma Pathé, dans la capitale sénégalaise, en présence de quelque 1.300 personnes, dont 580 invités du Sénégal et de la France. ‘’Dans la matinée du mardi 20 [décembre] à 11 heures, la presse nationale et internationale est invitée à la projection du film, qui sera suivie d’une conférence de presse d’Omar Sy et du réalisateur Mathieu Vadepied’’, affirme le communiqué, selon lequel la présentation de ‘’Tirailleurs’’  à Dakar ‘’est surtout un moment de célébration de ce pan souvent oublié de l’histoire de plusieurs nations africaines et de la France’’. ‘’Ainsi, le 21 décembre, en matinée, une projection pédagogique sera organisée, au cinéma Canal Olympia Teranga, avec des élèves et étudiants d’écoles et instituts d’enseignement supérieur de Dakar’’, annonce le texte. L’école de cinéma Kourtrajmé de Dakar, dont Omar Sy est parrain, y prendra part. Le communiqué ajoute que cette séance sera suivie d’un débat sur le thème ‘’fiction et réalité’’, durant lequel les jeunes pourront s’entretenir avec Mathieu Vadepied et Omar Sy. Selon la même source, ‘’Tirailleurs’’ avait été présenté en mai dernier au Festival de Cannes (France) et sortira officiellement en salles au Maghreb et en Afrique francophone, le 6 janvier 2023. Ce long métrage  de Vadepied est consacré à l’histoire des tirailleurs sénégalais, les militaires appartenant aux troupes coloniales françaises. Le premier régiment de ce corps avait été recruté au Sénégal, d’où le nom de tirailleurs sénégalais, mais les soldats concernés provenaient de tous les pays qui étaient des colonies françaises. Le film de Mathieu Vadepied porte notamment sur l’histoire de Bakary Diallo,  qui s’est enrôlé dans l’armée française pour rejoindre Thierno, son fils de 17 ans, qui a été recruté de force. ‘’Envoyés sur le front, père et fils vont devoir affronter la guerre ensemble. Galvanisé par la fougue de son officier qui veut le conduire au cœur de la bataille, Thierno va s’affranchir et apprendre à devenir un homme, tandis que Bakary va tout faire pour l’arracher aux combats et le ramener sain et sauf’’, affirme le synopsis du film. CN/BK/ESF/ASG

    ALGER Conférence sur la vie et l’œuvre de El Imam Mouhamed Ben Abdul Karim Al-Maghili : Le khalife de Thiénaba honoré par le Président Tebboune

    https://lequotidien.sn Invité d’honneur du Président Abdelmadjid Tebboune, le Khalife général de Thiénaba, Sérigne Abdou Rahim Seck, assiste à la conférence sur la vie et l’œuvre de El Imam Mouhamed Ben Abdul Karim Al-Maghili. Il se réjouit de cet «honneur», qui vise à renforcer les relations entre Thiénaba et Alger, mais aussi les liens islamiques entre les deux peuples. Entre Amary Ngoné Ndack Seck (1831-1889), le fondateur de Thiénaba, et El Imam Mouhamed Ben Abdul Karim Al-Maghili, c’est une relation qui résiste au temps. Le Khalife général de Thiénaba, Sérigne Abdou Rahim Seck, accompagné d’une forte délégation, est l’invité d’honneur du Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, dans le cadre de la tenue du Colloque international sur la vie  et l’œuvre de Abdelkrim Al-Maghili. Et pour d’autres activités après la conférence sur ce grand érudit musulman, originaire de la ville de Tlemcen, située en Algérie. Selon le porte-parole du khalife de Thiénaba, Sergine Demba Sarr Babacar, cette invitation vise à renforcer les relations entre Thiénaba et Alger, mais aussi les liens islamiques entre les deux peuples. Pour Souleymane Dia, enseignant-chercheur à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, venu accompagner la famille Seck, «il y a des connexions spirituelles assez fortes entre la pensée de Al-Maghili et la confrérie tidiane de Thiénaba». Sans doute, il rappelle que le Thiénaba est une confrérie tidiane qui a eu à mener une résistance de 7 ans contre l’occupation coloniale avant que Amary Ngoné Ndack Seck ne vienne s’y installer en 1882. Se réjouissant de cette initiative, il souligne  : «C’est une grande prouesse pour l’Algérie d’avoir mobilisé autant de sommités et d’autorités religieuses de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique du Nord pour ensemble célébrer, mais aussi reconnaître la vie et l’œuvre de Imam Al-Maghili, qui a joué un rôle important dans l’islamisation du Maghreb, mais aussi de l’Afrique occidentale.» D’après Dr Souleymane Dia, Amary Ndack Seck Ndack et Cheikh Ahmadou Ba ont étudié de près la pensée de Al-Maghili avant qu’ils ne se lancent dans cette action de résistance contre l’occupation coloniale. Pourquoi ? «On ne doit pas se lancer dans une opération de djihadisme qui engage la vie des gens et leurs biens sans pour autant réfléchir sur les conséquences que cela pourrait engendrer. Et cette réflexion se fait généralement autour de sommités, de penseurs qui ont écrit sur le djihadisme», dit-il. Pour lui, Amary Ndack et Cheikh Ahmadou Ba ont assimilé plusieurs pensées religieuses en rapport avec la résistance, le djihad de El Imam Mouhamed Ben Abdul Karim Al-Maghili. «Ils se sont inspirés de la pensée de Al Maghili parce qu’ils ont toujours mené un djihad défensif et non offensif», a-t-il fait savoir lors de ce colloque.

    Pensée de l’Imam Al-Maghili et action de Mame Amary Ndack

    A l’en croire, «quand on occupe un pays, la préoccupation doit être l’islamisation et non la conquête du pouvoir et du territoire». Selon les dires de Souleymane Dia, Amary Ndack et Cheikh Ahmadou Ba, qui ont étudié la pensée de l’Imam Al-Maghili, l’avaient compris. «On voit une connexion évidente entre la pensée de l’Imam Al-Maghili et l’action de Mame Amary Ndack», observe Souleymane Dia. Il estime, qu’au-delà de l’objectif poursuivi par ce colloque, qui essaye de fortifier l’islam, le soufi porteur de paix et de stabilité, en tant que talibé de Thiénaba, «nous avons un intérêt particulier parce que Al-Maghili est l’un de nos inspirateurs». En tant que universitaire, il estime également que si la conférence réussit à atteindre l’un de ses objectifs et arrive à insuffler cette idée «forte» de la pensée de l’Imam Al-Maghili dans les sociétés africaines et sur «ceux qui exercent le pouvoir, il est évident que cela pourra aider à la stabilité parce que, plus il y aura de justice sociale, plus il y aura de stabilité et la pensée de Al-Maghili est porteuse de justice sociale», conclut-il. Par Ousmane SOW (Envoyé spécial) – 

    Washington et Dakar réaffirment leur engagement commun à mettre fin à la traite des personnes

    Dakar, 13 déc (APS) – Les Etats-Unis et le Sénégal ont réaffirmé leur engagement commun à mettre fin à la traite des personnes, à l’occasion de la visite de travail à Dakar du Directeur adjoint du Bureau du Département d’État américain chargé de cette question, indique un communiqué reçu à l’APS.

    Le Directeur adjoint du Bureau du Département d’État américain chargé de surveiller et de combattre la traite des personnes, Bryan Marcus, s’est rendu à Dakar du 8 au 9 décembre, pour une visite de travail, précise un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal.    

    Durant son séjour, M. Marcus a pu explorer les moyens par lesquels les États-Unis peuvent continuer à soutenir les efforts du Sénégal pour combattre la traite des personnes. Il a pu aussi rencontrer des responsables du ministère sénégalais de la Justice, du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant, ainsi que des responsables d’ONG, des organisations de la société civile, des institutions internationales et des institutions religieuses. Au cours de leurs rencontres, ils ont discuté de l’engagement commun des États-Unis et du Sénégal à mettre fin à la traite des êtres humains, tout en veillant à ce que les personnes les plus vulnérables au Sénégal reçoivent le soutien et la protection dont elles ont besoin. ‘’Malheureusement, des millions de personnes dans le monde continuent d’être confrontées à la menace de la traite des êtres humains. Les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables à l’exploitation et aux abus’’, rappelle le communiqué. Le texte souligne que les États-Unis et leurs partenaires mondiaux, dont le Sénégal, sont déterminés à mettre fin à la traite des êtres humains sous toutes ses formes.    ASB/OI

    ANEKED veut renforcer la lutte contre l’impunité (Fondatrice)

    Dakar, 13 déc (APS) – Le Réseau africain contre les disparitions forcées et les exécutions extrajudiciaires (ANEKED) veut promouvoir les partenariats entre les militants des Droits de l’homme en vue de créer ‘’un réseau solide et efficace’’ dans la lutte contre l’impunité, a-t-on appris, mardi, de sa fondatrice, Nana-Jo Ndow.

    ‘’Nous voulons promouvoir les partenariats entre les militants des Droits de l’homme en vue de créer un réseau solide et efficace dans la lutte contre l’impunité’’, a-t-elle déclaré à des journalistes.

    Dirigé par des militantes africaines des Droits humains, le Réseau africain contre les exécutions extrajudiciaires et les disparitions forcées (ANEKED) est une organisation de la société civile ‘’indépendante, apolitique et non religieuse » avec des sections en Gambie et en Suisse. L’organisation réclame justice pour les familles des victimes de disparitions forcées et d’exécutions extrajudiciaires. La fondatrice du Réseau africain contre les disparitions forcées et les exécutions extrajudiciaires (ANEKED) a plaidé également pour les femmes, ‘’souvent négligées’’, selon elle. A l’en croire, la Gambie est en train d’explorer la possibilité de ‘’créer une cour spéciale’’ pour juger les crimes (viols, tortures…) commis sous l’ère Yahya Jammeh. ‘’Il est impossible de donner un chiffre exact parce qu’en vérité tout le monde est victime d’une façon ou d’une autre’’, a-t-elle souligné.GIB/OID/ASB

    Les jeunes reporters ont droit à la dignité de l’emploi (Moussa Bocar Thiam)

    Dakar, 13 déc (APS) – Les jeunes reporters ont droit à la dignité de l’emploi, a soutenu, mardi, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, appelant ainsi les autorités, de concert avec les patrons de presse, à revoir leurs conditions de travail.

    ‘’Les jeunes reporters qui effectuent plus de 80% du travail au niveau des rédactions ont droit à la dignité de l’emploi’’, a-t-il déclaré, à l’occasion de la cérémonie de distinction organisée par la Convention des jeunes reporters, à l’honneur de trente doyens de la presse et techniciens des médias qui ont eu à faire preuve de professionnalisme, d’efficacité et de rigueur dans le travail.

    Cette rencontre, a-t-il dit, est à la fois, ’’un grand moment de partage d’informations et de discussions’’, mais aussi, ‘’une occasion phare’’ pour lui, de ‘’ rappeler aux autorités ainsi qu’aux patrons de presse, nécessité de revoir les conditions de travail des jeunes reporters.’’ A ce propos, le ministre a indiqué qu’il est inacceptable, dans le Sénégal de 2022, que certains jeunes reporters continuent à travailler difficilement avec des contrats de stages de deux à trois ans, ou encore des contrats à durée déterminée, renouvelés plusieurs fois pendant presque dix ans.’’ ‘’Et en tant que ministre de tutelle, je veillerai personnellement à ce que les entreprises de presse puissent accorder un regard précieux sur les conditions de travail des jeunes journalistes et des techniciens des médias’’, a ainsi martelé Moussa Bocar Thiam. Le ministre de la communication a par ailleurs, rappelé aux jeunes reporters, ’’les principes qui doivent fonder le travail de journaliste, à savoir les deux maitre mots : l’éthique et la déontologie.’’ Il les a également invités à faire aussi ‘’preuve de beaucoup plus de responsabilité » dans leur travail, ‘’un élément fondamental sans lequel nous allons vers des dérives’’, a-t-il conclu.MK/OID

    Le Golden Plate de l’American Academy of Achievement décerné à Macky Sall

    Dakar, 13 déc (APS) – L’American academy of achievement a décerné le Prix Golden Plate au chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, ‘’en reconnaissance’’ de son action ‘’pour le Sénégal et l’Afrique’’, a-t-on appris ce mardi. ‘’Je remercie American academy of achievement pour le Prix Golden Plate qu’il m’a décerné, ce 12 décembre en reconnaissance de mon action pour le Sénégal et l’Afrique. Je dédie cette distinction au peuple sénégalais et à notre continent’’, a twitté le chef de l’Etat, à Washington où il prend part au Sommet USA-Afrique à l’invitation du président Biden. Fondée en 1961 et  basée à Washington D.C, l’American academy of achievement est  présentée comme une association à but non lucratif qui vise à éduquer et inspirer les jeunes.  OID/ASB

    Coopération décentralisée franco-sénégalaise : 182 partenariats noués en 2022

    Dakar, 14 déc (APS) – Le dynamisme de la coopération décentralisée franco-sénégalaise s’est traduite par 182 partenariats en 2022, a-t-on appris du ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Mamadou Talla, insistant sur les perspectives du  »dispositif conjoint d’appui à la décentralisation » que les deux parties ont mis en place en 2013.

    Au total, 118 collectivités sénégalaises et 129 françaises sont impliquées dans ces partenariats conclus cette année, lesquels couvre plusieurs secteurs de coopération, a précisé M. Talla, mardi, lors d’un comité de pilotage de ce « dispositif conjoint d’appui à la décentralisation ».

    ‘’Ce comité de pilotage est extrêmement important », a-t-il dit, en signalant que les deux pays avaient mis en place en 2013 un accord triennal pour la mise en place dudit dispositif. Selon lui, ce “projet particulier” démarré “depuis plusieurs années”, a permis de financer “plus de 31 communes au Sénégal et 25 en France, sans compter les régions et les départements”. Il a précisé que dans ce cadre, le travail des deux parties a porté sur les voies et moyens d’accentuer la communication auprès des collectivités territoriales des deux pays, relativement aux opportunités de coopération entre les collectivités territoriales et départements impliqués “La demande existe belle et bien”, selon Mamadou Talla. Il a toutefois relevé “quelques points de blocages, liés au fait qu’il fallait nécessairement avoir des collectivités territoriales au Sénégal et en France qui travaillent ensemble, sans remettre en cause les anciennes relations” “Le plus important, ici, c’est la mise en œuvres des projets diversifiés qui vont de la formation en écologie  à la sécurité alimentaire en passant par la rédaction des projets, leur réalisation et leur suivi”, a poursuivi M. Talla. Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires a par ailleurs annoncé que “la France va accueillir la délégation sénégalaise prochainement dans le même cadre pour opérer le même travail”.  « C’est un partenariat gagnant-gagnant, qui porte sur 460 millions », a-t-il précisé.BT/BK

    Troisième mandat : la réponse de Macky Sall au New York Times

    https://www.sudquotidien.sn Le Président Macky Sall prend part au sommet États-Unis – Afrique, qui se tient en ce moment à Washington. Avant de s’envoler pour la capitale américaine, le chef de l’État a accordé un entretien au New York Times. Au cours de l’interview, la question de la présidentielle de 2024, qui agite le débat politique national, a été posée sur la table. Macky Sall est resté sur sa ligne : «ni oui ni non». «Il est normal que je sois critiqué dans mon action politique, pas seulement dans mon travail de Président, a-t-il posé dans des propos repris par Le Soleil. Il est clair qu’aujourd’hui, il n’y a pas de débat juridique (pour savoir s’il peut ou non se représenter). Maintenant que je sois candidat ou non, c’est ma décision.» Et comme pour clore le chapitre, le président de la République a ajouté  : «Quand je me déciderai, je le ferai savoir au peuple sénégalais.»

    Retour à l’Assemblée…premier gros danger pour Amadou Ba

    https://www.xibaaru.sn Le premier ministre a fait sa déclaration de politique générale. Devant les députés, il a exposé les grands axes de la politique qu’il entend mettre en œuvre. Accueilli à l’Assemblée nationale par des députés d’opposition très hostiles, il a tenu bon. Les parlementaires ont accentué une bonne partie de leur intervention sur la question du troisième mandat. La réponse prudente servie par « l’homme fort» du gouvernement continue d’alimenter les débats. Cette réponse fait planer un gros danger sur le boss de la Primature à quelques mois de la présidentielle de 2024… Amadou Ba retourne à l’Assemblée nationale ce jeudi. Le vote de confiance tant attendu n’a pas eu lieu lundi passé. Pour cause, les députés de l’opposition ont introduit une motion de censure. Cette motion de censure, si elle est votée, peut contraindre le nouveau premier ministre et son gouvernement à la démission. Mais pour cela, il faudrait qu’elle soit votée par la majorité absolue des députés. Une chose qui n’aurait pas été un problème si l’opposition avait la majorité mécanique de Benno Bokk Yakaar lors de la treizième législature. Mais avec la nouvelle configuration de l’Assemblée, les choses ne seront pas simples pour le chef du gouvernement. Amadou Ba risque d’être trahi par les siens lors de ce vote. Sa position courageuse sur le troisième mandat lui a fait des ennemis au sein du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY). Des « disciples » de Macky Sall voulaient entendre Amadou Ba soutenir publiquement ce projet suicidaire du locataire du Palais. Chose que le PM n’a pas fait. « Macky Sall reste et demeure notre candidat pour la présidentielle 2024 », a lancé à l’Assemblée Farba Ngom en réponse à la déclaration de Amadou Ba. Cet acte de défiance démontre clairement que le griot du président n’est pas d’accord avec le discours responsable servi par le premier ministre. Et cela peut coûter cher à Amadou Ba. Oumar Youm a beau être le président du groupe parlementaire BBY à l’assemblée, mais c’est le maire de Agnam qui décide au sein de l’hémicycle. Farba a une forte influence auprès des députés de la majorité. Son amour pour les délices du pouvoir pourrait le pousser à demander à certains députés de voter contre Amadou Ba. Une manière de le sanctionner et trouver quelqu’un qui acceptera de soutenir publiquement le projet suicidaire de Macky Sall. Si tel est le projet de Farba Ngom, il doit vite déchanter. Non seulement les députés dotés de raisons ne le suivront pas. Mais il aura perdu toute crédibilité auprès des siens. Le griot présidentiel aura montré à tout le monde qu’il fait partie de la longue liste des ennemis internes du nouveau premier ministre. Si Farba réussit son coup, Amadou Ba pourrait avoir le soutien des députés de Wallu Sénégal. Car la bande à Mamadou Lamine Diallo prend de plus en plus ses distances avec Yewwi Askan Wi. Pour preuve, ils ont décidé de rester au sein de l’Association des Maires du Sénégal. L’opposition vient de commettre une erreur bête. Leur motion de censure arrive dans un contexte inopportun. Beaucoup de membres de Benno tentent de déstabiliser Amadou Ba qui a refusé de jouer le jeu des faucons du Palais. L’opposition à travers Yewwi Askan Wi vient de donner aux détracteurs du premier ministre une arme pour l’abattre. Cette idiotie doit être réparée, jeudi prochain. Pour cela, Guy Marius Sagna et ses camarades doivent voter contre cette motion de censure à l’Assemblée. Quoiqu’il en soit, Amadou Ba doit être préparé pour son retour à l’Assemblée. Sa position sur le troisième mandat n’a pas plu à beaucoup de parlementaires de Benno Bokk Yakaar. Cette colère n’est qu’une mascarade. Ce qui dérange réellement ce sont les ambitions prêtées au premier ministre pour la présidentielle de 2024. Mais comme le démontrait Xibaaru dans ses précédentes éditions, l’ancien ministre des Affaires Étrangères ne doit pas tomber dans le piège de la précipitation tendue par certains de ses camarades de parti.Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru

    Les brebis galeuses du gouvernement…Des ministres devenus milliardaires

    https://www.xibaaru.sn Voici ce que l’opposition dénonçait et que l’OFNAC devrait poursuivre. Les corruptions au sein du gouvernement et l’enrichissement illicite de certains membres du gouvernement. Dans le gouvernement Amadou Ba, des ministres sont devenus vachement riches. Ils sont même plus riches que le Président et son PM réunis. Et pourtant ces ministres, avant leur nomination au gouvernement, avaient des comptes bancaires déficitaires. Aujourd’hui, ils sont sauvagement « riches »… Et avec la nomination de Serigne Bassirou Gueye à l’OFNAC, c’est comme si Macky envisageait de laisser libre cours à ces pratiques illégales…

    Le 1er gouvernement Amadou Ba

    https://www.xibaaru.sn L’opinion se met à douter sur la volonté ainsi que la sincérité du régime du Président Macky Sall à lutter réellement contre la corruption et l’enrichissement illicite. Des faits troublants tendent à confirmer l’opinion dans ses doutes. Dans le gouvernement actuel dirigé par le Premier ministre Amadou Ba, on y retrouve des ministres devenus subitement riches comme Crésus, alors que dans un passé récent, ils étaient dans le noir, avaient de la peine à sortir de leurs poches le plus petit centime. C’est pourquoi, l’on ne cessera jamais de s’interroger sur l’origine de leur si brusque enrichissement… C’est le cas de ce ministre dont Xibaaru a un dossier en béton et qui est propriétaire immobilier à Abidjan. Et pourtant, voilà un individu qui avant de faire son entrée sous le gouvernement de l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, n’était rien. Et, pourtant il est reconduit dans le gouvernement dirigé par Amadou Ba, et est actuellement en train de racheter des terres en Guinée (Conakry). Et il n’est pas le seul dans ce gouvernement. Ailleurs, ces ministre auraient été sommé de s’interroger sur l’origine de leur enrichissement illicite. Mais c’est comme si au Sénégal, l’on fait tout pour les protéger. Des ministres qui s’enrichissent douteusement, qui se mettent à narguer le peuple, parce que, se disant vivre en toute impunité. Ce sentiment se renforce aux yeux de l’opinion, d’autant que dans le passé, les différents rapports de l’OFNAC contre des dignitaires de l’actuel régime, sont classés aux oubliettes. Et, pour ne rien arranger les choses, la nomination de l’ancien Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye sème davantage le doute ainsi que la suspicion. Aussi bien des membres de la société civile, de l’opposition ne se font plus d’illusion quant à la volonté du pouvoir de lutter réellement contre la corruption et l’enrichissement illicite. Serigne Bassirou Guèye est accusé pour certains d’être un personnage exclusivement au service de l’Exécutif qu’il obéit aveuglément sur toutes ses directives. Et les réactions n’ont pas tardé aussitôt après sa nomination. Le juriste Seybani Sougou s’épand à travers une tribune  : « La nomination de Bassirou Guèye (un ex-Procureur délinquant à la tête de l’OFNAC est une insulte à l’état de droit et à la bonne gouvernance. L’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO en date du 29 juin 2018 a démontré que l’ex Procureur de la République avait agi comme un vulgaire délinquant dans l’affaire Khalifa Sall. Les termes de cet arrêt sont accablants ».

    Serigne Bassirou Gueye, président de l’OFNAC

    Et d’enfoncer le clou  : « A l’OFNAC, Serigne Bassirou Guèye fera ce qu’il sait mieux faire au monde  : falsifier des rapports et tenter (en vain) d’effacer les preuves des prédateurs et voleurs de deniers publics (crimes économiques commis par les malfrats du régime de Macky Sall) ». C’est le même sentiment qui anime le Président de l’ONG Legs Africa qui sur son compte Twitter réagit ainsi  : « En nommant l’ancien Procureur Serigne Bassirou Guèye à la tête de l’OFNAC, le Président Macky Sall réaffirme sa volonté de saborder définitivement l’organe national de lutte contre la corruption qui est une exigence de la convention de Marida. Il nomme celui qui n’a jamais voulu suite aux rapports de l’OFNAC déposés au parquet ». Pour sa part, l’ancien député Thierno Bocoum note  : « L’OFNAC devient ainsi une coquille vidée de sa substance : la prévention et la lutte contre la fraude, la corruption, les pratiques assimilées et les infractions connexes, en vue de promouvoir l’intégrité et la probité dans la gestion des affaires publiques. Nous noterons finalement que l’OFNAC qui a remplacé la Commission nationale de lutte contre la non-transparence, la corruption et la concussion (CNICC) n’est finalement qu’un cimetière de la lutte contre la corruption. » Toutes ces réactions à la nomination de Serigne Bassirou Guèye à la tête de l’OFNAC ainsi que la reconduction dans le gouvernement de personnalités comme ces ministres sur lesquels nous enquêtons, témoignent que la mal gouvernance a encore de beaux restes sous le régime du Président Macky Sall.Papa Ndiaga Dramé pour xibaaru.sn

    Les députés du PUR ont refusé de répondre aux questions des policiers

    https://www.xibaaru.sn Comme il s’y étaient engagés la veille, les députés PUR (opposition) Massata Samb et Mamadou Niang ont répondu hier, mardi, à la convocation de la DIC. Ils font l’objet d’une déposée par leur collègue Amy Ndiaye qu’ils ont agressée dans l’hémicycle en pleine session budgétaire. Un de leurs avocats, interrogé par Les Échos, informe qu’à leur arrivée dans les locaux de la DIC, un des enquêteurs leur a notifié la plainte de la député Benno Bokk Yakaar (pouvoir). Ils seront par la suite auditionnés sur l’affaire. Mais selon la source du journal, ils ont refusé de se soumettre aux questions des policiers. «Ils ne sont pas entrés dans le fond du dossier. Et à chaque fois qu’on leur posait des questions, ils invoquaient leur droit de garder le silence compte tenu de leur statut de député», rapporte l’avocat. C’est ainsi qu’ils ont été placés en garde à vue pour coups et blessures volontaires. Les Échos croit savoir que les deux députés filent droit vers la prison. Ils devraient être fixés sur leur sort ce mercredi.

    Mort des militaires Sambou et Badji : Ameth Souzane Camara cite Ousmane Sonko et Pape Alé Niang comme commanditaires

    https://www.sudquotidien.sn « Ousmane sonko et Pape Alé Niang sont les commanditaires de la mort des militaires Fulbert Sambou et de Didier Badji ». Ces propos émanent de Ameth Souzane Camara, membre du parti au pouvoir. L’ancien dirigeant des enseignants républicains a porté cette accusation ce mercredi sur le leader de Pastef et le journaliste administrateur du site Dakar mati, après avoir soutenu que l’assassinat des militaires est lié à l’arrestation de Pape Alé Niang dans une télévision de la place. Dans une émission télévisée, Ameth Souzane Camara avait soutenu que les militaires disparus ont été assassinés. Sur ce rapport, l’ancien dirigeant des enseignants républicains en a rajouté une couche dans cette même affaire. Ce mercredi, Ameth Souzane Camara a déclaré « Ousmane sonko et Pape Alé Niang sont les commanditaires de la mort des militaires Fulbert Sambou et de Didier Badji ». L’apériste dit reposer son accusation sur « les discours violents et les accusations gratuites que les Ousmane Sonko porte sur ses camarades de parti ». A noter que pour ces premiers propos, les familles des militaires via leurs avocats ont porté plainte devant le procureur de la République contre le sieur Camara.

    Après leur audition dans le fond  : le parquet s’oppose à la mise en liberté provisoire de Cheikh Oumar Diagne et Karim Xrum Xax

    https://actusen.sn Cheikh Oumar Diagne et Karim Xrum Xax vont devoir garder leur mal en patience. Ces derniers ont été auditionnés au fond dans l’affaire de diffamation qui leur vaut un placement sous mandat de dépôt. Mais, renseigne ‘’Les Echos’’, le parquet s’oppose à leur mise en liberté provisoire. A rappeler que Cheikh Oumar Diagne et Karim Xrum Xax ont été arrêtés au lendemain du décès de l’imam Alioune Ndao, après avoir laissé entendre que «ce dernier aurait été tué par les autorités lors de son séjour au Centre hospitalier universitaire de Fann». Ils sont donc poursuivis, notamment, pour diffusion de fausses nouvelles.

    Les hommes du Premier ministre Amadou Ba : Le fils d’un célèbre communicateur traditionnel dans le lot

    https://www.seneweb.com «Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin». Ce proverbe africain condense en une phrase l’essentiel du principe d’intelligence collective. Une intelligence collective dont a eu besoin le Premier Ministre Amadou Ba. Ce dernier s’est prêté hier à la déclaration de politique générale. Mais avant d’en arriver à ce face-face, il a su s’entourer de bonnes personnes. Ces fameux hommes de l’ombre ont œuvré en coulisses pour préparer et soigner l’entrée en scène, si l’on en croit Jeune Afrique. Parmi ces collaborateurs, il y a :

    Amadou Babacar Chopart Mbaye, le conseiller politique

    Il est le fils de El Hadj Mansour Mbaye, célèbre griot du Sénégal et actuel président de l’Association des communicateurs traditionnels. En dépit de cette casquette, c’est l’attaché de cabinet du Premier ministre, dont il gère l’agenda politique.

    Mbaye Ndiaye, l’expérimenté

    Amadou Ba peut compter sur l’expérience de cet autre grand responsable  APR des  Parcelles Assainies. Malgré quelques tensions qui ont fait surface lors des élections locales, ils ont su enterrer la hache de guerre. Ce proche collaborateur du Président est un atout de taille pour le PM.

    Mamadou Moustapha Ba, le binôme

    L’actuel Ministre des Finances partage avec  Amadou Ba l’amour pour l’économie et les finances. Comme l’actuel PM, il  est aussi passé par l’ENA. Mamadou Moustapha Ba a évolué près de vingt ans au sein du ministère des Finances et du Budget, où il fut successivement directeur de la coopération économique et financière, directeur général des finances, puis du budget.

    Al Ousseynou Diallo, le fidèle destrier

    Il est un ami de longue date du PM. Le directeur de cabinet du Premier ministre a été de toutes les batailles d’Amadou Ba au gouvernement?.Il occupait déjà ce poste lorsque ce dernier était au ministère de l’Économie, puis aux Affaires étrangères.

    El Hadj Dialigué Ba, l’éminence grise

    Ce spécialiste du droit fiscal occupait déjà le poste de conseiller technique d’Amadou Ba lorsque ce dernier était ministre des Finances. Inspecteur des impôts comme le fut l’actuel Premier ministre, c’est à la Direction générale des impôts qu’il a rencontré celui qui deviendra son ami.

    Khadim Dia, le chargé de com

    Il est le fils d’El Hadj Mbaye Dia, décédé en avril 2021. L’ancien directeur général de la Sénélec était un proche d’Amadou Ba, qui a pris son fils sous son aile à son arrivée aux Finances. Khadim Dia est en effet chargé de la communication numérique du Premier ministre. Il est en contact direct avec ce dernier et le suit dans tous ses déplacements.

    Moustapha Sène, le technicien

    Cet économiste spécialiste de la statistique a exercé pendant cinq ans à la direction de la Prévision et des études économiques, qui dépend du ministère de l’Économie. En 2021, il a quitté le ministère alors dirigé par Amadou Hott pour exercer à l’ONU en tant qu’expert, avant de rejoindre l’équipe de la primature. Il est l’un des rares membres du cabinet d’Amadou Ba à ne pas l’avoir suivi à travers ses différentes expériences ministérielles.