Les Etats-Unis annoncent des financements de 55 milliards $ sur trois ans pour l’Afrique
(Agence Ecofin) – Les fonds devraient être consacrés essentiellement à la santé et à l’adaptation au changement climatique. Leur décaissement ne serait pas lié à l’attitude des pays africains face à la guerre en Ukraine.
Les Etats-Unis vont engager 55 milliards $ sur trois ans en Afrique, a annoncé la Maison blanche, lundi 12 décembre, à la veille d’un sommet durant duquel le président américain, Joe Biden (photo) doit recevoir une cinquantaine de dirigeants du continent.
« Les Etats-Unis vont s’engager à injecter 55 milliards $ en Afrique au cours des trois prochaines années, dans un large éventail de secteurs, afin de relever les principaux défis de notre époque », a déclaré Jake Sullivan, conseiller à la Sécurité nationale du président américain.
Sullivan a également précisé que ces fonds devraient être consacrés essentiellement à la santé et à l’adaptation au changement climatique, indiquant que les détails seraient dévoilés ces prochains jours.
«
Si vous comparez ce que les Etats-Unis promettent pendant les trois prochaines années avec ce que d’autres pays promettent, je pense que la comparaison nous est très favorable », a-t-il ajouté.
Le responsable américain a d’autre part assuré que ces financements ne seraient pas liés à l’attitude des pays africains face à la guerre en Ukraine, alors que plusieurs pays du continent se sont abstenus de condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie lors de plusieurs votes organisés ces derniers mois à Assemblée générale de l’ONU.
« Nous ne mettons de pistolet sur la tempe de personne. Nous ferons valoir avec passion et persévérance auprès de tous les pays du monde qu’ils doivent s’élever contre ces violations flagrantes de la Charte des Nations unies. Du point de vue de ce sommet, nous n’imposons pas de conditionnalité », a-t-il souligné.
Le Sommet Etats-Unis-Afrique s’ouvre ce mardi 13 décembre à Washington en présence d’une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains. La lutte contre le terrorisme, la sécurité alimentaire, les investissements, l’accord commercial African Growth and Opportunity Act (AGOA), qui vise à faciliter les exportations africaines vers les Etats-Unis, devraient être au centre des discussions entre les dirigeants africains et leurs homologues américains.
Cette deuxième édition du sommet après celle organisée par Barack Obama en 2014 est censée marquer une rupture définitive avec le désintérêt pour l’Afrique qui a caractérisé les années Trump, alors que les Etats-Unis cherchent à rattraper leur retard en Afrique par rapport à la Chine et à la Russie,dont l’influence ne cesse de croître sur le continent.
Une production d’or de 2,36 tonnes au 3e trimestre 2022
https://www.sikafinance.com Au Sénégal, la production d’or s’est établie à 2,36 tonnes (83 185 onces) au 3
e trimestre 2022, en hausse de 15,7% par rapport au trimestre précédent, selon les chiffres officiels.
Cette évolution a été soutenue par l’augmentation de 19% de la teneur des fosses exploitées sur la période.
Toutefois, en rythme annuel, la production d’or s’est repliée de 19,4% au 3
e trimestre 2022 et de 9,4% sur les neuf premiers mois de l’année 2022.
Principal produit d’exportation de la deuxième économie de l’UEMOA, l’or bénéfice encore d’un contexte favorable marqué par une hausse de la demande mondiale de 22,2% à 1 181,5 tonnes entre le 2
e et 3
e trimestre 2022, en lien avec la forte accumulation d’or par les banques centrales, dont les achats sont passés de 186 tonnes au 2
e trimestre 2022 à 400 tonnes au 3
e 2022.
4
e principal producteur du métal jaune dans l’UEMOA, le Sénégal avait produit 19,12 tonnes d’or en 2021.
PASSATION DES MARCHÉS : Vers une dématérialisation des procédures
https://www.enqueteplus.com Si la volonté de l’Autorité de régulation des marchés publics et de certains acteurs se matérialise, d’importants changements vont intervenir dans la gestion des procédures de passation des marchés publics.
La question de la dématérialisation des procédures a également été abordée par les intervenants.
Dans un pays comme la France, a soutenu Me Thoor, les procédures sont entièrement dématérialisées. Ce qui renforce non seulement la transparence dans les procédures, mais aussi l’efficience.
Selon l’ancien président du Conseil de régulation de l’ARMP, il faut bien qu’on en arrive à ce stade, au Sénégal. Interpellé sur cette question, il déclare : ‘’Du point de vue de la célérité, on peut avoir quelques reproches. Mais on a été rassuré par le projet qui nous a été présenté et qui, à terme, va nous valoir un dispositif extrêmement pertinent, extrêmement adapté. Nous sommes dans un domaine où il ne faut pas se précipiter. Il y va de la transparence, de l’efficacité, de la sécurité des procédures. Il faut certes dématérialiser, mais il ne faut pas se précipiter. Un travail important est en train d’être fait pour avoir le dispositif le plus important.’’
Dans son intervention, le directeur des Statistiques et de la Documentation, Ousseynou Cissé, est largement revenu sur les efforts qui sont en train d’être déployés à ce niveau. ‘’Depuis le départ, l’ARMP avait mis en place le système intégré de gestion des marchés publics avec la DCMP. Mais c’est un système qui avait un champ un peu restreint ; il permet juste de dématérialiser la partie planification et la partie Suivi des marchés. Conscients des limites du Sygmap, les services vont très tôt mettre en place un autre système qui permet de gérer la partie soumission électronique. Il y a certes eu des retards, parce qu’il fallait s’assurer de toutes les garanties de sécurité et de transparence, mais actuellement, la phase technique a été achevée. L’année 2023 devrait être une année de lancement. Nous allons démarrer avec quatre autorités contractantes que nous allons élargir au fur et à mesure’’.
Il faut noter que cette question est une priorité de l’UEMOA. Lors de la 25e réunion de l’Observatoire régional des marchés publics (ORMP) de l’organisation, la commission avait invité les États membres à faire une présentation sur l’état de mise en œuvre de la dématérialisation des procédures de passation des marchés publics. À cette occasion, l’ARMP avait fait une présentation de son système dénommé Kermel.
PARTENARIATS PUBLIC-PRIVÉ : Attention aux dérives !
Lors de cette conférence, les participants sont également revenus sur les partenariats public-privé qui semblent avoir un peu le vent en poupe en Afrique en général et au Sénégal en particulier.
Très sexy pour les autorités contractantes qui ne cessent d’en faire la promotion, les partenariats public-privé comportent cependant des risques qu’il faudrait bien adresser.
L’exemple de la France, où il y a eu plusieurs abus en matière de PPP, a d’ailleurs été rappelé au cours de la conférence par Maitre Charles-Eric Thoor.
Il s’empresse d’ailleurs de préciser : ‘’Il ne faut pas se tromper. Le PPP, c’est une très bonne formule, une manière de commander des ouvrages techniques de haut niveau et d’avoir une exploitation qui vient derrière par un professionnel. Ce n’est pas une formule à condamner.
Bien au contraire, il faut l’encourager et le poursuivre.’’
Toutefois, indique le spécialiste, il faut juste être conscient qu’un PPP, c’est un contrat qui est engageant pour les pouvoirs publics. ‘’On ne l’utilise pas pour aller acheter des légumes ou des cantines, mais pour acheter des infrastructures. Qui dit projet de cette ampleur, dit aussi qu’il faut faire attention. Il ne faut pas se jeter à corps perdu dans les PPP. Il faut être conscient du coût que cela implique. J’ai quand même le sentiment qu’ici (au Sénégal) on en est conscient. Le conseil que je peux donner, c’est d’essayer d’impliquer le maximum de professionnels qui pourront s’assurer que les contrats qui sont soumis à la signature répondent bien à l’intérêt général poursuivi’’.
Embouchant la même trompette, le professeur Abdoulaye Sakho trouve que les PPP sont une excellente chose. ‘’En fait, il peut y avoir un problème par rapport à l’utilisation qui est faite de la réglementation sur les PPP. Mais en ce qui concerne la réglementation en tant que telle, c’est nickel. On n’a pas grand-chose à dire. Maintenant, comme dans toute chose, l’utilisation peut poser problème’’, soutient le directeur du Master, non sans souligner que l’essentiel pour l’État, dans le domaine des marchés publics, quelle que soit la forme, c’est d’obtenir le service ou le bien à moindre coût pour les finances publiques et que ça soit de qualité.
La problématique des offres spontanées
Par ailleurs, dans le fond, indique-t-il, une question peut se poser sur la soumission des PPP à la loi sur la commande publique. ‘’Il faut se demander si c’est la loi sur la commande publique qui est applicable ou la loi sur l’investissement’’, s’interroge-t-il avant d’ajouter à propos spécifiquement des offres spontanées : ‘’Pour moi, il faut qu’on fasse attention, parce que c’est un privé qui vient mettre son argent dans un premier temps pour les besoins d’un État. Par exemple : moi je suis un privé ; j’ai identifié un projet ; j’amène mon argent ; je le mets là-dans et on me dit : non, il faut faire un appel à concurrence. Est-ce du droit de la commande publique ou est-ce du droit de l’investissement ? Je pense qu’il y a là matière à réfléchir.’’
Pour le moment, l’État semble avoir opté pour l’application de la réglementation sur la commande publique. Et des conséquences importantes en découlent. Elles sont rappelées par le Pr. Sakho. Il renseigne : ‘’Il faut savoir que quand c’est le droit de l’investissement, on ouvre tout. L’entreprise ne paie même pas les impôts. On lui déroule le tapis. En revanche, quand c’est la commande publique, on vous dit : il faut faire concurrence avec tel. Or, ceux qui font ces offres, ce sont des fonds d’investissement. Ils viennent vous proposer la construction d’un stade, vous leur dites oui, mais il faut me donner le projet pour que je lance un appel à concurrence. Qu’est-ce qui lui dit que tu ne vas pas présenter l’offre à un autre ?
Voilà les questions qui se posent à ce niveau.’’
Mor AMAR
MARCHÉS PUBLICS : La préférence nationale et ses limites
https://www.enqueteplus.com Lors d’une conférence organisée, samedi, par le Master en régulation de l’ARMP, des experts et de hauts cadres de l’institution sont revenus sur les enjeux de la dématérialisation des procédures, les ambitions affichées pour la préférence nationale et leurs limites, la prudence nécessaire dans les PPP…
Réserver aux PME sénégalaises et communautaires 15 % dans les marchés de la commande publique. Voilà un vœu des pouvoirs publics longtemps exprimé, mais dont la mise en œuvre pose toujours problème. En fait, malgré les déclarations d’intention, les privés nationaux et communautaires peinent à profiter pleinement des marchés publics dans les mêmes proportions que leurs concurrents étrangers. La thématique a aussi été abordée, ce samedi, lors d’une importante conférence organisée par le Master en management de la régulation des marchés publics de l’ARMP.
Ancien président du Conseil de régulation de cette institution, Mansour Diop explique : ‘’La perspective qui est poursuivie par les autorités au plus haut niveau est un objectif louable qui consiste à faire participer le tissu économique sénégalais à la commande publique. Ça, c’est l’objectif politique. Comment matérialiser cela ? C’est tout le problème. La déclaration a été faite ; il y a même certaines autorités contractantes qui tentent de l’appliquer, mais cela n’a pas encore de base juridique’’.
Confirmant ce vide qui existe, le directeur de la Réglementation et des Affaires juridiques de l’ARMP a relativisé et rappelé tout un ensemble de dispositifs prévus dans divers textes, depuis la loi de 2008 sur les PME remplacée par celle de 2020. Laquelle a prévu une obligation pour le ministère chargé des PME de dresser un rapport sur la part des marchés publics attribuée aux PME.
Dans la même veine, il y a tout un ensemble de dispositions accordant des marges préférentielles aux start-ups, ainsi qu’à certaines entreprises de l’économie solidaire rappelées par M. Diop. ‘’Pour les PME, insiste-t-il, il y a l’allotissement qui a été prévu, mais ce n’est pas une obligation…’’.
Il n’y a pas de base juridique pour réserver 15 % des marchés aux PME
Saluant ces politiques préférentielles mises en place par l’État en faveur des privés nationaux, Mansour Diop a relevé la nécessité d’une mise à niveau de ces PME. Il y a deux préalables, selon lui, pour que ces acteurs puissent pleinement en profiter. D’abord, ces privés nationaux doivent davantage se formaliser et se mettre à niveau. Ce qui est loin d’être le cas, d’après lui.
Ensuite, il faut qu’elles s’imprègnent des règles de la commande publique. ‘’On ne peut pas prétendre à la commande publique, si on n’a pas les rudiments qui régissent cette commande publique. Si les deux sont réunies, pourquoi ne pas aller au-delà des 15 % ? Je pense qu’on pourrait aller bien au-delà, si toutes les conditions sont réunies’’.
Cette question de la préférence nationale, selon le professeur Abdoulaye Sakho, Directeur du Master en régulation de l’ARMP, est un gros problème, en raison des engagements internationaux des États. ‘’Normalement, il y a beaucoup d’activités qui sont libéralisées. La question de nationalité ne se pose plus sur beaucoup de plans. C’est une libéralisation peut-être à l’extrême. Mais dans les faits, les pays, de plus en plus, conservent les frontières.
Chacun essayant de préserver ses intérêts comme il peut. Il s’agit d’intégrer un certain nombre de dispositifs internationaux dans le champ national’’.
L’art de contourner les engagements internationaux
Par exemple, note-t-il à titre indicatif, si on prend les subventions faites à des secteurs dans certains pays, il y a des normes internationales qui l’interdisent. ‘’Mais on sait qu’il y a de grands pays qui subventionnent leur agriculture ou d’autres secteurs. C’est une question à qui mieux mieux ; qui est le plus intelligent dans la manière de contourner cette réglementation.
C’est ça l’enjeu, il faut juste être intelligent’’.
De l’avis de Maitre Charles-Eric Thoor, Avocat au cabinet Bignon Lebray, invité du Master en régulation pour cette master class, en France, il faut noter que c’est partout pareil cette ambition de donner les grands marchés à des nationaux. ‘’Aucune autorité n’aime financer autant d’argent et les voir filer par exemple en Roumanie, en Bulgarie ou en Pologne. Ça les énerve quand ça arrive. On essaie parfois avec des moyens indirects comme la longueur pour diminuer l’empreinte carbone… C’est une manière détournée de favoriser les entreprises françaises à l’aide de critères objectifs et même parfois louables. On a même eu à parler de clause Molière pour imposer à chacun de savoir parler français. Évidemment, cela n’est pas allé plus loin…’’, a souligné l’expert, non sans préciser qu’en France, on ne saurait parler de préférence nationale en raison des engagements internationaux. Des engagements qui sont à peu près les mêmes que ceux du Sénégal, a tenu à préciser le Pr. Sakho.
Mor AMAR
Afrique : Les fintechs captent 3,3 milliards de dollars de financement en capital-risque en 2021
https://www.sikafinance.com En Afrique, les fintechs désignant les start-ups innovantes qui utilisent la technologie pour repenser les services financiers et bancaires, ont réussi à capter 3,3 milliards de dollars (2 050 milliards FCFA) de financement en capital-risque en 2021.
Cette enveloppe représente 63% du financement global en capital-risque de 5 milliards de dollars capté par le secteur technologique sur le continent, selon la SFI, Société financière internationale, le guichet de la Banque mondiale dédié au financement du secteur privé.
Cet important financement reçu par les fintechs du continent témoigne de l’intérêt que leur portent les investisseurs, en raison de leur immense potentiel de croissance.
Pour preuve, le volume des transactions enregistrées par les acteurs de la fintech en Afrique subsaharienne a connu une hausse de 21% en 2020 et près de 40% en Afrique du Nord sur la même période.
Cette percée fulgurante des fintechs en Afrique s’explique par le faible taux de bancarisation dont dispose le continent. En effet, seuls 20% environ des adultes d’Afrique subsaharienne possèdent une carte de débit ou de crédit, selon la Banque mondiale.
« Les investissements dans la fintech augmentent beaucoup plus vite dans les marchés émergents que dans les marchés développés, parce qu’ils comblent un manque vital. Nous pensons que cette croissance va se poursuivre », explique Aliou Maïga, directeur régional Afrique pour la division Institutions financières de la SFI.
De plus, la multitude de petites entreprises présentes sur le continent avec un accès difficile au financement classique, peut tirer avantages des fintechs pour développer leurs activités.
Cette tendance avait notamment été observée durant la période de la crise sanitaire liée à la Covid-19 où les fintechs ont aidé les microentreprises et les PME à garder la tête hors de l’eau en leur offrant la possibilité d’effectuer de petites transactions en ligne et en proposant des microcrédits et des plateformes de paiement électroniques.
Mohamed Camara
FOCUS SUR LES MINISTÈRES ÉPINGLÉS PAR LA COUR DES COMPTES
https://emedia.sn Les cas sont graves et on aurait dit un virus de fautes de gestion qui s’est propagé entre les différents ministères et services de l’Etat en charge de ce fonds. C’est le « Rapport définitif » de la Cour des comptes sur le « Contrôle de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la covid-19 (Force covid) » pour 2020-2021, publié en août 2022.
Face à de nombreuses « irrégularités » relatives à l’exécution des dépenses par les structures sanitaires, par exemple, les auditeurs ont relevé que L’Etablissement public de santé (Eps) de Kaffrine, a bénéficié de fonds covid transférés par le Dage du ministère pour un montant de 20 millions FCFA en 2020 et 25 millions en 2021. « Pour les 20 millions, le comptable n’a pas versé dans les pièces justificatives, les chèques ainsi que le relevé de compte. Concernant le montant de 25 millions reçu en 2021, aucune pièce justificative n’a été transmise à la cour. Interpellé Monsieur Lamine Diallo n’a ni répondu ni produit des pièces justificatives », lit-on.
Par conséquent, la Cour des comptes demande au ministre de la Justice de faire ouvrir une information judiciaire à l’encontre de M. Diallo pour « défaut de production de pièces justificatives de dépenses financées par le fonds covid d’un montant de 45 millions FCFA ». Il demande aussi la même procédure judiciaire contre M. Ndiamé Ndiaye, directeur du fonds d’impulsion de la microfinance pour « non justification d’un montant de 11 millions 191 mille 532 FCFA des fonds Force Covid ». Excusez du peu !
Information judiciaire sur une surfacturation sur le riz de plus de 2, 7 milliards au ministère de Mansour Faye
Puisque au ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, très surveillé du fait de son occupant qui avait fait grand bruit à l’époque, Mansour Faye, la Cour a recommandé l’ouverture d’une information judiciaire sur la surfacturation sur le prix du riz pour un montant de 2 milliards 749 millions 927 mille 498 FCFA contre Aliou Sow, Dage sortant du ministère.
C’est aussi le cas au ministère de la Jeunesse où les enquêteurs ont constaté une « surfacturation sur le prix du gel hydro-alcoolique d’un montant de 41 millions 217 mille 580 FCFA ». Ils proposent au Garde des sceaux une information judiciaire à l’encontre du Dage Mouhamadou Sène. Tout comme à Mademoiselle Madeleine Suzanne Lo, Dage du ministère du Commerce et des petites et moyennes entreprises pour la « surfacturation sur le prix du gel d’un montant de 805 000 FCFA ».
2, 5 milliards sur l’acquisition de masques par le ministère de Moustapha Diop
Le ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes entreprises a aussi chopé le virus. Et dans ce département dirigé par Moustapha Diop, il a été noté « des retraits répétitifs, à partir du compte bancaire ouvert à la Boa en 2020 et en 2021, d’importantes sommes d’argent en espèces par Mouhamadou Bamba Amar, Aide comptable audit ministère » alors que les fonds sont « destinés à la promotion des petites et moyennes entreprises ».
Une information judiciaire est aussi requise contre M. Amar. La même chose est demandée, toujours dans ce même ministère, contre Ndèye Aminata Loum Ndiaye, Dage du ministère et gestionnaire du compte bancaire « Fonds d’appui à la petite et moyenne entreprise » ouvert à la Boa, sur les conditions de paiement des dépenses d’acquisitions de masques d’un montant de 2 milliards 500 millions FCFA financées par des fonds Covid-19.
Par ailleurs, une information judiciaire est aussi demandée contre Léons Nzalley, Dage du ministère de la Communication et de la Culture pour « défaut de justification de dépenses pour un montant de 1 milliard 120 millions FCFA ». Et ce n’est pas fini.
Diamniadio : 27 sociétés nationales mettent en place une nouvelle structure patronale dirigée par Abdoulaye Sylla pour…
https://actusen.sn Un Conglomérat de 27 Sociétés financièrement balèzes a décidé de porter sur les fonts baptismaux une structure patronale dénommée le Club 50% de Préférence Nationale (C50 PN). Selon ‘’SourceA’’ qui donne la nouvelle dans sa livraison de ce mardi, La nouvelle structure patronale qui a été portée sur les fonts baptismaux, hier, à Diamniadio est dirigé par Abdoulaye Sylla d’Ecotra.
D’après le journal, l’homme d’affaires a proposé et obtenu de ses camarades du ‘’C50 PN’’ que des enquêtes de moralité soient diligentées à l’endroit de toutes les entreprises membres. Ce, parce que, a-t-il indiqué, il ne doit exister aucune Société bidon dans cette nouvelle structure patronale.
Nos confrères renseignent que Abdoulaye Sylla et ses amis ont convenu de ne jamais sous-traiter avec une entreprise étrangère un quelconque marché qui ne respecte pas les 30% du Contenu Local. C’est, d’ailleurs, la raison pour laquelle Ecotra a décliné un marché portant érection du barrage de Sambagalou de Kédougou gagné par Vinci Construction qui ne veut pas respecter les 30% devant être alloués aux Sociétés nationales, comme le lui exige le Contenu Local.
Air Sénégal espère transporter près de 900 000 passagers en 2022 (DG)
Diamniadio, 12 déc (APS) – Le nombre de passagers transportés par la compagnie Air Sénégal en 2022 devrait avoisiner 900 000, a indiqué, lundi, le Directeur général, Alioune Badara Fall.
‘’Notre compagnie transportera pour cette seule année un nombre de passagers qui devrait avoisiner les 900 000 (…)’’, a-t-il dit.
Intervenant lors de la cérémonie d’ouverture de la 54ème Assemblée générale de l’Association des compagnies aériennes d’Afrique (AFRAA), il a soutenu qu’en l’espace de 5 années, Air Sénégal a pu, à la faveur de concertations et d’association, ‘’connaitre une fulgurante croissance et se déployer sur une vingtaine de destinations avec une flotte, conséquente pour son jeune âge, de 9 appareils’’.
Citant les réalisations de la compagnie nationale, il a évoqué l’harmonisation des règlementations des aviations civiles afin de bâtir des protocoles et règles totalement unifiés, ce qui permettra de fluidifier véritablement un certain nombre d’opérations, gage de synergies et de réductions des coûts.
‘’Nous attendons du marché unique la capacité à cheminer rapidement vers une meilleure cohérence, une meilleure pertinence d’un certain nombre de taxes et redevances. Il est nécessaire de s’attacher à promulguer des règles de concurrence claires et saines au sein du marché unique à même de garantir l’équité entre les opérateurs’’, a-t-il laissé entendre.
Cela favorisera le plein développement des compagnies les plus performantes pour le bénéfice ultime des populations et de la croissance économique des pays africains, a t-il dit.
Alioune Badara Fall a ajouté que de la même manière, ’’il apparait important de travailler à l’établissement des règles de protection du consommateur, du voyageur, et puis bien sûr de s’assurer de leur mise en œuvre effective’’.
’’Enfin, au-delà des aspects très tangibles précédemment mentionnés, nous nous devons de nous associer autour de notre association des compagnies africaines et il fait nul doute que cela consacrera un véritable changement de paradigme’’, a souligné Fall.
Selon lui, ce travail inscrira définitivement l’aviation commerciale du continent dans une ère nouvelle pour ‘’un avenir autrement plus lumineux et conquérant’’.AT/OID
Les compagnies africaines invitées à capitaliser sur ‘’des marchés élargis ».
Diamniadio, 12 déc (APS) – Le Directeur général de la compagnie Air Sénégal, Alioune Badara Fall, a souligné, lundi la nécessité pour les compagnies africaines de ‘’se construire bien au-delà » des frontières du continent en capitalisant sur ‘’des marchés élargis ».
‘’Comme vous le savez, notre industrie, fortement capitalistique, nécessite des économies d’échelle importantes. A ce titre, et au regard des faibles volumes de nombreuses routes africaines, il est nécessaire de se construire bien au-delà de ses frontières en s’appuyant et en capitalisant sur des marchés élargis’’, a-t-il dit.
Fall intervenait lors de la cérémonie d’ouverture de la 54ème Assemblée générale de l’Association des compagnies aériennes d’Afrique (AFRAA) ouverte lundi à Diamniadio sur le thème : ‘’Etablir une feuille de route pour une aviation africaine sûre’’.
Il a fait savoir qu’en tant que ‘’fervent partisan » du développement du ciel africain, il plaide pour une stimulation des échanges à travers le continent africain.
‘’Ce sont là les conditions indispensables à la significative amélioration de la connectivité entre nos pays, à la construction de transporteurs réellement efficients tant sur le plan opérationnel que financier’’, a soutenu Fall.
Pour lui, c’est ‘’le but ultime » pour l’émergence de tarifs structurellement compétitifs afin ‘’d’offrir aux populations la capacité de se déplacer, de se rencontrer et d’échanger beaucoup plus facilement par le jeu de nouvelles routes, de fréquences démultipliées’’.Selon lui, ‘il n’y a pas de fatalité’’.
‘’Et ce qui a été réalisé avec grand succès sur d’autres continents, est parfaitement à notre portée, comme vous le témoignez aujourd’hui, rassemblés autour de cette Assemblée générale’’, a déclaré Fall.AT/OID
Abdourahmane Berthé rappelle la place »historique » du Sénégal dans l’aviation
Diamniadio, 12 déc (APS) – Le président de l’Association des compagnies aériennes d’Afrique (AFRAA), Abdourahmane Berthé, a rappelé, lundi, que ‘’le Sénégal fut le théâtre de faits historiques importants pour l’aviation africaine et même mondiale ».
‘’Pour les passionnés, le Sénégal fut le théâtre de faits historiques importants pour l’aviation africaine et même mondiale. Un lieu incontournable de cette histoire est l’hôtel de la Poste à Saint-Louis qui a hébergé des pilotes célèbres de l’aéropostale qui livraient les courriers entre l’Europe et l’Afrique’’, a-t-il dit.
Abdourahmane Berthé lors de la cérémonie d’ouverture de la 54ème Assemblée générale de l’Association des compagnies aériennes d’Afrique (AFRAA), ouverte à Diamniadio, sur le thème : ‘’Etablir une feuille de route pour une aviation africaine sûre’’.
Il a rappelé dans son discours la première liaison directe qu’avait effectuée Jean Mermoz les 10 et 11 octobre 1927 sans escale entre Toulouse et Saint-Louis du Sénégal. Il a ajouté que le Sénégal ‘’fut dès lors la plaque tournante de vols postaux entre l’Europe, l’Afrique et Natal, au Brésil ».
Trois ans après, le même pilote français réalisa, en mai 1930, la première traversée aérienne commerciale entre Saint-Louis et Natal sur 3 200 Km en 21 heures avec seulement 130 kg de courrier postal, a rappelé Berthé.
‘’Au-delà de l’histoire et des symboles, nous notons avec satisfaction un grand intérêt et l’importance accordée au développement du secteur de l’aviation par l’Etat du Sénégal, à travers les investissements dans les infrastructures de développement aéronautique et dans la compagnie nationale Air Sénégal’’, a salué le président de l’AFRAA.
Selon lui, l’AFRAA qui ‘’revient de loin » est ‘’très déterminée à surmonter les défis sans précédent » soulevés par la crise de la pandémie de Covid-19, qui a empêché la tenue, durant deux ans de l’Assemblée générale annuelle en présentiel.
Le président Berthé a soutenu que le chantier est toujours en cours pour la restauration de des activités du transport aérien.
‘’En tant que communauté de l’aviation, nous devons poursuivre les efforts conjoints en cours pour soutenir la reprise et favoriser un système de transport aérien durable et résilient en Afrique. Pour l’AFRAA, nous poursuivrons notre mission de promotion et de service pour les compagnies aériennes africaines’’, a t-il soutenu.AT/OID
Corridor Dakar-Bamako : une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière lancée
Dakar, 12 déc (APS)- Le Conseil présidentiel de l’investissement, en partenariat avec le Programme de facilitation du commerce en Afrique de l’ouest, a lancé, lundi, au port autonome de Dakar, une campagne de sensibilisation sur les bonnes pratiques sur le corridor Dakar-Bamako, a constaté l’APS.
La campagne démarrée le même jour va se poursuivre jusqu’au mercredi. Elle sera axée sur la charge à l’essieu, la sécurité routière et le comportement des usagers de la route.
‘’Le corridor Dakar-Bamako est un axe stratégique qui fait partie de l’intégration sous régionale. Il est donc important de faire une sensibilisation à l’endroit de tous les acteurs pour promouvoir les bonnes pratiques ‘’ a déclaré Yaya Samba Niang, le Directeur du transport routier en marge de la cérémonie officielle de lancement.
‘’Cette campagne vise à amener les acteurs concernés à prendre conscience des dangers routiers. Il est important que l’axe Dakar-Bamako réponde aux critères définis par l’Etat du Sénégal en termes de sécurité, de charge à l’essieu, et de bons comportements mettant par exemple en avant l’utilisation des aires de repos afin de lutter contre les accidents à répétition sur nos routes’’ a-t-il-expliqué.
Le lancement de la campagne de sensibilisation s’est tenue en présence de partenaires financiers et techniques, d’officiels du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et d’autres acteurs en provenance du Mali.
‘’Les acteurs du transport du Mali sont avec nous dans cette lutte, le combat est mené par les deux pays. Nous travaillons ensemble depuis longtemps’’, a ainsi signalé M. Niang.
Il a insisté sur le fait qu’en expliquant à l’ensemble des usagers, les bonnes attitudes à adopter sur les routes, les techniques de chargements, il sera possible de réduire les accidents et protéger les infrastructures routières.
Le Directeur du transport routier a exprimé également la disponibilité du ministère de tutelle à travailler avec tous les acteurs du transport.
‘’L’Etat du Sénégal travaille en parfaite collaboration avec les acteurs du transport. Nous allons continuer cette collaboration pour réduire les temps d’arrêts sur l’axe Dakar-Bamako’’, a-t-il assuré.
Venu prendre part à cette cérémonie d’ouverture, Momar Sourang, coordinateur général des Professionnels du transport du Sénégal (PTS), a invité l’Etat du Sénégal à ‘’revoir sa politique de contrôle relative à la charge à l’essieu notamment le règlement 14 du contrôle de charge à l’essieu’’, qui selon lui, ‘’défavorise les transporteurs’’.ABD/AKS
Kafountine veut des « solutions endogènes” à la migration irrégulière
Kafountine, 12 déc (APS) – Le forum de sensibilisation sur les dangers de la migration irrégulière, initié par la municipalité de Kafountine, vise à trouver “des solutions endogènes” à ce phénomène dans cette commune du département de Bignona (sud), devenue “une zone de départ”, a déclaré son maire.
« Nous voulons trouver des solutions endogènes à la migration irrégulière à Kafountine qui est devenu une zone de départ « , a expliqué lundi, David Diatta, à l’ouverture de ce forum de deux jours.
La cérémonie a été présidée par l’adjoint au sous-préfet de kataba 1, Amadou Baba Ndiaye, en présence des jeunes et des femmes ainsi que des notables de Kafountine.
Le maire a expliqué que son équipe avait pris l’engagement d’organiser ce forum à la suite d’un drame survenu en juin dernier au large de Kafountine ayant causé la mort de 15 candidats à l’émigration irrégulière suite au chavirement de leur pirogue.
“Kafountine est devenu une zone de départ. C’est pourquoi nous ne pouvons pas rester indifférents”, a dit M. Diatta.
Il a fait savoir que ce forum a été initié en vue de sensibiliser les chefs de village, les délégués de quartier à collaborer avec les forces de défense et de sécurité pour freiner le phénomène.
Le maire de Kafountine a indiqué avoir obtenu “des résultats”, en permettant de “déjouer” des tentatives d’émigration clandestine lors de la célébration de la Tabaski et du Gamou, grâce à la dénonciation des populations.
« Ce forum va nous permettre de trouver un cadre de concertation, de réflexion, d’alerte et de veille, de sensibiliser les jeunes et les femmes sur les différentes opportunités d’emplois verts et de prendre des mesures fortes afin que la commune ne soit plus un point de départ à l’émigration irrégulière », a-t-il fait savoir.
L’adjoint au sous-préfet de Kataba 1, Amadou Baba Ndiaye, a de son côté, souligné que ce forum permettra de réfléchir sur “sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour trouver des solutions” à l’émigration irrégulière.
Il a appelé les partenaires à trouver des alternatives avec des activités génératrices de revenus en relation avec le maire de Kafountine pour permettre aux jeunes de rester dans leur territoire et de trouver un emploi.MNF/ASB/AKS
96 heures de grève renouvelables : Les travailleurs des universités accélèrent la cadence
http://www.walf-groupe.com L’Intersyndicale des Personnels administratifs, techniques et de services (Pats) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) est plus que jamais déterminée à poursuivre son combat. A l’issue de son assemblée générale tenue, hier, elle a décrété encore quatre jours de grève. «
Nous avons décrété 96 heures de grève renouvelables dans toutes les universités du Sénégal. Tant qu’on n’aura pas gain de cause sur nos revendications, la lutte continuera. Nous menons un combat d’honneur et de dignité donc point de concession», déclare François Babacar Touré.
L’Intersyndicale exige la matérialisation des engagements pris lors de la dernière rencontre avec le ministère de l’Enseignement supérieur. Selon François Babacar Touré, le secrétaire général du syndicat des travailleurs de l’Enseignement supérieur, des compromis ont été trouvés sur les questions qui ont été déjà traitées lors de cette rencontre. Mais, à leur grande surprise, le ministre les a appelés le lendemain pour dire qu’il se soustrait de ses engagements. «
C’est un manque de respect notoire, un manque de courtoisie de sa part. C’est pourquoi nous avons décidé de durcir le ton, malgré qu’on était sur le point de suspendre le mot d’ordre de grève», fait-il savoir. Et de poursuivre : «
La réaction du ministre a fait reculer les choses et aujourd’hui, nous sommes revenus en force pour reprendre le combat». «
Nous sommes au regret de constater encore une fois, avec désolation, un dysfonctionnement sur la matérialisation de la revalorisation salariale à l’égard des Pats», renchérit Cheikh Samb, le coordinateur du mouvement.
Khady GUEYE
Décès de l’artiste sculpteur Issa Khone Diop
Dakar, 13 déc (APS) – L’artiste sculpteur Issa Khone Diop est décédé lundi à 74 ans des suites d’une maladie, a appris l’APS du curateur Idrissa Diallo du Village des arts, à Dakar.
’’C’est triste pour le Village [des arts] et les artistes de perdre un monument pareil », a commenté Idrissa Diallo.
Issa Khone Diop est un artiste sculpteur spécialisé dans la fonderie sur bronze, avait son atelier au Village des arts de Dakar depuis plusieurs années. Il a été initié à cet art par son père Makhone Diop et a été le premier à introduire la fonte artistique (technique de la cire perdue) au Sénégal.
A l’âge de 10 ans déjà, Issa Diop exposait dans sa ville natale de Diourbel un avion en pots de conserve et autres morceaux de fer de récupération, signale sa biographie.
Il parachèvera sa formation par un stage de perfectionnement au « Modern Patern Foundery », à Los Angeles (Etats-Unis), et par un voyage d’étude au Togo, au Ghana et au Nigeria, pays dans lesquels il a eu l’occasion d’étudier la fonderie traditionnelle, selon le même document.
« Perfectionniste habité par le souci du détail, il est sans nul doute un témoin de son temps, mais il est également un narrateur du temps de l’autre. Cette soif de l’autre l’amènera à s’intéresser aux Massaï du Kenya, aux Dogons du Mali, Aux Lobi du Burkina, aux Yoruba du Nigéria et aux Ashanti du Ghana », témoigne Diallo.
De ces pérégrinations de l’artiste, « naîtront de fort belles réalisations, telles que +Danse Massaï+ ou encore +Les musiciens publics+ », ajoute Idrissa Diallo.
Au cours d’un voyage à Istanbul, en Turquie, le chef de l’Etat, Macky Sall, rapportait sur son compte twitter avoir fait une belle découverte à l’occasion de sa visite à la galerie de la compagnie turque « Summa ».
« Notre compatriote l’artiste Issa Diop a su restituer parfaitement toute la passion et la sensibilité du génie de Miles Davis », écrivait le président Sall le 3 mai 2019.FKS/BK
Cérémonie du Gala Chic et Glamour : Aliou Sow dénonce les ‘’images dégradantes et contraires à nos mœurs’’
Dakar, 12 déc (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a dénoncé les ‘’images dégradantes et contraires à nos mœurs’’ notées lors de la cérémonie du Gala Chic et Glamour, samedi, au King Fahd Palace.
Dans un communiqué, le ministre e la Culture dit avoir ‘’pris connaissance des images dégradantes et contraires à nos mœurs qui ont ponctué la cérémonie du Gala Chic et Glamour qui s’est tenue samedi 10 décembre 2022 au King Fahd Palace’’.
‘’Devant une telle situation, heurtant profondément nos valeurs culturelles’’, il a tenu à ‘’porter à l’attention de l’opinion qu’il désapprouve et condamne fermement de telles dérives comportementales qui sont totalement en déphasage avec nos réalités sociétales’.
Le ministre a informé les acteurs culturels et promoteurs d’évènements culturels que ‘’l’ouverture et la disponibilité du ministère à les accompagner et à soutenir leurs activités ne sauraient être une autorisation pour la promotion de contenus contraires à nos valeurs et croyances’’.
Aliou Sow prévient que ‘’dorénavant, tout bénéficiaire d’un appui financier et logistique du ministère, pour une activité culturelle, et tout promoteur d’un événement, dans un des lieux de diffusion relevant de la tutelle ou de la responsabilité du ministère, devra, au préalable, s’engager, par écrit, à ne pas exhiber ou promouvoir des images et attitudes contraires à nos valeurs, à nos mœurs et à nos réalités culturelles’’.
Selon lui, ‘’le non-respect d’une telle démarche entraînera la restitution des appuis reçus, sans préjudice des suites qui pourraient être apportées à cette situation en conformité avec les lois et règlements en vigueur’’.OID/AKS
Macky Sall au Sommet Etats-Unis-Afrique à Washington
Dakar, 12 déc (APS) – Le chef de l’Etat Macky Sall, président de l’Union africaine, est arrivé, ce lundi, à Washington où il prend part au Sommet Etats-Unis-Afrique à l’initiative du président Joseph Biden, a t-on appris de la télévision nationale.
‘’Ce 2e Sommet après celui de 2014, se déroulera en plusieurs séquences jusqu’au 15 décembre, avec des thématiques touchant à la paix, la sécurité, l’environnement, le développement économique et social, entre autres’’, a expliqué la présidence sénégalaise dans un communiqué.
Elle annonce qu’après le sommet de Washington, Macky Sall se rendra en visite officielle au Japon à l’invitation du Premier ministre Kishida Fumio du 16 au 20 décembre Son retour à Dakar est prévu le 21 décembre. OID/AKS
Démarches administratives : un bureau relais de la Fonction publique ouvert à Tambacounda
Tambacounda, 12 déc (APS) – Le bureau relais de la Fonction publique, ouvert, lundi, à Tambacounda, vise à faciliter aux usagers l’accès à certains services de l’Etat, a-t-on appris du directeur général de la Fonction publique.
« Ce bureau relais vise à faciliter aux usagers l’accès à certains services de l’Etat notamment la délivrance de certains documents au suivi de la carrière des agents de l’Etat’’, a dit Amadou Matar Cissé lors de la cérémonie d’ouverture du bureau.
Espace Sénégal services (ENO) abrite le bureau relais de la fonction publique. Pour un premier acte, un agent y est muté pour gérer les démarches administratives des agents de l’Etat
Le directeur général de la Fonction publique a souligné qu’il est nécessaire de soulager les agents du service public qui parcourent des centaines de kilomètres pour rallier Dakar.
« L’accès facile des usagers au service public est une exigence majeure démocratique qui impose de nouvelles postures d’écoute de l’Administration et des innovations dans les démarches de délivrance de services », a-t-il relevé.
Ainsi, a expliqué Amadou Matar Cissé, depuis 2019, la Fonction publique a procédé à l’installation de 13 bureaux relais après le lancement du programme de modernisation de l’administration.
Oumar Hamady Sy, surveillant au Collège de Gabou dans le département de Bakel, a salué pour sa part l’ouverture de ce bureau relais qui permettra aux enseignants de gérer leur avancement de grade et d’échelon liés à leur carrière et les actes de validation.
« Nous ne disposions pas d’informations suffisantes pour la gestion de notre carrière. Les départements de Bakel et de Goudiry sont très distants de la capitale, donc disposer d’un bureau relais facilitera les choses pour nous’’, a-t-il salué.
Il a exhorté la direction de la Fonction publique à fixer le personnel à Tambacounda pour une meilleure gestion de la carrière des enseignants qui sont mutés dans les zones très reculées.
L’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Maude Manga, s’est engagé à accompagner les usagers de la fonction publique à disposer d’informations sur la situation administrative et la réception des compléments de dossiers.SDI/ASB
Action gouvernementale : Amadou Bâ s’inscrit dans la continuité
APA- Dakar (Sénégal) Par Abdourahmane Diallo–Le premier ministre du Sénégal s’est engagé, lundi à l’occasion de sa déclaration de politique générale, à poursuivre l’œuvre du précédent gouvernement, à la conforter et à l’approfondir.
Amadou Bâ, Premier ministre du Sénégal depuis le 17 septembre dernier a sacrifié, lundi 12 décembre, à la traditionnelle Déclaration de politique générale (DPG) qui doit guider les actions du gouvernement qu’il a la charge de diriger. Durant presque trois tours d’horloge, il a ainsi décliné sa feuille de route qui consistera essentiellement à répondre aux exigences immédiates de ses concitoyens et à préparer leur avenir.
« La tâche du présent Gouvernement sera de continuer l’œuvre du précédent, de la conforter et de l’approfondir. Nous voudrions bien adresser toutes les priorités, tout de suite. Mais le réalisme nous exige de procéder avec organisation et méthode ; les objectifs ne pouvant être atteints que graduellement. Conformément aux directives du Président de la République, les mesures d’allègement du coût de la vie et de soutien à l’emploi et à l’entreprenariat des jeunes, la lutte contre les inondations, la cherté du loyer restent la priorité des priorités », a soutenu M. Bâ.
Pour y arriver, l’ancien ministre des Affaires étrangères a fait part de trois orientations primordiales qui fondent, d’après lui, la cohérence des politiques, des stratégies, des réformes, des programmes et projets qu’ils vont élaborer et mettre en œuvre avec toutes les parties prenantes pour le bien du Sénégal.
«
Notre Gouvernement sera nécessairement un gouvernement de consolidation, en résonance avec les réalisations majeures déjà enregistrées ; notre Gouvernement sera aussi un gouvernement en synergie avec les populations, à l’écoute de leurs besoins ; il sera enfin un gouvernement résolument engagé, qui trace un sillon vers l’émergence », a-t-il expliqué.
Le Premier ministre a annoncé l’élaboration et la finalisation, dans le courant du premier semestre 2023, d’une nouvelle version du Plan Sénégal Emergent (PSE), le référentiel des politiques du gouvernement sénégalais. «
Il est primordial d’actualiser le PSE, de l’adapter aux circonstances nouvelles et de le réorienter, pour qu’il continue d’être cette boussole qui nous permet de naviguer, d’avancer et surtout, de tenir le cap », a-t-il souligné.
Comme pour la version de base, l’ensemble des acteurs–administrations, universités, société civile, patronat, syndicats, partis politiques, ainsi que les partenaires au développement, seront impliqués, a-t-il assuré, ajoutant que l’objectif de cet exercice est de prendre en compte l’ensemble des changements majeurs, mais aussi procéder à une évaluation d’étape.
A en croire Amadou Bâ, ce projet sera présenté à l’Assemblée nationale et les ressources nécessaires à son financement seront intégralement mobilisées. ARD/ac/APA
La croissance projetée à 10,1% en 2023 (Premier ministre)
Dakar, 12 déc (APS) – La croissance du PIB est projetée à 10,1% en 2023 contre 4,8% en 2022, a réaffirmé, lundi, le Premier ministre Amadou Bâ, dans sa Déclaration de politique générale devant les députés à l’Assemblée nationale
‘’La mise en œuvre du PSE notamment son premier plan d’action prioritaire avait créé une dynamique de croissance forte et soutenue sur cinq années consécutives’’, a t –il souligné.
C’est ainsi que sur le plan économique, a souligné le Premier ministre, le PSE a permis de ‘’renforcer le cadre macroéconomique et de réaliser des performances en termes de croissance’’.
Cette nouvelle trajectoire de développement ‘’nous a valu des progrès significatifs » avec une hausse du PIB réel de 5,6% sur la période 2014-2021 et 6,6% avant la Covid-19 contre 3% sur la période 1980-2013.
L’activité économique du pays s’est traduit par une forte hausse des investissements directs étrangers qui étaient en moyenne de 23,4% entre 2014 et 2021 contre 3% sur la période 1980-2013.
Les crédits au secteur privé sur PIB qui étaient de 19% sur la période 1980-2013 sont passés de 28,5% entre 2014-2021.
En ce qui concerne le budget de l’Etat, selon le chef du gouvernement, les recettes ont connu une hausse constante. Le budget est passé de 2345 milliards en 2012 à 6411 pour l’année 2023.
‘’Ce qui démontre à suffisance la performance de notre administration financière l’accompagnement de nos partenaires techniques et financiers dans la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent qui a eu un impact très favorable’’, a t-il relevé devant les représentants du peuple.
Pour le chef du gouvernement, ces résultats ont pu être réalisés grâce à ‘’un cadre budgétaire assaini, une situation financière maîtrisée et un endettement efficient’’ ADL/OID
« Une ère nouvelle » avec le pétrole et le gaz (PM)
Dakar, 12 déc (APS) – Le Premier ministre, est largement revenu, lundi, sur l’exploitation pétrolière et gazière qui ouvre une « ère nouvelle » pour le Sénégal.
‘’C’est avec le même souci de regarder vers l’avenir que j’en viens à l’ère nouvelle qui s’ouvre devant nous, celle de la production du pétrole et du gaz dans notre cher pays’’, a notamment déclaré Amadou Ba.
‘’Il s’agit là, d’une opportunité énorme pour notre économie, notre secteur privé, nos entreprises et les travailleurs’’, a-t-il ajouté dans sa Déclaration de politique générale devant les députés.
‘’Là encore, a souligné Amadou Ba, il nous revient de dessiner les contours du Sénégal de demain, en organisant le supplément de croissance autour de la production des hydrocarbures et une équitable répartition de ses fruits’’
Selon lui, ‘’la politique énergétique qui est en train d’être mise en œuvre se fonde sur la vision que le chef de l’État Macky Sall, a déclinée dans le PSE’’
C’est ainsi, a-t-il expliqué, que ‘’des chantiers d’envergure sont en cours, des résultats importants notés et des perspectives crédibles sont envisagées’’
Le Premier ministre a assuré que le développement des projets en lien avec les découvertes ‘’avance à grands pas’’
‘’Le projet Sangomar est à 67% de taux de réalisation ; la date du first oil est prévue à la fin de l’année 2023. Le projet GTA a un taux de progression de 83% à fin août 2022 ; le first gas est prévu au début de l’année 2024’’, a-t-il dit.
Par ailleurs, le chef du gouvernement, a promis que ‘’le dispositif d’approvisionnement en produits pétroliers sera davantage sécurisé, à travers l’augmentation de nos capacités de raffinage, de stockage et de distribution de produits pétroliers’’
En outre, a-t-il rappelé, ‘’le Réseau gazier du Sénégal qui constitue l’infrastructure nationale de transport terrestre du gaz local a été créé en 2019 avec le concours du FONSIS, de la SENELEC et de PETROSEN’’
Avec l’entrée dans le cercle des pays producteurs de pétrole et du gaz, le système d’offre d’électricité ‘’sera renforcé à travers le développement de projets de centrales avec des sources diversifiées, à l’effet de sécuriser la disponibilité de la fourniture électrique mais également de baisser les coûts’’.
De nouvelles unités de production utilisant le gaz local seront construites pour assurer la sécurité énergétique, a annoncé le Premier ministre.
De même, a-t-il ajouté, ‘’les réseaux de transport seront renforcés pour assurer le maillage du pays et résorber le déséquilibre en matière d’accès à l’électricité notamment, en milieu rural’’
Selon lui, ‘’l’accès de tous les Sénégalais à une énergie fiable et à moindre coût reste pour le gouvernement un objectif de premier ordre’’
Enfin, a-t-il assuré, ‘’la promotion de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables sera renforcée’’
Amadou Ba a relevé qu’au-delà de la rente des hydrocarbures, ‘’l’avantage comparatif dont va tirer profit notre pays est le développement de l’écosystème du pétrole et du gaz ainsi que la promotion du contenu local, gages d’une participation équitable des entreprises et de la main d’œuvre nationales dans l’exploitation de nos ressources’’
Selon lui, ‘’le développement du contenu local va permettre d’accroître la participation des investisseurs sénégalais dans le secteur avec pour effet, un accroissement de la valeur ajoutée dans l’économie nationale, ainsi que la création d’emplois locaux’’
Dès lors, a-t-il poursuivi, le gouvernement ‘’va favoriser l’utilisation des biens et des services nationaux, ainsi que de la main d’œuvre locale dans la chaîne de valeur pétrolière et gazière’’
Il a rappelé que le président de la République a déjà institué un Fonds d’appui au développement du contenu local dont l’objectif est de ‘’renforcer les capacités des entreprises et des ressources humaines locales aux fins de les rendre compétitives sur le marché pétrolier et gazier’’
Le chef du gouvernement a déclaré que ‘’le Fonds intergénérationnel qu’il a créé va réaliser des investissements au profit des générations futures et nous préparer déjà à l’après-pétrole’’
Le Sénégal ‘’améliore sans cesse la gouvernance économique, notamment, à travers une meilleure gestion des systèmes de diffusion et de partage de l’information dans le secteur des mines et des hydrocarbures’’
Amadou Ba a rappelé que ‘’les avancées significatives dans ce domaine sont régulièrement saluées par l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), à laquelle le Sénégal adhère depuis 2013’’.OID/ASB
Amadou Bâ sur la dette : «le Sénégal n’a pas de défaut de paiement»
https://www.pressafrik.com Le premier ministre Amadou Bâ a été interpelé par les députés sur la dette du Sénégal lors de son passage à l’Assemblée nationale pour sa déclaration de politique générale. Il a déclaré que « le Sénégal n’a pas de défaut de paiement ».
« Le Sénégal n’a pas de défaut de paiement. Je ne l’ai jamais entendu nulle part dans le monde…parce que ce monde marche sur la confiance. Si plait au bon Dieu, nous allons d’avantage consolider le cadre macro-économique, budgétaire.
Augmenter les recettes, diminuer les dépenses, et revoir nos endettement’, et d’avoir une stratégie claire », a déclaré Amadou Bâ devant les parlementaires.
Pour le Premier ministre, l’objectif c’était de pousser le secteur privé avec des réformes. « Sur les infrastructures de rattrapage nous allons poser des actes. Mais avec le Covid et la guerre, nous avons changé de stratégie. Voilà pourquoi PAP 3 qui arrive, notre objectif c’est de prendre en charge ce qui va avancer, faite l’émergence de ce pays, de trouver du travail aux enfants ».
Sur le plan diplomatique, Amadou Ba Souligne qu’il n’y a aucun pays qui va nous dicter ce que nous devons faire. Notre diplomatie est sur la bonne voie. La France dont on parle, le PIB est à 2700 milliard d’euros, à peu près. Mais nous notre PIB ne fait pas 20 milliards. C’est 19 milliards de FCFA. Mais ça ne créé pas des liens de dépendance. Ici tous ceux qui investissent au Sénégal ont droit à la protection de l’État. Le Sénégal a ouvert la porte à tous », a souligné le chef du gouvernement.
S’exprimant sur le FCFA, le Premier ministre indique que « la monnaie est une monnaie commune avec d’autres pays ». D’après lui, le fait d’avoir une monnaie commune comporte des avantages.
Ibrahima Mansaly
La masse salariale s’établira à 1 273 milliards en 2023 (PM)
Dakar, 12 déc (APS) – La masse salariale qui connait un accroissement exceptionnel s’établira en 2023 à 1 273 milliards de francs Cfa, a indiqué, lundi, le Premier ministre.
« Cette forte augmentation traduit le recrutement en masse des jeunes dans la fonction publique’’, a-t-il souligné dans sa Déclaration de politique générale devant les députés.
Il a relevé que ‘’non seulement, le nombre de salariés a beaucoup augmenté, mais les salaires aussi ont évolué de manière substantielle’’.
Il a rappelé que le président de la République a revalorisé significativement la rémunération de l’ensemble des agents, en 2022, à hauteur de 120 milliards, dans le but de lutter contre l’érosion de leur pouvoir d’achat.
‘’Ce choix volontariste du président de la République traduit sa fibre sociale, pour que la redistribution des fruits de la croissance passe aussi par l’amélioration des conditions de rémunération des agents publics, d’autant plus que le succès du PSE est également tributaire d’une administration compétente et motivée’’, a-t-il expliqué.
Le Premier ministre a également relevé que ‘’l’enveloppe des bourses d’étude a été sensiblement augmentée’’.
‘’Elle est passée de 24 milliards en 2011 à 68 milliards en 2023 ; les bourses étrangères étant de 7 milliards par an’’, a-t-il souligné.
Selon lui, ‘’les retraités ont également vu leurs pensions nettement améliorées, de même que les militaires en situation d’invalidité’’.
Enfin, a-t-il noté, ‘’de multiples emplois ont été créés dans le secteur privé, notamment grâce à la robustesse de la demande intérieure privée, aux grands chantiers, à l’essor de nos exportations’’.
Le Premier ministre a relevé qu’entre 2012 et 2018, 367 356 emplois ont été créés’’
‘’Cette tendance se poursuit en 2019, avec 65 404 emplois créés ; 63 490 emplois en 2020 et 69 866 emplois en 2021’’, a-t-il dit.OID/ASB
Les subventions ne dépasseront pas 2,2 % du PIB en 2023, selon Amadou Ba
Dakar, 12 déc (APS) – Les subventions sur les produits de consommation ne dépasseront pas 2,2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2023, a assuré le Premier ministre, Amadou Ba, en faisant sa déclaration de politique générale (DPG) devant les députés réunis en séance solennelle.
Durant l’année en cours, le gouvernement a soutenu le pouvoir d’achat des ménages avec des subventions, dans le but de ‘’réduire les inégalités’’, selon M. Ba.
Dans ce cadre, la subvention des produits de consommation courante et de l’énergie a coûté 717 milliards de francs CFA, soit 4,4 % du PIB, a-t-on appris du Premier ministre.
La subvention de l’électricité, du gaz butane et du carburant a coûté plus de 300 milliards de francs CFA, alors que 157 milliards CFA ont été alloués à la stabilisation des produits de grande consommation, a dit Amadou Ba.
En 2023, annonce-t-il, 450 milliards de francs CFA seront alloués aux subventions, dont 350 milliards pour l’électricité.
Mais les subventions ‘’ne dépasseront pas 2,2 % du PIB’’, a assuré le chef du gouvernement.
Il ajoute que ‘’des mesures spécifiques’’ sont prévues pour éviter les ‘’dérapages budgétaires’’.BK/ESF
Le PM annonce une nouvelle version du PSE
Dakar, 12 déc (APS) – Le Premier ministre, Amadou Bâ, a annoncé, lundi, l’élaboration et la finalisation, dans le courant du premier semestre 2023, d’une nouvelle version du Plan Sénégal Emergent (PSE), le référentiel des politiques du gouvernement sénégalais.
‘’Il est primordial d’actualiser le PSE, de l’adapter aux circonstances nouvelles et de le réorienter, pour qu’il continue d’être cette boussole qui nous permet de naviguer, d’avancer et surtout, de tenir le cap’’, a-t-il souligné, lors de sa déclaration de politique générale devant les députés.
Dans cette perspective, le gouvernement va ‘’procéder à la réécriture’’ de ce plan qui constitue sa stratégie de développement. ‘’La nouvelle version du PSE sera finalisée au courant du premier semestre de l’année 2023. Et comme pour la version de base, l’ensemble des acteurs–administrations, universités, société civile, patronat, syndicats, partis politiques, ainsi que les partenaires au développement, seront impliqués’’, a-t-il expliqué.
Il a indiqué que l’objectif vise à ‘’prendre en compte l’ensemble’’ des ‘’changements majeurs, mais aussi procéder à une évaluation d’étape’’.
Il a annoncé que ‘’ce projet sera présenté à l’Assemblée nationale’’ et que ‘’les ressources nécessaires’’ à son financement ‘’seront intégralement mobilisées’’.
Amadou Bâ a indiqué que ‘’le PSE a aussi permis de renforcer les institutions de la République’’. Il estime que ‘’cette consolidation passe par la modernisation de l’Administration, l’amélioration du fonctionnement de la justice et le renforcement de la sécurité et de la stabilité sociale (…) sont les fondements d’une paix durable’’.
Il a promis que ‘’le Gouvernement va continuer l’effort de modernisation de notre Administration pour en faire une Administration de développement, une Administration au service du développement’’. ‘’Je crois profondément aux femmes et aux hommes qui travaillent dans notre Administration, parce que je reconnais leur sens élevé du service public’’, a ajouté le Premier ministre.
Il a rappelé que ‘’l’amélioration continue des conditions de travail des agents est une exigence pour permettre la délivrance de services adéquats aux usagers’’, promettant un renforcement des moyens de l’administration ‘’aussi bien dans ses moyens que dans son organisation’’.SKS/ASG/ASB
Le gouvernement va créer une grande holding bancaire
Dakar, 12 déc ( APS)- Le Premier ministre Amadou Ba annoncé lundi que le gouvernement envisageait de mettre en place une holding bancaire destinée à financer le développement des entreprises sénégalaises.
‘’Le gouvernement va proposer la création d’une grande holding bancaire pour appuyer le développement de nos entreprises », a expliqué M. Ba lors de sa déclaration de Politique générale, à l’Assemblée nationale.
« Ce sera une grande banque locale pour financer nos champions locaux et renforcer l’inclusion financière », a-t-il insisté devant les députés.
Selon lui, « cet établissement va intégrer l’ensemble du portefeuille bancaire de l’Etat et consolider ses actifs ».SKS/ASG/OID
Le Premier ministre annonce une réforme de la fiscalité sénégalaise
Dakar, 12 déc (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a annoncé, lundi, à Dakar, une réforme de la fiscalité sénégalaise, qui consistera à ‘’adapter’’ le Code général des impôts aux ‘’enjeux’’ actuels du secteur.
‘’Dix ans après la dernière réforme fiscale, l’heure est venue de procéder à l’évaluation et d’adapter le Code général des impôts aux enjeux de l’heure’’, a dit Amadou Ba.
Cette réforme sera menée ‘’en profondeur’’, a-t-il promis aux députés en faisant devant eux sa déclaration de politique générale.
Des concertations seront menées en vue de ladite réforme, dans une ‘’démarche inclusive’’, selon le Premier ministre.FKS/ESF/BK
Amadou Ba annonce un nouveau programme multisectoriel de lutte contre les inondations
Dakar, 12 déc (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a annoncé, lundi, la formulation d’un nouveau programme multisectoriel de lutte contre les inondations (2023-2033) après la finalisation des travaux d’évaluation du programme décennal (2012-2022).
« Le Gouvernement va formuler un nouveau programme multisectoriel de lutte contre les inondations 2023-2033 après la finalisation des travaux d’évaluation du programme décennal 2012-2022 », a-t-il dit devant les députés lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale.
Le Premier ministre a annoncé aussi le démarrage des travaux de restructuration du système de drainage des eaux pluviales du bassin versant de la Zone de Captage d’un coût de 16 milliards de francs CFA. De même que le Projet intégré de sécurité de l’eau et d’assainissement va démarrer avec une dotation de 5,7 milliards en 2023 qui impactera Koumpentoum, Goudiry, Ourossogui, Kanel et Ranérou..
A travers ces différents programmes, a-t-il expliqué, le Gouvernement entend porter le taux d’accès à l’assainissement à 72% en milieu urbain et 59% en milieu rural, alors que les travaux d’assainissement des eaux usées du PEAMIR contribueront à améliorer le cadre de vie des populations de Gandiaye, Nioro du Rip, Guinguinéo, Koungheul, Malem Hodar, Diourbel, Birkilane. Il en sera de même à Pikine-est, Rufisque, Cambérène, Touba, Matam, et Tambacounda, a assuré B
Le Premier ministre a par ailleurs rappelé qu’en 2022, l’Etat a mobilisé un montant de 26 milliards qui seront portés à 47 milliards destinés à la prévention et à la gestion des inondations.
« Le Gouvernement a mis en œuvre un Programme décennal de gestion des inondations, couvrant la période 2012-2022, et évalué à 767 milliards de francs, qui a abouti à des progrès notoires », a-t-il salué.
Dans le cadre du sous-programme « Gestion des eaux pluviales », a-t-il signalé, la réalisation d’infrastructures de drainage des eaux pluviales à hauteur de 439 milliards a permis de réduire efficacement l’impact des inondations dans plusieurs zones de la région de Dakar et dans d’autres régions comme Kaolack, Diourbel, Thiès, Sédhiou, Kaffrine, Fatick.
« Le combat contre les inondations constitue un autre élément important de la demande sociale à laquelle le Gouvernement prête une oreille attentive. Le Gouvernement va poursuivre vigoureusement les actions de prévention et de lutte contre les inondations », a promis le Premier ministre.
« La bataille contre les inondations ne peut être conduite que d’une façon résolue, mais elle ne peut être livrée que sur la base d’une stratégie concertée. A cet effet, une politique ferme d’aménagement du territoire est indispensable », a-t-il soutenu.CN/ASB/AKS
Le gouvernement »’répond aux urgences et prépare l’avenir » (PM)
Dakar, 12 déc (APS) – Le gouvernement compte répondre ‘’aux exigences immédiates’’ des Sénégalais pour ‘’préparer leur avenir’’, a soutenu, le Premier ministre.
‘’Nous sommes là pour répondre aux exigences immédiates de nos concitoyens et pour préparer leur avenir’’, a déclaré Amadou Ba dans sa Déclaration de politique générale devant les députés.
Selon lui, la mise en œuvre de l’ambitieux programme de réformes ‘’requiert l’efficacité et la cohésion des pouvoirs publics, efficacité et cohésion qui reposent sur le bon fonctionnement des institutions’’.
Amadou Ba a assuré que ‘’la tâche du présent gouvernement sera de continuer l’œuvre du précédent, de la conforter et de l’approfondir’’
.
‘’Nous voudrions bien adresser toutes les priorités, tout de suite. Mais le réalisme nous exige de procéder avec organisation et méthode ; les objectifs ne pouvant être atteints que graduellement’’, a-t-il dit
Il a promis que ‘’conformément aux directives du président de la République, les mesures d’allègement du coût de la vie et de soutien à l’emploi et à l’entreprenariat des jeunes, la lutte contre les inondations, la cherté du loyer restent la priorité des priorités’’.
Pour ‘’faire face à ces priorités et à ces urgences’’, le président de la République ‘’a mis en place un gouvernement d’action, un Gouvernement de combat’’, a-t-il dit.
‘’Combat Contre la cherté de la vie, les inondations ; combat pour l’emploi, la souveraineté alimentaire, la croissance en un mot, pour la satisfaction des besoins des populations’’, a-t-il précisé.
Selon lui, le gouvernement ‘’sera nécessairement un gouvernement de consolidation, en résonance avec les réalisations majeures déjà enregistrées ; un gouvernement en synergie avec les populations, à l’écoute de leurs besoins ; un gouvernement résolument engagé, qui trace un sillon vers l’émergence’’.CGD/OID
Amadou Ba : »Le temps est au travail »
Dakar, 12 déc (APS) – Le Premier ministre a estimé, lundi, que le temps était au travail, en soulignant que le Sénégal avait ‘’un cadre macroéconomique sain et un bon système fiscal ».
‘’Il n’y a pas de temps pour faire autre chose que de travailler », a déclaré le Premier ministre, Amadou Ba lors de sa Déclaration de politique générale devant les députés.
‘’Nous avons un cadre macroéconomique sain avec un bon système fiscal », a t-il dit.
Toutefois, ‘’il y a des réformes » à faire pour ‘’améliorer les recettes ».
Interpellé sur l’endettement, le Premier ministre a assuré que ‘’le pays n’a pas de défaut de paiement’’.
En ce qui concerne le Franc CFA, Amadou Ba a rappelé que ‘’la CEDEAO travaille pour avoir la monnaie ECO au moment opportun (…) ».SKS/OID/AKS
Amadou Ba promet d’être davantage à l’écoute de ses compatriotes
Dakar, 12 déc (APS) – Le chef du gouvernement a promis, dans sa déclaration de politique générale (DPG) faite lundi devant les députés, d’être davantage à l’écoute des femmes et des jeunes, et d’‘’agir au mieux pour contribuer de manière significative à la satisfaction des besoins’’ des populations.
‘’L’humanité n’est accomplie que lorsque les femmes et les hommes placés sur un même pied se complètent en mettant en synergie leurs différences. Les Sénégalais ne peuvent se développer sans les Sénégalaises, et vice-versa. Nous devons davantage écouter les besoins des femmes en termes de reconnaissance de leur personnalité, d’autonomie et de liberté’’, a déclaré le Premier ministre.
‘’Nos jeunes ont soif de liberté et ont un fort besoin d’expression de leur génie créatif dans tous les domaines. Ecoutons-les, motivons-les et impliquons-les (…) Les temps changent, le monde évolue très vite, et c’est normal qu’ils veuillent apporter leur énergie et leur contribution à l’édifice’’, a dit Amadou Ba.
Il ajoute que l’intention qui sous-tend son action ‘’au quotidien est d’agir au mieux pour contribuer de manière significative à la satisfaction des besoins des Sénégalaises et des Sénégalais en traduisant en actes (…) la vision’’ du président de la République, Macky Sall.
Amadou Ba a invité les membres de son gouvernement à ‘’se concentrer sur l’essentiel et à partager l’information dans la clarté et la transparence’’.
Il estime qu’il n’y a ‘’aucun intérêt à dissimuler les difficultés auxquelles nous sommes confrontés, car elles sont la chose la mieux partagée dans notre village planétaire’’.
‘’Il y a des risques qui pèsent sur notre sécurité dans le Sahel, des convoitises sont attisées par les nouvelles ressources pétrolières et gazières, d’autres défis nous interpellent sur les plans sanitaire, environnemental et de la cybersécurité’’, a fait observer le Premier ministre, ajoutant : ‘’Nous devons les affronter avec courage et lucidité.’’
Mais le Sénégal ‘’fera rayonner son génie à la face du monde, si ses enfants se concentrent sur l’essentiel au lieu de s’entredéchirer’’, a dit Amadou Ba.
Le Premier ministre a promis que le gouvernement ‘’se présentera régulièrement [devant les députés] pour rendre compte de l’avancement du programme de travail’’ qu’il est ‘’venu [leur] exposer aujourd’hui’’.
Aussi a-t-il demandé aux députés, ceux de la majorité, de l’opposition, et les non-inscrits à ‘’exercer pleinement’’ leur mission de contrôle de l’action gouvernementale, ‘’de façon consciente et responsable, professionnelle et éthique, dans le respect et la bienveillance’’.
Ba assure que le gouvernement qu’il dirige ‘’privilégiera toujours le travail sur les activités superflues’’ et ‘’ne se laissera pas distraire par les débats sans lendemain’’.
‘’Nous serons jugés sur les actes positifs que nous aurons posés dans l’intérêt du Sénégal, et non sur les émotions négatives qu’on aura suscitées ou entretenues. En cas de profondes divergences, ne cherchez pas à avoir raison mais à être en paix comme nous l’enseignent les sages’’, a-t-il suggéré.
‘’Nous devons bien communiquer avec nos compatriotes sur l’ensemble des questions, dans le respect et la bienveillance. Par notre conduite exemplaire en tant que ministres parlementaires, élus locaux, représentants de l’administration, nous contribuerons à élever le niveau de conscience républicaine et citoyenne dans notre pays’’, a dit Aamadou Ba.
Il a ajouté : ‘’La nation sénégalaise nous observe et attend de nous responsabilité, détermination et action. Il nous incombe de créer, par l’exemple, les conditions de la réussite.’’BK/ESF
Amadou Ba : »Le gouvernement continuera la mise en oeuvre des politiques de jeunesse »
Dakar, 12 déc (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a assuré, lundi, que le gouvernement continuera la mise en œuvre des politiques d’éducation et de formation aux métiers au profit de la de jeunesse sénégalaise.
‘’Le gouvernement continuera donc la mise en ceuvre des politiques de jeunesse conçues par le chef de l’État Macky Sall, en termes d’éduca-tion, de formation aux métiers », a-t-il dit lors de la Déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
Selon Amadou Ba, l’emploi et l’auto-emploi des jeunes font partie des préoccupations majeures que le président de la République Macky Sall a demandé au gouvernement de ‘’prendre à bras-le-corps ».
Il a affirmé que le gouvernement sera à l’écoute des populations et des préoccupations de la jeunesse.
C’est pourquoi, a t-il ajouté, le gouvernement ‘’entend libérer le potentiel de la jeunesse de notre pays ».
‘’La jeunesse sénégalaise, consciente et exigeante, est un atout lorsque toutes ses potentialités sont valorisées à travers sa réelle implication dans le développement de la société », a soutenu le PM.
Il a assuré que la qualification professionnelle et l’accès à l’emploi seront des priorités, ‘’en particulier dans les banlieues et les zones rurales ».
Amadou Ba a donné en exemple le 3FPT qui a pris en charge la formation professionnelle et technique des jeunes pour un montant cumulé de 167 milliards entre 2015 et 2022.
Pour 2023, un montant de 30 milliards est inscrit au budget pour le 3FPT, a-t-il annoncé.
La DER/FJ a créé, depuis 2018, plus de 100 mille emplois directs et 200 mille emplois indirects, a souligné le PM.
Selon lui, ‘’l’impact de la DER/FJ sera renforcé afin de permettre aux jeunes de créer davantage d’activités génératrices de revenus ».
Elle va continuer, en plus du nano-crédit et de l’autonomisation, ses actions de financement des projets structurants, selon le Premier ministre. FKS/OID
Amadou Ba : ’C’est un gouvernement de combat et de consolidation, pour aller vers l’émergence’’
Dakar, 12 déc (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a déclaré, lundi, à Dakar, diriger un gouvernement de combat et de consolidation des efforts fournis par l’économie sénégalaise pour atteindre l’émergence.
‘’Notre combat sera nécessairement un combat de consolidation, en résonance avec les réalisations majeures déjà enregistrées. Notre combat sera aussi [celui d’un] gouvernement en synergie avec les populations, à l’écoute de leurs besoins’’, a dit M. Ba aux députés réunis en séance solennelle pour sa déclaration de politique générale (DPG).
‘’Ce sera un gouvernement résolument engagé, qui trace un sillon vers l’émergence’’, a-t-il promis en parlant ensuite de ‘’la cohérence des politiques, des stratégies, des réformes, des programmes et projets que nous allons élaborer et mettre en œuvre ensemble, pour le bien du Sénégal’’.
Amadou Ba ajoute que ‘’le gouvernement de combat sera d’abord (…) un gouvernement de consolidation des performances économiques, diplomatiques, sportives, de consolidation des acquis sociaux, de consolidation de l’Etat républicain’’.
Les ‘’priorités’’ sont nombreuses pour l’équipe gouvernementale qu’il dirige, a reconnu Amadou Ba, estimant que ‘’le réalisme exige de procéder avec organisation et méthode, les objectifs ne pouvant être atteints que graduellement’’.
La réduction du coût de la vie, l’emploi, l’entrepreneuriat des jeunes et la lutte contre les inondations font partie des priorités de son gouvernement, a-t-il précisé en faisant sa DPG.ADL/BK/ESF
Amadou Ba : ‘’La liberté de la presse n’est pas absolue’’
Dakar, 12 déc (APS) – Les libertés, notamment celles d’expression, d’information et de la presse sont des droits qui « ne sont pas absolus », a soutenu le Premier ministre, Amadou Ba, lors de sa déclaration de politique générale (DPG), lundi, devant les députés.
“Notre pays a une longue tradition de protection des droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression, la liberté d’information et la liberté de la presse. Cependant, ces droits ne sont pas absolus”, a souligné M. Ba.
“La responsabilité et la redevabilité en sont les corollaires. Ils (les droits et libertés) s’exercent dans le strict respect des lois en vigueur et en conformité avec les règles d’éthique et de déontologie”,a argué Amadou Ba.
Il considère les réseaux sociaux comme “une incontestable avancée” de la liberté d’expression.
“En revanche, souligne le Premier ministre, force est de constater que les libertés de communication et d’expression offertes par les réseaux sociaux génèrent des abus inacceptables : violation de la vie privée, messages de haine, fausses informations, diffamation, harcèlement, appels à la violence, propagande terroriste”.
“Face à tant de dérives malheureuses, notre société s’interroge, s’inquiète et s’alarme”, a ajouté Amadou Ba.
Selon lui, le président de la République a demandé au gouvernement de réfléchir à “un dispositif de régulation des réseaux sociaux et du cyberespace”.
De “larges concertations” seront menées dans le but de “concilier la liberté d’expression avec le droit” des citoyens d’être protégés de l’injure, de la diffamation et du harcèlement sur les réseaux sociaux, a annoncé le Premier ministre.
“Nous partageons tous l’idéal de liberté, qui a toujours guidé les pas de notre nation, sans hésitation ni incertitude. Cet idéal sera protégé, tout comme l’ordre public sera maintenu”, a-t-il assuré.SKS/ESF/BK
LES ASSURANCES D’AMADOU BA
https://www.sudquotidien.sn En matière d’éducation et de santé, Amadou Ba a décliné les grandes orientations de son gouvernement
Devant les députés de l’Assemblée nationale, le Premier ministre Amadou Ba a consacré hier, lundi 12 décembre, sa déclaration de politique générale aux grands défis qu’il entend relever autour du gouvernement. Il a ainsi détaillé la feuille de route de son gouvernement en matière de santé et d’éducation.
Pendant plus d’une heure, le Premier ministre a décliné la feuille de route de l’Exécutif, détaillant avec plus ou moins de précision les réformes que son gouvernement souhaitait conduire pour le développement du pays. Ainsi, en matière d’éducation et de santé, Amadou Ba a décliné les grandes orientations de son gouvernement. « L’éducation sera ainsi au premier plan de notre action et j’entends m’y intéresser personnellement, d’abord par conviction, et ensuite par devoir », a–t-il tenu à préciser devant les députés. Sur ce, le chef du gouvernement entend mettre en œuvre plusieurs actions pour « bâtir une école du futur ». « À cet égard, Il poursuivra l’œuvre de rénovation entreprise afin de mettre en valeur notre plus importante ressource : le capital humain. Le numérique éducatif, la réforme des curricula doivent aider à former les Sénégalais de demain, pour faire d’eux, des citoyens engagés, des travailleurs qualifiés et des génies innovateurs, capables de faire face aux exigences de leur époque. Voilà l’enjeu et voilà, pour le Gouvernement, ce qui constitue un réel défi », a déclaré le Premier ministre.
Amadou Ba dit également porter son combat sur l’adéquation des formations avec des exigences réelles du marché.
A l’en croire « notre économie ne peut se développer sans une main d’œuvre compétente, en nombre suffisant et disponible préalablement à la création des emplois ». Dans son discours, le chef du gouvernement a évoqué l’enseignement arabe et religieux. « Le Président de la République Macky Sall demeure sensible aux vertus et principes qui ont fait rayonner notre pays dans le monde. C’est ainsi d’ailleurs qu’il a donné instruction au Gouvernement de procéder au recensement des daaras et de leur affecter 20% de la subvention destinée aux établissements d’enseignement », a indiqué Amadou Ba.
Dans le volet consacré à la santé, le Premier ministre a fait part de sa volonté de prendre à bras-le-corps les préoccupations. « Ma conviction profonde est que la santé n’est pas un bien marchand, encore moins un luxe ; il s’agit d’un besoin humain fondamental et un droit social. C’est la raison pour laquelle, le programme de la carte d’égalité des chances sera évalué et étendu. De même, la prise en charge médicale des soins coûteux des personnes et groupes vulnérables sera renforcée », a dit Amadou Ba. Il ajoute : « L’offre de service de santé sera améliorée en quantité et en qualité ; elle sera élargie et rendue plus accessible. Le Programme de digitalisation du système de santé va bénéficier d’un budget de 34 milliards. La réforme hospitalière va renforcer la territorialisation de l’offre de soins et la création de centres d’excellence pour une spécialisation et la modernisation des services des urgences ».
Le Premier ministre dit également inscrire son mandat dans la poursuite de la mise à niveau des blocs opératoires et de services de néonatologie ainsi que la construction et la réhabilitation des centres, postes de santé et brigades d’hygiène et le renforcement du Programme élargi de vaccination. Dans ce même ordre d’idées de développement du secteur de la santé, Amadou Ba entend poursuivre les efforts de renforcement des effectifs du personnel médical. Mariame DJIGO
La question du 3e mandat relève de »la responsabilité individuelle » (Amadou Ba)
Dakar, 12 déc (APS) – La question du troisième mandat relève de »la responsabilité personnelle’’, a répondu Amadou Ba lundi aux différentes interpellations des députés de l’opposition sur sa position dans ce débat.
‘’Je le dis (…) la question du troisième mandat est une question de responsabilité personnelle. Celui qu’il concerne ne s’est pas encore prononcé ! Chacun a le droit de dire ce qu’il pense, mais il n’est interdit à aucun Sénégalais d’en parler ’’, a souligné le Premier ministre
Citant certaines dispositions de la Constitution, Amadou Ba a insisté sur le fait que la durée du mandat présidentiel était de cinq ans et que nul ne pouvait faire plus de deux mandats consécutifs.
‘’Laissons les choses aller, pourquoi vouloir en parler aujourd’hui sur qui va être candidat ou pas ? Quel intérêt cela a pour le Sénégal ? Quel sens y a-t-il pour le Sénégal ? Laissons le libre jeu, les Sénégalais peuvent choisir’’, s’est interrogé Amadou Ba.
Il a ajouté : ‘’Chaque candidat passera au Conseil Constitutionnel qui publiera la liste des candidats et ‘’c’est le peuple qui tranchera, le peuple a toujours tranché’’
Le Premier ministre répondait ainsi aux questions des députés Aminata Touré et de Barthélémy Diaz entre autres élus ayant soulevés la question.
FKS/AKS/ASB
Amadou Ba : ‘’Notre démocratie est mature et majeure’’
Dakar, 12 déc (APS) – La démocratie sénégalaise est ‘’mature et majeure’’, a déclaré, lundi, à Dakar, le Premier ministre, Amadou Ba, dans sa déclaration de politique générale (DPG), estimant que la configuration actuelle de l’Assemblée nationale en est une preuve.
‘’Notre démocratie est mature et majeure, la configuration actuelle de l’Assemblée nationale le démontre’’, a -t-il dit au début de la présentation de sa DPG aux députés réunis en séance solennelle.
En parlant de la configuration actuelle de l’institution parlementaire, le chef du gouvernement fait allusion à la quasi-égalité de sièges entre l’opposition et la majorité présidentielle, depuis les élections législatives du 31 juillet dernier.
‘’Nous avons besoin de nous écouter devant les joies et les souffrances vécues par les populations’’, a ajouté le Premier ministre, estimant que le pouvoir et l’opposition doivent, même s’ils ne peuvent pas se mettre d’accord, travailler ensemble pour les populations.
‘’Cela constitue la richesse de notre démocratie’’, a-t-il souligné.
Ba est d’avis que ‘’pour être durable et vivre dans la paix, une nation se construit [d’abord] avec (…) l’amour de soi et des autres ».
‘’Je viens avec humilité et sérénité pour sacrifier à la déclaration de politique générale’’, a-t-il fait remarquer, ajoutant souhaiter que ‘’la solennité de l’événement n’enlève en rien la cordialité de nos relations’’.
Amadou Ba a été nommé Premier ministre le 17 septembre 2022.SKS/ESF/BK
Amadou Ba s’engage pour une gouvernance concertée
Dakar, 12 déc (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, faisant lundi sa déclaration de politique générale (DPG) devant les députés, a réaffirmé la volonté du gouvernement de continuer à conduire l’action publique ‘’de façon concertée’’.
S’exprimant devant les députés réunis en séance solennelle, il assure que, conformément aux orientations qu’il a reçues du président de la République, le gouvernement va continuer à conduire l’action publique ‘’de façon concertée, au service d’un Sénégal uni au-delà de sa diversité’’.
De cette manière, chaque citoyen ou acteur politique aura l’opportunité de mettre son expertise au service de l’intérêt général. Une nation, a-t-il dit, ne se construit pas sur ‘’la colère », “les invectives”, “la médisance” et « la calomnie’’, mais dans l’amour de soi des autres, notamment ‘’l’amour inconditionnel de la patrie’’.
La configuration actuelle de l’Assemblée nationale, où l’opposition et la majorité présidentielle sont quasiment à égalité de sièges, lance aux acteurs politiques ‘’un défi de conscience et de responsabilité’’.
Elle les invite à ‘’cultiver l’art du dialogue contradictoire’’.
Au début de sa DPG, Amadou Ba a rendu hommage à ses prédécesseurs, aux chefs coutumiers et traditionnels, et aux leaders d’opinion.
Il a fait part de ses ‘’sentiments respectueux’’ avec les forces de défense et de sécurité, ‘’pour leur esprit républicain’’.
Le Premier ministre a eu une pensée pour les personnes qui souffrent ou sont en difficulté, les femmes victimes de violence ou qui perdent la vie en la donnant, les personnes vivant avec un handicap aussi.BT/BK/ESF
Assemblée nationale : le groupe Yewwi annonce une motion de censure contre le gouvernement
Dakar, 12 déc (APS) – Birame Souleye Diop, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan-wi (opposition), a annoncé, lundi, à l’Assemblée nationale, qu’une motion de censure allait être déposée contre le gouvernement.
« Nous députés de Yewi Askan comptons déposer une motion de censure contre votre gouvernement », a-t-il notamment indiqué au Premier ministre, Amadou Ba après qu’il a fait sa déclaration de politique générale.
Le président d’un des deux groupes parlementaires de l’opposition n’a pas, pour autant, donné davantage d’informations sur ce projet de motion de censure SKS/FKS/AKS
Yewwi Askan Wi attend du Premier ministre des réponses sur ‘’le recul de la démocratie’’
Dakar, 12 déc (APS) – Le groupe Yewwi Askan Wi (YAW) de l’Assemblée nationale attend du Premier ministre des réponses sur « l’Etat de droit », « le recul de la démocratie » et « la souveraineté économique », a déclaré le député Abass Fall.
“Nous attendons qu’il apporte des réponses aux questions sur l’Etat de droit, la justice, la souveraineté économique, la souveraineté alimentaire”, a dit M. Fall à la Radiotélévision sénégalaise (RTS).
“Il y a énormément de questions sur lesquelles nous allons revenir. Mais ce qui nous intéresse le plus, c’est l’Etat de droit et le recul démocratique que nous avons constaté dans ce pays”, a ajouté le député de YAW.
Le groupe parlementaire dont il est membre veut “des réponses fermes” du Premier ministre aux questions des députés sur ces thèmes.
La déclaration de politique générale d’Amadou Ba sera “un moment d’échanges démocratiques”, a poursuivi Abass Fall, député élu de Dakar et militant de Pastef-Les Patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor (sud).
Fall appelle les groupes parlementaires et les députés non-inscrits à la “sérénité”, et le Premier ministre à « ne pas céder à l’émotion ».
Nommé chef du gouvernement le 17 septembre dernier, Amadou Ba fait sa déclaration de politique générale, ce lundi, devant les députés réunis en séance solennelle.OID/ESF/BK
Economie solidaire : Victorine Ndèye salue les perspectives déclinées par le PM
Dakar, 13 déc (APS) – La ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Victorine Ndèye, dit se réjouir des instructions du Premier ministre, Amadou Bâ, demandant au gouvernement d’accompagner davantage le secteur dont relève son département, en vue notamment de contribuer au développement des terroirs.
“Pour ce qui est de l’économie solidaire, nous nous réjouissons de l’invite du Premier ministre qui a dit qu’il va instruire son gouvernement d’accompagner ce secteur, porteur d’un modèle de développement harmonieux », pour ”plus de cohérence » entre les différents secteurs, a-t-elle déclaré.
Il s’agit de « mettre beaucoup plus en avant l’économie sociale et solidaire qui participe à vraiment développer les différents terroirs’’, a dit la ministre de la Microfinance à des journalistes, lundi, en marge de la déclaration de politique générale du Premier ministre, Amadou Ba.
Selon Victorine Ndèye, “l’économie sociale et solidaire s’intéresse aux acteurs” du développement à la base, lesquels “sont dans la pêche, l’agriculture, l’artisanat. Et ces acteurs, on doit les accompagner”.
S’agissant de la déclaration de politique générale prononcée devant les députés, elle se dit plus que jamais convaincue des perspectives déclinées par le chef du gouvernement.
“Sur toute la ligne, j’ai noté une grande cohérence dans cette déclaration de politique générale du Premier ministre. On va consolider les acquis pour apporter des solutions aux préoccupations des populations”, a-t-elle conclu.CGD/BK
3ème mandat : Mimi Touré charge le PM à confirmer que Macky est out pour 2024
https://senego.com La question du 3ème mandat s’est encore invité à l’Assemblée nationale, ce lundi 12 décembre. E c’est Mme Aminata Touré qui est revenue à la charge face au Premier ministre qui procédait lundi à sa Déclaration de politique générale.
3ème mandat…
«
Il faut qu’on respecte la Constitution… Et j’aimerais savoir, je ne suis pas la seule d’ailleurs, si le Président Macky Sall partira en février 2024. Car c’est la Constitution qui a dit que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. M. le Premier ministre, vous êtes un intellectuel et je suis sûr que vous apporterez une réponse claire à ma question et on ne s’attend pas à un : ‘Ni Oui Ni Non’…« , a réagi Mimi Touré.
Un budget sur 12 mois…
D’après elle, si le président Macky Sall décide de partir en février 2024, le plan d’action de l’actuel PM ne s’étend plus sur 14, mais plutôt sur 12 mois. «
A cet effet, il faudra rendre compte aux Sénégalais sur votre budget (sur ces 12 mois)« , a-t-elle exhorté.
Elle demande ainsi au Premier ministre «
de prendre son courage à deux mains et confirmer que le Président ne peut faire plus de deux mandats consécutifs« .
Mimi ose et réussit son allocution. Découvrez ce qu’elle a demandé au PM (Vidéo)
https://senego.com La troisième candidature du président Macky Sall est apparemment le casse-tête de l’ancienne première ministre Aminata Touré. Sait-elle ce que les Sénégalais ne savent pas ? En tout cas, «trahi» par le chef de l’État, Aminata Touré ne cesse d’agiter cette question qui taraude l’esprit des Sénégalais. Présente à l’Assemblée où se déroule présentement la déclaration de politique générale du Premier ministre Amadou Ba, elle lui a demandé de répondre clairement à cette question, puisqu’ils étaient ensemble en 2016 partout dans le Sénégal, pour rassurer les Sénégalais sur l’impossibilité de briguer un 3e mandat.
Guy Marius Sagna à Amadou Ba : «Vous avez servi une déclaration de Politique indigne…» (vidéo)
https://senego.com Guy Marius Sagna ne rate jamais une occasion de dire ses vérités au président Macky Sall ou aux membres de son gouvernement.
Ce Lundi, après la déclaration de politique générale, le député a taclé Amadou Ba, sur ses propos de continuer l’œuvre des précédents gouvernement de Macky dont les résultats, selon Guy Marius, sont le chômage, les maladies, la pauvreté et l’émigration irrégulière entre autres…
Abdou Mbow charge Guy Marius Sagna et Cie : «ce sont des activistes et propagandistes qui veulent installer d’autres terroristes dans ce pays»
https://actusen.sn Responsable politique de l’Alliance pour la république (Apr) à Thiès et député à l’Assemblée nationale, Abdou Mbow a pris, ce lundi la défense du premier ministre, Amadou Ba, qui après avoir présenté sa déclaration de politique générale, a été sévèrement attaqué par l’opposition parlementaire. «Le pays est en danger et ceux qui ont en train de crier haut et fort ‘’France Dégage’’, ou autre, ils sont dans le processus de changer de maître parce que ce sont des activistes, des propagandistes, des gens qui n’ont sans foi ni loi et qui sont en train de changer totalement de maître pour demain installer d’autres terroristes dans ce pays», a déclaré, Abdou Mbow, s’adressant à Guy Marius Sagna et Cie.
«Le pouvoir que nous avons, on ne l’a pas ramassé et ces gens de l’opposition ne sont pas venus à l’Assemblée nationale pour défendre les intérêts du pays mais ils veulent boycotter le fonctionnement de l’Etat. Mais leur plan ne passera pas. Au lieu de parler des chantiers et des infrastructures, ils nous fatiguent sur le troisième mandat. Et le moment venu, le président va édifier les sénégalais sur cette question», ajoute Abdou Mbow. Aussi, renchérit le parlementaire qui avertit le premier ministre, «nous avons en face une opposition qui malheureusement ne fait que dans l’invective et la calomnie. Elle ne comprend absolument rien du tout».
Mansour SYLLA
Présidentielle 2024, Cheikh Seck : «le président de la république sera bel et bien candidat, parce que c’est une demande sociale»
https://actusen.sn Le débat sur le troisième mandat s’est beaucoup invité, ce lundi à l’Assemblée nationale, lors de la déclaration de politique générale. Et ce sont les députés de l’opposition qui ont soulevé cette question pour interpeller le premier ministre, Amadou Ba. Suffisant pour que le député Cheikh Seck de la coalition Benno Bokk Yakaar de déclarer le président Sall sera bel et bien candidat en 2024. «Monsieur le ministre, il y a des questions sur lesquelles, vous n’êtes pas tenus de répondre. Celui qui veut parler du premier mandat, n’a qu’à s’adresser au président de la république. Il a dit qu’il se prononcera le moment venu mais nous nous anticipons dans la prononciation», explique le parlementaire.
Puis il ajoute : «le président de la république sera bel et bien candidat, parce que c’est une demande sociale et nous porterons cette candidature. En 2024 nous allons gagner l’élection et nous allons encore récupérer le pays. Vous dites que nous sommes minoritaires et que nous ne représentons que 46 %, pourquoi, il faut avoir peur», s’interroge Cheikh Seck. S’adressant aux députés de l’opposition, Cheikh Seck dira ceci : «le peuple vous a vomi et il ne peut plus de vous et vous le savez très bien. Le peuple a besoin d’hommes lucides, sereins et tranquilles. Mais le peuple n’a pas besoin de brigands. Avant de parler de candidature, il faut régler d’abord le problème qui vous oppose à Adji Sarr».
Mansour SYLLA
Diouf Sarr à Amadou Ba : «votre budget 2023 de 6400 milliards, soit trois fois le budget de 2012 est véritablement un budget de solution»
https://actusen.sn Quelques mois après sa nomination à la tête du gouvernement, le premier ministre Amadou Ba, était, ce lundi à l’Assemblée nationale pour faire sa déclaration de politique générale. Mais le programme que l’ex-argentier de l’Etat a présenté devant les parlementaires, est séduisant dans la forme et très convaincant dans le fond, si on en croit le député Abdoulaye Diop Sarr.
«Vous êtes revenus sur les préoccupations qui ont traversé nos séances en commission et en plénière. En réitérant les priorités que vous avez annoncées dès votre nomination à savoir le combat contre la cherté de la vie, l’autosuffisance alimentaire, l’emploi des jeunes…, vous nous rassurez sur la capacité du gouvernement à prendre en charge les effets indus des chocs exogènes à savoir la Covid-19 et la guerre Russo-ukrainienne», se réjouit le premier vice-président de l’Assemblée nationale.
D’après le maire sortant de Yoff, avec une croissance projetée de 10,1%, le peuple sénégalais demande au président de la république, Macky Sall de poursuivre dans la consolidation des acquis économiques mais en ne laissant personne sur le trottoir.
«C’est pourquoi, je vous félicite pour le renforcement de la subvention à l’énergie, pour la consolidation des bourses de sécurité familiale, des gratuités dans la santé, du renforcement des programmes du Pudc et du Puma. Votre budget 2023 de 6400 milliards, soit trois fois le budget de 2012 est véritablement un budget de solution. Le Sénégal que vous avez dessiné aujourd’hui, c’est un Sénégal résolument destiné à l’émergence», indique le député. Abdoulaye Diouf Sarr.
Mansour SYLLA
Amadou BA, un PM sans bureau?
http://www.walf-groupe.com Aphone depuis le début du marathon budgétaire pour avoir été envoyé superviser la coupe du monde au Qatar, Cheikh Abdou Bara Dolly MBACKE s’est « rattrapé » hier lors du passage du Premier ministre à l’hémicycle.
Et c’est pour décocher des flèches contre Amadou Bâ.
«Monsieur le Premier ministre, je voudrais vous envoyer un courrier. Mais à quel lieu l’envoyer ? Comme tous les Sénégalais, je ne sais pas où se trouve votre bureau. Ce qui est inconcevable», a cogné le député élu sous la bannière de
Wallu, une coalition de l’opposition.
Une question du député passée sous silence par Amadou BA qui n’y a pas apporté de réponse.
Ndèye Maguette SEYE
Me Oumar Youm rassure Amadou Ba : «Je suis un militant du Sénégal du progrès sous l’ère Macky Sall…»
https://www.dakaractu.com Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar toujours le dernier à prendre parole, s’est félicité de l’allocution du Premier ministre Amadou Ba. Un discours qui rassure et qui reflète bien la vision du président Macky Sall. Evidemment, Me Oumar Youm se dit encore écœuré de voir une force comme l’opposition toujours dans une position nihiliste et qui rejette toujours les propositions qui ne sont développées que pour les citoyens sénégalais. « Je suis bien ce militant du progrès qui réconcilie le Sénégal avec l’espoir… », se réjouit le député en citant les réalisations et les programmes sociaux économiques que le président Macky Sall a débutés depuis 2012.
Le Sénégal que souhaite le député et président de groupe parlementaire de la majorité présidentielle, est celui qui met la république au cœur des actions et qui favorise la démocratie dans les pensées et esprits. Par contre, le Sénégal du chaos est à bannir et à rejeter énergiquement…
Cheikh Tidiane Dièye : «La Déclaration de Politique Générale de Amadou Ba doit être rejetée par les députés»
https://senego.com « La Déclaration de Politique Générale fut longue, 79 pages, et poussive », déplore le coordonnateur national de la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg. Selon Cheikh Tidiane Dièye, il a ressenti une insatisfaction, un malaise, à mesure qu’il parlait, sans pouvoir dire exactement d’où venait le problème. Pour lui, la Déclaration de Politique Générale doit être rejetée par les députés. Car elle ne mène nulle part.
Était-il dans le discours »? », s’interroge Cheikh Tidiane Dèye. Pour lui, celui-ci a été creux et n’avait presque rien pour accrocher, élever et faire rêver. Que fallait-il en retenir en fin de compte, au-delà de la promesse d’atteindre un taux de croissance de 10.1% en 2023 que tout le monde sait inaccessible ? Était-il dans le PM lui-même ? », demande-t-il.
Pour le membre de Yewwi Askan Wi, le PM Amadou Ba a manqué d’épaisseur politique, de leadership… « A-t-il évoqué la justice qui est terre ? A-t-il évoqué la mal gouvernance et la non transparence qui ont rendu possible la distribution des marchés d’achats d’armements à des délinquants financiers hors des cadres de régulation ? A-t-il parlé de la destruction programmée de notre démocratie et des menaces que la volonté de son patron de briguer un troisième mandat font courir à notre pays, à sa stabilité, sa réputation ? A-t-il parlé de la torture, de la violence d’Etat, des emprisonnements d’opposants, d’activistes, de journalistes, des disparitions ? », s’interroge Cheikh Tidiane Dièye.
« Je n’ose pas croire qu’il nous prend pour des poissons ignorants et incapables de savoir ce qui est bon pour eux.
Je lui rappelle seulement que si les poissons pouvaient voter, ils ne voteraient certainement pas pour des budgets servant à acheter des hameçons mêmes si ces budgets leur sont présentés comme bons. Dieu est aussi avec les poissons », déclare-t-il.
Ambiance à l’Assemblée nationale : Sur un air de campagne
https://lequotidien.sn Avec la présence des militants sur les gradins, une Assemblée très polarisée, l’ambiance lors de la Dpg ressemblait à une campagne électorale. Les mêmes discours, les mêmes attaques, les mêmes huées et les mêmes excès.
C’est une ambiance de meeting. Cela pousse le président de l’Assemblée nationale à passer assez de temps à rappeler les députés à l’ordre, à lire le Règlement intérieur de l’institution. Lors de la Déclaration de politique générale d’hier du Premier ministre, il lui a fallu crier haut et fort pour calmer le public, qui a pris d’assaut les gradins de l’Hémicycle. «Vous n’avez pas le droit d’applaudir ou de marquer votre désapprobation», claironne-t-il. Il a passé la journée à insister sur ce principe. En vain. Les mêmes spectateurs et députés tenteront de noyer le discours de Mimi Touré dans le brouhaha quand elle a pris la parole pour demander à Amadou Ba si le Président Sall sera candidat en 2014. «Wouuuuuuuuuuuuuuuuuu», scandent des parlementaires et les militants du pouvoir.
Pour un président de l’Assemblée nationale, c’est un travail usant. Elu dans la contestation, il a du mal à asseoir son autorité à l’Hémicycle. Et les députés de l’opposition ne ratent jamais l’occasion pour lui rappeler les conditions de son élection.
Dans le même sillage que Mimi Touré, Barthélemy Dias a voulu aussi connaître la position de Amadou Ba sur une éventuelle candidature de Macky en 2024. Lors de sa deuxième prise de parole, il a voulu faire écouter un audio du chef de l’Etat, qui annonçait qu’il n’allait pas se représenter une troisième fois. Mais, il n’aura pas la latitude de le faire, car le micro lui a été coupé par le président de l’Assemblée. Ce qui lui a fait sortir de ses gonds. «Je vous ai dit que vous êtes une marionnette et je ne bougerai pas d’ici. Il coupe mon temps de parole. Il sait que ce qu’il fait n’est pas normal», martèle le maire de Dakar. Ses collègues lui ont demandé de poursuivre, mais il ne voulait pas l’entendre de cette oreille. «Le Pm a dit qu’il n’a pas entendu le Président. Je voulais lui faire écouter ce que Macky Sall a dit», s’est-il expliqué. Il demande à Amadou Mame Diop une disposition qui interdit le partage d’un audio. «Vous étiez absent, mais on a réglé cette question», lui sert-il de réponse en citant l’article en question contenu dans le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. «Mais, vous utilisez votre portable», balance à nouveau Barth’. «Ce n’est pas ton problème», réplique le maire de Richard-Toll intransigeant sur cette question. «Je vous ai dit que vous êtes une marionnette. Vous avez été élu avec la présence de la gendarmerie, faites-moi partir par la gendarmerie», enchaîne le député de Yaw, furax.
Il a fallu que certains députés de l’opposition viennent le convaincre de descendre de l’estrade. Il a fini par revenir à de meilleurs sentiments.
Par Justin GOMIS – justin@lequotidien.sn
Assemblée nationale : Les journalistes perturbent l’ouverture de la DPG
https://lequotidien.sn L’ouverture de la déclaration de politique générale du premier a été perturbée. Les journalistes arborant des tee-shirts rouges ont scandé « Libérez Pape Alé ».
Cette mini manifestation s’est déroulé tout juste après l’entrée du Premier ministre Amadou et du président de l’Assemblée nationale.
Les journalistes sont appuyés par les députés de l’opposition. Ils se sont levés de leurs sièges en applaudissant, montrant ainsi leur approbation.
Les députés de la majorité ont porté la réplique en scandant le nom de Macky Sall et celui du Premier ministre Amadou Ba. Les élus appartenant à Benno Bokk Yakaar sont relayés par les militants présents dans la salle.
Cette ambiance a duré pendant quelques minutes avant qu’Amadou Mame Diop ne puisse prendre la parole pour introduire le Premier ministre.
Déclaration de politique générale : Deux journalistes interpellés
https://lequotidien.sn Deux journalistes sont arrêtés à l’Assemblée nationale. Il s’agit Nando Cabral Gomis de Sud Quotidien et de Fallou Faye de l’Observateur. Ils sont actuellement à la disposition gendarmes en poste à l’Hémicycle.
Les journalistes sont arrêtés pour avoir scandé « Libérez Pape Alé Niang » à à l’ouverture de la déclaration de politique générale
Ils avaient des tee-shirts rouges et une banderole pour exiger la libération de leur confrère.
Déclaration de politique générale : Les journalistes arrêtés recouvrent la liberté
https://lequotidien.sn Nando Cabral Gomis et Fallou Faye recouvrent la liberté. Ils faisaient partie du groupe de journalistes qui ont perturbé l’ouverture de la déclaration de politique générale. Les journalistes munis de tee-shirts et d’une banderole ont vivement demandé la libération de Pape Alé Niang.
Nando Cabral Gomis travaille au groupe Sud Communication et Fallou Faye au groupe Futurs médias.
Ils ont été auditionnés au poste de la gendarmerie de l’Hémicycle.
LE SORT RÉSERVÉ À DIOP TAÏF ET VITO
https://emedia.sn Après Fadilou Keïta, un autre membre de Pastef a été placé sous mandat de dépôt hier, en l’occurrence Lamine B. Diop Taïf. Alors que Ousmane Diouf Vito a, lui, été placé sous contrôle judiciaire. Une information donnée par Me Khoureyssi Ba qui précise que tous les deux militants de Ousmane Sonko, assistés par Me François Kandjack Senghor, ont été inculpés par le juge du 3ème cabinet. Ils sont sous le coup de l’article 80 du Code pénal.
Réseau des élus locaux du Sénégal : ’Wallu Sénégal’’ se démarque de Yewwi et décide de continuer à faire partie de l’Ams
https://actusen.sn ‘’Wallu Sénégal’’ et ‘’Yewwi Askan Wi’’ sont certes des alliées. Mais les deux Coalitions adoptent des postures différentes sur plusieurs questions. ‘’SourceA’’ qui a fait ce constat, dans sa parution de ce mardi, précise que les libéraux ont décidé notamment de décliner l’invite de ‘’Yaw’’ à rejoindre le Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels). Tout en optant pour la poursuite de l’aventure avec l’Association des maires du Sénégal (Ams). A en croire le journal, pour justifier leur refus d’adhérer au ‘’Reels’’ de la bande à Sonko, le Pds et ses camarades disent qu’ils ne veulent pas fragiliser les institutions
Dossier Sweet Beauty : les confidences de l’ex capitaine Touré au Doyen des juges
https://www.sudquotidien.sn Près d’une semaine après la confrontation dans le bureau du Doyen des juges entre Ousmane Sonko et Adji Sarr qui accuse le président de Pastef de viol et menaces de mort, l’ex capitaine de la gendarmerie,
Seydina Oumar Touré a été entendu hier par le Doyen des juges.
L’ancien agent de la Section de recherches de Colobane a campé sur sa position, en maintenant ses déclarations rapporte Libération. Oumar Touré, qui fut de ceux qui ont mené l’enquête sur l’affaire « Sweet Beauty », a également remis en cause la conduite de l’ancien procureur Serigne Bassirou Guèye dans ce dossier.
L’ex capitaine Touré a évoqué quelques points saillants du dossier. «
Au cours de l’audition d’Adji Sarr, elle m’a dit : ‘‘Tonton, est-ce que je n’aurai pas de problèmes dans cette affaire? Je ne veux pas que ma patronne qui est à l’hôpital Fann soit au courant’’. Je lui demande sa pièce d’identité nationale. Elle m’a dit que celle-ci est fausse, car elle y a 20 ans alors que son âge réel est de 17 ans», avait révélé le désormais ex enquêteur de la section de recherches.
Quant aux prélèvements effectués sur Adji Sarr, le capitaine Touré indique qu’ils « ne sont pas crédibles ». Car, ils ont été effectués avant la réquisition. « On ne sait pas d’où vient ce prélèvement donc c’est une preuve qui peut être remise en cause », précise-t-il.
Sur l’audition de Sidy Ahmed Mbaye, il explique :
« Quand j’ai fini avec Adji Sarr, il fallait maintenant entendre un de ses amis, Sidy Ahmed Mbaye. Quand je l’ai entendu, ils sont d’abord sortis. Puis, le capitaine Diouf est venu dans mon bureau. Je lui ai expliqué ce qui s’est passé. Il a participé à l’audition. A la fin, Sidy Mbaye aussi a eu peur, parce que le capitaine a posé des questions rigoureuses. Puis le capitaine est parti, car il avait été appelé sur une autre affaire. Sidy Ahmed Mbaye a signé le Pv en me demandant s’il n’aura pas de problèmes. Je lui ai dit que si ce qu’ils disent est vrai, il n’y a pas de problème par ce que ici les gens sont impartiaux. »
Quant au processus d’enquête, le capitaine Touré a parlé d’une certaine pression exercée sur eux par le parquet :
« La procédure de l’enquête a été bâclée dans la mesure où le procureur nous a mis une pression à tel point qu’on ne pouvait pas terminer les procès-verbaux. Il y a des choses qu’on a omises. Dans cette affaire, la gendarmerie est restée debout », dit le capitaine Oumar Touré.
A signaler que Seydina Oumar Touré figure dans la liste des personnes dont les avocats de Ousmane Sonko réclamaient l’audition. Il est l’auteur du premier procès-verbal d’enquête de l’affaire Sweet Beauty. Il sera radié de la gendarmerie après qu’il s’est publiquement prononcé sur le dossier.
Sonko-Adji Sarr : le Doyen des juges ouvre quatre nouvelles pistes
https://www.sudquotidien.sn L’enquête sur l’affaire Sweet Beauty semble avoir pris un coup d’accélérateur depuis la confrontation entre Adji Sarr et Ousmane Sonko, jeudi dernier. Le Doyen des juges a entendu hier, lundi, l’ex-capitaine de la gendarmerie Seydina Oumar Touré. Ce dernier, alors en poste à la Section de recherches, était chargé du dossier.
Libération informe que la gendarme radié n’a pas varié dans ses déclarations. Le journal rapporte qu’il aurait réitéré ses propos remettant en cause, notamment, la conduite de Serigne Bassirou Guèye, procureur de la République au moment de l’éclatement de l’affaire.
Le Doyen des juges compte aller plus loin. Quatre nouvelles pistes sont annoncées.
Libération précise que le magistrat va entendre tour à tour le marabout «MC Niasse», ce mardi, et, avant la fin de la semaine, «Madame Tall». Cette dernière s’était présentée comme l’ancienne patronne de Adji Sarr.
Ce n’est pas tout. La même source annonce que le juge a émis deux réquisitions dans le but d’éclairer davantage sa lanterne. L’une a été adressée à la Section de recherches, pour obtenir les déclarations de Adji Sarr le jour du dépôt de sa plainte, et l’autre à l’Hôpital Général Idrissa Pouye (ex-CTO).
Convocation des députés Massata Samb et Mamadou Niang : les députés de l’opposition assiègent la DIC pour soutenir leurs collègues
https://www.dakaractu.com Après l’agression de la députée membre du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Amy Ndiaye Gniby, au sein de l’hémicycle, les députés Massata Samb et Mamadou Niang (PUR) ont été convoqués ce mardi 13 décembre 2022 à la Division des Investigations Criminelles pour répondre de leurs actes.
À cet effet, leurs collègues députés de l’opposition sont venus leur apporter soutien et assistance…
LES PIQUES DE L’AS DE CE MARDI
SenePlus | Publication 13/12/2022
Le tueur de Mbour était conducteur de Jakarta à Thiès
Aly Kouyaté, le tristement célèbre tueur de Mbour, avait aussi un pied à Thiès où il était d’ailleurs conducteur de moto Jakarta. Selon ses collègues Jakartamen, il fréquentait l’arrêt jakarta situé aux environs du poste de police de proximité de Nguinth. Les mêmes sources révèlent d’ailleurs qu’il est marié à deux femmes et habitent aussi à Nguinth. Selon les témoignages des conducteurs de Jakarta de cet arrêt, rien dans son comportement au quotidien ne pouvait présager un tel massacre commis en plein jour à Mbour. En effet, il était toujours bien sapé et changeait souvent de moto.
Le ministre de la Culture condamne les tenues des Brésiliennes
Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique entre dans la danse des brésiliennes. Aliou Sow dénonce les images qu’ils considèrent comme dégradantes et contraires à nos mœurs des danseuses qui ont ponctué la cérémonie du Gala Chic et Glamour qui s’est tenue ce samedi 10 décembre 2022 au King Fahd Palace. Devant une telle situation, heurtant profondément nos valeurs culturelles, le ministre de la Culture, indique-t-on dans un communiqué, tient à porter à l’attention de l’opinion qu’il désapprouve et condamne fermement de telles dérives comportementales qui sont totalement en déphasage avec nos réalités sociétales. Aussi, tient-il à informer les acteurs culturels et promoteurs d’événements culturels que l’ouverture et la disponibilité du ministère à les accompagner et à soutenir leurs activités ne sauraient être une autorisation pour la promotion de contenus contraires à nos valeurs et croyances. Dorénavant, prévient Aliou Sow, tout bénéficiaire d’appui financier et logistique du ministère pour une activité culturelle et tout promoteur d’un événement, dans un des lieux de diffusion relevant de la tutelle ou de la responsabilité du ministère, devra au préalable s’engager par écrit, à ne pas exhiber ou promouvoir des attitudes contraires à nos valeurs, mœurs et réalités culturelles. Le non-respect d’une telle démarche entraînera la restitution des appuis reçus, menace le ministre de la Culture.
Mandat de dépôt pour Diop Taïf et contrôle judiciaire pour Vito
Arrêtés depuis le mardi 6 décembre lors de l’audition sur le fond de Ousmane Sonko, ces deux jeunes patriotes Lamine B. Diop alias Taïf et Ousmane Diouf alias Vito ont été finalement édifiés hier sur leur sort par le juge d’instruction du 3e cabinet. Depuis lors, ces militants de Pastef valsaient entre le violon de la police et la cave du Palais de justice Dakar. Ils ont été entendus hier en présence de Me François Kandjack Senghor. Ils sont inculpés du chef de l’article 80 du code pénal. Lamine B. Diop alias Diop Taïf est placé sous mandat de dépôt et Ousmane Diouf alias Vito est sous contrôle judiciaire. Pour rappel, ces deux jeunes de Pastef ont été surpris en train de faire un live par un garde pénitentiaire vers les alentours de la prison de Rebeuss. On leur reproche d’avoir filmé les murs de la prison.
Les deux députés du PUR à la DIC aujourd’hui
Les deux députés du parti PUR qui étaient annoncés en fuite sont réapparus hier à l’hémicycle lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre Amadou Ba. Mais à leur sortie de l’Assemblée nationale, les véhicules de Massata Samb et Mamadou Niang étaient pourchassés à vive allure par la police. C’est ainsi que le coordonnateur du PUR, Youm, leur a demandé de faire demi-tour pour éviter un accident et d’aller à la Division des Investigations Criminelles (DIC). C’est ainsi qu’ils sont allés à la Dic. Le commissaire leur a demandé de rentrer et de revenir aujourd’hui à 10h. Cheikh Ahmed Tidiane Youm pense que les policiers n’avaient pas à suivre les députés qui n’ont jamais fui contrairement à ce qu’on rapporte. A l’en croire, ses camarades de parti étaient en repos après l’incident car l’un dispose d’un ITT de 11 jours et l’autre de 21 jours. Les deux parlementaires sont accusés de violence sur leur collègue Amy Ndiaye, maire de Gniby. A souligner aussi qu’ils ont déposé une plainte contre la député Amy Ndiaye avec à l’appui deux certificats médicaux.
Bamba Kassé rétabli par le nouveau patron de l’APS
Fin de galère pour le secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé. Le nouveau directeur général de la Société Nationale Agence de Presse Sénégalaise (SN-APS), Thierno Amadou Sy, a pris une note de service pour lever sa suspension. Pour rappel M. Kassé était en contentieux avec l’ancien directeur général de l’Aps, Thierno Birahim Fall qui avait suspendu son salaire depuis le 3 février 2020
Pourvoi du maire de Ronkh
A l’instar de beaucoup de communes, le bureau municipal de la commune de Ronkh n’a pas respecté la parité. C’est ainsi que les sieurs Silèye Mody Diallo, représentant la coalition and liggey sunu gokh, dans la commune de Ronkh, et Aboubacry Datt avaient saisi la Cour d’Appel de Saint-Louis. Celle-ci a tranché en leur faveur en demandant la dissolution du bureau municipal. Le Sous-Préfet de Ndiaye transmet au maire Amadou Tidiane Ndiaye la décision de la Cour d’Appel de Saint-Louis relative à l’annulation de l’élection de leur bureau municipal. L’autorité invite le maire à prendre les dispositions nécessaires pour réunir le conseil municipal afin de procéder à l’élection d’un nouveau bureau en respectant la parité homme-femme. Seulement, l’édile de Ronkh n’est pas prêt à se plier. C’est ainsi que son avocat Me Cheikh Ahmed Tidiane Diouf a saisi la cour suprême. Elle a saisi les sieurs Silèye Mody Diallo, représentant de la Coalition and liggey sunu gokh, dans la commune de Ronkh et Aboubacry Datt électeur afin qu’ils présentent leurs mémoires dans 15 jours.
Des arrestations dans l’affaire du sextape des élèves de Sacré-Cœur
Des têtes ont commencé à tomber suite à la sextape impliquant des élèves du Collège Sacré-Cœur. Agissant sur instruction du parquet, les hommes du commissaire Aly Kandé ont arrêté, ce lundi, deux mis en cause. Il s’agit de l’élève en classe de troisième qui avait filmé puis diffusé la vidéo montrant la scène indécente et son camarade qui subissait la séance de fellation de la part d’une jeune fille, selon les informations exclusives de Seneweb. Le premier nommé est placé en garde à vue pour collecte et diffusion de données à caractère pornographique […] ainsi que l’acteur principal de la sextape, pour outrage public à la pudeur […]. Ces deux adolescents en classe de troisième, âgés d’une quinzaine d’années, ont reconnu les faits lors de leur interrogatoire. Ils vont passer la nuit dans les locaux de la Division spéciale de cybercriminalité (DSC). L’enquête suit son cours ! Pour rappel, sur la vidéo, une adolescente quasiment nue fait une fellation à son ami pendant qu’un autre garçon filmait la scène. Dans ladite vidéo, on peut également voir la présence d’autres garçons dans la même pièce. La jeune fille en question a été renvoyée de l’école depuis lors. La scène s’est passée l’année dernière à la fin de l’année scolaire.
500 experts au colloque international de Recherche en matériaux
En partenariat avec la faculté des sciences et techniques (Fst) de l’université Cheikh Anta Diop, la Société Africaine de Recherche en Matériaux (AMRS) tient depuis hier, jusqu’au 15 décembre 2022, un Colloque International appelé (International Conférence of the African Materials). L’objectif de cette rencontre qui verra la participation de près de 500 experts scientifiques comme Gérard Mourou, lauréat du Prix Nobel de Physique en 2018, vise entre autres à renforcer les relations entre chercheurs et surtout à promouvoir l’action pour une meilleure collaboration dans les vastes domaines associés à la science et à la technologie des matériaux. Selon le doyen de la Fst, Mamadou Sidibé, cette rencontre permettra également de discuter sur des sujets d’actualité, notamment dans les matériaux de constructions des bâtiments, dans le choix des peintures, des carreaux de ciment permettant d’atténuer la consommation de l’énergie, d’améliorer la résilience et d’apporter une résistance dans nos constructions.