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Sénégal : le FMI prolonge l’accord de confirmation et l’accord au titre de la facilité de crédit

https://www.financialafrik.com Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, le 17 novembre 2022, avoir approuvé la demande des autorités sénégalaises de prolonger jusqu’au 10 janvier 2023 l’accord de confirmation et l’accord au titre de la facilité de crédit de confirmation conclus avec le pays. « Ce délai supplémentaire permettra aux autorités d’achever les dernières revues de ces accords, parallèlement à la dernière revue de l’instrument de coordination de la politique économique (ICPE) du Sénégal. À l’issue de ces revues, les autorités sénégalaises pourront avoir accès aux fonds disponibles dans le cadre de l’accord de confirmation et de l’accord au titre

La Chine supprimera les droits de douane sur 98% des produits exportés par 9 pays africains

https://www.sikafinance.com A compter du 1er décembre 2022, 10 pays en développement dont 9 en Afrique auront la possibilité d’accéder au vaste marché chinois sans aucune barrière tarifaire. Cette facilité accordée par Pékin concerne en effet l’Afghanistan, le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, le Lesotho, le Malawi, Sao Tomé-et-Principe, la Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie Concrètement, la Chine annulera les droits de douanes sur 98% des produits actuellement taxés en provenance de ces 10 pays, soit un total de 8 786 produits. Concernant les pays africains, on rappelle que 9 d’entre eux avaient bénéficié d’avantages similaires au mois de septembre dernier. Il s’agissait de la Centrafrique, du Tchad, de Djibouti, de l’Erythrée, de la Guinée, du Mozambique, du Rwanda, du Soudan et du Togo. Cette décision des autorités chinoises vise à accroître les importations de produits agricoles et de matières premières en provenance de l’Afrique. Pékin qui prévoit en effet porter ses importations en provenance du continent africain à 100 milliards de dollars par an à partir de 2022, puis à 300 milliards de dollars par an à l’horizon 2035, dit être disposé à continuer de faire bénéficier cette facilité à d’autres pays en développement.Dr Ange Ponou

Climat des affaires dans le secondaire et le tertiaire : La Dpee note une légère dégradation en septembre dernier

https://www.lejecos.com/En septembre 2022, le climat des affaires s’est légèrement dégradé. L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, a perdu 0,9 point et se situe encore en dessous de sa moyenne de long terme. Selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) qui donne l’information, cette situation est en relation avec le pessimisme des chefs d’entreprise des secteurs de l’industrie, des « Bâtiments et travaux publics » et du commerce.

Comparé à la même période un an plus tôt, le climat des affaires s’est amélioré de 5,7 points en septembre 2022.

Dans l’industrie, ajoute la Dpee, les contraintes à l’activité, relevées par les chefs d’entreprise en septembre 2022, sont les difficultés d’approvisionnement (42%), l’insuffisance de la demande (29%), la concurrence déloyale (24%), le recouvrement difficile des créances (16%), la vétusté des équipements (8%), les délestages d’électricité (5%), la fiscalité et l’accès au crédit (3%). Par ailleurs, le climat des affaires a reculé de 2,5 points dans le sous-secteur, en rythme mensuel du fait de l’orientation défavorable du solde d’opinion relatif à la production. Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, la Dpee informe que le recouvrement des créances (100%), la fiscalité (60%), l’accès au foncier (40%), la vétusté des équipements (40%) et le coût des intrants (20%) sont les entraves à l’activité soulevées par les interrogés. Dans le sous-secteur, le climat des affaires s’est détérioré (-3,2 points), en rythme mensuel, en liaison avec le pessimisme des chefs d’entreprises relatif aux « commandes privées » réalisées et prévues Au titre des services, la plupart des entrepreneurs enquêtés ont mentionné les difficultés liées à la demande (60%), le recouvrement des créances (53%), la concurrence jugée déloyale (47%), la fiscalité (13%) et l’accès au crédit (13%) comme principaux obstacles à l’activité, sur la période sous revue. Néanmoins, le climat des affaires s’est légèrement amélioré (+0,4 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel. Cette situation est expliquée par le relèvement des soldes d’opinion relatifs au chiffre d’affaires. S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (71%), l’insuffisance de la demande (71%), la fiscalité (57%), l’approvisionnement difficile en marchandises (43%), la concurrence jugée déloyale (43%) et les délestages d’électricité (14%) sont les contraintes à l’activité les plus senties par les enquêtés. En outre, le climat des affaires s’est détérioré de 1,5 point, sur une base mensuelle, sous l’effet des orientations défavorables des soldes d’opinion relatifs aux commandes, aux stocks de produits finis et, plus particulièrement, aux chiffres d’affaires réalisés.Adou Faye 

Autosuffisance en moutons : La 2ephase du projet «Imam» lancée

https://lequotidien.sn -La deuxième phase du projet relatif à l’Initiative des maires pour l’autosuffisance en moutons (Imam) 2022-2027, a été officiellement lancée le jeudi dernier à Ngoundiane, dans la région de Thiès, sous la présidence du ministre de l’Elevage et des productions animales, Aly Saleh Diop. «Ce programme, construit sur des partenariats public-privé, permettra d’augmenter la qualité des moutons sénégalais avec une meilleure sélection, une meilleure alimentation et une bonne santé animale, de soutenir le leadership des acteurs locaux de la filière ovine, de réduire le déficit commercial lié aux importations. L’objectif à long terme, étant d’améliorer l’économie des ménages et l’autosuffisance en moutons, notamment pendant la Tabaski», a indiqué le ministre. De 2017 à 2019, l’Association des maires du Sénégal (Ams), en collaboration avec le ministère de l’Elevage et des productions animales et l’Ong Heifer international Sénégal, avait mis en œuvre le projet de développement ovin Imam dans 24 communes en appui au Programme national d’autosuffisance en moutons (Pronam) démarré en 2015. Les résultats de la phase 1 ont été jugés satisfaisants et l’Ams a fait une autre demande auprès de l’Ong Heifer et du Mepa pour avoir une deuxième phase beaucoup plus ambitieuse avec 250 communes. Le Sénégal reste confronté au problème d’approvisionnement en moutons, lors de la célébration de la Tabaski et d’autres fêtes religieuses. En 2018, 402 mille 438 moutons ont été importés, principalement du Mali et de la Mauritanie, ce qui représente près de 50% de la demande estimée à 917 mille 785 têtes. L’élevage étant pratiqué par 47% des ménages ruraux et 29,5% de l’ensemble des ménages sénégalais, il offre de grandes opportunités en termes de revenus, d’emplois et de renforcement de la résilience aux différents chocs et crises. Le projet s’inscrit ainsi en droite ligne avec les priorités du gouvernement sénégalais définies dans le Plan Sénégal émergent (Pse) qui, dans le domaine des activités agro-pastorales, vise à mettre en œuvre une approche intégrée qui favorise le développement de la chaîne de valeur, soulignent les acteurs du secteur de l’élevage. Selon eux, le secteur primaire au Sénégal a contribué à hauteur de 12,9% au Produit intérieur brut (Pib) réel en 2016. L’industrie de l’élevage a contribué en moyenne à 33% de la valeur ajoutée du secteur primaire sur la période 2011-2016. L’Elevage joue un rôle majeur dans l’amélioration des revenus, de la sécurité alimentaire et de la nutrition des ménages sénégalais. En effet, près d’un tiers de ces ménages, soit 476 668 ménages, pratique cette activité. La politique du gouvernement, telle qu’énoncée dans le Plan Sénégal émergent donne la priorité à ce sous- secteur comme moteur de croissance. Par Cheikh CAMARA

Me Massokhna Kane : «ON NE PEUT PAS OBLIGER UN COMMERÇANT A VENDRE A PERTE»

https://www.sudquotidien.sn Le président de SOS consommateurs, Me Massokhna Kane désarme le directeur du commerce intérieur, Oumar Diallo qui menace de mener la vie dure à tout commerçant qui refuserait d’appliquer les prix arrêtés par la non vente ou alors par la rétention de stocks. Il est interdit de vendre à perte, c’est-à-dire de revendre un produit moins cher que ce qu’il a coûté, dit la loi. Sur ce principe de légalité, le président de SOS consommateurs, Me Massokhna Kane semble tenir le bon bout pour désarmer le directeur du Commerce intérieur Oumar Diallo qui a brandi, hier dimanche, entre autres mesures contre les désobéissants : la saisie de produits concernés, la vente aux enchères desdits produits, les sanctions pécuniaires allant de 50 000 à 50 000 000 FCFA et le transfèrement de dossiers auprès du procureur de la République. Face à ces menaces, Me Massokhna Kane dira. « L’Etat ne fait que des erreurs », avant de convoquer la loi en ces termes : « On ne pas obliger un commerçant à vendre à perte ». Il ajoute : « Ce n’est pas possible. Il faut se mettre à leur place pour apprécier la mesure ». Ce qu’il faut réellement faire dans de pareille situation, semble dire Me Kane ; « c’est de s’assoir autour d’une table et harmoniser les positions ». Même si, reconnait-t-il encore « des concertations ont été tenues », mais il en ressort des récriminations de ces commerçants que « leurs préoccupations n’ont pas été prises en compte dans le document final ayant abouti aux mesures prises par le chef de l’Etat »,rappelle le défenseur des consommateurs. Pour s’en convaincre, il dira : « Les commerçants l’ont affirmé partout ». A les entendre, fait savoir Me Kane : « Ils sont autant dans le besoin de vendre que les acheteurs (clients). Mais, on ne peut pas obliger quelqu’un à vendre à perte. Ça ne marchera pas ! », a-t-il soutenu, tout en conseillant le ministère du Commerce : « Si le ministère ne change pas, il va créer plus de problèmes qu’il essaye d’en résoudre ».

LE DIRECTEUR DU COMMERCE MENACE

Pour faire respecter les mesures du gouvernement, le directeur du Commerce intérieur Oumar Diallo a en effet fait dans la menace : « Nous avons un plan opérationnel de contrôle systématiquement des prix dans tous les quartiers et sur tout l’étendue du territoire national », a-t-il d’emblée préciser avant d’indiquer : « Chaque fois qu’on constatera un cas manifeste de refus de vente ou un cas de rétention de stocks, le produit sera saisi et vendu immédiatement aux consommateurs, nonobstant les sanctions pécuniaires comprises entre 50 000FCFA et 50 000 000FCFA qui vont intervenir ». Rassuré du pouvoir régalien, il dit ceci aux clients : « Je voudrais préciser à l’attention des consommateurs Sénégalais quand il y a un constat d’une telle attitude de la part d’un commerçant détenant un produit, en l’occurrence du sucre et qu’il refuse de le vendre, celui-ci s’expose aux sanctions de refus de vente ou de rétention de produit ». Et en la matière, « ces pratiques sont formellement interdites et sanctionnées par la loi », rappelle-t-il. Face à cette situation, explique-t-il : « Le client st appelé à saisir le numéro vert au 880 77 77 ou alors le client saisit le service régional ou départemental du commerce le plus proche et à partir de ce moment, nous réagissons dans les minutes qui suivent. Et sur place, le produit sera saisi et vendu immédiatement au consommateur surtout dans un contexte comme celui-ci. Et nous n’hésiterons pas à transférer le dossier du désobéissant au procureur de la République », a menacé le directeur du Commerce intérieur, Oumar Diallo. Jean Pierre MALOU

Ministère des Infrastructures : Le projet de budget s’élève à plus de 925 milliards de FCFA en 2023

https://www.lejecos.com Les députés ont adopté le 26 novembre, le projet de budget 2023 du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement. Selon un rapport fait par l’Assemblée nationale, il est arrêté à 925 078 513 903 FCfa en autorisations d’engagement (Ae) et à 277 730 324 230 FCfa en crédits de paiement (Cp). Par programme, ce projet de budget est réparti comme suit. Le programme «Développement, gestion et entretien des infrastructures routières », pour l’exercice 2023, les crédits qui lui sont attribués sont arrêtés à 419 772 060 300 FCFA en autorisations d’engagement et à 181 819 668 752 FCFA en crédit de paiement. Pour le programme « Développement, gestion et entretien du réseau ferroviaire », ses crédits pour 2023 sont arrêtés à 295 414 971 490 FCFA en autorisations d’engagement et à 62 414 971 490 FCFA en crédits de paiement. S’agissant du programme « Développement et modernisation des services de transport », pour l’exercice 2023, ses crédits sont arrêtés à 208 169 732 223 FCFA en autorisations d’engagement et  à 31 773 934 098 FCfa en crédits de paiement. Adou Faye 

Train express régional : Les recettes mensuelles évaluées à près d’un milliard de FCFA par mois

https://www.lejecos.com/ Lors du vote du budget 2023 du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, les députés ont interpellé le ministre sur la rentabilité du Train express régional (Ter) et de Dakar Dem Dikk. Selon un rapport fait par l’Assemblée nationale, en réponse aux interpellations sur le Ter, Mansour Faye a informé qu’environs 60.000 passagers sont transportés par jour et que les recettes collectées et déposées dans un compte séquestre s’élèvent à 9,6 milliards FCfa à fin octobre 2022, soit près d’un milliard de recettes par mois. Il a, en outre, précisé que le Ter est un service public déficitaire, car les prix appliqués sont sociaux et ne permettent pas de couvrir les charges d’exploitation. Il a également reconnu la nécessité d’aménager des parkings au niveau des gares afin d’améliorer la qualité du service. Une réflexion avec Seter, la société d’exploitation dans ce sens est en cours. Prenant la parole à son tour, le Ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba a tout d’abord fait observer le caractère social des prix pratiqués par Dakar Dem Dikk, prix nettement inférieurs au tarif d’équilibre censé couvrir toutes les charges d’exploitation de l’entreprise. Selon lui, la différence entre ces deux tarifs constitue le montant subventionné par l’État en raison de la nature de service public des activités de transports effectuées par cette société. Il ajoutera qu’il en est également ainsi pour le Ter. Répondant à l’interpellation sur les recettes et l’impact du Ter sur l’endettement du pays, M. Ba a d’abord précisé que le coût du Ter, dans sa première phase, s’élève à 780 milliards FCfa, dont 114 milliards FCfa pour les indemnisations des populations impactées. Il a ensuite indiqué que les recettes du Ter se chiffrent à 9 638 000 000 FCfa, soit près de 1 milliard FCfa par mois.Adou Faye 

FINTECH : Accélérateur d’inclusion financière et défi pour le régulateur

https://www.lejecos.com Au Sénégal, sur 12 millions d’abonnés mobiles des trois opérateurs, seuls 800 000 d’entre eux ont un compte bancaire. C’est cet immense potentiel qui s’offre aux fintechs et aux Établissements de monnaie électronique (Eme). Mais, si ces technologies financières jouent un rôle décisif en matière d’inclusion financière, elles posent de redoutables défis au régulateur. Les technologies financières novatrices, souvent appelées fintechs, font des percées majeures dans le monde entier. Dans le secteur bancaire notamment, les fintechs bouleversent les services financiers de base et poussent les banques à innover pour ne pas se laisser distancer. Pour les consommateurs, elles ouvrent des  possibilités d’accès plus large et à une meilleure qualité de service. Le continent africain, caractérisé par une population jeune et très ouverte aux nouvelles technologies, notamment la téléphonie mobile, est particulièrement propice au développement des fintechs. Un terreau fertile que les start-ups ont investi massivement ces dernières années. Une étude de MicroSave Consulting (Msc), publiée en mars 2021, en partenariat avec la Fondation Mastercard, et portant sur les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur le secteur, dénombrait 54 638 agents actifs dans le secteur du transfert d’argent. Dans une étude précédente, publiée en juillet 2020 et ciblant sept pays africains, le même cabinet avait identifié 24 fintechs et 47 facilitateurs et partenaires de financement opérant au Sénégal. Signe de ce dynamisme, Wave Digital Finance, filiale du groupe Wave Mobile Money opérant dans plusieurs marchés de l’espace Uemoa, est devenue récemment la première structure non-bancaire, non-opérateur de télécommunications, à obtenir la licence d’Établissement de monnaie électronique (Eme) de la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest(Bceao).

Contribution à l’inclusion financière

Selon Dr Mamadou Mbaye, spécialiste des fintechs et des cryptomonnaies et enseignant à l’Unité de formation et de recherche (Ufr) de l’Université de Thiès, ces technologies financières « changent notre rapport avec la monnaie ». En effet, elles facilitent les transactions, rendent plus accessibles les produits financiers et contribuent à la dématérialisation du système monétaire. « Elles offrent des possibilités d’optimisation de nos relations avec la monnaie au sens large et plus globalement avec le système bancaire », selon le Dr Mbaye qui s’exprimait récemment à travers les colonnes du quotidien « Le Soleil ». De fait donc, les fintechs contribuent à l’inclusion financière. La preuve est que la clientèle de départ était essentiellement composée de la population non bancarisée et informelle ; avec les systèmes de paiement et de transfert sur des plateformes numériques et les portefeuilles de monnaie sans compte bancaire. Ainsi, les fintechs participent à la financiarisation de l’économie sénégalaise dominée par le secteur informel. Elles contribuent à faciliter les rapports entre clients et banques (presque toutes les opérations peuvent se faire en ligne). Pour ce qui est de la banque, ces technologies facilitent la collecte de l’information sur les clients, la traçabilité des opérations tout en réduisant du coup l’asymétrie d’information, le risque de défaut et les coûts de gestion de la clientèle. Toutefois, note Dr Mamadou Mbaye, les fintechs accompagnent le développement du système bancaire, car la plupart de ses sous-jacents sont constitués de produits bancaires. Le recensement effectué dans l’espace de l’Union économique monétaire ouest africain (Uemoa), à fin 2021, a permis à la Bceao de relever que les fintechs interviennent principalement dans la fourniture de moyens et services de paiement, tels que la distribution de monnaie électronique, le transfert d’argent et l’agrégation de paiement. Elles proposent également des plateformes numériques pour le commerce électronique, la gestion de données et de flux financiers. Dans son rapport semestriel de surveillance des moyens et services de paiement publié en septembre 2021, la Bceao renseigne que le volume des opérations via les comptes de monnaie électronique s’est établi à 1,74 milliard de transactions évaluées à 20.451,66 milliards de FCfa à fin décembre 2020, contre 1,16 milliard d’opérations pour une valeur globale de 12.346,56 milliards de FCfa le semestre précédent, soient des hausses respectives de 50% en volume et de 65,65% en valeur. Il ressort de l’analyse des données que le secteur de la monnaie électronique dans l’Union est principalement dominé par les établissements de monnaie électronique (Eme) qui détiennent plus de 70% du marché sur les deux derniers trimestres de l’année 2020.

Comité fintech

Pour accompagner et encadrer ces innovations financières, la Banque Centrale a créé, depuis février 2020, un Comité fintech qui a une triple mission :  c’est d’abord, « promouvoir un développement harmonieux des fintechs de l’Umoa afin de tirer parti des opportunités qu’elles présentent pour le développement de l’utilisation des instruments de paiement modernes. C’est ensuite, le renforcement de l’inclusion financière des populations, et enfin la préservation de la stabilité du système financier de l’Umoa ». Dans la foulée, un Bureau de connaissance et de Suivi des Fintechs (Bcsf) a été mis en place. Il est notamment chargé de recueillir et de traiter toute demande d’information ou d’entretien avec le Régulateur, ainsi que tout sujet d’intérêt commun, en rapport avec les innovations technologiques et la régulation du secteur financier.

Le défi de la régulation

L’ancien Gouverneur de la Bceao Tiémoko Meyliet Koné, reconnaissait lors d’une conférence internationale avec la Banque mondiale sur le sujet à Dakar, que si l’industrie des fintechs a montré sa capacité à répondre efficacement aux besoins des usagers, leur ampleur disruptive sur le système financier a surpris les régulateurs et les acteurs de la finance classique. « Les fintechs menacent d’obsolescence de nombreux métiers. Elles modifient profondément les pratiques des acteurs et ouvrent la porte à de nouveaux modes de fourniture et de consommation des services financiers. Ces nouveautés sont alignées sur les aspirations des populations, qui aspirent à des services financiers plus simples, plus efficaces, plus adaptés, plus accessibles et moins coûteux », soulignait-il. Face à cette mutation qui « pourrait bouleverser l’équilibre du système financier » et qui n’est pas exempt de risques (notamment la cybercriminalité, le blanchiment de capitaux ou encore la non transparence concernant l’exploitation des données personnelles collectées), les banques centrales du monde entier tentent de réagir pour « maîtriser » la révolution. « En tant que régulateurs, nous avons le devoir de veiller à ce que nos politiques et nos actions exploitent de façon optimale le potentiel des technologies financières, tout en préservant la confiance en la stabilité de notre système financier », expliquait le banquier central. Réguler sans entraver l’innovation. Tel semble être le pari de la Bceao.

Risques accrus

Ce qu’il faut dire, c’est que le régulateur a toujours une longueur de retard sur le développement technologique. « Une nouvelle approche de la régulation s’impose, le champ s’étant beaucoup élargi », estime ainsi le Restic (Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication) dans un communiqué datant du 22 mai dernier. Au Sénégal, sur 12 millions d’abonnés mobiles, avec les trois opérateurs, « seulement 800 000 ont un compte bancaire d’où le potentiel immense qui s’ouvre pour les fintechs et les Eme », rappelle l’association. Dans un article publié sur le site du Fmi, le 13 avril dernier, Antonio Garcia Pascual et Fabio Natalucci, respectivement chef-adjoint de la division analyse des marchés mondiaux, et directeur-adjoint du département des marchés monétaires et de capitaux, estiment qu’en plus du défi de la réglementation, le développement des fintechs engendrent des risques accrus. Selon ces deux spécialistes, les banques numériques, également désignées sous le nom de néobanques, sont plus exposées que leurs homologues traditionnelles aux risques que présentent les prêts à la consommation, qui sont généralement moins protégés contre les pertes, car moins assortis de garanties. En effet, en plus de prendre davantage de risques dans leur portefeuille de titres et de risques de liquidité, les néobanques détiennent « moins d’actifs liquides par rapport à leurs dépôts que les banques traditionnelles ». Une autre innovation technologique, qui s’est développée rapidement ces deux dernières années, est la finance décentralisée, réseau financier fondé sur des cryptoactifs sans intermédiaire central. Également appelée DeFi, elle offre la possibilité d’assurer des services financiers plus novateurs, inclusifs et transparents grâce à son efficience et son accessibilité accrues. « Mais elle suppose également un accroissement de l’endettement, et elle est particulièrement vulnérable aux risques de marché et de liquidité et aux cyber-risques. Les cyberattaques, qui peuvent être graves pour les banques traditionnelles, sont souvent meurtrières pour ces plateformes car elles dérobent les actifs financiers et ébranlent la confiance des usagers », alertent Antonio Garcia Pascual et Fabio Natalucci, qui à ce titre appellent les banques centrales à adopter « une réglementation plus stricte », compte tenu des interconnexions entre les fintechs et les banques classiques, afin de mieux protéger les investisseurs et les consommateurs. Cette approche holistique dans la régulation est partagée par plusieurs experts. En effet, il faut noter que les fintechs accompagnent le développement du système bancaire, car la plupart de ses sous-jacents sont constitués de produits bancaires. À ce propos, Dr Mamadou Mbaye invite à définir un cadre réglementaire incitatif et un cadre juridique pour encadrer les entités non bancaires. « Il faudra normer le secteur avec une surveillance accrue des agents et des transactions. Il faudra aussi faciliter l’accès au financement des startups, en mettant en place un cadre juridique, institutionnel et réglementaire voire technique pour booster le secteur », dit-il.Lejecos Magazine 

Recrutements au Port de Dakar : 2000 dockers sur le quai

https://lequotidien.sn L’annonce avait été faite au préalable par le Président Macky Sall en personne. Le Port de Dakar a entamé, depuis la semaine dernière, l’embauche de 2000 jeunes pour assurer les travaux de manutention qui permettront d’accélérer le désengorgement du Port de Dakar. Comme assuré il y a moins d’un mois, le Part autonome de Dakar a entamé le recrutement des 2000 dockers qui lui semblent nécessaires pour en finir avec l’engorgement de ses quais On se rappelle que lors de la rencontre présidentielle sur la consommation, le 5 novembre dernier, au palais de la République, le président de la République Macky Sall s’était félicité de ce que les acteurs portuaires avaient unanimement constaté que les navires au Port ne restaient plus un mois ou même plus, en rade de Dakar. Ce délai a été réduit à une semaine ou même moins, grâce au travail du Dg nouvellement nommé. Au point que le chef de l’Etat avait ajouté : «Le Port de Dakar est à la recherche de 2000 manutentionnaires pour décharger les navires.» L’idée pour les autorités portuaires étant d’assurer des rotations de 3 fois 8 heures, afin d’avoir des dockers qui travailleraient 24 heures par jour. Le processus d’embauche de ces 2000 dockers a finalement été enclenché, sous la supervision du Syndicat des auxiliaires du transport de Sénégal (Sats), à la suite d’un appel d’offres. Les bureaux chargés de la main d’œuvre du Port ont sélectionné les jeunes qui ont été retenus pour les différents métiers de la manutention au Port Massar Sarr, le Secrétaire général du syndicat, a affirmé avant-hier que la phase d’enrôlement des jeunes était déjà lancée depuis la semaine dernière, avec l’identification des personnes par leurs empreintes biométriques. Cela sera suivi, pour les jeunes retenus, par des tests d’aptitude physique car, dit M. Sarr, «nous faisons un métier qui demande une bonne très bonne condition physique». Le service médical du Port a été mis à contribution pour assurer le bon déroulement de ces contrôles d’aptitude ­physique. Ceux qui auront passé ces étapes avec succès, pourront enfin apprendre le métier pour lequel ils auront été retenus, indiquera le Secrétaire général du syndicat, en justifiant ces recrutements : «Depuis un bon moment, nous n’avons pas assez de ressources humaines pour assurer normalement les navettes des navires.» Massar Sarr, lui-même docker, espère que les nouvelles recrues seront très rapidement opérationnelles. Par M. GUEYE – 

Assemblée nationale : un incident entraîne la suspension de l’examen du budget du ministère de l’Intérieur

Dakar, 28 nov (pas) – La plénière de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen du projet de budget du ministère de l’Intérieur pour l’année 2023 a été suspendue à cause d’une dispute entre des députés de Benno Bokk Yaakaar (BBY) d’un côté, de Yewwi Askan Wi (YAW) et de Wallu Sénégal de l’autre, a constaté l’APS, dimanche soir. Les travaux ont démarré peu après 10 heures et ont été bloqués vers 22 heures à la suite de propos tenus par la députée de BBY Amy Ndiaye à l’encontre du guide religieux Serigne Moustapha Sy. Des militants du parti politique de M. Sy siègent à l’Assemblée nationale. Ils font partie des députés que la coalition d’opposition YAW a fait élire. Les propos à l’origine de la dispute ont été vivement dénoncés par des élus de Yewwi Askan Wi et de Wallu Sénégal, qui ont vainement exigé que Mme Ndiaye leur présente ses excuses. Amadou Mame Diop, le président de l’Assemblée nationale, a suspendu la plénière deux fois, pendant une vingtaine de minutes d’abord, pendant près d’une heure plus tard, sans que les deux parties ne parviennent à s’entendre. A cause de l’incident, M. Diop a levé la séance et a demandé aux députés de reprendre la plénière lundi à 9 heures.MK/ESF

Insécurité,interdiction de manifestation : Le coup de gueule des députés devant le ministre de l’intérieur.

https://www.dakaractu.com Ce dimanche, c’est au tour du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique de défendre son budget qui est arrêté à plus de 300 milliards de francs CFA. L’assemblée nationale est aujourd’hui pleine à craquer, car c’est un ministère qui suscite chez les parlementaires plusieurs interrogations. Il s’agit de soulever certaines questions liées à la sécurité surtout au niveau des quartiers avec des agressions de toutes sortes. Ce sont au total, 104 parlementaires qui vont tour à tour prendre la parole pour se prononcer sur les cas d’agression, particulièrement et l’insécurité dans plusieurs quartiers notamment de Dakar. Rokhaya Diop, député au niveau du département de Guinguinéo, demande un équipement conséquent au niveau de la localité. Elle plaide d’ailleurs pour un renforcement du commissariat de cette zone de Kaolack. Mariétou Dieng, députée de la mouvance, quant à elle, considère que la sécurité dans ce pays doit bien être saluée par les citoyens car il y a des progrès consentis par le gouvernement. Abordant certaines questions électorales, elle plaidera pour le respect de la parité dans la conception des listes en période d’élections. En plénière, certains députés ont aussi magnifié la prise en compte de certaines préoccupations soulevées lors des commissions. Toutefois, des manquements sont soulignés. Par exemple, l’honorable député Ibrahima Diop, soutient que le département de Koumpentoum manque de commissariats dans les communes d’arrondissement. Dans ces zones, estime le député Ibrahima Diop, la sécurité fait défaut. Sira Ndoye Sall, députée du département de Bambey, déplore les vols à l’arraché avec parfois des agressions qui aboutissent souvent à des mort d’homme.

Le député Malick Fall, de l’opposition, fustige les interdictions de manifestations. Le renforcement des moyens pour la protection civile est aussi une question centrale à prendre en compte dans ce nouveau budget.

La prise en compte des difficultés des Agents de Sécurité de Proximité, comme le pense Ndèye Fatou Ndiaye de Fatick, doivent bien être renforcée, parce qu’ils sont en train de faire, surtout au niveau des quartiers, un travail remarquable. La création des commissariats au niveau des centres urbains demeure aussi, un impératif, de même qu’un centre de dépôt de passeports au niveau de Fatick Le plus inquiétant, selon une grande partie des députés, est l’insécurité après les matches de Navétanes ou après les combats à l’arène nationale. Pour sa part, Maïmouna Sène députée de la majorité, s’exprimant sur la question des manifestations, estime que le Sénégal est un pays de droit et par conséquent, l’opposition a une mauvaise conception du droit de marche Avec les députés de la diaspora, c’est la problématique des cartes d’identité nationale et des cartes d’électeur qui a été évoquée. Ils dénoncent d’ailleurs, une politisation de l’administration consulaire. Après les interventions de près de 30 députés, la séance a été suspendue pour reprendre à 16h.

Mbour/Warang : l’ancien ministre des Finances Abdoulaye Diop cité dans une affaire de litige foncier relevant du domaine maritime…

https://www.dakaractu.com Warang reste l’un des plus grands villages de la commune de Malicounda administrée par le dg du Coud, Maguette Sène. Toutefois, cette localité très prisée par les touristes, connaît souvent des litiges fonciers. Les populations très en colère ont ainsi fait face à la presse pour dénoncer une spoliation foncière du domaine maritime dans laquelle est citée l’ancien ministre des Finances Abdoulaye Diop. Le président du conseil villageois, Cheikhou Diakhaté, revient ici sur cette affaire. « Nous sommes réunis à la plage de Warang pour dénoncer une spoliation foncière. Sur cet espace de 1090 m² que vous voyez, tout récemment un promoteur du nom de Mouhamed Faye est venu pour en réclamer une partie. Il dit qu’il est le propriétaire de 587m² dans le domaine maritime du village. Un espace dont le village s’est toujours servi comme utilité publique…Ces temps-ci le promoteur Mouhamed Faye est venu y opérer des travaux… Et d’après ses dires, un ancien ministre de la République sous Wade, Abdoulaye Diop en l’occurrence, est derrière ce projet.  Quant à nous, nous défendrons notre propriété, notre patrimoine. Parce que cet espace-là, c’est le seul qui reste à Warang. Nous sommes déterminés, prêts à y laisser notre vie pour conserver cet espace. Donc, nous lançons un appel aux autorités avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’il n’y ait risque de soulèvement de la population de Warang. Lors de notre rencontre au domicile du chef de village, il a dit que c’est Samba Fall (homme d’affaires Mbourois) qui a lui (Abdoulaye Diop) vendu le terrain. Lors de cette même rencontre, il nous a dit qu’il a un permis d’occuper, délivré par les services de l’État. Mais il est toujours incapable de nous le montrer. »

Pour finir, les populations exigent d’être édifiées sur trois points : le statut juridique de cet espace-là, sa superficie réelle et l’objet de l’attribution

. Le maire Maguette Sène, a indiqué que le terrain faisant partie du Domaine public maritime, par conséquent la commune n’a pas compétence à l’administrer. L’intéressé est détenteur d’une autorisation d’occuper signée par le Ministre des Finances, a-t-il aussi fait savoir. Toutefois, le terrain constitue le seul point d’accès des populations de Warang à la plage. « Tout ce que nous pouvons faire, c’est un plaidoyer auprès des autorités pour que l’espace soit rétrocédé au village », s’est résigné Maguette Sène..

And Guesseum et les agents des collectivités territoriales déroulent leur 6e plan d’actions

https://actusen.sn En dépit de la signature de l’Arrêté organisant le recensement des agents des Collectivités territoriales dans un délai maximum d’un mois en vue de procéder au paiement des augmentations à tous les ayants droit et le paiement sans délai des arriérés de paiement des primes Covid-19 par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, la méga coalition ITCTS-And Gueusseum ne décolère pas. Mballo Dia Thiam et ses camarades qui conçoivent “ces avancées non négligeables, insuffisantes et tardives” ont décidé de poursuivre leur combat. Pour corriger définitivement la discrimination négative des agents des collectivités territoriales, des personnels administratifs et techniques, des garçons et filles de salle, des brancardiers et chauffeurs entre autres, les syndicalistes de la santé vont dérouler leur 6ème plan d’action. Lequel souligne un communiqué de presse, prévoit une grève de 48 heures le Jeudi 01 et vendredi 02 décembre. La méga coalition annonce également le dépôt d’un préavis de grève couvrant la période du 02 janvier 2023 au 30 juin 2023. “Enfin, la méga coalition en appelle à davantage de mobilisation et de d’engagement parce qu’au-delà des discours, il faut des actes et rien que des actes matérialisant les accords du 10 mai 2022 portant augmentations des salaires et harmonisation du paiement de l’indemnité de logement à tous les agents de la Santé et de l’Action sociale ainsi qu’aux agents des collectivités territoriales”, a-t-elle déclaré.

Le Sénégal désigné invité d’honneur de la 23e édition des Journées théâtrales de Carthage prévues en décembre prochain

(APS) – Le Sénégal est le pays invité d’honneur de la 23e édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC) prévues du 3 au 10 décembre à Tunis, a appris l’APS vendredi du ministère sénégalais de la Culture et du Patrimoine historique. Le Sénégal va répondre à cette invitation avec une délégation officielle conduite par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, et une troupe artistique composée de comédiens et de musiciens, selon un communiqué de ce département ministériel. La même source précise que le festival de théâtre rendra hommage à deux acteurs sénégalais majeurs, qui se distinguent par “leurs apports à la scène théâtrale”. Le communiqué ne donne pas l’identité des professionnels du théâtre en question. Les JTC sont une “plateforme africaine (…) incontournable de réflexion et de partage d’une expérience théâtrale libre”. Une compétition officielle de productions théâtrales professionnelles aura lieu lors de cette rencontre en présence de dramaturges, d’artistes, de techniciens et de spécialistes du quatrième art, selon le communiqué.

Réforme des textes de l’administration : Les cadres du ministère des Affaires étrangères se penchent sur la modernisation

https://www.rewmi.com Les cadres du ministère des Affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur ont tenu ce week-end un conclave sur le thème : « Quelles réformes pour la modernisation de l’administration des affaires étrangères. A travers cette rencontre, ces professionnels se sont penchés sur la réforme des textes de l’administration jugés obsolètes. L’administration sénégalaise fait face à des textes désuets. Pour y faire face, les cadres du ministère des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur regroupés au sein de l’amicale des chanceliers des affaires étrangères (ACAES) et de l’union des conseillers des affaires étrangères du Sénégal (UCAES) étaient en conclave ce week-end. Selon le président de l’UCAES, Mbirame Mbarou Diouf, c’est une revue pour l’adaptation de tous les textes du département. « Il y a des pas qui ont été faits par les prédécesseurs mais j’avoue que ça reste toujours d’actualité car les textes datent des années 60 voire 70. « L’obsolescence de ces textes n’est plus à démontrer. Le ministre naturellement a senti ce besoin et à travers un comité de travail, nous allons lui présenter les conclusions qui vont sortir de ce conclave. Nous avons ciblé des textes qui encadrent le corps des cadres des affaires étrangères et qui vont nous permettre de nous retrouver à un niveau beaucoup plus adaptable en matière de traitement et des conditions de travail socioprofessionnel », dit-il. Et d’ajouter : « C’est un département qui est réputé silencieux. Parce que c’est aussi le travail du diplomate qui à un moment donné l’exige. C’est des dossiers sur lesquels, on ne peut pas tout mettre au-devant du public. Mais nous restons ouverts au monde ». A l’en croire, les contributions aux différentes thématiques permettront de poser les jalons de la modernisation de l’Administration des Affaires étrangères. Pour le président de l’ACAES, Cheikh Ahmed Tidiane Seck, les textes qui régissent le fonctionnement et le régime de rémunérations des chanceliers et des conseillers des affaires étrangères constituent le cadre des affaires étrangères. Ils méritent une réflexion plus mûre afin de faire le toilettage et de répondre à la marche du monde qui est en pleine mutation. « La modernisation va nous permettre de répondre aux attentes nouvelles. Parce que ce qui prévalait dans les années 60 n’est plus d’actualité. Aujourd’hui pour se conformer à la nouvelle configuration du monde, il faudrait que ces textes puissent répondre aux nouvelles attentes de cet environnement », fait-il savoir. Pour le directeur de cabinet du ministère des affaires étrangères, Jean Antoine Diouf, les textes adoptés au lendemain de l’indépendance ont besoin d’être adaptés aux réalités et contexte actuel de modernisation de l’administration. « Ce travail de réforme demande l’implication de tous les membres avec la contribution des services de l’Etat » dit-il.NGOYA NDIAYE

Une conférence de presse des réfugiés mauritaniens vivant au Sénégal,lundi

Dakar, 27 nov (APS) – La Coordination des organisations de réfugiés mauritaniens au Sénégal va donner une conférence de presse, lundi à 10 heures, au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, à Dakar, selon un communiqué reçu à l’APS. La rencontre de ces organisations avec les journalistes fait partie des ‘’journées de commémoration de nos 28 soldats martyrs assassinés le 28 novembre 1990 par pendaison’’, à Inal, dans l’ouest de la Mauritanie, affirme la même source. La conférence de presse portera sur ‘’les crimes contre l’humanité et les crimes de génocide en Mauritanie’’. Elle aura lieu ‘’sous le patronage’’ de l’avocat sénégalais Assane Dioma Ndiaye, du barreau de Dakar.ESF

L’ÉCOLE DES ADULTES EN ÉVOQUE UNE QUI EST TRÈS SAINE

https://emedia.sn La polygamie est une question taboue dans notre société. Et pour déconstruire ce tabou, la dynamique Ndoumbé Sakho Ba, expert en communication et fondatrice de l’école des adultes a organisé, ce dimanche, un panel orienté sur le thème : « la polygamie saine : Utopie ou réalité ? Échanges et témoignages vivants d’expériences vécues ». Revenant sur l’objectif de ce panel, l’initiatrice a expliqué que tout est parti du fait qu’aujourd’hui la société sénégalaise est en crise. « Il y’a la crise des valeurs, la crise sociale, la crise de l’éducation de façon générale, etc. Et nous avons l’ambition de créer une plateforme saine, de partage d’expériences entre adultes pour qu’ils puissent apprendre les uns des autres, qu’ils puissent discuter des préoccupations qu’ils vivent et qu’ils puissent trouver des solutions face à la pression qui est aujourd’hui notée », a-t-elle déclaré. Concernant la polygamie, elle a indiqué que c’est un sujet tabou qu’ils ont voulu déconstruire. « Pourquoi c’est tabou ? »S’interroge-t-elle, avant de répondre : « c’est parce qu’il y’a des choses que les gens ne veulent pas dire. Mais, il faut rentrer dans le fond du sujet pour qu’on puisse percer ce tabou afin de trouver des solutions. La polygamie est un prétexte pour démarrer mais beaucoup d’autres thèmes vont suivre ». Par ailleurs, les différents intervenants ont expliqué que la polygamie a également des avantages. C’est le cas de Mamoudou Ibra Kane, DG de E-media qui est venu en ami assister au panel. Prenant la parole à cette occasion, il a souligné que la polygamie ne date pas d’aujourd’hui. Auparavant, rappelle-t-il, la polygamie était un projet familial, un projet social. « Pourquoi ce n’est plus le cas ? C’est parce qu’on voit toujours le côté négatif. Et pourtant il y’a un côté positif. Est-ce que c’est la polygamie le problème ou la façon dont on la perçoit ? Se demande le patron de E-Media. Par ailleurs, Mamoudou Ibra Kane se pose également la question de savoir est-ce que les adultes transmettent leurs expériences aux enfants ? Et est-ce que les enfants en font bon usage ? Autant de questions soulevées par le journaliste. En tout état de cause, les différents témoignages renseignent que la polygamie permet de rééquilibrer le couple. En effet, elle permet à l’homme de réapprendre à découvrir la première. Aussi, les femmes ont deux jours pour penser à elle, à prendre soin d’elle parce que le mari n’est pas là. R. D, deuxième femme, estime que la polygamie ce n’est pas une compétition. « Je suis mariée depuis 10 ans. J’entretiens d’excellentes relations avec ma coépouse. Avec notre travail, si le mari s’absente pendant deux jours on en profite pour bien se préparer. Il ne faut pas aussi croire que lorsqu’un homme prend une seconde femme, il n’est plus amoureux. C’est faux », a-t-elle dit. Un autre intervenant a informé qu’il est polygame depuis 22 ans. « Chez moi la polygamie ça ne fait pas de bruit. Ça marche parce qu’il y’a des facteurs déterminants. Le problème majeur c’est la première qui pense que la seconde est venue grignoter son gâteau. Il faut éviter de lui faire croire qu’elle vient pour occuper un manque à gagner. Le mariage ce n’est pas une question d’émotion, mais une question de sentiment. Après l’engagement, le reste c’est une question de management. Il faut valoriser chacune des deux », témoigne-t-il. Cheikh Moussa SARR

DIOURBEL-Des Serigne-Daara s’en prennent au Président Sall à quelques heures de la rencontre de Diamniadio

https://www.dakaractu.com Ce lundi, le Président Macky Sall fera face, pour une large concertation en vue de la prise en charge des daara, à environ 1.500 maîtres coraniques au Centre international Abdou Diouf à Diamniadio. « Que nenni !… Que de la poudre aux yeux! » se sont exclamés ce week-end à Diourbel des Serigne -daara qui organisaient un grand rassemblement de protestation. Amenés par Cheikh Omar Cissé Niass qui a aussi porté leur parole, un cinglant réquisitoire a été produit à l’encontre du Président Macky Sall et son régime. « Les régimes de Senghor et de Diouf ont largement été plus cléments que le vôtre  vis-à-vis des serigne-daara. Depuis  que vous êtes  au pouvoir, les serigne-daara souffrent le martyre. C’est durant votre magister qu’un ministre a fait fermer un daara, enfermé le serigne-daara avant de renvoyer les ndongo-daara chez eux. Nous sommes laissés en rade, bâillonnés, ligotés et emprisonnés. Votre appel à recevoir lundi des serigne – daara est voué à l’échec. Ceux qui viendront répondre à votre appel ne sont pas issus des daaras… » Cheikh Omar Cissé Niass de poursuivre en haussant le ton. « Que Dieu mette fin à votre règne! Le Coran est combattu. Nous sommes la cible des cours et des tribunaux. Utilisez vos armes et schémas, nous utiliserons  nos chapelets! » Les serigne – daara  de Diourbel projettent aussi de démarrer un combat de terrain contre le régime Sall et mettent en garde « les maîtres coraniques politiciens qui essaieraient de leur mettre les bâtons dans les roues. » Affaire à suivre…

Cartes d’identité 

https://www.enqueteplus.com Hier à l’assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur a informé que l’Etat a signé un contrat avec un prestataire technique (Iris), dont le terme était fixé à avril 2021, pour les carte d’identité biométriques. Mais les services techniques du ministère n’étaient pas encore préparés à prendre le relais pour assurer la production de ces cartes. C’est ainsi qu’un nouveau contrat transitoire de deux ans a été conclu, pour permettre aux agents de la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) d’être en mesure d’assurer la production, étant entendu que, selon les termes du contrat, les machines de production appartiennent à l’État. Il a, à ce sujet, révélé que le prix d’une carte d’identité CEDEAO était fixé à 5 000 F CFA dans le premier contrat et à 3 500 F CFA, après renégociations, dans le second contrat. Parallèlement, le ministre informe que le dépôt pour l’obtention d’une carte peut être fait, à tout moment de l’année, mais le titulaire ne pourra pas exercer son droit de vote, tant qu’il ne s’est pas fait inscrire sur les listes électorales pendant la période indiquée par la loi. De même, les passeports ont fait l’objet d’un contrat signé en 2008 pour une durée de 20 ans, avec la même société Iris. Ce contrat a prévu l’implantation de 16 centres de production de passeports, dont huit à l’étranger, en plus des 25 valises mobiles.

Election présidentielle de 2024 : le ministre de l’Intérieur annonce la révision exceptionnelle des listes électorales en 2023

https://actusen.sn Le ministre de l’Intérieur a informé, ce dimanche à l’Assemblée nationale que son département compte préparer la tenue de l’élection présidentielle qui aura lieu dès le début de l’année 2024. C’est ainsi qu’il annoncé que la Direction générale des élections (Dge) organisera une révision exceptionnelle des listes électorales en 2023, tandis que la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) se chargera de la production des nouvelles cartes nationales d’identité faisant office de carte d’électeurs, sous la supervision de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Pour terminer, le ministre dira que dans le souci de faire face à l’ensemble des défis, le département entend poursuivre ses efforts de recrutement, de dotation en matériels, et surtout renforcer ses capacités en matière de lutte antiterroriste et la criminalité sous toutes ses formes.

Candidature de Sonko et Macky et à la présidentielle de 2024 : Momar Diongue préconise la jurisprudence de 2012

https://www.sudquotidien.sn Selon le journaliste et analyste politique, Momar Diongue, la candidature controversée du président Macky Sall et la non-candidature du leader de Pastef, Ousmane Sonko, constituent les deux principaux dangers qui guettent le Sénégal à l’horizon 2024.

Invité de l’émission objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 27 novembre, le Directeur de publication du quotidien « Le vrai journal » appelle ainsi à une solution aux 2 candidatures et laisser au peuple sénégalais souverain de trancher comme il l’avait fait en 2012 avec Abdoulaye Wade.

Une élection présidentielle de février 2024 où l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, et le leader de Pastef, Ousmane Sonko seront partants avec d’autres candidats : telle est la proposition du journaliste et analyste politique, Momar Diongue pour éviter au Sénégal une crise électorale. Invité de l’émission objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 27 novembre, le Directeur de publication du quotidien « Le vrai journal » se prononçant sur la présidentielle a indiqué que le principal danger qui guette le Sénégal à l’horizon 2024 se résume à ces deux candidatures. « La candidature controversée du président Macky Sall pour les raisons que vous savez et la candidature de Ousmane Sonko dont on accuse un certain cercle du pouvoir de vouloir entraver la candidature sont les deux dangers qui guettent le Sénégal à l’horizon 2024. Et pour cela, moi je ne serai pas loin de penser à une solution aux 2 candidatures, un peu dans le sens de ce qui s’est fait avec le conflit au Proche-Orient. Autrement dit, la solution des 2 États qui a toujours été préconisée », a suggéré le journaliste qui demande à laisser la latitude au peuple sénégalais souverain de trancher comme il l’avait fait en 2012 avec Abdoulaye Wade. « Certains disent que Macky Sall ne doit pas être candidat parce que la Constitution l’en empêche et parce qu’il se serait renié, mais laissons au peuple souverain peut-être d’en décider. Si le peuple souverain croit pouvoir ou devoir sanctionner Macky Sall comme il l’avait fait en 2012 avec Abdoulaye Wade, auquel cas, sa (Macky Sall) candidature nous ne voudrait pas de tumultes, des secousses, des émeutes et ça se règlera par la population souveraine », a indiqué Momar Diongue. Et de poursuivre dans la foulée : « De la même manière, si les gens du pouvoir pensent que Ousmane Sonko est inexpérimenté, qu’il est un aventurier, que ce qu’il propose n’est pas bon, mais laissons encore une fois à la population et au peuple souverain le choix d’en décider» Nando Cabral GOMIS

LES POPULATIONS DE KAFOUNTINE INTERPELLENT LES AUTORITES

https://www.sudquotidien.sn Mort de Fulbert Sambou – Indignées et sous le choc Meurtries et sous le choc, les populations de la commune de Kafountine le sont en ce moment. Meurtries et sous le choc, les populations de la commune de Kafountine le sont en ce moment. Et c’est le maire de la commune, David Diatta, mobilisé avec ses populations, qui l’a fait savoir au cours d’une conférence de presse, tenue avant-hier samedi dans la zone. «Aujourd’hui, nous exigeons que l’Etat se prononce sur la situation…», lâche l’élu qui interpelle les autorités étatiques. Cette conférence de presse est le premier acte posé, a fait savoir le maire David Diatta, qui met en garde en martelant ces propos : «Nous ne nous laisserons pas faire», peste M. Sambou qui réclame toute la lumière sur cette affaire. Originaire de l’île de Niomoune, dans la commune de Kafountine, Fulbert Sambou, un agent des Forces de sécurité et de de défense a été retrouvé mort ces derniers jours. Ce qui a fini de plonger dans la consternation sa famille et ses proches, complètement meurtris. «Aujourd’hui, nous manifestons l’état de nos cœur meurtris, mais aussi notre soutien à la famille de Fulbert Sambou. Le silence de cimetière dans cette affaire nous inquiète. Nous ses parents, nous avons besoins de savoir ; nous avons besoin d’être informé de ce qu’ils savent de cette affaire.

Pourquoi ce silence coupable ? », s’interroge-t-il.

Avant d’interpeller les parlementaires, le ministère de l’Intérieur et celui des Forces Armées. «Autopsie ou pas et compte tenu de leur silence coupable, ils sont parvenus à créer ce sentiment de rupture de confiance», s’offusque le maire de Kafountine, entouré de jeunes et notables de la commune. Et comme si cela ne suffisait pas, d’autres montent au créneau pour se prononcer sur cette situation. Et ce sont les responsables de la coalition Doggu pour un Grand Sénégal, dirigée par le ministre des Transports aériens, Doudou Ka. Ses proches mobilisés, hier dimanche à Ziguinchor, exigent également toute la lumière dans cette affaire, avant de battre en brèche toutes les accusations portées sur leur mentor par des influences. Le chargé de communication de ce mouvement Maison Dia, parle de manipulation et indexe le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, qui, selon lui, est derrière ces sorties qui tentent d’incriminer leur mentor. «Nous ne pouvons cautionner de telles accusations. Ils ont l’habitude de faire de la manipulation. Doudou Ka a toujours été au chevet des populations de la Casamance et c’est lui qui a même offerts aux insulaires un moyens de transport pour transcender les difficultés de traversée des insulaires…», tient à préciser M. Dia, qui estime qu’ils (les proches de Doudou) s’érigeront en sentinelles contre toute tentative de manipulation. Et comme si cela ne suffisait pas, ces proches de Doudou Ka accusent, à leur tour, Ousmane Sonko d’être derrière certaines sorties. Ainsi cette affaire de la mort de Fulbert Sambou continue de défrayer la chronique dans le Sud du pays. Ignace NDEYE

«Disparition» Didier Badji et Fulbert Sambou : Me Patrick Kabou, un avocat des familles brise le silence

https://senego.com Me Patrick Kabou, un avocat des familles, est sorti de sa réserve pour expliquer leur silence dans l’affaire concernant les deux sous-officiers, l’Adjudant/Chef Didier Badji et du Sergent Fulbert Sambou. « Notre silence était de rigueur. Un silence face au choc de la nouvelle, un silence expectatif car, attendant impatiemment que les structures dans lesquelles messieurs Sambou et Badji travaillent, nous parlent. Ils sont des agents de l’Etat faisant un travail stratégique pour la République », explique Me Patrick Sambou. Pour l’avocat à la Cour, ces structures doivent impérativement leur parler et cela en dehors des médias comme le veut la procédure. « Ce silence ne peut être perturbé par un communiqué du parquet. Monsieur le Procureur de la République, s’il vous plaît, à ce stade de la procédure, laissez-nous parler aux nôtres (gendarmerie, armée). Vous aurez le temps de parler à l’opinion nationale et internationale. Surtout qu’un quotidien, des personnes (émission télé et sur les réseaux sociaux) paraissent détenir des informations qui peuvent permettre d’avancer dans ce dossier, soutiennent des thèses fausses, diffament, blessent et atteignent l’image, la respectabilité et l’honorabilité de ces deux agents de l’Etat », demande-t-il. « Revenant à notre posture d’avocats de la famille, notre silence est humain et compatissant. Il rejoint Monsieur Sambou et Monsieur Badji. Notre silence est un respect à la famille et aux proches de ces deux agents de l’Etat », ajoute Me Kabou.

Affaire Didier Badji et Fulbert Sambou–Abdoul Mbaye : «Cette disparition est troublante…»

Abdoul Mbaye a fait part de sa « perplexité« , ce dimanche dans l’émission « Grand Jury » de la Rfm, sur la disparition de l’Adjudant-chef Didier Badji et du Sergent Fulbert Sambou.

Corrélations avec l’arrestation de Pape Alé Niang…

« Je ne dispose pas d’assez d’éléments pour faire une corrélation entre ces deux dossiers… Très sincèrement, je ne peux pas m’avancer là-dessus« , a fait savoir Abdoul Mbaye.

Perplexe…

Il poursuit : « Par contre, ce que je peux dire c’est que cette disparition est troublante. J’exprime une opinion, je n’en dirais pas plus. On a retrouvé l’un des corps des pêcheurs au Cap Manuel où il n’y a pas de plage. C’est une rocaille. Qui pense se baigner là ? C’est quand même un peu curieux. Je ne peux qu’exprimer une perplexité par rapport à ses faits« .

Affaire Didier Badji et Fulbert Sambou : «les gens ont peur en Casamance que ça soit un ciblage de certains agents» (député Bakary Diedhiou)

https://actusen.sn L’affaire Didier Badji et Fulbert Sambou du nom des deux agents disparus, dont ce dernier a été retrouvé mort, a été évoquée, ce dimanche à l’Assemblée nationale par le député Bakary Diedhiou. Une manière pour le parlementaire d’interpeller le ministre de l’Intérieur, Antoine Diom sur ce dossier qui a suscité beaucoup de polémiques. «Vous avez la lourde responsabilité de veiller à la sécurité des personnes et de leurs biens. Les populations de Casamance pleurent Fulbert Sambou et Didier Badji. Ce sont deux agents fonctionnaires qui étaient à des niveaux stratégiques. Pour Fulbert Sambou, on a retrouvé le corps mais pour Didier Badji c’est encore sans information jusqu’ici alors que vous avez la lourde charge de veiller à la sécurité des personnes et de leurs biens», a déclaré le parlementaire en s’adressant au ministre Antoine Diome. Poursuivant à manifester ses regrets, le député craint un ‘’ciblage ethnique’’. «Monsieur le ministre, les gens ont peur en Casamance que ça soit une discrimination, une stigmatisation et également peut être un ciblage de certains agents. Pour Didier Badji également les gens craignent que son corps soit également retrouvé à l’image de Fulbert. Monsieur le ministre, je crois que les informations que nous avons reçues ont fait état d’une mort par noyade de Fulbert Sambou mais personne ne croit. Pour quelqu’un qui est né dans les îles, un insulaire, dire qu’il est mort par noyade, ça dépasse l’entendement. C’est comme si on insultait l’intelligence des gens», ajoute -t-il. Mansour SYLLA (Actusen.sn)

“LA FAMILLE DU SERGENT SAMBOU A LE DROIT DE RECLAMER UNE AUTOPSIE “, (MIK

https://emedia.sn La radio Rewmi Fm a reçu dans son émission ‘’Grand oral’’, ce samedi, le Directeur général du groupe Emedia Invest, Mamoudou Ibra Kane. Parmi les questions abordées, celle de la disparition de l’Adjudant-chef Didier Badji en service à l’Inspection générale d’État (IGE) et le Sergent Fulbert Sambou, de la Direction des Renseignements militaires. Ils n’ont plus fait signe de vie depuis la soirée du samedi 19 novembre. Le corps du second nommé a été repêché mercredi au large du Cap Manuel. Ses proches, qui ne sont pas convaincus par la thèse de la mort par noyade, exigent une autopsie. « La famille du Sergent Fulbert Sambou a le droit de réclamer qu’une autopsie soit faite pour que les circonstances de la disparition de leur enfant soit éclaircie », estime le journaliste. Avant d’ajouter : « Laissons le Procureur mener son enquête jusqu’au bout, mais aussi tenons compte également du droit de la famille du sergent Fulbert Sambou dont le corps a été retrouvé. » Il pense surtout qu’il faut éviter de ne pas en parler d’autant plus que certains estiment que le dossier seraient liés à l’affaire Pape Alé Niang. Dié BA

Différend avec la RTS,Affaire PAN,3e Mandat : Mamadou Ibra Kane devant le jury populaire

https://www.rewmi.com Le Directeur général du groupe Emedia Invest, Mamadou Ibra Kane a asséné ses vérités sur des questions relatives au différend avec la Rts, le cas Pape Ale Niang et le 3e mandat de Macky Sall, entre autres. Il était l’invité du Grand oral sur Rewmi Fm.

La prestation des lions du Sénégal au Mondial. A quoi s’attendre pour le prochain match ?

Retenir la belle victoire. Les Lions ont bien réagi en battant le Qatar, pays organisateur. A part ce but encaissé, mais bon il ne faut pas nier le mérite du Qatar qui avait aussi à cœur de défendre ses chances. L’équateur est le prochain adversaire, c’est une équipe qui ne lâche rien et il faut chercher les 3 points car seule une victoire nous qualifiera. Je me souviens de ce fait en 2002. Le Sénégal avait rencontré L’Equateur en match de préparation et Bruno Mesut avait mis en expérience son schéma face à la France. On bat l’Equateur par 1 but à 0 avec Aliou Cissé, l’actuel coach, positionné devant la défense. Aliou Cissé connaît bien L’Equateur et il va sortir un schéma tactique. Justement vous avez suivi les matchs des Lions. Qu’est-ce que vous avez envie de leur dire. Le mental a changé car l‘équipe nationale A du Sénégal a un gros problème de mental. On perdait juste à quelque 5 minutes de la fin du match. On se contentait du peu pratiquement et il faut dire que c’est avec Peter Schnittger que la reconversion mentale a commencé. Metsu est arrivé et a été dans cette dynamique. Il connaissait bien les joueurs. Là, le Sénégal joue sans Sadio Mané. On a manqué d’ambition car on a trop misé sur le match nul face aux Pays-Bas. Si on avait opté pour un jeu offensif, ce serait bien. Je pense que le déclic vient d’avoir lieu avec ce match gagné contre le Qatar. Si on gagne face à L’Equateur, chaque match sera une finale et tout peut arriver.

Conflits Rts et Emedia, la partie est loin d’être finie avec le signal coupé ?

Oui c’est vrai que c’est un combat de principe car nous avons la conviction que nous avons acquis ces droits et que de manière injuste, on nous les arrache. « Le fokhati » comme on dit en wolof. Pourquoi cette conviction ? Ce qu’il s’est passé, c’est que le Fifa est le titulaire des droits et a commis une agence qui s’appelle MBS qui commercialise ses droits. Et les répartissant en lots selon les pays. Quand la Fifa l’a fait, il y a eu un appel d’offre au Sénégal dont la Rts, Tfm, Sen Tv et Itv. Chacun a donné ses arguments avec un dossier. Au terme de cela, après dépouillement, l’offre de Itv a été retenue. Et cela a été confirmé par une lettre de la FIFA que nous avons reçue et c’est ce que nous avons envoyé à toutes les chaînes, y compris la Rts. Un contrat a été signé entre New World Tv qui est le détenteur des droits en Afrique subsaharienne. Un contrat a été signé entre les deux parties avec un certain nombre de conditions et des avantages. Droits terrestres exclusifs, mais aussi bien sur Itv et sur E-Radio, les fans zones à Dakar, Saint-Louis, Thiès Ziguinchor et les résumés dont 28 matchs pour plus d’un million de dollars. Emedia n’a pas cet argent dans ses comptes ou ses caisses. Comme cela se passe une fois que vous avez cela, vous faites un dossier et vous vous rapprochez de la banque, sur la base d’un business plan et des prévisions de recettes et des garanties, dont des lettres de manifestation d’intérêt d’annonceurs de la place. Orange, Sococim etc…sont crédibles aussi. Et ces sociétés ont fait des lettres et des engagements sur des montants. Il est arrivé que la banque nous a dit que les contrats sont validés. Elle nous a demandé l’avis du Cnra. Mais on leur a dit que le Cnra est informé avec un document. Le 11 août, nous les avons saisis et Babacar Diagne a dit qu’Emedia n’a jamais rapporté la preuve des acquisitions des droits. Je vous lis le mail que je lui ai envoyé. « Cher président veuillez recevoir un courrier attaché comme convenu une copie des droits de transmission TV… » B. Diagne est resté sans réagir jusqu’au 15 août, jour férié. Il nous appelle au téléphone pour nous dire qu’il y a problème. J’ai reçu votre contrat mais la Rts dit en avoir le même contrat et va payer dans les 48h. Mais je lui ai dit que la Rts a été battue et éliminée comme le Qatar et qui revient dans la compétition. Sauf s’il y a eu fraude de la part de New World et qui a continué à discuter avec la Rts et qui a usé de manœuvres pour avoir les droits. Le Cnra nous a dit que New world avait résilié le contrat. Nous n’avons rien reçu de New World à part la notice de paiement sans aucun délai. C’est le 18 août que vous avez reçu cette lettre disant que le contrat était annulé avec une lettre antidatée et signée le 1 er août. Nous avons été bloqués à la banque pour que nous n’obtenions jamais ce crédit. La Rts n’a pas acquis ses droits. C’est l’Etat qui a payé. Nous sommes dans un champ concurrentiel. La commission de concurrence de l’UEMOA interdit les aides d’État. Ce traité de l’UEMOA interdit les avis de positions dominantes et le cas de la Rts mais aussi une rupture abusive du contrat de la part de New World. La commission de l’UEMOA a estimé que notre requête était recevable en la forme et a saisi toutes les parties de rapporter toutes les preuves qui attestent qu’elles ont agi dans la légalité. Nous sommes victimes d’une injustice de la part de la Rts qui a usé de manœuvres frauduleuses. L’Etat du Sénégal aussi a agi de manière abusive.

La bataille judiciaire sera engagée et vous allez porter plainte ?

Oui c’est fait car la Commission de l’UEMOA a réagi et nous avons saisi l’Etat du Sénégal et New World pour que le dossier soit examiné dans le fond. Il y a une première victoire. La Rts n’a plus le droit de transmission des matchs. Mais puisque c’est la force de l’Etat et en complicité avec le Cnra, la Rts diffuse des matchs auxquels elle n’a pas droit. Dans un pays de droit, c’est déplorable, car dans un pays où on reconnaît le jeu libre de la concurrence, l’Etat paie pour la Rts, qui surenchérit. Il y a des matchs que nous ne voyons pas. 28 matchs sur 64 pour plus d’1 milliard, c’est une catastrophe et c’est un scandale. La Rts signe un accord avec Canal qui n’est pas gratuit. Dernier chose, la Rts avec le Ministère des sports et une société privée du nom de SD consulting une convention tripartite pour 65 fans zone réparties à travers les 45 départements du pays. Même des mairies qui sont des institutions ne peuvent pas organiser des fans zones qu’elles ne paient pas.

Mais la Rts a une gestion financière autonome !

La Rts pour une mission de service public est une société avec une autonomie. Mais E-media est une société de service public aussi. Mais on l’écarte pour la Rts et on pense que c’est normal. Non. C’est un combat de principe. On fait l’effort face à de la concurrence. Je veux dire qu’il faut savoir que c’est du secteur privé du pays. On ne doit pas laisser les choses de cette façon. Ce pays est de plus en plus important et économiquement intéressant avec toutes les ressources à exploiter dont le Pétrole et le Gaz. C’est la survie du secteur des médias qui est en question et c’est pourquoi je suis gêné par le silence des hommes et dames avec les investissements. Ils ne doivent pas être silencieux. Allons au-delà et mettons sur la table aujourd’hui des arguments qui sont solides pour que cette façon de combattre les médias cesse et que le Cnra arrête d’intervenir de cette façon en ruinant des investissements à milliards consentis. Le Cnra ne devrait même plus exister. Il faut plus de sérénité. Les dégâts sont faits et le signal a été coupé.

Alors vous allez poursuivre ce bras de fer ?

Nous restons déterminés pour aller jusqu’au bout de cette affaire. Nous avons déjà fait le nécessaire. Le premier match a été diffusé et c’est pour montrer que nous étions logiques avec nous-même et cela n’a pas changé. Le Signal a été coupé. Mais nous n’allons pas suivre le Cnra dans sa logique de surenchère car ces actes ruinent les efforts consentis. Son acte est prémédité et il dit : « Le signal est suspendu dès que Emedia ou Itv diffuse le match. Le Cnra n’a pas d’état d’âme. Le Cnra veut nous couler. C’est désolant. Il faut que cela cesse. Quand ce pays se trouve en situation et que les médias ne sont pas professionnels, crédibles et forts, la situation serait extrêmement grave. C’est arrivé ailleurs. Cela signifie que nous ne sommes pas à l’abri. Il faut dire stop aux agissements du Cnra et de la Rts. La Rts ne doit pas participer à cette compétition de diffusion de matchs. Aujourd’hui elle a raflé toute la publicité.

Mais on vous reproche de n’avoir pas porté ce combat quand d’autres étaient victimes ?

Ah si. Moi j’étais vice-président du Cdeps. Chaque fois qu’une radio ou une télé a été coupé, on a réagi. Lors des émeutes de mars, je l’ai dit. Couper le signal de la Sentv et de la 2stv était anormal et je l’ai toujours dit. Je n’ai pas attendu que le nôtre soit coupé pour réagir. Même si des erreurs ont pu être commises, il ne faut pas être dans cette division qui arrange des gens. Il faut être autour de l’essentiel aussi. On espère que ces questions seront résolues lors des assises des médias ? Il est important de discuter. Par rapport à cette historique des assises des médias. Bamba Kassé a émis l’idée quand on remettait le cahier de doléances au Président de la République. Je faisais partie de la délégation. Bamba Kassé a dit que le Synpics va organiser les assises de la presse. Il y a eu une ouverture et le Cdeps qui n’était pas associée à la démarche a dit non. On ne peut pas parler des assises des médias. C’est une affaire d’écosystèmes. Je dis souvent qu’il ne faut pas opposer les travailleurs des entreprises de la presse et les acteurs des médias. Les intérêts sont les mêmes. Et il y a eu ce blocage et le constat a été rétabli. Il y a eu le conclave de Toubab Dialaw avec un accord pour des assises aussi qui restent inclusives. Pape Alé Niang sous mandat de dépôt.

Votre analyse sur cette affaire ?

C’est une affaire très regrettable pour moi. Cela ne souffre d’aucun doute. Pape Alé est en prison dans le cadre de l’exercice de son métier. Moi je l’ai dit lors de la marche. J’ai assisté aux réunions de la Cap. On se retrouve pour des initiatives et qui ont été salutaires d’ailleurs. J’ai dit que si Pape Alé avait tenu des propos qu’on lui reproche dans un meeting politique, moi je ne serais pas là à le soutenir. Pape Alé a un organe qui s’appelle Dakar-Matin où il a relevé un certain nombre d’informations et d’ailleurs la Cap qui a été très inspirée a montré qu’il y a une contradiction. On ne peut pas dire diffusion de fausses nouvelles et reprocher à Pape Alé des documents confidentiels. Soit ce que ces documents contiennent est vrai ou faux. Alors pourquoi le condamner. Le Secret Défense existe. Nous le savons tous. Et nous faisons notre travail en en tenant compte. Mais parlons du contrat d’armement entre le ministère de l’Environnement et un trafiquant ou marchand d’armes qui fait l’objet d’une interdiction de séjour dans certains pays africains, dont de la Sous-région. Si on nous dit que ce contrat d’une valeur de 45 milliards est destiné à l’achat d’armement pour nos forces et défense dans un contexte justement de radicalisme, d’insécurité et d’enjeux économiques importants qui vont davantage exposer le Sénégal avec l’exploitation du pétrole et le gaz, mais quel citoyen sénégalais, y compris le journaliste, trouverait à redire. Personne. Cette affaire a été révélée par un consortium de journalistes et d’ailleurs une des journalistes se trouve au Sénégal, l’a documenté pour dire que ce contrat a des choses bizarres qui accréditent la thèse d’une surfacturation. 45 milliard de FCFA c’est l’argent de tous. Si cet argent avait été utilisé pour acheter des armes pour les agents des eaux et forêts, les gendarmes ou la police pas de problème. Mais il ne faudrait pas se cacher derrière le secret défense pour s’enrichir sur l’argent public. Et si l’Etat estime que ces informations qui ont été publiées sont fausses, pour moi, il doit user des mêmes moyens de communication pour dire que ce qui a été dit est archi faux. Les Sénégalais sont des gens censés. Ils savent distinguer de la bonne graine de l’ivraie. Pape Alé Niang aujourd’hui, on l’emprisonne. Quid des autres qui ont révélé, des personnalités politiques qui ont fait des déclarations avant PAN. Ousmane Sonko qui a violé le secret de l’instruction a dit qu’il devrait être arrêté.

Pourquoi on ne le fait pas?

Pape Alé doit être l’agneau du sacrifice on dirait ! Il y a eu des réactions que la Cap a regrettées de la part des autorités mais je pense qu’il y a eu une rencontre entre la Cap et le ministre de la Communication qui s’est ressaisi car sa déclaration avait fait mal. Les deux parties ont échangé et on va vers une situation d’apaisement. C’est à saluer et à encourager. Il faut libérer PAN. Ce qu’il a fait pour moi ; même si d’aucuns disent qu’il fait de la politique, c’est un droit aussi. Il faut que cela soit juste et légal et Pape Alé aussi est victime d’une situation d’injustice.

Alors êtes-vous convaincu que cette affaire Pape Alé est liée à la disparition des deux soldats dont l’un a été retrouvé au large du Cap manuel ?

Là moi je fais très attention. Je donne ma langue aux chats. Car je ne peux pas dire si cette affaire est liée ou pas à celle de Pape Alé Niang. Je n’ai pas d’éléments pour le faire.

 Il existe aussi des zones d’ombres ?

Ce n’est pas gênant que le Procureur fasse l’enquête. Est-ce que l’armée et la gendarmerie doivent se prononcer ! Ce n’est écrit nulle part. Pas forcément. Laissons le Procureur faire ce qu’il a à faire. Il sait mieux que nous ce qu’il doit faire en la circonstance. Mais aussi tenons compte des droits de la famille du sergent Fulbert. Il est dit qu’il n’y aura pas d’autopsie. La famille a le droit aussi pour qu’elle sache les circonstances de la disparition de son fils et d’être édifiée. Plutôt que de dire que son corps a été retrouvé et qu’il n’y aura pas d’autopsie d’autant plus que certains trouvent qu’il y a un lien entre l’emprisonnement de Pape Alé pour divulgation de rapport qu’a fait la gendarmerie sur l’affaire Sweet beauté. S’il y a des soupçons de cette nature et qui peuvent jeter le discrédit sur l’enquête en cours, on a tout intérêt que les choses soient éclaircies et que les Sénégalais soient édifiés. Il commence à y avoir trop de choses. Des gens qui meurent en garde à vue. Disparition de gendarmes dans des circonstances que nous venons de décrire. Il faut faire attention et comme je le dis-nous sommes dans un environnement très erratique tant au niveau national, sous régional qu’international. Il y a lieu de faire très attention.

On s’achemine vers la question du 3e mandat. Quelle devrait être notre attitude ?

Très difficile d’y répondre. Le Sénégal est un pays démocratique. Il l’a prouvé avec deux alternances mémorables. En 2000 et en 2012. Nous sommes dans un contexte où on parle de coups d’Etat, de terrorisme. Deux élections ont été organisées. Les élections locales et législatives avec une assemblée qui a une configuration assez intéressante. Benno a perdu sa large majorité. Tout peut arriver. Je pense que dans un contexte comme ça, le Sénégal qui parvient à tirer son épingle du jeu est à saluer et encourager. Le Sénégal n’a pas le droit de reculer. Notre pays n’a pas le droit d’envoyer le mauvais signal sur la candidature à un troisième mandat dont l’intention est prêtée à Macky J’ai eu à dire par ailleurs que j’ai envie de porter témoignage sur deux déclarations majeures de deux grands universitaires, le professeur Babacar Gaye qui fait partie des rédacteurs de l’actuelle Constitution et Jean Mariel Nzouankeu, une autorité universitaire respectable et respectée. C’est-à-dire qu’il puisse y avoir une candidature de Macky Sall. Candidature qui peut être acceptée par le Conseil constitutionnel. Ça c’est du point de vue juridique et je ne veux pas me mêler de ce débat. Je le laisse aux juristes. Il y en qui disent qu’avec le « nul ne peut exercer deux mandats, la cause est entendue » et que Macky ne peut pas se présenter. D’abord on ne peut pas lui prêter une intention qu’il n’a pas lui-même déclarée. De ce point de vue, respectons cela. Mais moi je dis qu’il faut aller au-delà de la question juridique. Cette dimension politique, éthique et morale. Macky a dit, à plusieurs reprises, que s’il était réélu, ce serait son second et dernier mandat. On a eu second et dernier. Alors un pléonasme. Il a écrit et verrouillé davantage. Alors pour la dimension politique, on ne peut pas l’occulter aussi parce qu’il faut reconnaître qu’il fait partie de ceux qui ont combattu le régime de Wade en particulier sur le 3e mandat ou la 3e candidature. Tout cela, il va le mettre sur la table. Il va peser et soupeser et peut-être dire aux Sénégalais son intention véritable. Mais il ne faut pas négliger cette dimension politique et morale avec la parole donnée qui est importante dans notre société.

Macky doit-il se présenter ou non ?

Je crois que ça lui appartient d’abord, cette décision. Je ne dirais pas ce qu’il doit faire ou ne pas faire. Par contre, je dirais qu’il doit tenir compte de cette parole donnée, tenir compte de son combat politique, plus particulièrement en 2012. Il doit aussi tenir compte de ce contexte qu’on vient de décrire. Un pays c’est un parcours, une histoire et qui dépasse l’histoire individuelle. Il y a les textes et il y a une vie après le pouvoir. J’ai dis qu’il peut même y avoir le pouvoir après le pouvoir. Le cas de Lula au Brésil. Partir puis revenir. Partir et se retrouver à la tête d’une grande institution internationale. Tout cela reste ouvert. Ce qui est important c’est que chacun de nous doit avoir à cœur la stabilité de ce pays, son histoire et également savoir qu’il est juste de passage. Les hommes et les femmes passent et les institutions demeurent. Réalisée par MOMAR CISSÉ

Thiès–Zahra I.Thiam aux femmes mutualistes : «Ensemble nous travaillerons d’arrache-pied afin de…»

https://senego.com Après les populations de Sicap Liberté, les commerçants de la région de Dakar, et les populations de Nabadji Civol, c’était autour des femmes mutualistes de la région de Thiès de célébrer Zahra Iyane Thiam Diop, ancien Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire. La commune de Ngaye Mékhé dans le département de Tivaouane, a abrité la rencontre ce samedi 26 novembre 2022, qui a réunit les femmes mutualistes des départements de Thiès, Tivaouane, Mbour. Ces dernières ont voulu à travers cette invitation, témoigner au ministre sortant leur reconnaissance et lui réitérer leur disponibilité à l’accompagner dans toutes ses actions. Zahra Iyane Thiam Diop, prenant la parole a manifesté son satisfecit, et a rassuré les femmes mutualistes sur la pérennisation de leur collaboration, dans l’optique de relever ensemble tous les défis.

Affaire Pape Ale Niang : Momar Diongue détaille les incohérences du Parquet

https://www.sudquotidien.sn Le journaliste et analyste politique, Momar Diongue, déplore les incohérences du Procureur de la République qui, après avoir accusé Pape Alé Niang d’avoir divulgué des informations sans avoir l’aval de la hiérarchie l’accuse en même d’avoir diffusé de fausses nouvelles. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier, dimanche 27 novembre, le directeur de publication du Vrai journal a par ailleurs tenu à rappeler que le nouveau code de la presse a été motivé par le souci de dépénalisation des délits de presse. L’arrestation de l’administrateur du site d’information « Dakar matin », Pape Alé Niang qui a bouclé hier, dimanche 27 novembre, ses trois semaines de détention préventive ne se justifie pas. L’avis est du journaliste et analyste politique, Momar Diongue lors de son passage à l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier. En effet, s’exprimant sur la procédure enclenchée par le procureur de la République, le directeur de publication du Vrai journal a par ailleurs déploré la démarche contradictoire du Procureur de la République consistant à accuser Pape Alé d’avoir divulgué des informations sans avoir l’aval de la hiérarchie et l’accusant en même d’avoir diffusé de fausses nouvelles. « On ne peut pas accuser une personne d’avoir divulgué des informations sans avoir l’aval de la hiérarchie, ce qui suppose que ces informations sont fondées et, l’accuser en même d’avoir diffusé de fausses nouvelles », a-t-il fustigé. Poursuivant son propos, Momar Diongue s’est également démarqué de la décision d’envoyer Pape Alé en détention préventive qui selon lui donne l’impression qu’on a voulu coûte que coûte le jeter en prison ». « Pape Alé est régulièrement domicilié. Il offre toutes les garanties de représentation devant la justice. On pouvait retenir son passeport et l’empêcher de sortir du pays et il ne gênerait en rien l’enquête que le juge aurait tout le loisir de faire sur cette affaire.

Mais, on a l’impression qu’on a voulu coûte que coûte le jeter en prison et c’est particulièrement dommage et c’est peut-être qu’on a voulu envoyer un signal fort à toute la presse ».

Loin de s’en tenir là, Momar Diongue rappelant que le « nouveau code de la presse n’a été motivé que par le souci de dépénalisation des délits de presse » a fait remarquer qu’au-delà de la personne de Pape Alé, c’est la liberté de la presse qui est menacée à travers cette arrestation. « C’est le Président Abdoulaye Wade qui, en Conseil des ministres le 16 septembre 2010, avait demandé à son gouvernement d’examiner le projet de loi sur la dépénalisation des délits de presse », a-t-il rappelé en précisant que ce texte a reçu l’agrément de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall après son accession au pouvoir. « A l’époque, Bakar Dia était ministre de la Communication et avait comme conseiller en communication, le doyen Mamadou Kassé, ex-Directeur général du Soleil et, les deux ont eu à effectuer un travail formidable. Après son accession au pouvoir, Macky Sall s’était aussi exprimé en faveur de ce texte en clamant haut et fort lors du 5e forum des leaders des médias d’Afrique qu’il était pour la dépénalisation des délits de presse. », a encore ajouté Momar Diongue avant de déplorer l’argumentaire soulevé par des députés qui étaient contre ce texte lors de son adoption. En effet, selon lui, ces derniers avaient entretenu l’amalgame en disant que le journaliste n’était pas un citoyen au-dessus de la loi alors que, tous les jours, des journalistes sont attraits à la barre pour des délits de diffamation ou délit de droit commun sans que la corporation ne lève un doigt.NANDO CABRAL GOMIS

APRE

https://www.enqueteplus.com Une délégation de l’Association de la presse pour l’entraide et la solidarité (Apres), conduite par son président Sambou Biagui, a rendu visite, avant-hier samedi, au khalife général des mourides Serigne Mountakha Bachir Mbacké à Touba. Cette audience avec le saint homme, selon une note parvenue à notre rédaction, a été une occasion pour renforcer la dynamique sociale de l’Apres, avec la mise en œuvre des deux projets phares de l’association que sont la Mutuelle de la professionnelle de l’information et de la communication (MPIC) et la Cité de la presse sénégalaise (CPS) qui ont été exposés au khalife avec la présentation de la maquette. ‘’Depuis la création de l’Apres, nous nous battons pour que tous les acteurs de la presse, que ce soit à Dakar ou dans les régions, puissent avoir un logement décent, à travers notre projet de la Cité de la presse. Nous avons sollicité les prières et l’accompagnement de Serigne Mountakha pour l’aboutissement de ce projet”, a déclaré le président de l’Apres à la sortie de l’audience, selon le document. Il ajoute que ‘’des zones disponibles ont été déjà identifiées’’. ‘’Nous entendons parler de la cité de la douane, de la cité des enseignants, entre autres, mais jamais nous n’avons entendu la cité de la presse, alors que nous sommes le 4e pouvoir. Et la liberté de la presse commence par la liberté d’abord individuelle. Car si vous êtes en location dans des conditions précaires, vous n’êtes pas libre, car vous êtes exposé à la corruption ou à la concussion.’’. …L’autre sujet évoqué avec le khalife général des mourides a été l’emprisonnement du responsable de Dakarmatin, Pape Allé Niang (PAN). Selon le président de l’Apres, la place d’un journaliste n’est pas en prison. “En ce qui concerne l’affaire PAN, nous avons demandé au khalife de prier pour que notre confrère sorte de prison, parce que la prison, ce n’est pas sa place. Et nous pensons aujourd’hui que nous sommes dans un État de droit et il faut que l’on applique le minimum, c’est-à-dire que l’on puisse préserver la liberté d’expression. Et nous gardons espoir quant à la suite à donner à cette affaire, car nous pensons que l’État comprendra que la place de PAN n’est pas en prison”, déclare M. Biagui.

Le Qatar aurait même soudoyé le ciel Par Madiambal DIAGNE

Les dirigeants qataris n’ont pas fait mystère de leur mégalomanie ou ne se sont pas cachés quant au montant du budget alloué à l’accueil de la Coupe du monde 2022 : 220 milliards de dollars. A titre de comparaison, la Russie avait déboursé 11,6 milliards de dollars pour la précédente édition, 15 milliards de dollars ont été dépensés en 2014 au Brésil et moins de 7 milliards de dollars pour les éditions précédentes. Les Qataris ont construit six nouveaux stades et le pays a visé, à travers cette Coupe du monde, une continuité dans le programme de développement du pays. Outre les stades, ce sont d’innombrables infrastructures qui ont vu le jour dont des lignes de métro, des hôtels, des aéroports, des routes. Le Qatar a voulu montrer, à travers cet événement, la puissance mondiale qu’il est en train de créer ou que le pays voudrait se mesurer à ses voisins et non moins concurrents comme les Emirats arabes unis ou l’Arabie Saoudite. C’est un Mondial de la démesure et le Qatar a essuyé toutes les critiques pour cette arrogance, des critiques venant essentiellement du continent européen. Reste à se demander si toutes les critiques, qui semblent parfois dénoter une certaine condescendance, ont été justifiées.

Le Qatar accusé de tous les péchés

Les conditions dans lesquelles l’organisme du football mondial, la Fifa, avait décidé en 2010 d’attribuer l’organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar, ont été vivement décriées. De fortes suspicions de corruption ont fait les choux gras des médias. De grosses sommes d’argent auraient été distribuées à des personnalités influentes de la Fifa. Les différents acteurs ont fait dans la négation et au gré des postures, certains hauts dirigeants de la Fifa à l’époque, comme le Suisse Sepp Blatter (remplacé par Gianni Infantino à la tête de la Fifa), ont attendu par exemple la dernière semaine de l’ouverture du Mondial au Qatar, pour regretter le choix fait sur ce pays. Des accusations de corruption ont aussi été évoquées sur le plan sportif. Des détracteurs de l’organisation de la Coupe du monde au Qatar avaient accusé les autorités de cet émirat pétrolier et gazier d’avoir cherché à soudoyer des joueurs de l’Equateur, premier adversaire du Qatar au match d’ouverture. On a bien vu que les Equatoriens avaient parfaitement respecté l’équité sportive et ont livré un match franc pour finir par battre le Qatar devant son public et leur Emir sur le score de 2 buts à 0. Leur autre adversaire du Groupe A, le Sénégal, n’a pas non plus fait dans la dentelle, battant lui aussi le Qatar sur le score de 3 buts à 1. Peut-être que s’il y aurait une équipe à acheter par le Qatar, ce serait celle des Pays-Bas pour le dernier match de leur groupe ce mardi 29 novembre 2022. A moins que seuls les joueurs et coaches des équipes du tiers-monde seraient corruptibles ! Pour les préparatifs de la Coupe du monde, le Qatar avait fait venir sur son sol plus de 1,7 million de travailleurs migrants provenant d’Inde, du Bangladesh, du Népal, de l’Ouganda, de la Zambie, entre autres. Ces travailleurs migrants voyaient ainsi une opportunité s’offrir à eux pour échapper à la situation de pauvreté dans leurs propres pays. Les conditions de travail inhumaines ont été dénoncées ainsi que le bas niveau de salaires payés à ces catégories de travailleurs. Les médias ont mis en exergue une «hécatombe», avec un nombre de 15 000 morts parmi ces travailleurs, en l’espace de douze ans. L’annonce n’a pas manqué de susciter un énorme émoi. Seulement, on ne peut pas ne pas relever que ce chiffre brut, rapporté à la population totale des travailleurs migrants, est de l’ordre de 17 morts pour 1000 personnes sur une période de douze années soit moins de 1,5 décès pour 1000 habitants par an. Le taux moyen de mortalité au Qatar est de 1,6 décès pour 1000 personnes. Allez voir les taux de mortalité en Inde, au Népal, au Bengladesh, qui sont quatre fois supérieurs ! Le Qatar a aussi été accablé pour des manquements ou des dégâts contre l’environnement du fait des méga-constructions prévues pour accueillir l’événement. Tout autre pays qui organise un événement de cette envergure construirait des stades, des routes, des autoroutes, des aéroports. Pour donner des gages, le Qatar a fait construire certains stades avec des matériels recyclés et des constructions démontables. Les critiques liées aux conditions climatiques, avec un niveau de chaleur ambiante qui dépasse en moyenne les 40 degrés Celsius, ont poussé à l’installation de climatiseurs dans les stades. Mais les Qataris ont trouvé une parade imprévue ou réussi une prouesse, celle de soudoyer les cieux pour que les thermomètres baissent à 24 degrés. Il n’était alors plus nécessaire de faire tourner les climatiseurs géants.

N’en auraient-ils pas les moyens et le manque de scrupule ?

Le Qatar a été critiqué pour des violations des droits humains. C’est un secret de polichinelle que la monarchie qatarie est implacable contre ses adversaires ou tous objecteurs de conscience. Le pays est aussi connu pour ne tolérer aucune pratique sexuelle jugée déviante, et de lourdes sanctions sont prononcées contre les auteurs. Les droits de femmes qataries ont aussi été un sujet de préoccupation, surtout qu’elles ne pourraient voyager à l’étranger sans l’autorisation d’un tuteur mâle. C’est un archaïsme d’un autre âge, même si le Qatar ferait mieux que nombre de pays arabes ou musulmans sur le registre des droits des femmes. Seulement, sur ce registre de la démocratie, des libertés et des droits humains, peut-on dire qu’un pays comme la Russie par exemple, qui avait accueilli la Coupe du monde 2018, donnerait de meilleurs gages que le Qatar ? Assurément non ! Il reste que si cette logique de parangon des droits de l’Homme et des libertés devrait être suivie, il serait bien difficile, à travers les différentes régions du monde, de trouver des pays éligibles pour accueillir une Coupe du monde. Au demeurant, l’idée de bannir l’organisation de la Coupe du monde du Qatar pour un motif de pratiques anti-démocratiques et liberticides équivaudrait à ouvrir une boîte de Pandore. En effet, ils sont nombreux, les pays qualifiés à cette présente édition de la Coupe du monde et qui ne font pas mieux que le Qatar en termes de pratiques démocratiques, de respect des droits des femmes ou des personnes Lgbt ou de l’application de la peine de mort ou des droits des travailleurs migrants, ou en matière de discriminations liées au sexe, à la race ou à la religion.

Les belles réponses du Qatar à ses contempteurs

Les associations des alcooliques anonymes et autres organisations qui luttent contre l’alcoolisme devraient une fière chandelle au Qatar. L’interdiction de la vente d’alcool aux abords des stades a fini par être acceptée par tous les spectateurs. Peut-être que cela a participé à une certaine bonne ambiance, même festive et l’absence de débordements dans les stades. Sans doute que les visiteurs du Qatar ont bien compris qu’on ne va pas chez quelqu’un en lui exigeant de changer les règles d’accueil. A la vérité, personne n’a été obligé d’aller au Qatar. Pour autant, le public a assurément été au rendez-vous. Les préposés à la sécurité n’ont pas été trop éprouvés. Il faut dire que le déroulement de la compétition est jusqu’ici très paisible. Mieux, à chaque fois que leur équipe a été battue, les supporters qataris sont rentrés dignement et ont participé à la fête aux côtés des vainqueurs. La liesse de la célébration par les supporters saoudiens de leur victoire contre l’Argentine (2-1) à travers les rues de Doha suffit pour témoigner du bel état d’esprit, quand on connaît la mauvaise qualité des relations diplomatiques entre le Qatar et son grand voisin. Aurait-on déjà oublié le chaos de la finale de la Champion’s League européenne entre Liverpool et le Real Madrid l’année dernière au Stade de France à Paris ? L’affluence est très forte. Les menaces de boycott du public n’ont pas eu d’effets. Les stades sont toujours bien garnis avec des supporters enthousiastes. Aussi, la compétition continue de battre tous les records de téléspectateurs. Mais c’est sur place qu’on mesure mieux combien le Qatar a parfaitement réussi son organisation. De nombreuses critiques sont ainsi apparues injustes ou relevant de fantasmes. Souligner cela pourrait apparaître aux yeux de certaines personnes comme d’avoir été acheté par le Qatar, qui n’aurait aucune vertu que de payer des satisfecit avec ses pétrodollars, mais force est de dire que les visiteurs du Qatar à l’occasion de cette Coupe du monde de football ont eu droit à une autre réalité sous leurs yeux. Les deux aéroports civils de Doha n’ont jamais été débordés par l’afflux des milliers de supporters. Le voyageur qui débarque à Doha ne passe pas plus de 10 minutes entre le débarquement, la police des frontières et le tapis des bagages. J’ai déjà eu à expérimenter les conditions à l’enregistrement au départ et à l’embarquement. Tout se passe également sans encombre et dans des délais très courts. Jamais on ne trouve une meilleure prise en charge dans un aéroport. Qui ne se rappelle pas les tracasseries dans les aéroports moscovites en 2018 où les passagers restaient de nombreuses heures en zone internationale avant de pouvoir entrer dans le pays ? Combien d’heures des passagers perdent encore d’ordinaire dans les aéroports internationaux français, américains, anglais ou allemands, pour des procédures et formalités de voyage ? L’accès aux différents stades est aussi fluide, aucun embouteillage n’est déploré. Les routes élargies ont facilité ou rendu fluide la circulation, et le nouveau métro de Doha a permis de transporter gratuitement les grandes foules de supporters. Aux alentours des stades, des agents préposés au guidage du public sont disponibles. L’accueil est sympathique et l’atmosphère bon enfant. Les hôtels ont offert une qualité de service qui fait honneur au pays. Le Qatar s’est vu éliminé au premier tour de sa Coupe du monde, mais il aura parfaitement réussi son organisation. Il a fait taire toutes les critiques. Les stades ont été des plus modernes et fonctionnels et aucune équipe n’a eu à se plaindre d’un quelconque avatar des pelouses et autres aires de jeu ou d’entraînement. L’animation des stades a été diversifiée et multiculturelle et la sonorisation impeccable. Il reste à savoir ce qu’il faudra faire de toutes ces infrastructures au soir du 18 décembre 2022, date de la finale de la compétition. Le pays ne compte que quelque 2 millions 600 mille habitants, avec 80% d’étrangers, et ces infrastructures 5 XL apparaitront surdimensionnées. Des stades démontables sont promis à être offerts à d’autres pays et certains autres transformés en centres commerciaux.

Post-scriptum :

«J’ai refusé de solliciter le Président Macky Sall pour les impôts sur mon projet de Mamelles.» Suite à ma chronique de la semaine dernière intitulée : «Je ne cède pas au chantage au smartphone», un ami responsable du parti Pastef m’a interpellé pour souligner que j’aurais occulté la fiscalité de mon projet immobilier en cours de réalisation aux Mamelles. Je lui ai indiqué que je suis à l’aise pour évoquer cette question car j’avais effectivement bénéficié d’une exonération délivrée par l’Agence de Promotion des Investissements (Apix) après examen de mon dossier, comme c’est d’ailleurs le cas avec tout investisseur satisfaisant à certains critères. Seulement, au moment de la mise en œuvre de cette exonération, il m’a été signifié que j’aurais besoin d’une décision spécifique du ministre des Finances et du budget. Le ministre Abdoulaye Daouda Diallo rechignait à donner son accord car il estimait devoir contrôler de manière parcimonieuse les exonérations. Ainsi, me demandait-il de solliciter le «Patron» (Macky Sall) pour l’instruire dans le sens de me faire bénéficier de l’exonération. Je lui avais clairement dit que ce ne sera pas nécessaire car je refuse de solliciter le président de la République pour cela. Ainsi, je n’ai pas pu profiter de ladite exonération et il est loisible à chacun de pouvoir le vérifier. Les banquiers et l’entreprise chargée des travaux ne pouvaient comprendre mon attitude. Qu’à cela ne tienne !Par Madiambal DIAGNE – mdiagne@lequotidien.sn

Les sociétés de pari menacent nos enfants Par Mary Teuw Niane

Ces derniers temps, nous constatons des publicités agressives sur les chaînes de télévision nationales et internationales de sociétés de paris, de loterie, etc. Même les télévisions Sénégalaises font à l’instar de leurs homologues présentes sur certains bouquets des paris. Mon attention a été attirée durant le week-end par des jeunes avec qui j’ai échangé. En effet, les paris, notamment sportifs, se font de plus en plus via des applications sur le téléphone portable. Ce mette nouvelle pratique permet aux enfants, via les applications des sociétés de transfert d’argent, de parier sans aucune difficulté à l’insu de leurs parents et même de leurs amis. Les gains aussi sont récupérés par ce procédé. Cette pratique nouvelle des paris, dangereuse pour les enfants, passe totalement inaperçue. Elle rappelle l’installation des machines à sous à Dakar à la Médina. Face à l’émotion suscitée, le Gouvernement de l’époque avait interdit ces machines à sous. Il est clair que le désespoir est aussi un marché pour s’enrichir. La jeunesse est sans emploi, au bord du désespoir et même beaucoup de jeunes succombent au voyage suicidaire par l’Atlantique, le désert du Sahara et la Méditerranée. Elle veut s’en sortir, aider ses parents et vivre décemment. L’opportunité de d’enrichie rapidement, surtout à faible frais, est tentante. Face à l’effondrement des valeurs morales et à la pression d’une publicité qui touche leur corde sensible, peu de jeunes peuvent résister. Grâce au numérique, le cancer des paris, en silence, s’étend dans la jeunesse. Il touche de plus en plus les enfants mineurs à l’insu de leurs parents. Comme le tabac, la drogue, l’accoutumance va bientôt s’emparer de beaucoup de jeunes avec les conséquences sociales néfastes pour la société. Il est temps que les autorités prennent des mesures claires, précises et dissuasives sur toute la chaîne pour dissuader les enfants mineurs à parier et obliger les sociétés de paris à établir des dispositifs efficaces qui empêchent les enfants mineurs de parier sous peine d’être interdites. Ces mesures doivent aller de la publicité jusqu’aux dispositifs de sécurité. Les publicités sur les paris notamment sportifs se font comme pour n’importe quel produit de consommation courante sans alerte sur leur dangerosité pour les enfants. Aucun verrouillage n’empêche un enfant de transférer de l’argent de son portable pour parier. Au-delà de nos valeurs morales et religieuses, il s’agit de protéger notre jeunesse. La valeur travail, déjà affaiblie, indispensable à la construction d’une société saine qui cultive l’émulation, va définitivement s’effondrer sous les coups de boutoir des vendeurs de rêves inaccessibles à la majorité et des trafiquants de narcotiques de toute sorte. Il est urgent que le Gouvernement prenne des mesures avant qu’il ne soit trop tard. Je vous souhaite une excellente journée sous la protection divine.

Kédougou : Un vaste réseau d’exploitation illicite de l’or entretenu par des chinois démantelé; une arme saisie

https://www.seneweb.com Les hommes de l’adjudant Diaw Ndiaye commandant la brigade de la gendarmerie de Saraya région de Kedougou ont réussi une belle prouesse au village de Fadougou frontalier avec le Mali ! Les gendarmes ont démantelé un vaste réseau d’exploitation illicite de l’or entretenu par des chinois dans cette localité située dans le département de Saraya. Selon des informations exclusives de Seneweb, les gendarmes ont saisi 98 machines et divers matériels et une arme à feu de calibre 12 mm. Tout serait parti lorsque les hommes en bleu ont reçu un renseignement relatif au pillage de l’environnent. Les chinois en ont profité pour s’éclipser dans la nature au Mali. Après cette belle prise, la gendarmerie est à pied d’œuvre pour interpeller toute personne impliquée dans ce vaste réseau .

MACKY SALL TROP AUTORITAIRE ? PAR OUMOU WANE

L’arrestation de Pape Alé Niang n’est pas un acte qui fait avancer notre pays. Il remet en cause le respect de l’État de droit. L’État laisse ainsi la cause pour s’acharner sur les effets Il est le garant des institutions et incarne l’autorité de l’État. Aussi lorsque ce rôle central de père de la nation est mis en difficulté par le contexte politique, il doit prendre ses responsabilités et par son arbitrage, continuer à cimenter notre vivre-ensemble. Mais la tâche est ardue, car où est la limite en démocratie et à quel prix doit-on préserver la sécurité d’un pays ? Où commence et où finit la liberté de chacun ? N’est-ce pas la République qui en est la frontière ? Dans le cas du Sénégal, si la classe politique est un désastre pointé, la société, elle, sauve nos liens fédérateurs qui sont sabotés quotidiennement par des intérêts partisans et qui finissent par rendre impossible l’arbitrage de l’État en son intime conviction. Mais, sommes-nous parfaits, chacun d’entre nous dans nos comportements et exempts de tout reproche ? Et surtout, sommes-nous prêts à accepter l’autorité que nous nous sommes désignés ?

Bien sûr, c’est notre rôle de critiquer nos dirigeants, nous les avons élus pour cela. Ainsi, nous ne comprenons pas quand les autorités de l’État poursuivent un journaliste pour une information contraire « à la sécurité nationale ». Et là se trouve le vrai problème ! L’État ne soigne plus la cause mais s’acharne sur les effets pour punir la cause qui va engendrer des effets néfastes en chaine contre la cause !

C’est le moment de revenir à l’essentiel ! L’arrestation de Pape Alé Niang n’est pas un acte qui fait avancer notre pays ! Il remet en cause le respect de l’État de droit, car, aurait-il même publié un document sensible, le Sénégal est un pays respectueux en matière de liberté de la presse. C’est Macky Sall lui-même qui disait qu’il n’enverrait jamais un journaliste en prison. Les journalistes n’ont aucun risque au Sénégal, proclamait-il en 2015. Macky Sall considère peut-être que la sécurité du pays ainsi que son développement économique exigent la stabilité politique que seul un régime sévère peut véritablement assurer avec efficacité. Il voudrait sûrement que la croissance économique engendre une amélioration générale de la vie matérielle de chacun, mais l’obtiendra-t-il au prix de la stabilité sociale ? Soyons d’accord, le gouvernement doit faire face aux enjeux sanitaires, climatiques, économiques ou encore migratoires qui sont les nôtres, et la tâche est énorme. Mais nous attendons de nos gouvernants qu’ils nous parlent, et surtout qu’ils nous écoutent.

Depuis quand Macky Sall n’a pas déclaré sa flamme à la jeunesse, dit aux Sénégalais qu’il les aimait ?

Aucune autorité ne peut s’exercer sans pédagogie, sans concertation ni explication. Qu’il cesse donc d’écouter tous ces conseillers du désordre et cet entourage désinformé et qu’il nous reparle enfin avec son cœur et son instinct. Qu’il se remette à échanger avec nos jeunes sur un terrain de sport et qu’il court encore vers son peuple à côté de sa voiture blindée ! Nous avons pourtant des choses à nous dire et à fêter aussi parfois ! Les Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 à Dakar par exemple, devraient être le prétexte à un grand chantier d’investissements tous azimuts à travers le pays, vers les jeunes, où il sera question, d’infrastructures, d’emplois, de créations d’entreprises, de financements de projets… L’avenir d’un pays c’est sa jeunesse. Nos jeunes seront bien plus utiles chez nous que sur les mauvais chemins de l’émigration à entretenir des drames humains. Je le dis donc ici comme je le pense. Non Macky Sall n’est pas toujours irréprochable et je considère que cette dureté inutile détruit son image. Son devoir d’humanité doit aussi s’exercer envers son peuple et envers sa jeunesse, à qui il doit transmettre sa foi dans la possibilité de changer les choses. C’est urgent !