LA LOI DE FINANCES 2023 PROJETÉ À PLUS DE 6400 MILLIARDS DE FRANCS CFA (OFFICIEL)
Dakar, 5 oct (APS) – Le Conseil des ministres a examiné et adopté, mercredi, le projet de loi de finances pour l’année 2023 projeté à plus de 6400 milliards de francs CFA, a appris l’APS
Selon le communiqué du Conseil des ministres, ‘’le Chef de l’Etat s’est félicité de l’évolution favorable du budget de l’Etat dont la projection pour l’année à venir est arrêtée à plus de 6400 milliards de francs CFA’’
La même source rapporte que ‘’cette amélioration budgétaire est portée par une croissance projetée à 10,1% à la faveur du début d’exploitation des hydrocarbures à travers les projets Grande Tortue-Ahmeyin (GTA) et Sangomar’’.
En Conseil des ministres, Macky Sall a rappelé au gouvernement ‘’ses orientations pour +un budget de solutions+, compte tenu du contexte particulier marqué par l’inflation, l’appréciation du dollar et le renchérissement du coût de la vie’’.
Il a notamment ‘’relevé la consolidation de notre souveraineté budgétaire avec un taux de couverture des dépenses publiques sur ressources interne de l’ordre de 83%, permettant le renforcement de la solidarité nationale et des politiques d’inclusion sociale’’.
Le communiqué souligne que ‘’dans cet esprit, le président de la République a indiqué la nécessité d’assurer la protection des consommateurs et des ménages et la poursuite des projets majeurs du Plan Sénégal émergent dans le cadre de la loi de finances 2023’’.OID/ASB
Au 1er semestre 2022,les fonds d’investissements privés ont misé 4,7 milliards $ sur l’Afrique dans 338 transactions
(Agence Ecofin) – Le montant substantiel des capitaux mis en stand-by pendant la pandémie de Covid-19 ainsi que les nouvelles levées de fonds réalisées en 2021 ont contribué à booster les investissements durant les six premiers mois de l’année en cours.
Les fonds d’investissement privés, toutes catégories confondues (fonds de private equity, de capital-risque, de dette privée, d’infrastructures et fonds immobiliers), ont investi 4,7 milliards de dollars répartis sur 338 transactions en Afrique au premier semestre 2022 contre 2,4 milliards durant la même période de 2021, selon un rapport publié le 29 septembre par l’Association africaine de capital-investissement et de capital-risque (AVCA).
« Le montant substantiel des capitaux qui ont été mis en stand-by pendant la pandémie de Covid-19 ainsi que les nouveaux capitaux levés en 2021 ont contribué de manière significative à cette forte activité », a indiqué l’association.
La taille moyenne des transactions s’est élevée à 20 millions de dollars sur les six premiers mois de 2022 contre 15 millions de dollars durant la même période de 2021.
Le rapport précise également que l’appétit croissant des investisseurs pour les investissements en phase de démarrage (early stage) a conduit à une forte croissance des transactions sur le continent. Le capital-risque représente en effet 77 % des investissements des fonds privés sur le continent en nombre de transactions et 56 % en valeur. Cela a encouragé plusieurs firmes panafricaines de de capital-investissement à élargir leurs stratégies pour y inclure un volet consacré au capital-risque, à l’instar de Helios Investment Partners qui a lancé en mai 2022 son fonds Helios Digital Ventures, dédié start-up africaines en phase de démarrage.
Entre le 1
er janvier et le 30 juin de l’année en cours, les fonds de capital-risque ont investi 2,7 milliards de dollars sur le continent, contre 1,2 milliard de dollars pour les fonds de capital-investissement, 500 millions de dollars pour les fonds de dette privée et 300 millions de dollars pour les fonds d’infrastructures. Aucun investissement par les fonds immobiliers n’a été signalé durant la période sous revue.
Des levées de fonds en baisse
La ventilation sectorielle des investissements fait d’autre part ressortir que le secteur des services financiers a attiré l’essentiel des capitaux injectés par les fonds d’investissements privés dans les entreprises africaines sur les six premiers mois de 2022 (1,8 milliard de dollars), devant l’industrie (800 millions de dollars), les services publics (700 millions), la santé (400 millions), les biens de consommation (300 millions), les technologies de l’information (300 millions), l’immobilier (200 millions), les matières premières (100 millions) et l’énergie (100 millions).
La répartition des transactions par sous-région montre que l’Afrique de l’Ouest a enregistré 116 deals (34% du total), contre 65 deals en Afrique australe (19%), 59 en Afrique de l’Est (18%), 53 en Afrique du Nord (16%), 4 en Afrique centrale (1%).
41 transactions multi-régions (12%) ont été également recensées.
Les levées de fonds en closing final ont par ailleurs atteint 700 millions de dollars au premier semestre 2022, un montant en baisse de 20% par rapport à la même période de 2021. Dans ce chapitre, l’Afrique a suivi les tendances actuelles du marché mondial où les levées de fonds ont connu une baisse de 53% sur les six premiers mois de 2022, avec une hausse du nombre de fonds qui prennent plus de douze mois pour atteindre leur closing final.
Sur le continent africain, des levées de fonds en closing intermédiaire d’un montant de 700 millions de dollars ont été également enregistrées au premier semestre 2022.
Sur un autre plan, le rapport révèle que les diverses catégories de fonds d’investissement privés ont réalisé 22 sorties durant les six premiers mois de l’année en cours, ce qui représente une augmentation de 29 % par rapport à la même période de 2021. Ces sorties sont réparties en quatre catégories : cessions industrielles (9 opérations), cessions à un d’autres fonds d’investissement ou institutions financières (8), cessions à l’entrepreneur ou à l’équipe de management (3) et introductions en bourse (2).
Le milliardaire Jeff Bezos lancera une coalition pour restaurer 100 millions d’hectares de terres en Afrique d’ici 2030
(Agence Ecofin) – La nouvelle coalition devrait fournir des financements à l’initiative AFR100, qui ambitionne de restaurer 100 millions d’hectares de paysages dégradés et déboisés.
Bezos Earth Fund, le fonds du milliardaire américain Jeff Bezos (photo) dédié à la lutte contre le changement climatique, a annoncé, mardi 4 octobre dernier, qu’il envisage de lancer une alliance avec les pays africains et européens pour restaurer 100 millions d’hectares de terres touchées par la déforestation et la dégradation.
« Nous cherchons à construire une coalition avec les pays africains et européens pour donner du poids aux efforts de restauration des terres en Afrique », a déclaré le directeur général du fonds environnemental, Andrew Steer.
« À l’approche de la COP27 prévue le mois prochain en Egypte, le Bezos Earth Fund défend une cause visant à commencer à inverser la déforestation et la dégradation des terres sur 100 millions d’hectares en Afrique d’ici 2030 », a-t-il ajouté.
La coalition devrait mobiliser des financements en faveur de l’AFR100 (African Forest Landscape Restoration), une initiative lancée par l’Union africaine (UA) pour la restauration de 100 millions d’hectares (soit 1 million km²) de paysages dégradés et déboisés d’ici 2030. Cette initiative lancée en 2015 n’a pas enregistré des progrès notables, en raison notamment du manque de financements.
« Les agriculteurs africains souffrent épouvantablement du changement climatique. L’objectif de la restauration des terres serait de réduire le carbone dans l’atmosphère et d’améliorer les revenus des agriculteurs, la sécurité alimentaire et la résilience des sols », a souligné M. Steer, indiquant que
« les pays riches devront jouer un rôle plus important dans la création de la résilience en aidant les pays pauvres à s’adapter au changement climatique ».
Jeff Bezos avait lancé en 2020 le Bezos Earth Fund pour lutter contre le dérèglement climatique. Avec une fortune estimée à 144 milliards de dollars, le fondateur d’Amazon est la deuxième personnalité la plus riche du monde derrière Elon Musk (228 milliards), selon le Bloomberg Billionaires Index.
Chine-Sénégal : Une nouvelle coopération sur la santé envisagée
http : //lesoleil.sn La Chine va déployer prochainement un nouveau programme de coopération dans le domaine de la santé publique au Sénégal. L’annonce a été faite par la Présidence de la République, dans un post sur Facebook.
Le Chef de l’État Macky Sall a reçu, dans ce cadre, le Vice-Président du Conseil consultatif chinois. Les échanges ont également porté sur les excellentes relations Chine-Afrique, l’actualité internationale et les enjeux mondiaux contemporains.
Afrique subsaharienne : 389 millions de personnes pauvres, selon la Banque mondiale
https : //www.sikafinance.com La réussite de la lutte contre la pauvreté dans le monde passera par une attention particulière accordées aux pays africains qui abritent 60% des individus en situation d’extrême pauvreté sur la planète, soit 389 millions de personnes, selon le nouveau rapport sur la pauvreté et la prospérité partagée de la Banque mondiale.
De plus, l’Afrique subsaharienne possède le taux de pauvreté le plus élevé du monde et estimé à environ 35%. En d’autres termes, 35% personnes en Afrique subsaharienne vivent avec moins de 2,15 dollars par jour, selon le nouveau seuil international d’extrême pauvreté.
L’éradication de ce niveau élevé de pauvreté reste donc un important défi pour les pays de la région. Pour ce faire, « ils devront maintenir un taux de croissance du PIB par habitant de 9% par an jusqu’en 2030 ». Ce qui semble très peu probable vu que « leur PIB par habitant n’a progressé que de 1,2% en moyenne au cours de la décennie précédente ».
Pour la Banque mondiale, les progrès dans la lutte contre la pauvreté restent encore possibles à condition que les pays africains décident d’agir rapidement sur 3 fronts en matière de politique budgétaire. Il s’agit d’éviter les subventions générales et accroître les transferts monétaires ciblés ; de miser sur la croissance à long terme et d’accroître la mobilisation les recettes intérieures sans pénaliser les pauvres.Dr Ange Ponou
Mobilisation des ressources fiscales : 1600 baux régularisés à Mbour, le processus prochainement élargi à Dakar,Thiès et Rufisque.
https : //www.dakaractu.com Dans le cadre de la mobilisation des ressources fiscales, la direction générale des impôts et domaines (Dgid) mise sur le programme « Yaatal » qui ambitionne d’élargir l’assiette fiscale tout en améliorant la qualité de la gestion du foncier dans une approche d’intégration des processus. Entre autres, ce programme s’inscrit dans la dynamique de rendre les dispositifs de taxation et de gestion foncière simples, efficaces et incitatives. Selon les révélations de la Direction générale des impôts et domaines (Dgid) qui tenait, ce mercredi, une journée d’études et de réflexion scientifique, l’impôt foncier ne représente que 0,3% du PIB du fait que le nombre de soumis à la contribution foncière n’atteint pas 70 000 sur plus de 1,6 million de propriétés bâties recensées. C’est dans ce contexte et dans l’objectif d’aboutir à un peu plus de 500 000 contribuables à ajouter dans la base de données des impôts et domaines d’ici 2024 que 1600 baux ont été régularisés à travers l’opération « Sama Keuyitou Keur » dont le processus a été entamé à Mbour. Celui-ci sera étendu dans ses prochaines étapes à Dakar, Thiès et Rufisque. Un projet cadastral financé par la banque mondiale vise la même démarche mais cette fois-ci avec comme cible le monde rural.
Affaire Barrick Gold : Birahime Seck invite l’Etat à se prononcer sur une transaction de 120 milliards
https : //www.seneweb.com Quand on parle de mobilisation des ressources, on fait souvent allusion à la collecte d’impôts, mais aussi à des emprunts, selon Birahime Seck, Coordonnateur du Forum civil.
En effet, la rationalisation des ressources collectées est un élément important à ne pas laisser en rade et la question de la redevabilité doit être un levier pour le gouvernement du Sénégal, selon lui. Il ajoute que depuis quelques années, la redevabilité est piétinée pas des rapports de l’IGE, de la Cour des comptes et de l’ARMP, alors qu’il s’agit de structures chargées du contrôle de la dépense publique.
Birahime Seck a aussi interpellé le gouvernement sur une action de redressement initiée contre une entreprise minière du nom de Barrick Gold. «Le Forum civil et d’autres organisations de la société civile avaient fait le plaidoyer pour soutenir l’Etat à aller récupérer les 120 milliards F CFA que l’entreprise lui devait. Dans les coulisses, on nous informe que l’Etat avait effectué une transaction. Il serait donc important qu’on nous informe sur la situation actuelle ou d’une autre transaction que les Sénégalais ignorent», dénonce M. Seck.
Le coordinateur du Forum civil estime qu’il est inadmissible que les populations payent leurs impôts pendant que des entreprises ont un traitement de faveur.
Sur le secteur minier, il note que le ministère des Mines refuse de prendre l’acte juridique pour l’opérationnalisation du Fonds d’appui au développement local qui doit générer des milliards.
Le coordonnateur du Forum civil s’exprimait en marge d’une journée de réflexion sur la mobilisation des ressources fiscales à travers le programme «Yaata». Ce programme est une initiative assez importante pour la mobilisation des ressources au Sénégal. Il demande qu’une évaluation soit effectuée et qu’elle soit mise à la disposition des populations et des organisations de la société civile. Nous comprendrons ainsi comment contribuer à sensibiliser les populations.
« Il y a une destruction totale du système de passation des marchés… »
iGFM – (Dakar) La Transparence a déserté le système de passation des marchés publics du Sénégal. C’est le sentiment du coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck. En marge de la journée de réflexion sur la mobilisation des ressources fiscales, il a l’affaire du gré à gré de 92 milliards de francs Cfa pour la construction de l’hôpital Aristide Le Dantec. La pointe visible de l’iceberg de la non-transparence, dénonce-t-il.
«Depuis 2019, quand le gouvernement a décidé d’intégrer l’Armp au sein de la présidence de la République, le forum civil a toujours dit qu’il y a une dérégulation du système de passation des marchés publics. L’Armp qui est chargé de réguler les marchés est l’organe par excellence d’autorisation des gré à gré. Et aujourd’hui on constate qu’il y a une destruction totale du système de passation des marchés publics au Sénégal.
Le gré à gré de 92 milliards de francs cfa est juste la face visible de l’iceberg. Depuis quelques temps, l’Armp ne publie pas de rapports d’audit et la Dcmp aussi ne publie pas de rapports pour informer les populations sur les marchés, surtout de gré à gré, sur les commandes effectuées par le gouvernement du Sénégal. »
Boulevard de non transparence dans le secteur pétrolier
« Il y a pire. Le 12 aout passé, le gouvernement n’a-t-il pas extirpé du champ du code des marchés publics tous les achats liés au secteur extractif.
Autrement dit, les achats effectués dans le secteur du pétrole dans le secteur du gaz dans le secteur énergétique sont extirpés du champ des marchés publics. On a créé un boulevard de commandes directes au profit du gouvernement et au détriment de la transparence et de la redevabilité. Et c’est le citoyen sénégalais qui va trinquer.
Il est est urgent que le débat soit centralisé sur l’économie, le social. Il est urgent que le gouvernement fasse de la redevabilité un levier de développement. Car ce gré à gré de 92 milliards de francs Cfa est la face visible de l’iceberg. Il y a d’autres gré à gré, d’autres commandes directes, y compris ce décret du 12 aout qui piétinent totalement les principes d’équité et de transparence prévus par le code des marchés publics et la règlementation communautaire sur la commande publique. »
ALY NGOUILLE DÉFRICHE LE CHAMP DE L’ARACHIDE
http : //www.emedia.sn Dans le cadre de la lutte contre la vie chère engagé par le gouvernement dirigé par le Premier ministre Amadou Ba, sur instruction du président de la République, le ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté Alimentaire n’a pas beaucoup attendu pour prendre l’initiative présidentielle à bras le corps. Juste après sa prise de fonction au niveau de ce ministère hautement stratégique, M. Aly Ngouille Ndiaye, a organisé et présidé une concertation sur la filière arachidière, mardi 4 octobre 2022. Le choix de cette filière parmi tant d’autres est loin d’être gratuit. Principale culture de rente et donc d’exportation, l’arachide a toujours rythmé la vie au Sénégal qui est en majorité rural. Quand l’arachide marche, tout marche a-t-on l’habitude de dire.
Ainsi, durant 5 heures d’horloge, les producteurs, les industriels, les banquiers, directeurs généraux et les ministères concernés et tous les acteurs, ont échangé sur les contraintes. Résultat des courses, plusieurs difficultés qui freinent le secteur ont été relevées. Des solutions sont envisagées et un suivi approprié envisagé pour remédier certaines préoccupations et consolider des acquis, lit-on sur facebook. M. THIOBANE
DES ACTEURS DE LA FILIÈRE MAÏS S’ENGAGENT POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
Dakar, 6 oct (APS) – Le Collège national des producteurs de maïs du Sénégal (CNPMS) ambitionne de faire passer de 600.000 tonnes actuellement à 1.000.000 la production nationale de cette céréale, pour contribuer à la sécurité alimentaire du pays.
« Nous voulons contribuer à la sécurité alimentaire, c’est-à-dire essayer de booster la production nationale », en la portant « jusqu’à 900.000 et 1.000000 tonnes de maïs », a déclaré son président, Papa Bana Dièye.
« Actuellement, nous avons une commande de 600.000 tonnes alors que la production nationale est comprise entre 500.000 et 600.000 tonnes », a-t-il dit.
Il s’entretenait avec des journalistes, mercredi, à l’issue d’une rencontre avec le gouverneur de la région de Kolda, dans le cadre d’une visite de l’Interprofession maïs du Sénégal (IMS) dans la partie sud du pays.
Selon lui, il est possible de porter la production nationale à un million de tonnes, « parce que nous avons les hommes, l’engagement, l’eau et le soleil, alors il ne reste que l’accompagnement notamment des semences de qualité et des fertilisants pour avoir une bonne production ».
« Il s’agit d’octroyer aux producteurs des semences hybrides et ordinaires certifiées et de leur faire parvenir à temps les intrants, c’est-à-dire l’engrais et les urées », a-t-il expliqué.
Il a souligné « la nécessité d’anticiper la distribution des semences et des intrants, en prenant en compte les pluies précoces dans certains endroits du pays comme Kolda qui a reçu sa première pluie le 26 mai » dernier cette année, « alors que les mises en place démarrent toujours fin mai ».
« Donc, il faut qu’on s’organise et qu’on réunisse toutes ces conditions pour qu’on puisse atteindre les 900.000 et 1.000 000 » de tonnes, a-t-il indiqué.
A l’en croire, c’est dans cette perspective que l’Interprofession maïs a été mise en place, « pour essayer d’accompagner l’Etat » en appui aux efforts qu’il est en train d’être faits dans ce domaine.
« Donc, le marché est là, mais ce sont les conditions de production qui doivent être améliorées pour booster la production de maïs afin de satisfaire la commande nationale et de contribuer à la sécurité alimentaire », a-t-il insisté.DS/BK
SARAYA : des centaines de champs de coton frappés par une infestation non identifiée.
https : //www.dakaractu.com Dans le département de Saraya, tous les champs de coton des 966 producteurs ont été frappés par une infestation non identifiée par les techniciens de la Sodefitex. Face à cette situation, les producteurs et leur Chef de Secteur ont rencontré le Chef de l’exécutif départemental pour lui faire part de leur inquiétude.
À la suite de cette rencontre, le Préfet Cyprien Antoine Ballo s’est rendu dans des champs pour constater de visu la situation, ce mardi 4 octobre 2022, Accompagné d’une forte délégation. il s’est déplacé dans le champ d’un producteur à Kondokhou. Sur place, le propriétaire du champ Demba Samoura s’est dit très préoccupé par la situation des producteurs qui ont tout misé sur cette culture.
Pire encore, les producteurs craignent un risque de famine les mois à venir. C’est pourquoi, ils sollicitent l’épongement de leurs crédits et une aide alimentaire de l’État.
Le Préfet Cyprien Antoine Ballo, a reconnu que l’heure est grave car tous les champs du département voire de la sous région sont presque touchés par le phénomène d’attaque des insectes appelés « acides ».
Le Chef de l’exécutif départemental promet de rendre compte fidèlement à la hiérarchie, la situation des producteurs du département de Saraya.
Par ailleurs, le Chef secteur de la Sodefitex, Waly Faye, n’a pas manqué de souligner, les subventions faites par l’État du Sénégal aux paysans par le passé pour soulager les maux des cotonculteurs. Il espère qu’à travers cette attaque des insectes, l’État n’abandonnera pas ses populations.
Cheikh Diop, Coordonnateur national du PUDC : Ces conditions de vie améliorées des populations rurales
Le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), sous tutelle technique du ministère du Développement communautaire et de l’Équité sociale et territoriale, a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des populations rurales, au travers notamment, d’une aide à leur implication dans le développement économique et social de leur localité et d’un accès plus étendu aux services sociaux de base. Cheikh Diop, le coordonnateur national du Programme, nous en explique l’impact. Propos recueillis par Alexandra Taieb. « L’Essentiel »
L’Essentiel des relations internationales : Quel est le budget alloué par l’État au PUDCet quelles sont les principales réalisations enregistrées depuis son lancement en 2015, ainsi que leurs retombées sur les populations ?
Cheikh Diop : Parlons d’abord de la genèse du Programme pour mieux comprendre les effets, retombées et impacts que nous constatons. Son Excellence le Président Macky Sall est allé, entre 2008 et 2012, à la rencontre du monde rural, empêtré dans des difficultés liées à l’insuffisance d’investissements pour l’accès à l’eau et à l’électricité, le désenclavement, et l’allègement des travaux des femmes.
Les populations dès lors, ont exprimé leurs besoins pour améliorer leurs conditions de vie. De ce contact est né la volonté du Chef de l’État d’opérer des ruptures profondes et d’apporter des réponses et solutions structurelles aux difficultés du monde rural. C’est ainsi qu’est apparue la théorie du Nouvel ordre de priorités (NOP), marquant fondamentalement une reconsidération de l’orientation de nos investissements stratégiques, pour plus d’équité sociale et territoriale. Ainsi, à partir de ce moment, il était aisé de formuler un programme d’envergure doté, d’un budget de 123 milliards de francs Cfa, dont l’exécution a démarré en 2015.
L’embellie économique connue par le Sénégal sur la période 2012- 2014, a permis au président de la République de prendre cet important engagement financier au profit du monde rural. Vous constaterez aussi une autre rupture, celle du financement, alors que traditionnellement, pour ce genre de programmes, le démarrage est assujetti à la mobilisation de ressources extérieures venues de partenaires multilatéraux ou bilatéraux, suivie d’une longue période de formulation-planification.
Les composantes du PUDC et de ses domaines d’intervention montrent des liens directs avec 15 des 17 ODD. Seuls les ODD 11 et 14, respectivement relatifs aux villes durables et à la gestion et la protection des océans et mers, ne sont pas en lien direct avec le PUDC. Pour tenir cette promesse d’une croissance soutenue, inclusive et durable, nous avons réalisé depuis 2015 :
724 km de pistes rurales qui ont amélioré la mobilité de 457 961 personnes réparties dans 738 villages. Des travaux sont en cours sur un linéaire global de 403,62 km, et 322,5 km sont en instance de démarrage
– 546 villages, dont 50 par voie solaire et 496 par voie moyenne tension – basse tension, ont été finalisés. L’électrification de 486 villages a d’ores et déjà été effectuée, ce qui a permis à 340 000 personnes d’accéder à l’électricité. – 272 systèmes hydrauliques sont mis en place pour permettre à plus de 500 000 personnes dans 1 597 villages d’accéder à l’eau. – 5 213 équipements sont déployés au profit de groupements féminins dans 4 733 villages
Toutes ces réalisations depuis le lancement du Programme, ont permis la création de 6 318 emplois permanents et 13 779 temporaires dans les volets pistes rurales, hydraulique rurale, électrification rurale, chaîne de valeur agricole, ainsi que dans la production et l’exploitation des équipements de transformation post-récoltes
Vous dirigez le PUDC depuis 7 ans. Quels sont vos objectifs pour les prochaines années afin de continuer à soutenir les populations les plus vulnérables ?
Il s’agira de mobiliser davantage de ressources financières pour plus d’investissements dans les infrastructures et équipements du monde rural. Au vu des résultats et retombées présentés tantôt et de l’ampleur des besoins non encore satisfaits, une 2e phase, dotée d’un budget de 300 milliards de francs Cfa, est en cours d’exécution depuis 2018, avec les partenaires tels que la Banque islamique de développement, la Banque africaine de développement et le Fonds saoudien de développement
L’exécution de cette 2e phase nous permettra à terme, de couvrir la totalité des régions et départements qui n’ont pas bénéficié des réalisations du Programme lors de la phase 1 ; je peux citer les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor et les départements de Mbacké, Kébémer et Malem Hodda
Beaucoup d’efforts ont été faits mais il y a encore du chemin à parcourir, car la demande est forte. La tâche est ardue à cause de l’immensité des besoins et de l’urgence de les satisfaire. Plus d’un demi siècle après les indépendances, des populations bénéficiaires vivent encore dans des conditions précaires. Beaucoup de villageois sénégalais attendent les réalisations du Programme pour pouvoir vivre dans des conditions décentes. Notre credo sera donc de travailler à bâtir ce pays comme le Président Macky Sall le souhaite. Pour atteindre cet objectif, de nouveaux projets sont en formulation et d’autres financements sont attendus. Tant que les disparités resteront présentes, le PUDC continuera sa mission pour le mieux-être des populations du monde rural.
Plusieurs pays africains se sont inspirés de la réussite du PUDC. Comment les accompagnez-vous dans la mise en œuvre de leur programme ?
En effet, la pertinence de la vision, le rythme d’exécution et les résultats obtenus ont fini de convaincre les pays africains que le concept est intéressant et novateur, en ce qu’il constitue un modèle de développement économique aujourd’hui, éprouvé
L’accompagnement est multiforme. Nous recevons des délégations étrangères venant de plusieurs pays : nous pouvons citer le Togo, la Sierra Leone, le Libéria, la Gambie, le Cameroun, la RDC… C’est l’occasion d’échanges sur tout le processus de formulation, d’exécution, sur les procédures de passation de marchés, sur la supervision et le contrôle des travaux, sur les visites de terrain, et aussi sur l’aspect le plus important, les contraintes liées à l’exécution, pour éviter à ces pays de connaître les difficultés déjà rencontrées.
Il s’agit d’une forme nouvelle de coopération Sud-Sud. L’objectif global de ces visites s’est inscrit en droite ligne de partenariats reliant des pays amis du Sud. Il a fallu informer sur les niveaux d’appropriation et d’engagement politiques nécessaires tout au long du processus de conception, d’élaboration et de mise en œuvre du PUDC, pour que ces conditions soient réunies pour l’exécution de programmes similaires.
Un accent a été également mis sur le partage d’expériences en ce qui concerne la gestion de la communication politique et du partenariat bâti autour du PUDC. À ce titre, l’expérience du PUDC en tant que modèle innovant de transformation rurale visant à stimuler le développement à la base, mérite d’être connue et explorée.L’Essentiel
LE BAME MISE SUR LA RECHERCHE POUR INFLUENCER L’ACTION PUBLIQUE
Dakar, 5 sept (APS) – La mission première du Bureau d’analyses macro-économiques (BAME) est de privilégier les recherches visant à influencer l’action publique, a expliqué mardi, sa directrice, Dr Astou Diao Camara.
« Nous réfléchissons en tant que chercheur à alimenter des débats avec de la connaissance, a-t-elle dit lors du 26e « Mardi du BAME » dont l’objectif est de débattre sur des questions d’actualités qui intéressent à la fois les acteurs de développement, les pouvoirs publics et les citoyens.
A cette occasion, les chercheurs organisent des conférences pour partager avec les pouvoirs publics les résultats de recherches qu’ils ont menées.
Le BAME a mené une étude avec l’appui de l’Ecole supérieure d’économie appliquée (ESEA) de Dakar sur le bilan de l’acte 3 de la décentralisation en documentant sur deux communes, a-t-elle rappelé
Cette étude a fait l’objet d’une rencontre ce mardi sur le thème : « La décentralisation au Sénégal, où en est-on ?
Les discours et la réalité de ses pratiques », a-t-elle fait savoir, ajoutant que plusieurs acteurs des collectivités y avaient pris part.
Mme Camara a souligné l’importance de réunir autour du ministère des Collectivités territoriales, des élus locaux et des chercheurs sur cette question de la décentralisation dans le cadre d’une réforme initiée par l’Etat.
« L’objectif de l’acte 3 de la décentralisation est de construire une cohérence territoriale, assurer la lisibilité des chefs de gouvernance, des aspects interrelationnels entre les différents acteurs des collectivités territoriales, de la société civile et des représentants de l’Etat », a de son côté relevé Fatou Bintou Camara, la directrice des collectivités territoriales.
Elle a estimé que tous ces acteurs qui sont au sein d’un même territoire, concourent à l’aménagement d’un développement économique local ou territorial.SN/ASB/AKS
Banque assurance : Le Groupe Sunu fait une réorganisation de sa gouvernance exécutive
https : //www.lejecos.com Le Conseil d’administration de Sunu Participations Holding (Sph), société mère du Groupe Sunu, a décidé lors de sa séance d’une réorganisation de sa gouvernance exécutive, avec effet au 1er octobre 2022.
Selon un communiqué de presse, cette évolution est devenue nécessaire compte tenu du développement du Groupe Sunu sur de nouveaux marchés, à sa consolidation dans ses métiers stratégiques suite notamment, aux opérations de croissances externes de ces dix dernières années et à ses bonnes performances intrinsèques. Les décisions suivantes ont donc été prises.
La même source informe que les fonctions de Président du Conseil et de directeur général qui étaient exercées par Papa Pathé Dione, ont été dissociées. Le Comité de direction a été consolidé avec la nomination officielle des trois membres qui étaient déjà très impliqués dans la direction et la gestion quotidienne des affaires du groupe.
Il s’agit de Mohamed Bah, Joël Amoussou et Karim-Franck Dione.
«Mohamed Bah a été nommé Directeur général du Groupe, avec en charge – au niveau opérationnel, de l’activité Assurance dans les Zones Côte d’Ivoire et Uemoa-Ouest ainsi que l’activité bancaire et financière du Groupe ; – et au niveau fonctionnel, du pôle Métiers Core Business Assurance (technique, développement commercial), du pôle Métiers Business support (comptabilité et consolidation, communication, juridique, ressources humaines) et du pôle Gestion financière », lit-on dans le document.
Selon la même source, Joël Amoussou et Karim-Franck Dione ont été respectivement reconduits et nommés directeurs généraux délégués, et particulièrement, sont en charge : Joël Amoussou – au niveau opérationnel, de l’activité Assurance dans les Zones Uemoa-Est et Cemac ; – et au niveau fonctionnel, du pôle Corporate finance et du pôle contrôle Interne (audit, actuariat contrôle, gestion des risques, contrôle permanent, conformité). Pour Karim-Franck Dione, il est – au niveau opérationnel chargé de l’activité Assurance – Zone hors Cima et des autres activités – et au niveau fonctionnel, du pôle IT et digital ainsi que le pôle planification, budget et pilotage.
Papa Pathé Dione a été nommé Président du Conseil d’administration et membre du Comité de direction.
«Par ailleurs, le développement du pôle bancaire du groupe est porté par la société du groupe, Sunu Investment Holding (Sih), en sa qualité de compagnie financière holding inscrite sur la liste des compagnies financières de l’Uemoa. Cette évolution dans la gouvernance du groupe, fondé depuis près de 25 ans par Papa Pathé Dione, marque ainsi la confiance affichée en l’équipe de direction qui pilote le Groupe à ses côtés depuis de très nombreuses années et renforce la collégialité qui a toujours prévalue dans l’exercice des fonctions exécutives au sein du Groupe », explique-t-on.
Adou FAYE
Coupure d’électricité dans plusieurs quartiers de Dakar
https : //www.pressafrik.com Que se passe-t-il avec la Senelec (Société nationale d’électricité) ? C’est la question que beaucoup de Sénégalais se posent depuis ce matin. Depuis 8 heures, plusieurs quartiers de la capitale Dakar sont privées d’électricité, au moment où ces lignes sont écrites c’est le black-out total.
Des Parcelles Assainies, à Guédiawaye, passant par Yoff, Nord Foire, Zone de Captage, Liberté 6, à Grand Dakar…. des coupures sont signalées partout. Il semblerait que c’est général puisse que selon des internautes, c’est le même cas à Louga, Thiès, Saint-Louis, Bambey, Tivaouane. La liste est loin d’être exhaustive.La Senelec, interpellée par les internautes, n’a pas encore réagi.
Perturbations dans le secteur du nettoiement : Un consensus trouvé entre les concessionnaires et l’UCG.
https : //www.dakaractu.com Après plus d’une semaine de perturbations dans le secteur du nettoiement, c’est désormais la paix des braves entre la Sonaged (ex UCG) et les concessionnaires du nettoiement. En effet, ces derniers ont décidé de surseoir à leur mouvement d’humeur dès demain. Cela après longues concertations ce mardi avec le Directeur général de la Sonaged, Mass Thiam.
Selon les informations issues de cette rencontre, ces perturbations découlent d’arriérés de paiement de plus de dix milliards.
Mais au terme des échanges, un accord de principe a éte trouvé avec à la clé, le versement d’un acompte immédiat de trois milliards de francs aux concessionnaires pour la reprise efficiente des travaux en attendant de trouver une solution structurelle à la question de cette dette dans le cadre des fonctions et attributions de la Sonaged. Avec cet accord de principe trouvé, les concessionnaires s’engagent dès demain à reprendre les activités de nettoiement convenablement en attendant la mise en œuvre prochaine du protocole d’accord signé avec le directeur général de la Sonaged…
Reportage : Dépôts et retraits de papiers administratifs,un véritable calvaire en cette période d’ouverture d’école
https : //www.dakaractu.com/ De longues heures d’attente, des rendez-vous faussés ou encore des grèves répétitives, une situation fatigante que beaucoup ont fustigé ce mardi devant la mairie du centre-ville. Ces derniers venus déposer ou retirer des documents administratifs, se sont plaints de la situation et réclament plus de rigueur de la part des agents de l’administration.
Certains d’entre eux interpellés, dénoncent même une certaine magouille concernant le favoritisme envers une catégorie de personnes ou encore pour ceux qui y mettent le prix.
Des accusations que nous avons tenter de vérifier auprès des responsables en charge de cette tâche. Cependant, après avoir refusé catégoriquement de s’exprimer devant la caméra, ils ont expliqué que la situation émane du fait qu’ils ont réuni deux maires dans un seul lieu et cela a créé un déficit de personnel et d’espace.Reportage…
Violence verbale et physique/Le médiateur de la république Demba Kandji exprime ses inquiétudes : «Notre société est menacée!»
https : //www.dakaractu.com Le médiateur de la République a peur pour l’État de droit au Sénégal. Et pour cause, la violence verbale et physique qui, selon le juge Demba Kandji, menace notre société. C’est un cri du cœur d’un héraut de la justice pénale.
Le Médiateur de la République, Demba Kandji, jadis célèbre juge du siège, a une peur bleue des risques de dégradation de l’État de droit au Sénégal à cause de la violence qui, regrette-t-il, a pris le pas sur le dialogue.
« Si aujourd’hui notre société est menacée, c’est parce que la violence est en train de prendre le pas sur la réflexion, l’échange, le dialogue et le respect mutuel. Je ne suis pas très optimiste. Car la violence verbale et physique qui s’installe dans le commerce entre nous et nos autres citoyens à cause des réseaux sociaux risque de dégrader l’État de droit », prévient l’ancien président de la Cour d’appel de Dakar qui était le modérateur d’un panel autour du thème « Dialogue social pour l’apaisement durable du secteur de l’éducation » organisé par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’école publique (Cosydep).
Le juge Demba Kandji n’a fait référence dans ses propos à aucun événement. Il a sans doute noté la série de violences connues par le Sénégal, notamment en milieu scolaire comme en politique ces derniers temps. Une vidéo était devenue virale l’année dernière sur les réseaux sociaux. Dans ces images amateurs tournées dans une salle de classe, des écoliers du lycée Ousmane Sembène de Yoff fêtaient la fin de l’année scolaire à leur manière. Près d’une dizaine d’élèves avaient complètement mis à sac une salle de classe. Une autre scène de violence, cette fois-ci à Karang dans la région de Fatick, avait heurté la sensibilité et soulevé l’indignation des internautes.Un élève s’en était pris à son camarade de classe l’accusant d’homosexualité. Là aussi, c’est un élève qui filmait la scène. À cela, il faut ajouter les violences de mars 2021.
« L’école publique est souffrante, mais elle n’est pas morte »
Dans cette grisaille, une embellie. L’ancien président de la Cour d’appel de Dakar a chanté l’école publique. « L’école publique est souffrante, mais elle n’est pas morte.
Je suis un produit de l’école publique et j’en suis fier. Aujourd’hui, vers mes 70 ans, je m’apprête à soutenir une thèse de doctorat. Pour vous dire que l’école publique nous apporte une fois de plus de la richesse. Soyez fier de l’école publique. Tout le monde ne peut aller dans le privé. Dans ma petite école de Thiénaba, on ne sortait pas de cette école avec le sentiment d’avoir échoué même si on n’avait pas à la fin du cursus primaire notre diplôme », a-t-il dit avant d’ajouter : « L’école publique n’est pas une fabrique d’échecs ou de chômage. Je pense qu’on n’a pas suffisamment mis de valeurs dans ce système éducatif », a soutenu le médiateur de la république dans les colonnes de l’AS quotidien dans sa parution du jour…
Pr Koume sur la prise en charge des personnes âgées : «Le maintien à domicile,c’est l’avenir»
https : //www.sudquotidien.sn «Le maintien à domicile des personnes âgées c’est l’avenir. C’est un système de protection sociale qu’il faut développer mais qu’il faut encadrer». Une recommandation du professeur Mamadou Koumé, médecin-gériatre, gérontologue.
Depuis le 03 octobre dernier, les étudiants en spécialisation en gériatrie au Sénégal sont en séminaire dans le cadre de la rentrée universitaire 2022-2023. Une rencontre qui devrait prendre fin demain, vendredi 7 octobre 2022 à Dakar. En collaboration avec des spécialistes de la prise en charge des personnes âgées de la France, le Sénégal ou encore l’Afrique compte s’inspirer du modèle français afin de bâtir un modèle africain basé sur les réalités socioculturelles des pays du continent noir.
Pour le professeur Mamadou Koumé, initiateur de cette rencontre et par ailleurs directeur du Centre de gériatrie de Fann,
«la France est en avance sur la prise en charge des personnes âgées. Depuis plus de cent ans, elle a mis en place plusieurs modèles. Il est bon de s’en inspirer».
Plusieurs nationalités prennent part à cette rencontre. En formation au Sénégal, ces participants devront présenter le modèle de leur prise en charge des personnes âgées dans leur pays. «L’objectif recherché est qu’à la fin de cette rencontre, que nous puissions discuter d’un modèle adapté à nos réalités et dégager des protocoles de prises en charge», a lancé le Pr Koumé
Aujourd’hui, la présence de plusieurs étudiants pour le DES de gériatrie-gérontologie démontre l’importance de bien prendre en charge les personnes âgées afin de les accompagner dans leur vieillissement. Et, dans cet accompagnement pour vieillir en bonne santé, des initiatives comme les soins à domicile se multiplient. Pour le professeur Koumé, «
le maintien à domicile des personnes âgées, c’est l’avenir ; c’est un système de protection sociale qu’il faut développer mais qu’il faut encadrer».
Le spécialiste a laissé entendre que les soins à domicile sortent un peu du système traditionnel de soin. «
Elles ont l’habitude d’être soigné à l’hôpital ; mais vous vous rendez compte qu’en gériatrie, pour ce qui concerne les personnes âgées, la guérison à 100% à l’hôpital ne doit pas être envisagée parce que cela va prolonger la durée de séjour. Dès qu’elle retrouve son autonomie, il faut continuer les soins à domicile».
Toutefois, Pr Koumé a souligné :
«il y a d’autres personnes âgées qui sont atteintes d’autres pathologies qui les clouent à domicile. Pour cela, il faut que la personne qui a perdu son autonomie puisse bénéficier de toute la logistique de prise en charge qui n’est pas purement médicale».
Avec la floraison des structures d’offre de soin à domicile, Pr Koumé a estimé qu’«il faut poser la réflexion qui devrait pouvoir nous amener à dire à l’autorité comment il faut structurer. Il faut l’organiser, tout doit être encadré, sur le plan juridique et sur le plan organisationnel, pour éviter des dérives parce qu’il ne faut pas tomber sur le scandale. Oui, attention ! Au niveau du Centre de gériatrie, nous faisons des soins à domicile ; mais cela ne concerne que nos patients qui sont hospitalisé dans ledit service».
Revenant sur la généralisation des Centres de gériatrie dans tout le pays, le spécialiste des maladies des personnes âgées de répondre : «
c’est une question qui va être reposée au président de la République parce que c’est lui-même qui avait donné des instructions, en 2015, pour la construction de Centre de gériatrie dans toutes les régions du Sénégal. Il l’a réactualisé, il l’a réaffirmé il y a trois semaines. Cela veut dire qu’il reste toujours une prioroté du chef de l’Etat. Nous avons anticipé en construisant un Centre de gériatrie à Thiès, nous connaissons exactement le budget d’organisation de ce centre, le dossier est ficelé et je pense que le dossier sera soumis au ministre de la Santé pour mettre en œuvre cette décision politique».
Le Sénégal, dans sa politique de prise en charge des personnes âgées, détient plusieurs modèles dont l’offre de la gratuité à travers la Couverture maladie universelle (Cmu), la protection sociale avec l’Ipress, mais aussi le Fonds national de retraite (Fnr). Il y a également le Plan sésame pour les personnes âgées ne bénéficiant ou n’étant pas couvert par ces régimes (Cmu, Ipres et Fnr) précités.
Denise ZAROUR MEDANG
Bon démarrage des cours et année scolaire apaisée : Amidou Diédhiou du Sels livre la recette
https : //www.sudquotidien.sn Ce jeudi 6 octobre, c’est le jour J pour les élèves qui font leur rentrée scolaire, après près de trois mois de vacances. Joint par téléphone hier, mercredi 5 octobre, le secrétaire général national du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Amidou Diédhiou, liste les défis et les attentes pour un bon démarrage des cours et une année scolaire apaisée.
«En tant qu’organisation syndicale, le souhait premier que nous exprimons, est d’arriver à une année scolaire très apaisée, très studieuse, une année où tous les acteurs tireront profit. Maintenant, à côté de ça, naturellement, il y a des préalables. C’est que d’abord, l’école étant une chose de tous, il faut que chaque acteur travaille à jouer le rôle qui est attendu de lui. Les collectivités territoriales, à mon avis, doivent s’investir et à temps. Il faut mettre en place les fournitures scolaires. Ça ne doit pas attendre le mois de décembre ou janvier pour en faire une activité politique de grande envergure ; mais il faut également, au niveau local, que les populations organisées à la base comme les ASC s’organisent pour nettoyer, désherber et rendre les écoles fréquentables. Il faut, enfin, que l’Etat lui-même, pour les écoles qui sont inondées ou qui sont habitées par des sinistrés, mette en place un dispositif de pompage pour évacuer les eaux. C’est ça qui revient pour que les écoles puissent accueillir les potaches demain (aujourd’hui, ndlr). Si ce n’est pas fait, les gens doivent mettre à profit le weekend pour le faire, pour permettre aux enfants, dès lundi, de démarrer les enseignements.
Sur le côté syndical, nous aussi nous avons des attentes. Le gouvernement a été remanié. Les ministres de la Fonction publique, de l’Education nationale et des Finances ont changé. Nous pensons que chacun de ces ministres doit avoir en ligne de mire, à l’esprit l’ensemble des accords qui ont été signés le 26 février 2022. Le ministre de la Fonction publique doit savoir que des questions pendantes lui attendent. La première, qui est une question globale, c’est comment éradiquer la question des lenteurs administratives ? Il faut arriver à mettre systématiquement fin aux lenteurs administratives. Mieux, on attend de lui la modification du décret 74-347, du décret 2006-392 devant permettre de trouver une solution à la douloureuse question des enseignants décisionnaires. Ça, c’est pour nous une question urgente qui ne doit pas attendre. Egalement, 5000 enseignants ont été recrutés par le gouvernement du Sénégal l’année dernière. Normalement, le 1
er octobre, chaque enseignant devrait pouvoir constituer un dossier et le déposer pour être intégré dans la Fonction publique ; mais, jusqu’à ce jour, l’information que nous avons ne rassure pas.
Pour le ministère des Finances, nous attendons non seulement l’épuration des prêts DMC mais aussi, à la fin du mois de janvier 2023, la mise en œuvre de l’accord sur les augmentations des salaires. Pour ça, nous pensons qu’il doit anticiper. Le Comité de suivi, qui avait été mis en place, doit être anticipé et qu’il nous fasse des propositions sur comment il compte mettre en œuvre l’accord financier pour qu’il n’y ait pas d’erreurs dans le calcul qui pourraient amener des perturbations dans le système éducatif.
Il y a également des fonctionnaires qui perçoivent à La Poste. Mais, du fait des difficultés que La Poste traverse, ces enseignants ne parviennent plus à avoir leurs salaires à temps. On ne les paie pas à temps et quand le salaire est payé, c’est soit la moitié qu’on te paie ou les trois quart. Nous estimons que le directeur général du budget doit trouver une solution à cette difficulté-là.
Pour le ministre de l’Education, nous l’appelons à l’ouverture, à l’accessibilité et au sens du dialogue et du partage. Il doit aussi créer un espace de dialogue permanent qui va permettre d’anticiper sur les difficultés que pourrait connaître le système éducatif. De la même manière, nous attendons qu’il reprenne les discussions sur la revendication liée aux indemnités des agents d’administration. C’est-à-dire des agents qui sont dans les IEF (Inspections de l’éducation et de la formation, ndlr), les IA (Inspections d’académie, ndlr) ou même au niveau du ministère de l’Education nationale qui abattent un travail qui leur donne droit à des indemnités. Pour nous, il faut arriver à la création de ces indemnités.
Le ministère de l’Urbanisme avait promis aux syndicats d’enseignants de délivrer les dernières attestations des actes, c’est-à-dire des zones d’aménagement au plus tard le 31 décembre. Nous l’attendons fortement sur cette question pour qu’on puisse nous dire, pour qu’en fin décembre toutes les parcelles soient délivrées aux syndicats d’enseignants. Nous avons de nouveaux chantiers pour le système ; mais pour s’en occuper, il faut que le passif qui est là soit complètement résorbé».
Mariame DJIGO
MACKY ENTRE LE MARTEAU DE L’ARMÉE ET L’ENCLULME DE LA POLICE
http : //www.emedia.sn La lutte contre le terrorisme est entre les mains de la police et la gendarmerie. Mais avec l’arrivée de Saïfoulaye Sow à la tête du Cadre d’intervention et de coordination interministérielle des opérations de lutte anti-terroriste (Cico), l’idée de confier la stratégie à l’armée fait son chemin. Même si le Président Sall se veut encore prudent.
Le Mali n’arrive pas à sortir de son bourbier. Le Burkina est devenu le nouveau terreau fertile des terroristes qui n’épargne pas ni civils ni militaires. Le Sénégal, qui a eu à arrêter des présumées jihadistes, vit le spectre. Mais comment faire pour ne pas prêter le flanc ? Seule une meilleure organisation, pour ne pas dire une réorganisation de la gestion du terrorisme s’impose. Un article de Africaintelligence.fr, très au fait des enjeux africains, intitulé Macky Sall face à la très sensible réorganisation de son appareil sécuritaire, il est question de voir qui de la Police ou de l’armée doit être au-devant dans cette stratégie de prévention, mais aussi de riposte éventuelle. La source affirme que « le chef de l’Etat sénégalais doit prochainement trancher la question » et précise que « l’armée souhaite jouer un rôle de premier plan » dans cette gestion jusqu’ici au contrôle de la sécurité intérieure.
Le Général Saïfoulaye Sow du Cico mène le « combat »
Et il y a un homme, le Général Saïfoulaye Sow, fin connaisseur de la question terroriste, qui théorise le contrôle de la question par la grande muette au vu des enjeux. Le site d’information révèle que Sow a rejoint le Conseil national de sécurité (Cns), qui se tient chaque lundi en présence du président de la République depuis quelques semaines et mène le combat à l’interne. Il est à la tête du Cadre d’intervention et de coordination interministérielle des opérations de lutte anti-terroriste (Cico), organisme mis en place par Macky Sall en 2016 afin de coordonner la réponse des autorités à d’éventuelles attaques terroristes. Selon Africa Intelligence, aux côtés du chef d’état-major général des armées, le général Cheikh Wade, les numéros un du renseignement et de la gendarmerie, les généraux Cheikh Sène et Moussa Fall, ou encore l’amiral Papa Farba Sarr, ancien patron du renseignement devenu conseiller spécial du président en 2021, il tente de convaincre le chef suprême des armées. Mais surtout parce qu’il bénéficie de la confiance de ce dernier à qui il a proposé « une réorientation complète du dispositif » de réponse.
Les émeutes de mars 2021, une des inspirations de la réforme
Le Général Saïfoulaye Sow est présenté comme quelqu’un qui est « familier du théâtre malien après avoir commandé les casques bleus sénégalais à Gao en 2016 », mais également disposant de « plusieurs relais » pour arriver à séduire Macky Sall par sa doctrine, à la place de celle qui a toujours prévalu : « les forces de police et de gendarmerie en première ligne en cas d’incident sécuritaire majeur sur le territoire national ». Et pour ce faire, il compterait sur le chef d’état-major particulier de Macky Sall, le général Joseph Mamadou Diop, ainsi que son aide de camp personnel depuis plus de dix ans, Meïssa Cellé Ndiaye.
Le « remodelage » de l’architecture de lutte contre le terrorisme avait encore été agité après les émeutes de mars 2021, provoquées par l’affaire Sonko-Adji Sarr. Les failles notées dans cette crise avaient motivé le limogeage du patron de la gendarmerie, le général Jean-Baptiste Tine, à seulement trois mois de son départ à la retraite et le départ de l’ancien chef d’état-major général des armées Birame Diop. De hautes autorités militaires avaient estimé, dans les coulisses, que ces « carences » étaient, en partie, le fait d’un « conservatisme » selon lequel le maintien de l’ordre doit être le « monopole » de la police et de la gendarmerie. De hauts gradés avaient prôné une évolution avec une « meilleure implication des militaires afin de faire face aux nouvelles menaces sécuritaires ». C’est le sens pourtant du vocable générique de « Forces de défense et de sécurité ». En revanche, le Président Sall, bien que tenté par cette réforme « plus que nécessaire », semble opter pour la prudence. Pour l’heure, il laisse le ministre de l’Intérieur coiffer le Cico. Hamath KANE
Signature d’un accord de financement de 148,5 millions de dollars soit (101 milliards de FCFA) entre les États-Unis et le Mali
https : //kewoulo.info Signature d’un accord de financement de 148,5 millions de dollars entre les États-Unis et le 19 septembre dernier, le Ministre malien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop et la Directrice de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) au Mali, Miriam Lutz, ont signé un amendement à l’accord d’aide au développement entre les États-Unis et le Mali, représentant un nouveau financement de 148,5 millions de dollars (soit 101 milliards de FCFA.)
Ce soutien du peuple américain au Mali, à travers l’USAID, ne représente qu’une partie de notre aide globale. Il couvrira le financement de nouvelles activités et celles en cours dans les domaines de la santé, de la gouvernance, de l’agriculture et de l’éducation de base. Ce montant s’ajoute aux plus de 250 millions de dollars (soit 170 milliards de FCFA) que les États-Unis ont accordé au Mali à travers l’USAID au cours de l’année écoulée y compris 90 millions de dollars (soit 61 milliards de FCFA) en aide humanitaire vitale pour les Maliens qui en ont le plus besoin.
L’amendement comprend 17 millions de dollars (soit 11,5 milliards de FCFA) en aide d’urgence annoncé précédemment dans le secteur de l’agriculture et la nutrition destinée aux communautés du Mali pour faire face à la flambée des prix sur les aliments ; une flambée causée par la guerre de la Russie contre l’Ukraine. Ce nouveau financement permettra à directement 300 000 familles d’agriculteurs de bénéficier d’engrais et de semences améliorées afin de renforcer la capacité du pays à pouvoir nourrir sa population sans avoir à dépendre d’importations onéreuses. Une partie de cette aide est déjà perceptible sur le terrain avec la distribution par l’USAID de 1,2 million de sacs de 500 g de farine enrichie à plus de cinq mille femmes enceintes et allaitantes et 30 000 jeunes enfants. Cet appui permettra de lutter contre la malnutrition aiguë en période de soudure dans certaines des localités les plus touchées au centre du Mali.
La signature de cet accord d’aide au développement représente l’engagement indéfectible des États-Unis en faveur d’un Mali plus pacifique et plus prospère qui dirige son propre développement. Selon le Chargé d’Affaires, p.i. de l’Ambassade des Etats-Unis, Brian Neubert, «
Depuis 1961, nous travaillons aux côtés du peuple malien pour bâtir un avenir meilleur. Ce nouveau financement reflète la force continue de nos liens ». Au cours des vingt dernières années, les États-Unis ont accordé près de 3,5 milliards de dollars (soit 2,4 trillions de FCFA) en aide humanitaire et en aide au développement au taux de change actuel au peuple malien à travers l’USAID.
Malaise au sein du Parti Socialiste : Diagnostic de l’héritage senghorien en crise de leadership…
https : //www.dakaractu.com C’est à l’âge de 74 ans, que le père du socialisme sénégalais, Leopold Sédar Senghor cèdera la place au président Abdou Diouf en sa double qualité de président de la République et de patron du parti socialiste. Dès après la première alternance en 2000, et jusqu’en 2012 le parti socialiste s’est attelé à reconquérir le pouvoir. Ce n’est qu’après deux échecs aux élections présidentielles que le successeur de Diouf, en l’occurrence Ousmane Tanor Dieng, voulant participer à la chute de Wade en 2012, va se ranger derrière Macky Sall dans la coalition Benno Bokk Yakaar. Un regroupement politique où le parti socialiste va connaître des remous révélateurs.
« Nous sommes des socialistes, porteurs d’un projet de société. Nous sommes en train d’élaborer un programme pour le Sénégal. Mais il faut savoir que nous ne pouvons pas le faire en restant dans Benno Bokk Yakaar. Une démocratie elle est vivante, dynamique et contradictoire. Les populations doivent toujours avoir le choix.
Ce que nous voulons c’est mettre un programme politique adossé au projet de Senghor! » Cette déclaration de Khalifa Sall ancien membre du bureau politique du parti socialiste, dans un entretien en janvier 2017, semble être toujours d’actualité chez les socialistes.
Du Bloc Démocratique Sénégalais au Parti Socialiste, le trajet pour la sauvegarde des valeurs socialistes qui avaient été incarnées par Senghor, Mamadou Dia et les autres partisans du même courant, ont longtemps porté les valeurs cardinales du socialisme. Un grand parti comme le Parti socialiste, qui a fait savoir ce qu’est l’État-nation, qui a eu avec son école du parti, à former et présenter aux sénégalais de grandes figures politiques ne doit pas être absent de l’échiquier politique sénégalais. C’est d’ailleurs l’avis de certains membres du parti socialiste avec qui Dakaractu a échangé. « Aujourd’hui, le parti ne joue plus le rôle qu’il devrait jouer, c’est la réalité. Sur chaque situation le parti socialiste se prononçait avec notamment des séminaires, des communiqués, sur la marche du pays, des universités d’été, des rencontres scientifiques etc. Qu’on le veuille ou non, ce parti n’est plus à ce stade d’animation », considère Lamine Diouck responsable politique du parti à Tivaouane qui laisse entendre la nécessité de se réinventer maintenant et de se donner les moyens qu’il faut avec de nouvelles dynamiques, de nouvelles têtes.
Inéluctablement, il urge de renouveler et de donner un nouveau souffle au parti. Pour Lamine Diouck, Serigne Mbaye Thiam a une certaine légitimité et peut jouer ce rôle visant à porter le parti, à le diriger. Pour le socialiste, il n’est pas certes le seul, mais aujourd’hui, même s’il y’a d’autres personnes capables de recoller les morceaux et de brandir le drapeau du parti socialiste, l’essentiel est de renouveler le parti par un congrès extraordinaire.
Si le parti veut survivre, il doit se diriger vers ce remodelage, cette restructuration bien évidemment, devra se faire au sein des héritiers d’Ousmane Tanor Dieng. Mais qui sont réellement ces héritiers ?
De l’avis de l’analyste politique Ibrahima Bakhoum sur la situation du parti socialiste, s’il s’agit de légitimité, oui on peut dire que Serigne Mbaye Thiam l’est, d’abord en termes d’ancienneté, d’expérience, mais aussi il faut rappeler que quand beaucoup de socialistes ont quitté, il est resté dans le parti. « Peut-être qu’il voulait une autre orientation du parti. Mais disons que ce qui reste du parti socialiste, en terme de force, on peut considérer que le parti ne doit pas fonctionner sous l’ombre d’un disparu. Il faut travailler avec son temps. C’est-à-dire, même si dans Benno, le compagnonnage continue avec des distributions très défavorables, des gens ont tenu à subir ce qui est profitable au parti du pouvoir », relate M. Bakhoum.
Mais est ce qu’il s’agit simplement de légitimité dans un parti pour le diriger ? Quid des considérations politiques ?
Pour le cas de Serigne Mbaye Thiam, il faut signaler qu’il est très contesté dans le parti. L’hypothèse sur une jonction avec Taxawu Dakar de Khalifa Sall peut être aussi, une option selon notre interlocuteur.
« Pour le cas de Serigne Mbaye Thiam, il faut signaler qu’il est très contesté dans le parti. Il ne fait pas l’unanimité. Or, en politique, la capacité de fédérer les forces est essentielle », considère Maurice Soudieck Dione qui se confie à Dakaractu pour, également donner son point de vue sur cette situation. D’ailleurs, allant plus loin dans son analyse sur ce cas précis au sein du parti socialiste, Dione estime que le principe du président Macky Sall, dans le cadre de l’alliance, a été soutenu par deux principaux partis : le Ps et l’Afp. Maintenant, la stratégie avait été de fidéliser ses deux souteneurs mais tout en décourageant en leur sein, l’expression de tout leadership pouvant concurrencer le sien. Aussi, il a fallu pour lui, de rogner en quelque sorte, leur représentativité. Pour Maurice S. Dione, le président Macky Sall a bien renforcé son camp au détriment des alliés. Ces alliés se sont rendu compte tardivement de cette dynamique qui a contribué à freiner l’allure de ces partis traditionnels. « La difficulté pour le parti socialiste est dans le leadership. Même si les gens se rebellent, la problématique du leadership est une réalité. » La question à se poser est présentement quel est le leader qui a l’envergure nationale et qui peut fédérer le parti pour éventuellement se positionner en 2024.
La dynamique de retrouvaille au sein du parti socialiste s’impose : « Il n’y a pas plus représentant de l’image du Ps que, Khalifa Sall, Barthélémy Dias, Serigne Mbaye Thiam ou encore Aminata Mbengue Ndiaye. Maintenant, si ces quatre peuvent se retrouver, c’est tant mieux », considère Ibrahima Bakhoum. Maintenant, en politique c’est la visibilité, mais dans la perspective de 2024, le parti socialiste aura-t-il le temps de construire d’autres icones ?
Dans la même logique, il faut penser que le Ps même dans la dynamique de l’union, ne peut pas recoller les morceaux tant qu’il n’a pas ce leader rassembleur, charismatique et accepté de tous. D’où les effets pervers du contrôle de l’appareil partisan que souligne Maurice Dione estimant que l’expression du leadership de concurrence est étouffée. L’hypothèse sur une jonction avec Taxawu Dakar de Khalifa Sall ne peut-il pas, dans ce cas être envisageable ?
Aly Mané Nioro : démonstration de force
https : //www.jotaay.net Entre Aly Mané et Serigne Mbaye Thiam, c’est à la guerre comme à la guerre maintenant. La preuve : Aly Mané a organisé hier un grand meeting de Sargal à l’intention des populations du département de Nioro qui lui ont permis de gagner les élections législatives. Aly Mané en a profité pour faire une véritable démonstration de force en mobilisant une bonne partie de la population du département de Nioro et celle de la région de Kaolack.
3ème mandat : «si demain les candidatures s’expriment et que le choix se portait sur Macky Sall, les autres seront soumis…Personne ne peut nous imposer quoi que ce soit!» (Abdou Fall,ministre d’État).
https : //www.dakaractu.com La Convergence des femmes pour l’émergence du Sénégal (COFEM) sous la houlette de sa présidente et des réseaux membres, ont reçu mardi après-midi midi au Cdeps de Mbour, le ministre d’État Abdou Fall, Président du mouvement Alternatives Citoyennes Andu Nawlé. Cette rencontre a été une occasion de consolider les relations de partenariat entre le COFEM et les structures affiliées de Andu Nawlé, Entreprenariat Féminin pour l’Émergence ((EFE) et la société coopérative d’énergies citoyennes du Sénégal.
La réunion a été aussi une occasion pour le ministre d’État Abdou Fall, d’aborder les questions d’actualité politique du Sénégal.
«
Ceux qui l’ont soutenu en 2012 ont leur opinion à exprimer. Les autres ont la liberté de choisir leurs candidats, mais Macky Sall, nous disent-ils, n’a pas le droit de candidater. Ça devient de l’enfantillage. Nous sommes intraitables sur les questions de liberté. Et si demain les candidatures s’expriment et que le choix se porte sur Macky Sall pour porter les couleurs du parti, les autres seront soumis. Et là on glisse du terrain politique vers le terrain du droit. C’est le conseil constitutionnel qui sera disposé à parler, mais personne d’autre. Et en définitive, c’est le peuple souverain qui décidera. On est en démocratie, on est dans un État de droit où les citoyens se respectent, même s’ils ont des divergences. Sinon on est dans l’infantilisme et ceux qui le souhaitent, peuvent l’assumer. On ne peut pas nous imposer des facteurs infantiles sur des questions aussi essentielles que le choix de la personne appelée à présider aux destinées de notre nation dans un contexte sous régional, mondial aussi complexe. Nous refusons d’entrer dans le débat du droit du président Macky Sall d’être candidat. C’est une liberté fondamentale que notre génération a portée durant plusieurs années pour la faire triompher », a martelé le ministre d’État Abdou Fall…
Mairie de Ziguinchor : Sonko dévoile les «cafards» de Baldé !
https : //www.dakaractu.com Dans le cadre des 48 heures de la ville de Ziguinchor, le maire Ousmane Sonko fait le bilan de l’audit du personnel. Ainsi, des cas d’abandon, de doublon, fictifs, … « On a pris le temps, pour le cas des agents. On est là quand même depuis 8 mois. On a eu des cas d’abandon de poste. On a des cas d’agents qu’on ne connaît pas. Il y a des cas de doublons etc… En tout cela fait plus de 148 agents. Je rappelle qu’à notre arrivée, on a trouvé presque 700 agents. Il y a des cas de doublons de poste et des cas de doublons de salaire, des recrutés agents de la mairie en même temps qui sont au niveau de la Fera », fait savoir le maire qui faisait l’évaluation de l’audit qu’il a lancé.
Ainsi, il précise qu’« on n’a chassé ou renvoyé personne depuis notre installation. Cela veut dire qu’on a pris le temps de bien regarder. L’inventaire que nous avons fait révèle plusieurs catégories. » En effet, le maire de dire que « contrats de bon nombre d’entre eux sont arrivés à terme en début d’octobre. Notification a été envoyée à chaque agent concerné. Les agents dont les contrats sont arrivés à terme pourront être rappelés, si leur situation est considérée comme étant dans le besoin. Mais 44 agents au moins sont retenus, et le travail de précision continue », rassure l’édile de la capitale sud du pays.
Rejet du carburant de Total et Shell : Alassane Samba Diop s’en prend sévèrement à Guy Marius Sagna
https : //www.sudquotidien.sn Dans un poste sur sa page Facebook, le député nouvellement élu sous la bannière de la coalition Yewwi Askan wi (Yaw)
Guy Marius Sagna déclare « J’ai refusé de prendre mon carburant car je refuse de soutenir Total ou Shell en laissant Elton, EDK… »
Suite à cette décision du leader du mouvement Frapp, le journaliste Alassane Samba Diop s’en est pris à Guy Marius Sagna.
« Ils mangent étranger, s’habillent étranger, respirent étranger, parlent la langue étrangère et nous pompent l’air avec la préférence nationale et le consommer local! Quel pays !!! »,rapporte
senenews.com O G
Affaire Sweet Beauté : Ousmane Sonko entendu sur le fond du dossier d’ici le 17 octobre (Média)
https : //www.pressafrik.com Ousmane Sonko devrait être entendu sur le fond du dossier de viol présumé qui l’oppose à la « masseuse » Adji Sarr. Selon le journal Le Témoin, qui se base sur une source proche dudit dossier, le chef de l’opposition sénégalaises va faire face au Doyen des juges, Maham Diallo, d’ici le 17 octobre 2022.
Interpellé par nos confrères, un des avocats du leader de Pastef dit se réjouir de cet éventuel développement. « Tant mieux ! Ecoutez, notre client n’a jamais cessé de demander à être entendu sur le fond du dossier. Car, le droit d’être entendu est un droit fondamental puisqu’il est une garantie procédurale permettant à une personne de faire valoir son point de vue avant qu’une décision juridique la concernant ne soit rendue. Que l’audition au fond soit imminente, éloignée ou lointaine, l’essentiel c’est que nous soyons officiellement informés à temps c’est-à-dire 72 heures avant l’audition chez le doyen des juges », a commenté l’un des avocats de Sonko.
Certains médias sénégalais ont d’ailleurs fait état, il y a quelques jours, d’un dispositif sécuritaire exceptionnel élaboré par la gendarmerie et la Police pour faire face à d’éventuels troubles le jour de l’audition d’Ousmane Sonko. Les événements de Mars 2021 après l’arrestation de Ousmane Sonko avait fait 14 morts. Le Président Macky Sall a répété à qui veut l’entendre que de tels faits ne vont plus se reproduire sous son magistère.
Ousmane Sonko, qui a toujours réclamé un procès et demandé plusieurs fois au juge de l’entendre sur le fond du dossier, a même demandé à ses partisans de ne pas se mobiliser lors de sa prochaine convocation. Reste à savoir si sa recommandation sera suivie par ses milliers de sympathisants.
LA DÉCLARATION DE CANDIDATURE DE SERIGNE MBAYE THIAM FAIT GRINCER DES DENTS
http : //www.emedia.sn « En déclarant qu’il se lance d’emblée pour la succession de notre défunt Sg au poste de Secrétaire général élu du Ps, notre camarade Serigne Mbaye Thiam vient dans le contexte politique actuel et interne au Parti socialiste, de poser un acte de haute trahison envers notre Secrétaire générale, la présidente Aminata Mbengue Ndiaye », a fustigé Abdoulaye Gallo Diao, membre du Bureau politique du Ps. Dimanche à Keur Madiabel, Serigne Mbaye Thiam s’est lancé pour être secrétaire général du Ps lors du prochain congrès. M. Diao retient que l’actuelle Sg, Aminata Mbengue Ndiaye, « malade, hospitalisée et en convalescence, ne mérite pas ce coup de poignard dans le dos, venant d’un camarade qui a tout obtenu du Ps, sans rien donner en retour ».
Par ailleurs, Abdoulaye Gallo Diao soutient qu’en vertu de ses dispositions statutaires et réglementaires du Ps, « Serigne Mbaye Thiam se trouve être dans l’obligation de démissionner de ses fonctions de Secrétaire national chargé des élections du Ps, de président de la commission électorale nationale et de co-président de la commission de vente des cartes et de supervision des renouvellements des instances de notre parti ».
Gestion du foncier et de l’espace à Ziguinchor : « Problématique », admet Ousmane Sonko
https : //www.seneweb.com » Nous avons un financement pour faire le parc au gros porteurs. Le financement est là, on nous demande 5 hectares de terres. Où trouver 5 hectares à Ziguinchor? Il y en a pas, pour avoir 1000 m² c’est difficile. » Ainsi s’exprime le maire Ousmane Sonko qui précise que la discussion ouverte avec l’Ageroute préconise une solution au niveau des communes voisines.
Son prédécesseur Abdoulaye Baldé avait entamé des négociations avec Boutoupa-Camaracounda, pour mettre le projet à Brofaye Diola. Cependant, les camionneurs ne veulent pas de ce site selon lui. L’autre inquiétude pour l’édile de Ziguinchor, c’est la gestion de ce projet par ces communes voisines dont les ressources financières sont problématiques. Cette situation prévaut aussi pour le stockage de déchets, renseigne le maire.
Ziguinchor étouffe et entre 35 mille et 45 mille km², la ville étouffe, dixit Ousmane Sonko. Pour le moment, précise-t-il, vu le rythme de l’évolution démographique, si une solution n’est pas trouvée dans quelques années, le pire va se produire.
« La gestion du foncier reste et demeure problématique. C’est des questions extrêmement sensibles », alerte le maire selon qui Il y a des lotissements non autorisés, seul un lotissement respecte la procédure requise : c’est le lotissement de Diabir. Juridiquement la procédure a été respectée, mais factuellement, ce qui a été fait ne respecte pas la procédure, précise encore Ousmane Sonko. En sa qualité de maire, il affirme avoir interpellé le Préfet et les impôts et domaines pour la suspension des lotissements, tout en précisant que pour les autres quartiers comme Kandialang Peul, Djibock, Kénia entre autres, il n’y même pas une autorisation.
Il y a violation de la loi au niveau de ces quartiers, selon Ousmane Sonko, qui précise que ces questions font l’objet d’une gestion scrupuleuse par le conseil municipal.
Mairie de Ziguinchor : Ousmane Sonko fait le toilettage et dévoile 148 cas de doublons de postes et de salaires
https : //www.seneweb.com » On a pris le temps, pour le cas des agents. On est là quand même depuis 8 mois. On n’a chassé ou renvoyé personne depuis notre installation. Cela veut dire qu’on a pris le temps de bien regarder. L’inventaire que nous avons fait révèle plusieurs catégories. On a eu des cas d’abandon de postes. On a des cas d’agents qu’on ne connaît pas. Il y a des cas de doublons etc. En tout cela fait plus de 148 agents. Je rappelle qu’à notre arrivée, on a trouvé presque 700 agents. Il y a des cas de doublons de postes et des cas de doublons de salaires, des recrutés agents de la mairie en même temps qui sont au niveau de la Ferrari ». Ce sont là des précisions du maire Ousmane Sonko sur la situation du personnel de la mairie.
A l’en croire, les contrats de bon nombre d’entre eux sont arrivés à terme en début d’octobre; notification a été envoyée à chaque agent concerné. Cependant, Ousmane Sonko affirme que les agents dont les contrats sont arrivés à terme pourront être rappelés, si leur situation est considérée comme étant dans le besoin.
44 au moins sont retenus, mais le travail de précision continue, confie la mairie au cours de son Up-up organisé dans le cadre des 48 h du lancement du programme de l’économie sociale et solidaire Burok.
Abdou Fall sur le 3e mandat : « Rien ne peut s’opposer,si le président Macky Sall désire … »
https : //www.seneweb.com Selon le ministre d’État Abdou Fall, chaque citoyen qui remplit les conditions juridiques, légales a droit à poser sa candidature pour prétendre au vote des Sénégalais.
Ainsi, pour lui « rien ne peut s’opposer si le président Macky Sall désire porter sa candidature. Ça, c’est la liberté ».
Maintenant, dans un domaine purement politique, Abdou Fall, estime que le Président Macky Sall n’a pas été élu par lui-même.
« Il a eu une ambition qu’il a présentée à son parti. Il a eu le soutien de son parti. Le Bby a gouverné le pays de la manière la plus admirable depuis 12 ans. Ceux-là, on nous dit qu’ils n’ont pas le droit. Mais que les autres ont la liberté chez eux de choisir le candidat de leur choix. On entend Macky Sall n’a pas le droit d’être candidat. L’Apr n’a pas le droit de dire c’est Macky Sall notre candidat. Bby n’a pas le droit de dire Macky… C’est quoi notre problème finalement. Ça devient de l’enfantillage ».
En effet, venu répondre à l’invitation de Awa Gueye, Présidente du mouvement Convergence des femmes pour l’émergence du Sénégal (COFEM), Abdou Fall, Président du mouvement Alternatives Citoyennes Andu Nawlé a soutenu que le Sénégal glisse du « terrain politique vers le terrain du droit ».
« Et là c’est le conseil constitutionnel qui a pouvoir de se prononcer sur le sujet. Personne ne peut se substituer au conseil constitutionnel pour décider de la validité des candidats qui qu’ils soient. En définitive, c’est le peuple souverain qui va choisir. On est dans du sérieux, dans une démocratie où les citoyens se respectent même s’ils ont des divergences. On ne peut pas nous imposer une approche infantile des questions aussi essentielles que le choix de la personne appelée à présider aux destinées de notre nation dans un contexte sous-régional, mondial aussi complexe et aussi difficile », tance Abdou Fall.
Cette rencontre était l’occasion pour son parti et le Cofem de consolider une relation de partenariat dans les domaines de l’Entrepreunariat féminin. GO : Cette fois, le major Kandji prend sa retraite.
https : //www.rewmi.com Il faut avoir le courage de le dire. Nous autres sénégalais sommes bien particuliers et c’ est cela qui nous différencie de beaucoup d’africains que jadis nous snobions
Ne dit-on pas, par exemple, que l armée est une grande muette, tout comme la gendarmerie et la flicaille? On le dit et tout le monde le sait.
Sauf que chez nous, ces silences XXL, c’est seulement quand c’est hyper nécessaire. Ou important, comme on dit à tort à la Rts.
Maintenant, nos institutions militaires contiennent de grands bavards même s’ils sont admis à la retraite, des adorateurs de la télé, qui à chacune des sorties, nous en apprennent bien de choses …pourvu que cela ne dérange pas « waa Keur Goumack. »
L’élégant major Kandj , très proche de l’ Apr, avait l’ habitude de plastronner sur les plateaux des télés en qualité d »expert », pour ouvrir un feu nourri juridique sur l’opposition sans que personne ne pipe mot de peur d’être ridiculisé.
Il a fallu que Cheikh Bara Ndiaye, un tradipraticien non alphabétisé en langue française, monte au créneau et met en doute ses diplômes, pour que le sous off de la gendarmerie à la retraite commence à apprendre le sens de la mesure et prendre ses distances avec le petit écran.
On ne le voit plus à la télé le major Kandji, mais il aurait pu dire aurevoir en bon donneur de leçons qu’il est.
Sébé
OUSSEYNOU FAYE DE M2R SUR LA PRÉSIDENTIELLE DE 2024 : «C’est Benno qui va choisir et investir son candidat et ça peut ne pas être Macky Sall»
https : //www.jotaay.net Membre de la coalition Benno Bokk Yakaar, Ousseynou Faye estime que le Président Macky Sall, au terme de son second mandat, sera un candidat à la candidature s’il souhaite se représenter. Cependant, il fait remarquer que c’est la coalition Bby qui va choisir et investir son candidat et ce dernier peut ne pas être le président sortant. Il a aussi dénoncé la gestion de la coalition par le chef de l’Etat qui, dit-il, gère Benno comme il gère son parti.
Si la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) a battu le record de longévité, il n’en demeure pas moins qu’elle traîne des frustrations en son sein. Et, c’est le président du Mouvement pour la renaissance républicaine (M2r), Ousseynou Faye, qui lève le lièvre. A l’en croire, Benno ne joue plus son rôle d’antan. La coalition, dit-il, n’est plus une force de propositions pour renforcer l’action du président de la République. «Macky Sall a complètement dévoyé le fonctionnement de Benno qu’il considère comme un parti politique. Il gère Benno comme il gère l’Apr. On dirait qu’il n’a besoin de Benno que pour les élections. Il doit se démarquer de son parti et de Benno et s’occuper des problèmes des Sénégalais», préconise l’allié de Bby qui déplore, dans la foulée, la rétention d’informations des représentants des différentes coalitions au sein de Benno. Ces derniers, regrette-t-il, ne rendent pas compte de ce qui se passe lors des rencontres avec le chef de l’Etat. «Ils ne sont là que pour cultiver leur proximité avec le chef de l’Etat», se désole de constater Ousseynou Faye. Pire, il révèle que ces rencontres avec les représentants de Benno sont désormais convoquées par le Président Sall, par le biais d’un gendarme du Palais. Or, les membres, par le passé, étaient informés par le secrétariat exécutif national de ladite coalition. Ce qui lui fait dire que tout est centré autour du chef de l’Etat. «Et ce n’est pas normal», dénonce l’architecte.
Beaucoup de personnalités au sein de Benno ne cautionnent pas une troisième candidature de Macky Sall
En tout cas, ce mode de management, dit-il, n’est pas sans conséquences, avec des frustrations, des départs, entre autres. «Le Président Sall travaille avec les mêmes personnes. Même s’ils échouent dans un domaine, il les rappelle pour leur confier d’autres missions, au moment où les compétences pullulent au sein de la coalition et sont laissées en rade», regrette Ousseynou Faye. A travers cette démarche, il est d’avis que Benno, dans sa configuration actuelle, ne peut pas gagner d’élection. «La coalition doit revenir à ses objectifs d’antan, d’inclusion avec une bonne approche d’accompagnement du président de la République », souligne le président de M2r. Avec ce climat délétère qu’il peint de la coalition présidentielle, Ousseynou Faye annonce que beaucoup de personnalités au sein de Benno ne cautionnent pas une troisième candidature de Macky Sall. D’autant plus qu’au terme de ce second mandat, si le président sortant veut se représenter, il sera un candidat à la candidature. «Benno regroupe des partis politiques d’égale dignité qui peuvent tous présenter un candidat. Et le dernier mot va revenir à la coalition Bby suivant des termes de référence et des critères bien définis. Même Macky Sall (s’il est candidat) sera évalué sur la base de son bilan et du respect de ses engagements», explique M. Faye qui précise que c’est Benno qui va choisir et investir son candidat et ce candidat peut ne pas être Macky Sall. Cependant, pour pouvoir jouer pleinement sa mission, Benno, prône l’allié du chef de l’Etat, doit reprendre son véritable rôle. Les leaders de Benno, dit-il, doivent retrouver leur liberté de ton et avoir les moyens de leurs ambitions. A cet effet, il invite les partis qui composent Benno à s’acquitter d’une cotisation mensuelle d’un million et une participation symbolique pour les partis qui n’ont pas de moyens.
M. CISS
Un journaliste devient le nouvel «ennemi» de Macky et son régime
https : //www.xibaaru.sn La politique a cette force de faire changer les gens. Depuis l’arrivée de Macky Sall et Ousmane Sonko, ce constat se généralise. Voilà deux leaders politiques qui ont réussi à diviser le Sénégal en deux groupes. Les pro-pouvoirs qui roulent avec le président et ceux qui préfèrent rouler pour l’opposition. Cette division commence même à se faire sentir dans la presse. Chaque homme politique veut prendre le contrôle d’une maison de presse ou avoir des journalistes à sa solde.
Ce qui se retourne souvent contre ces hommes politiques.
Le président Macky Sall peut ajouter
Mamoudou Ibra Kane sur sa liste de personnes remontées contre lui et sa gestion. Depuis quelques jours, le patron de Emedia Invest ne rate plus l’occasion de lancer de grosses pierres dans le jardin du chef de l’Etat. Désormais, il mène une véritable croisade contre le régime en place. Le journaliste tente de brouiller les pistes, mais il laisse toujours des traces qui le trahissent. La nouvelle position de Mamoudou Ibra Kane st diversement appréciée par les Sénégalais. Alors comment le journaliste, qui semblait s’entendre avec Macky, s’est transformé en véritable opposant du pouvoir
La réponse coule de source. Le journaliste a une dent contre Macky depuis que ce dernier lui a retiré les droits télévisuels du mondial au profit de la télé publique, la RTS.
Depuis lors, Mamoudou Ibra Kane est devenu un véritable opposant à Macky. Faut avouer que ce n’est pas facile de perdre autant de publicité, si on sait l’opportunité que représente la coupe du monde. Ce fzvoritisme de l’Etat à l’endroit de la RTS, a poussé le patron du groupe Emedia à faire face à Macky. Une colère qui le rapproche dangereusement de l’opposition qui voit en lui un « Mackysard » en colère contre son ancien boss.
Son premier véritable pic, Mamadou Ibra Kane l’a lancé pour s’opposer à ce qu’il appelle une liquidation du maire de Dakar. « Hum… Liquidation de Barthélémy Dias ? Je dis NON !!! La démocratie exige le respect de la volonté populaire, une opposition qui s’oppose face à un pouvoir qui gouverne. Éviter la politisation de la justice et la judiciarisation de la politique », avait-il commenté suite à la condamnation de Barth. Mais le journaliste ne s’arrête pas en si bon chemin.
Mamoudou Ibra Kane profite du débat relatif aux coups d’Etat en Afrique pour lancer une nouvelle attaque contre Macky. Cette fois-ci, il dénonce les
coups d’Etat constitutionnels qui sont la conséquence des nombreux putschs militaires. « Sommes-nous condamnés à condamner des coups d’Etat contre des coups d’Etat ? Il faut condamner tous les coups d’Etat, y compris constitutionnels. Il est urgent de trouver une solution franche et courageuse à la crise de la démocratie en Afrique », selon le patron d’Emedia. Un message ambigu qui rappelle à Macky qu’il ne peut outrepasser la Constitution.
Cette croisade contre Macky Sall est sa manière à lui de rendre le coup « irrégulier » qu’il s’est pris en pleine face. Durant les quinze prochains mois, il ne ratera pas locataire du Palais. Les prochaines chroniques du vendredi risquent d’être très salées pour Macky. Et la seule personne qui l’aura mis dans cette situation sera Racine Talla le DG de la RTS, qui prend la télé publique pour sa propriété privée. Cet homme, dont les anniversaires sont signalés au JT de la chaîne nationale, est une catastrophe pour le chef de l’Etat.
Mais en voulant jouer sur les deux tableaux, le patron d’Emedia risque de perdre doublement. Depuis qu’il a commencé à égratigner Macky, il est devenu la cible des Apéristes qui voient en lui un mauvais perdant. Submergé par l’émotion, Mamoudou Ibra Kane espère, sûrement, trouver du réconfort dans les bras de l’opposition. Malheureusement, certains leaders et leurs militants ne lui pardonnent pas ses péchés d’antan. Alors, il serait plus sage pour Mamoudou Ibra Kane d’éviter de s’embourber dans ses émotions.
Quoiqu’il en soit, la liste des ennemis de Macky Sall s’allonge de jour en jour. Et le chef de l’Etat sait comment se créer des ennemis. Après les politiques, c’est autour de certains journalistes. A ce rythme, Macky n’aura plus personne à ses côtés avant 2024.Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru
DÉCÈS DE L’ANCIEN MINISTRE DES SPORTS DAOUDA FAYE
Kaolack, 6 oct (APS) – L’ancien ministre des Sports El Hadj Daouda Faye est décédé mercredi soir à Dakar, à l’âge de 78 ans, des suites d’une maladie, a-t-on appris vendredi de sa famille.
La cérémonie de levée du corps du défunt est prévue à la « mosquée Rawane Mbaye’’ de Mermoz, dans la capitale sénégalaise, avant son inhumation au cimetière musulman de Yoff.
Daouda Faye, alias ’’Vava’’, avait dirigé le ministère des Sports durant la présidence d’Abdoulaye Wade (2000-2012).
Il avait dirigé, quelques années auparavant, le comité d’organisation de l’édition 1992 de la Coupe d’Afrique des nations de football, qui a eu lieu au Sénégal.
Né en 1944 à Kaolack (centre), Daouda Faye a exercé une langue carrière d’instituteur.
Sa carrière politique l’a ensuite conduit à la tête de la mairie de Kaolack. Il fut également député et vice-président du Sénat.
Il fut homme d’affaires et a dirigé à ce titre la société Africamer, qui s’active dans l’exportation de produits de pêche.ADE/BK/ESF
DES BLESSÉS DE L’INCENDIE À L’USINE STAR DE DIOURBEL TRANSFÉRÉS À DAKAR (MINISTRE)
Nébé (Tokki-Gare, Diourbel), 5 oct (APS) – Quatre des neuf blessés de l’explosion de la chaudière de la Société de transformation agro-alimentaire raffinée (STAR) à Nébé, dans le département de Diourbel (centre), ont été transférés vers des structures sanitaires de Dakar, a-t-on appris du ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Samba Ndiobène Kâ.
« Parmi ces quatre blessés, il y a une victime dans un état préoccupant qui a été transférée à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff [ex-CTO] où il a déjà bénéficié d’une prise en charge », a précisé M. Kâ.
Il s’entretenait mardi avec des journalistes au terme de sa visite à l’hôpital régional de Diourbel Heinrich Lübke, où il était venu s’enquérir de l’état de santé des blessés hospitalisés et constater les dégâts provoqués par cette explosion survenue le même jour dans cette usine implantée à Nébé, un village de la commune de Tokki-Gare.
Selon le ministre du Développement communautaire, des dispositions ont été prises pour le transfèrement de trois autres blessés vers des structures sanitaires de la région de Dakar.
Le reste des blessés, au nombre de cinq, seront pris en charge à l’hôpital régional de Diourbel.
Trois d’entre eux ont quitté le service réanimation pour les urgences, leur état de santé s’étant amélioré, a signalé le ministre du Développement communautaire, en présence de son collègue Birame Faye, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile.
« De façon générale, Samba Ndiobène Kâ a assuré que toutes les dispositions sont en train d’être prises pour permettre aux personnes blessées de recouvrer la santé rapidement » ou stabiliser leur état.
Il a promis aux promoteurs et responsables de l’usine un appui de l’Etat, sans autre précision, avant d’annoncer l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités et élucider les causes de cet incident.
Construite à Nébé, un village de la commune de Tokki-Gare, l’usine STAR, spécialisée dans le raffinage d’huile d’arachide, a démarré ses activités en juin 2021.
L’explosion de la chaudière de cette usine a provoqué quelques heures plutôt dans la journée un mort et neuf blessés.
Des autorités administratives et territoriales de la région ont pris part à cette visite du ministre du Développement communautaire, venu réconforter et faire part de sa solidarité aux blessés.AB/BK/MD